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Sur le sol français, ELITECH FRANCE est le distributeur

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SOMMAIREPartie1INTRODUCTION1.1 Service client……………………………………………………91.2 Informations importantes pour l’utilisateur……………………101.3 Description du système………………………………………...11 à 16Partie2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.1 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueur………………………………….19 à 28Partie3INTERPRETATION DU TEST A LA SUEUR3.1 Unité de conductivité……………………………………….….....313.2 Moyenne automatique…………………………………………....333.3 Echel<strong>le</strong> de diagnostic……………………………………………..343.4 Taux initial de sueur……………………………………………...356


Partie4PROBLEMES TECHNIQUES ET MAINTENANCE4.1 Problèmes techniques……………………………………….…..394.2 Laver l’appareil…………………………………………………404.3 Remplacer la pi<strong>le</strong>………………………………………………..414.4 Calibration et vérification des va<strong>le</strong>urs de contrô<strong>le</strong>……..……….42ANNEXE ASpécificité des instruments………………………………………….47ANNEXE BAccessoires, consommab<strong>le</strong>s et pièces détachées……………………51ANNEXE CInformations supplémentairesMucoviscidose : brève description de la maladie…………………..55Evolution des méthodes du t<strong>est</strong> à la sueur………………………….56Développement du système d’analyse du t<strong>est</strong>à la sueur néonatal Nanoduct…………….…………………………58ANNEXE DMenu de configuration de l’appareil………………………………..63ANNEXE EIontophorèse à la pilocarpine : Conditions et risques………………67INDEX…………………………………………………………………...717


PARTIE 1INTRODUCTION1.1 Service clientsMerci d’avoir fait l’acquisition du système d’analyse de la sueur néonatalNanoduct. Nous avons toutes <strong>le</strong>s raisons de penser que ce système dediagnostic de t<strong>est</strong> à la sueur pour <strong>le</strong>s nouveaux-nés <strong>est</strong> <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>urdisponib<strong>le</strong> actuel<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong> marché. Nous sommes persuadés que vousserez satisfaits de notre produit.La société Wescor vous assure de chercher à améliorer chaque aspect dela théorie et de la pratique du t<strong>est</strong> de la sueur. Wescor <strong>est</strong> un <strong>le</strong>ader,reconnu dans <strong>le</strong> monde, dans <strong>le</strong> domaine du développement de systèmesinnovants pour <strong>le</strong> diagnostic de la mucoviscidose par un t<strong>est</strong> de la sueur.Ce manuel contient des informations concernant la maintenance de base,<strong>le</strong>s problèmes techniques et nos services. Wescor r<strong>est</strong>e à notre dispositionpour nous aider à résoudre vos difficultés avec <strong>le</strong> fonctionnement oul’interprétation de votre système de t<strong>est</strong> et d’analyse de la sueur néonatalNanoduct. Si vous ne réussissez pas à résoudre un problème à l’aide de cemanuel, veuil<strong>le</strong>z nous contacter.<strong>Sur</strong> <strong>le</strong> <strong>sol</strong> français, <strong>ELITECH</strong> <strong>FRANCE</strong> <strong>est</strong> <strong>le</strong> <strong>distributeur</strong> agréé qui offreun service client et un service après-vente.TELEPHONE+ 33 (0)4 90 17 54 50FAX+ 33 (0)4 90 17 54 51ADRESSES POSTALESSiège social : Etablissement secondaire :305, Allées de Craponne 16 Zone industriel<strong>le</strong>13300 Salon-de-Provence 31800 Labarthe-InardFranceFrance10


PARTIE 1INTRODUCTION1.2 Informations importantes pour l’utilisateurCe manuel décrit la procédure complète pour <strong>le</strong> diagnostic en laboratoirede la mucoviscidose, particulièrement sur <strong>le</strong>s nouveaux-nés ou ennéonatalogie, par mesure de la concentration en é<strong>le</strong>ctrolytes de la sueur enutilisant des mesures de conductivité. La 1 ère partie donne une brèvedescription du système et de ses composants. La 2 ème partie décrit laprocédure de stimulation et de l’analyse de la sueur. De plus, desinstructions pour des problèmes techniques et la maintenance du systèmesont fournies dans la 4 ème partie. Enfin, une description détaillée dudéveloppement du système Nanoduct <strong>est</strong> présentée dans l’annexe C.APPLICATION ET CLASSIFICATIONAPPLICATIONLe système Nanoduct <strong>est</strong> d<strong>est</strong>iné aux laboratoires et doit être utilisé par dupersonnel qualifié pour fournir un diagnostic de laboratoire pour lamucoviscidose.Toute personne utilisant <strong>le</strong> Nanoduct doit bien connaître <strong>le</strong>sprocédures et <strong>le</strong>s précautions d’emploi détaillées dans ce manuelavant d’essayer un t<strong>est</strong> de la sueur. Des instructions abrégées sontimprimées un peu partout sur <strong>le</strong> produit mais sont fourniesuniquement comme référence. Ne pas <strong>le</strong>s utiliser comme un substitutaux informations complètes contenues dans ce manuel.CLASSIFICATIONCet équipement <strong>est</strong> classé au Type BF Medical Equipment, internallyPowered.SPECIFICITE POUR UN USAGE SECURISEUtiliser cet équipement d’une façon non définie par Wescor peut altérer laprotection de sécurité et peut conduire à des b<strong>le</strong>ssures. Ne pas utiliser enprésence d’an<strong>est</strong>hésique inflammab<strong>le</strong> ou dans un endroit riche enoxygène.RELATION AVEC LES LIMITES ENVIRONNEMENTALESCet équipement <strong>est</strong> utilisab<strong>le</strong> en toute sécurité entre 15 et 30°C, et avecune humidité relative maximum de 80%.EXPLICATION DES SYMBOLES PRESENTS SURL’EQUIPEMENTCet équipement de Type BF <strong>est</strong> conforme aux équipementsmédicaux de sécurité standard EN60601-1.11


PARTIE 1INTRODUCTION1.3 Description du système12


PARTIE 1INTRODUCTION1.3 Description du systèmeLe Nanoduct <strong>est</strong> un système comp<strong>le</strong>t, etintégré, stimulant et analysant la sueurpour <strong>le</strong> diagnostic de la mucoviscidose –tout en étant fixé sur <strong>le</strong> patient. Celui-ciréduit la possibilité d’erreur intrinsèque etpermet d’obtenir de nouvel<strong>le</strong>s prisesd’échantillon sur des nouveaux-nés et de<strong>le</strong>s analyser in situ.Le Nanoduct incorpore la méthodeclassique de stimulation de la sueur parune iontophorèse à la pilocarpine. Lapilocarpine pénètre dans la peau dupatient grâce au courant é<strong>le</strong>ctrique générépar <strong>le</strong> stimulateur/analyseur Nanoduct. Lastimulation <strong>est</strong> suivie d’une analyse enflux continu utilisant un capteur unique.Les résultats apparaissent rapidement sur<strong>le</strong> stimulateur/analyseur. Durant <strong>le</strong>processus, l’opérateur instal<strong>le</strong> et ensuiteretire <strong>le</strong>s différents composants quis’adaptent aux brace<strong>le</strong>ts décrits cidessous.Voici un descriptif des différentscomposants du système du Nanoduct :13


PARTIE 1INTRODUCTION1.3 Description du systèmeBrace<strong>le</strong>tsDeux supports en plastique sont placées sur <strong>le</strong> patientgrâce à des brace<strong>le</strong>ts élastiques confortab<strong>le</strong>s et sûrs.Des é<strong>le</strong>ctrodes et ensuite un capteur s’adaptent sur cesbrace<strong>le</strong>ts, tenus fermement, sur la peau du patient en<strong>le</strong>s bloquant avec <strong>le</strong>s rebords. Les brace<strong>le</strong>ts possède uncode cou<strong>le</strong>ur, <strong>le</strong> rouge accepte l’anode (positif) puis <strong>le</strong>capteur rouge ; <strong>le</strong> noir accepte la cathode (négatif).E<strong>le</strong>ctrodes de iontophorèseLes é<strong>le</strong>ctrodes qui possèdent un code cou<strong>le</strong>ur, l’unerouge pour l’anode (positif) et l’autre noire pour lacathode (négatif), sont identiques, <strong>le</strong>s deux ayant undisque en acier inoxydab<strong>le</strong>. Ces é<strong>le</strong>ctrodes sont reliéesau modu<strong>le</strong> stimulateur/analyseur via un simp<strong>le</strong> câb<strong>le</strong>qui inclut aussi une connexion pour relier <strong>le</strong> capteurséparé. Les deux é<strong>le</strong>ctrodes possèdent des bordssaillants pour sécuriser <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes sur <strong>le</strong>s anneauxdes brace<strong>le</strong>ts. Les é<strong>le</strong>ctrodes fournissent <strong>le</strong> courantprovenant du modu<strong>le</strong> à travers des disques de Pilogeldurant la iontophorèse. L’é<strong>le</strong>ctrode noire (cathode) sertaussi à détecter <strong>le</strong> flux de sueur dans <strong>le</strong> capteur durantla phase d’analyse.Le câb<strong>le</strong>Ce câb<strong>le</strong> doub<strong>le</strong>-emploi inclut une é<strong>le</strong>ctrode rougepour la iontophorèse (anode) et une é<strong>le</strong>ctrode noirepour la iontophorèse (cathode) mais aussi uneconnexion pour <strong>le</strong> capteur de l’analyseur rouge. Lecâb<strong>le</strong> se branche au modu<strong>le</strong> de stimulation et d’analyseà la prise du câb<strong>le</strong>. L’é<strong>le</strong>ctrode noire agit aussi commeune é<strong>le</strong>ctrode de référence du taux de sueur pour <strong>le</strong>circuit dans <strong>le</strong> modu<strong>le</strong>.14


