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etendue des prestations de l'assurance-maladie sociale - IUMSP

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3.2.2 Fracture <strong>de</strong> hancheLa fracture <strong>de</strong> hanche est classée en fracture cervicale ou trochantérienne, cette <strong>de</strong>rnière étant un peuplus fréquente. En Suisse, l'inci<strong>de</strong>nce annuelle enregistrée pour les personnes âgées <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 60 ansse situe entre 1.5 et 2/1'000 pour les hommes et est <strong>de</strong> 4.5/1'000 pour les femmes328. En raison <strong><strong>de</strong>s</strong>acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la route et du sport, les hommes sont certes davantage concernés dans les tranches d'âgeplus jeunes329 mais, globalement, une femme présente un risque <strong>de</strong>ux fois plus élevé d'hospitalisationpour une fracture <strong>de</strong> hanche qu'un homme330, principalement à cause <strong>de</strong> l'ostéoporose. Dans le canton<strong>de</strong> Vaud, l'âge moyen au moment <strong>de</strong> la fracture est <strong>de</strong> 82 ans pour les femmes et <strong>de</strong> 74 ans pour leshommes331. A Genève, la mortalité à 1 an est <strong>de</strong> 23.8% et 17.9% <strong><strong>de</strong>s</strong> patients nécessitent unenvironnement protégé un an après la fracture332.a) PréventionL'ostéoporose <strong>de</strong> toute origine constitue naturellement la cible la plus importante <strong>de</strong> la prévention.Comme la tendance aux chutes et le bilan gériatrique, elle doit faire l'objet <strong>de</strong> mesures plus intensivesaux niveaux à la fois primaire, secondaire et tertiaire. Le dépistage <strong>de</strong> l'ostéoporose est un sujetd'actualité.b) EvaluationL'hospitalisation étant <strong>de</strong> règle, la consultation ambulatoire ne peut être examinée dans ce cas que sousl'angle <strong>de</strong> la prévention. Le bilan radiographique et étiologique, par exemple à la recherche d'unefracture pathologique, est essentiel.C) TraitementLes recommandations d'un récent article <strong>de</strong> M~rrison~~~ couvrent bien <strong><strong>de</strong>s</strong> points du traitement,notamment les médicaments ('prophylaxie anti-thrombotique, antibiotiques, apports protéiques), lesmoyens et appareils @as <strong>de</strong> compression) et certaines procédures hospitalières (sondage vésical). Lapartie ambulatoire du traitement concerne les <strong>prestations</strong> fournies sur prescription ou mandat médtcal,comme la physiothérapie ou l'ergothérapie.dRéadaptationLa réadaptation et la prévention tertiaire font aussi l'objet <strong>de</strong> recommandations <strong>de</strong> qualité dans la revue<strong>de</strong> Morrison. On peut y ajouter certains moyens et appareils rendus parfois nécessaires à court et àmoyen terme (cannes, déambulateur), ainsi que les adaptations architecturales du domicile.e) Suite <strong>de</strong> soinsLa prise en charge <strong>de</strong> la dépendance fonctionnelle peut être lour<strong>de</strong>, surtout en présence <strong>de</strong>comorbidités. Dans ce sens, il est crucial <strong>de</strong> déterminer la mesure dans laquelle les soins à domicileremboursés par <strong>l'assurance</strong> <strong>sociale</strong> suffisent à assurer une prise en charge <strong>de</strong> qualité et à éviter uneinstitutionnalisation.328Fujiwara NI

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