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pleins feux n°36, 3e trim 2010 - Service Départemental d'Incendie et ...

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PLEINSFEUX<strong>Service</strong> Départemental d’Incendie <strong>et</strong> de Secoursde la Haute-Saônesur le SDIS de laHaute-Saône ...1 - Edito2 - Le proj<strong>et</strong> de plateautechnique de formationsuit son cours3 - DOSSIER SPECIALLa formation au cœurdes missionsdes sapeurs-pompiers4 - Modification des secteurs de1 er <strong>et</strong> 2 e appels5 - 5 CPI voient leur secteurd’intervention étendu6 - Statistiques opérationnellesdu 2 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>7 - Pleins <strong>feux</strong> surle CI de Servance8 - Destructions denids d’insectes :piqûre de rappel9 - Mouvements de personnels<strong>et</strong> avancements de grade(du 1er juill<strong>et</strong> au1er octobre <strong>2010</strong>)10 - SportSDIS 70BP 40005176 rue Saint-Martin70001 VESOUL CEDEXTéléphone : 03-84-96-76-00Télécopie : 03-84-96-76-18Courriel : sdis70@sdis70.fr<strong>Service</strong> communicationResponsable éditorial :Sylvie GHETTININ° 36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>Impression Conseil Généralde la Haute-Saône1 450 exemplaires1 - EditoQue vous soyez sapeurs-pompiers volontaires ou professionnels, secourir,protéger les personnes, les biens ou l’environnement, lutter contre lespérils <strong>et</strong> les conséquences des accidents de toute nature (inondations,pollution, incendies, …) constituent vos missions au quotidien. Ces missions,plus ou moins pénibles <strong>et</strong> difficiles, présentent aussi des risquesimportants pour vous qui les accomplissez.Pour que les interventions se déroulent efficacement, dans des conditionsde sécurité maximales, il faut une formation de qualité.La formation est un élément essentiel dans le fonctionnement d’un SDIS ; les élus duconseil d’administration <strong>et</strong> moi-même avons à cœur que chacun d’entre vous puissebénéficier, en amont de son engagement puis tout au long de sa carrière, d’une formationde qualité qui réponde à la fois aux exigences opérationnelles <strong>et</strong> aux aspirations dechacun.C<strong>et</strong>te formation a un coût important – plus de 170 000 € par an –, mais votresécurité <strong>et</strong> celle de nos concitoyens n’a pas de prix. Aussi, le SDIS alloue-t-il,malgré une conjoncture économique difficile, des crédits importants à la formation. Laconstruction du plateau technique de formation sur le site d’AREMIS-LURE constitued’ailleurs, pour le SDIS, l’un des proj<strong>et</strong>s-phares des années à venir. Il reste cependantsubordonné à la création du parc industriel d’innovation AREMIS qui mobilise actuellementtoutes les forces vives du département.Michel Federspiel, président du SDIS2 - Le proj<strong>et</strong> de plateau technique de formation suit son coursLes services du SDIS travaillent, encollaboration avec le Conseil généralde la Haute-Saône, à la création d’unplateau technique de formation.En eff<strong>et</strong>, l’exigence croissante dans laréponse opérationnelle du SDIS conduit àformer les personnels au plus près de laréalité, en tenant compte des contraintesréglementaires, sociales, économiques,technologiques, industrielles <strong>et</strong> environnementales.C’est pourquoi le SDIS souhaitese doter d’un plateau techniquerecréant les situations rencontrées lorsdes interventions. Mais la tâche est rudepour tous les acteurs du proj<strong>et</strong> car c<strong>et</strong>teconstruction, qui s’inscrit dans le cadre duproj<strong>et</strong> AREMIS-LURE, est totalement dépendantede son aboutissement. Si leproj<strong>et</strong> AREMIS est r<strong>et</strong>enu, le plateau techniquedevrait être construit au cœur d’unparc d’innovation spécialisé dans ledomaine de la mobilité innovante <strong>et</strong> de lasécurité sur le site de l’ancien aérodromemilitaire de Lure-Malbouhans, propriété duConseil général de la Haute-Saône depuisjuill<strong>et</strong> 2005.Cependant, le site étantune Zone Naturelled'Intérêt Ecologique,Faunistique <strong>et</strong> Floristique(ZNIEFF) de type I, avecdes habitats <strong>et</strong> des espècesà forts enjeux, sareconversion s’inscritdans une démarcheenvironnementale de préservation de larichesse écologique du lieu. Dans l’hypothèseoù le proj<strong>et</strong> AREMIS serait r<strong>et</strong>enupar les instances gouvernementales, leplateau technique devrait donc répondreaux mêmes contraintes de préservation dusite. Le complexe intégrerait alors lesdernières innovations en matière dedéveloppement durable <strong>et</strong> regrouperaitune zone logistique, une zone de conduite<strong>et</strong> de désincarcération, une zone demanœuvre, une zone de <strong>feux</strong> réels <strong>et</strong> unezone de protection de l’environnement.Autant d’aménagements prévus pour que,grâce à la formation, les pompiers gagnenten technicité <strong>et</strong> en efficacité lors desinterventions.PLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>