PARTIE 1INTRODUCTION1.3 Description du systèmeDisques de pilogel pour la iontophorèseLes disques de Pilogel sont de petits disques (surfacede 2,5 cm 2 ) pour la iontophorèse qui sont placés dansl’é<strong>le</strong>ctrode avant la iontophorèse. Ces disques sontconçus spécia<strong>le</strong>ment pour <strong>le</strong>s nouveaux-nés, et ontune concentration de pilocarpine d’1,5%, pour un<strong>est</strong>imulation optimum de la glande sudoripare et pourréduire <strong>le</strong> temps de iontophorèse àapproximativement 2,5 minutes.Les disques de Pilogel contiennent suffisamment deglycérol pour fournir aux gels une protectionremarquab<strong>le</strong> contre <strong>le</strong>s effets indésirab<strong>le</strong>s d’unecongélation accidentel<strong>le</strong>. Les disques endommagéspar une congélation peuvent engendrer des brûlures.Voir l’annexe E pour plus d’informations.Les pilogels contiennent du citrate de trisodium, unexcel<strong>le</strong>nt tampon dans <strong>le</strong>s taux acides de pH. Celui-ciréduit à 90% l’acidification du gel produite parl’anode durant la iontophorèse. A la cathode,l’augmentation de pilocarpine, qui constitue un bontampon à un pH basique modéré, réduit aussil’accumulation d’alcalin par la iontophorèse. Cesystème tampon empêche une possib<strong>le</strong> brûlure de lapeau par <strong>le</strong> changement de pH du gel. Chacun de cesfacteurs contribue à la sécurité de la procédure. VoirAnnexe E pour de plus amp<strong>le</strong>s explicationsconcernant la iontophorèse de pilocarpine.CapteurCodé en rouge, <strong>le</strong> capteur possède 2 rebordsextérieurs (comme pour <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes) afin del’adapter au brace<strong>le</strong>t rouge. La base du capteur <strong>est</strong>une concavité peu profonde conduisant à son centrevers l’entrée d’un fin canal interne, passant par 2micro-é<strong>le</strong>ctrodes analysantes, formant une cellu<strong>le</strong> demicroconductivité.Les capteurs passent des contrô<strong>le</strong>s de qualitéexigeants, avant d’être livrés à l’utilisateur. Pour êtreacceptés, <strong>le</strong>s capteurs doivent être fortementreproductib<strong>le</strong>s entre chaque analyse.15


PARTIE 1INTRODUCTION1.3 Description du systèmeMODULE DE STIMULATION ET D’ANALYSELa batterie du modu<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctronique de stimulation etd’analyse contrô<strong>le</strong> <strong>le</strong> système Nanoduct. Le modu<strong>le</strong>fonctionne avec 5 fonctions séparées :• Il fournit un courant contrôlé et chronométré pour un<strong>est</strong>imulation de la glande sudoripare pour la iontophorèse.• Il mesure la conductivité é<strong>le</strong>ctrique de la sueur sécrétéedurant la phase d’analyse.• Il fait une moyenne automatique de la <strong>le</strong>cture de laconductivité au-delà d’une période définie de 5 minutes.• Il calcu<strong>le</strong> automatiquement <strong>le</strong> taux initial de sueur.• Il fournit des informations sur l’écran d’affichage LCDen façade de l’appareil.CONTROLE ET CONNEXIONSPrise du capteurLe câb<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrode/capteur se branche à la prise pourfournir du courant é<strong>le</strong>ctrique afin de stimu<strong>le</strong>r la glandesudoripare et pour recevoir <strong>le</strong>s signaux des capteurs pour<strong>le</strong> modu<strong>le</strong> d’analyse pendant la phase d’analyse.ClavierON Ce bouton sert à la mise en marche du modu<strong>le</strong>. Celuicidoit être sur la position ON durant la iontophorèse etl’analyse.OFF Cette touche éteint <strong>le</strong> modu<strong>le</strong>.Note :Pour préserver la charge de la batterie, laisser <strong>le</strong> modu<strong>le</strong> éteintexcepté durant la réalisation d’un t<strong>est</strong>, (après que la moyenne deconductivité soit réalisée et enregistrée). De plus, l’appareils’éteint automatiquement après 10 minutes et doit être mis enmarche de nouveau pour compléter <strong>le</strong> t<strong>est</strong> ou r<strong>est</strong>ituer unrésultat.SELECT/ENTERUtiliser cette touche pour choisir <strong>le</strong>s options, démarrer laiontophorèse et <strong>le</strong>s phases d’analyse du t<strong>est</strong> à la sueur. Unsignal d’alarme retentit si un événement incorrect se produit– tel que l’ouverture d’une é<strong>le</strong>ctrode ou un défaut ducircuit. Un événement incorrect <strong>est</strong> visualisé et remis à zéroen appuyant sur ENTER. Le courant de la iontophorèsepeut être arrêté à tout moment en appuyant sur OFF.16


PARTIE 1INTRODUCTION1.3 Description du systèmeAFFICHAGEL’écran alphanumérique LCD affiche toutes <strong>le</strong>sfonctions et <strong>le</strong>s résultats dès qu’ils se produisent,en incluant <strong>le</strong> statut de la iontophorèse et <strong>le</strong>srésultats de l’analyse. L’utilisateur répond aumessage inscrit sur l’écran pour activer <strong>le</strong>sdifférentes fonctions. L’appareil émet une fois unbip court lorsque la iontophorèse <strong>est</strong> complète.L’appareil affiche <strong>le</strong>s mesures de conductivité enmmol/l (équiva<strong>le</strong>nt NaCl) lors de l’analyse. La<strong>le</strong>cture de la conductivité <strong>est</strong> calibrée en usinepour une <strong>sol</strong>ution standard NaCl à 31,5°C qui aété établie comme une température moyenneatteinte par la cellu<strong>le</strong> de microconductivité ducapteur après 3 ou 4 minutes de mise en place sur<strong>le</strong> bras du patient, calibrée pour une résistanceéquiva<strong>le</strong>nte. Si besoin, <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ctures de l’affichagepeuvent être supprimées ainsi <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ctures ne sontpas visib<strong>le</strong>s.INDICATEUR DE CHARGE FAIBLESi la charge de la batterie atteint un niveauprédéfini inférieur au niveau nécessaire, lorsquel’appareil <strong>est</strong> en marche, l’indicateur de batteriefaib<strong>le</strong> apparaît sur l’écran accompagné d’un signald’alarme. Lorsque cet indicateur retentit pour lapremière fois on peut norma<strong>le</strong>ment réaliser 1 ou 2t<strong>est</strong>s avant que <strong>le</strong> niveau de la batterie soit vide. Sila batterie <strong>est</strong> trop faib<strong>le</strong> pour réaliser un t<strong>est</strong>, <strong>le</strong>modu<strong>le</strong> s’éteindra automatiquement et laiontophorèse ne pourra pas démarrer. Vous pouvezremettre une batterie pour continuer. Voir la partie4.3 pour plus d’information.Note :Le stimulateur/analyseur <strong>est</strong> chargé par une pi<strong>le</strong> de 9volts, qui doit fournir un minimum de 150 t<strong>est</strong>s avec unepi<strong>le</strong> alcaline standard ou 300 t<strong>est</strong>s avec une pi<strong>le</strong> aulithium.17


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSEDE LA SUEUR18


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.1 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueurATTENTION !Etant donné la possibilité faib<strong>le</strong> d’incendie, nejamais tenter une iontophorèse sur un patientrecevant une thérapie respiratoire riche en oxygènedans un lieu fermé. Avec une approbationmédica<strong>le</strong>, retirer <strong>le</strong> patient de cet endroit durant laiontophorèse.1 Equipement à assemb<strong>le</strong>r et consommab<strong>le</strong>sAssurez-vous que vous possédez tout à dispositionpour la procédure complète :• Modu<strong>le</strong> de stimulation et d’analyse de la sueur• 2 montres• 2 brace<strong>le</strong>ts en plastique• 2 disques de Pilogel• 1 capteur• Un câb<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique pour brancher <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodespour la iontophorèse ou <strong>le</strong> capteur, au modu<strong>le</strong> d<strong>est</strong>imulation et d’analyse.Vous pourrez aussi avoir besoin d’eau désionisée,d’alcool, de coton ou de gaze et d’écouvillons encoton. Assurez-vous que la pi<strong>le</strong> du modu<strong>le</strong> d<strong>est</strong>imulation et d’analyse n’<strong>est</strong> pas déchargée, et que<strong>le</strong>s disques de gel sont caoutchouteux, translucideset non fendus ou endommagés.2 Vérifier <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes, <strong>le</strong>s branchements, et<strong>le</strong>s câb<strong>le</strong>sLaver <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes si nécessaire (voir Partie 4.2).Vérifier <strong>le</strong>s fils de branchement et l’i<strong>sol</strong>ation pouréviter toute anomalie.SUITE DES INSTRUCTIONS PAGESUIVANTE.20


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.1 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueur3 Laver <strong>le</strong>s parcel<strong>le</strong>s de peau choisiesChoisir l’emplacement de l’é<strong>le</strong>ctrode positive (anode)pour une meil<strong>le</strong>ure densité des glandes sudoripares.L’emplacement doit être bien éloigné du poignet où <strong>le</strong>mouvement des tendons ou des ligaments peutaffecter la stabilité des unités attachées. Chez <strong>le</strong>snouveaux-nés, <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur endroit <strong>est</strong> la zone pulpeusede l’avant-bras, approximativement à mi chemin entre<strong>le</strong> poignet et <strong>le</strong> coude. L’emplacement de l’é<strong>le</strong>ctrodenégative (cathode) n’<strong>est</strong> pas aussi délicat, placez-<strong>le</strong> à3 ou 6 centimètres de l’anode vers <strong>le</strong> poignet.ATTENTION !Ne jamais placer <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes sur la poitrine ou sur<strong>le</strong>s bras opposés. Bien que <strong>le</strong> courant du DC pour laiontophorèse <strong>est</strong> extrêmement bas, il y a un faib<strong>le</strong>risque d’interférence avec <strong>le</strong> rythme cardiaque.Inspecter <strong>le</strong>s zones choisies. La peau doit êtreexempte de coupure et de tout caractère anormal. Il nedoit y avoir aucune inflammation ou de signed’eczéma. Indépendamment de l’irritation de la plaie,il y a toujours la possibilité d’une contamination de lasueur par des exsudations séreuses.Pour minimiser l’impédance (résistance) é<strong>le</strong>ctrique dela peau, retirer <strong>le</strong> plus de matière épithélia<strong>le</strong> morte, desubstances sa<strong>le</strong>s et graisseuses possib<strong>le</strong>s en frottant lazone vigoureusement avec de l’alcool chirurgical,puis avec une forte quantité d’eau distillée oudésionisée. Enfin retirer l’excès d’eau distillée oudésionisée.4 Attacher <strong>le</strong>s brace<strong>le</strong>tsNote : Wescor fournit des brace<strong>le</strong>ts élastiquesperforés de différentes tail<strong>le</strong>s pour s’adapter auxenfants, aux ado<strong>le</strong>scents et aux adultes.Suite des instructions page suivante.21


