d'infos - Montpellier Agglomération

Événement de l’aggloDU 27 AVRIL AU 12 JANVIER 2014Sur les traces d’uneOdyssée gauloiseLe site archéologique Lattara-musée Henri Prades de Montpellier Agglomérationprésente « Une Odyssée gauloise. Parures de femmes à l’origine des premiers échangesentre la Grèce et la Gaule ». Cette nouvelle exposition, labélisée « exposition d’intérêt national »par le Ministère de la Culture, allie brillamment archéologie, mythologie et histoire.© Collections de la société archéologiquede Montpellier - Loïc Damelet CCJ-CNRSAprès le succès rencontré, l’an dernier, par« Montpellier, terre de faïences. Potiers etfaïenciers entre Moyen Âge et XVIII e siècle »,le musée Henri Prades à Lattes propose, àpartir du 27 avril, une exposition consacréeaux premiers échanges entre la Grèce et laGaule au VII e siècle avant notre ère. Pendantl’Antiquité, le Languedoc se trouvait en pleincœur de ces trafics anciens, entre les populationsde l’arrière-pays de la Gaule, fournisseurs desressources en métaux, et les marins grecs quialimentaient leurs colonies installées en Sicile.« Avant l’installation des premiers colons grecs àMarseille, le Nord-Ouest de la Méditerranée étaitpour eux un terrain d’aventure et d’exploration.Ils y cherchaient des produits rares, commel’étain, le cuivre, mais aussi l’ambre, à laquelle ilsassociaient des vertus magiques », précise LionelPernet, directeur du musée de l’Agglomération.Dépôt d’objets et de métal en cuivre découvertà Péret dans l’Hérault.Un parcours pédagogiqueDu lieu de travail d’un métallurgiste dansle sud du massif central, en passant par lechargement de lingots de métal dans un portlanguedocien, jusqu’au collier retrouvé dansune tombe grecque en Sicile, l’expositionretrace le parcours de ces trésors antiques. Autotal, près de 400 objets seront exposés, parmilesquels de nombreuses parures de femmesen bronze utilisées par les Grecs dans leurspratiques religieuses et magiques.Plusieurs scènes de vie sont reconstituéessous forme de bande-dessinées et denombreuses frises animées mêlant cartes,croquis et reconstitutions d’époques,complètent ce dispositif imagé afin de faireentrer les spectateurs au cœur de ce voyage.L’exposition propose de comprendre lesfonctions et les utilisations faites de plusieursde ces objets, grâce au travail accompli par lesarchéologues qui ont réussi à faire parler cesvestiges. Conférences, ateliers pédagogiques,projections, le musée Henri Prades a misen place un programme d’activités enlien avec les thématiques évoquées (voirpage suivante). « Depuis son transfert àMontpellier Agglomération en 2006, le sitearchéologique Lattara-musée Henri Pradess’attache, en accord avec la politique menéeUne collection de parures féminines dans la tombe de Mia,découvertes en 1937 dans la Vienne.par la collectivité, à diversifier et à développerses activités dans le but d’offrir un accèsle plus large possible à ses collections »,explique Josette Claverie, Vice-présidentede Montpellier Agglomération, chargée del’Archéologie.Les différents vestiges exposés proviennentde près d’une vingtaine de musées enFrance et à l’étranger, dont celui du Louvreà Paris. « Une Odyssée gauloise. Parures defemmes à l’origine des premiers échangesentre la Grèce et la Gaule », qui a reçu lelabel « exposition d’intérêt national » par leMinistère de la Culture, est coproduite avec leparc archéologique de Bibracte en Bourgogne,qui la présentera à son tour l’an prochain.LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE MONTPELLIER