DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2007

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3 DispositifGESTION DES RISQUESde gestionLA BANQUE POURRAIT RENCONTRERDES DIFFICULTÉS POUR METTRE EN ŒUVRESA POLITIQUE DE CROISSANCE EXTERNE,CE QUI POURRAIT PESER FORTEMENTSUR SON RÉSULTAT D’EXPLOITATIONLa croissance externe est l’une des composantes de la stratégie globalede la Banque. Cette stratégie comporte de nombreux risques. Bien quecelle-ci procède à une analyse approfondie des sociétés qu’elle envisaged’acquérir, il n’est généralement pas possible de conduire un examenexhaustif. Par conséquent, la Banque pourrait avoir à supporter desengagements non prévus initialement. De même, les résultats de lasociété acquise peuvent s’avérer décevants et les synergies attenduespeuvent ne pas être réalisées en totalité ou en partie, ou bien engendrerdes coûts plus élevés que prévu. La Banque pourrait également rencontrerdes difficultés lors de l’intégration d’une nouvelle entité. L’échec d’uneopération de croissance externe annoncée ou l’échec de l’intégrationd’une nouvelle entité est susceptible d’obérer significativement larentabilité de la Banque. Cette situation peut également provoquerle départ de collaborateurs clés. Dans la mesure où, pour conserverces collaborateurs, la Banque se voit contrainte de leur proposer desavantages financiers, cette situation peut également se traduire par uneaugmentation des coûts et une érosion de la rentabilité.< Sommaire >UNE INTENSIFICATION DE LA CONCURRENCE,EN PARTICULIER EN FRANCE, PREMIERMARCHÉ DE LA BANQUE, POURRAITPESER SUR LE PRODUIT NET BANCAIREET LA RENTABILITÉLes principaux pôles d’activité de la Banque sont tous confrontés à unevive concurrence, que ce soit en France ou dans d’autres parties dumonde où elle est solidement implantée, notamment l’Europe et lesÉtats-Unis. Si la Banque ne parvenait pas à préserver sa compétitivitéen France ou sur ses autres grands marchés en proposant une palettede produits et de services attractive et rentable, elle pourrait perdre desparts de marché dans certains métiers importants, ou subir des pertesdans toutes ou certaines de ses activités. Par ailleurs, tout ralentissementde l’économie est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, avecà la clé une intensification de la pression sur les prix et une contractiondu volume d’activité de la Banque et de ses concurrents. Pourraientégalement faire leur entrée sur le marché de nouveaux concurrentsplus compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple,ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels. Ces nouveauxentrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de produits etservices plus compétitive.12343.2 Dispositif de gestionRISQUE DE CRÉDIT ET DE CONTREPARTIE56(V oir partie 5.5. États financiers – note 4.a. – Risque de crédit.)MESURE DU RISQUE DE CONTREPARTIELes expositions de risque de contrepartie se caractérisent par leur fortevariabilité au cours du temps en raison de l’évolution constante desparamètres de marché affectant la valeur des transactions sous-jacentes.Il est donc essentiel de ne pas se limiter au suivi des valeurs actuelles destransactions et d’analyser leurs variations potentielles dans le futur.Les expositions futures potentielles au risque de contrepartie sontmesurées à l’aide d’un modèle interne (« ValRisk ») qui permet desimuler plusieurs milliers de scénarios potentiels de marché et deréévaluer le portefeuille de transactions de chacune des contrepartiesà plusieurs centaines de points dans le futur (de 1 jour à plus de 30ans pour les transactions les plus longues). Pour l’agrégation destransactions par contrepartie, ValRisk prend en compte l’environnementjuridique spécifique à chaque contrepartie (notamment, les accords decompensation et d’appel de marge).ENCADREMENT ET SUIVI DU RISQUEDE CONTREPARTIELes expositions futures potentielles calculées par ValRisk sontquotidiennement comparées aux limites allouées à chaque contrepartie.Par ailleurs, ValRisk permet la simulation de nouvelles transactions et lamesure de leur impact sur le portefeuille de la contrepartie et est de cefait un outil essentiel dans le processus d’approbation du risque.CAPITAL É CONOMIQUE ET RÉGLEMENTAIREValRisk est également utilisé pour produire l’information nécessaireau calcul du capital économique (distributions d’expositions futurespotentielles par contrepartie) et au calcul du capital réglementaire Bâle II(exposition positive attendue effective).789101174Document de référence 2007 - BNP PARIBAS