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.1 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueurPour gagner du temps, préparer par avance <strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t/montrepour l’adapter à plusieurs tail<strong>le</strong>s de patient.Choisir l’anneau rouge et attacher un brace<strong>le</strong>t en plastique dela tail<strong>le</strong> appropriée comme suit :a. Attacher <strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t à un côté de la montre en l’insérant,par en bas, dans la fente de la montre, et <strong>le</strong> descendrepour former une petite bouc<strong>le</strong>. Aligner 2 perforationsdans cette bouc<strong>le</strong> et appliquer ensuite un ergot dans <strong>le</strong>strous alignés (en pratique, la base de l’ergot plat doitr<strong>est</strong>er contre la peau du patient).b. Enfi<strong>le</strong>r l’extrémité du brace<strong>le</strong>t à travers la fente opposéepar en bas. Tenir cette bouc<strong>le</strong> ouverte lorsque vouspassez <strong>le</strong> bras du patient à travers la bouc<strong>le</strong>.c. Placez <strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t précisément au dessus de la zone depeau propre choisie pour la stimulation de la sueur et <strong>le</strong>tenir en bas lorsque vous tirez l’extrémité du brace<strong>le</strong>tpar <strong>le</strong> bas autour du bras. Tirer <strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t afin deresserrer, en l’ajustant légèrement et de <strong>le</strong> fixer àl’ergot.d. Saisir la montre et la <strong>le</strong>ver brièvement au-dessus de lapeau pour égaliser la tension sur chaque partie dubrace<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> replacer ensuite sur la surface de la peau.Ajuster la tension du brace<strong>le</strong>t autant que nécessaire pourassurer un contact correct.NOTE : Attacher <strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t fermement, mais éviter unresserrage trop important. Une fois appliqué correctement, <strong>le</strong>brace<strong>le</strong>t doit tenir la peau fermement afin de résistersuffisamment à des tentatives de déplacement pour changer saposition. Les zones de peau environnantes doivent bouger avec<strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t lorsqu’il bouge.Suite des instructions page suivante.22


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.1 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueure. Tirer la peau en arrière autour du brace<strong>le</strong>t pour retirer<strong>le</strong>s plis en dessous.f. Positionner <strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t négatif (noir) (sur <strong>le</strong> même bras)de la même manière.5 Insérer <strong>le</strong>s pilogels dans <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodesPlacer une goutte ou deux d’eau désionisée sur <strong>le</strong>s surfacesdes é<strong>le</strong>ctrodes en métal et mettre un gel sur chaque é<strong>le</strong>ctrode.Presser légèrement et tourner pour assurer une absence d’air ethumidifier l’interface entre la plaque de l’é<strong>le</strong>ctrode et <strong>le</strong> gel.6 Insérer chaque é<strong>le</strong>ctrode à chaque montreAjuster l’é<strong>le</strong>ctrode rouge positive (anode) à la montre avecl’anneau de fermeture rouge et ajuster l’é<strong>le</strong>ctrode noirenégative (cathode) à la montre avec l’anneau de fermeturenoir.Suite des instructions page suivante.23


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.1 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueura. Avant d’insérer <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes, placer une goutted’eau désionisée sur la peau dans chaquebrace<strong>le</strong>t.b. Tourner l’anneau de fermeture de la montre pourl’aligner avec celui de la montre du dessous (laflèche indicatrice doit être sur la position 1 (voir àgauche). Insérer l’é<strong>le</strong>ctrode/gel dans la montre.c. Presser doucement l’é<strong>le</strong>ctrode contre la peau etmaintenir la pression lors de la rotation del’anneau de fermeture dans <strong>le</strong> sens inverse desaiguil<strong>le</strong>s d’une montre jusqu’à ce que la flècheindicatrice soit alignée avec <strong>le</strong>s trous du brace<strong>le</strong>t(Position 2 à gauche). Relâcher la pression surl’é<strong>le</strong>ctrode et continuer à tourner doucementl’anneau de fermeture dans <strong>le</strong> sens inverse desaiguil<strong>le</strong>s d’une montre jusqu’à ce quel’é<strong>le</strong>ctrode soit fixée (position 3 à gauche).NOTE : Les fils des é<strong>le</strong>ctrodes doivent être fixésfermement sur <strong>le</strong> bras du patient pour éviter deperturber <strong>le</strong> contact gel-peau durant la iontophorèse.Utiliser du ruban chirurgical pour fixer <strong>le</strong>s filsfermement à la peau. Laisser du mou entre la zone de lafixation et <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes pour éviter toute tension avecl’ensemb<strong>le</strong>.24


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.1 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueur7 Commencer la iontophorèsea. Appuyer sur ON. Vérifier <strong>le</strong> niveau de la pi<strong>le</strong> surl’écran. La flèche sur l’écran doit indiquer« Iontophorèse » dans <strong>le</strong> menu.b. Brancher <strong>le</strong> câb<strong>le</strong> de l’é<strong>le</strong>ctrode/capteur au modu<strong>le</strong>de stimulation et d’analyse.c. Appuyer sur ENTER pour démarrer laiontophorèse. L’écran doit indiquer :AUGMENTATION COURANT. Une fois que <strong>le</strong>courant a atteint un maximum de 0,5mA, l’écrandoit indiquer INTENSITE MAXIMUMCOURANT et ce niveau <strong>est</strong> maintenu durant 2minutes. Le courant baissera ensuite jusqu’à 0(indiqué par un bip court). L’écran doit indiquer :IONTOPHORESE CYCLE TERMINE.d. Appuyer sur ENTER pour retourner au menuprincipal.25


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.1 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueur8 Retirer l’é<strong>le</strong>ctrode rougeTout en faisant pression sur l’é<strong>le</strong>ctrode rouge avec l’index,tourner l’anneau supérieur à approximativement 90° dans <strong>le</strong>sens des aiguil<strong>le</strong>s d’une montre. Retirer ensuite l’é<strong>le</strong>ctrode.PRECAUTION D’EMPLOINe pas bouger ou retirer <strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t rouge. Il doit r<strong>est</strong>er en placedurant l’analyse. De plus, laisser l’é<strong>le</strong>ctrode négative (noire), <strong>le</strong> gel,<strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t et <strong>le</strong> sparadrap en position pour permettre ladétermination d’un taux initial de sueur.9 Laver et sécher la peau de la zone de recueilUtiliser des écouvillons de coton et de l’eau désionisée pourlaver la zone de peau entièrement à l’intérieur de l’anneaucirculaire de la montre, poursuivre par des écouvillons propreset secs pour sécher tota<strong>le</strong>ment la zone. Sans attendre, insérer <strong>le</strong>capteur (étape 10).26


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.2 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueurNOTE : Si <strong>le</strong> capteur n’<strong>est</strong> pas inséré immédiatement,recommencer la procédure de lavage et de séchage justeavant de fixer <strong>le</strong> capteur.10 Brancher <strong>le</strong> capteur au connecteur rougeFaites attention d’éviter de toucher la surface de recueil,insérer <strong>le</strong> capteur entièrement dans <strong>le</strong> connecteur rouge, ainsi<strong>le</strong>s deux broches des é<strong>le</strong>ctrodes sont placées dans <strong>le</strong>s prises(l’orientation n’<strong>est</strong> pas importante).11 Insérer <strong>le</strong> connecteur/capteur dans <strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t positifInsérer l’ensemb<strong>le</strong> dans la montre (anneau de fermeturerouge) comme décrit dans <strong>le</strong>s étapes 6b et 6c, en faisantattention de ne pas déplacer <strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t.Vérifiez que <strong>le</strong> modu<strong>le</strong> de stimulation et d’analyse soit surON.NOTE : Le fil du capteur doit être fixé fermement sur <strong>le</strong> brasdu patient. Assurez vous de laisser assez de mou au câb<strong>le</strong> sur<strong>le</strong> côté du capteur afin de <strong>le</strong> protéger d’une traction parinadvertance. Assurez-vous que <strong>le</strong> ruban ne gêne pas <strong>le</strong>contact entre la peau et <strong>le</strong> capteur. Assurez-vous que <strong>le</strong> câb<strong>le</strong>de l’é<strong>le</strong>ctrode noire soit encore fixé fermement.27


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.1 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueur12 Commencer <strong>le</strong> t<strong>est</strong> de conductivité à la sueurJuste après avoir placé <strong>le</strong> capteur sur la montre, appuyer surENTER.L’appareil vous suggérera ensuite de choisir d’afficher <strong>le</strong>s<strong>le</strong>ctures durant <strong>le</strong> t<strong>est</strong> ou de supprimer la <strong>le</strong>cture pour un rappelà un autre moment. Appuyer sur SELECT pour faire votrechoix et ensuite appuyer sur ENTER.13 Enregistrer <strong>le</strong>s résultatsAvec <strong>le</strong> capteur en place, l’écran indique norma<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>contact de la sueur avec la première é<strong>le</strong>ctrode en quelquesminutes. Après environ 2 à 6 minutes (tout chronométrage <strong>est</strong>approximatif) l’affichage de la conductivité doit commencer àmontrer des données continues (si DISPLAY READING a étésé<strong>le</strong>ctionné). Simultanément, <strong>le</strong> taux de sueur initial eng/m 2 /min <strong>est</strong> affiché.Les données continues r<strong>est</strong>ent sur l’écran, et après 3 minutes,l’écran indique que la moyenne a commencé. La significationde la conductivité de la sueur <strong>est</strong> affichée après 5 autresminutes. Cette va<strong>le</strong>ur <strong>est</strong> comparée avec <strong>le</strong>s échel<strong>le</strong>s deconductivité établies pour <strong>le</strong>s enfants de moins de 16 ans(normal = 0 à 60 mmol/L ; douteux = 61 à 80 mmol/L etmucoviscidose = au-dessus de 80 mmol/L) pour un diagnosticd’évaluation, et cette signification devient <strong>le</strong> résultat du t<strong>est</strong>enregistré. Un affichage final représentatif s’affiche à gauche.Voir Partie 3 pour une information complète.Une fois <strong>le</strong> t<strong>est</strong> réalisé, l’écran l’indique et <strong>le</strong> modu<strong>le</strong> decontrô<strong>le</strong> émet trois bips courts.Appuyer sur ENTER pour retourner au menu principal.28


PARTIE 2STIMULATION ET ANALYSE DE LA SUEUR2.3 Réalisation du t<strong>est</strong> à la sueur14 Retirer <strong>le</strong>s brace<strong>le</strong>ts et <strong>le</strong> capteur, et laver <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodesDébrancher <strong>le</strong> capteur de la montre et mettre de côté <strong>le</strong>capteur utilisé. Débrancher la prise du câb<strong>le</strong> du modu<strong>le</strong> d<strong>est</strong>imulation et d’analyse de la sueur et mettre <strong>le</strong> boutond’alimentation sur OFF.Retirer <strong>le</strong>s brace<strong>le</strong>ts du patient et laver doucement et sécherintégra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s zones de peau choisies pour <strong>le</strong> t<strong>est</strong>.Laver et sécher <strong>le</strong>s plaques des é<strong>le</strong>ctrodes.15 Rappel de la <strong>le</strong>cture à l’écranSi vous sé<strong>le</strong>ctionnez SUPPRESS READING, ou si l’unitéde contrô<strong>le</strong> <strong>est</strong> sur OFF, la dernière <strong>le</strong>cture peut êtreréaffichée en sé<strong>le</strong>ctionnant RECALL READING dans <strong>le</strong>menu de l’écran et appuyer sur ENTER.29


