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etendue des prestations de l'assurance-maladie sociale - IUMSP

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Evaluation : 3.- Mesure <strong>de</strong> l'indice <strong>de</strong> masse corporelle (body-mass in<strong>de</strong>x, BMI)Mots-clés: BMI / skinfooldUne littérature abondante s'accor<strong>de</strong> sur le fait que l'indice <strong>de</strong> masse corporelie PMI), facile à calculer,est utile à l'évaluation clinique. Il permet <strong>de</strong> classifier l'excès pondéral et d'esttmer les risques liés à cetexcès. Il ne permet toutefois pas <strong>de</strong> distinguer entre masse maigre et masse grasse. La classificationactuellement préconisée par l'OMS, et généralement reconnue, est la suivante:Poids idéal: entre 18.5 et 24.9; pré-obésité: entre 25.0 et 29.9; obésité <strong>de</strong> classe 1: entre 30.0 et 34.9;obésité <strong>de</strong> classe II: entre 35.0 et 39.9; obésité <strong>de</strong> classe III: plus <strong>de</strong> 40.Une référence trouve que le risque <strong>de</strong> morbidité augmente <strong>de</strong> 3 à 4 fois par rapport à la populationgénérale dès un BMI <strong>de</strong> 28. Dans une autre, le risque <strong>de</strong> mortalité (toutes causes confondues)augmente avec la progression <strong>de</strong> l'excès pondéral, cela dans tous les groupes d'âges et pour les <strong>de</strong>uxsexes, avec un risque associé au BMI plus fort pour les sujets blancs que les sujets noirs. Une troisièmeréférence mentionne un lien universel étroit entre le BMI et le diabète, et une quatrième conclut que lamortalité augmente significativement dès un BMI <strong>de</strong> 25, alors que les risques <strong>de</strong> diabète,d'hypertension et <strong>de</strong> <strong>maladie</strong> coronarienne augmentent en-<strong>de</strong>çà <strong>de</strong> 25 déjà.Les valeurs <strong>de</strong> référence sont i<strong>de</strong>ntiques pour les <strong>de</strong>ux sexes et théoriquement indépendantes <strong>de</strong> l'âge.Une référence mentionne que le BMI est moins fiable chez les personnes âgées en raison <strong>de</strong> la pertedifférentielle <strong>de</strong> masse maigre avec l'âge. Il existe peu <strong>de</strong> données anthropométriques pour lapopulation âgée, en particulier pour les sujets <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 80 ans.Deux références recomman<strong>de</strong>nt la mesure périodique du BMI chez tous les adultes, alors qu'une autreestime les preuves scientifiques insuffisantes et ne recomman<strong>de</strong> la mesure périodique que chez lesadultes obèses et atteints <strong>de</strong> comorbilté(s). La fréquence optimale <strong>de</strong> mesure est laissée à la discrétiondu clinicien.Les enfants et les adolescents constituent un groupe particulier, chez lequel il n'existe pas <strong>de</strong> consensusquant à la meilleure métho<strong>de</strong> d'évaluation <strong>de</strong> l'obésité. Une référence estime que la mesure <strong>de</strong> ladistribution <strong>de</strong> la masse grasse prédit mieux le risque ultérieur <strong>de</strong> morbidité que le BMI. Les autresréférences recomman<strong>de</strong>nt la mesure du BMI, mais diffèrent quant à son évaluation. Une référencetrouve que, si le BMI permet <strong>de</strong> décrire les caractéristiques d'une population pédiatrique, il est unmauvais inlcateur au niveau individuel. Une référence considère le BMI comme spécifique mais peusensible. Une référence recomman<strong>de</strong> d'utiiiser comme valeurs limites <strong>de</strong> l'excès pondéral un BMI <strong>de</strong>25 et <strong>de</strong> l'obésité un BMI <strong>de</strong> 30. Quatre références traitent <strong>de</strong> l'utiiisation <strong><strong>de</strong>s</strong> percenules 85 et 95comme valeurs limites respectivement <strong>de</strong> l'excès pondéral et <strong>de</strong> l'obésité. Une valeur qui dépasse lepercenule 85 constitue une indication à la prise en charge pour une référence (pour une autre,l'indication n'apparaît qu'en présence <strong>de</strong> complications liées à l'obésité), alors qu'une valeur quidépasse le percenule 95 est associée à la persistance <strong>de</strong> l'obésité et l'apparition <strong>de</strong> morbidité. Uneréférence a montré que ces <strong>de</strong>ux valeurs limites offrent un bon compromis entre vrais et faux positifs.Une référence recomman<strong>de</strong> <strong>de</strong> recourir au BMI relatif (BMI <strong>de</strong> l'enfant/BMI au percenule 50 pourl'âge et le sexe).Evaluation : 4.- Mesure du tour <strong>de</strong> taille et du rapport tour <strong>de</strong> taille/tour <strong>de</strong> hancheMots-clés: BMI / diet / MF3 / waist-h$ ratio / skinfooldUne littérature abondante s'accor<strong>de</strong> à dire que les mesures du tour <strong>de</strong> tadle ou du rapport tour <strong>de</strong>tadle/tour <strong>de</strong> hanche (ci-après abrégé par WHR) sont un bon indicateur <strong>de</strong> l'obésité abdominale, typed'obésité qui constitue un facteur <strong>de</strong> risque établi pour les complications suivantes: résistance àl'insuline, diabète, hypertension, autres <strong>maladie</strong>s cardiovasculaires et cancer du sein.

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