GESTION DES RISQUESDispositif de gestion 3RISQUE DE MARCHÉ(Voir partie 5.5. États financiers – note 4 .b. – Risques de marché relatifsaux activités de transaction sur instruments financiers.)La maîtrise des risques de marché s’appuie sur un système élaboré demesure, des procédures précises et une surveillance étroite. L’ensembledu dispositif est placé sous l’autorité du Capital Market Risk Committee,présidé par l’un des Directeurs Généraux délégués ou le Conseillercompétent et dont le département Risk Capital Market de GRM(« R-CM ») est le bras armé. Ce Comité a pour mission d’approuver lesméthodes et procédures de suivi, de définir les différentes limites et deveiller à leur respect ; il se réunit mensuellement.MESURE DES RISQUES DE MARCHÉDES ACTIVITÉS DE NÉGOCE FINANCIERL’évaluation des risques de marché repose sur trois types d’indicateurs,visant à capter l’ensemble des risques, y compris l’évolution qui résulteraitd’un changement brutal et significatif des conditions de marché.MESURES EN CONDITIONS DE MARCHÉSNORMALES■ La Value at Risk (VaR). Fondé sur un modèle interne approuvépar les autorités réglementaires, cet indicateur mesure, dans lesconditions de marché normales, la variation possible de valeur duportefeuille d’opérations de marché, pour une durée d’un jour debourse, sur la base des évolutions constatées pendant les 260 joursprécédents, avec un intervalle de confiance de 99 %. Les facteurspris en compte comprennent notamment, les taux d’intérêt, au sens< Sommaire >général et spécifique, c’est-à-dire lié aux spreads de signature, lestaux de change, la valeur des titres, le prix des matières premières, lesvolatilités associées ainsi que les corrélations entre ces éléments etdonc les effets de diversification qui en découlent. Le dispositif est enprise directe avec les systèmes des opérateurs et permet de multiplessimulations, y compris parmi les plus complexes.■ Les sensibilités des positions à différents paramètres de marché. GRMR-CM complète constamment la batterie d’indicateurs utilisés, demanière à s’adapter à la complexité croissante de certains marchés.MESURES EN CONDITIONS DE MARCHÉSEXTRÊMES■ Des « stress tests » visent à simuler la variation de valeur desportefeuilles de trading dans des conditions extrêmes définies dansle cadre de scénarios de rupture dont les composantes sont ajustéesen fonction des évolutions économiques. Lors du Capital Market RiskCommittee mensuel présidé par la Direction Générale, R-CM présenteet commente 15 scénarios de stress test couvrant les activités detaux, de change, de dérivés actions, de matières premières et detrésorerie.Parallèlement, R-CM définit des scénarios spécifiques par activité demarché, de manière à encadrer très précisément chacun des risques, ycompris les plus complexes. Les résultats de ces stress tests sont présentésau m anagement des lignes de métier ; le cas échéant des limites enstress test sont définies. Depuis le début de la crise du subprime, R-CMa produit pour certaines activités une simulation quotidienne de manièreà permettre une appréciation en quasi-temps réel de la déformation duprofil de risque.123456RISQUE OPÉRATIONNEL7VUE D’ENSEMBLEL’i nfrastructure de gestion du risque opérationnel s’est donnée pourobjectifs le respect des obligations réglementaires, la satisfactiondes critères d’évaluation des agences de notation, et l’améliorationdes processus internes de la banque. Son ambition vise à accroître laperformance du Groupe en réduisant la fréquence des événements derisque opérationnel et la sévérité de leurs impacts.L’objectif de déploiement du dispositif a été atteint en 2007, en ligne avecle calendrier prévu. La Commission B ancaire a homologué en décembrel’approche de mesure avancée du risque opérationnel choisie par leGroupe. De fait, 160 entités du périmètre consolidé sont aujourd’huicouvertes par cette méthode, soit 68 % du PNB du Groupe, uneproportion amenée à croître dans les années à venir.Dans ce contexte, BNP Paribas organise actuellement le passage dumode projet, qui a permis au cours des dernières années de concevoiret déployer le dispositif, au pilotage en continu de ce risque.PRINCIPESLa gestion du risque opérationnel repose sur quatre principesfondamentaux :■ elle est centrée sur les processus internes du Groupe, au sein desdifférentes entités et de manière transverse entre elles, et porte enparticulier sur les processus clés ;■ elle s’appuie sur l’analyse de la séquence « cause – événement –effet », dont l’événement constitue l’axe central : l’accent est mis surl’identification et le suivi des événements de risque avérés et potentiels,dans le but d’analyser leurs causes, afin d’éviter qu’ils ne surviennentou se répètent, et de diminuer la sévérité de leurs effets ;■ elle est guidée par l’établissement de profils de risque et de seuils detolérance au risque, dont la synthèse dans un tableau de bord dédiédoit servir de base à la gestion des risques ;■ elle doit permettre, enfin, d’établir et de suivre les responsabilités :la gestion des risques, des contrôles et des plans de continuité del’activité (PCA) restent en effet du ressort des responsables d’entité,selon les lignes de délégation en place.891011Document de référence 2007 - BNP PARIBAS 75