PARTIE 3INTERPRETATION DUTEST A LA SUEUR30


PARTIE 3INTERPRETATION DU TEST A LA SUEUR3.1 Unités de conductivitéLa conductivité é<strong>le</strong>ctrique, qui <strong>est</strong> essentiel<strong>le</strong>ment une mesureé<strong>le</strong>ctrique, doit être mesurée en siemens/cm. Cependant, onutilise la conductivité pour mesurer indirectement laconcentration en é<strong>le</strong>ctrolyte. Etant donné que <strong>le</strong>sprofessionnels médicaux sont plus habitués à des unitéschimiques standards (tel que mmol/L) pour la concentration,l’unité de mesure Siemens/cm n’a pas été utilisée pour <strong>le</strong>sva<strong>le</strong>urs de conductivité dans la pratique de chimie clinique,pour éviter toute confusion. Wescor a retenu l’unité demesure mmol/L(équiva<strong>le</strong>nt NaCl) utilisée par d’autresinstruments de conductivité de la sueur par <strong>le</strong> passé.Malheureusement, cette unité a aussi provoqué une confusiondans certains secteurs.Par conséquent, il <strong>est</strong> important de définir et d’expliquer lasignification de cette expression. La va<strong>le</strong>ur moyenne, affichéeé<strong>le</strong>ctroniquement et en continu, <strong>est</strong> exprimée en mmol/L(équiva<strong>le</strong>nt NaCl).Cela signifie que <strong>le</strong> prélèvement de sueur possède uneconductivité é<strong>le</strong>ctrique équiva<strong>le</strong>nte à cel<strong>le</strong> d’une <strong>sol</strong>utionNaCl de concentration en mmol/L affichée (à la mêmetempérature). LES LECTURES DANS DE TELLESUNITES NE REPRESENTENT PAS LACONCENTRATION ACTUELLE DE SODIUM OU DECHLORE DANS LA SUEUR.Le niveau de conductivité é<strong>le</strong>ctrique <strong>est</strong> une fonction de laconcentration molaire des molécu<strong>le</strong>s ionisées dans une<strong>sol</strong>ution. Les prélèvements de sueur sont constitués desodium, potassium et d’une petite partie d’ammonium, quicomposent <strong>le</strong>s cations. Les anions équilibrant ceux-ci sontmajoritairement du chlore, avec du lactate et du bicarbonate.Ainsi, la conductivité peut être considérée comme une mesuredes é<strong>le</strong>ctrolytes totaux en mmol/L.Des essais cliniques ont amp<strong>le</strong>ment démontré que <strong>le</strong>sé<strong>le</strong>ctrolytes totaux de la sueur et du chlore de la sueur sontéga<strong>le</strong>ment des analyses efficaces dans <strong>le</strong> diagnostic de lamucoviscidose.32


PARTIE 3INTERPRETATION DU TEST A LA SUEUR3.1 Unités de conductivitéComme il y a d’autres ions que <strong>le</strong> sodium et <strong>le</strong> chlorecontribuant à la conductivité, la va<strong>le</strong>ur en mmol/L (équiva<strong>le</strong>ntNaCl) d’un échantillon de sueur excédera toujours laconcentration molaire de sodium ou de chlore lors d’analysespécifique. L’échel<strong>le</strong> de diagnostic <strong>est</strong>, par conséquent,différente de cel<strong>le</strong> établie pour <strong>le</strong> chlore.L’é<strong>le</strong>ctrolyte sé<strong>le</strong>ctionné pour la référence de calibration serévè<strong>le</strong> être du chlorure de sodium mais il aurait pu contenird’autres sels. La nature chimique du calibrant de la <strong>sol</strong>ution<strong>est</strong> sans conséquence car <strong>le</strong>s échel<strong>le</strong>s de référence de laconductivité de la sueur seront basées en comparaison avec lava<strong>le</strong>ur de calibration, et sera valide quelque soit l’é<strong>le</strong>ctrolyteutilisé comme référence. Par exemp<strong>le</strong>, si <strong>le</strong> nitrate de lithiuma été sé<strong>le</strong>ctionné comme référence salée, il peut avoir produitune différence possib<strong>le</strong> mais éga<strong>le</strong>ment fiab<strong>le</strong> et une échel<strong>le</strong>de référence efficace. Les va<strong>le</strong>urs de conductivité pourraientensuite être exprimées en mmol/L (équiva<strong>le</strong>nt Li NO 3 ).Quoiqu’une tel<strong>le</strong> option de calibration alternative ne soit pasrecommandée, el<strong>le</strong> aurait eu l’avantage que tant qu’aucunemention de présence de sodium ou de chlore n’<strong>est</strong> apparue,<strong>le</strong>s résultats ne seraient pas considérés par méprise commereprésentatifs des niveaux actuels de sodium ou de chlore dela sueur.33


PARTIE 3INTERPRETATION DU TEST A LA SUEURMoyenne automatique3.2 Moyenne automatiqueL’observation des données, montrant la relation entrela conductivité de la sueur et <strong>le</strong> temps après avoir fixé<strong>le</strong> capteur, obtenue sur tous <strong>le</strong>s sujets dans <strong>le</strong>s t<strong>est</strong>sd’origine du système, et montrée en moyenne dans lafigure 1, a permis la sé<strong>le</strong>ction de réglages optimauxpour <strong>le</strong> montage standard. Après un laps de tempsvariab<strong>le</strong> (Période A, figure 1) durant <strong>le</strong>quel la sueur agraduel<strong>le</strong>ment rempli <strong>le</strong> canal du capteur, la sueuratteint la seconde é<strong>le</strong>ctrode, de cette façon ferme <strong>le</strong>circuit de la cellu<strong>le</strong> de conductivité et produit une<strong>le</strong>cture de la conductivité à l’écran. Durant <strong>le</strong>s 3prochaines minutes (Période B, figure 1), cette<strong>le</strong>cture norma<strong>le</strong>ment tombe nettement, et ensuiteconnaît un taux de baisse continu qui <strong>est</strong> maintenupar la suite.Le changement rapide initial a été désigné comme <strong>le</strong>« premier phénomène d’échantillon » et la raison dece phénomène n’<strong>est</strong> pas encore claire. Dans la phasede baisse continue de la conductivité, <strong>le</strong> taux moyende baisse <strong>est</strong> d’environ 15% après 10 minutes (durantune période de 10 à 20 minutes après la première<strong>le</strong>cture). La meil<strong>le</strong>ure période de temps pour lamoyenne commence lorsque la chute initia<strong>le</strong> s<strong>est</strong>abilise, ce qui correspond à 3 minutes depuis lapremière <strong>le</strong>cture, ce qui évite ainsi <strong>le</strong> « premierphénomène d’échantillon». Cela se poursuit ensuitependant <strong>le</strong>s 5 minutes suivantes (Période C, Fig. 1)durant <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong> taux de sueur <strong>est</strong> encore près dumaximum.Le modu<strong>le</strong> de stimulation et d’analyse <strong>est</strong>, parconséquent, programmé pour faire une évaluationmoyenne de la conductivité en notant <strong>le</strong> temps auquel<strong>le</strong> résultat <strong>est</strong> affiché, permettant un laps de temps de3 minutes et ensuite commençant la moyenne durantune période de 5 minutes, après laquel<strong>le</strong> la va<strong>le</strong>ursignificative <strong>est</strong> affichée.34


PARTIE 3INTERPRETATION DU TEST A LA SUEUR3.3 Echel<strong>le</strong>s de diagnosticNormal = 0 à 60 mmol/L*Douteux = 61 à 80 mmol/L*Mucoviscidose = au-dessus de80 mmol/L** équiva<strong>le</strong>nt NaClEn utilisant <strong>le</strong>s données affichées dans la figure 1, quimontre <strong>le</strong> taux de sueur et la variation de conductivitéavec <strong>le</strong> temps après la stimulation, on a obtenu la va<strong>le</strong>urmoyenne Nanoduct (après la période C) (46 mmol/L).El<strong>le</strong> peut être comparée avec la va<strong>le</strong>ur (47 mmol/L) quipourrait être obtenue, théoriquement en utilisant <strong>le</strong>Macroduct sur une moyenne de sueur donnée, au-delàde 30 minutes qui <strong>est</strong> <strong>le</strong> temps de recueil standardutilisé dans <strong>le</strong>s essais cliniques qui fournit des résultatsbasiques pour la sé<strong>le</strong>ction de l’échel<strong>le</strong> courammentétablie : normal, douteux, et mucoviscidose. Il <strong>est</strong> clairque <strong>le</strong>s résultats du Nanoduct peuvent, en touteconfiance, être évalués en référence de ces échel<strong>le</strong>s,pour enfants en dessous de 16 ans, normal 0 à 60mmol/L, douteux 61 à 80 mmol/L, et mucoviscidoseau dessus de 80 mmol/L (équiva<strong>le</strong>nt NaCl).Dans l’échel<strong>le</strong> des adultes non atteints demucoviscidose, l’échel<strong>le</strong> norma<strong>le</strong> <strong>est</strong> fréquemmentétendue au niveau douteux, mais jamais suffisammentpour fournir un diagnostic faux positif.35


PARTIE 3INTERPRETATION DU TEST A LA SUEUR3.4 Taux initial de sueurUn avantage du dispositif unique sensitif à flux continudu système Nanoduct <strong>est</strong> qu’il permet <strong>le</strong> calcul du tauxinitial de sueur. Le volume du canal sensitif depuis <strong>le</strong>contact de la première é<strong>le</strong>ctrode au contact de laseconde <strong>est</strong> connu précisément. Après que <strong>le</strong> capteursoit attaché au bras, <strong>le</strong> temps nécessaire au remplissagede ce volume <strong>est</strong> mesuré par <strong>le</strong> modu<strong>le</strong> de stimulationet d’analyse.En appliquant un algorithme avec <strong>le</strong> temps comp<strong>le</strong>tcomme l’unique variab<strong>le</strong>, cela permet un affichage dutaux initial de sueur dans <strong>le</strong>s unités conventionnel<strong>le</strong>sacceptées : grammes par m 2 de surface de peau parminute. Cette donnée <strong>est</strong> disponib<strong>le</strong> lorsque la première<strong>le</strong>cture <strong>est</strong> affichée sur l’enregistrement continu deconductivité.36


