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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2007

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4 PerspectivesACTIVITÉ ET ÉLÉMENTS COMPTABLES EN <strong>2007</strong>des risques de crédit encourus par le Groupe pour cette activité. Cettepolitique s’applique aux transactions caractérisées par une fortegranularité, une faible volumétrie unitaire et un traitement standardisédu risque de crédit. La politique générale représente le cadre d’ensembledans lequel se déploient les scores ; elle précise notamment :■ les principes généraux du dispositif de notation interne, soulignantl’importance de la qualité de ce dispositif et de son adaptation auxévolutions ;■ les principes propres à la définition des Classes Homogènes de Risque(CHR) ;■ les principes relatifs aux modèles, notamment la nécessité dedévelopper des modèles discriminants et interprétables, de s’appuyersur la modélisation ou l’observation a posteriori des indicateurs derisque pour paramétrer les engagements. Les indicateurs de risquedoivent être quantifiés sur la base d’un historique d’au moins cinq anset d’un échantillonnage important et représentatif. Enfin, les modèlesdoivent être précisément documentés.La méthodologie de construction et de suivi des scores ne consiste pas ànoter les clients individuels mais à les affecter à des classes homogènessur le plan du risque de défaillance (CHR). Il en est de même pour lesautres paramètres : « Exposition au moment du défaut ou EAD » et « Perteen cas de défaut ou LGD ».Les actifs titrisésLes actifs titrisés dans le cadre d’opérations de titrisation pour comptepropre respectant les critères d’éligibilité bâlois, et notamment celui dutransfert significatif de risque, sont exclus du calcul du capital. Seuls lesparts conservées par l’établissement et les engagements éventuellementoctroyés à la structure après titrisation font l’objet d’un calcul de capital,selon la méthode fondée sur les notations externes.Les actifs titrisés dans le cadre d’opérations de titrisation pour comptepropre ne respectant pas les critères d’éligibilité bâlois restent quant àeux dans leur portefeuille prudentiel d’origine. Leur capital est calculécomme s’ils n’étaient pas titrisés.Les engagements octroyés par BNP Paribas à ses opérations de titrisationpour compte de tiers font l’objet d’un calcul de capital selon la méthodefondée sur les notations externes dans la mesure du possible, selon laméthode de la formule réglementaire pour les autres cas.Les parts achetées à des opérations de titrisation arrangées par des tiersou les encours octroyés à ces structures bénéficient le plus souvent d’unenotation externe éligible et font donc l’objet d’un calcul de capital selonla méthode fondée sur les notations externes.Concernant le risque de contrepartie, l’EAD est mesuré sur la based’un système interne d’évaluation de l’exposition, intégré par la suiteau dispositif de mesure du risque de crédit. En place depuis 10 ans,continuellement mise à jour, cette mesure s’appuie sur des simulations detype « Monte Carlo » permettant d’apprécier les mouvements probablesde la valeur des expositions. Les processus stochastiques utilisés sontsensibles à des paramètres (volatilité, corrélation notamment) calibréssur des données de marché historiques. Les variations de valeur sontcalculées jusqu’à la maturité des transactions.Pour l’agrégation des expositions, le système prend en comptel’environnement juridique de chaque transaction et contrepartie et doncdes éventuels accords de compensation et d’appel de marge.Le risque de marchéLe risque de marché est calculé suivant un modèle interne déjà utiliséau sein du Groupe sous le régime Bâle I. La réforme Bâle II n’apporte pasde changement immédiat ; le modèle sera cependant révisé d’ici 2010pour tenir compte du risque de défaut soudain et respecter les évolutionsréglementaires en la matière.Le risque des participations en actionsLa banque a développé son propre modèle interne. Les exigences brutesde capital sont atténuées par la prise en compte partielle des plus valueslatentes existantes à la date du calcul, qui ne sont alors plus reconnuesdans les fonds propres réglementaires, selon des modalités conservatricesjugées conformes à la réglementation par la Commission B ancaire.Le capital nécessaire est calculé en évaluant les mouvements de marchéfuturs selon une approche Monte Carlo. Les processus stochastiquesutilisés (actions, indices de prix de voitures et indices de prix del’immobilier) sont calibrés sur des données historiques. Les participationsnon cotées sont traitées par équivalence avec des participations cotées,avec des corrélations appropriées.Les autres actifsLes exigences de capital liées aux autres actifs, notamment lesimmobilisations, demeurent inchangées par rapport aux modalitésappliquées en Bâle I.Le risque opérationnel< Sommaire >Les principes de gestion et de mesure du risque opérationnel sont définiscentralement. Le modèle de risque opérationnel est décliné de façonuniforme dans l’ensemble des entités du Groupe.Le calcul du capital intègre les données relatives aux pertes internes,aux pertes externes, aux facteurs d’influence de l’environnement et duContrôle Interne ; il prend également en compte le résultat des analysesde scénarios de risque potentiel .La collecte des données internes d’incidents historiques et d’incidentspotentiels s’appuie sur la hiérarchie des processus clés de BNP Paribasainsi que sur l’organisation des métiers/territoires, permettant ainsi uneanalyse et un reporting complets et cohérents.1234567891011104Document de référence <strong>2007</strong> - BNP PARIBAS

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