Rapport annuel 2011 (pdf)

ESTABLISHED 1991
RAPPORT ANNUEL 2011

Dans ce document, la forme masculine désigne
aussi bien les femmes que les hommes ; elle est utilisée
uniquement dans le but d’alléger le texte.
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS 1
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2
Le programme d’encouragement 2011 2
Programme de formation 2
Encouragement individuel 4
Sélection 5
Evaluation 6
Evolution de la Fondation en 2011 6
VOYAGE D’ÉTUDES EN GÉORGIE ET EN ARMÉNIE 8
Les personnes encouragées en 2011 10
Les personnes encouragées 10
Les personnes encouragées en chiffres 12
Distinctions et prix 13
PORTRAIT DE MILAN SCHEIDEGGER, BÉNÉFICIAIRE
DE LA FONDATION D’ÉTUDES 16
ORGANES 18
Organes de la Fondation 18
Conseil de Fondation 18
Commissions 18
Bureau 19
Organe de révision 19
Collaborateurs bénévoles 20
Examinateurs 20
Professeurs de confiance 21
ENTRETIEN AVEC PAMELA BURKHALTER
ET THOMAS GARTENMANN, COACHS DE CRISE 22
ASSOCIATION DES ALUMNI 24
ENTRETIEN AVEC VIKTOR VAVRICKA, SIMONE HAEBERLI
ET MARIANNE BONVIN CUDDAPAH, ALUMNI 26
ASSOCIATION DES AMIS DE LA FONDATION
SUISSE D’ÉTUDES 28
COMPTES ANNUELS 2011:
UNE VINGTIÈME ANNÉE RÉJOUISSANTE 30
DONATEURS 34
IMPRESSUM 36

SOMMAIRE
AVANT-PROPOS 1
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2
Le programme d’encouragement 2011 2
Programme de formation 2
Encouragement individuel 4
Sélection 5
Evaluation 6
Evolution de la Fondation en 2011 6
VOYAGE D’ÉTUDES EN GÉORGIE ET EN ARMÉNIE 8
Les personnes encouragées en 2011 10
Les personnes encouragées 10
Les personnes encouragées en chiffres 12
Distinctions et prix 13
PORTRAIT DE MILAN SCHEIDEGGER, BÉNÉFICIAIRE
DE LA FONDATION D’ÉTUDES 16
ORGANES 18
Organes de la Fondation 18
Conseil de Fondation 18
Commissions 18
Bureau 19
Organe de révision 19
Collaborateurs bénévoles 20
Examinateurs 20
Professeurs de confiance 21
ENTRETIEN AVEC PAMELA BURKHALTER
ET THOMAS GARTENMANN, COACHS DE CRISE 22
ASSOCIATION DES ALUMNI 24
ENTRETIEN AVEC VIKTOR VAVRICKA, SIMONE HAEBERLI
ET MARIANNE BONVIN CUDDAPAH, ALUMNI 26
ASSOCIATION DES AMIS DE LA FONDATION
SUISSE D’ÉTUDES 28
COMPTES ANNUELS 2011:
UNE VINGTIÈME ANNÉE RÉJOUISSANTE 30
DONATEURS 34
IMPRESSUM 36

LA FONDATION EN BREF
La Fondation suisse d’études est présente dans
les universités et les hautes écoles spécialisées.
Elle encourage des étudiants et des doctorants
performants et engagés, domiciliés en Suisse
et au Liechtenstein qui par leur personnalité, leur
créativité et leurs capacités intellectuelles sont
en mesure de contribuer au développement de la
science, de l’économie, de la culture et de la
politique. La Fondation a pour objectif d’encourager
de jeunes personnes déterminées à assumer des
responsabilités dans tous les secteurs de notre
société. Depuis sa création en 1991, la Fondation
suisse d’études a investi plus de 20 millions de francs
dans l’encouragement de l’excellence au niveau
national.
2011
Activités de la Fondation
631 personnes encouragées, dont 126 en Suisse romande
et au Tessin ; 323 femmes et 308 hommes
14 séminaires de sélection d’une journée
77 nouvelles admissions
3 académies d’été
2 séminaires d’une semaine
12 séminaires sur un week-end (« Intellectual Tools » et autres)
47 autres manifestations de formation
Encadrement et conseil par des professeurs de confiance
sur le lieu d’études
Conseils et contacts dispensés par le Bureau de la Fondation
54 soutiens financiers accordés
Montant total accordé : 119 912 francs
25 personnes munies d’une bourse d’excellence
Bourses accordées pour un montant total de 398 380 francs
Collaborateurs bénévoles
72 professeurs de confiance et 99 examinateurs
Comptes annuels
Dépenses : 1 999 700 francs
Recettes : 2 333 430 francs
Capital de fonds et d’organisation : 3 582 627 francs
OBJECTIFS
A moyen terme, la Fondation suisse d’études entend franchir une étape
de croissance significative et s’imposer dans l’ensemble de la Suisse
comme institution nationale pour l’encouragement de l’excellence :
La Fondation se fixe l’objectif de passer ces prochaines années la
barre de 800 bénéficiaires, c’est-à-dire environ 0,4 % des étudiants
inscrits auprès des hautes écoles universitaires ou spécialisées
de Suisse.
Dans ce but, elle vise à terme un budget annuel de 3,2 millions
de francs.
Parallèlement à cette croissance, la Fondation veut continuer
d’améliorer la qualité de ses offres, appliquant ainsi également
à ses propres activités les exigences qu’elle pose en matière
d’excellence.

AVANT-PROPOS
UN ANNIVERSAIRE SYNONYME
DE RESPONSABILIT´ ES
Voilà un peu plus de vingt ans que la création de la Fon­
dation suisse d’études a posé le fondement au niveau fé­
déral de l’encouragement de l’excellence dans les hautes
écoles. Ces vingt années sont l’histoire d’un succès – un
succès qui n’aurait pas été possible sans l’engagement
d’innombrables personnes qui ont consacré beaucoup de
temps et d’énergie à la cause de l’excellence. Grâce à
elles, la Fondation suisse d’études n’est pas simplement
une initiative issue de la société civile : elle peut être
qualifiée à juste titre de projet qui rapproche les générations.
Conformément à la volonté exprimée par le Conseil
de Fondation, les activités de la Fondation sont principalement
financées par des contributions de particuliers,
d’entreprises ou d’autres institutions. Etant donné
l’importance pour la Suisse de disposer d’un mécanisme
d’encouragement de l’excellence au niveau fédéral, la
Fondation s’est néanmoins fixé il y a quelques années le
but de couvrir un tiers du budget annuel – soit un million
de francs – par un financement public de base, garant
de stabilité.
Dès 2009, le conseiller national Ruedi Noser demandait
la mise en place au niveau fédéral d’une stratégie
d’encouragement de l’excellence aux niveaux bachelor
et master. Dans son postulat intitulé « Hautes écoles. Encourager
les étudiants talentueux à l’échelle nationale »,
il constate que « [l]a Fondation suisse d’études fournit
déjà une importante contribution à cet égard. Grâce à
l’engagement de nombreuses personnes travaillant à titre
gracieux, elle encourage, à l’heure actuelle, plus de 600
étudiants talentueux (moyenne de notes : 5,3). »
Il rappelle en outre que l’Allemagne ne compte pas
moins de onze institutions d’encouragement de l’excellence
(financées par l’Etat) qui apportent leur soutien
aux étudiants performants sous forme de programmes et
de bourses. Ce travail porte ses fruits : ainsi, une grande
partie des professeurs allemands auprès d’universités
suisses sont des anciens de la Fondation d’études allemande,
pour ne prendre que cet exemple. Nous sommes
convaincus que la Suisse devrait encourager sa propre
relève de manière tout aussi ciblée plutôt que de miser
exclusivement sur l’importation de personnel qualifié.
L’intervention du conseiller fédéral Didier Burk halter
et de la ministre allemande de l’Education, Annette
Schavan, lors de la célébration de notre anniversaire le
15 août 2011 est pour nous à la fois un honneur et la
preuve de notre responsabilité. La ministre allemande
de l’Education a rappelé qu’excellence et prise de responsabilités
dans la société ne sont que les deux faces
de la même médaille. Elle a en outre introduit la notion
d’appui des projets de vie. Le conseiller fédéral s’est
quant à lui montré persuadé qu’un engagement plus
important était nécessaire de la part de la Confédération
et a annoncé des mesures dans ce sens. Selon lui, « les
conditions sont réunies pour prolonger la participation
de la Confédération et pour viser, avec l’accord du Parlement
et en concertation avec les autres partenaires de
financement, une augmentation des moyens mis à disposition.
Le Département fédéral de l’intérieur soumettra
cette proposition dans le cadre du message du Conseil
fédéral relatif à l’encouragement de la formation, de la
recherche et de l’innovation pendant les années 2013
à 2016, afin que votre fondation bénéficie d’un soutien
plus important. » Ce message du Conseil fédéral sera traité
par le Parlement au cours de l’année 2012. Espérons
qu’il tiendra compte de l’importance et de la mission de
l’encouragement de l’excellence au niveau fédéral. Afin
de garantir la mise en place et le fonctionnement à long
terme d’un programme d’encouragement national (et
donc notamment multilingue), un financement public de
base à hauteur d’un tiers est indispensable. En l’état, la
Fondation suisse d’études est la seule institution œuvrant
pour l’encouragement de l’excellence dans une perspective
nationale au niveau universitaire.
Seule la coopération de l’Etat et du secteur privé est
en mesure de garantir la pérennité et l’efficacité du financement
d’une fondation telle que la nôtre. Un financement
public de base s’inscrivant dans la durée permettra
par ailleurs à la Fondation suisse d’études d’atteindre ces
prochaines années son objectif d’encourager 800 bénéficiaires.
En 2010, ce chiffre aurait représenté environ
0,4 % de tous les étudiants inscrits auprès d’une haute
école universitaire ou spécialisée de Suisse. A titre de
comparaison, la proportion d’étudiants bénéficiant d’un
programme similaire en Allemagne est d’environ 1 %, et
les moyens engagés sont bien plus importants.
Une année a passé, et nous tenons à réitérer notre
gratitude envers l’ensemble des personnes et institutions
qui ont fait bénéficier la Fondation de leur soutien financier.
Par leur générosité, ils lui ont permis de réaliser un
travail qui s’inscrit dans notre intérêt à tous et contribue à
garantir notre prospérité sur le long terme. Nos remerciements
les plus chaleureux s’adressent cependant à tous
nos bénévoles, qui fournissent un travail hautement qualifié
– que ce soit en tant qu’examinateurs, professeurs
de confiance, intervenants ou membres d’organes de la
Fondation – et participent ainsi de manière significative
au renforcement de la place et du rayonnement de la
Suisse dans le monde de demain
Antonio Loprieno Cla Reto Famos
Président du Conseil de Fondation Directeur
1

RAPPORT D’ACTIVITÉ
DE LA FONDATION SUISSE D’ÉTUDES
LE PROGRAMME D’ENCOURAGEMENT 2011
PROGRAMME DE FORMATION
Les 64 manifestations organisées en 2010 ont pour
leur grande majorité affiché complet ou même reçu plus
d’inscriptions qu’il n’y avait de places disponibles. Au
total, 1004 participations uniques à des activités de la
Fondation ont été enregistrées en 2011, sans compter
les 157 inscriptions qui n’ont pas pu être retenues. Un
événement sur trois a été lancé à l’initiative d’un bénéficiaire
ou d’un alumnus.
MA PARTICIPATION À L’ACAD´ EMIE D‘´ ET´ E «STYLE DE VIE ET
STRAT´ EGIES DANS LE DOMAINE DES RESSOURCES» A ET´ ´ E UNE
EXP´ ERIENCE ´ EPOUSTOUFLANTE : TOUTES CES PERSONNES VENANT
DE CULTURES DIFF´ ERENTES ET ETUDIANT ´ DANS DES DOMAINES
TR ÈS VARI´ ES QUI SE SONT RASSEMBL´ EES POUR ECHANGER ´ DES
ID´ EES SUR LA DURABILIT´ E! CELA M‘A PERMIS D‘ANALYSER
CE SUJET SOUS UN TOUT AUTRE ANGLE. AUJOURD‘HUI JE FAIS
ATTENTION À ADAPTER MON MODE DE VIE EN ACCORD AVEC
CETTE ID´ EE DE DURABILIT´ E, DE LAISSER UN MONDE MEILLEUR
À LA G´ EN´ ERATION FUTURE.
Stéphanie Germanier, économie, Université de Saint­Gall, encouragée depuis 2008
Académies
Les académies d’été forment une pièce maîtresse du
programme d’encouragement de la Fondation suisse
d’études. Des groupes de 20 étudiants au maximum
travaillent de manière autonome en examinant une problématique
sous différents points de vue. Avec deux à
quatre professeurs par académie, un encadrement optimal
est garanti.
En 2011, 85 étudiants (dont 10 de la Fondation d’études
allemande) ont participé à une de nos trois académies :
« Biologie, religion et éthique », du 25 juin au
2 juillet à Magliaso TI. Direction : Eric Kubli, prof.
Dr h.c., Université de Zurich, Peter Schaber, prof.,
Université de Zurich, Carel van Schaik, prof.,
Université de Zurich, Gereon Wolters, prof.,
Université de Constance (Allemagne);
« Le Tableau de la Suisse – un voyage intellectuel
à travers le cinéma suisse », du 6 au 13 août,
Lausanne, Bellinzone et Monte Carasso. Direction :
Alain Schorderet, Fondation suisse d’études.
Avec la participation de Felix Aeppli, Renato Berta,
Alain Boillat, Pierre­Yves Borgeaud, Pierre­
Emmanuel Jaques, Alfred Messerli, Fredi Murer.
Parrainage : Fondation Sophie et Karl Binding
(Univers Suisse);
« Style de vie et stratégies dans le domaine des
ressources », du 27 août au 3 septembre à Sils
Maria GR. Direction : Markus Huppenbauer, prof.,
Université de Zurich, Armin Reller, prof., Université
d’Augsbourg (Allemagne), Michael von Hauff,
prof., Université technique de Kaiserslautern (Allemagne),
Simon Meissner, Dr, Université d’Augsbourg
(Allemagne).
2

Intellectual Tools (IT)
Dans le monde du travail, il faut disposer d’une base
dans d’autres domaines scientifiques ainsi que de certaines
compétences personnelles, de ce qu’on appelle
des « soft skills », afin de pouvoir faire un usage responsable
et efficace des connaissances acquises pendant
les études. Les séminaires intensifs « Intellectual Tools »
offrent des modules permettant d’acquérir, en peu de
temps, les compétences et connaissances appropriées.
DAS INTELLECTUAL TOOL «VERHANDLUNGS-SKILLS» WERDE ICH
SO SCHNELL NICHT MEHR VERGESSEN. EIN SEHR BREITES
THEMENSPEKTRUM WURDE ABGEDECKT, UND DIE ÜBUNGEN HABEN
MIR ERMÖGLICHT, EIGENE FEHLER ZU ENTDECKEN UND MEIN
AUFTRETEN IN VERHANDLUNGS- UND ALLTAGSSITUATIONEN
ZU ÜBERDENKEN. ES IST NICHT ÜBERTRIEBEN, WENN ICH SAGE,
DASS ICH EIN LEBEN LANG DAVON PROFITIEREN WERDE.
Jonas Vollmer, médecine humaine, Université de Bâle, encouragé depuis 2010
En 2011, la Fondation a organisé neuf séminaires d’un
week­end, avec un total de 138 participants :
« Rhétorique » (en français)
« Ethique »
« Life Sciences »
« Droit et politique »
« Rhetorik I und II » (en allemand)
« Gestion de soi et leadership »
« Savoir négocier »
« Comprendre l’économie »
Culture Matters
Les manifestations « Culture Matters » permettent aux
étudiants et doctorants de se pencher sur leur propre
culture, de se confronter à des cultures étrangères, de
les réfléchir et de les vivre.
Au total, 52 bénéficiaires ont participé aux manifestations
du programme « Culture Matters » organisées en
2011 :
« Théorie de la société mondiale »
« Science : The Topology of Inquiry »
PhDBox
PhDBox est un programme de formation spécial destiné
aux doctorants admis au sein de la Fondation suisse
d’études, qui complète le soutien académique dispensé
par les universités et les hautes écoles spécialisées.
Rapport d’activité de la Fondation suisse d’études 3
Au total, 74 personnes, dont 66 bénéficiaires et 7 alumni,
ont participé aux manifestations «PhDBox » organisées
en 2011 :
« Rhétorique+ : un encadrement personnalisé »
« Research Funding »
« Rencontre interdisciplinaire des étudiants –
Exposés de doctorants de la Fondation »*
« Planifier sa carrière à l’université ou ailleurs »
« Relations avec les médias »*
Univers Suisse
Le programme de formation et d’échange « Univers
Suisse » a été lancé par la Fondation suisse d’études en
collaboration avec la Fondation Sophie et Karl Binding
pour promouvoir la connaissance de la diversité culturelle
de la Suisse ainsi que la cohésion entre les zones
linguistiques du pays. Les principaux éléments de ce
programme sont les bourses d’échange Binding et l’académie
d’été « Le Tableau de la Suisse ».
En 2011, 99 bénéficiaires de la Fondation ont participé
aux manifestations organisées dans le cadre du programme
« Univers Suisse » (académie d’été non incluse) :
« Belgitude, suissitude – quelles leçons ? »*
« Francophonie »*
« Randonnée des boursiers Binding »*
« Rumantsch – La culture romanche et l’identité
plurilingue de la Suisse »*
Rencontre des boursiers Binding avec Kurt Weigelt
de la Chambre de commerce et d’industrie Saint­
Gall­Appenzell
« L’interculturel, un racisme politiquement
correct ? »
Peer Events
A l’initiative de Kaspar Etter, étudiant de la Fondation,
une nouvelle catégorie de manifestations a été lancée
en 2011. Intitulée « Peer Event », elle a pour objectif de
permettre aux étudiants d’organiser plus facilement des
manifestations à l’intention de leurs collègues.
Au total, 37 étudiants ont participé à l’une des trois
manifestations de ce type en 2011 :
« Randonnée à la cabane du Mont­Rose »*
« Visite du zoo de Zurich »*
« L’informatique en bref »*
* Initiatives de personnes encouragées

