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etendue des prestations de l'assurance-maladie sociale - IUMSP

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Prévention primaire : 2.- Cessation du tabagismeMots-clés :pas <strong>de</strong> recherche automatiséeLa cigarette joue un rôle étiologique important dans l'ictus, puisque le risque <strong>de</strong> subir un AVC seraitmultiplié par 1.5 pour les fumeurs. Deux références évoquent également le risque non négligeable lié àla pipe et au cigare, ainsi qu'au tabagisme passif. En prévention primaire, les mesures encourageant lacessation du tabagisme ont été prouvées comme étant efficaces pour réduire non seulement laprogression <strong>de</strong> l'athérosclérose carotidienne, mais aussi le risque d'ictus et la mortalité; la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong>auteurs recomman<strong>de</strong>nt cette mesure également dans le domaine <strong>de</strong> la prévention secondaire, où sonefficacité est toutefois moins soli<strong>de</strong>ment établie. Deux étu<strong><strong>de</strong>s</strong> montrent que le risque lié au tabagisme<strong>de</strong>vient i<strong>de</strong>ntique à celui d'un non-fumeur après 2 à 5 ans d'abstinence déjà. Plusieurs référencesinsistent sur le fait que la cessation du tabagisme présente un rapport coût-efficacité favorable. Parmiles mesures proposées, on peut distinguer quatre catégories:a. Le counsehng, qui peut - et <strong>de</strong>vrait - être effectué dans tous les cas et en parallèle par lemé<strong>de</strong>cin et d'autres professionnels <strong>de</strong> la santé, selon les motivations et les capacités <strong>de</strong> chacun.Tous les auteurs relèvent que le suivi doit être serré, car, d'après une étu<strong>de</strong>, le taux <strong>de</strong> succèsaugmente <strong>de</strong> 3 à 23% si le simple conseil initial est suivi <strong>de</strong> consultations à 1, 3 et 6 mois. Entout cas, le nombre minimal <strong>de</strong> consultations recommandé est <strong>de</strong> quatre.b. Un programme structuré <strong>de</strong> cessation du tabagisme, individuel ou en groupe, avec lignetéléphonique <strong>de</strong> secours, soutien social, psychologique et comportemental. Si l'efficacité d'un telprogramme n'est pas remise en cause, l'indication à référer le patient diffère quelque peu suivantla référence: dans tous les cas d'après certains, seulement en cas d'échec d'après d'autres.c. Une pharmacothérapie par substituts nicotiniques est efficace pour tous les auteurs, sous forme<strong>de</strong> dispositif trans<strong>de</strong>rmique, <strong>de</strong> gomme à mâcher, <strong>de</strong> spray ou d'inhalateur. Leur usage estfortement recommandé, toujours en association avec les autres métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, et leurremboursement par <strong>l'assurance</strong> <strong>de</strong>vrait être garanti. Certains auteurs réservent leur prescriptionaux cas <strong>de</strong> fumeurs avec rechutes, d'autres le proposent d'emblée. La clonidine serait efficace,mais grevée d'effets indésirables non négligeables, alors que la mecamylamine (un antagonistenicotinique), les anxiolytiques et les antidépresseurs ne sont pas recommandés. Parmi ces<strong>de</strong>rniers, le bupropion serait cependant très prometteur et fait en conséquence exception. C'estle seul traitement non-nicotinique efficace reconnu aux Etats-Unis et il vient d'être enregistré enSuisse.d. Les mesures coordonnées à l'échelle <strong>de</strong> la santé publique <strong><strong>de</strong>s</strong>tinées à prévenir le tabagisme ou àen encourager la cessation, comme le nouveau programme suisse Stop-Tab@c. Dans cedomaine, il existe trop peu <strong>de</strong> données pour pouvoir recomman<strong>de</strong>r <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures efficaces.L'acupuncture et l'hypnose ne sont pas recommandées.Prévention primaire : 3.- Antiplaquettaires et anticoagulationEn prévention primaire, les preuves sont insuffisantes pour recomman<strong>de</strong>r ou déconseiller laprescription d'aspirine à <strong><strong>de</strong>s</strong> patients asymptomatiques. En revanche, les cardiopathies emboligènesnécessitent une anticoagulation ou, en cas <strong>de</strong> contre-indication à une anticoagulation, uneantiaggrégation: parmi ces cardiopathies, la fibrillation auriculaire (FA) multiplie par six le risqued'ictus. Il existe cependant <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-groupes <strong>de</strong> patients avec FA dont le risque est nettement plusfaible et qui ne <strong>de</strong>vraient par conséquent pas recevoir <strong>de</strong> traitement anticoagulant, ni mêmeantiplaquettaire, comme les patients jeunes au profil <strong>de</strong> risque cardiovasculaire favorable. Bien que lesrecommandations divergent quant à la définition <strong>de</strong> ce profil <strong>de</strong> risque, tous les auteurs reconnaissentau traitement antithrombotique une efficacité importante, allant <strong>de</strong> 68% <strong>de</strong> diminution du risqued'ictus avec l'anticoagulation à 21% avec l'aspirine. Les points <strong>de</strong> divergence résultent du rapportrisque/bénéfice, qui doit être soigneusement évalué en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> facteurs <strong>de</strong> risque individuelsprédisposant à une hémorragie. L'efficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> autres traitements antiplaquettaires est reconnue.Cependant, à efficacité égale, voire légèrement supérieure pour le clopidogrel, ils sont nettement plus

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