PARTIE 4PROBLEMES TECHNIQUES ETMAINTENANCE PREVENTIVE38


PARTIE 4PROBLEMES TECHNIQUES ET MAINTENANCE PREVENTIVE4.1 Problèmes techniquesSymptômeDéfaut de haute résistance durant la iontophorèseCause/SolutionHaute résistance de la peau ou résistance entrel’é<strong>le</strong>ctrode et la peau.Vérifier <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes et lavez-<strong>le</strong>s si nécessaire.Placer une goutte d’eau désionisée directement surla peau propre sous <strong>le</strong> disque de Pilogel.Assurez-vous que <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes sont sécurisées etfixées fermement au bras du patient.Défaut de circuit ouvert durant la iontophorèsePerte de l’é<strong>le</strong>ctrode ou câb<strong>le</strong> cassé.Assurez-vous que <strong>le</strong>s deux é<strong>le</strong>ctrodes sont bieninsérées dans <strong>le</strong>s montres et que <strong>le</strong> câb<strong>le</strong> <strong>est</strong> bienbranché au modu<strong>le</strong>.Défaut de surcharge de courant durant laiontophorèse.Modu<strong>le</strong> s’éteignant immédiatementDéfaut du modu<strong>le</strong>Ne pas continuer à faire marcher ou à utiliser l’unitéde contrô<strong>le</strong>. Contacter J2L <strong>ELITECH</strong> pour plusd’instructions.Charge de la pi<strong>le</strong> trop faib<strong>le</strong>.Remplacer la pi<strong>le</strong>.Affichage de pi<strong>le</strong> faib<strong>le</strong>Charge de la pi<strong>le</strong> faib<strong>le</strong>.Remplacer la pi<strong>le</strong>.L’écran r<strong>est</strong>e éteint alors que <strong>le</strong> modu<strong>le</strong> <strong>est</strong> alluméBatterie H.S.Remplacer la pi<strong>le</strong>.L’écran n’indique pas SWEAT TESTINGPas de sueur détectée.Vérifier la date d’expiration sur <strong>le</strong> Pilogel. Vérifierque <strong>le</strong>s brace<strong>le</strong>ts soient intacts et que <strong>le</strong> câb<strong>le</strong> soitbien branché au modu<strong>le</strong>. Vérifier <strong>le</strong> câb<strong>le</strong>.Le taux de sueur du patient peut être très bas.Attendre suffisamment de temps pour permettre à lasueur de cou<strong>le</strong>r.NOTE : cet appareil <strong>est</strong> conçu et t<strong>est</strong>é avec <strong>le</strong>s standards EN61326 pour la compatibilité é<strong>le</strong>ctromagnétique deséquipements de laboratoire. Cependant, si vous soupçonnez une susceptibilité é<strong>le</strong>ctromagnétique ou desinterférences, réorienter ou déplacer l’appareil pour corriger <strong>le</strong> problème.40


PARTIE 4PROBLEMES TECHNIQUES ET MAINTENANCE PREVENTIVE4.2 Laver l’appareilLorsque c’<strong>est</strong> nécessaire, <strong>le</strong>s surfaces et <strong>le</strong>s accessoires dumodu<strong>le</strong> de stimulation de d’analyse doivent être nettoyés enutilisant un chiffon doux humecté avec du détergent léger ou10% de <strong>sol</strong>ution d’eau de javel.Les é<strong>le</strong>ctrodes doivent être lavées en suivant chaque étape dela iontophorèse comme suit :1 Retirer tout gel r<strong>est</strong>ant sur <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes.2 Utiliser du coton ou un écouvillon humidifié avec de l’eaupurifiée pour laver complètement chaque é<strong>le</strong>ctrode.3 Si l’é<strong>le</strong>ctrode paraît sa<strong>le</strong> après une période prolongéed’inactivité, ou ne vous paraît être lavée suivant l’étape 1 et2, utiliser une compresse de lavage pour tamponner la surfacede l’é<strong>le</strong>ctrode.ATTENTION !Ne jamais utiliser d’abrasifs tel que de la pail<strong>le</strong> de fer, <strong>le</strong>papier de verre, ou de la toi<strong>le</strong> Emery pour laver <strong>le</strong>sé<strong>le</strong>ctrodes. Ne jamais gratter avec des outils en métal. Si lasurface de l’é<strong>le</strong>ctrode <strong>est</strong> griffée ou piquée el<strong>le</strong> ne pourrafonctionner comme expliqué et doit être remplacée.41


PARTIE 4PROBLEMES TECHNIQUES ET MAINTENANCE PREVENTIVE4.3 Remplacer la pi<strong>le</strong>1 Retirer <strong>le</strong> châssis pour découvrir la pi<strong>le</strong> à l’intérieur dusystème.2 Retirer la pi<strong>le</strong> usagée3 Replacer une pi<strong>le</strong> de 9V au lithium ou alcaline.4 Refixer <strong>le</strong> châssis.5 Jeter la pi<strong>le</strong> usagée selon <strong>le</strong>s instructions du fabricant et <strong>le</strong>srég<strong>le</strong>mentations loca<strong>le</strong>s.NOTE : Si l’appareil doit être inutilisé pendant une longuepériode, retirer la pi<strong>le</strong>. Les pi<strong>le</strong>s peuvent s’affaiblir etendommager <strong>le</strong>s terminaux.42


PARTIE 4PROBLEMES TECHNIQUES ET MAINTENANCE PREVENTIVE4.4 Calibration et Vérification des va<strong>le</strong>urs de contrô<strong>le</strong>NOTE : Cet appareil utilise un point de calibrationextrêmement stab<strong>le</strong> et simp<strong>le</strong>. La plaque de calibration <strong>est</strong>fournie pour vérifier que l’instrument fonctionnecorrectement et pour permettre une recalibration si nécessaire.La plaque de calibration possède une va<strong>le</strong>ur de calibration, 80mmol/L (équiva<strong>le</strong>nt NaCl) et trois va<strong>le</strong>urs de contrô<strong>le</strong> : 40,60, et 120 mmol/L (équiva<strong>le</strong>nt NaCl).Instructions :1 Choisir CHECK CONTROLS sur <strong>le</strong> menu d’affichage.2 Brancher <strong>le</strong> câb<strong>le</strong> à l’appareil et brancher la connexion ducapteur à la plaque de calibration. L’appareil lira l’équiva<strong>le</strong>ntNaCl et vous donnera <strong>le</strong> choix pour calibrer à 80 mmol/Lva<strong>le</strong>ur équiva<strong>le</strong>nt NaCl. Après la calibration, l’affichage doitnorma<strong>le</strong>ment être à +/- 1 mmol/L équiva<strong>le</strong>nt NaCl de chaqueva<strong>le</strong>ur de contrô<strong>le</strong>.Se référer à la page suivante pour suivre cette procédureen utilisant l’ affichage de l’écran.43


PARTIE 4PROBLEMES TECHNIQUES ET MAINTENANCE PREVENTIVE4.4 Calibration et Vérification des va<strong>le</strong>urs de contrô<strong>le</strong>1234567844


ANNEXE ASPECIFICITES46


ANNEXE ASPECIFICITESEcran………………………………………….. 128 X 64 points graphiques. Permet l’affichage de 8lignes de 16 caractères ou numéros, avec un supportmultilingue.Son……………………………………………. Signaux d’alarme et d’a<strong>le</strong>rte.Clavier………………………………………… Touches ON, OFF, SELECT et ENTER.Branchement..………………………………… Connexion 5 broches à connecter à la prise simp<strong>le</strong> dela cellu<strong>le</strong> de stimulation et de conductivité.E<strong>le</strong>ctrique……………………………………..Contrô<strong>le</strong> de stimulation de la sueur…………..Analyse de la sueur…………………………… Conductivité avec un affichage en mmol/L (équiva<strong>le</strong>ntNaCl). Echel<strong>le</strong> de 0 à 200 mmol/L (équiva<strong>le</strong>nt NaCl).Erreur de 1% ou moins de 25 à 150 mmol/L(équiva<strong>le</strong>nt NaCl). Lecture du taux de sueur initial de 0à 20 g/m²/min. Point de calibration simp<strong>le</strong> automatiquede 80 mmol/L (équiva<strong>le</strong>nt NaCl).Température d’opération……………………… 15 à 30°CTempérature de conservation et de transport…. 0 à 60°CUne pi<strong>le</strong> de 9 Volts au lithium (une pi<strong>le</strong> Alcaline peutêtre utilisée) : 100 milliwatts d’énergie utilisée durantl’opération. Etat <strong>sol</strong>ide normal, protection du circuit encas de surcharge de courant.Configuration du courant contrôlée pour l’utilisationdes disques Pilogel pour la iontophorèse avec descircuits multip<strong>le</strong>s de sécurité en cas d’échec pourlimiter <strong>le</strong> courant. Le courant nominal <strong>est</strong> de 0,5 mApendant 2,5 minutes. Le courant de sécurité en casd’échec <strong>est</strong> limité à 5 mA.Rég<strong>le</strong>mentation……………………………….. Standards EN 61326 pour la compatibilité EMC.Standards IEC 60601 pour la sécurité. Fabriqué selon<strong>le</strong> système de qualité Wescor (ISO 9001). Possède lamarque CE comme un dispositif médical de classe IIa.Certifié par BSI 0086.Présentation…………………………………… Fourni dans une mal<strong>le</strong>tte de transport. Compartimentde stockage pour consommab<strong>le</strong>s. Poignet pour unefacilité de transport.Hauteur………………………………………... 16 cmLargeur………………………………………... 23 cmProfondeur…………………………………….. 33 cmPoids…………………………………………... Moins de 2,25 kg.48


ANNEXE BACCESSOIRES, CONSOMMABLESET PIECES DETACHEES50


ANNEXE BACCESSOIRES, CONSOMMABLES ET PIECES DETACHEESACCESSOIRESPlaque de calibration……………………….. AC081FOURNITURESKit Nanoduct pour 6 t<strong>est</strong>s à la sueur……….. SS043Manuel de l’utilisateur du NanoductPIECES DETACHEESModu<strong>le</strong> de contrô<strong>le</strong> PCB Modè<strong>le</strong> 3200.. Seu<strong>le</strong>ment service d’usineCâb<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrode………………...Modu<strong>le</strong> affichage Modè<strong>le</strong> 3200…….….Support E<strong>le</strong>ctrode positive rouge et supportcellu<strong>le</strong> d’analyse……………………………. 110654Support é<strong>le</strong>ctrode négative noir …………… 110655Brace<strong>le</strong>t d’attache, petit, 1 de chaque……… 121419Brace<strong>le</strong>t d’attache, moyen, 1 de chaque……. 121420Brace<strong>le</strong>t d’attache, large, 1 de chaque………121421Anneau de fermeture, 1 de chaque…………. 11075152