Autres manifestations
En dehors de celles relevant de l’une des catégories
présentées ci­dessus, la Fondation a proposé 36 autres
manifestations en 2011.
Ainsi, des initiatives d’étudiants de la Fondation ont
notamment débouché sur une visite au CERN, sur l’envoi
d’une délégation au National Model United Nations
à New York, sur une visite à l’EPFL chez l’inventeur des
cellules photovoltaïques Grätzel, sur un cours d’initiation
à LaTeX, sur une soirée avec le président de Transparency
International consacrée à la lutte contre la corruption,
sur une discussion intitulée « Entre orientalisme
et islamophobie ? – ‹L’Occident› et ‹l’Islam› depuis le
11 septembre » ainsi que sur les séminaires « Social Tools »
à Zurich et à Fribourg – des plates­formes destinées à
faciliter les échanges entre les étudiants désireux de
contribuer à la construction d’une société durable. Par
ailleurs, des étudiants de la Fondation et un membre
du mouvement « Occupy » ont organisé un débat intitulé
« Repenser le système – Pistes pour une nouvelle économie
», auquel ont assisté 470 personnes.
Les personnes intéressées par la coopération internationale
ont eu l’occasion de participer à une soirée de
discussion avec deux délégués du CICR ou de partir en
Géorgie et en Arménie pour un voyage d’études. La Fondation
a également pris part aux activités coordonnées
par la SCNAT dans le cadre de l’Année internationale de
la chimie. Les étudiants ont ainsi pu obtenir un aperçu
de la recherche pharmaceutique et du développement
de médicaments chez Novartis ou encore assister à une
conférence de Wendelin Stark, professeur à l’EPFZ, sur
la production, les applications, et les risques des nanotechnologies
ainsi que leur commercialisation.
Certaines manifestations ont été organisées avec des
partenaires : un après­midi fut consacré aux « Grandes
tendances et biens de luxe » (avec The Boston Consulting
Group), et un atelier eut lieu sous le titre « Des
compétences pour réussir – Repenser la coopération au
développement » (avec Accenture).
En outre, les bénéficiaires de la Fondation ont eu
l’occasion de prendre part à des manifestations externes
telles que « Trendtage Gesundheit Luzern », « Academia
Engelberg », « European Campus of Excellence » ou
« Swiss Talent Forum », où les étudiants ont pu s’impliquer
en tant que junior coachs.
Vous trouverez davantage d’informations sur ces événements
en consultant la rubrique « manifestations » de
notre site.
Jeux de mots pendant le cours d’initiation au romanche dans
le cadre du séminaire « Rumantsch – La culture romanche
et l’identité plurilingue de la Suisse ». À droite, Marine Borel
et Carla Cordin, coorganisatrices de la manifestation.
ENCOURAGEMENT INDIVIDUEL
Réseau et encadrement sur le lieu d’étude
Des professeurs de confiance œuvrant à titre bénévole
encadrent chacun un groupe interdisciplinaire d’étudiants
de leur haute école et organisent régulièrement
des rencontres permettant de cultiver des contacts réciproques.
Les étudiants peuvent ainsi développer sur leur
lieu d’étude un réseau personnel et interdisciplinaire.
Les professeurs de confiance sont aussi à disposition
des étudiants pour des demandes individuelles et des
questions d’ordre général liées aux études. En 2011,
72 professeurs de confiance ont accompagné chacun un
groupe de huit à douze étudiants et doctorants.
Conseils prodigués par le Bureau
Le Bureau de la Fondation suisse d’études fournit également
une aide pour des questions liées à la profession.
En 2011, il a à nouveau proposé des solutions individuelles
et fourni, en cas de nécessité, des contacts avec
des spécialistes.
Annuaire et coachs en cas de crise
Un annuaire dans l’espace réservé aux membres du site
Internet de la Fondation facilite l’accès des étudiants au
réseau de la Fondation. A ceux qui ne savent comment
avancer dans leurs études, leur carrière ou leur évolution
personnelle, nos coachs professionnels se tiennent
gratuitement à disposition pour des entretiens et des
conseils. L’équipe est constituée de Thomas Gartenmann
et de Pamela Burkhalter, responsables pour la
Suisse alémanique, et de Stéphane Haefliger, responsable
pour la Suisse romande.
Soutien financier
La Fondation suisse d’études peut, sur demande, accorder
un soutien financier à des projets personnels des
étudiants liés à leur parcours académique et personnel.
En 2011, 54 demandes ont été acceptées au total, dont
16 pour des participations à des congrès scientifiques,
cours spécialisés, voyages d’étude ou stages, 30 pour
des séjours à l’étranger et 8 pour l’achat de matériel. Le
montant global des contributions financières s’est ainsi
élevé à 119 912 francs. En coopération avec d’autres
fondations, la Fondation suisse d’études a par ailleurs
versé des bourses pour un montant total de 398 380
francs.
4

BOURSES ERNST GÖHNER POUR ARTISTES
EN FORMATION
Depuis 2011, les artistes de talent en formation in scrits
dans une université ou une HES suisse reconnue et
éprouvant des difficultés à financer leurs études peuvent
profiter des bourses octroyées en partenariat avec la
Fondation Ernst Göhner. L’octroi de la bourse implique
l’intégration du programme d’encouragement de la Fondation.
En 2011, les étudiants suivants ont reçu une
bourse Ernst Göhner pour artistes en formation : Stefan
Eichenberger, Cyrill Greter, Daniel Hellmann, Selina
Lauener et Livio Russi.
AU S´ EMINAIRE DE S´ ELECTION J’AI PARTICULI ÈREMENT
APPR´ ECI´ E LES VIVANTES DISCUSSIONS DANS LES D´ EBATS,
LA SYMPATHIE DES EXPERTS, LEUR DISPONIBILIT´ E, LA CON-
VIVIALIT´ E AUSSI PENDANT LES PAUSES, LES ENTRETIENS
INDIVIDUELS TR ÈS STIMULANTS (ON EN APPREND SUR SOI !),
BREF, LA BONNE HUMEUR R´ EGNANTE!
Pauline Dubosson, linguistique et sciences de la communication,
Université de Neuchâtel, encouragée depuis 2011
BOURSES ERNST GÖHNER
Les bourses Ernst Göhner sont accordées depuis 2009
aux étudiants qui suivent des études brillantes dans un
domaine non artistique sans avoir les moyens de les financer.
En 2011, six bourses ont été octroyées aux personnes
suivantes : Mileva Demenga, Andreas Frutiger,
Servan Grüninger, Larissa Meier, Claudine Reiber,
Philippe Schultheiss.
BOURSES BINDING
Depuis 2007, la Fondation suisse d’études accorde à
ses étudiants des bourses Binding pour suivre, dans le
cadre du programme « Univers Suisse », des études dans
une haute école suisse située au­delà de la frontière
linguistique. En 2011, des bourses ont été allouées à
Chiara Bottaro, Selina Bruderer, Guillaume Cettou, Maya
Chollet, Noris Gallandat, Nina Gotsch, Léonard Graf,
Adrian Hauswirth, Franziska Meinherz, Nadia Panchaud
et Naoki Peter.
MERCATOR KOLLEG FÜR INTERNATIONALE
AUFGABEN
Ce programme a été lancé en 2009 par la Fondation
suisse d’études et la Fondation Mercator Suisse en collaboration
avec le Département fédéral des affaires étrangères.
Il encourage les étudiants germanophones souhaitant
occuper des postes de responsabilité dans des
organisations internationales et des ONG. Les boursiers
Rapport d’activité de la Fondation suisse d’études 5
Lors des séminaires de sélection, la Fondation tient compte de
tous les aspects de la personnalité des participants. Des entretiens
individuels, des exposés, des discussions entre les candidats,
mais aussi des exercices ludiques en groupe fournissent
des indications pour l’évaluation. Sur la photo, les compétences
sociales et de communication de cette équipe sont mises à
l’épreuve lors de la construction d’une tour. Admis ou non, les
candidats qualifient le séminaire de sélection et l’entretien qui
l’accompagne d’expérience intéressante et enrichissante.
effectuent treize mois de stage dans un environnement
international et se penchent sur une problématique pratique
dans le cadre d’un projet qu’ils ont eux­même élaboré.
Des séminaires portant sur le développement des
compétences de direction et d’autres compétences clés
sont organisés en parallèle. Le projet existe également
en Allemagne, où il est géré par la Fondation Mercator,
la Fondation d’études allemande et le Ministère allemand
des affaires étrangères. En Suisse, les personnes
retenues pour l’octroi d’une bourse en 2011/2012 sont
Katrin Keuzenkamp, Daniel Palmer et Stefanie Rinaldi.
S´ ELECTION
La Fondation suisse d’études contacte les meilleurs
diplômés des écoles de maturité de Suisse et du Liechtenstein
par le biais du rectorat de leur école et leur fait
parvenir un dossier de candidature. Certains candidats
font acte de candidature spontanée ou sont recommandés
par des professeurs d’université, les olympiades
scientifiques ou « La science appelle les jeunes ».
En plus d’excellentes performances à la maturité et
pendant les études, les candidats doivent disposer des
atouts suivants pour être admis :
intérêts diversifiés, curiosité intellectuelle
et passion pour les échanges interdisciplinaires,
ouverture et créativité,
motivation et enthousiasme,
capacité à communiquer, aussi en langues
étrangères et en particulier dans les langues
nationales,
sens des responsabilités et engagement.
Le nombre de candidatures est resté aussi élevé que
les années précédentes. Comme en 2010, la sélection
a été plus sévère, à la fois au niveau de l’évaluation
des dossiers et lors des séminaires. En 2011, le nombre
d’étudiants ayant terminé leurs études et quitté la Fondation
a connu une augmentation, ce qui a légèrement
ralenti la croissance rapide des dernières années. Sur la
base des dossiers de candidature, 119 personnes ont été
retenues pour la procédure d’admission. Au total, douze
séminaires de sélection ont été organisés, dont neuf à
Zurich en allemand et trois à Fribourg en français. Deux
séminaires courts ont eu lieu en italien. 77 candidats
ont été admis, soit deux de plus qu’en 2010.

´ EVALUATION
Rapport d’évaluation externe
Depuis sa création, la Fondation suisse d’études évalue
constamment son programme d’encouragement. Les
remarques et demandes recueillies servent à améliorer
l’exercice suivant. En vue de ses vingt ans, la Fondation
a chargé le bureau Landert & Partner de procéder à une
enquête indépendante auprès des bénéficiaires de la
Fondation.
ICH SCHÄTZE ES SEHR, DASS DIE STUDIENSTIFTUNG
DEN BEDÜRFNISSEN VON STIFTLERSEITE BEACHTUNG SCHENKT.
DASS AM ENDE DER ZUKUNFTSWERKSTATT WIRKLICH ETWAS
BEWIRKT WURDE UND AUCH DIE VON MIR FAVORISIERTE
IDEE EINES ALUMNI-MENTORINGS WEITERVERFOLGT
WIRD, IST NICHT ZULETZT AUF DIE GUT STRUKTURIERTE
ORGANISATION DES NACHMITTAGS ZURÜCKZUFÜHREN.
Andrin Fink, sciences naturelles de l’environnement, EPF Zurich, encouragé depuis 2008
Les résultats de cette étude montrent que la Fondation
fournit une contribution essentielle à l’encouragement
des étudiants doués au niveau des hautes écoles. Le
nombre important de retours (près de 60%) montre bien
le lien étroit existant entre la Fondation suisse d’études
et ses étudiants. Ceux­ci décrivent la Fondation de façon
très positive et confirment qu’elle atteint ses objectifs
en très grande partie. Ils estiment que l’offre est adéquate,
voire remarquable. Le programme de formation,
la qualité de l’encadrement et les possibilités d’améliorer
son réseau sont particulièrement appréciés, plus
précisément les contacts interdisciplinaires entre étudiants
et les rencontres organisées avec des personnalités
stimulantes. Toutefois, les aspects les mieux notés
par les bénéficiaires sont la vision globale des phénomènes
sociaux dont ils estiment que la Fondation les
a imprégnés grâce à son approche interdisciplinaire, et
les compétences supplémentaires qu’ils ont acquises et
qui leur ont permis de s’intéresser à d’autres domaines.
Enfin, beaucoup jugent que la Fondation les a aidés sur
le plan du développement personnel, en améliorant leur
capacité à se connaître et en renforçant notamment leur
confiance en soi.
Le rapport d’évaluation intégral et un résumé sont
disponibles sur notre site Internet.
« Vos idées pour l’avenir de la Fondation suisse d’études » : lors
de l’atelier consacré à l’avenir de la Fondation, des étudiants
bénéficiaires discutent avec son cofondateur Eric Kubli de leurs
idées de projets.
Contrôle annuel des bénéficiaires
La Fondation suisse d’études attend des personnes encouragées
des résultats au­dessus de la moyenne, mais
aussi un engagement actif en dehors des études. Les
personnes ne correspondant pas aux exigences à la fin
de leur bachelor doivent quitter la Fondation. Le soutien
peut également cesser à tout autre moment lorsque les
critères ne sont plus remplis de manière évidente. Le
Bureau procède aux contrôles et, en accord avec le professeur
de confiance et sous la surveillance de la Commission
pour les admissions et l’encouragement, décide
de poursuivre l’encouragement ou non.
´ EVOLUTION DE LA FONDATION EN 2011
Vingtième anniversaire de la Fondation
Le 15 août 2011, la Fondation a fêté son vingtième anniversaire
dans le Grand Auditoire de l’Université de Zurich.
Intitulée « Perspectives de la promotion de l’excellence
», cette manifestation a réuni plus de 300 invités.
Les deux orateurs principaux, la ministre de l’Education
de la République fédérale d’Allemagne Annette Schavan
et le conseiller fédéral Didier Burkhalter, alors chef du
Département fédéral de l’intérieur, ont tous deux relevé
l’importance de l’encouragement de l’excellence, à la
fois pour la société et pour la prospérité d’un pays. Ils
ont par ailleurs souligné tous deux un point qui est
aussi un principe clé de la Fondation, à savoir que cet
encouragement ne saurait se limiter à la transmission
de connaissances spécialisées, mais devrait également
avoir pour objectif de promouvoir la connaissance de
soi, l’autonomie ainsi que la capacité à agir de manière
responsable.
La Fondation a également saisi l’occasion que représentait
son anniversaire pour passer en revue ses vingt
années d’existence et en tirer des enseignements pour
l’avenir. Sur la base d’une étude externe, la Fondation
a organisé deux séances de brainstorming destinées à
générer des impulsions pour ses activités futures.
Ateliers consacrés à l’avenir de la Fondation
Afin de mieux tirer profit du potentiel des bénéficiaires
et des alumni – ce que recommandait l’étude mandatée
par la Fondation –, un premier atelier consacré à l’avenir
de la Fondation a été organisé le 10 juin 2010 dans
les locaux de The Hub à Zurich. Dix étudiants et huit
alumni de la Fondation ont mené une discussion fructueuse
avec des membres du Conseil de Fondation et
du Bureau. Ils ont formulé leurs visions de la situation
6

idéale de la Fondation en 2015, ont identifié le potentiel
encore inexploité de certains domaines d’activité et ont
mis sur pied des groupes de travail chargés de développer
certaines des idées proposées.
Les projets suivants ont été lancés lors de cet atelier :
programme parrain/marraine (Alumni­Mentoring), Peer
Events, Social Tools, internationalisation de la Fondation,
nouveau site web, encouragement de l’excellence
au lycée et interface gymnase­Fondation.
Un deuxième atelier sur le même thème a été organisé
pour les personnes invitées à l’anniversaire le
15 août 2011. A cette occasion, 34 d’entre elles ont
formé des groupes de discussion consacrés aux relations
publiques, à la sélection et au processus d’admission,
à l’encadrement, aux finances, ainsi qu’aux améliorations
envisageables dans ces domaines. Ces débats ont
permis au Conseil de Fondation et au Bureau de noter
nombre de suggestions intéressantes.
MA CO-ORGANISATION DU S´ EMINAIRE «LE ROMANCHE ET
L‘IDENTIT´ E PLURILINGUE DE LA SUISSE» REPR´ ESENTE POUR
MOI UNE SORTE D‘ACCOMPLISSEMENT PERSONNEL : APR ÈS AVOIR
PARTICIP´ E À DE TR ÈS NOMBREUSES MANIFESTATIONS DE LA
FONDATION, JE SUIS HEUREUSE D‘AVOIR PU MENER À BIEN UN
TEL PROJET, LEQUEL M‘A NOTAMMENT DONN´ E L‘OCCASION DE
REMERCIER LA FONDATION POUR TOUT CE QU‘ELLE M‘A APPORT´ E
DURANT LES ANN´ EES PR´ EC´ EDENTES.
Marine Borel, linguistique française, Université de Fribourg, encouragée depuis 2007
Communication
Grâce à ses efforts en matière de communication, la Fondation
a été très présente dans les médias au cours de
l’année de ses vingt ans, puisqu’elle a fait l’objet d’environ
75 articles en Suisse en 2011. L’anniversaire luimême,
qui a été précédé d’une conférence de presse, a
tout particulièrement retenu l’attention des médias. Une
liste des principaux articles figure sur notre site dans
la rubrique « Informations à notre sujet / Médias ». Sur
demande, le Bureau fournit des copies de ces articles.
Il est également possible de commander un sac en toile
« Fondation suisse d’études », distribué aux étudiants à
l’occasion du vingtième anniversaire, ainsi qu’une carte
de vœux de Noël en forme d’étoile à plier, sur laquelle
figure une brève histoire de la Fondation.
Rapport d’activité de la Fondation suisse d’études 7
Lors de la célébration du vingtième anniversaire de la Fondation
suisse d’études, divers invités de marque ont prononcé des
discours explorant les « perspectives de l’encouragement de
l’excellence ». De gauche à droite : Andreas Fischer, recteur de
l’Université de Zurich ; le conseiller fédéral Didier Burkhalter ;
la ministre allemande de l’Education, Annette Schavan ; Antonio
Loprieno, président de la Fondation suisse d’études ainsi que
de la CRUS et recteur de l’Université de Bâle ; Gerhard Roth,
président de la Fondation d’études allemande.
Autres manifestations ouvertes au public
Outre la cérémonie à l’occasion de son anniversaire à
Zurich, la Fondation a également organisé deux autres
manifestations publiques, en Suisse italophone et en
Suisse romanche respectivement.
Le 13 août, plus de 50 personnes ont participé à la
clôture de l’académie d’été « Tableau de la Suisse – un
voyage intellectuel à travers le cinéma suisse » à Monte
Carasso, où sont notamment intervenus Ivo Kummer,
chef de la section du cinéma de l’Office fédéral de la
culture, Frédéric Maire, directeur de la cinémathèque
suisse, ainsi que le réalisateur Fulvio Bernasconi.
Par ailleurs, environ 120 personnes sont venues
écouter la chancelière fédérale, Mme Corina Casanova,
à Disentis/Mustér le 1er octobre ; elle s’est exprimée en
quatre langues sur la culture romanche et l’identité plurilingue
de la Suisse.
Bénévolat
Tout comme le nombre de bénéficiaires, la participation
des bénévoles a elle aussi connu une croissance fulgurante
ces cinq dernières années. Le nombre d’heures de
travail bénévole est en effet passé de 1412 en 2006 à
3654 en 2011. Afin de continuer à évaluer toutes les
candidatures dans un délai raisonnable et pour assurer
un encadrement optimal des étudiants sur leur lieu
d’études, nous sommes toujours à la recherche de bénévoles
motivés et expérimentés dans les universités, les
écoles de maturité et le secteur privé.
Perspectives financières
La Fondation mise sur l’augmentation de la contribution
accordée par les pouvoirs publics. Comme l’avait
annoncé le conseiller fédéral Burkhalter à l’occasion de
l’anniversaire de la Fondation à Zurich, le message relatif
à l’encouragement de la formation, de la recherche
et de l’innovation pendant les années 2013 à 2016
mentionne explicitement la Fondation suisse d’études
et prévoit de lui accorder une subvention dans le cadre
du crédit « coopération internationale en matière de
recherche ». Si le Parlement avalise ce projet, la Fondation
recevra des moyens accrus pour le financement de
séjours à l’étranger. Le canton de Zurich a lui aussi fait
part de sa volonté de soutenir la Fondation ; une décision
dans ce sens revêtirait une importance particulière en
raison de sa valeur d’exemple pour les autres cantons.
Même si la Fondation compte être soutenue davantage
de la part des pouvoirs publics, elle dépend toujours
de la générosité de ses donateurs, de ses partenaires
ainsi que des membres de l’Association des amis
de la Fondation et des alumni.