DOSSIER SPECIAL3 - La formation au coeur des missions des sapeurs-pompiersLa formation des sapeurs-pompiersest un enjeu majeur pour la sécuritédes personnes <strong>et</strong> des biens. Elle estau centre des préoccupations duservice départemental d’incendie <strong>et</strong>de secours de la Haute-Saône.Maintenir les compétences <strong>et</strong> transm<strong>et</strong>treles savoirs constituent une activitéquotidienne partagée par tous lescadres <strong>et</strong> agents du SDIS. Ainsi, laformation est assurée à chaque niveaude la structure : de l’état-major auxcentres d’incendie <strong>et</strong> de secours enpassant par les groupementsterritoriaux, chacun participe à laformation des agents.Les acteurs de la formation sontnombreux.A l’état-major d’abord, 2 sous-officiersl’adjudant-chef David Kin<strong>et</strong> <strong>et</strong> le sergent-chefEmmanuel Rossi, 1 officier lemajor Patrice Brice, sous la responsabilitédu commandant Jean-Yves Voilhes<strong>et</strong> de son adjointe Catherine Lopes-Paqu<strong>et</strong>épaulés de 3 secrétaires, planifient<strong>et</strong> organisent quelques 148 stages paran, équivalant à 645 journées de formation<strong>et</strong> à 4 115 journées / stagiaires.Sur le terrain ensuite, 286 formateurs,tous issus des CIP <strong>et</strong> CI, dispensent lesformations initiales <strong>et</strong> d’avancement.Quant aux formations de spécialité,elles sont exclusivement dispenséesà l’école départementale.Commandant Jean-Yves Voilhes,Chef du groupement<strong>et</strong>Catherine Lopes-Paqu<strong>et</strong>,Adjoint au chef du groupementAdjudant-chef David Kin<strong>et</strong>,Chef du service FI - JSP - APSIl assure : la mise en œuvre <strong>et</strong> le suivi de la formationinitiale des sapeurs-pompiersvolontaires, la mise en œuvre <strong>et</strong> le suivi de la formationd’intégration des sapeurspompiersprofessionnels, le contrôle de l’aptitude physique dessapeurs-pompiers, en liaison avec leSSSM, l’organisation <strong>et</strong> le suivi des épreuvessportives (statutaires <strong>et</strong> celles relevantde l’UD), le développement des activités sportivesdans les CIS, le suivi de la formation JSP, la formation <strong>et</strong> le suivi des formateurs, la mise à jour des supports de formation<strong>et</strong> outils de communication, le suivi de la FMA.Major Patrice Brice,Chef du service secourismeIl assure : la mise en œuvre <strong>et</strong> le suivi desformations en secourisme, la participation <strong>et</strong> / ou animation dugroupe pédagogique secourisme, l’organisation <strong>et</strong> le suivi des formationsde spécialité, la participation <strong>et</strong> / ou animation desgroupes pédagogiques (secourisme,COD, …), le suivi des matériels <strong>et</strong> supportspédagogiques, la formation <strong>et</strong> le suivi des formateurs, la mise à jour des supports de formation<strong>et</strong> outils de communication, le suivi de la FMA.Sergent-chef Emmanuel Rossi,Chef du service FAA - FAEIl assure : la mise en œuvre <strong>et</strong> le suivi desformations d’avancement, l’organisation <strong>et</strong> le suivi des formationsde spécialité, la formation <strong>et</strong> le suivi des formateurs, la mise à jour des supports deformation <strong>et</strong> outils de communication, le suivi de la FMA.Il est également conseiller technique deplongée <strong>et</strong> gère, à ce titre, le servicenautique (cf. : article page suivante).Pôle secrétariatRH / FormationMuriel Pereur,Marie Fouqu<strong>et</strong>,Cécile Pleign<strong>et</strong>.96 moniteurs desecourisme <strong>et</strong>190 agents titulaires dumodule de formateur(FOR1 minimum)PLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>


