Corps Mutilé : chemin de la reconstruction physique et psychiqu
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Association <strong>de</strong>s personnages<strong>de</strong> film d’horreur vou<strong>la</strong>ntchanger <strong>de</strong> registre
But: ai<strong>de</strong>r les personnages <strong>de</strong>film d’horreur à trouver lesrôles qu’ils recherchent
Freddy KruegerNous avons pu l’admirer dans« Les griffes <strong>de</strong> <strong>la</strong> nuit »Aimerait tourner dans un dramepsychophilosophique
QuickTime <strong>et</strong> undホcompresseur TIFF (non compress ホ)sont requis pour visionner c<strong>et</strong>te image.Mason Vergerrendu célèbre grâce àHannibal.Souhaiterait tourner dansune comédie romantique
FrankensteinCherche partenaires pourinterpréter Haml<strong>et</strong> <strong>de</strong>Shakespeare.
P<strong>la</strong>n:-Construction <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité grâce au corps-Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion-La chirurgie reconstructive au secours <strong>de</strong> l’apparence-L’individu mutilé face à <strong>la</strong> société
Construction <strong>de</strong> son i<strong>de</strong>ntité grâce au corps2) Perception <strong>de</strong> soi: l ’image corporelle Définition: « c’est l’image <strong>de</strong> notre propre corps que nousnous formons dans notre esprit. »P. Schil<strong>de</strong>r « L’image corporelle » Il s’agit <strong>de</strong> quelque chose <strong>de</strong> subjectif Le regard <strong>de</strong>s autres nous ai<strong>de</strong> à percevoir notre corps
Construction <strong>de</strong> son i<strong>de</strong>ntité grâce au corps3) Perception <strong>de</strong>s autres Le corps est <strong>la</strong> première chose que l ’on perçoit d ’unepersonne on juge <strong>la</strong> personne avant le contact Formation <strong>de</strong> stéréotype:Définition: « Nous nous faisons à propos <strong>de</strong> certainescatégories <strong>de</strong> personnes <strong>de</strong>s images simplificatrices <strong>et</strong>généralisantes qui produisent <strong>de</strong>s distorsions <strong>de</strong> jugement.Cellesci s'accompagnent <strong>de</strong> sentiments plus ou moinsnégatifs visàvis <strong>de</strong> leur obj<strong>et</strong> <strong>et</strong> qui sont susceptiblesd'influencer notre comportement »Lippman (1922)
Construction <strong>de</strong> son i<strong>de</strong>ntité grâce au corps4) Le corps dans <strong>la</strong> communication Le corps est indispensable pour <strong>la</strong> communication interindividuelle(mimiques, postures, mouvements) 3 types <strong>de</strong> signaux: les indices : sont souvent émis involontairement. Ilstraduisent un état émotionnel ou affectif, le plus souventen réaction à l’interaction avec autrui. (ex: rougir estl’indice <strong>de</strong> <strong>la</strong> confusion ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> honte)- les symboles : sont volontaires <strong>et</strong> conçus pour communiquer(ex: grimaces pour mimer le dégoût) les signes : ont pour but <strong>de</strong> passer un message(ex: lever le doigt pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>la</strong> parole)
-Construction <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité grâce au corps-Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion-La chirurgie reconstructive au secours <strong>de</strong> l’apparence-L’individu mutilé face à <strong>la</strong> société
Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion1) confrontation avec sa nouvelle image L’événement qui provoque <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion conduit presquesystématiquement <strong>la</strong> victime dans une infrastructure <strong>de</strong> soins Le patient vit le plus souvent c<strong>et</strong>te première étape « <strong>de</strong> crise »dans un état <strong>de</strong> faible lucidité, soit à cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> blessure(coma), <strong>de</strong> <strong>la</strong> douleur, ou <strong>de</strong>s analgésiques Lorsqu’il r<strong>et</strong>rouve ses esprits, il vit alors un premier changementd’i<strong>de</strong>ntité : il passe <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> bienportant à celui <strong>de</strong> blessé perte <strong>de</strong>s repères habituels Le patient se trouve donc d’entrée <strong>de</strong> jeu dans un étatpsychologique particulier
Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion1) confrontation avec sa nouvelle image La nouvelle apparence du patient ne lui est pas forcément révéléeimmédiatement Le soignant peut tirer profit <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te situation : il peut préparerpsychologiquement le patient à être confronté à sa nouvelle image Il est difficile d’éviter le bouleversement psychologique queprovoque <strong>la</strong> première confrontation avec le miroir Certains mé<strong>de</strong>cins s’adjoignent <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> psychologues enpareille circonstance
Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion2) PTSD : (posttraumatic stress disor<strong>de</strong>r)Pour être diagnostiqué comme souffrant d’un PTSD, c<strong>et</strong>te personne doitprésenter <strong>de</strong>s symptômes pouvant être c<strong>la</strong>ssés dans les trois domainessuivants : Revivre l’événement en souvenir, en rêve / cauchemars, avoir <strong>de</strong>simages / f<strong>la</strong>shback durant <strong>la</strong> journée Evitement <strong>et</strong> torpeur émotionnelle mis en évi<strong>de</strong>nce par undétachement, un évitement <strong>de</strong>s stimuli associés au trauma Augmentation du niveau d’éveil mis en évi<strong>de</strong>nce par <strong>de</strong>s troubles dusommeil, <strong>de</strong>s accès <strong>de</strong> colère, une hypervigi<strong>la</strong>nce, une tendance àsursauter exagérée, <strong>de</strong>s difficultés à se concentrer
Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion2) PTSD : (posttraumatic stress disor<strong>de</strong>r)Symptômes associés: Attaques <strong>de</strong> paniques Comportements d’évitements sévères Dépression Pensées suicidaires Sentiments d’iso<strong>la</strong>tion Méfiance Colère <strong>et</strong> irritabilité
Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion3) Etapes <strong>de</strong> <strong>de</strong>ui<strong>la</strong>) Le choc <strong>et</strong> le déni :Le choc est <strong>la</strong> réaction initiale du patient, suivied’une attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> déni, à savoir que tout est faux
Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion3) Etapes <strong>de</strong> <strong>de</strong>uilb) La révolte (ou <strong>la</strong> colère):La ma<strong>la</strong>die les rend frustrés, irritables <strong>et</strong> en colère.Ils se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt souvent: « Pourquoi moi ? »
Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion3) Etapes <strong>de</strong> <strong>de</strong>uilc) Le marchandage (ou <strong>la</strong> négociation):Le patient peut essayer <strong>de</strong> négocier avec lesmé<strong>de</strong>cins, les amis, voire avec Dieu. En cas <strong>de</strong>guérison, le patient tiendra plusieurs promesses
Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion3) Etapes <strong>de</strong> <strong>de</strong>uild) La tristesse:Le patient présente <strong>de</strong>s signes cliniques <strong>de</strong>dépression : r<strong>et</strong>rait, ralentissement psychomoteur,troubles du sommeil, désespoir, <strong>et</strong> éventuellementidées suicidaires
Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion3) Etapes <strong>de</strong> <strong>de</strong>uile) L’acceptation:La personne réalise que <strong>la</strong> situation est inévitable <strong>et</strong>se résigne à accepter son sort
Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion4) Impact psychologique <strong>de</strong>s traumasEn général, <strong>de</strong>ux sentiments habitent le mutilé La honte La culpabilité
-Construction <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité grâce au corps-Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion-La chirurgie reconstructive au secours <strong>de</strong> l’apparence-L’individu mutilé face à <strong>la</strong> société
1Historique La chirurgie p<strong>la</strong>stique est une branche <strong>de</strong> <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cinedont l’objectif est <strong>de</strong> restaurer <strong>la</strong> forme <strong>et</strong> <strong>la</strong> fonction La chirurgie p<strong>la</strong>stique, en temps que spécialitéorganisée, est née après <strong>la</strong> 1ère Guerre Mondiale.Grâce aux avancées <strong>de</strong> <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine traditionnelle, lessoldats blessés survivaient <strong>de</strong> plus en plus <strong>et</strong> beaucoupd’entre eux se r<strong>et</strong>rouvaient défigurés ou invali<strong>de</strong>s Le travail sur ces blessures <strong>de</strong> guerre a permisl’évolution <strong>de</strong> nombreux principes physiologiques aupouvant être employés dans <strong>la</strong> rectification <strong>de</strong>malformations congénitales
« Gueule cassée » <strong>de</strong> <strong>la</strong> Première Guerre Mondiale
2Le recours à <strong>la</strong> chirurgie reconstructive Parmi les personnes faisant appel à <strong>la</strong> chirurgiep<strong>la</strong>stique: 50% sont envoyés par <strong>de</strong>s praticiens généralistes 30% viennent du département <strong>de</strong>s urgences 20% sont issus d’autres services chirurgicaux