VOYAGE D’´ ETUDES
« STATES AND SOCIETIES IN
TRANSITION – HISTORY, THREATS
AND OPPORTUNITIES. THE CASE
OF GEORGIA AND ARMENIA »
Conséquence des transformations historiques qui ont
accompagné l’effondrement de l’Union soviétique, une
ceinture de nouveaux Etats s’est formée entre autres
dans le Caucase du Sud. Deux décennies après ces évènements,
l’objectif de notre voyage d’étude était de découvrir
deux de ces petits Etats, la Géorgie et l’Arménie,
leur histoire récente, leur potentiel ainsi que les défis
auxquels ils font face. Notre groupe, seize étudiants de la
Fondation, était accompagné de Nicolas Hayoz, le directeur
de l’Academic Swiss Caucasus Net, de Denis Dafflon,
le coordinateur de ce programme, ainsi que d’experts
et d’étudiants locaux dans chacun des deux pays.
Petites différences au quotidien
Dès notre arrivée à l’aéroport de Tbilissi, à trois heures
du matin (!), nous avons été frappés par le niveau d’activité
qui y régnait : on aurait cru assister à un début
de vacances en Suisse. Comme touristes, nous faisions
pourtant plutôt exception. Par la suite, ce sont surtout
des détails du quotidien qui ont retenu notre attention :
les nombreux chiens de rue, les voitures antédiluviennes
de la marque russe « Lada », les maisons délabrées ou
inachevées et les énormes sites de production abandonnés
témoignent des blessures qui accompagnent la
transition de ces pays du système soviétique à un Etat
démocratique. Cependant, ces pays se caractérisent
aussi par leurs infrastructures relativement développées,
l’ambiance européenne dans les capitales et certains
édifices somptueux.
Démocratisation et régions en conflit
La partie académique du voyage était principalement
consacrée au développement politique, économique et
social des deux pays. L’ambassadeur de Suisse à Tbilissi
nous a présenté son travail de médiateur entre la Géorgie
et la Russie, et nous avons également rencontré des
économistes, des sociologues et des parlementaires des
deux pays, ainsi que la directrice d’une fondation arménienne.
Lors de ces débats, les sujets les plus fréquemment
évoqués comprenaient les progrès en matière de
démocratisation, l’état des relations entre les différents
pays du Caucase du Sud ainsi que les zones de conflit
Le voyage d’études organisé par la Fondation suisse
d’études en Géorgie et en Arménie a bénéficié du soutien
de la Fondation Gebert Rüf dans le cadre du programme
« Academic Swiss Caucasus Net » (ASCN).
Photo : brève escale dans la région de Lori, en Arménie,
pendant le voyage de Tbilissi à Erevan.
que sont l’Ossétie du Sud et le Haut­Karabagh. Des exposés
préparés par les étudiants de notre groupe sur les
différents sujets ont eux aussi beaucoup contribué à la
compréhension des différentes problématiques ; comme
les interventions des experts, ces exposés étaient suivis
de discussions animées. Les étudiants géorgiens notamment
ont participé aux débats avec beaucoup de vivacité.
Cela nous a montré à quel point il était difficile d’analyser
un conflit en tant que tiers non impliqué. Nous
avons ainsi pu appréhender la complexité inhérente à
des questions telles que l’état de la démocratisation et,
en particulier, la situation des zones de conflits ainsi que
des émotions que ces questions peuvent susciter.
Culture, histoire et « supras »
Lors de ce voyage, nous n’avons pas non plus négligé les
aspects culturels, sociaux et historiques, qui figuraient
au programme des après­midis. Ces excursions nous
ont permis de découvrir toute une série d’églises et de
monastères pluriséculaires, souvent situés dans des paysages
époustouflants. Nous avons ainsi pris conscience
de la signification de la foi chrétienne dans ces pays.
Nous avons également parcouru des régions éloignées
des capitales, pris un bain dans le lac Sevan à 2000
mètres d’altitude, visité le musée du génocide arménien
– et dégusté du vin géorgien et du brandy arménien ;
ceci dans une distillerie légèrement douteuse aménagée
dans un style décidément très « oligarchique ».
Que ce soit en Géorgie ou en Arménie, nous avons
toujours été accueillis avec beaucoup de générosité.
Etant donné l’importance des repas, de la boisson et
des contacts sociaux, les dîners et les soupers occupaient
toujours une place importante dans la journée.
A table, nous avions l’embarras du choix, puisque tous
les plats étaient à portée de main ; chaque fois que nous
croyions avoir terminé pour de bon, on nous apportait
autre chose. Lors de ces festins – c’est ainsi qu’on pourrait
traduire le mot géorgien « supra » –, les toasts avaient
eux aussi toute leur importance. Celui du directeur de
l’Institut arménien de recherche sur le Caucase nous
a particulièrement touchés : il a souligné l’importance
de ce type d’échanges internationaux et nous a rappelé
à quel point le nôtre constituait un privilège. Lorsqu’il
avait notre âge, une telle chose n’aurait tout simplement
pas été possible en URSS.
Sina Blassnig
Sciences des médias et de la communi cation,
Université de Zurich, encouragée depuis 2010
8

Brève escale dans la région de Lori en Arménie lors
du voyage en bus de Tbilissi à Erevan.
Les étudiants de la Fondation avec des étudiantes géorgiennes
et l’ambassadeur de Suisse à Tbilissi – en bas à gauche,
agenouillée, l’auteure de ce rapport.
Le prof. Alexandre Iskandaryan, Directeur de l’Institut
arménien de recherche sur le Caucase, intervenant au sujet
des élites politiques arméniennes.
9

Lors de l’académie d’été « Le Tableau de la Suisse – un voyage
intellectuel à travers le cinéma suisse », les participants
ont notamment eu l’occasion de mener des échanges passionnants
avec des réalisateurs suisses de renom. L’image
montre Fredi Murer en discussion avec le jeune cinéaste Stefan
Eichen berger, qui est encouragé par la Fondation suisse
d’études.
LES PERSONNES ENCOURAG´ EES EN 2011
LES PERSONNES ENCOURAG´ ES
* admis(e) en 2011
A Abplanalp Jeannette < Accoto Dario < Aellig Fabian < Aerne Annatina
< Affolter Andreas < Aharchaou­Lusti Lara* < Alec Lara* < Altmann
Eva* < Alvera Brigitte < Amherd Michaela < Ammann Jean­
Pascal* < Ammann Odile < Ammann Sonja < Amsler Nadine < Andermatt
Livia < Andrist Eleni < Aregger Doris < Atlas Yasmine < Atwood
David < Auchter Philipp < Auderset Sandra B Bachmann Simone <
Bader Patrick < Baierlé Mélanie < Baitsch Lukas < Bammatter Mirjam
< Bär Jeremia* < Barbieri Vanessa < Bard Mélanie < Bardelli Nora* <
Bardyn Charles­Edouard < Barras Vincent < Bastami Sohaila < Bauer
Jakob < Bauer Stefan < Baumann Silvana < Baumgartner Lukas < Bay
Salome < Bechaalany Sarah < Bechstein Daniel < Beckert Adrian* <
Beerli Anna < Begemann Anaïs < Beldengrün Yoran < Beljean Stefan
< Benz Dominik < Berger Manuel < Berger Simon < Berlinger Florian*
MIT DEM EINTRITT IN DIE STUDIENSTIFTUNG WURDE MEIN
LEBEN REICHER. IHRE FÖRDERANGEBOTE SIND UND WAREN
SEHR WERTVOLL FÜR MEINE PERSÖNLICHE ENTWICKLUNG UND
MEINE MOTIVATION. DIE VERANSTALTUNGEN UND TREFFEN
MIT ANDEREN STUDIENSTIFTLERINNEN UND -STIFTLERN SIND
IMMER WIEDER INSPIRIEREND UND HABEN MICH BEREITS
MIT VIELEN SPANNENDEN MENSCHEN IN KONTAKT GEBRACHT
(U.A. MEINEM DOKTORVATER PROF. BRUNO S. FREY).
Vera Eichenauer, doctorat en économie politique, Université de Zurich,
encouragée depuis 2009
< Bernau Laurent < Bernhard Andrina < Bernhard Claudia < Beroud
Samuel* < Beuggert Andrina < Bialova Ina < Biasio Lorenzo < Bichsel
Colette < Bill Ruben < Bimmler Michael < Birrer Simon < Bischoff
Dominik < Blassnig Sina < Blattmann Peter < Blind Georg < Blum
Nicola Ursina < Blum Muriel* < Bolema Tiffany* < Bolli Aline < Bongard
Sophie < Borel Marine < Bosch Bertrand < Bossart Yves < Bosshard
Franziska < Bottarelli Alice < Bottaro Chiara < Bourban Michel <
Bracher Annina < Braidi Guillaume < Brand Gisela < Brenni Maria­
Sofia* < Brocco Giulia < Bruderer Selina < Brüllmann Silvan < Brun
Eloi < Brune Amelie < Brunschwiler Christoph < Bruschi Cynthia* <
Büchel Sarah < Bucher Stefan < Bucher Martin* < Bühler Janina <
Bühler Yvonne < Bührer Walter < Bünger Kaspar < Bürki Silvianne C
Caduff Marc < Capaul Anna < Capel Marie < Cathomas Marionna <
Cavelti Marialuisa < Ceppi Paulo < Cettou Guillaume < Chappuis
Guillaume < Cheng Jane* < Chételat Marina < Chollet Maya < Christe
Lucine * < Ciganovic Nikola < Coendet Thomas < Colussi Adeline <
Coquille Sandrine < Coray Tanja < Cordin Carla < Crocoll Natacha* <
Cueni Raphaela < Czimek Stefan* D Daetwyler Eveline < Daetwyler
Stephan < Dahn Nathalie < Daphinoff Milena < Däppen Gian­Carlo <
Dayer Pauline < de Lavallaz Jeanne < de Massougnes Sophie < Del gado
Luchner Maria Teresa < Demenga Mileva < Diem Anna < Diethelm
Stefan < Dill Gabriel < Domke Benedikt < Dössegger Simon < Dubach
Vivanne < Dubosson Pauline* < Dugerdil Adeline < Duss Jonas* <
Dütting Paul E Egger Dominik < Egli Michaela < Egli Florian < Ehrenzeller
Tina < Eichenauer Vera < Eichenberger Stefan < Elsasser
Christian < Elsner Claudius < Epprecht Lorenz < Eriksen Fanny <
Erlach Michael < Ernst Madeleine < Etter Karin < Etter Kaspar < Etter
Lukas < Eyer Nicolas F Fankhauser Benjamin < Fankhauser Christian
< Farronato Jöel < Feer Manuel < Felber Bruno* < Fellay Raphaël* <
Fellmann Anna < Feltscher Bettino* < Ferrari­Visca Reto < Ferretti
Marta* < Fink Andrin < Firmin Lea < Fisch Urs < Fischer Alessa <
Fischer Lars < Fleisch Andreas < Foppa Annatina < Forster Jascha <
Forster Simon < Frank Aline < Frauchiger Daniela < Frey Julia < Frisch
Colina < Fröhlich Fabian < Früh Carolin < Früh Julia* < Frutiger
Andreas < Frutiger Jérôme < Fügi Matthias < Fürer Olivia < Furgler
Danielle < Furrer Katja < Fürst Christiane G Gabriel Claudio < Gadient
Samira < Gallandat Noris < Galli Serena < Gang Sarah* < Gartmann
Thomas < Gass Samuel < Gehriger Sandrine < Geiser Davina
< Gekenidis Maria­Theresia < Gerber Simon < Gerber Ursina <
Germanier Stéphanie < Germann Daniel < Germann­Müntener Tabitha
< Germond Catherine < Ghisla Virginia < Girsberger Seelaus Esther­
Mirjam < Gisler Christoph < Gittelson Simone < Gnägi Mirdin* < Gobat
Julien < Golay Hadrien < Gonon Lukas < Gotsch Nina < Gotthardt
Pascal < Gottier Amélie < Grädel Annina < Grädel Nadine < Graf Eva­
Maria < Graf Leandra < Graf Maguelone < Graule Moritz < Greter Cyrill
< Greuter Ladina < Grimm Fiona < Grünig Shirin < Grüninger Servan
< Grütter Samuel* < Grütter Nesina < Gubelmann Reto < Guenzi
Georgia < Gull Jessica < Gunasekera Nathalie < Gundelfinger Micha <
Gütling Nicole < Guttmann Jardena < Gutzwiller Gina < Gysel Andrea
H Haas Nicola < Hämmerli Marion < Hänni Christine < Hänni
Dominique < Hänseler Flurin < Hari Yvonne < Hauser Nicole < Hauswirth
Adrian < Heierli Christian < Heim Darian < Heim Matthias <
Heim Bettina* < Heinen Serina < Helfenstein Corina < Helfer Jonas <
Heller Jonas < Hellmann Daniel < Hemmig Elisa* < Hensel Anita
< Herrmann Lucia < Herzog Marc < Hess Regula < Hetey Arpad <
Hirsiger Marco < Hirsiger Stefanie < Hochreutener Joel < Hof Severin
< Hofer Daniel < Hofer Tobias < Hoffmann Anna < Hoffmann Claire <
Hofmänner Daniel < Honold Rebecca < Hool Anna < Hubeaux Eve­
Maud < Huber Irmtraud < Huber Markus < Huber Maximilian < Hubschmid
Patrik < Hurschler Martina < Hurter Fabian < Huser Mélanie
< Hutter Adrian < Huwiler Simona I Imbeck Catherine < Imbeck
Madeleine < Imhof Carole* < Itten Michèle J Jacot­Guillarmod Emilie*
< Jaeger Amandine < Jankovic Tea < Jendis Juliane < Jenny Fabian <
Jenny Marie < Jenny Matthias < Jenny Ursina < Josi Johannes < Jost
Adriel < Jungen Anna K Kammerlander Philipp* < Kammermann Karin
< Kaptan Marie­Cristine < Karg Thomas* < Karl Alexander* < Kauf
Peter < Kaydul Alan < Keim Melanie < Keller Sebastian < Keller
Sonja < Kern Roman < Keuzenkamp Katrin* < Kindlimann Moira <
Klaus Federica < Klingler Aglaia < Koch Fabian < Koim Anna < König
David < Korach Raphael < Kosch Mirjam < Kränzlin Alexandra < Kraus
Beatrice < Krebs Matthias < Krienbühl Lukas < Krüger Max < Kubli
Merla < Kummer Eva Eleonora < Kürsteiner Sarina < Kuster Simon L
Landolt Angela < Lanz Matthias < Lauener Selina < Lauinger Dirk* <
Lauper Britt < Le Coultre Anne­Caroline* < Ledergerber Julia < Lenzin
Nathan < Leonardi Nora < Lera Sandro* < Lerch Michael Markus <
Lerch Susanna < Leuenberger Céline < Leuthold Walter < Leutwiler
Linda < Liechti Livio < Lienert Ariane < Logaritsch Philippe < Longet
Stéphanie < Longoni Isabella < Lötscher Cordula < Lötscher Flavio <
Lötscher Nathalie < Lötscher Rebecca < Lottaz Pascal < Low Chuan
Hock Teddy < Lüscher Daniel < Lüscher Vincent < Luther Aurélie <
Lüthi Ariane < Lüthi Livia < Lüthi Maxence < Lüthy Christina M
Mächler Philipp < Madeo Christina < Maier Clara < Malär Andreas
Kaspar < Manetsch Flavio* < Mangold Ruben < Mannino Adriano <
Maradan Dario < Marti Hanna* < Martin Alice* < Marx Lisa < Masé
10

Pour une fois, parler la bouche pleine n’est pas mal vu :
exercice de diction pendant le séminaire « Rhétorique »
du programme « Intellectual Tools ». Ce module composé en
grande partie d’exercices transmet aux participants des
outils rhétoriques efficaces et applicables dans la pratique.
Ils apprennent les techniques de base, s’entrainent à donner
des présentations percutantes et à utiliser de manière professionnelle
les canaux disponibles, et acquièrent davantage
d’assurance pour la prise de parole devant un groupe.
Aline < Masshardt Nadine < Maurer Peter < Mazzotti Giulia* < Meier
Larissa < Meier Lea < Meinherz Franziska* < Menges Dominik <
Menges Hanno* < Menu Philippe < Menzi Mirjam < Meyer Bettina <
Meyer Raphael < Meyer Tido < Michel Martin < Ming Grégoire
< Miserez Claudine < Mohi­von Känel Sarah < Moor Andreas < Moor
Matthias < Mora Carlos < Moser David < Moser Kata < Mottl Rafael <
Mouthon Florian < Mühlebach Deborah* < Mühlethaler Ariane < Müller
Fabian < Müller Franziska < Müller Jan < Müller Priska < Müller Remo
< Müller­Stewens Benedikt < Mundorf Philipp N Naef Stefan < Nägeli
Nicolas* < Najafi Arash < Nef Annina < Nemmour Amina < Neuenschwander
Linda < Neuenschwander Ulrich < Neuhaus Sonja < Nietlisbach
Nadia < Nievergelt Oliver < Niquille David < Nowotny Joanna <
Nüesch Sandro O Oberholzer Susanne < O’Neill Joel < Onuoha
Uchenna P Paech Franziska < Palmer Daniel* < Panchaud Nadia <
Pasquier Emilia < Patzen Annalea < Pauli Andreina < Paur Kaspar <
Perrin Elise* < Pessina Lea < Pestalozzi Fadri < Peter Marc < Peter
Naoki < Pfäffli Lea < Pfändler Melanie < Pfister Simona < Philipp
Adrien < Pitsch Francesca* < Plassard Claire < Plüss Fabienne <
Polek Sophia* < Poulikakos Lisa < Prinz Myrna­Alice R Raither Wolfram
< Rauber Sarah* < Rebell Dominik < Reber Stephan < Rech ­
berger Felix < Reiber Claudine < Reich Sabina < Remonda Federico
< Renninger Julian* < Resch Magnus < Rey Claudia < Rezzonico
Sandra < Riccio Cristian* < Richner Patrizia < Richter Till < Riedener
Stefan < Ris Daniel < Ritscher Amélie < Ritter­Schmalz Cornelia <
Roch Vincent < Rohland Eleonora < Rom Adina < Röst Hannes < Roth
Florian* < Ruch Claudio < Rudolph Alexander < Rudolph Teresa <
Rüegsegger Andrea* < Ruprecht Seraina < Russi Livio S Sabatier
Frédéric < Sandoz Laure < Sapienza Stefanie < Sarott Roman* <
Sartori Lia < Sassi Islèm < Saul Michael < Schällibaum Oriana < Schär
Aline < Schär Allegra < Schärer Véronica* < Scharpf Simon < Scheidegger
Manuel < Scheidegger Milan < Scheidegger Sandino < Schilling
Tadzio < Schindler Alexander < Schindler Kilian < Schlapbach Martina
< Schläpfer Christian < Schmid Jonas < Schmid Manuel* < Schneebeli
Severin < Schneider Rahel* < Schneider Leonardo < Schnoz
Christina < Schönenberger Andreas < Schrittwieser Lukas < Schuler
Barbara < Schultheiss Philippe < Schumacher Andrina < Schumacher
Salome* < Schumann Stefan < Schwieger Jil < Seewer Antoine* <
Segawa Satoshi < Segawa Takuya < Seiler Andrea < Seiler Estelle* <
DE PR´ ESENTER LA BOURSE BINDING DEVANT LES NOUVEAUX
ADMIS À LA FONDATION PRESQUE QUATRE ANS APR ÈS MA PROPRE
ADMISSION M‘A FAIT R´ EALISER LE CHEMIN PARCOURU DEPUIS
L À ET TOUT CE QUE LA FONDATION A FAIT POUR MOI ET M‘A
OFFERT COMME POSSIBILIT´ ES.
Nadia Panchaud, géomatique et planning, EPF Zurich, encouragée depuis 2007
Seiler Hélène < Seitz Pascal < Senn Isabelle < Serir Maryam* < Sgier
Mario < Shaukat Saffia < Sieber Méline < Signer Jan < Simko Pablo*
< Smith Samuel < Snider Pietro < Sorg Loredana < Spescha Giannina
< Spirig Judith < Spoerri Germaine < Stähli Armin < Stäuber Richard
< Staufer Simon* < Stauffer Alexandra < Steiger Damian < Steiger
Simon < Stein Oded < Steiner Andreas < Steiner Delia < Stoessel
Lino* < Stoller Fabienne < Stolz Bernadette < Stössel Philipp < Straus
Julian < Strehle Stéphanie < Strub Moris < Stucki Christian < Stucki­
Sabeti Shiva < Stünzi Christian < Stünzi Anna* < Suter Florian <
Suter Andrea* < Suter­Sieber Irène T Tamò Aurelia < Tanner Adrian <
Rapport d’activité de la Fondation suisse d’études 11
Thaler Sarah < Thiele Tobias < Thiem Alrik < Thomann Alexander <
Thomet Jacqueline Lea < Thomi Severin* < Thommen Larissa <
Thommen Corine* < Todorov Atanas < Tognetti Marco < Traub Felix <
Tridico Daniel < Truong Dinh Vera < Tschannen Michael < Tschupp
Roman < Tuil Michaël U Urech Christian < Urech Samuel* < Urwyler
Pascal V Vafi Daniel < Valär Rico < van Garrel Michel < Vasey Baptiste*
< Vaucher Alain* < Vaucher Elliot < Verones Cristina < Verones
Francesca < Vienna Clara < Vigani Aurelio < Vischer Benedict < Vogel
Julian < Vögeli Susanne < Vollenweider Nicole < Vollmer Jonas < Vonaesch
Pascale W Waldner Christian < Walpen Nina < Wanner Eliane <
Wassermann Sean < Weber Nadir < Weber Anna* < Weber Claudia* <
Wehowsky Andreas* < Weilenmann Anina < Weisskopf Nicolas < Weisweiler
John < Wetli Christoph < Wettstein Sarah < Wetzstein Simone
< Widmayer Klaus < Widmer Raphael < Widmer Simon < Wiederkehr
Stefanie < Wiedmer Sven < Wiesinger Alexandra < Wiesmann Florian
< Wilhelm Mirjam < Willi Christina < Winkler Max < Wipf Christian <
Wittwer Silvan < Witzemann Lucia < Wörner David < Wüstendörfer
Lena­Lisa < Wüthrich Jonas < Wüthrich Nicolas < Wyss Reto X Xu
Shuyang Y Yao Yuan Z Zahn Nicolas < Zaugg Judith < Zehnder Simon
< Zic Ivna < Ziegler David < Zimmermann Nesa < Zuber Anna < Zubler
Cédric* < Zuckerman Corinna < Zumsteg Patrice < Zündorf Deborah
< Zweifel Ursina < Zwicky Katharina < Zysset Alain