Le plan triennal de formation : pierre angulaire de la formation du SDIS 70Un plan de formation pour les années<strong>2010</strong>, 2011 <strong>et</strong> 2012 a été adoptéle 15 décembre 2009 par le conseild’administration du SDIS 70.Véritable outil de prospective, de gestion<strong>et</strong> d’analyse, le plan triennal de formationperm<strong>et</strong> également de planifierles actions de formation <strong>et</strong> les dépensesbudgétaires sur plusieurs années enintégrant les obligations réglementaires<strong>et</strong> les éléments définis par le SDACR <strong>et</strong>en opérant un lissage des formationssur c<strong>et</strong>te période. Ce document est,bien entendu, réactualisé en fonctiondes besoins après avis des instancescompétentes (CTP, CCDSPV <strong>et</strong> CAT-SIS) <strong>et</strong> validation par le conseil d’administrationdu SDIS.C’est dans le cadre de ce plan que,chaque année, les acteurs de l’écoledépartementale identifient <strong>et</strong> recensentles besoins de l’ensemble des agents(SPP, PATS, SPV du corps départemental<strong>et</strong> des corps communaux) pourcomposer le calendrier annuel de formationqui intègre tant les formationsinitiale (FI) <strong>et</strong> continue (FMA) desagents que les formations de spécialisation<strong>et</strong> d’avancement. En aval, un travaild’arbitrage est réalisé par la direction <strong>et</strong>les organisateurs de la formation pourprendre en compte tout à la fois les exigencesréglementaires en matière deformation, les besoins des centres enpersonnel formé <strong>et</strong> les souhaits desagents dans un souci permanent derationalisation de l’effort de formation.Chaque année, c’est un budg<strong>et</strong> totald’environ 170 000 euros qui est consacréà la formation, dont 93 500 eurospour les seuls personnels permanents.Le droit individuel à la formation (DIF)Ce nouveau droit, issu de laloi n° 2004-391 du 4 mai 2004relative à la « formation professionnell<strong>et</strong>out au long dela vie <strong>et</strong> au dialogue social »<strong>et</strong> du décr<strong>et</strong> n° 2007-1845 du26 décembre 2007, perm<strong>et</strong> àtout agent, à sa demande ouavec l’accord du service, debénéficier de 20 heures deformation par an cumulablessur 6 ans maximum.S’il concerne l’ensemble desagents titulaires ou non de lacollectivité, il est égalementL’UDSP 70 <strong>et</strong> la formationenvisageable, en collaborationavec leur chef de centre <strong>et</strong> leuremployeur, que les sapeurspompiersvolontaires puissentutiliser tout ou partie de leurDIF à travers les formations duSDIS afin d’atténuer les problèmesde disponibilité pourformation. C<strong>et</strong>te pratiquecommence timidement à sem<strong>et</strong>tre en place dans certainsSDIS. Aussi, le SDIS de laHaute-Saône étudie actuellementles modalités de mise enœuvre de ce dispositif.L’UDSP 70 intervient égalementdans la formation dansle cadre de l’enseignementdu secourisme.C<strong>et</strong>te association loi 1901 est,un organisme agréé de formationqui propose l’enseignementdu PSC 1 au grand servé aux sapeurs pompiers.actuellement exclusivement ré-public (Prévention du SecoursCivique de niveau 1) <strong>et</strong> tions est assuré, sur leur tempsL’enseignement de ces forma-plus récemment du BNSSA libre, par des sapeurs-pompiers(Brev<strong>et</strong> National de Sécurité volontaires ou professionnels<strong>et</strong> de Sauv<strong>et</strong>age Aquatique), adhérents à l’Union.S’inscrire à un stage :marche à suivre…Si vous êtes intéressé (e) par une actionde formation, la démarche est simple.Consultez le calendrier de formationdépartemental qui sort, en général, enfin d’année pour l’année suivante.Ce calendrier répertorie tous les stages. Encas de trop forte demande, des stagescomplémentaires peuvent être programmésen cours d’année.Remplissez la fiche de demande destage à disposition dans votre centre.C<strong>et</strong>te fiche sera transmise au serviceformation, via le chef de centre.Le service formation est chargé de la sélectiondes candidats qui s’effectue, entreautres, en fonction des besoins opérationnelsdu centre de l’agent. Toute demandeest prise en compte <strong>et</strong> vous serez destinataired’un courrier vous signifiant l’accordou non pour la réalisation du stage.PLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>


La formation au SDIS au fil de quelques stagesDevenir caporal grâce au« stage chef d’équipe ».Depuis janvier 2007, 223 sapeurs-pompiersvolontaires ont suivi le stage de chefd’équipe.Travail sous ARI, utilisation du Lot de Sauv<strong>et</strong>age<strong>et</strong> de Protection Contre les Chutes(LSPCC), présentation du rôle <strong>et</strong> des responsabilitésd’un chef d’équipe, la formation,dispensée sur 3 jours perm<strong>et</strong> aux participantsd’accéder à c<strong>et</strong>te fonction. Pour atteindre lesobjectifs du SDACR qui prévoit que 30 % desapeurs-pompiers volontaires soient titulairesde c<strong>et</strong>te formation, 6 stages sont organiséschaque année, exclusivement au sein desCIP : 4 se déroulent en semaine <strong>et</strong> les2 autres le week-end.Formation spécialité : le dernier stageRCH1 a réuni 11 pompiers.Ce stage, d’une durée de 7 jours, s’estdéroulé