2 Le recours à <strong>la</strong> chirurgie reconstructive Les motifs <strong>de</strong> recours à <strong>la</strong> chirurgie reconstructive serépartissent <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon suivante:• une faible proportion <strong>de</strong>s interventions réalisées le sontpour rectifier <strong>de</strong>s malformations congénitales• <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s interventions réalisées le sont à <strong>la</strong> suite: d’acci<strong>de</strong>nts (brûlure, acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> route…) <strong>de</strong> chirurgie curative impliquant <strong>de</strong>s muti<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>dies (noma…)
La problématique est très différente entre les personnesporteuses d’une malformation <strong>de</strong> naissance <strong>et</strong> celles quiont subi un traumatisme <strong>et</strong> finissent avec une muti<strong>la</strong>tion C<strong>et</strong>te différence rési<strong>de</strong> dans l’acquisition <strong>de</strong> l’imagecorporelle: Un enfant qui naît avec un handicap ne sait pas qu’ilnaît avec celuici. Il construit son image corporellecomme il est né <strong>et</strong>, jusqu’à un certain âge, c’est <strong>la</strong>normalité Pour un individu qui s’est construit avec son imagecorporelle <strong>et</strong> qui perd quelque chose <strong>de</strong> celleci,l’acceptation du handicap est plus difficile
3 La prise en charge reconstructive: a Quand <strong>la</strong> prise en charge ne peut pas attendre: Lors <strong>de</strong> traumatismes, <strong>la</strong> <strong>reconstruction</strong> peut s’imposerd’ellemême afin <strong>de</strong> résoudre <strong>de</strong>s problèmesfonctionnels liés à l’acci<strong>de</strong>nt ou <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>dieLa <strong>reconstruction</strong> est guidée par une nécessité vitale <strong>et</strong>non pas uniquement par l’aspect esthétique <strong>de</strong>s choses
Exemple d’une prise en charge rapi<strong>de</strong>:les grands brûlésDans les <strong>de</strong>ux heures suivant l’inci<strong>de</strong>nt, , le brûlé est n<strong>et</strong>toyé <strong>et</strong> on luifait <strong>de</strong>s pansements absorbantsSi <strong>la</strong> brûlure dépasse 12% <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface corporelle, il faut le m<strong>et</strong>tresous perfusion <strong>et</strong> le réhydraterSi on est convaincu qu’il s’agit d’une brûlure profon<strong>de</strong> quinécessitera une greffe, il est préférable <strong>de</strong> <strong>la</strong> faire très tôt, dans le4 ème ou le 5 ème jourSi l’on doute <strong>de</strong> <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur réelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> brûlure, on peut attendrejusqu’au 15 ème jour que les choses se délimitent
- Quand <strong>la</strong> prise en charge peut être plusespacée dans le temps:Lors d’une malformation congénitale ou d’un traumatisme léger, <strong>la</strong><strong>reconstruction</strong> n’est pas forcément d’une nécessité vitaleLe patient a alors le choix d’entamer ou non un processus <strong>de</strong><strong>reconstruction</strong>Il n’est pas rare <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>s patients atteints <strong>de</strong> malformationscongénitales attendre <strong>de</strong> nombreuses années avant <strong>de</strong> faire appel à<strong>la</strong> chirurgie reconstructive
Fente <strong>la</strong>biomaxil<strong>la</strong>ireuni<strong>la</strong>térale gauche (avantl'intervention)Le len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> l’opérationRésultat à 6 mois
Les motivations <strong>de</strong> ces personnes pourrecourir à <strong>la</strong> chirurgie reconstructrice peuventêtre très différentes selon:L’âge du patient: Les jeunes enfants choisissent <strong>de</strong> recourir le plus rapi<strong>de</strong>mentpossible à une chirurgie reconstructive Certaines personnes âgées ont recours à <strong>la</strong> chirurgie afin <strong>de</strong>faciliter les rapports avec leurs p<strong>et</strong>its enfants…Le sexe du patient: Les femmes ont souvent plus <strong>de</strong> difficultés que les hommes àaccepter une cicatrice au milieu du visage; certains hommesconsidèrent qu’une telle cicatrice ajoute encore à leur virilité…
avantaprèsCicatrices du menton, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux lèvres <strong>et</strong> du nez traitéespar exérèse cicatricielle <strong>et</strong> <strong>de</strong>rmabrasion au <strong>la</strong>ser.