LES PERSONNES ENCOURAG´ EES
EN CHIFFRES
(Au 31.12. 2011, année précédente entre parenthèses)
Nombre de personnes encouragées : 631 (710),
dont 141 (153) doctorants, 126 (138) dans
des universités de Suisse romande et du Tessin
et 67 (64) à l’étranger
Admissions : 77 (75), dont 39 (40) femmes
et 22 (17) dans les universités romandes
Diplômes au cours de l’exercice : 232 (227),
dont 29 (23) doctorats
Etudiants selon le sexe : 323 (368) femmes
et 308 (342) hommes
Depuis la création de la Fondation, 1209 étudiants
ont été encouragés
La moyenne de 420 résultats qui nous ont été
communiqués est de 5,54 (504 résultats commu­
niqués, moyenne générale de 5,48)
Nombre de bénéficiaires par faculté en 2011
150
140
130
120
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
EPF Zurich
Univ. de Zurich
Etranger
Univ. de Berne
Univ. de Bâle
Univ. de Saint-Gall
Univ. de Fribourg
Univ. de Genève
Univ. de Lausanne
EPF de Lausanne
Hautes écoles spécialisées
Univ. de Neuchâtel
IHEID Genève
Univ. de Lucerne
Univ. de la Suisse ital.
Le module « Life Sciences » du programme « Intellectual
Tools » procure une vue d’ensemble des questions examinées
actuellement dans ce domaine de recherche. Outre des
présentations, des visites et des blocs de discussion, ce sémi­
naire offrait également aux participants la possibilité de
mettre eux­mêmes la main à la pâte, comme ici lors d’une
analyse d’ADN.
Notes 2011
200
190
180
170
160
150
140
130
120
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
150
140
130
120
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
12
Moins de 4,0
4,0-4,24
4,25-4,49
4,5-4,74
4,75-4,99
5,0-5,24
5,25-5,49
5,5-5,74
5,75-6,0
Nombre de bénéficiaires par faculté en 2011
Sciences humaines
Sciences sociales
Economie
Droit
Mathématiques /informatique/physique
Autres sciences naturelles
Médecine/sciences pharmaceutiques
Sciences techniques
Filières artistiques

DISTINCTIONS ET PRIX
Ont reçu des distinctions pour leurs examens
de fin d’études
Bechstein Daniel (Willi­Studer­Preis) < Bernau Laurent
(bester Abschluss Rechtswissenschaften Fernstudien
Schweiz) < Dugerdil Adeline (meilleure présentation orale)
< Egger Dominik (bester BSc­Abschluss WISO­ Fakultät
Uni Bern) < Hänseler Flurin (Outstanding D­MAVT
Bachelor Award) < Huwiler Simona (Willi­Studer­Preis)
< Lötscher Cordula (bester LLM­Abschluss Juristische
Fakultät Uni Basel) < Raither Wolfram (M. Ing. mit Aus­
zeichnung) < Röst Hannes (Willi­Studer­Preis) < Rudolph
Teresa (Pass with Distinction in Legal Studies) < Stucki
Christian (best Master’s Degree in Quantitative Economics
and Finance) < Thaler Sarah (MSc ETH mit Auszeichnung)
< Thomet Jacqueline Lea (Ernst & Young Award bester
Abschluss der Fakultät) < Tuil Michaël (Matrícula de honor
für MSc bei der ESADE) < Wanner Eliane (graduation with
honours) < Zucker man Corinna (Prix d’excellence – meilleure
moyenne des diplômés du BA)
Ont reçu des distinctions pour leurs travaux
de diplôme, bachelor, master et doctorat
Baitsch Lukas (Prix de la Faculté de biologie et médecine
pour travail de doctorat) < Capel Marie Selina (Prix de
la Ville de Lausanne pour travail de MA) < Ceppi Paulo
(Auszeichnung für MSc­Arbeit) < Dugerdil Adeline (Titre
de l’unité «Immersion en Communauté» pour mémoire
de BMed) < Elsasser Christian (Auszeichnung und Preis
für MSc­Arbeit) < Eriksen Fanny (ETH­Medaille für MSc­
Arbeit) < Graf Léonard (Prix meilleur MA en Science politique)
< Greter Cyrill (Prix de la HEMU pour bel engagement
pour l’enseignement de l’alto) < Heller Jonas (Fritz
Stolz Preis der Gesellschaft für Religionswissenschaften
für MA­Arbeit) < Huber Maximilian (Distinction in the
Disserta tion) < Lenzin Nathan (Preis beste BA­Arbeit
Wirtschafts geschichte) < Longet Stephanie (Prix de la Faculté
de biologie et médecine pour travail de MSc) < Menzi
Mirjam (ETH­Medaille für MSc­Arbeit) < Raither Wolfram
(ETH­Medaille für M. Ing.­Arbeit) < Rohland Eleonora
(Nachwuchspreis des Arbeitskreises für kritische Unternehmens­
und Industriegeschichte AKKU) < Röst Hannes
(ETH­Medaille für MSc­Arbeit) < Schneebeli Severin
(«Distinguished» top 10% für Doktorarbeit) < Shaukat
Saffia (Premio della Società Dante Alighieri per la storia
culturale) < Thommen Larissa (Preis für MA­Arbeit der
Rapport d’activité de la Fondation suisse d’études 13
Aujourd’hui, les chercheurs doivent être capables d’informer le
public en termes simples et de participer de manière compétente
au débat scientifique dans les médias. Ce module de formation
aux relations avec les médias du programme « PhDBox » proposait
des recommandations aux doctorants de la Fondation et leur
donnait également la possibilité de les appliquer dans des exercices
pratiques. La photo montre Lena­Lisa Wüstendörfer en train
de présenter à la caméra ses recherches sur la réception d’enregistrements
des symphonies de Gustav Mahler.
SGAOP, 1. Platz) < Xu Shuyang (Semesterpreis der Medizinischen
Fakultät Zürich für Doktorarbeit) < Zuckerman
Corinna (Prix meilleur projet de recherche en science économique
HEI)
Ont obtenu leur doctorat, licence, diplôme,
master ou bachelor avec mention summa cum laude
(ou avec une moyenne ≥ 5,5)
Aellig Fabian < Baitsch Lukas < Benz Dominik < Bernhard
Claudia < Beroud Samuel < Bialova Ina < Bichsel
Colette < Birrer Simon < Bongard Sophie < Brand Gisela
< Bruderer Selina < Brüllmann Silvan < Brun Eloi <
Brunschwiler Christoph < Bühler Janina < Bühler Yvonne
< Cettou Guillaume < Cordin Carla < Dahn Benedikt <
Dugerdil Adeline < Egger Dominik < Elsasser Christian <
Eriksen Fanny < Erlach Michael < Fankhauser Benjamin
< Feer Manuel < Fisch Urs < Frank Aline < Frey Julia
< Germanier Stéphanie < Gisler Christoph < Gottier
Amélie < Graf Léonard < Graf Maguelone < Greter Cyrill
< Grünig Shirin < Guenzi Georgia < Guttmann Jardena <
Hämmerli Marion < Hänni Christine < Hänni Dominique
< Helfer Jonas < Hellmann Daniel < Hofer Tobias < Hoffmann
Claire < Hofmänner Daniel < Honold Rebecca <
Huser Mélanie < Hutter Adrian < Imbeck Madeleine <
Jendis Juliane < Jenny Fabian < Kaptan Marie­Cristine
< Koch Fabian < Korach Raphael < Kummer Eva < Lanz
Matthias < Liechti Livio < Logaritsch Philippe < Longet
Stephanie < Lötscher Cordula < Lottaz Pascal < Mächer
Philipp < Madeo Christina < Mangold Ruben < Marx Lisa
< Masshard Nadine < Meier Larissa < Menges Dominik
< Menu Philippe < Menzi Mirjam < Moor Andreas < Nef
Annina < O’Neill Joel < Onuoha Uchenna < Pasquier
Emilia < Peter Naoki < Raither Wolfram < Reber Stephan
< Reich Sabina < Resch Magnus < Riedener Stefan <
Ritter­Schmalz Cornelia < Röst Hannes < Rudolph Teresa
< Schär Allegra < Schmid Jonas < Schnoz Christina <
Schrittwieser Lukas < Schuler Barbara < Seiler Hélène
< Seitz Pascal < Spirig Judith < Stähli Armin < Stäuber
Richard < Strehle Stéphanie < Stucki Christian < Suter
Florian < Thaler Sarah < Thomet Jacqueline < Tschupp
Roman < Tuil Michaël < Valär Rico < Vögeli Susanne <
Weilenmann Anina < Widmayer Klaus < Wiedmer Sven <
Wiesmann Florian < Wipf Christian < Wörner David < Wyss
Reto < Xu Shuyang < Ziegler David < Zimmermann Nesa
< Zweifel Ursina

« Peer Events », mis en place en 2011, est un programme proposé
par des bénéficiaires pour leurs collègues de la Fondation.
La série a été lancée par une excursion à la nouvelle cabane
du Mont­Rose, comprenant une randonnée de trois jours et une
observation privilégiée de ce fameux « cristal de roche », qui,
2883 m au­dessus du niveau de la mer, défie l’altitude par sa
complexité et son autonomie en matière d’approvisionnement
énergétique.
Ont reçu des bourses ou ont été admis dans
des programmes d’encouragement du fait de leurs
excellentes prestations
Aerne Annatina (Aufnahme als MacJannet­Stipendiatin)
< Ammann Sonja (Mentoring­Programm der Stabsstelle
Zukunftskonzept der Uni Göttingen) < Amsler Nadine
(Mitglied Istituto Svizzero di Roma, Wohnstipendium) <
Atlas Yasmine (Gilman Fellowship Johns Hopkins University)
< Baitsch Lukas (SNF­Stipendium für angehende
Forscher für ein PostDoc an der Harvard Medical School,
OPO­ Forschungsstipendium) < Beljean Stefan (Aufnahme
in PhD Program in Sociology, Graduate School of Arts and
Sciences, Harvard University) < Bill Rubens (MD­PhD­Stipendium
über 3 Jahre des Schweizerischen Nationalfonds
und der Krebsforschung Schweiz) < Bracher Annina (Excellence
Scholarship and Opportunity Award ETH Zürich)
ICH HABE IN DER STUDIENSTIFTUNG VIELE LEUTE
KENNENGELERNT, DIE SICH ENGAGIEREN.
DAS WAR SICHER MIT EIN GRUND FÜR MEIN EIGENES
GESELLSCHAFTLICHES ENGAGEMENT.
Judith Zaugg, doctorat en bioinformatique, Cambridge University (GB),
encouragée depuis 2003 à 2011
< Brune Amelie (Promotionsstipendium des Swiss Finance
Institute) < Bühler Yvonne (Stipendium des BAFU für
den sanu­Zertifikatskurs «CH­Botanik intensiv») < Cavelti
Marialuisa (WIN – Mentoring­Programm der Uni Basel und
Novartis) < Diethelm Stefan (SSCI­Award­Stipendienfonds
Schweiz. Chemische Industrie) < Epprecht Lorenz (Sti­
pendium der Uni Zürich für Aufenthalt an der Temple Uni­
versity, Philadelphia USA) < Ernst Madeleine (Stipendium
für MSc­Studium der Fundação de Amparo à Pesquisa do
Estado de São Paulo) < Etter Lukas (Doktoratsstipendium
als Teil eines SNF­Projektes, Aufnahme in die interdiszi­
plinäre Graduiertenschule des IASH, Uni Bern) < Firmin
Lea (Stipendium der Janggen­Pöhn­Stiftung für Dual Mas­
ter) < Fröhlich Fabian (Belfer Summer Fellowship Harvard
University) < Früh Carolin (PostDoc­Stipendium, National
Research Council im Bereich Science) < Fürst Christiane
(Preis der Fondation Gustave Dubois, Uni Bern) < Germond
Catherine (Bourse Ousseimi) < Grädel Nadine (EPFL Wish
Foundation, Stipendium für MSc­Studium im Ausland)
< Greuter Ladina (Summerschool European Campus of
Excellence) < Gunasekera Nathalie (Alliance Fellowship,
Columbia University) < Guttmann Jardena (Stipendium
der Dr. Max Husmann­Stiftung) < Hänni Christine (Cam­
bridge Cancer Center PhD Studentship) < Hänseler Flurin
(Ernest­Solvay­Stipendium MIT, USA) < Helfer Jonas (Ful­
bright Foreign Student Fellowship), Hubeaux Eve­Maud
(Prix d’Etudes du Pour­cent culturel Migros) < Huber
Irmtraud (SNF­Forschungsstipendium für angehende For­
schende, Aufnahme an der GS@IASH, Bern) < Jankovic
Tea (Anna­ Caroline­Stipendium, Harvard) < Klingler Aglaia
(Förderung der Chancengleichheit für Frauen in For­
schung und Lehre) < Kraus Beatrice (Fundación Ramón
Areces Grant, Barcelona Graduate School of Economics)
< Lanz Matthias (Stipendium der Janggen­Pöhn­Stiftung)
< Leder gerber Julia (Femtec) < Low Chuan Hock Teddy
(Singa pore Government Scholarship für Cornell) < Luther
Aurélie (bourse jeune chercheur du FNS pour une année de
recherche) < Mächler Philipp (SNF­Stipendium MD­PhD,
MD­PhD­Programm Uni Zürich) < Malär Andreas (Idea
League Student Grant) < Masé Aline (Huygens Scholarship
Programme der niederl. Regierung) < Meyer Tido
(e­fellows.net, Online­Stipendium) < Ming Grégoire (Knox
Memorial Prize in German Studies, St. Hilda’s College, Oxford
und Hiddleston Scholarship for Distinction in German
and Italian) < Müller Fabian (Fulbright Foreign Student
Program) < Müller Franziska (SNF­Stipendium, Pro*Doc
Mind & Reality) < Oberholzer Susanne (Verlängerung Forschungskredit
Uni Zürich) < Paech Franziska (Master­
Scholarship­Programm ETH Zürich) < Pauli Andreina (Stipendium
von European Campus of Excellence) < Scheidegger
Manuel (A.T. Kearney Scholar ship für «Falling Walls
Conference» Berlin) < Schläpfer Christian (Prince Consort
and Thirlwall Studentship) < Schneebeli Severin (Arun
Guthikonda Memorial Fellowship for best Organic 5th year
graduate student) < Schwieger Jil (Programm «McKinsey
Firsthand», NEXT­Coaching­Programm) < Smith Samuel
(Tokyo Institute of Technology, Stipendium für Auslandsemester)
< Stolz Bernadette (Regierungsstipendium für
Auslandsemester in Prag) < Straus Julian (M.Ing.­Stipendium
der ETH, Excellence Scholarship and Opportunity
Award) < Suter­ Sieber Irène (Stipendium Janggen­Pöhn­
Stiftung) < Thaler Sarah (Advancement of women, Internship
with MaNEP) < Traub Felix (Graduate School for
Computational Engineering Darmstadt) < Tridico Daniel
(Stipendium der Uni Zürich für Aufenthalt in Chile) < Tuil
Michaël (Bourse pour le master à ESADE, Momentum Project
pour la promotion d’entreprises socialement responsables)
< Verones Cristina (SNF­Stipendium für USA­Aufenthalt)
< Weissweiler John (Ernennung als Marie Curie Post­
Doctoral Fellow an der Universität Chicago) < Widmayer
Klaus (MacCracken Fellowship für Doktorat New York University)
< Widmer Simon (Nachwuchsförderung McKinsey
College) < Xu Shuyang (MD­PhD­Stipendium der Schweiz.
Akademie der Medizinischen Wissenschaften) < Zaugg
Judith (Keystone Travel Scholarship) < Zic Ivna (Aufnahme
ins Bertolt­Brecht­Forschungslaboratorium) < Ziegler
David (Bourse d’excellence de l’EPFL)
14