au CIP Vesoul du 4 au 12 mars<strong>2010</strong>.Connaître les dangers d’origine chimique <strong>et</strong>biologique, savoir évaluer les principauxrisques, être capable d’effectuer une reconnaissance,m<strong>et</strong>tre en œuvre les premièresmesures conservatoires de protections individuelle<strong>et</strong> collective propres aux risques chimiques,constituent les principaux objectifs de laformation RCH1 suivie, depuis 2007, par70 sapeurs-pompiers.Aujourd’hui, ce sont donc 83 % des effectifsprofessionnels qui sont titulaires de c<strong>et</strong>te formation.On se rapproche donc rapidement des« 100 % d’effectifs professionnels formés »prévus par le SDACR.Photo : Marc LoukachinePhoto : Stagiaire FI <strong>2010</strong>Photo : Stagiaire FI <strong>2010</strong>Photo : Marc Loukachine Photo : Marc Loukachine Photo : Marc LoukachinePLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>


Stage SAV… comme un poisson dans l’eauEn septembre, 6 sapeurs-pompiers professionnelsont suivi, sur une semaine, un stagede sauv<strong>et</strong>eur aquatique.Entraînement en piscine <strong>et</strong> théorie le matin, travailen milieu naturel l’après-midi dans les gravièresà Lure : le rythme très soutenu a durementéprouvé les organismes. Le dernier jour,nos 6 candidats ont enchaîné – dans la Saônec<strong>et</strong>te fois – nage à contre-courant, interventionsur barrage <strong>et</strong> inspection d’écluse. Ils sont désormaisprêts à rejoindre leurs 6 homologues sauv<strong>et</strong>eursaquatiques <strong>et</strong> les 12 plongeurs qui composentle service nautique. Pour autant, leur entraînementne s’arrête pas à ce seul stage. Pourmaintenir leur condition physique <strong>et</strong> les compétencesnécessaires à c<strong>et</strong>te spécialité exigeante,ils continueront à pratiquer mensuellement laconduite d’embarcation, la nage en milieu naturel,les déplacements dans le courant, la nage eneaux vives <strong>et</strong> les techniques de sauv<strong>et</strong>age enmilieu aquatique. Autant d’exercices indispensablespour accomplir les missions qui leur sontdédiées, comme la mise en sécurité <strong>et</strong> le sauv<strong>et</strong>agede personnes en difficulté, la reconnaissance<strong>et</strong> l’assistance en zones inondées. Il vasans dire qu’on attend également beaucoup dela complémentarité des SAV pour apporter unappui à l’équipe de plongée.Interview :Pourquoi avoir intégré ce stage ?Pour moi, intégrer le stage SAV constituait uneoccasion de découvrir un autre aspect du métier,de découvrir une spécialité totalement différente.Même si la finalité reste le sauv<strong>et</strong>age despersonnes, on sort totalement du cadre classique.Et j’avais encore en mémoire une interventionde février 2003. J’avais dû me m<strong>et</strong>tre àl’eau avec un de mes collègues en tenue F1 aulac de Vaivre pour procéder au sauv<strong>et</strong>age d’unejeune femme qui tentait de m<strong>et</strong>tre fin à sesjours. L’histoire s’est heureusement bien terminéemais je me suis toujours dit que, même sice type d’intervention était relativement rare, ilétait préférable d’être bien formé pour y répondreau mieux.Avez-vous rencontré des difficultés particulières?Non, je n’ai pas rencontré de difficultés particulières,mais je dois dire que je m’étais préparéphysiquement en amont de c<strong>et</strong>te formation : ilest clair que l’entraînement préalable en piscineest indispensable.Et quels sont vos proj<strong>et</strong>s ?Obtenir le COD4, puisque l’objectif affiché estque tous les SAV soient à terme titulaires duCOD4 <strong>et</strong> pourquoi pas intégrer l’équipe SALavec qui nous avons eu la chance de nous entraînerc<strong>et</strong>te semaine pendant une demijournée.Ne dit-on pas qu’il faut battre le ferpendant qu’il est chaud ? Et il faut que je medépêche avant d’être atteint par la limite d’âge !Rodolphe Taillard,CIP LuxeuilEt vous, qu’est-ce qui vous a poussé àfaire ce stage ?J’avais sensiblement les mêmes motivationsque Rodolphe <strong>et</strong> que tous les autres stagiaires,d’ailleurs. Le milieu aquatique me plaît<strong>et</strong> c’est une approche totalement différentede notre travail.Et aujourd’hui que le stage se termine,quel est votre ressenti ?C’est effectivement un stage qui demandeune bonne préparation physique. C’est vraique 5 jours d’entraînement intensif, c’estassez dur physiquement. Le week-end vaêtre le bienvenu pour récupérer (rires) ! Ilfaut d’abord s’habituer à l’équipement : c’estvrai que nager avec une combinaison de5 mm, des palmes, un masque <strong>et</strong> un tuba,ça change, c’est le moins que l’on puissedire ! Ensuite, travailler en milieu naturel,c’est complètement différent. On perd tousses repères.Vous garderez un bon souvenir de cestage ?Oui, excellent, d’autant que le stage étaitbien encadré, bien organisé. Non, vraiment,PLEINSFrédéricFEUXOdin, je le recommande à tous ceux quisur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e sont bons<strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>CIP Lure nageurs.Photos : Marc Loukachine Photo : Sylvie Gh<strong>et</strong>tini


