Les chemins historiques du canton de Neuchâtel - IVS Inventar ...

drent la voie partiellement abandonnée, large de 2,5 men moyenne. Il s’agit là du plus bel exemple de chemincreux recensé dans l’inventaire des chemins historiquesdu canton de Neuchâtel.A l’intérieur de la forêt, les choses se compliquentpour trouver la suite logique de l’itinéraire parmi les nombreuxchemins creux qui gravissent les pentes du MontRacine. Certains se ramifient, d’autres s’estompent lors del’ascension, d’autres encore sont vraiment impénétrableset impossibles à suivre tellement la végétation est touffue.Seuls ceux qui forment une ligne continue, clairementmarquée dans le sol ont été cartographiés dans lecadre de l’inventaire. Dans un tel environnement il esttrès facile de se perdre, de croire qu’on est sur tel chemin,alors qu’en réalité il n’est pas reporté sur les plans d’ensemble.La boussole et surtout l’altimètre se révèlent êtredes outils utiles dans les pentes d’une forêt aussi dense,qui offre bien peu de repères.La recherche a toutefois été fructueuse puisqu’entre1100 et 1130 m d’altitude, apparaît un tronçon particulièrementbien préservé mais peu profond et curieusementdépourvu de végétation ; les talus qui Ill. 4 (à gauche) : La Chaussée de Marmoudqui traverse la Vallée de la Sagnel’encadrent possèdent une hauteurmoyenne de 1,5 m (ill. 5). Peu avant matérialise clairement la suite du tracé.la sortie de la Grande Forêt, les limitesdes chemins deviennent de plusIl est dommage que l’asphalte perturbequelque peu l’aspect traditionnel de lavoie.en plus floues et empêchent d’affirmerun parcours exact, tout comme Ill. 5 (à droite) : Un tronçon de cheminpour la suite, du Mont Racine en directionde La Charbonnière. Le ré­la Grande Forêt. Les autres portions em­creux particulièrement bien dégagé danssultat de l’exercice est cependant broussaillées sont difficilement visibles.concluant car il a permis de proposerun parcours possible sur les trois quarts de l’ascension deLa Grande Forêt.Le tracé proposé reste une hypothèse de travail, caren l’état des recherches, rien ne nous autorise à affirmeravec certitude que c’est le cheminement en usage autrefoispour aller du Locle à Neuchâtel, reporté très grossièrementsur les cartes du XVII e siècle. Pour ceux qui enauraient le courage, il offre sur un parcours plein decontrastes, entre Peseux et Le Locle, une balade véritablementrevigorante.Canton de Neuchâtel 53