ANNEXE CINFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES54


ANNEXE CINFORMATIONS SUPPLEMENTAIRESMucoviscidose : brève description de la maladieLa mucoviscidose <strong>est</strong> due à une des différentes« erreurs du métabolisme des nouveau-nés »qui sont <strong>le</strong> résultat d’aberrations dans lastructure du matériel génétique. El<strong>le</strong> <strong>est</strong> classéecomme mortel<strong>le</strong> à cause des pronostics peufiab<strong>le</strong>s offerts aux malades. L’hérédité <strong>est</strong>récessive, ainsi un enfant infecté doit hériterd’un gène défectueux de chacun de ses parentspour être homozygote. De tels parents doiventau final être porteurs (hétérozygotes). Ladistribution de l’anomalie génétique varieselon <strong>le</strong>s races. El<strong>le</strong> <strong>est</strong> associéemajoritairement aux Caucasiens chez qui il y aenviron 1 cas sur 1500-2000 naissances.Les symptômes de la maladie sont divers,cependant ils ne sont pas strictementspécifiques à la maladie et, par conséquent, <strong>le</strong>smédecins ont des difficultés à distinguer lamucoviscidose des autres maladies infanti<strong>le</strong>ssur la base d’un diagnostic médical seul. Lescaractéristiques cliniques <strong>le</strong>s plus sérieusessont <strong>le</strong>s problèmes pulmonaires provenantd’exsudations anorma<strong>le</strong>ment visqueuses dans<strong>le</strong>s poumons, une physiothérapie urgente <strong>est</strong>exigée ainsi qu’un traitement antibiotique pourcompenser <strong>le</strong>s risques déjà présents depneumonies. Le pancréas <strong>est</strong> aussi atteint pardes sécrétions trop visqueuses qui réduisent saproduction d’enzymes dig<strong>est</strong>ives, ainsi l’enfantprésente des retards de croissance car lanourriture ingérée passe à travers <strong>le</strong> tubedig<strong>est</strong>ive sans une action enzymatique norma<strong>le</strong>nécessaire à l’absorption des aliments.Heureusement, <strong>le</strong> dernier problème <strong>est</strong>relativement faci<strong>le</strong> à corriger par l’ajout àl’alimentation d’extraits pancréatiquesd’animaux. On a utilisé <strong>le</strong> pancréas dans <strong>le</strong>nom de la maladie à cause de l’identification(en 1938) du caractère anormal du pancréasdurant l’observation post-mortem des enfantsdécédés présentant un ensemb<strong>le</strong> de symptômesqui n’étaient pas encore associés avec desmaladies spécifiques. Il doit être noté ici que<strong>le</strong>s personnes souffrantes de mucoviscidosepeuvent présenter des symptômes variés selon<strong>le</strong> degré de la maladie. Quelques-uns peuventêtre relativement moins touchés au niveau desvoies respiratoires, alors que d’autres peuventmontrer des problèmes pancréatiques plussérieux. Une caractéristique de l’hérédité <strong>est</strong>que <strong>le</strong>s porteurs ne présentent pas dessymptômes de mucoviscidose.En 1953, il a été découvert que <strong>le</strong>s enfantsaffectés par la maladie sont enclins à unehyponatrémie aiguë durant <strong>le</strong>s fortes cha<strong>le</strong>urs.Les recherches sur <strong>le</strong>s causes de la perte desodium ont montré que la sueur des enfantsatteints de mucoviscidose contient 3 à 4 foisplus de sel que chez <strong>le</strong>s sujets sains. C’était lapremière hypothèse avancée d’un laboratoiret<strong>est</strong> concernant cette maladie. Le t<strong>est</strong> à la sueurétait né, et r<strong>est</strong>e à ce jour <strong>le</strong> principal t<strong>est</strong>diagnostic pour cette maladie. Ces dernièresannées, la découverte du gène de lamucoviscidose promet une nouvel<strong>le</strong> approchedu diagnostic en laboratoire. Les étudesintensives de ce gène ont révélé des centainesde mutations qui peuvent, ou non, induire dessymptômes typiques de la mucoviscidose.Il n’y a pas de doute que cette recherche mettraà jour, dans <strong>le</strong> futur, dans <strong>le</strong> profil biochimiquede l’individu, <strong>le</strong>s effets des différentesaberrations génétiques. Cependant, <strong>le</strong> t<strong>est</strong> de lasueur r<strong>est</strong>era <strong>le</strong> t<strong>est</strong> diagnostic en laboratoiredéfinitif pendant encore quelques temps.56


ANNEXE CINFORMATIONS SUPPLEMENTAIRESEvolution des méthodes du t<strong>est</strong> à la sueurLe t<strong>est</strong> de la sueur a traditionnel<strong>le</strong>ment conduità 3 étapes séparées – stimulation des glandessudoripares, recueil de <strong>le</strong>ur sécrétion, etanalyse de la sueur. Dans <strong>le</strong>s premiers temps,<strong>le</strong>s procédures de stimulation impliquaient uneaugmentation de la température du corps entieret l’on plaçait ensuite <strong>le</strong> bras du patient dansun sac, ou, plus tard par une augmentation dela température suivie d’une col<strong>le</strong>cte sur unezone délimitée de la peau grâce à un papierbuvard hermétiquement fermé. Ces deuxméthodes mettaient en danger <strong>le</strong>s enfants et serévélaient insatisfaisantes. L’augmentation dela température fut évitée par l’utilisation de laiontophorèse à la pilocarpine pour stimu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>sglandes pour une sudation optimum. Ensuivant cette méthode, la sueur était recueilliedans un buvard taré et re-pesé, éluée etanalysée.La méthode <strong>est</strong> connue comme <strong>le</strong> t<strong>est</strong> de lasueur Gibson et Cooke 1 ou <strong>le</strong> QPIT (T<strong>est</strong>Quantitatif Iontophorétique à la Pilocarpine).Cette procédure a perduré durant plusieursannées et <strong>est</strong> encore utilisée, particulièrementpar <strong>le</strong>s centres de la mucoviscidose. El<strong>le</strong> <strong>est</strong>chronophage et fastidieuse, nécessitantplusieurs manipulations durant <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>sl’erreur humaine peut intervenir, et l’une desétapes particulièrement présente des difficultéstechniques qui engendrent dans la pratiquequelques degrés d’erreur, notamment lorsquela tail<strong>le</strong> du prélèvement de sueur <strong>est</strong> très petite.Les laborantins des centres de mucoviscidose,qui sont spécialisés dans cette méthode, sontdoués de l’adresse requise pour maintenirraisonnab<strong>le</strong>ment des résultats précis, mais cen’<strong>est</strong> généra<strong>le</strong>ment pas <strong>le</strong> cas des cliniques etdes hôpitaux éloignés, où <strong>le</strong> t<strong>est</strong> <strong>est</strong> seu<strong>le</strong>mentdemandé occasionnel<strong>le</strong>ment, conduisant à derisques é<strong>le</strong>vés inacceptab<strong>le</strong>s de faux résultats.Alors que <strong>le</strong> transport iontophorétique de laPilocarpine dans <strong>le</strong>s glandes <strong>est</strong> r<strong>est</strong>é laméthode de stimulation à la sueur universel<strong>le</strong> àce jour, la recherche par une méthode simp<strong>le</strong>de col<strong>le</strong>cte et d’analyse a engendré <strong>le</strong>développement de procédures alternativesdurant la fin des années 60 et <strong>le</strong> début desannées 70. Parmi cel<strong>le</strong>s ci, il y avaitprincipa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s systèmes de col<strong>le</strong>cte, quiutilisaient la conductivité é<strong>le</strong>ctrique pourl’analyse, et <strong>le</strong> système d’é<strong>le</strong>ctrode spécifiquechlore en contact direct sur la peau.Ces méthodes étaient très novatrices, plussimp<strong>le</strong>s dans la technique que la méthodeGibson et Cooke, et furent commercialiséesinitia<strong>le</strong>ment avec succès. Cependant, el<strong>le</strong>séchouèrent dans l’objectif d’éliminer <strong>le</strong>s fauxrésultats. L’adoption de ces nouvel<strong>le</strong>sméthodes sur une large échel<strong>le</strong> a exacerbé <strong>le</strong>problème, provoquant une tempête de critiquesdans la littérature professionnel<strong>le</strong>, avec desdiscussions quant au retour au buvard d’originequi était maintenant considéré comme la« méthode de référence » 2, 3, 4 . En fait, <strong>le</strong>scentres de mucoviscidose des Etats-Unis,opérant sous accréditation de la fondation demucoviscidose, furent interdits d’utiliser uneméthode de t<strong>est</strong> de la sueur autre que <strong>le</strong> QPIT.Ces tentatives prématurées de simplifier <strong>le</strong> t<strong>est</strong>de la sueur ont échoué pour deuxraisons principa<strong>le</strong>s : (1) erreur intrinsèque à laméthode de recueil et par extension au contrô<strong>le</strong>de l’opérateur, ou (2) une extrême variabilitéde la technique de l’opérateur. L’é<strong>le</strong>ctrodespécifique chlore en contact direct sur la peau,quoique offrant une simplicité inégalée, étaittrès prédisposée à la variabilité de l’adressemanuel<strong>le</strong> de l’opérateur, et donnait desrésultats médiocres dus majoritairement à degrandes difficultés rencontrées dans <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong>de l’évaporation.57