La double casqu<strong>et</strong>te du sergent-chef Emmanuel RossiLe sergent-chef Emmanuel Rossi,marié, père de 2 enfants, sapeurpompierprofessionnel depuis le1 er novembre 1996, exerce lesfonctions de chef du service FAA-FAE <strong>et</strong> de chef du service nautique.Découvrons comment Manuconcilie ces 2 fonctions très prenantes.L’occasion également dem<strong>et</strong>tre en lumière les équipesSauv<strong>et</strong>eur Aquatique à Victime<strong>et</strong> Scaphandrier AutonomeLéger du SDIS 70.Manu, la planification, la gestion des formations,l’organisation des stages <strong>et</strong> la dispense de courssont des activités très chronophages. Commentparviens-tu en plus à gérer le service nautique ?Les activités du service nautique sont intégrées dansles actions de formation, puisque les entraînements deplongée fonctionnent en fait comme des stages. Troisentraînements sont programmés chaque mois. Lesagents s’y inscrivent en fonction de leurs disponibilités,sachant qu’ils doivent faire obligatoirement 1 entraînementpar mois. L’organisation des entraînements <strong>et</strong>des stages est faite de sorte que je puisse assumer àla fois les entraînements de plongée <strong>et</strong> les stages dontj’ai la charge. Tout est affaire d’organisation !On aimerait que tu nous parles du service nautiquedont tu as la charge <strong>et</strong> de ses hommes qui leconstituent <strong>et</strong> dont on ignore souvent la difficultédes missions.Il faut déjà expliquer l’idée même du service nautique.On aurait pu l’appeler service de plongée, mais on asouhaité lui donner le nom de « service nautique » caril regroupe à la fois les spécialités de SAL (plongeurs)<strong>et</strong> de SAV (sauv<strong>et</strong>eurs aquatiques). En eff<strong>et</strong>, depuis2008, dans les entraînements de plongée, on accueilleà la fois les SAV <strong>et</strong> les SAL <strong>et</strong> leurs activités sont devenuestellement complémentaires qu’on ne parle plus del’équipe de plongée, mais de l’équipe nautique pour nepas être trop restrictif. Le service nautique comprendeffectivement à la fois un vol<strong>et</strong> « plongée » propre aupersonnel SAL <strong>et</strong> un vol<strong>et</strong> « prompt secours en surface<strong>et</strong> risques inondations » qui est commun aux deuxspécialités. En fait, les SAL réalisent des missions SAVavec, en plus, le vol<strong>et</strong> subaquatique. Il existe une réellecomplémentarité entre les 2 spécialités. Tout le travailqui peut être fait en surface est maintenant réalisé parles SAV pour perm<strong>et</strong>tre aux SAL – peu nombreux –d’être plus disponibles pour les missions subaquatiques.Ainsi, lors d’une opération de « prompt secoursaquatique », après avoir réalisé toutes les missions quileurs sont dévolues en surface, ils renforcent l’équipeSAL <strong>et</strong> préparent, par exemple, le matériel <strong>et</strong> l’acheminentsur site pour les recherches, m<strong>et</strong>tent en place lesbouées de balisage de la zone de travail, assurent lasécurité en surface, tout cela dans le but de soulagerl’équipe SAL quand l’opération prend ladimension d’une « recherche sous l’eau ».plongeur débute par une session de 5 jours, suivied’une autre de 3 semaines. La formation de sauv<strong>et</strong>euraquatique est beaucoup plus accessible, d’abord d’unpoint de vue de l’enseignement théorique, car il estbeaucoup moins lourd, mais aussi <strong>et</strong> surtout grâce auxconditions d’accès qui sont beaucoup moins restrictivesque pour la plongée. Pour devenir SAV, un agentdoit simplement passer au préalable une visitemédicale, suivre ensuite une formation de 5 jours <strong>et</strong>satisfaire bien entendu aux épreuves perm<strong>et</strong>tant lavalidation de c<strong>et</strong>te formation. On en comprend immédiatementl’intérêt. La spécialité SAV est ouverte à plusde monde ; certains agents qui auraient hésité àintégrer la spécialité plongée (réputée difficile) ontintégré la section SAV <strong>et</strong> sont devenus SAL par lasuite. Cela a parfois permis de créer des vocations.Pour preuve, en 2008, nous avons réalisé une formationSAV. 8 pompiers l’ont suivie. 