« Social Tools – Changer le monde : une idée de rêveur ? » :
Ce n’est pas l’avis des 45 étudiants de la Fondation
suisse d’études qui ont participé à la première manifestation
« Social Tools » organisée dans les locaux de The Hub à
Zurich. Initiée par des étudiants et des alumni à l’occasion
de l’atelier consacré à l’avenir de la Fondation, ce projet
constitue une plate­forme d’échange et d’apprentissage ouverte
à tous les bénéficiaires de la Fondation qui souhaitent s’engager
au service de la société.
Ont obtenu des distinctions pour des prestations
universitaires et non universitaires, des publications,
des présentations et des contributions à des congrès
Auchter Philipp (Nomination für Semesterpreis Uni Zürich)
< Baitsch Lukas (Pfizer Forschungspreis für Publikation
im «Journal of Clinical Investigation», 2. Platz) <
Bastami Sohaila (Aufnahme in das Fellowship Medical
Ethics an der Harvard University) < Blattmann Peter
(Teilnahme am Lindau Nobel Laureate Meeting) < Blum
Muriel (Prix EPFL pour la meilleure moyenne au cycle
propédeutique à l’EPFL) < Ceppi Paulo (Top Scholar
Award of the University of Washington Graduate School)
< Dugerdil Adeline (Sélection pour le prix du meilleur
rapport de stage IMPR) < Farronato Joël (Finaliste des
Undergraduate Awards of Ireland and Northern Ireland)
< Frey Julia (Auszeichnung Poster an der Präsentation
der Abschlussarbeit) < Golay Hadrien (Certificat d’études
musicales avec mention) < Grimm Fiona (Canon Austria
Summer School Prize für beste Präsentation an der Vienna
Biocenter Summer School) < Hämmerli Marion (Prix
d’excellence de l’association genevoise de femmes diplômées
des universités) < Helfenstein Corina (Anerkennung
des Projektes into action durch die Schweiz. UNESCO­
Kommission) < Longet Stephanie (Attestation honorifique
pour la participation à l’association des étudiants en bio­
logie) < Malär Andreas (Best Student Paper short list) <
Menu Philippe (MBA GB Open University, summa cum
laude) < Mühlebach Deborah (Semesterpreis Uni Zürich
für Seminararbeit) < Müller Franziska (Anerkennungspreis
Literaturkommission des Kantons Bern) < Neuenschwander
Ulrich (SCNAT/SCS Chemistry Travel Award) < Resch
Magnus («NZZ am Sonntag», ganzseitige Berichterstattung
über Doktorarbeit) < Rohland Eleonora (Wahl zum Fellow
der Heidelberger Spring Academy am Heidelberger Center
for American Studies) < Scheidegger Milan (SSBP Poster
Award, zweiter Preis) < Schneebeli Severin (Cover of J.
Am. Chem. Soc., Article highlighted in Nature Materials,
Hammet Award for the best 5th year graduate student)
< Segawa Takuya (Goethe­BMRZ Poster Prize an der
Euromar in Frankfurt, SCNAT/SCS Chemistry Travel
Award) < Seitz Pascal (KHM­Forschungspreis Hausarzt
medizin) < Tognetti Marco (Auszeichnung für beste
Basis prüfung im Studiengang Biologie, chemische Fachrichtung)
< Tuil Michaël (Sélection pour le programme
FUNDES Costa Rica) < van Garrel Michel (Apostol
Teaching Award) < Vonaesch Pascale (FEMS Travel Grant
for the Leopoldina Meeting and Oral poster presentation)
Rapport d’activité de la Fondation suisse d’études 15
Ont remporté des prix lors de concours
ou lors de compétitions sportives
Bechaalany Sarah (Equipe gagnante du Moot court CEDH)
< Biasio Lorenzo (2. Platz NLB­Meisterschaft American
Football und IAESTE Trainee Award) < Brune Amelie
(Int. Wettbewerbe für Irish Dance, 1. Platz) < Chollet Maya
(Inté gration au sein de l’équipe suisse de course) < Eichenberger
Stefan (2. Preis am Swiss Hotel Film Award mit
der Stummfilmkomödie «Salty Times») < Forster Jascha
(be.project, Swiss Award) < Helfer Jonas (iGEMmers prize
and Gold medal) < Hubeaux Eve­Maud (Prix du jury et
Prix France Musique au Concours International Opéra en
Arles) < Kürsteiner Sarina (Erreichen des Schwierigkeitsgrades
8B+ im Sportklettern, Sponsoringvertrag) < Marx
Lisa (Mention spéciale au Concours de l’Observatoire
de la vie étudiante) < Meyer Bettina (Vize­Schweizermeisterin
U23 über 400 m Hürden) < Pfändler Melanie
(5. Platz beim Studentenpreis der «SonntagsZeitung» mit
dem Text «Demokratie 2.0») < Rauber Sarah (45. Nationaler
Wettbewerb SJF Prädikat «Hervorragend/Sonderpreis»)
< Schrittwieser Lukas (Digilent Design Contest, 1. Platz) <
Schumann Stefan (Sub Aqua Club Colours, Auszeichnung
für spezielles Engagement im Tauchen und Unterwasser­
Hockey) < Urech Christian (4. Rang Studentenpreis der
«SonntagsZeitung») < Vischer Benedikt (prix libref) < Vogel
Julian (Sieger der Schweiz. Ausscheidung der Accenture
Campus Challenge) < Weber Claudia (5. Rang internationaler
Kammerchorwettbewerb) < Widmer Simon (Mercator
Sponsorship) < Zic Ivna (2. Preis und Publikumspreis,
lange Nacht der Dramatik, Münchner Kammerspiele) <
Zwicky Katharina (International Genetically Engineering
Machine competitions iGem, erster Preis für das beste
Informationsverarbeitungs­Projekt)
La liste comprend tous les prix et toutes les distinctions
communiqués par les étudiants dans leurs rapports
annuels. La Fondation suisse d’études félicite ses étudiants
de leurs succès.

PORTRAIT
Milan Scheidegger, bénéficiaire de la Fondation
d’études
LE BON GROOVE
Milan Scheidegger est un jeune homme très occupé.
Lorsqu’il n’est pas en train de scanner les cerveaux de
ses patients, de tenir une conférence, d’assurer le suivi
d’étudiants en master ou de rédiger les textes de séminaires
sur la philosophie, il est en tournée ou au studio
d’enregistrement … Son nouveau CD, qu’il produit en
collaboration avec une chanteuse jazz, s’intitule « No
instructions for a long and happy life ». Malgré ce titre,
Milan semble parfaitement heureux : « J’ai trouvé le bon
groove, qui me permet d’‹accorder› mes compétences et
mes centres d’intérêt avec mon environnement. »
Une période de doute surmontée
Tout n’a pas toujours été aussi harmonieux. Après la
maturité, Milan hésite entre la médecine, la philosophie
et le jazz. Désireux de comprendre au mieux la nature
humaine, il se décide pour la première. Toutefois, plus
il avance dans ses études, plus la dimension philosophique
lui fait défaut. « Au cours de ma cinquième
année, j’ai réalisé que je n’étais pas fait pour le métier
de médecin. Les conditions de travail à l’hôpital étaient
tout sauf motivantes. » Milan résiste à l’envie de tout
arrêter. Une fois l’examen d’Etat passé, il étudie la philosophie
pendant un an tout en jouant du piano dans des
mariages pour se financer. En 2009, il a l’occasion de
terminer son doctorat de médecine à l’EPF de Zurich.
Seul clinicien parmi les ingénieurs, physiciens et autres
informaticiens, il découvre un nouvel univers : « Pendant
les pauses, on discute dynamique de spin et physique
quantique. J’ai beaucoup appris, notamment à passer
d’un langage scientifique à un autre. » Les études de
philosophie menées en parallèle l’y ont aidé : « Cela
me protège de la tentation de l’absolu qu’affiche parfois
la recherche neurologique. » Ainsi, il relativise le
pouvoir explicatif de l’imagerie cérébrale : « Pour moi,
c’est comme faire des fouilles archéologiques dans le
cerveau. On trouve des hiéroglyphes, et il faut leur insuffler
un sens. »
Après avoir obtenu son doctorat de médecine à l’Université de
Zurich, Milan Scheidegger effectue un MD­PhD : un cursus court
destiné aux étudiants en médecine ayant déjà un diplôme universitaire.
Affilié à l’Institut de technique biomédicale UZH/EPFZ,
dans le cadre de son second doctorat, en neurosciences celui­là, il
analyse à l’aide de l’imagerie cérébrale les mécanismes biologiques
sous­tendant de nouvelles méthodes de traitement antidépresseur.
En parallèle, il effectue un master en histoire et en philosophie
de la connaissance, joue du piano et compose de la musique jazz.
La Fondation, source d’inspiration
C’est au plus fort de sa « crise » qu’il découvre la Fondation.
Dans le journal de l’université, il lit les portraits
d’étudiants dans lesquels il se reconnaît. « Pourquoi ne
pas rejoindre leurs rangs ? », se demande­t­il alors. Après
sa maturité, il avait reçu un dossier de candidature, mais
l’avait abandonné dans un coin : « J’étais effrayé à l’idée
d’un concours. En musique, c’est la même chose ; je ne
veux pas faire impression, je veux susciter des émotions.
Or, la Fondation d’études n’a rien d’élitiste. Elle encourage
les échanges en mettant l’accent sur la curiosité
et l’enthousiasme. Aujourd’hui, elle est pour moi une
véritable source d’inspiration. Je fais la connaissance de
personnes qui, comme moi, résonnent sur le monde et
me sont devenus très chers. » Milan s’enflamme lorsqu’il
évoque les séminaires de formation : « L’académie d’été
sur le libre­arbitre m’a davantage inspiré que tout un
cycle de cours à l’université. » L’entretien qu’il a eu juste
après son admission avec Thomas Gartenmann, coach
de crise, lui a donné plein d’idées, qui l’ont aidé dans
ses décisions.
Stricte application du principe de partage
A la même époque, il découvre le désert. En 2006, il
pose pour la première fois le pied dans le Sahara. Depuis,
il répond régulièrement à l’appel du désert : « Ce
que l’on y vit est saisissant, presque curatif. Au calme
et au vide des paysages extérieurs répond une grande
concentration intérieure. Après un tel événement, on
regarde le monde avec d’autres yeux. » Dans le désert, ce
multitalent suractif, qui profite même de cinq minutes
de tram pour lire des ouvrages de philosophie, ne fait
rien. Ou plutôt, si : il prend des photos, pour ensuite les
arranger en diaporamas avec accompagnement musical.
Composé par lui, bien entendu. Pourtant, les techniques
de photographie ne le passionnent pas vraiment. Milan
considère ses photos avant tout comme un moyen de
faire passer les sentiments éprouvés sur place. « J’applique
strictement le principe du partage. Je veux associer
d’autres personnes à ce qui m’intéresse. C’est d’ailleurs
aussi valable pour mes recherches. Je ne songe même
pas à accepter un poste de chercheur qui serait exempté
de l’obligation d’enseigner. » Comment Milan voit­il son
avenir ? « Garder la liberté de combler mes besoins créatifs,
pouvoir en partager les fruits et, à cette occasion,
éveiller des échos interpersonnels profonds. »
16

Crépuscule dans le désert de la Tadrart (Moul Naga, Algérie).
Photo : Milan Scheidegger.
Ses reportages­photos dans le désert lui apportent
l’équilibre et l’énergie dont il a besoin au quotidien.
Il a intégré la Fondation en 2007.
www.milans.name
17

ORGANES
DE LA FONDATION SUISSE D’ÉTUDES
ORGANES DE LA FONDATION
(Etat au 31.12. 2011)
CONSEIL DE FONDATION
Loprieno Antonio, prof., recteur de l’Université
de Bâle, président CRUS, président du Conseil
de Fondation*
De Bernardi Jörg, lic. théol., délégué du Tessin
aux relations confédérales, président de l’Associa­
tion des alumni
Gartenmann Thomas, MANRES SA*
Hauser Jakob, recteur de l’Ecole cantonale Unter­
land de Zurich
Hengartner Michael, prof., biologie moléculaire,
vice­doyen MNF, Université de Zurich*
Hoffmann Torsten, Groupe de contact pour les
questions de recherche, F. Hoffmann­La Roche SA
Ineichen­Fleisch Marie­Gabrielle, ambassadrice,
Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO)
Kubli Eric, prof. ém., docteur honoris causa,
biologie, Université de Zurich, initiant et fondateur,
membre honoraire
Looser Ulrich Jakob, dipl. phys. EPFZ, lic. oec.
Université de Saint­Gall, BLR & Partners SA*
Martinoli Piero, prof., président de l’Université
de la Suisse italienne, Lugano
Widmer Hans, ancien conseiller national PS,
Lucerne
Wunderli­Allenspach Heidi, prof., rectrice
de l’EPFZ
* Comité du Conseil de Fondation
COMMISSIONS
Commission pour les admissions et l’encouragement
Gartenmann Thomas, MANRES SA, président
Famos Cla Reto, prof., directeur de la Fondation
suisse d’études
Hepp­Reymond Marie­Claude, prof. ém., neurosciences,
Université de Zurich / EPFZ
Sandoz Suzette, prof. ém., droit, Université
de Lausanne
Schenk Jenzer Elisabeth, rectrice du gymnase
Kirchenfeld
Commission pour la formation
Hengartner Michael, prof., biologie moléculaire,
vice­doyen MNF, Université de Zurich, président
Famos Cla Reto, prof., directeur de la Fondation
suisse d’études
Huppenbauer Markus, prof., pôle de recherche
universitaire Ethique, Université de Zurich
Rippl Gabriele, prof., littérature anglaise,
Université de Berne
van Schaik Carel, prof., anthropologie,
Université de Zurich
18

Commission pour la collecte et la gestion des fonds
Looser Ulrich Jakob, dipl. phys. EPFZ, lic. oec.
HSG, BLR & Partners SA, président
de Buman Nicolas, lic. iur., avocat
Ehrat Felix R., avocat, Novartis International SA
Famos Cla Reto, prof., directeur de la Fondation
suisse d’études
Hoffmann Torsten, groupe de contact pour les
questions de recherche, F. Hoffmann­La Roche SA
Juchli Andreas, chef d’entreprise JDMT Medical
Services SA (Association des alumni)
Kubli Eric, prof. ém., docteur honoris causa,
biologie, Université de Zurich
Loprieno Antonio, prof., recteur de l’Université
de Bâle, président CRUS
Nevistic Vesna
Volkart Rudolf, prof. ém., système bancaire,
Université de Zurich
NEBEN DEM QUALITATIV HOCHSTEHENDEN WISSENSCHAFT-
LICHEN ANGEBOT SCHÄTZE ICH DIE STUDIENSTIFTUNG
VOR ALLEM AUCH ALS INSTITUTION, DIE EINEN MENSCH LICHEN,
PERSÖNLICHEN UMGANG MIT DEN STIFTLERINNEN UND
STIFTLERN PFLEGT.
Carla Cordin, doctorat en histoire de l’Europe orientale, Université de Bâle,
encouragée depuis 2008
Après treize années au sein de la Commission pour la
formation et en qualité de membre du Conseil de Fondation,
le prof. Hanspeter Kraft a quitté ses fonctions. De
tout cœur, nous le remercions de son infatigable engagement
pour les intérêts de la Fondation. Nous tenons
également à remercier José Joos, qui a œuvré activement
au sein de la Commission pour les admissions et l’encouragement,
de 2002 à son départ en 2011, et qui a
exercé une forte influence sur la procédure de sélection.
Flavia Reginato et Gabriele Maier ont décidé de relever
un nouveau défi professionnel ; elles ont donc quitté
le Bureau de la Fondation. Claire Graf a opté pour une
préretraite tout à fait méritée. Marie­Aude Boucabeille
a quitté la Fondation à l’arrivée à échéance de son
contrat de trois ans en tant que collaboratrice scientifique.
Nous les remercions toutes chaleureusement et
leur souhaitons bonne continuation dans leur parcours
professionnel et personnel. Nous accueillons avec plaisir
Tamara D’Amico et Nathalie Ellington comme nouvelles
membres de notre équipe administrative.
Organes de la Fondation suisse d’études 19
BUREAU
Famos Cla Reto, prof., directeur
Leysinger Claudine, Dr, directrice adjointe
Klien Elena, Dr, collaboratrice scientifique
Schorderet Alain, Dr, collaborateur scientifique
Schwyzer Nicole, lic. ès lettres, relations publiques
et marketing
D’Amico Tamara, administration
Ellington Nathalie, administration
Peterli Maja, administration et comptabilité
ORGANE DE R´ EVISION
PricewaterhouseCoopers SA, Zurich

« Suffisance », mot clé de l’académie d’été sur la juste
mesure dans l’utilisation individuelle des matières premières
et de l’énergie, placée sous le titre « Style de vie et stratégies
dans le domaine des ressources : les défis du 21e siècle à relever
au nom de la durabilité ». Sur la base de telles réflexions,
les participants ont développé des exemples de styles de vie
pour l’avenir et les critères éthiques, écologiques et économiques
permettant de les suivre. Les pauses ont été consacrées
à la découverte des paysages alpins de l’Engadine.
COLLABORATEURS B´ EN´ EVOLES
* depuis 2011
Le travail de la Fondation d’études serait impossible sans
l’engagement bénévole de nombreuses personnes. A côté
des membres du Conseil de Fondation et des membres
des commissions, il s’agit notamment des professeurs de
confiance et des examinateurs. Nous les remercions ici
cordialement de leur généreux engagement.
EXAMINATEURS
En général, six examinateurs bénévoles s’engagent par
séminaire de sélection, d’une durée d’un jour chacun.
A Alean­Kirkpatrick Pamela, Dr, Université de Zurich* B Baum gartner
Alfred, Dr, ancien recteur, gymnase Hohe Promenade ZH < Baur Karin,
prof., mathématiques, EPFZ < Beck Thomas, recteur Haute école des
arts de Berne* < Bongers Susann Henrike, lic. ès lettres, rectrice, gymnase
Obwald OW < Borgeaud Pierre­Yves, momentum production* <
Breuning Kassel Franziska, Dr, musique et littérature < Brüesch Martina,
lic. ès lettres, psychologue FSP < Büchi Hansjürg, Dr, HTW Coire <
Burkhalter Pamela, MLaw, international coach & corporate culture
consultant D Dallinger Kurt, Globosana SA < de Werra Dominique, prof.
ém., ingénieur physicien, EPFL < Donzé Laurent, prof., économie, Université
de Fribourg < Dudler Robert, prof., biologie, Université de Zurich
E Enggist Markus, dipl. ing. EPFL, ATRASIS Sàrl Transformation Advisory
F Fanty Pierre, prof. HE, ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne*
EIN MEHRWERT DER STUDIENSTIFTUNG GEGENÜBER DER
UNIVERSITÄT LAG FÜR MICH IN DER BETREUUNG DURCH EINEN
DOZENTEN VOR ORT. ES WAR GUT, EINE ANSPRECHPERSON
AUF DEM CAMPUS ZU HABEN UND SICH MITEINANDER BESPRECHEN
ZU KÖNNEN. DIES INSBESONDERE, ALS SICH IN MEINEM
FAMILIÄREN UMFELD KEINE AKADEMIKER BEFINDEN UND ICH
VON DIESER SEITE WENIG UNTERSTÜTZUNG ODER KNOW-HOW
HATTE, WIE MAN EINE SOLCHE LAUFBAHN PLANEN KANN.
Roman Kern, MA en droit, Université de Saint­Gall, encouragé de 2005 à 2011
< Farkas Katharina, lic. ès lettres, sciences de l’éducation, PHZ Zoug
< Fatke Reinhard, prof., pédagogie, Université de Zurich < Fleischer
Günter* < Frese Hanneke, Frese Consulting G Gartenmann Thomas,
Dr, MANRES SA < Gauck Harald, Dr., Axpo SA* < Gauck Letizia, Dr,
Baff! Découvrir et encourager des talents < Gautier Sibylle, lic. sc. soc.,
consultant < Gerber Emanuel, recteur, gymnase Soleure SO < Givel
Reto, Dr, Département de l’instruction publique, canton de BS, alumnus
< Graf Rolf, MBA, MSc, Graf Capital Partners H Hammer Markus,
lic. iur., Credit Suisse et fondateur d’une start­up* < Heierle Lukas,
Dr, géographie, Université de Bâle, alumnus < Hepp­Reymond Marie­
Claude, prof. ém., neurosciences, EPFZ / Université de Zurich < Holm
Patricia, prof., écologie, Université de Bâle < Hoyningen­Süess Ursula,
prof., enseignement spécialisé, Université de Zurich < Huber Daniel, lic.
en droit, MBA, Schindler Management Ltd. < Hübscher Ulrich, prof.,
biochimie vétérinaire, Université de Zurich J Joos José, DMS Consulting
SA < Juchli Andreas, méd. prat., JDMT Medical Services SA, alumnus
K Keller Pierre, Dr h.c., ancien directeur ECAL/Ecole cantonale
d’art de Lausanne* < Keusen Daniela, lic. éc. Université de Saint­Gall,
Accenture SA, alumna < Koch Markus A., Dr, AMGEN (Europe) Sàrl <
Koerfer Eric, Thomas Koerfer Film SA, Zurich* < Kubli Fritz, Dr, ancien
professeur, gymnase Enge ZH L Leimgruber Matthieu, Dr, histoire, Université
de Genève < Lodi Ilario, lic. ès lettres, directeur Associazione
Pro Juventute Svizzera Italiana < Lohbeck Anne­Kathrin, Dr, Swiss Re
< Lüdi Markus, Dr, médecine, Hôpital cantonal, Grisons, alumnus M
Mathé Nicole, mag., droit, Université de Vienne < Mauer Victor < Meier
Philippe, prof., droit, Université de Lausanne* < Meyrat­Schlee Biffiger
Ellen, lic. ès lettres, anc. directrice, HES Argovie arts < Mohasci Paul,
prof., médecine, Université de Berne < Murer Heini, prof. ém., physiologie,
Université de Zurich N Nyuli Eszter, MAS, COACHEN P Però Daniela,
MANRES SA* R Reichenberg Paula, Avocate, Hieronymus Sàrl, alumna
< Reinhardt Volker, prof., histoire des temps modernes, Université de
Fribourg < Renggli Andrea, sciences techniques, Office fédéral de la
santé, alumna* < Rikhof Margaret, KennedyFitch < Rikhof Ruud, UBS
SA < Rippe Klaus Peter, privat­docent Dr, « éthique dans le discours »
Sàrl < Rippl Gabriele, prof., langue et littérature anglaises, Université
de Berne < Rossi Sergio, prof., économie, Université de Fribourg <
Roulet Huber Chantal, dipl. psych. HES/ASPA, Praxis Denkraum S
Sandoz Suzette, prof. ém., droit, Université de Lausanne < Schädler
Jens, i­surance SA*; Schärli Claudia, Dr, biologie, Université de Bâle <
Schättin Stefan, gymnase Zürcher Oberland ZH < Scheiwiller Pascal, Dr,
Adecco Human Capital Solutions < Schmid Konrad, Dr, séminaire de
théologie, Université de Zurich < Schneeberger Nina, Dr, coach, EPFZ
< Schneider Max, Dr* < Schorderet Alain, Dr, Fondation suisse d’études
et Université de Berne < Senn Hans, Dr, F. Hoffmann­La Roche SA
< Slembek Petra, lic. sc. soc., nuPlan Consulting < Slembek Silke, Dr,
UBS SA < Sommer Simon, MA, Jacobs Foundation < Spisak Mona,
lic. ès lettres, Interdisziplinäre Beratergruppe Zurich < Spoerli Heinz,
directeur Ballet de Zurich* < Staehelin Jenö, Dr, Fondation Dr. Jenö
Staehelin < Stauffer Urs G., prof. ém., médecine, Université de Zurich <
Stidwill Robert Philip, prof., coordinateur des études, biologie, Université
de Zurich < Straub Julia, Dr, langue et littérature anglaises, Université de
Berne < Strebel Heinrich, prof., recteur, gymnase pour les adultes, ZH <
Swanepoel Cobus, musique, Haute école des arts Zurich T Tardo­Styner
Christina, rectrice, lycée de Soleure / MNG* < Tikhonov Natalie, Dr,
EHESS Paris, FNS Genève V van der Zypen Dominic, Dr, Allianz Suisse,
alumnus < Varadinis Mirjam, commissaire d’exposition Kunsthaus
Zürich* < Villiger Daniel, Dr, ABP Assessment SA < von Stockar Urs,
prof., chimie, EPFL W Wettstein Peter, anc. directeur Conservatoire et
Haute école de musique, Zurich < Widmer Adrian, Accenture SA < Wirth
Stefan, pianiste, compositeur Collegium Novum* < Wittek Angelika, Dr,
Student Exchange Office, EPFZ < Wohlgemuth André C., prof., ARCOM
Conseil d’entreprise Z Ziegler Matthias, musique, Haute école zurichoise
des arts < Zorzi Olaf, Dr, Executive Insight SA < Zurfluh Matthias,
lic. ès lettres, Z punkt Sàrl
20