3 DispositifGESTION <strong>DE</strong>S RISQUESde gestionLA BANQUE POURRAIT RENCONTRER<strong>DE</strong>S DIFFICULTÉS POUR METTRE EN ŒUVRESA POLITIQUE <strong>DE</strong> CROISSANCE EXTERNE,CE QUI POURRAIT PESER FORTEMENTSUR SON RÉSULTAT D’EXPLOITATIONLa croissance externe est l’une des composantes de la stratégie globalede la Banque. Cette stratégie comporte de nombreux risques. Bien quecelle-ci procède à une analyse approfondie des sociétés qu’elle envisaged’acquérir, il n’est généralement pas possible de conduire un examenexhaustif. Par conséquent, la Banque pourrait avoir à supporter desengagements non prévus initialement. De même, les résultats de lasociété acquise peuvent s’avérer décevants et les synergies attenduespeuvent ne pas être réalisées en totalité ou en partie, ou bien engendrerdes coûts plus élevés que prévu. La Banque pourrait également rencontrerdes difficultés lors de l’intégration d’une nouvelle entité. L’échec d’uneopération de croissance externe annoncée ou l’échec de l’intégrationd’une nouvelle entité est susceptible d’obérer significativement larentabilité de la Banque. Cette situation peut également provoquerle départ de collaborateurs clés. Dans la mesure où, pour conserverces collaborateurs, la Banque se voit contrainte de leur proposer desavantages financiers, cette situation peut également se traduire par uneaugmentation des coûts et une érosion de la rentabilité.< Sommaire >UNE INTENSIFICATION <strong>DE</strong> LA CONCURRENCE,EN PARTICULIER EN FRANCE, PREMIERMARCHÉ <strong>DE</strong> LA BANQUE, POURRAITPESER SUR LE PRODUIT NET BANCAIREET LA RENTABILITÉLes principaux pôles d’activité de la Banque sont tous confrontés à unevive concurrence, que ce soit en France ou dans d’autres parties dumonde où elle est solidement implantée, notamment l’Europe et lesÉtats-Unis. Si la Banque ne parvenait pas à préserver sa compétitivitéen France ou sur ses autres grands marchés en proposant une palettede produits et de services attractive et rentable, elle pourrait perdre desparts de marché dans certains métiers importants, ou subir des pertesdans toutes ou certaines de ses activités. Par ailleurs, tout ralentissementde l’économie est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, avecà la clé une intensification de la pression sur les prix et une contractiondu volume d’activité de la Banque et de ses concurrents. Pourraientégalement faire leur entrée sur le marché de nouveaux concurrentsplus compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple,ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels. Ces nouveauxentrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de produits etservices plus compétitive.12343.2 Dispositif de gestionRISQUE <strong>DE</strong> CRÉDIT ET <strong>DE</strong> CONTREPARTIE56(V oir partie 5.5. États financiers – note 4.a. – Risque de crédit.)MESURE DU RISQUE <strong>DE</strong> CONTREPARTIELes expositions de risque de contrepartie se caractérisent par leur fortevariabilité au cours du temps en raison de l’évolution constante desparamètres de marché affectant la valeur des transactions sous-jacentes.Il est donc essentiel de ne pas se limiter au suivi des valeurs actuelles destransactions et d’analyser leurs variations potentielles dans le futur.Les expositions futures potentielles au risque de contrepartie sontmesurées à l’aide d’un modèle interne (« ValRisk ») qui permet desimuler plusieurs milliers de scénarios potentiels de marché et deréévaluer le portefeuille de transactions de chacune des contrepartiesà plusieurs centaines de points dans le futur (de 1 jour à plus de 30ans pour les transactions les plus longues). Pour l’agrégation destransactions par contrepartie, ValRisk prend en compte l’environnementjuridique spécifique à chaque contrepartie (notamment, les accords decompensation et d’appel de marge).ENCADREMENT ET SUIVI DU RISQUE<strong>DE</strong> CONTREPARTIELes expositions futures potentielles calculées par ValRisk sontquotidiennement comparées aux limites allouées à chaque contrepartie.Par ailleurs, ValRisk permet la simulation de nouvelles transactions et lamesure de leur impact sur le portefeuille de la contrepartie et est de cefait un outil essentiel dans le processus d’approbation du risque.CAPITAL É CONOMIQUE ET RÉGLEMENTAIREValRisk est également utilisé pour produire l’information nécessaireau calcul du capital économique (distributions d’expositions futurespotentielles par contrepartie) et au calcul du capital réglementaire Bâle II(exposition positive attendue effective).789101174Document de référence <strong>2007</strong> - BNP PARIBAS

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