4- La conciliation <strong>de</strong>s attentes du patient avec<strong>la</strong> réalité chirurgicalea- L’évaluation par le chirurgien <strong>de</strong>s réalisations possibles:Si le chirurgien s’est donné <strong>la</strong> peine <strong>de</strong> faire un suivi honnête,critique <strong>et</strong> analytique <strong>de</strong> son patient, il sait en principe ce que <strong>la</strong><strong>reconstruction</strong> va donnerIl existe aussi <strong>de</strong>s catégories <strong>de</strong> patients; par exemple Africains <strong>et</strong>Asiatiques vont faire <strong>de</strong>s chéloï<strong>de</strong>s, alors que les b<strong>la</strong>ncs ou lespersonnes âgées n’en feront pas
Chéloï<strong>de</strong>s
- L’écoute <strong>de</strong>s désirs du patient:Savoir comment le patient se voit (c’est souvent très différent <strong>de</strong> ceque le chirurgien voit)Le chirurgien ne doit pas trop s’accrocher à sa perception à lui maisexpliquer quelles sont les possibilités avec les risques inhérents àchaque offreLe pire est <strong>de</strong> faire miroiter une correction fantastique <strong>et</strong> <strong>de</strong> ne pasréussir à <strong>la</strong> réaliserSouvent les enfants n’enten<strong>de</strong>nt pas bien quand le p<strong>la</strong>sticien leurexplique qu’il va pouvoir les arranger un peu mais que ce ne serapas parfaitIls s’atten<strong>de</strong>nt alors à tellement mieux qu’ils sont souvent déçus aumoment du résultat
La médiatisation <strong>de</strong>s progrès <strong>de</strong> <strong>la</strong> chirurgiereconstructive a parfois créé certains faux espoirs Une fausse conception courante parmi les patients estque les p<strong>la</strong>sticiens peuvent réaliser une chirurgie sans<strong>la</strong>isser <strong>de</strong> cicatrices. Ce n’est malheureusement pas lecas. Aussi efficaces que soient les techniques <strong>de</strong><strong>reconstruction</strong> actuelles, elles <strong>la</strong>issent parfois <strong>de</strong>sséquelles motrices ou esthétiques avec lesquelles lepatient doit apprendre à vivre
-Construction <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité grâce au corps-Répercussion psychologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion-La chirurgie reconstructive au secours <strong>de</strong> l’apparence-L’individu mutilé face à <strong>la</strong> société
L’individu mutilé face à <strong>la</strong> société1) Le regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> société Les gens ne savent pas quelle attitu<strong>de</strong> adopter face aux mutilés La personne handicapée change son comportement social sonhandicap va <strong>de</strong>venir le centre <strong>de</strong> sa personnalité ((paranoïa,agressivité) La société les rej<strong>et</strong>te <strong>de</strong> façon inconsciente ((peur d’une réalitéqui <strong>la</strong> dérange) Le traitement qui leur est infligé est humiliant ((défaut <strong>physique</strong>est associé à un défaut mental) L’individu mutilé déprécie sa personne ((sentiments <strong>de</strong> honte,perte d’estime <strong>de</strong> soi…)