Les étudiants de la Fondation en visite au Swiss Science
Center Technorama. Un regard en coulisse leur a permis
de toucher, comprendre et manipuler différents phénomènes
naturels, comme ces deux participants dans l’atelier du
musée de la technique.
PROFESSEURS DE CONFIANCE
Les professeurs de confiance sont à la disposition des
étudiants de la Fondation dans les diverses universités
et hautes écoles. Ils les aident en cas de problème dans
leurs études et organisent des rencontres avec les étudiants
qui leur sont confiés.
A Ackermann Jürg­Beat, prof., droit, Université de Lucerne* < Allan
Pierre, prof., sciences politiques, Université de Genève* B Baur Karin,
prof., mathématiques, EPFZ D Delgado Mariano, prof., histoire de
l’Eglise, Université de Fribourg < Dietl Helmut M., prof., gestion d’entreprise,
Université de Zurich < Dietz Volker, prof. ém., paraplégiologie, Université
de Zurich < Diggelmann Oliver, prof., droit, Université de Zurich*
WÄHREND DES STUDIUMS UND INSBESONDERE IM DOKTORAT
ERLEBTE UND ERLEBE ICH INTERDISZIPLINARITÄT EHER ALS
PROBLEMATISCH. NICHT SO IN DER STUDIENSTIFTUNG,
WO DAS ERFOLGREICHE NEBENEINANDER UND MITEINANDER VON
VERSCHIEDENEN DISZIPLINEN ZU INTERDISZIPLINÄREN
PROJEKTEN ERMUTIGT.
Fabian Hurter, doctorat en géodésie, EPF Zurich, encouragé de 2002 à 2011
< Donzé Laurent, prof., économie, Université de Fribourg < Dual Jürg,
prof., mécanique et dynamique expérimentale, EPFZ E Ehlert Ulrike,
prof., psychologie, Université de Zurich < Engelhardt Britta, prof., biologie
immunitaire, Université de Berne < Escher Felix, prof. ém., sciences
alimentaires, EPFZ < Esfeld Michael, prof., philosophie, Université de
Lausanne F Famos Cla Reto, prof., théologie, droit, Université de Zurich
< Frei Christoph, prof., relations internationales, Université de Saint­Gall
< Fröhlich Jürg, prof., physique théorique, EPFZ < Fromm Katharina,
prof., chimie, Université de Fribourg G Gay Renate, prof., médecine, Université
de Zurich < Geiser Thomas, prof., droit du travail, Université de
Saint­Gall < Gerstner Wulfram, prof., neurosciences computationnelles,
EPFL < Guillod Olivier, prof., droit de la santé, Neuchâtel < Guzzella
Lino, prof., thermotronique, EPFZ H Hassler Uta, prof., conservation
des monuments, construction, EPFZ < Heusser Martin, prof., anglais,
Université de Zurich < Hilvert Donald, prof., chimie organique, EPFZ <
Holm Patricia, prof., écologie, Université de Bâle < Hübscher Ulrich,
prof., biochimie, Université de Zurich J Jacot Jacques, prof., microtechnique,
EPFL K Kossmann Donald, prof., banques de données et
systèmes d’information, EPFZ < Kraft Hanspeter, prof., mathématiques,
Université de Bâle < Kriesi Hanspeter, prof., sciences politiques, Université
de Zurich L Lanzrein Beatrice, prof. ém., biologie cellulaire, Université
de Berne < Leutwyler Samuel, prof., chimie physique, Université
de Berne M Maechler Pierre, prof., physiologie cellulaire & métabolisme,
Université de Genève* < Maggi Rico, prof., microéconomie, Université
de Lugano < Mahlmann­ Bauer Barbara, prof., germanistique, Université
de Berne < Mayer Heike, prof., géographie, Université de Berne < Meier
Philippe, prof., droit, Université de Lausanne* < Messerli, Alfred, prof.,
cultures populaires, Université de Zurich < Monnier Victor, prof., histoire
du droit, Université de Genève < Müller Dominik, Dr, germanistique,
Université de Genève < Müller­Chen Markus, prof., droit, Université de
Saint­Gall < Müller­Stewens Günter, prof., gestion d’entreprise, Université
de Saint­Gall < Murer Heini, prof. ém., physiologie, Université de
Zurich N Naumann Barbara, prof., littérature allemande, Université de
Zurich P Peters Anne, prof., droit international public, Université de
Bâle < Pichonnaz Pascal, prof., droit privé, droit romain, Université de
Fribourg < Poulikakos Dimos, prof., thermotronique, EPFZ R Reinhardt
Volker, prof., histoire générale et suisse des temps modernes, Université
de Fribourg < Riecher­Rössler Anita, prof., psychiatrie, Université de
Organes de la Fondation suisse d’études 21
Bâle < Riedtmann Christine, prof., mathématiques, Université de Berne
< Rippl Gabriele, prof., langue et littérature anglaises, Université de
Berne < Rozenblat Céline, prof., géographie, Université de Lausanne* <
Rüegg­Stürm Johannes, prof., gestion d’entreprise, Université de Saint­
Gall S Sánchez Yvette, prof., langue et littérature espagnoles, Université
de Saint­Gall < Schellewald Barbara, prof., histoire de l’art, Université
de Bâle < Schibler Jörg, prof., préhistoire, archéozoologie, Université de
Bâle < Schmid Konrad, prof., théologie, Université de Zurich < Schubert
Renate, prof., économie publique, EPFZ < Schubiger Pius, prof.,
radiopharmacie, EPFZ < Schwinges Rainer, prof. ém., histoire médiévale,
Université de Berne < Stark Wendelin J., prof., chimie, EPF Zurich*
< Stauffer Urs G., prof. ém., médecine, Université de Zurich < Steurer
Johann, prof., médecine interne, Université de Zurich < Stolz Michael,
prof., germanistique médiévale, Université de Berne < Struwe Michael,
prof., mathématiques, EPFZ T Tag Brigitte, prof., droit pénal, procédure
pénale, Université de Zurich < Tanner Marcel, prof., médecine tropicale,
Université de Bâle < Thierstein Hans R., prof. ém., micropaléontologie,
EPFZ < Tröster Gerhard, prof., électronique, EPFZ W Wagner Alexander,
prof., Finance, Financial Markets, Université de Zurich Z Ziegler
Andreas, prof., droit européen, droit international économique, Université
de Lausanne

ENTRETIEN
avec Pamela Burkhalter et Thomas Gartenmann,
coachs de crise
MES PASSIONS SONT PLUS GRANDES
QUE MES PEURS
En cas de crises personnelles, la Fondation suisse
d’études offre un coaching professionnel. Trois coachs
sont à la disposition des étudiants qui le souhaitent :
les germanophones Thomas Gartenmann et Pamela
Burk halter et le francophone Stéphane Haefliger. Nicole
Schwyzer s’est entretenue avec les deux premiers.
Vous vous engagez tous deux fortement pour la Fon-
dation d’études. Comment cela s’est-il fait ?
Thomas Gartenmann : Il y a plus de dix ans, alors que
j’étais partenaire du Boston Consulting Group, j’ai di­
rigé un séminaire pour les bénéficiaires de la Fonda­
tion. J’ai ainsi fait la connaissance de son directeur,
Markus Huppen bauer. Nous avons beaucoup discuté,
notamment de la gouvernance de la Fondation, dont
la structure a ensuite été adaptée sur la base de ces
conseils pro bono. Par la suite, j’ai exercé la fonction
d’examinateur bénévole. En 2005, le nouveau directeur
Cla Famos a sollicité ma participation à la Commission
pour les admissions et l’encouragement, ce à
quoi j’ai volontiers souscrit. Je sortais tout juste d’une
réorientation professionnelle et avais envie de m’engager
davantage. La commission a fort bien reçu mon idée
du coaching de crise. Nous avons fait un premier essai
en 2006, et la demande a été telle que nous avons dû
étendre l’équipe à trois personnes, d’abord Pamela, puis
Stéphane Haefliger en Suisse romande.
Pamela Burkhalter : Mon premier contact avec la Fondation
d’études date de 2008. Une de mes collègues y
était examinatrice, et elle m’a proposé de m’engager
également. J’étais curieuse, donc j’ai assisté en tant
qu’invitée à un séminaire de sélection. J’ai tout de suite
été convaincue par le sérieux et l’ouverture de la procédure.
Les candidats ne sont pas « étiquetés » ni catégorisés
selon des critères prédéfinis. Chaque cas est
examiné individuellement, et les compétences sociales
jouent un rôle au même titre que le QI ou que les convictions
en termes de partage des connaissances. En 2009,
j’ai proposé de m’engager en tant que coache et trouvé
une oreille réceptive.
Pamela A. Burkhalter est coach international et consultante spécialisée
dans la culture d’entreprise. Elle travaille dans le conseil personnel,
le développement du management et la gestion des équipes ainsi
que le soutien d’entreprises au niveau des compétences organisationnelles
et des processus de mutation interculturelle. D’origine suisse
et chinoise, la juriste a travaillé à Hong Kong, Taïwan, Singapour, en
Nouvelle­Zélande et en Chine. Elle a suivi de nombreuses formations
de coach et de consultante. Pour la Fondation suisse d’études, elle
œuvre à la fois comme coache de crise et comme examinatrice.
Combien de temps consacrez-vous à la Fondation
d’études ?
P.B. : Douze personnes se sont inscrites chez moi pour
un coaching cette année. Le traitement d’un cas moyen
me prend environ une heure et demie et demande parfois
à être renouvelé. S’y ajoutent un ou deux séminaires
de sélection par an et leur préparation.
T.G. : Je reçois également environ une personne par mois,
à laquelle je consacre en moyenne une ou deux séances
d’une heure ou une heure et demie. Depuis 2009, je
suis président de la Commission pour les admissions
et l’encouragement, membre du Conseil de Fondation
et du Comité exécutif du Conseil de Fondation, ce qui
représente six à huit soirées de séance par an. En tant
qu’examinateur, je n’assiste plus qu’à un séminaire par
an. L’IT sur le leadership s’étend sur deux jours. Au total,
j’évalue mon travail pour la Fondation à une dizaine de
jours par an.
Qu’est-ce qui vous motive ?
T.G. : Je tiens à transmettre quelque chose. Avant de
m’engager bénévolement, je me demande dans quel domaine
l’effet de levier sera le plus important. Je pourrais
conseiller des septuagénaires, mais l’impact ne serait
pas le même. Les étudiants de la Fondation d’études ont
de très grandes chances de pouvoir s’engager au service
de la société et d’y jouer un rôle influent. Ils ont tous
suivi des parcours différents, mais partagent une motivation
et une curiosité extraordinaires. Les discussions
animées que je peux avoir avec eux m’enrichissent énormément.
En outre, le travail pour la Fondation d’études
recoupe amplement mes tâches quotidiennes. Et cela
me passionne, qu’il s’agisse de la Fondation, de ma profession
ou de mes enfants.
P.B. : J’ai toujours exercé des activités bénévoles, principalement
à l’étranger. Cette fois, j’ai ressenti le besoin
de faire quelque chose pour la Suisse. Professionnellement,
j’ai surtout affaire à des cadres confirmés. Mes activités
pour la Fondation d’études m’apportent donc une
agréable compensation. C’est très « rafraîchissant » de
travailler avec ces jeunes optimistes, pleins d’un espoir
communicatif quant à l’avenir. Et très gratifiant de pouvoir
leur léguer quelque chose. C’est aussi une grande
responsabilité, qui fait réfléchir et incite à l’humilité.
22

Comment se déroule un coaching typique avec vous ?
P.B. : Avant de fixer un rendez­vous, je demande tou­
jours aux étudiants de mettre par écrit leurs attentes
concernant l’entretien, les solutions déjà envisagées et
les démarches concrètes déjà entreprises. Je suis toujours
étonnée de la justesse de leurs réflexions.
T.G. : En général, je commence par demander au téléphone
: « Si le coaching s’avérait parfait, sur quel résultat
idyllique déboucherait­il ? » Je leur donne ensuite des
devoirs, par exemple décrire cinq situations qui les font
entrer en état de « flow ». S’ils sont vraiment en crise, ils
n’hésitent pas à s’investir. Environ 20% ne poursuivent
pas. Les autres se préparent sérieusement au premier
entretien. En règle générale, je les vois trois fois maximum,
mais un seul entretien suffit le plus souvent. Je ne
donne pas de conseils. Je me considère plutôt comme
une sorte de catalyseur – (sourire) là, c’est le chimiste
qui parle. Je les laisse trouver la réponse en eux­mêmes
avec les bonnes questions. Une bonne part de ce que
nous percevons comme du stress est liée à notre vision
personnelle des choses. Un bon coach permet de voir le
monde d’une tout autre façon, de réfléchir et ressentir
et, en dernier recours, d’agir autrement. J’appelle cela
la transformation.
P.B. : Le but est que les étudiants, à travers le coaching,
apprennent à raisonner par eux­mêmes et à trouver les
solutions en eux. Souvent, ils ont besoin de soutien
pour apprendre à croire en eux. Certains sont angoissés
lorsqu’ils pensent à leur avenir, parce qu’ils ont justement
des exigences très élevées envers eux­mêmes. Je
leur présente ma philosophie, ils peuvent la reprendre ou
non. Selon moi, personne ne fait jamais rien de « faux »
dans la vie. Et la vie présente une telle richesse que tout
le monde y arrive.
T.G. : Le courage, ce n’est pas seulement l’absence de
peur ou d’angoisse. C’est surtout une conviction : « Mes
passions sont plus grandes que mes peurs. »
Thomas C. Gartenmann est Senior Partner et Managing Director
de MANRES SA. Coach, instructeur en leadership et animateur de
processus de transformation d’entreprises, ce docteur en chimie
organique titulaire d’un MBA a étudié notamment la psychologie
systémique et comportementale. Il est membre de la Commission
pour les admissions et l’encouragement et coach de crise auprès
de la Fondation d’études. Chaque année, il organise un séminaire
sur la gestion de soi et le leadership. On le voit ici avec les participants
du séminaire de 2010 (T. Gartenmann est le troisième
depuis la gauche dans la deuxième rangée).
Quels sont les autres sujets typiques que vous
abordez avec les étudiants ?
T.G. : Très souvent, il s’agit de décisions à prendre.
Nombre d’entre eux ont auparavant suivi plusieurs voies,
mais en sont au point où cette diversité – certes séduisante,
mais de court terme – ne peut être maintenue et
où ils doivent faire un choix. Par exemple, opter entre
une carrière de pianiste de concert et la rédaction d’une
thèse. D’autres ont suivi jusqu’alors un but bien précis et
se rendent compte tout à coup qu’ils ont perdu l’intérêt
des débuts. Ils ont toutefois de la peine à trouver une
alternative. D’autres enfin sont stressés, et il convient
de discerner et replacer ce sentiment dans son contexte.
P.B. : Les thèmes que j’aborde lors de mes coachings
tournent aussi autour de la prise de décisions, de la
confiance en soi et de la gestion du stress. Parfois, les
étudiants reconnaissent qu’ils reproduisent encore et
toujours le même modèle.
De quels soutiens avez-vous vous-mêmes bénéficié ?
P.B. : A l’époque, j’aurais aimé connaître une institution
telle que la Fondation suisse d’études. Ce sont plutôt
mes expériences qui m’ont permis d’avancer. Mon environnement
multiculturel, mes voyages, le fait de devoir
constamment m’adapter et me redéfinir m’ont régulièrement
poussée à dépasser mes limites.
T.G. : Je pense que nous apprenons le plus grâce à nos
relations. Parfois, on ne choisit pas, mais parfois, si.
Travailler au sein d’un groupe de bénéficiaires de la Fondation
d’études ou devoir supporter un groupe d’indifférents,
ce n’est pas la même chose. Personnellement,
j’ai toujours eu de bons professeurs et des collègues qui
m’ont inspiré, accompagné et secondé.
23