2 d’entre eux sontdevenus SAL, un troisième devrait suivre la formationl’an prochain. Une nouvelle formation réunissant6 pompiers s’achève à peine <strong>et</strong>, déjà, plusieurs stagiairesmanifestent leur désir de suivre une formation SAL.Ceci est très encourageant <strong>et</strong> les chiffres parlent d’euxmêmes.En 2007, le service comptait 1 conseiller technique,1 chef d’unité <strong>et</strong> 9 plongeurs. Aujourd’hui, il secompose d’1 conseiller technique, 2 chefs d’unité,10 plongeurs <strong>et</strong> 12 SAV. On ne peut que s’en félicitercar, dorénavant, chaque CIP compte dans ses effectifsun ou plusieurs SAV ou SAL.Et que dire des interventions ?En 2009, le service a réalisé 9 interventions SAV pourprompt secours, repêchage de corps, sauv<strong>et</strong>age d’animal,mise en sécurité lors d’inondations, assistanceErDF pour réalimentation électrique des villages deLarians <strong>et</strong> de Vandelans. En <strong>2010</strong>, le service a déjà étésollicité à 17 reprises.Pour finir – mais nous reparlerons de ce servicedans un prochain Pleins Feux car il serait intéressantde nous présenter de manière plus approfondievos missions <strong>et</strong> vos techniques de recherche –,quels sont les proj<strong>et</strong>s du service nautique ?Les proj<strong>et</strong>s sont nombreux, mais je travaille actuellementà l’organisation d’une formation de « surface nonlibre » (plongée sous glace par exemple). Aujourd’hui,3 personnes sont formées. Il s’agit du personnel d’encadrement,mais l’objectif est que la majorité del’équipe le soit aussi, même si c<strong>et</strong>te formation ne serapas nécessairement accessible à tout le monde.On voit là effectivement tout l’intérêt de c<strong>et</strong>teéquipe SAV. C<strong>et</strong>te spécialité a-t-elle d’autres intérêts?Oui, bien sûr. La plongée est une spécialité difficile quinécessite une excellente condition physique <strong>et</strong> desconnaissances pointues. La formation de base d’unSauv<strong>et</strong>age d’un chevreuil le 4 février <strong>2010</strong>PLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>


NomAffectationLe service nautiqueSALSCH Emmanuel RossiLTN Michel Dru<strong>et</strong>ADJ Régis ClarenqADC Thierry PiefkeSGT Joël Bern<strong>et</strong>SCH Jean-Pierre Da silvaADJ Philippe MougelEtat-majorCIP VesoulSAP Grégory NeurdinSGT Bertrand ParisCPL Jérémy TailhardatADC Eric ZabéCPL Jérôme VuillemotCIP LuxeuilADC David Kin<strong>et</strong>Etat-majorSGT Dimitri AiméSCH Rodolphe TaillardCIP LuxeuilCPL Julien AubrySGT Franck CarminatiCIP LureSAVSGT Frédéric OdinSCH Roselyne PereiraSAP Jérémie NoëlCIP VesoulSCH Dominique MéjanSAP Guillaume TisserandCIP GraySAP Arnaud TailhardatPhotos : personnel service nautiquePLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>


4 - Modification des secteurs de 1 er <strong>et</strong> 2 e appelsDans le cadre de la mise en œuvre du SDACR,la modification des secteurs de 1 er <strong>et</strong> 2 e appelsest entrée en vigueur le lundi 4 octobre <strong>2010</strong> à14 heures.Efficience opérationnelle oblige, il importait deredéfinir les secteurs de 1 er <strong>et</strong> 2 e appels des CI <strong>et</strong>CIP en leur rattachant certaines communes, envue de réduire les délais d’acheminement dessecours dans l’intérêt des victimes <strong>et</strong> dessinistrés.L’étude, portant sur les secteurs de 1 er appel,avait été menée en 2008 par les services de ladirection en collaboration avec les chefs de CI.Les résultats obtenus avaient servi de fondementaux orientations du nouveau SDACR, adopté enjuin 2009 <strong>et</strong> dans lequel figurent ces modifications.Celles-ci concernent 37 des 545 communesdu département. Deux d’entre elles – Melincourt<strong>et</strong> Hurecourt – appartenaient jusqu’alors augroupement territorial Vosges <strong>et</strong> sont dorénavantrattachées à un centre du groupement territorialSaône.Ces proj<strong>et</strong>s de modifications avaient déjà étéportés à la connaissance des chefs de centre,avant même que le nouveau SDACR soit arrêté,au cours de 4 réunions animées respectivementpar le lieutenant-colonel Fabrice Tailhardat, lelieutenant-colonel Franck Bel, le commandantDenis Laprévote-Tarnaud <strong>et</strong> le commandantJean-Yves Voilhes. A l’issue de ces réunions, unarbitrage avait eu lieu pour les communes suj<strong>et</strong>tesà discussion. Ainsi, les chefs de centre concernésavaient été invités à effectuer le parcours envoiture avec les chefs des groupementsterritoriaux, pour comparer les temps de traj<strong>et</strong>.Les 68 communes concernées par les modificationsde secteur de 2 e appel ont, quant à elles, étéidentifiées à travers une étude cartographiquevalidée sur le terrain par les chefs de groupementsterritoriaux en relation avec les chefs deCIS.Mardi 14 septembre dernier, chaque chef de groupementterritorial a réuni les chefs de CI, CIP <strong>et</strong>adjoints de leur secteur pour présenter l’ensemblede ces modifications.CIS Haute-Saône :secteur 1 er appelSecteur 1 er appel SAP <strong>et</strong> INC pour les CIS limitrophesLimite groupementLimite cantonLimite communePLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>