ANNEXE CINFORMATIONS SUPPLEMENTAIRESEvolution des méthodes du t<strong>est</strong> à la sueurLa méthode de recueil fut analysée parWebster 5 concernant une erreur potentiel<strong>le</strong>intrinsèque. Ils ont trouvé que <strong>le</strong> phénomène deformation de condensation sur <strong>le</strong>s paroisplastiques était la principa<strong>le</strong> cause duproblème. Les mesures quantitatives du degréd’erreur auxquel<strong>le</strong>s el<strong>le</strong>s se produisent dans <strong>le</strong>scupu<strong>le</strong>s de recueil en plastique non chaufféesmontraient que l’erreur pouvait être évitée enutilisant une cupu<strong>le</strong> de recueil en métal quiétait maintenue au-dessus de la température dela peau dans tout recueil de sueur. Ainsi, lacondensation fut empêchée et l’erreur adisparu.En 1978, Wescor a introduit <strong>le</strong> model 3500Webster Sweat Col<strong>le</strong>ction System 6 . Sonsystème unique, «de buvard de col<strong>le</strong>ction* »chauffé fonctionnant à température légèrementplus é<strong>le</strong>vée que cel<strong>le</strong> de la peau permettaitd’éliminer l’erreur de condensation qui étaitintrinsèque à tous <strong>le</strong>s systèmes précédents decol<strong>le</strong>cteur. C’était la première méthode« simplifiée » de col<strong>le</strong>cte de sueur digne decomparaison avec la méthode de Gibson etCooke, et el<strong>le</strong> a joui d’un succès commercialconsidérab<strong>le</strong>.Le modè<strong>le</strong> 3500 Webster a été une découvertesignificative dans l’effort de développer unsystème moderne de col<strong>le</strong>cte de la sueur dignede remplacer la méthode de Gibson et Cooke.Cependant, bien que <strong>le</strong> réceptac<strong>le</strong> chauffantré<strong>sol</strong>ve <strong>le</strong>s problèmes <strong>le</strong>s plus significatifs liésau recueil de la sueur, la récupération del’échantillon était toujours problématique.L’invention du Col<strong>le</strong>cteur de SueurMacroduct®* fut la réponse apportée parWescor pour permettre un recueil réel de lasueur sans risque de contamination nid’évaporation de l’échantillon.Les objectifs définis dans son développementétaient de :1 Eliminer toutes <strong>le</strong>s sources d’erreursde dosages dues aux contaminations del’échantillon de sueur rencontrées dans <strong>le</strong>sprécédentes méthodes de col<strong>le</strong>cte.2 Assurer une très bonne exactitude durésultat en réduisant l’erreur de manipulation eten améliorant la standardisation du t<strong>est</strong>.3 Augmenter la sécurité et <strong>le</strong> confort dupatient.4 Simplifier la tache de l’opérateur pourpermettre l’obtention des objectifs définis cidessus(1, 2 et 3).Durant <strong>le</strong> développement du systèmeMacroduct, l’équipe de chercheurs de Wescora fait une revue de détail de tous <strong>le</strong>s aspects dut<strong>est</strong> de la sueur, dans <strong>le</strong> but de simplifier aumaximum la procédure. Les expérimentationsdans <strong>le</strong>s laboratoires de recherches ont conduità une meil<strong>le</strong>ure compréhension des paramètresrégissant la stimulation par iontophorèse. El<strong>le</strong>sont ainsi permis <strong>le</strong> développement d’uninducteur de la sueur automatique eté<strong>le</strong>ctronique qui ne requiert pas de décisionsou de réglages de l’opérateur.Une revue de toutes <strong>le</strong>s méthodes courantesdisponib<strong>le</strong>s pour l’analyse de la sueur a étéfaite dans <strong>le</strong> but d’identifier la(<strong>le</strong>s)procédure(s) la(<strong>le</strong>s) plus appropriée(s) àutiliser avec la nouvel<strong>le</strong> méthode de col<strong>le</strong>cteMacroduct.Avec l’introduction du Model 3600 duSystème de Col<strong>le</strong>ction de la Sueur Macroducten 1983, l’ensemb<strong>le</strong> des objectifs a été atteint.Parmi <strong>le</strong>s caractéristiques du systèmeMacroduct, l’innovation la plus importante <strong>est</strong>que <strong>le</strong> col<strong>le</strong>cteur de sueur soit à usage unique.58


ANNEXE CINFORMATIONS SUPPLEMENTAIRESDéveloppement du système d’analyse du t<strong>est</strong> à la sueur néonatal NanoductDepuis près de 20 ans de développement avecsuccès du Macroduct Sweat Check, oncommença à réaliser qu’un véritab<strong>le</strong> t<strong>est</strong> à lasueur néonatal était nécessaire. Celui-cipermettait d’éviter <strong>le</strong>s erreurs de manipulationde l’échantillon de sueur, mais aussi fut conçuparticulièrement pour <strong>le</strong>s nouveaux-nés durant<strong>le</strong>s 2 premières semaines de <strong>le</strong>ur vie.Dans l’intérêt d’une g<strong>est</strong>ion efficace et rapidedes patients nouveaux-nés atteints de lamucoviscidose, il <strong>est</strong> préférab<strong>le</strong> qu’undiagnostic de laboratoire définitif soit établi <strong>le</strong>plus rapidement possib<strong>le</strong>, permettant la miseen place rapide de traitements médicauxappropriés, spécia<strong>le</strong>ment ceux corrigeant lamalnutrition due à une déficience pancréatiqueet cel<strong>le</strong>s protégeant l’enfant de problèmesrespiratoires. La fréquence d’une insuffisancede sueur ou d’absence de sueur enregistrée par<strong>le</strong>s laboratoires fut peu significative chez detrès jeunes enfants. Ces dernières années ontmontré une accentuation croissante des t<strong>est</strong>s dedépistage des nouveaux-nés, particulièrementde la combinaison d’analyses immunologiquesà la trypsine à des analyses génotypiques. Cesdeux analyses ont été très uti<strong>le</strong>s, mais n’ont pasatteint <strong>le</strong> statut de procédure diagnosticdéfinitive comme <strong>le</strong> t<strong>est</strong> des é<strong>le</strong>ctrolytes dansla sueur.La raison de ces échecs du t<strong>est</strong> à la sueur <strong>est</strong>bien comprise par <strong>le</strong>s professionnels chargésde la performance du t<strong>est</strong> à la sueur. La tail<strong>le</strong>des é<strong>le</strong>ctrodes pour la iontophorèse et pour <strong>le</strong>recueil <strong>est</strong> habituel<strong>le</strong>ment trop large etinappropriée pour une utilisation efficace sur<strong>le</strong>s bras extrêmement petits et frê<strong>le</strong>s desnouveaux-nés. Plusieurs technologues hésitentà essayer cette technique intimidante à causede la possibilité de provoquer une brûlure, etaussi du risque de produire un résultat fauxdans <strong>le</strong> t<strong>est</strong> du buvard, du fait de l’incapacitéde contrô<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s erreurs d’évaporation et decondensation, particulièrement lors de lamanipulation d’un tout-petit et du traitementd’un échantillon de faib<strong>le</strong> volume. LeMacroduct, qui emploie <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes <strong>le</strong>s pluspetites et <strong>le</strong> recueil par toutes <strong>le</strong>s méthodesutilisées depuis 1998, se révè<strong>le</strong> cependant peufréquemment de tail<strong>le</strong> appropriée pour <strong>le</strong> t<strong>est</strong>sur des nouveaux-nés. Il <strong>est</strong> évident que desessais pour inventer un t<strong>est</strong> à la sueur pour <strong>le</strong>snouveaux-nés doit avoir, comme conditionfondamenta<strong>le</strong>, un équipement à des dimensionsminimes pour la iontophorèse et <strong>le</strong> recueil, cequi permettra une application efficace sur desbras extrêmement petits.Il <strong>est</strong> évident aussi que cette approche, faiteseu<strong>le</strong>, pourrait simp<strong>le</strong>ment aggraver <strong>le</strong>problème en limitant davantage <strong>le</strong> nombre deglandes sudoripares stimulées et de cette façonréduire <strong>le</strong> volume de sueur à 3-6 micro litres en15 minutes de recueil. Dans de tels cas, <strong>le</strong>sméthodes traditionnel<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong> recueild’échantillon, avec conservation dans unrécipient fermé, et prenant des aliquots pour unappareil d’analyse, pourraient clairement nepas être réalisab<strong>le</strong>s, car <strong>le</strong> potentiel d’erreurpourrait être très diffici<strong>le</strong>, sinon impossib<strong>le</strong>, àcontrô<strong>le</strong>r.De tel<strong>le</strong>s limites pouvaient être atteintes siaucune manipulation n’intervenait entre <strong>le</strong>recueil et l’analyse. Il faudrait permettre uneanalyse de la sueur à la « sortie » de la glandesudoripare. Ainsi, un canal permettrait untransfert de la sueur de la peau à une cellu<strong>le</strong> deconductivité de manière anaérobique pour uneanalyse de concentration en é<strong>le</strong>ctrolyte.59


ANNEXE CINFORMATIONS SUPPLEMENTAIRESDéveloppement du système d’analyse du t<strong>est</strong> à la sueur néonatal NanoductLe département Recherche et Développementde Wescor a fourni des preuves sur lafaisabilité de cette approche, et <strong>le</strong>s t<strong>est</strong>s de lasueur utilisant un appareil prototypeillustraient la simplicité et la facilité à utilisercette méthode et la rapidité à laquel<strong>le</strong> desrésultats définitifs pouvaient être obtenus.En effet, <strong>le</strong> dispositif, appelé NANODUCT(système d’analyse de la sueur néonata<strong>le</strong>) 7 ,incorpore une cellu<strong>le</strong> de conductivité quifournit, in situ, des <strong>le</strong>ctures continues dès qu’ily a présence de sueur. Ce type de résultats n’aété obtenu avec aucune méthode à ce jour,faisant du NANODUCT un système unique.Toute autre méthode implique des analysesd’échantillon obtenu après une période derecueil complète. Cette sueur <strong>est</strong> non visib<strong>le</strong> etn’<strong>est</strong> pas recueillie comme un échantillonvisib<strong>le</strong>.Avec <strong>le</strong> développement de cette procédurenéonata<strong>le</strong>, l’opportunité amène el<strong>le</strong>-même àfaire des modifications nécessaires dans <strong>le</strong> butd’améliorer la sécurité et de raccourcir <strong>le</strong>temps de la iontophorèse, et de fournir des gelspour é<strong>le</strong>ctrodes dotées d’une protection contreune congélation accidentel<strong>le</strong>.La méthode fut publiée dans : Annals ofClinical Biochemistry in 2000 8 . Alors que despréparatifs pour des essais cliniques n’étaientpas encore conclus, des laboratoires des Etats-Unis et de Grande-Bretagne ont rédigé desrapports favorab<strong>le</strong>s après l’avoir utilisé sur desnouveaux-nés et des enfants.60


ANNEXE CINFORMATIONS SUPPLEMENTAIRESBibliographie61


ANNEXE DUTILISATION DU MENUDE CONFIGURATION62


ANNEXE DUTILISATION DU MENU DE CONFIGURATIONLe menu de configuration vous permet de choisir lalangue utilisée à l’écran, de faire apparaître ou nonl’affichage des résultats, ou de démarrer <strong>le</strong> t<strong>est</strong>automatique de l’appareil.Accès au menu de configuration1 Pendant que vous maintenez appuyées <strong>le</strong>s touchesSELECT et ENTER, appuyer sur la touche ON.L’écran affichera : SETUP MENU.Faire des sé<strong>le</strong>ctions en appuyant sur ENTER lorsque<strong>le</strong> pointeur <strong>est</strong> en face de votre choix.Choisir EXIT pour retourner au menu principal.Utilisation de l’option de configurationL’option de configuration vous permet de changer la languede l’écran ou de faire apparaître ou non l’affichage desrésultats du t<strong>est</strong>.1 Choisir Configure Menu dans <strong>le</strong> menu de configuration etappuyer sur ENTER.Suite des instructions page suivante.64