ASSOCIATION DES ALUMNI
DE LA FONDATION SUISSE D’ÉTUDES
OBJECTIFS
Depuis sa création en 2003, l’Association des alumni de
la Fondation suisse d’études offre aux anciens étudiants
de la Fondation l’occasion de participer, même après
la fin des études, à des activités organisées par euxmêmes
ou par la Fondation. Les principaux objectifs de
l’Association sont :
la création, l’entretien et le développement du
réseau des anciens étudiants de la Fondation au
moyen de rencontres conviviales et de manifestations
scientifiques,
le soutien personnel, structurel et financier de la
Fondation suisse d’études.
LA MIA PARTECIPAZIONE AL NATIONAL MODEL UNITED
NATIONS A NEW YORK CON LA FONDAZIONE SVIZZERA DEGLI
STUDI È SICURAMENTE STATA UNA DELLE ESPERIENZE
PI Ù INDIMENTICABILI DELLA MIA VITA. NON SI È TRATTATO
PER ME SOLAMENTE DI UN AVVICINAMENTO AL MONDO DELLE
RELAZIONI INTER NAZIONALI: INFATTI ERO L‘UNICA
TICINESE, QUINDI È STATA PER ME ANCHE UN‘OCCASIONE
PER TOCCARE CON MANO E APPROFONDIRE LE DIFFE RENZE
CULTURALI E LINGUISTICHE TRA LE COMPONENTI DEL
NOSTRO PAESE.
Chiara Bottaro, histoire et droit, Université de Fribourg, encouragée depuis 2009
L’Association des alumni de la Fondation suisse d’études
est une association (art. 60ss. du CC). La qualité de
membre de l’Association est réservée aux anciens de la
Fondation d’études.
EXERCICE 2011 DE L’ASSOCIATION
Les manifestations proposées durant l’année écoulée
ont remporté un vif succès. De plus en plus souvent,
l’Association est en mesure de faire appel à des
intervenants issus de ses propres rangs, à l’exemple de
Rico Valär, ancien étudiant, présentateur d’un exposé
passionnant et richement illustré sur « comment le romanche
est devenu la quatrième langue nationale de
la Suisse ». D’autres manifestations ont permis de se
faire une idée des professions choisies par les alumni :
une soirée animée de Johannes Köppel, alumnus et actuellement
délégué du Comité international de la Croix­
Rouge en Asie centrale, sur les dilemmes politiques,
pratiques et moraux de l’aide humanitaire, ou encore un
podium autour de la question « comment se pratique le
lobbying ? », organisé notamment par l’alumnus Jörg De
Bernardi en coopération avec la Fondation. La randonnée
estivale « En route », en Suisse orientale, ou la soirée
consacrée à l’internationalisation du paysage suisse
des hautes écoles, qui s’est déroulée dans le cadre de
la série « Zwei HALBZEITEN Eine MAHLZEIT », ont été
l’occasion de nombreux entretiens informels et de prises
de contact.
La 8e assemblée générale ordinaire de l’Association
des alumni s’est déroulée le 24 juin au Käfigturm à
Berne. Les membres du Comité et le président, Jörg De
Bernardi, ont été élus pour un mandat supplémentaire.
24

CHIFFRES CL´ ES 2011
La croissance rapide de la Fondation se reflète égale­
ment, avec cinq à six ans de retard, dans le nombre
des membres de l’Association des alumni : fin décembre
2011, celle­ci en comptait 286. Deux tiers environ des
personnes qui ont quitté la Fondation adhèrent à l’Asso­
ciation.
LA GRANDE FORCE DE LA FONDATION SUISSE D’´ ETUDES
R´ ESIDE DANS SA CAPACIT´ E À REGROUPER DES PERSONNES TR ÈS
INT´ ERESSANTES, CURIEUSES ET MOTIV´ EES, QUI FORMENT UNE
TOILE DENSE DE CONTACTS COUVRANT TOUTES LES FILI ÈRES
D’´ ETUDES SUISSES. DURANT CES SIX ANN´ EES, J’AI
RENCONTR´ E ENORM´ ´ EMENT DE PERSONNES DE TOUS HORIZONS, QUI
SONT AUJOURD’HUI DES COLL ÈGUES, CONNAISSANCES ET AMIS.
Vincent Lüscher, MA Accounting and Finance, Université de Saint­Gall,
encouragé depuis de 2006 à 2011
Financièrement, l’Association se porte bien : ses comptes
sont équilibrés, et elle dispose d’une petite réserve qui
va permettre au Comité de développer encore davantage
de projets. Au cours de l’exercice écoulé, l’Association
a pu verser un soutien de 42 862 francs à la Fondation
suisse d’études (dont 7162 francs d’indemnités pour les
frais administratifs). En plus du soutien financier apporté
à la Fondation, de nombreux anciens ont contribué de
manière déterminante au succès de manifestations de la
Fondation, lors d’académies, d’exposés et de séminaires
« Intellectual Tools » ou en tant qu’examinateurs de la
Fondation.
Association des alumni de la Fondation suisse d’études 25
COMIT´ E DE L’ASSOCIATION
DES ALUMNI DE LA FONDATION
SUISSE D’´ ETUDES
(Etat au 31.12. 2011)
Jörg De Bernardi, théologien, délégué du Tessin
aux relations confédérales (président)
Reto Givel, philosophe, Université de Zurich,
coordinateur de projets du Canton de Bâle­Ville
(vice­président)
Prof. Cla Reto Famos, directeur de la Fondation
suisse d’études
Michèle George, chargée de communication,
cheffe de projet Sonova SA (manifestations)
Susanne Mölbert Kramer, physicienne et cheffe
d’entreprise, Mölbert Datentechnik (finances)
Tamara Mona­Münger, historienne/relations internationales
et diplomate, Département fédéral des
affaires étrangères DFAE (gestion des membres)
Milica Lazic, informaticienne, Credit Suisse,
(Communication/Web)
Gabriela Blatter, chimiste, cheffe de projet EPFZ
(projets spéciaux)

ENTRETIEN
avec Viktor Vavricka, Simone Haeberli et Marianne
Bonvin Cuddapah, alumni
SERVIR LA POLITIQUE AU NIVEAU
DE LA CONF´ ED´ ERATION
Que ce soit en tant que politiciens – de diverses tendances
– ou comme cadres de haut niveau au sein de
l’administration fédérale, les alumni de la Fondation
suisse d’études sont présents dans le paysage politique.
Nicole Schwyzer a interviewé trois anciens étudiants de
la Fondation engagés auprès de la Confédération.
Comment décririez-vous le parcours qui vous a menés
à vos postes actuels à la Confédération ?
Viktor Vavricka : Pendant le gymnase, je suis parti un
an aux Etats­Unis. A l’époque déjà, je prenais plaisir à
« représenter » la Suisse à l’étranger. J’ai donc souhaité
très tôt devenir diplomate. J’ai organisé mes études de
droit dans ce but, en approfondissant le droit international.
Après avoir effectué un stage en tant qu’avocat, j’ai
travaillé comme délégué pour la Croix­Rouge dans les
prisons du monde arabe. En 2002, j’ai passé le concours
diplomatique. J’ai suivi la formation de base et effectué
un stage à l’ambassade de Suisse à Ottawa. A la
Direction du droit international public, j’ai tout d’abord
été en charge des questions liées aux avoirs illicites de
personnes politiquement exposées, par exemple la restitution
des fonds Abacha au Nigéria ou certains cas complexes
comme Duvalier à Haïti ou Mobutu au Congo. J’ai
ensuite été nommé pour deux ans en Arabie saoudite,
où j’ai principalement géré les dossiers économiques. A
mon retour en Suisse, j’ai pris la tête de la section des
droits de l’homme et du droit humanitaire. A la création
de la Task Force Asset Recovery, j’en suis devenu le
responsable, et c’est ce poste que j’occupe aujourd’hui.
Simone Haeberli : Mon parcours a été plus accidenté.
J’ai fait des études de littérature allemande et de philosophie,
que j’ai clôturées par un doctorat en littérature
du Moyen Age. Cependant, je savais depuis longtemps
que l’avenir m’intéressait tout autant que le passé, et
que je voulais contribuer à le bâtir. Mes candidatures
à des postes de coopération internationale sont toutefois
restées vaines. Pour me forger une expérience, j’ai
accepté un misérable contrat de volontaire au Kenya,
pour trois mois. Une alumna de la Fondation m’avait
promis : « Sur place, tu auras davantage de possibilités. »
Et en effet, j’ai réussi à prolonger mon contrat et à faire à
Nairobi une formation formidable en contrôle et évaluation.
J’ai ensuite travaillé comme consultante indépendante
au Kenya et au Burundi. L’ONU a pris contact avec
moi, et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires
(UNOCHA) Somalie m’a embauchée – au départ
pour le contrôle, par la suite, au moment de la grande
famine, pour l’aide alimentaire elle­même. Je me suis
alors rendu compte que l’aide humanitaire se bornait à
réagir et arrivait toujours trop tard. Or, je voulais œuvrer
à des stratégies de long terme et sur le plan politique.
Lorsque s’est offerte à moi l’opportunité de travailler à la
coopération au développement au SECO, j’ai tout misé
sur ce poste. J’ai plié bagage et quitté l’Afrique pour me
présenter à l’entretien d’embauche. Avec succès.
Marianne Bonvin Cuddapah : Enfant, j’étais passionnée
par les insectes. Je me suis donc rendu compte très vite
que je voulais faire de la biologie. J’ai passé mon doctorat
à Berne, avec un sujet sur les virus des insectes,
et c’est là que j’ai fait la connaissance de mon mari, lui
aussi chercheur. Nous avons décidé de passer quelques
années aux Etats­Unis. Le Fonds national suisse m’a
permis d’obtenir à Seattle un post­doctorat en biologie
de l’évolution. Mais la crise financière a éclaté ; mon
mari a perdu son poste et, de ce fait, nous nous sommes
retrouvés, y compris notre fille sans couverture sociale.
Du coup, nous avons décidé de rentrer en Suisse plus
tôt que prévu. La recherche simultanée de deux emplois
n’a pas été facile – à peine mon mari s’intéressait­il à un
travail à Bâle que je recevais une proposition à Genève …
Finalement, nous avons eu de la chance et avons trouvé
tous les deux à Berne. Je n’ai pas hésité une minute
à passer de la recherche à l’administration fédérale.
J’aime beaucoup la recherche, mais je n’ai trouvé aucun
sujet de biologie sur lequel j’aurais aimé effectuer toute
ma carrière. Mon travail au CSST me permet d’approfondir
toute une série de thèmes passionnants. Et je prends
plaisir à évoluer dans un contexte politique.
26

Comment expliquez-vous le fait que de nombreux
alumni de la Fondation travaillent pour la Confédération
?
S.H. : Comme l’a souligné Marianne, la possibilité de
jouer un rôle politique en attire probablement un grand
nombre.
V.V. : Je suis d’accord. Nos tâches ne portent pas sur la
gestion, mais sont liées à l’exécutif, puisqu’il s’agit de
préparer les décisions du gouvernement. A la Direction
du droit international public, je me suis très vite trouvé
confronté à des questions d’une grande portée politique.
Les mandats sont intéressants, notamment parce
qu’une bonne partie de la responsabilité exécutive est
déléguée aux collaborateurs spécialisés.
S.H. : J’ai été envoyée représenter une commission interdépartementale
dès mon deuxième jour au SECO.
V.V. : J’observe dans mon unité que la confiance accordée
à chacun est source d’une meilleure satisfaction
au travail.
S.H. : Le SECO accorde une grande valeur à ses collaborateurs.
Mon poste actuel est le premier dont je puisse
dire qu’il respecte vraiment l’égalité des sexes. Les anciens
étudiants sont probablement aussi attirés par la
large palette de sujets à traiter. Pas de risque de devenir
monomaniaque ! La diversité des dossiers est le meilleur
antidote à l’ennui que je connaisse.
M.B. : Je trouve également intéressante la possibilité de
passer d’un monde à un autre. Par exemple, je travaille à
la jonction de la science, de l’administration et de la politique.
Il en découle souvent des malentendus qu’il faut
clarifier. Sur ce point, les échanges interdisciplinaires
que j’ai pu vivre au sein de la Fondation constituent une
expérience précieuse. A la Confédération, j’aime aussi
le fait de communiquer en plusieurs langues. Le programme
« Univers Suisse » lancé par la Fondation en vue
d’encourager le dialogue interrégional auprès de jeunes
talents m’enthousiasme beaucoup.
Marianne Bonvin Cuddapah est originaire du Valais.
Elle a été encouragée par la Fondation de 2002 à 2007.
Depuis 2010, elle travaille en qualité de conseillère
scientifique au Conseil suisse de la science et de la techno­
logie (CSST), organe consultatif du Conseil fédéral pour les
questions relevant de la politique de la science. Elle y présente
des recommandations dans les domaines de la formation et
de la recherche et rédige des prises de position. Elle s’occupe
également des évaluations des institutions et organes d’encouragement
de la recherche.
Simone Haeberli est collaboratrice scientifique au Secrétariat
d’Etat à l’économie (SECO) depuis octobre 2011, spécialisée
dans la coopération et le développement économiques. Elle
y gère les projets de développement et assure le suivi des
dossiers relatifs à la migration et à l’égalité des sexes. D’origine
bernoise, elle a intégré la Fondation en 2002. Depuis 2010,
elle est alumna et, depuis 2012, soutient la Fondation en tant
qu’examinatrice bénévole.
Viktor Vavricka dirige la Task Force Asset Recovery sur la
restitution d’avoirs illicites au sein de la Direction du droit
international public du Département fédéral des affaires
étrangères (DFAE), créée à la suite du « printemps arabe » de
2011 afin de mettre en œuvre les ordonnances édictées par
le Conseil fédéral sur le blocage des avoirs de potentats déposés
en Suisse. Viktor soutient l’entraide judiciaire visant à la
restitution des avoirs à leur pays d’origine. Il travaille en outre
à une nouvelle base légale concernant ces blocages d’avoirs.
La Fondation d’études l’a encouragé de 1995 à 2001.
Dans quelle mesure l’encouragement par la Fondation
a-t-il influé sur votre parcours ?
V.V. : Il m’a permis de suivre mon fil directeur en finançant
mon intérêt pour le monde arabe, notamment une
formation linguistique à Tunis et un stage d’avocat bénévole
en Arabie saoudite. La Fondation m’a aussi aidé
lors de mon séjour de mobilité à Genève. J’y ai étudié
le droit international humanitaire, ce qui, ajouté à mon
expérience des pays arabes, m’a probablement ouvert
les portes de la Croix­Rouge.
S.H. : La promotion d’idées a été pour moi encore plus
importante que le soutien financier de mes séjours linguistiques.
La Fondation a certainement joué un rôle
dans mon changement de cap, elle m’a aidée à sauter le
pas sans avoir peur des risques. Elle m’a donné le sentiment
de pouvoir tout apprendre, tout atteindre si c’était
vraiment ce que je souhaitais. J’y ai également rencontré
de nombreux collègues qui m’ont encouragée et conseillée
; parmi eux, d’autres anciens étudiants de branches
minoritaires travaillant aujourd’hui dans le domaine de
la coopération internationale.
M.B. : Une professeure m’a parlé de la Fondation alors
que je finalisais mon master, donc assez tard. Je me suis
intéressée en premier lieu pour le programme de formation
interdisciplinaire. Je ne m’attendais pas à rencontrer
des gens qui laisseraient en moi une telle empreinte.
Lorsque je suis allée au séminaire de sélection, j’étais
nerveuse, car je pensais trouver des personnes élitistes
et arrogantes. En fait, j’ai été surprise en bien. J’ai rarement
côtoyé des gens aussi réceptifs, aussi attentifs à
ce qui les entoure. Ils m’ont sensibilisée à un tas de
choses. La Fondation m’a ouvert des portes dont je ne
connaissais même pas l’existence.
27

ASSOCIATION DES AMIS
DE LA FONDATION SUISSE D’ÉTUDES
OBJECTIF
L’Association des amis de la Fondation suisse d’études a
été fondée en 1996 et a pour objectif de soutenir moralement
et financièrement – sans but lucratif – la Fondation
suisse d’études.
Des personnes physiques et morales peuvent devenir
membres de l’Association. Celle­ci réalise ses objectifs
essentiellement grâce aux cotisations des membres. Les
statuts de l’Association et la liste des membres peuvent
être obtenus auprès du Bureau de la Fondation d’études.
R´ ESULTATS FINANCIERS
L’Association des amis de la Fondation suisse d’études
a contribué en 2011 pour 70 000 francs aux recettes de
la Fondation. Ces fonds se composent des cotisations
des membres – cotisations annuelles et cotisations à vie
– ainsi que de contributions de donateurs. Les montants
perçus sont virés en permanence à la Fondation suisse
d’études. Les frais de secrétariat et de correspondance
de l’Association sont pris en charge par la Fondation
d’études.
A la fin décembre 2010, l’Association comptait 162
membres, dont 34 personnes morales et 21 membres
à vie.
La cotisation annuelle se monte à 100 francs (150
francs pour les couples) pour les personnes physiques
et à 500 francs pour les personnes morales. Le statut
de membre « donateur » a été introduit en 2006 pour
les personnes qui souhaitent accorder à la Fondation
une contribution plus élevée. Les personnes morales
versent au moins 5000 francs par an et les personnes
physiques 500 francs. La cotisation à vie se monte à
2500 francs pour une personne seule et à 3750 francs
pour un couple.
Nous remercions les personnes morales suivantes
pour leur contribution de « donateur » en 2011
(contribution annuelle à partir de 5000 francs)
Académies suisses des sciences ; Ecole Polytechnique
Fédérale de Lausanne ; Ecole Polytechnique Fédérale
de Zurich ; Conseil des EPF ; Université de Bâle ; Université
de Fribourg ; Università della Svizzera italiana ;
Université de Saint­Gall ; Université de Zurich ; Banque
cantonale de Zurich
Nous remercions les personnes morales suivantes
pour leur soutien en 2011 (contribution annuelle
à partir de 500 francs)
Alte Kantonsschule Aarau ; Behr Bircher Cellpack ; Fondation
Dr. Jenö Staehelin ; Laboratoire fédéral d’essai
des matériaux et de recherche LFEM ; EMS­CHEMIE
AG ; Ernst Basler + Partner AG ; Gymnase de Liestal ; Hilti
AG ; IBM Suisse SA ; Ecole cantonale am Burggraben,
Saint­Gall ; Ecole cantonale Büelrain, Winterthour ; Ecole
cantonale Hohe Promenade, Zurich ; Ecole cantonale
Rämibühl, Zurich ; Ecole cantonale de Romanshorn, Association
des anciens élèves ; Mettler Toledo Sàrl ; NZZ ;
Institut Paul Scherrer PSI ; Rahn & Bodmer ; Schindler
Management SA ; Swissmem ; Université de Berne; Université
du Liechtenstein ; Université de Lucerne ; Haute
école des arts de Zurich
Nous remercions la personne suivante pour sa contri-
bution de « donateur » de 5000 francs en 2011
Leysinger Michael
28