5 - 5 CPI voient leur secteur d’intervention étenduEtendre le secteur de certains corps communauxou intercommunaux afin que ceux-cipuissent intervenir en complément des centresdu corps départemental pour les interventionsde secours à personnes constitue l’undes objectifs principaux du nouveau SDACR.Dès le 1 er octobre <strong>2010</strong>, ce nouveau dispositif aété mis en œuvre à titre expérimental pour unedurée minimale de 3 mois dans les CPI deMélisey <strong>et</strong> Raddon Breuchotte, pour ce quiconcerne le groupement Vosges, <strong>et</strong> les CPI deLoulans Verchamp, Pesmes <strong>et</strong> Saulx, pour legroupement Saône. Dorénavant, les personnelsde ces 5 centres - qui devront être titulaires de laformation PSE 1 au minimum, à jour du recyclage<strong>et</strong> aptes médicalement – seront systématiquementengagés sur les interventions de secours àpersonnes avec notion de détresse vitale.Le but est, on l’aura compris, de réduire les délaisd’intervention en engageant les CPI sur lescommunes voisines dès lors que leur délai deroute est inférieur à celui du centre d’interventionde 1 er appel. Dans ces interventions, où chaqueminute gagnée augmente les chances de survied’une victime, les CPI concernés, équipés d’unsac secouriste avec DSA <strong>et</strong> oxygène, pourrontpratiquer les gestes de premiers secours enattendant l’arrivée de leurs collègues du corpsdépartemental.Le CPI devra donc se rendre sur les lieux del’intervention avec un véhicule armé de 2 à3 sapeurs-pompiers. En cas de situationexceptionnellement grave (impliquant denombreuses victimes, …) <strong>et</strong> sur décision duCTA / CODIS, l’effectif pourra être augmenté. Surplace, les personnels du CPI pourront êtreamenés à compléter l’effectif de l’engin du corpsdépartemental. Pour autant, les procédures(acquittement, messages de départ, arrivée, bilansecouriste, r<strong>et</strong>our disponible, rentrée) restent lesmêmes que pour les autres interventions. Seuleparticularité : une fiche « RETEX CPI avec DAE »sera complétée par le personnel du CTA / CODISaprès chacune de ces interventions.Début 2011, le dispositif sera étendu aux32 autres CPI concernés <strong>et</strong> identifiés dans leSDACR.Couverture par CPIconventionné SAP avec DAEExpérimentationPLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>


6 - Statistiques opérationnelles du 2 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>Opérations diversesIncendies579748418360Secours à victimes300528430 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500Accident sur la RN 19Lure - avril <strong>2010</strong>Nombre d'inter. 2009 Nombre d'inter. <strong>2010</strong>7 - Pleins <strong>feux</strong> sur le CI de ServanceSituée au nord-est du département, la commune de Servancecompte 923 habitants <strong>et</strong> s’étend sur 39,24 km². Elle est rattachéeau centre d’intervention principal de Lure, le secteur de 1 er appelcompte une population de 3 102 habitants, couvre une superficiede 140,59 km² <strong>et</strong> regroupe 7 communes.Outre les risques moyenne montagne du secteur, le plan ETAREde l’usine de métallurgie « PYLE METAL » a été réalisé.Interventions2009Secours àvictimesEnnombreEnpourcentage95 66,9 %Incendies 19 13,4 %Interventionsdiverses28 19,7 %TOTAL 142 100Evolution des interventions1<strong>2010</strong>080604061445660626555651129595Adjudant Martial JeanroyChef de centre20012243020131610182823201726142323182519Opérations diverses Incendies Secours à victimes2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009Effectifs au 1 er septembre <strong>2010</strong>20 sapeurs-pompiers volontaires : 3 sous-officiersEngins au 1 er septembre <strong>2010</strong> 5 caporauxLe personnelLa caserne 10 sapeurs 1 médecin 1 infirmier 1 FPT 1 MPR 1 VLR 1 VLTT 1 VPS 1 VSAVPLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>


