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Le palmier à huile en Afrique - World Rainforest Movement

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<strong>Le</strong> <strong>palmier</strong> à <strong>huile</strong> <strong>en</strong> <strong>Afrique</strong> : le passé, le prés<strong>en</strong>t et le futurPAYSPalmeraies naturelles / plantationstraditionnelles(<strong>en</strong> hectares)Plantations industrielles(<strong>en</strong> hectares)Angola --- ---B<strong>en</strong>in 300 000 20 000Burundi --- 10 000Cameroun 25 000 76 500Congo, R. --- 10 000Congo, R. D. 1 000 000 4 147 000 5Côte d’Ivoire 140 000 88 000Gabon --- 10 000Gambie --- ---Ghana --- 300 000Guinée 2 000 000 9 000Guinée équatoriale --- 7 000Guinée-Bissau --- ---Liberia --- 70 000Madagascar --- ---Ouganda --- 10 000République c<strong>en</strong>trafricaine 18 000 1 000Sấo Tomé e Príncipe --- ---Sénégal 50 000 ---Sierra <strong>Le</strong>one 32 000 18 000Tanzanie --- ---Togo 600 000 2 000<strong>Le</strong> travail et l’emploi dans la production de <strong>palmier</strong>s à <strong>huile</strong>Tandis que le système industriel emploie relativem<strong>en</strong>t peu de travailleurs – de l’ordre de milliers – dansles plantations et les usines de traitem<strong>en</strong>t, le système traditionnel fournit des produits et des rev<strong>en</strong>us à desmillions de personnes (de femmes <strong>en</strong> particulier) qui particip<strong>en</strong>t à la récolte, au traitem<strong>en</strong>t et à lacommercialisation de l’<strong>huile</strong>, des noyaux et du vin de palme.En ce qui concerne les conditions de travail, le cas de la principale plantation industrielle du Camerounest illustratif :« La SOCAPALM fait v<strong>en</strong>ir ses ouvriers d’autres régions du Cameroun et les loge dans des campem<strong>en</strong>tssitués dans la plantation. <strong>Le</strong>s conditions de vie et de travail y sont exécrables : baraquem<strong>en</strong>ts et latrinescollectives insalubres, manque d’accès régulier à l’eau et à l’électricité, travaux pour la pluparttemporaires et à des salaires extrêmem<strong>en</strong>t bas, etc. Des c<strong>en</strong>taines d’ouvriers sous-traités travaill<strong>en</strong>t sixjours par semaine et parfois de 6 à 18h, sans couverture sociale et sans protection adéquate, pour <strong>en</strong>viron1,6 euro par jour – et ce, seulem<strong>en</strong>t quand les sous-traitants n’oubli<strong>en</strong>t pas de les payer. Face à cela,grèves et protestations se sont multipliées. »Quant au système traditionnel, le cas du Liberia montre que la moitié de l’<strong>huile</strong> est produite par 220 000femmes et hommes dans de petites fermes, à partir des fruits cueillis dans les forêts où le <strong>palmier</strong> croît <strong>en</strong>abondance, et que ce sont surtout les femmes qui se charg<strong>en</strong>t de transformer ces fruits <strong>en</strong> <strong>huile</strong> de palmerouge par des méthodes traditionnelles. Au Nigeria, 80 % de la production sont le fait de petitspropriétaires épars qui récolt<strong>en</strong>t les fruits de plantes semi-sauvages et emploi<strong>en</strong>t des techniques detransformation manuelles. Plusieurs millions de petits propriétaires se répartiss<strong>en</strong>t sur une superficieestimée, qui serait de 1,65 million d’hectares à 3 millions d’hectares maximum.4 <strong>Le</strong>s estimations vont de 1,65 millions d’hectares à 2,4 millions d’hectares et jusqu’à un maximum de 3 millions d’hectares.5 <strong>Le</strong>s estimations vont de 169 000 hectares (72 000 ha de plantations étatiques et 97 000 ha de petites propriétés) à 360 000 hectares deplantations.6

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