Nous remercions les personnes suivantes
pour leur contribution de « donateur » de 500 francs
et plus en 2011
Böhler­Dobler Michael et Yvonne ; Famos Cla Reto ; Hup­
penbauer Markus ; Hürlimann­Schmidheiny Susanne ;
Maggi Rico et Claudia ; Perret­Clermont Anne­Nelly ;
Rutz Paul O. ; Thierstein Hans R. ; Verones Sandro et
Verena ; von Graevenitz Alexander
OBJECTIFS POUR L’ANN´ EE 2012
L’Association des amis de la Fondation suisse d’études
est un réseau d’amis de la Fondation. Outre le soutien
financier, ce réseau doit aussi contribuer à mieux faire
connaître la Fondation dans le public. Afin de pouvoir assumer
avec succès ces deux fonctions, l’Association entend
continuer à augmenter le nombre de ses membres.
IM GEMEINSAM MIT ACCENTURE VERANSTALTETEN WORKSHOP
«SKILLS TO SUCCEED» HABEN WIR EINEN VORSCHLAG ERARBEI-
TET UND PRÄSENTIERT, DER MENSCHEN ERMÖGLICHEN SOLL,
SICH SELBST ZU HELFEN. DIE KREATIVE UND PRODUKTIVE
ARBEIT IN KLEINEN GRUPPEN HAT ZU ÜBERRASCHENDEN ERGEB-
NISSEN GEFÜHRT, DIE VON DEN VERTRETERN VON ACCENTURE
SEHR GESCHÄTZT WURDEN UND NICHT EINFACH IN EINER
SCHUBLADE VERSCHWINDEN WERDEN...
Christoph Brunschwiler, science alimentaire, EPF Zurich, encouragé depuis 2009
L’objectif pour 2012 consiste à attirer comme nouveaux
membres d’autres institutions, organisations et personnes
qui sont actives dans le domaine de la formation
universitaire ou qui lui sont étroitement liées. Au cours
de ces dernières années, la Fondation d’études a intensifié
sa coopération avec les universités suisses. La plupart
des universités, les Académies suisses des sciences
ainsi que l’Université du Liechtenstein ont ainsi adhéré
à l’Association des amis de la Fondation. La Fondation
est en contact avec les autres universités. Elle aimerait
par ailleurs renforcer le dialogue avec les hautes écoles
spécialisées au cours des prochaines années.
L’Association a également pour but d’encourager davantage
d’écoles de maturité ainsi que de PME à adhérer
à l’Association des amis de la Fondation. Le travail de la
Fondation englobant l’ensemble de la Suisse, une augmentation
du nombre de membres en Suisse romande
et au Tessin serait en outre particulièrement importante.
Association des amis de la Fondation suisse d’études 29
COMIT´ E DE L’ASSOCIATION
DES AMIS DE LA FONDATION
SUISSE D’´ ETUDES
Eric Kubli, prof. ém., Université de Zurich,
président
Andreas Casutt, Dr, avocat, partenaire de Niederer,
Kraft & Frey, Zurich
Cla Reto Famos, prof., directeur de la Fondation
suisse d’études
En 2011, l’Université de Zurich (UZH) a décidé de
verser à l’Association des amis de la Fondation une
contribution de 10 000 francs, le double de l’année
précédente. Kurt Reimann, secrétaire générale de
l’UZH, nous explique les raisons de cet engagement
pour la Fondation :
« Depuis toujours, l’UZH encourage la relève universitaire,
car la ‹ reproduction › de la communauté scientifique
est un objectif central des hautes écoles. Pour
atteindre cet objectif, nous disposons de différents instruments,
que de nouveaux outils sont venus renforcer et
compléter ces dernières années. Dans la grande majorité
des cas, c’est au niveau du doctorat que commence cet
encouragement. Toutefois, l’encouragement des doctorants,
par exemple dans le cadre du ‹ Graduate Campus ›
récemment créé, ne sert pas uniquement à assurer la relève
universitaire, car la plupart des doctorants quittent
l’université à un moment ou à un autre pour assumer
d’autres postes de responsabilité dans la société. L’UZH
estime que l’identification et l’encouragement de personnes
particulièrement douées dès le bachelor ne relève
pas de sa compétence. Pour cette raison, elle salue
le travail de la Fondation suisse d’études, qui se consacre
justement à cette tâche. Outre notre contribution
financière, la présence d’un grand nombre de membres
du corps enseignant de l’UZH au sein de la Fondation
en tant que professeurs de confiance témoigne par ailleurs
elle aussi de l’intérêt de notre université pour la
mission que s’est donnée la Fondation. »

COMPTES ANNUELS 2011:
UNE VINGTIÈME ANNÉE RÉJOUISSANTE
Les comptes annuels se soldent, en 2011, à nouveau
par un léger bénéfice, d’un peu plus de 18 000 francs
cette année. Compte tenu du contexte économique
difficile, les 2,1 millions de francs obtenus par la collecte
de fonds sont tout à fait satisfaisants. Une fois
de plus, les efforts visant à limiter les coûts ont porté
leurs fruits. L’abandon complet des placement alternatifs,
des actions et des monnaies étrangères, décidé au
printemps par la Commission pour la collecte et la gestion
des fonds, a permis non seulement de préserver le
patrimoine de la Fondation, mais aussi de générer un
léger surplus.
Dans la rubrique Passif, les montants alloués au
fonds du programme pour doctorants, au fonds du programme
bachelor ainsi qu’au fonds pour le développement
de la Fondation ont légèrement été augmentés.
Ces mesures posent une base solide pour le travail et
le développement de la Fondation au cours de ces prochaines
années. En tout, 330 000 francs ont été affectés
à la constitution de fonds. Le total du capital de fonds
s’élevait, fin 2011, à 2 005 000 francs. La fortune de
3 582 627 francs permet d’assurer le fonctionnement
de la Fondation pendant au moins une année. En tant
qu’organisation d’encouragement privée, la Fondation a
besoin d’une telle réserve, qui lui procure une certaine
sécurité aussi bien en matière de planification que pour
les activités opérationnelles.
Le calcul des coûts par unités d’imputation (répartition
selon les projets) montre la ventilation des moyens
financiers entre les différents secteurs. La majeure
partie des fonds a une fois encore été dévolue au programme
de formation. Cependant, le domaine du soutien
individuel a connu récemment une forte augmentation,
aussi bien en chiffres absolus que de manière
proportionnelle, conséquence de la distribution accrue
de nouvelles bourses ces cinq dernières années. Le
lancement de divers programmes de bourses (bourses
Binding, bourses Ernst Göhner et « Mercator Kolleg für
internationale Aufgaben ») a ainsi engendré une forte
augmentation dans le secteur du soutien financier.
Les chiffres noirs sont un facteur important mais
ne constituent pas une condition suffisante pour que
le travail de la Fondation suisse d’études soit couronné
de succès. Pour avoir une image complète, il faut tenir
compte des prestations non monétaires. Nous tenons
donc à remercier tout particulièrement les professeurs,
examinateurs et membres des organes de la Fondation
pour les innombrables heures de travail bénévole qu’ils
ont fourni. Ces heures n’apparaissent pas dans les
comptes annuels, mais nous tenons à les mentionner
explicitement. Selon une estimation prudente, plus de
3654 heures ont été effectuées en 2011, ce qui équivaut,
sur la base d’une rémunération de 200 francs
de l’heure, à un montant total de 730 800 francs. En
d’autres termes, le nombre d’heures de travail bénévole
a presque triplé ces six dernières années ! Bien que théorique
à première vue, ce genre de calcul illustre parfaitement
l’ancrage de la Fondation suisse d’études dans la
société civile.
La comptabilité et les comptes de l’exercice 2011
(bilan, compte d’exploitation, tableau de financement,
tableau de variation du capital et annexe) ont à nouveau
été contrôlés par l’entreprise PricewaterhouseCoopers
SA. La présentation des comptes se base sur les normes
Swiss GAAP FER 21. Les documents détaillés concernant
nos comptes sont disponibles sur notre site Internet
ou au Bureau de la Fondation.
Cla Reto Famos
Directeur
30

BILAN AU 31 D´ ECEMBRE 2011 AVEC CHIFFRES DE L’ANN´ EE PR´ EC´ EDENTE
(Montants en francs)
ACTIF 2011 2010
Liquidités 3 607 288 1 132 152
Dépôt de titres (incl. liquidités) 0 1 998 171
Créances 194 003 137 330
Comptes de régularisation actifs 202 136 95 537
Total actif circulant 4 003 427 3 363 190
Mobilier et matériel informatique 50 000 65 000
Total capital immobilisé 50 000 65 000
Total actif 4 053 427 3 428 190
PASSIF 2011 2010
Soutiens accordés 108 554 104 290
Comptes de régularisation passifs 362 246 65 750
Total capitaux étrangers à court terme 470 800 170 040
Fonds programme de formation 400 000 300 000
Fonds Intellectual Tools 300 000 300 000
Fonds programme bachelor 200 000 200 000
Fonds programme pour doctorants 100 000 75 000
Fonds pour les bourses 275 000 200 000
Fonds pour les séjours d’études à l’étranger 50 000 0
Fonds pour le développement de la Fondation 180 000 100 000
Provision pour évaluation externe 0 24 110
Fonds Dr Hermann Freudiger 500 000 500 000
Total capital de fonds (affecté) 2 005 000 1 699 110
Capital versé lors de la constitution 100 000 100 000
Capital libre généré 1 459 040 1 433 087
Résultat de l’exercice 18 587 25 953
Total capital de l’organisation 1 577 627 1 559 040
Total Passif 4 053 427 3 428 190
Comptes annuels 2011 31

« Des compétences pour réussir – Repenser la coopération
au développement » est le titre d’un atelier organisé en
partenariat avec Accenture. En petits groupes, les étudiants
ont développé des projets permettant à Accenture Suisse
d’employer au mieux ses capacités et ses compétences pour
redonner des perspectives d’avenir aux personnes dans
le besoin en Suisse.
COMPTE D’EXPLOITATION 2011 AVEC CHIFFRES DE L’ANN´ EE PR´ EC´ EDENTE
(Montants en francs)
RECETTES D’EXPLOITATION / DONATIONS 2011 2010
Donations alumni 42 863 45 543
Donations Association des amis de la Fondation 70 000 75 000
Donations entreprises 317 500 248 000
Donations fondations 1 661 010 1 582 125
Donations privés 51 100 41 400
Donation legs 35 957 0
Contributions des pouvoirs publics 155 000 120 000
Total des donations 2 333 430 2 112 068
Total recettes d’exploitation / donations 2 333 430 2 112 068
DÉPENSES D’EXPLOITATION PAR PROJETS % 1)
Sélection 250 581 20 % 256 772
Encouragement individuel 621 880 10 % 633 312
Programme de formation 785 737 45 % 788 302
Collecte de fonds 109 405 10 % 115 371
Relations publiques 232 097 15 % 212 641
Total dépenses d’exploitation 1 999 700 2 006 398
Résultat intermédiaire 1 333 730 105 670
RÉSULTAT FINANCIER
Produits des titres et des intérêts 10 608 45 866
Gestion du patrimoine et frais de portefeuille – 5 869 – 9 108
Total résultat financier 4 739 36 758
32

Futurs chefs de file dans les organisations internationales
et les ONG : ces boursiers de la deuxième volée du « Mercator
Kolleg für internationale Aufgaben » reçoivent leur diplôme
lors de la soutenance de leur projet à Berlin.
De g. à d. : Albert Kesseli, directeur de la Fondation Mercator
Suisse, Lukas Krienbühl, boursier, Claudine Leysinger,
directrice adjointe de la Fondation suisse d’études, Ariane
Lüthi, boursière, Nicola Blum, boursière, Jenö Staehelin,
directeur du programme pour la Suisse.
AUTRE RÉSULTAT
Recettes exceptionnelles 10 119 7 635
Total autre résultat 10 119 7 635
Résultat intermédiaire 2 348 588 150 063
RÉSULTAT DE FONDS
Constitution de fonds affectés – 330 000 –150 000
Dissolution de fonds affectés 0 25 890
Total résultat de fonds –330 000 –124 110
Résultat annuel avant affectation au capital d’organisation 18 588 25 953
1) Clé de répartition des frais de personnel et d’administration
Comptes annuels 2011 33

DONATEURS
DE LA FONDATION SUISSE D’ÉTUDES
Nous remercions cordialement nos partenaires pour
leur généreux soutien en 2011
La Fondation d’études est presque uniquement financée
par des partenaires et donateurs. La liste ci­dessous se
limite aux contributions de 1000 francs et plus.
PARTENAIRES DIAMANT
Contributions de 100 000 francs et plus
Fondation Ernst Göhner
Fondation Sophie et Karl Binding
Fondation Mercator Suisse
Groupe de contact pour les questions de recherche
(BASF, Merck Serono, Novartis, Roche et Syngenta)
Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche
PARTENAIRES PLATINE
Contributions de 50 000 francs et plus
Association des amis de la Fondation suisse
d’études
Clariant International SA
Fondation Gebert Rüf
PARTENAIRES OR
Contributions de 25 000 francs et plus
Accenture SA
Association des alumni de la Fondation d’études
Credit Suisse Group
Fondation Hans Eggenberger
Succession Marianne de Szoeczy
Swiss Foundation for Excellence and Talent
in Biomedical Research
The Boston Consulting Group
UBS SA
PARTENAIRES ARGENT
Contributions de 10 000 francs et plus
Conseil des EPF
Fondation Lagrev
PricewaterhouseCoopers SA
Prof. ém. Eric Kubli
Rente AVS annuelle d’un universitaire à la retraite
Université de Zurich
PARTENAIRES BRONZE
Contributions de 5000 francs et plus
Académies suisses des sciences
EPF Lausanne
EPF Zurich
Fondation Fidinam
JDMT Medical Services SA
Egor Kraev
Michael Leysinger
Université de Bâle
Université de Fribourg
Università della Svizzera italiana
Université de Saint­Gall
Banque cantonale de Zurich
34

Contributions de 1000 francs et plus
Canton des Grisons, Office de la culture
Christoph Bünger
Ecole cantonale de Romanshorn, Association
des anciens
Fondation Jenö Staehelin
Fondation Oertli
Fondation pour la jeunesse suisse Général Guisan
Gouvernement de la Principauté de Liechtenstein
Lia Rumantscha
Prof. Markus Huppenbauer
Prof. Peter Schaber
Prof. Carel van Schaik
Collaboration
La science appelle les jeunes
Fondation Hermann Freudiger
Pour rendre hommage à Hermann Freudiger, sa fille,
Mme Marianne de Szoeczy­Freudiger, a créé en 1995 la
Fondation Hermann Freudiger avec un capital initial de
300 000 francs et l’a intégrée dans la Fondation suisse
d’études. Le capital initial de la Fondation Hermann
Freudiger a été augmenté en 1998 de 200 000 francs
à 500 000 francs grâce à une donation de Monsieur
Marcel Freudiger, fils d’Hermann Freudiger.
Fondation Ernst Göhner
« La Fondation Ernst Göhner octroie ses bourses en collaboration
avec des organisations reconnues disposant
des compétences nécessaires pour opérer la sélection.
La coopération avec la Fondation suisse d’études a pour
nous ceci de particulier que le choix des bénéficiaires
ne repose pas uniquement sur l’excellence des résultats
scolaires, mais que le potentiel des candidats est également
évalué dans le cadre de séminaires dirigés par des
spécialistes. C’est ainsi la personnalité des boursiers et
boursières qui est au cœur du processus.
La Fondation Ernst Göhner accorde également une
grande importance au suivi de ses boursiers pendant
leurs études. Cet accompagnement est assuré par la
Fondation suisse d’études. Comme celle­ci, la Fondation
Ernst Göhner attend des bénéficiaires que, dans la
mesure de leurs possibilités, ils s’engagent en faveur de
la société civile. Il suffit d’observer les bénéficiaires de
Donateurs de la Fondation suisse d’études 35
bourse œuvrant dans tous les domaines soutenus par la
Fondation Ernst Göhner pour acquérir la conviction que
c’est ici une génération engagée, ouverte et responsable
qui se développe.»
ROGER SCHMID, DIRECTEUR
Fondation Sophie et Karl Binding
« La Fondation Sophie et Karl Binding s’engage tout
particulièrement en faveur du soutien et du renforcement
de la cohésion sociale et de l’équilibre culturel en
Suisse ainsi que de l’intégration et de la compréhension
des différentes communautés linguistiques du pays.
Convaincues que les membres de la Fondation suisse
d’études sont prédestinés à contribuer aujourd’hui et
demain à l’identité de la Suisse, les deux fondations ont
développé, en 2006, le programme ‹ Univers Suisse ›. Il
comprend une académie d’été d’une semaine intitulée
‹ Le tableau de la Suisse › et une bourse accordée chaque
année à dix étudiants de la Fondation suisse d’études,
leur permettant d’acquérir un master dans une université
suisse d’une autre région linguistique. Pour que les
valeurs fondamentales suisses ne se perdent pas dans
la mondialisation ! »
BENNO SCHUBIGER, DIRECTEUR
Fondation Mercator Suisse
« Etre excellent, ce n’est pas seulement avoir de grandes
connaissances. C’est aussi vouloir mettre ses talents au
service de la société . Telle est la mission de la Fondation
d’études, elle aide des étudiants brillants à développer
leur personnalité, leur motivation et leur sens des responsabilités
par des offres de formation complétant les
cursus universitaires. La Fondation Mercator Suisse retrouve
dans cette perspective les objectifs qu’elle­même
poursuit et soutient la Fondation depuis cinq ans. Elle
en partage également le projet ‹ Mercator Kolleg ›, qui
prépare des étudiants de très haut niveau à prendre des
responsabilités dans un environnement international –
car les grands défis de notre monde ne pourront être
résolus qu’avec une nouvelle génération de responsables
dotés d’une vision pluridisciplinaire. »
ALBERT KESSELI, DIRECTEUR

NOS PARTENAIRES
IMPRESSUM
Editeur
Fondation suisse d’études, Zurich
Rédaction
Nicole Schwyzer, lic. ès lettres., Cla Reto Famos, prof.,
Fondation suisse d’études, Zurich
Traduction
Adrian Tanner, Valérie Chauvinc
Maquette
GYSIN [Konzept+Gestaltung], Chur
Impression
Sihldruck AG, Zurich
Crédits photos
Page de couverture : Fabian Jenny
Portraits d’étudiants et du directeur de la Fondation suisse
d’études, Cla Reto Famos :
p. 2 Kaspar Etter
p. 18 Tim W. Rattay
p. 24 Peter Himsel, Fondation Mercator
p. 28 Tim W. Rattay
p. 30 Cla Reto Famos
p. 34 Sina Blassnig
L’atelier « Grandes tendances et biens de luxe », organisé
en collaboration avec The Boston Consulting Group, a
permis aux étudiants de la Fondation de comprendre comment
les entreprises identifient et utilisent les mégatendances –
un groupe de travail étudie un cas dans l’industrie du luxe
et propose des solutions stratégiques.
Autres photos :
p. 4 Alain Schorderet
p. 5 Claudine Leysinger
p. 6 Sina Blassnig
p. 7 Cornelia Biotti, corneliabiotti.com
p. 8 Cla Reto Famos
p. 9 Cla Reto Famos
p. 10 Alain Schorderet
p. 11 Kaspar Etter
p. 12 Kaspar Etter
p. 13 Milan Scheidegger
p. 14 Kaspar Etter
p. 15 Kaspar Etter
p. 16 Hilde Eberhard, Uznach
p. 17 Milan Scheidegger
p. 20 Bettina Meyer
p. 21 Kaspar Etter
p. 22 Pamela A. Burkhalter
p. 23 Claudine Leysinger
p. 27 Nicole Schwyzer
p. 32 Diego Seitz, Accenture SA
p. 33 Steffen Weigelt, Fondation Mercator
p. 36 Léonard Graf
36

Notre monde a besoin de gens qui prennent des responsabilités et qui
développent des solutions aptes à répondre aux défis de demain.
La Fondation suisse d’études encourage des jeunes gens prometteurs et les
prépare de façon ciblée à leurs futures responsabilités dans la société.
En tant que fondation privée d’utilité publique, nous dépendons de la générosité
des donateurs et des sponsors.
Voulez-vous nous aider à améliorer constamment notre soutien aux étudiants
talentueux et à encourager de plus en plus d’étudiants à l’excellence ?
Notre compte postal: CCP 80-79757-0
n J’aimerais apporter un soutien moral et financier à votre Fondation.
Envoyez-moi s. v. p. la documentation d’information actuelle sur l’Association
des amis de la Fondation suisse d’études.
n Donnez-moi s. v. p. des informations sur les possibilités de faire parvenir
à la Fondation d’études un don, un soutien à un projet ou un legs.
n Notre société / notre organisation souhaiterait soutenir la Fondation suisse
d’études. Veuillez nous envoyer des informations sur les formes possibles
de collaboration avec votre Fondation.
n Je suis intéressé/e par une collaboration bénévole en tant qu’examinateur / trice
ou professeur/e de confiance et vous demande de me donner les informations
nécessaires.
n J’aimerais attirer l’attention de mon entourage sur la Fondation d’études.
Envoyez-moi s. v. p. :
Raison sociale / institution
Nom, prénom, titre
Fonction
Adresse, NPA lieu
Téléphone
Adresse éléctronique
Remarques
exemplaires du rapport annuel 2011
brochures d’information pour des candidats
documentations sur l’Association des amis de la Fondation
dépliants de la Fondation suisse d‘études
Nous nous réjouissons de votre prise de contact par courrier postal
ou fax +41 44 233 33 10.

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