L’individu mutilé face à <strong>la</strong> société1) Les difficultés psychologiques La pério<strong>de</strong> hospitalière est un cocon pour le mutilé ((effondrement dumoral à sa sortie, perte <strong>de</strong> repères) Le traumatisé finit souvent par baisser les bras, il ne trouve plus <strong>la</strong> forcenécessaire pour lutter contre <strong>la</strong> pression sociale ((l’isolement <strong>de</strong>vient<strong>la</strong> seule solution envisageable) Il <strong>de</strong>vient sourd aux remarques d’encouragement <strong>de</strong> son entourage(symptôme évi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépression) Certaines personnes sont plus à l’aise en société avant traumatisme c’est souvent ceux qui s’en sortent le mieux. Une personne, <strong>de</strong> parson attitu<strong>de</strong>, peut nous faire oublier qu’elle est différente <strong>de</strong> <strong>la</strong>« norme » <strong>la</strong> société l’intégrera plus facilement
L’individu mutilé face à <strong>la</strong> société1) L’âge auquel survient le traumatisme Il joue un rôle prépondérant dans le processus d’acceptation schéma corporel plus ou moins bouleversé Handicap difficilement accepté par personnes âgées peud’entourage, autres problèmes <strong>de</strong> santé associés, modification tardived’un schéma corporel auquel l’individu est habitué Différent pour les enfants car le schéma corporel est en pleineconstruction intégration <strong>de</strong> <strong>la</strong> muti<strong>la</strong>tion dans celuici.Insouciance <strong>de</strong>s jeunes visàvis <strong>de</strong>s problèmes graves volonté <strong>de</strong>paraître normal en société
L’individu mutilé face à <strong>la</strong> société1) Intégration <strong>de</strong>s mutilés en société Regard <strong>de</strong>s autres change selon si l’on est enfant ou adulte <strong>de</strong>uxtypes <strong>de</strong> société critères d’intégration différents Mon<strong>de</strong> adulte plus intransigeant <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> différence Mon<strong>de</strong> infantile plus souple <strong>la</strong> découverte <strong>de</strong> quelque chose <strong>de</strong>nouveau suscite <strong>de</strong> l’intérêt Transition enfanceadolescence difficile
L’individu mutilé face à <strong>la</strong> société1) Rapports sociaux après traumatisme Modification <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce que l’individu occupait dans <strong>la</strong> société Les gens ne recontacteront <strong>la</strong> personne que s’ils y trouvent unintérêt l’individu mutilé a perdu <strong>de</strong> sa « valeur sociale » Parfois même c’est sa propre famille qui lui tourne le dos reconsidération <strong>de</strong>s rapports L’individu peut éprouver à tort un sentiment <strong>de</strong> culpabilité recherche <strong>de</strong> réponses à <strong>de</strong>s questions absur<strong>de</strong>s
CONCLUSION Tous les personnes que nous avons eu <strong>la</strong>chance <strong>de</strong> rencontrer ont tenu les mêmespropos L’acci<strong>de</strong>nt leur a apporté un nouveauregard sur <strong>la</strong> vie
CONCLUSIONToutes ressortent grandies <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teexpérience <strong>et</strong> ont su en tirer <strong>de</strong>s élémentspositifs dans <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> leurpersonne
CONCLUSIONContrairement à nos attentes, ce travailnous a <strong>la</strong>issé un message positif, unsentiment d’espoir
CONCLUSION « Ce qui compte aujourd’hui, c’est l’apparence: quandon ne paraît pas, on disparaît. »Emmanuel Kant « L'apparence est le vêtement <strong>de</strong> <strong>la</strong> personnalité. »Oscar Wil<strong>de</strong> « Nous ne sommes nous qu'aux yeux <strong>de</strong>s autres <strong>et</strong>c'est à partir du regard <strong>de</strong>s autres que nous nousassumons comme nous-mêmes. »Jean-Paul Sartre