8 - Destructions de nids d’insectes : piqûre de rappelLe SDIS déplore actuellement de trop nombreuses réclamations de personnes chez qui lespompiers du corps départemental sont intervenus c<strong>et</strong> été pour une destruction de nids d’insectes<strong>et</strong> qui demandent une exonération de règlement.A chaque fois, un intervenant s’est permis d’avancer le jour de l’intervention que celle-ci ne serait pasfacturée. Il est ensuite quasiment impossible à nos services de faire accepter au requérant de régler lafacture.N’oubliez pas qu’il faut impérativement indiquer au requérant que :Toute intervention pour traitement d’un nid d’insectes, quelle qu’en soit la nature, est payante.En cas de 2 e intervention au même endroit, dans un délai d’un mois, c<strong>et</strong>te dernière ne sera pas facturée.La décision d’exonérer le requérant n’appartient pas aux sapeurs-pompiers qui effectuent l’intervention.La décision éventuelle d’exonération appartient au SDIS.9 - Mouvements de personnels <strong>et</strong> avancements de grade (du 1 er juill<strong>et</strong> au 1 er octobre <strong>2010</strong>)Avancements SPPAvancements SPVSapeur-pompier Grade Centre DateCPL Dimitri Aimé SGT LuxeuilCPL Pascal Augier SGT Luxeuil 01/09/<strong>2010</strong>CPL Franck Carminati SGT LureCPL Didier Krebs SGT CODIS 01/10/<strong>2010</strong>Sapeur-pompier Grade Centre DateSAP Jean-Philippe D<strong>et</strong>té CPL HéricourtSAP Mickaël Hurez CPL HéricourtSAP Tony Roch CPL LureSAP Jérémie Noël CPL Vesoul01/09/<strong>2010</strong>SAP Pierre Dazin CPL VesoulSAP Grégory Neurdin CPL VesoulSapeur-pompier Grade Centre DateSAP Mathieu Schnegg CPL HéricourtCPL Serge Cardoso SGT VesoulCPL Mickaël Howald SGT Gray01/08/<strong>2010</strong>CCH Jean-Philippe VaulotSGTFaucogneySCH François GrandjeanADJSAP Antoine Goitt<strong>et</strong> CPL Autrey lès GraySGT Jérôme Py SCH ChampagneySAP Michel Craveiro Marcelino CPL Dampierre sur SalonSAP Pablo ArroyoCPLFr<strong>et</strong>igneySAP Isabelle LoigerotCPLSAP Jean-Philippe CoulonCPLJusseyCCH Laurent GuenotSGTCCH Patrice Flament SGT LavoncourtSAP Aurélien Arbel CPL LuxeuilSAP Mickaël Jeandenand CPL Port sur Saône 01/10/<strong>2010</strong>SAP Laure BayleCPLSAP Sébastien MénétrierCPLSAP Thomas BalleuxCPLSCH Pascal MauriceADJSAP Guillaume JacquesCPLSAP Romain MarchalCPLSAP Clément PapinCPLSAP Perrine P<strong>et</strong>teCPLSAP Julien RobertCPLRiozValayVesoulRecrutementau 1 er septembreJérôme Vuillemot,CIP LuxeuilAvancements PATSAdjoint administratifde 1 ère classeau 1 er septembre :Corinne Fidon,Marie Fouqu<strong>et</strong>,Julie Philippe,Cécile Pleign<strong>et</strong>.PLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>


10 - SportRésultats du contre-la-montredu 18 septembre <strong>2010</strong> à LavoncourtNom Prénomcycliste 1Nom Prénomcycliste 2Nom Prénomcycliste 3Nom Prénomcycliste 4Equipe 1 Frédéric Tyrode Pascal Fourrier Bertrand ParisEquipe 2 Dimitri Aimé Pascal Andreux Philippe Marchal Martial BoissonEquipe 3 Olivier Trancheveux Jérémie NoëlJérémy TailhardatEquipe 4 Fabrice Tailhardat Patrice Brice Franck Bel Richard Vergu<strong>et</strong>Equipe 5 Antoine Grisouard Régis Sartel<strong>et</strong> Laurent CordierEquipe 6 Bernard Naudenot Denis Bernard Florian Carteron Angelo MorraEquipe 7 Jimmy Méjan Dominique Méjan Matthieu Lagarenne Joël PouchouxEquipe 8 Vincent Hennequin Guillaume Collas Damien Maréchal Gilles AndréEquipe 9 Frédérique Thierry Sébastien Moes Camille Deshayes Kévin P<strong>et</strong>itgérardPhoto : Marc LoukachineRésultats de la course cycliste du 18 septembre <strong>2010</strong> à LavoncourtRésultats de la 1 ère courseCat. Prénom - Nom Centre CltElodie Perringérard Vesoul 1CF Manon Ambs JSP Luxeuil 2Chloé Moranzoni Vesoul 3Thomas Girard JSP Lure 1CM Clément Lallemand Vesoul 2David Hocquaux JSP Lure 3JF Laura Guignard Fr<strong>et</strong>igney 1Amélie Labouré JSP Luxeuil 1MF Marlène Listrat Héricourt 2Pauline Gauthier JSP Luxeuil 3Thomas Vuillaume JSP Luxeuil 1MM Thomas Tailhardat Vesoul 2Mehdi Dagdoug JSP Gray 3Tiphanie Girard Vesoul 1S1F Julie Ruaux Saint-Rémy 2Coraline Clerc Polaincourt 3V2FRoselyne Pereira Vesoul 1Charline Andreux Conflans sur Lanterne 2Pascal Fourrier Vesoul 1V2M Patrice Brice SDIS/CODIS 2Pascal Andreux Conflans sur Lanterne 3Résultats de la 2 e courseCat. Prénom - Nom Centre Clt.Guillaume Fouchecourt Vesoul 1JM Valentin Girard<strong>et</strong> Héricourt 2David Charles Lure 3Clément Eberly Grand Bois 1S1M Jean-Baptiste Charlois Passavant 2Brice Mougin Vesoul 3Frédéric Tyrode Vesoul 1S2M Damien Courageot Gy 2Bertrand Paris Vesoul 3Martial Boisson Luxeuil 1V1M Hervé Lecomte Lure 2Philippe Marchal Luxeuil 3Depuis septembre, inscription enligne pour toutes les épreuvessportives.Uniquement pour les CIP <strong>et</strong> CI.427/11/<strong>2010</strong> : Challenge de natation à GrayVous pouvez d’ores <strong>et</strong> déjà vous inscrire.Inscription possible jusqu’au 24/11/<strong>2010</strong>.PLEINS FEUX sur le SDIS de la Haute-Saône - n°36 - 3 e <strong>trim</strong>estre <strong>2010</strong>Photo : Marc Loukachine

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