ANNEXE DUTILISATION DU MENU DE CONFIGURATION2 Pour faire apparaître ou non l’affichage des résultats du t<strong>est</strong> durantl’analyse, sé<strong>le</strong>ctionner Display et appuyer sur ENTER.3 Pour changer la langue à l’écran, sé<strong>le</strong>ctionner Language.4 Pour sortir du menu Configure Menu sé<strong>le</strong>ctionner EXIT.Utilisation de l’option de t<strong>est</strong> automatiqueLe t<strong>est</strong> automatique permet de t<strong>est</strong>er <strong>le</strong> débit du courant, la conductivité, et <strong>le</strong>voltage de la pi<strong>le</strong>.Pour utiliser <strong>le</strong> t<strong>est</strong> automatique, sé<strong>le</strong>ctionner Self T<strong>est</strong> dans <strong>le</strong> menu deconfiguration.PRECAUTION :Ne pas faire fonctionner <strong>le</strong> t<strong>est</strong> automatique tant que <strong>le</strong> modu<strong>le</strong> <strong>est</strong> branché àun patient.65


ANNEXE EIONTOPHORESE A LA PILOCARPINE :CONDITIONS ET RISQUES66


ANNEXE EIONTOPHORESE A LA PILOCARPINE : CONDITIONS ET RISQUESComme toutes <strong>le</strong>s procédures de t<strong>est</strong> pour <strong>le</strong>diagnostic de la mucoviscidose depuis <strong>le</strong>s débuts dut<strong>est</strong> de la sueur, la sueur doit être induite afin d’êtreanalysée.Dans <strong>le</strong>s pratiques médica<strong>le</strong>s modernes, <strong>le</strong>s glandessudoripares d’une partie définie de la peau sontstimulées par une application loca<strong>le</strong> de substancescholinergiques, notamment la pilocarpine. Cessubstances sont introduites dans <strong>le</strong>s glandes pariontophorèse (dans <strong>le</strong> cas de la pilocarpine). Cesproduits agissent par mimétisme à l’action dustimulateur physiologique naturel<strong>le</strong> de la glande,l’acétylcholine, qui <strong>est</strong> libérée par la glande suivantdes signaux provenant du système nerveuxautonome. La procédure de la iontophorèse dépendde l’application d’un faib<strong>le</strong> et bref couranté<strong>le</strong>ctrique sur la peau via <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrodes. L’anode,étant positive, conduit la pilocarpine chargéepositivement depuis <strong>le</strong> gel jusqu’aux glandes.Les procédures de qualité de Wescor définissentpour la pilocarpine qu’el<strong>le</strong> soit du nitrate depilocarpine et d’une pureté étant spécifiée par laPharmacopée des Etats-Unis (USP Grade). Laconcentration de la <strong>sol</strong>ution aqueuse de nitrate depilocarpine doit être suffisante pour stimu<strong>le</strong>r unmaximum de glandes sudoripares dans une zonedéfinie. La concentration Wescor pour <strong>le</strong> Nanoductnécessite un niveau minimum d’1,5%. Lorsque <strong>le</strong>ssels ioniques chargés positivement (agissant commedes rivaux au transport iontophorètique) sontabsents de la <strong>sol</strong>ution du produit, la condition doitêtre d’1% de pilocarpine. La littérature sur lapilocarpine ne montre aucune preuve de sensibilitéal<strong>le</strong>rgique à cel<strong>le</strong>-ci.Wescor a mis en place des contrô<strong>le</strong>sspectrophotométriques permettant de vérifier laconcentration de pilocarpine contenue dans chaquegel fabriqué.Brûlure par iontophorèseDes brûlures mineures de la peau ont été un effetindésirab<strong>le</strong> de la iontophorèse à la pilocarpinedepuis ses débuts. Une sensibilité inhabituel<strong>le</strong> à lapilocarpine a été parfois la cause de « brûlures »mais il n’y a pas de preuve avérée. L’opiniongénéra<strong>le</strong> semb<strong>le</strong> soutenir <strong>le</strong> fait que certains typesde dispositifs de stimulation sont enclins à causerdes brûlures, particulièrement lorsqu’el<strong>le</strong>s sontassociées à des erreurs de procédures.De tel<strong>le</strong>s brûlures sont extrêmement rares avec <strong>le</strong>ssystèmes de stimulation de la sueur Wescor. Ilsutilisent un contrô<strong>le</strong>ur sophistiqué et un courantdélivré très faib<strong>le</strong> (0,5 milliampères dans <strong>le</strong> systèmeNANODUCT). La pilocarpine <strong>est</strong> contenue dansdes gels uniques. Les gels sont composés desubstances protégeant <strong>le</strong> patient de dommagescutanés en empêchant une accumulation d’acide, enminimisant <strong>le</strong> risque de rupture de gel, et enréduisant substantiel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> temps de transport dela pilocarpine. Ces caractéristiques réduisentnettement, mais n’éliminent pas entièrement, lapossibilité de brûlures de la peau.68


ANNEXE EIONTOPHORESE A LA PILOCARPINE : CONDITIONS ET RISQUESLa plupart des individus présente un érythèmebénin (rougeur) à l’endroit de la stimulation de lapeau. Dans quelques cas, une ou plusieurs marquesressemblant à des cloques peuvent aussi se former.Cel<strong>le</strong>s-ci sont souvent prise de façon erronée pourdes brûlures, mais sont plus probab<strong>le</strong>ment desréactions temporaires au passage de couranté<strong>le</strong>ctrique. De tel<strong>le</strong>s cloques disparaissentinvariab<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>s 2 ou 3 heures, ne laissantaucuns effets secondaires.Basé sur des données actuel<strong>le</strong>s et des évènementsenregistrés, <strong>le</strong> taux de brûlure apparente pour desutilisateurs des appareils Wescor <strong>est</strong> inférieur à 1sur 50 000. Ce taux faib<strong>le</strong> <strong>est</strong> dû à la priorité deWescor sur des t<strong>est</strong>s de procédures propres auNANODUCT associés à des dispositions desécurité dans la fabrication de dispositif quiminimisent <strong>le</strong> risque de b<strong>le</strong>ssure, même descloques sur la peau. Il <strong>est</strong> très peu probab<strong>le</strong> que despatients souffrent de brûlures durant la phase d<strong>est</strong>imulation du t<strong>est</strong> à la sueur.Nous réalisons ces statistiques afin de répondre auxdemandes des parents d’un enfant qui <strong>est</strong> LE cassur 50 000. Cependant, l’expérience a montré quelorsque des brûlures se produisent, la b<strong>le</strong>ssure <strong>est</strong>mineure avec une petite voire aucune cicatrice.69


INDEX70


INDEXAccessoires 51Accumulation d’alcalin (pendantla iontophorèse) 14Acidification de l’anode 14Alimentation 47Bouton ON (voir clavier)Brûlé par la iontophorèse 67, 68Calibration 42, 43Capteur 14, 19, 24, 26, 27, 33Câb<strong>le</strong> 26Connexion 13, 19, 26Prise 15Rebords 14Cellu<strong>le</strong> de microconductivité(voir cellu<strong>le</strong> de conductivité)Citrate de trisodium des pilogels14, 67ClavierENTER 15, 24, 27ON 15, 24OFF 15, 28SELECT 15, 27Condition de défaut 15Circuit 15, 39E<strong>le</strong>ctrode ouverte 15, 39Pi<strong>le</strong> faib<strong>le</strong> 15, 16, 39ConductivitéCellu<strong>le</strong> 16Mesure 15, 16, 27, 31, 32, 33Moyenne automatique 15,27, 31Unité 16, 27, 31, 32Contrô<strong>le</strong> qualité 14CourantDC 12Indicateur de flux 24Défaut d’ouverture du circuit 39Disque Pilogel de iontophorèse13, 19, 22, 39, 67, 68Echel<strong>le</strong>s de diagnostic 34Ecran 15, 16, 27Réglage de la langue 63, 64Suppression des <strong>le</strong>ctures 16Ecran LCD (voir Ecran)E<strong>le</strong>ctrode(s)Anode (positif) 13, 20, 24Ensemb<strong>le</strong> du câb<strong>le</strong> 13, 19Cathode (négatif) 13, 20Code cou<strong>le</strong>ur 14Installation 22, 23Iontophorèse 13Lavage 40Rebords 13Référence 13Vérification 19Ensemb<strong>le</strong> du câb<strong>le</strong> 15, 19, 24Fibrose cystique (CF) 12, 51Fournitures 47Glycérol 14Haute résistance 20, 39Indicateur de batterie faib<strong>le</strong> 16,24, 39Iontophorèse 12, 15, 19, 22, 24,63, 64Courant 12, 24, 67, 68Temps 24Iontophorèse de Pilocarpine (voirIontophorèse)Limites environnementa<strong>le</strong>s 10Menu de configuration 63Modu<strong>le</strong> de stimulation etd’analyse 12, 13, 15, 16, 19, 26,28Montre(s) 13, 19, 20, 28Anneaux 22, 23Brace<strong>le</strong>ts 19, 20, 21Moyenne automatique 27, 31, 33Option de configuration 63, 64Option de t<strong>est</strong> automatique 64PeauCondition 20, 67, 68Impédance é<strong>le</strong>ctrique 20Pièces détachées 51Pi<strong>le</strong>Faib<strong>le</strong> 16, 24, 39Remplacement 16, 41Pilocarpine 14, 67, 68Premier phénomène del’échantillon 33Prise de connexion du câb<strong>le</strong> 15Problèmes techniques 39Rappel de <strong>le</strong>cture 28Rebords 23Rebords de fermeture 23Service clients 9Spécificités 47SueurAnalyse 12, 15, 16Chlore 32Contamination 20Flux 12Glandes 20Niveaux de sodium 32Résultats d’analyse 16Stimulation 15, 67Taux 13, 27, 39T<strong>est</strong> 27Suppression de la <strong>le</strong>cture 28Tampon (voir Citrate detrisodium)Tampon de citrate (voir Citratede trisodium)Taux initial de sueur 15, 27, 35Unités de mesure de laconductivité 16, 27, 31, 32Version 2.0 JO 14/12/0572

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