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Les chemins historiques du canton de Neuchâtel - IVS Inventar ...

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Ill. 6 : Avec sa belle fontaine ponctuantle carrefour <strong>du</strong> « chemin public <strong>de</strong> la Montagne» et <strong>du</strong> « chemin allant à l’Eglise »,ce plan d’une partie <strong>du</strong> village <strong>de</strong> Cernieroffre un joli résumé <strong>de</strong>s lieux centraux<strong>du</strong> village (détail). Plans <strong>de</strong> la recette<strong>de</strong> Valangin, d’après Girard, vers 1700.Archives d’Etat <strong>de</strong> Neuchâtel.<strong>Les</strong> aubergesSi l’église est le centre spirituel <strong>de</strong> la communauté,d’autres lieux rassemblent les villageois. <strong>Les</strong> auberges etautres débits <strong>de</strong> boissons, dont quelques-uns peuvent témoigner<strong>de</strong> plusieurs siècles d’activités, offraient égalementune halte bienvenue aux voyageurs. A Hauterive,l’auberge <strong>de</strong> la Croix d’Or, propriété communale <strong>de</strong> 1709à 1899, qui fit aussi office <strong>de</strong> cave et boucherie, a obtenule droit d’auberge en 1746, à l’enseigne <strong>de</strong> la Croix-Blanche.A Marin-Epagnier, l’auberge <strong>du</strong> Lion d’Or <strong>de</strong>vientune hôtellerie en 1769, quand la commune obtient ledroit d’y loger <strong>de</strong>s passants et <strong>de</strong> pendre enseigne. A Lignières,les origines <strong>de</strong> l’hôtel <strong>de</strong> commune remontent à1631, quand est accordé le premier droit d’auberge. APeseux, l’hôtel <strong>de</strong>s XIII-<strong>canton</strong>s bénéficie d’un droitd’auberge <strong>de</strong>puis 1780 ; on a repeint en 1959 l’originaleenseigne <strong>de</strong> 1781 : « AUX XIII CANTONS / BON LOGIS APIED / ET A CHEVAL », ornée <strong>de</strong>s armes <strong>de</strong> ces <strong>canton</strong>s etpercée par les trous <strong>de</strong>s balles tirées par les insurgés royalistes<strong>de</strong> 1856.soi. Vitale en cas d’incendie, elle alimente les seaux <strong>de</strong>cuir ou <strong>de</strong> chanvre, plus tard les « seringues », ces anciennespompes à incendie, portatives ou roulantes (ill. 6).La fontaine rythme aussi les saisons. Au printemps, ontrempe les outils dans le bassin pour en retendre le manche<strong>de</strong> bois. Dans les localités viticoles, elles servaientaussi au trempage <strong>de</strong>s gerles, ces cuves en bois utiliséespour transporter les vendanges. Avant l’avènement <strong>de</strong> labuan<strong>de</strong>rie municipale puis <strong>de</strong>s machines à laver, les femmesy font la gran<strong>de</strong> lessive, une entreprise spectaculairequi a généralement lieu <strong>de</strong>ux fois l'an, <strong>du</strong>rant plusieursjours. Jusqu’à la fin <strong>du</strong> XIX e siècle et en certains lieuxbien au-<strong>de</strong>là, la lessive était la plus grosse corvée dans unménage, une tâche herculéenne et <strong>de</strong> longue haleine, que<strong>Les</strong> fontainesAvec l’église et l’auberge, la fontaine est un lieu névralgique<strong>du</strong> village, et sans nul doute celui qui connaîtl’activité la plus intense. Deux fois par jour, on y amènele bétail et les chevaux. On va y chercher l’eau domestique,quand on n’a pas la chance d’avoir un puits chezIll. 7 : Aujourd’hui, la fontaine <strong>du</strong> Pâquiercontinue à jouer son rôle traditionnel.40Canton <strong>de</strong> Neuchâtel

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