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Valorisation des externalités positives pour une agriculture et un ...

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Proj<strong>et</strong> <strong>pour</strong> <strong><strong>un</strong>e</strong> <strong>agriculture</strong> <strong>et</strong> <strong>un</strong> développement rural durablesen régions de montagne(ADRD-M)La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-ML’objectif global du proj<strong>et</strong> ADRD-M est de promouvoir la conception, mise en oeuvre <strong>et</strong>évaluation de nouvelles politiques <strong>pour</strong> l’<strong>agriculture</strong> <strong>et</strong> le développement rural durables enrégions de montagne, qui prennent en compte les liens essentiels entre les populations <strong>des</strong>plaines <strong>et</strong> <strong>des</strong> montagnes.Le Comité directeur du proj<strong>et</strong>, relayant les propositions formulées par le Groupe d’Adelbodenen octobre 2004, a r<strong>et</strong>enu trois priorités <strong>pour</strong> le proj<strong>et</strong> en 2005, la troisième visant à :« Analyser les externalités <strong>positives</strong> <strong>et</strong> négatives <strong>des</strong> régions de montagne, grâceà <strong><strong>un</strong>e</strong> étude comparative <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> instruments existants en insistantsur les thèmes suivants: l’eau, la biodiversité, le patrimoine agricole, les connaissanceslocales, les tendances démographiques, le tourisme, la diversité <strong>des</strong> moyens d’existence, lesservices sociaux <strong>et</strong> environnementaux. »Les externalités <strong>positives</strong> représentent les eff<strong>et</strong>s positifs non pris en compte par le marché. Atravers de nouvelles politiques en faveur d’<strong><strong>un</strong>e</strong> <strong>agriculture</strong> <strong>et</strong> d’<strong>un</strong> développement ruraldurables, le proj<strong>et</strong> ADRD-M s’inscrit dans <strong><strong>un</strong>e</strong> démarche de valorisation <strong>des</strong> externalités<strong>positives</strong> <strong>des</strong> régions de montagne.Eléments de contexteUne plus grande réflexion a été estimée nécessaire avant de formuler les activités du proj<strong>et</strong>concernant c<strong>et</strong>te priorité, l’identification <strong>des</strong> avantages comparatifs <strong>et</strong> spécifiques du proj<strong>et</strong>ADRD-M en la matière s’avérant <strong>un</strong> préalable indispensable.Une première approche vers l’identification de c<strong>et</strong> avantage comparatif consiste en <strong><strong>un</strong>e</strong>contribution du proj<strong>et</strong>, en 2005, aux activités suivantes, formulées par ses partenaires:- séminaire organisé par EUROMONTANA sur les externalités <strong>positives</strong> <strong>des</strong> zones demontagne (Ecosse, 10 – 11 novembre);La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 20051


- <strong><strong>un</strong>e</strong> étude menée au Maroc par le proj<strong>et</strong> FAO sur les Rôles de l’<strong>agriculture</strong> (RoA) portantsur les services environnementaux en zones de montagne;- <strong><strong>un</strong>e</strong> revue limitée conduite par PASOLAC au cours <strong>des</strong> séminaires nationaux <strong>et</strong> duséminaire régional organisés dans le cadre de l’évaluation <strong>des</strong> forces <strong>et</strong> faiblesses <strong>des</strong>politiques de montagne dans 2 pays d’Amérique centrale.Une seconde approche, menée en parallèle, est le présent travail de collecte <strong>des</strong> publications,en particulier <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de cas portant sur ou concernant les externalités <strong>positives</strong> <strong>des</strong>zones de montagne ainsi que <strong>des</strong> enseignements que l’on peut en tirer.DémarcheLa démarche adoptée comprend quatre phases successives qui structurent ce document :• Etape 1 : définition du champ de la recherche documentaireL’objectif était notamment de proposer <strong>des</strong> critères <strong>pour</strong> <strong><strong>un</strong>e</strong> première recensement dedocuments potentiellement intéressants, basés sur les principes fondamentaux du proj<strong>et</strong>ADRD-M ainsi que sur <strong><strong>un</strong>e</strong> identification <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> spécifiques aux zones demontagne.• Etape 2 : inventaire de la documentation traitant <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>dans <strong>et</strong> hors zones de montagnes, plus particulièrement <strong>des</strong> expériences de valorisation<strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans la perspective d’<strong><strong>un</strong>e</strong> <strong>agriculture</strong> <strong>et</strong> d’<strong>un</strong> développement ruraldurables. Une classification puis <strong><strong>un</strong>e</strong> sélection <strong>des</strong> documents pertinents dans lecadre du proj<strong>et</strong> ADRD-M a été opérée en fonction d’<strong><strong>un</strong>e</strong> liste de critères pré-établis.• Etape 3 : identification <strong>des</strong> leçons apprisesC<strong>et</strong>te revue a permis d’identifier <strong>un</strong> certain nombre de leçons tirées d’expériences menées <strong>et</strong>regroupées ensuite par thèmes.• Etape 4 : formulation de recommandations afin d’identifier les avantagescomparatifs <strong>et</strong> spécifiques du proj<strong>et</strong> ADRD-M sur ce thème.I.Les externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-M1. Qu’est ce qu’<strong><strong>un</strong>e</strong> externalité positive ?Des externalités existent lorsque les résultats d’<strong>un</strong> marché affectent d’autres agentséconomiques que les ach<strong>et</strong>eurs <strong>et</strong> les vendeurs qui participent à ce marché.C'est-à-dire qu’<strong><strong>un</strong>e</strong> personne, par son activité, influence le bien-être d’<strong><strong>un</strong>e</strong> autrepersonne sans que c<strong>et</strong>te dernière reçoive ou paye <strong><strong>un</strong>e</strong> compensation <strong>pour</strong> c<strong>et</strong>eff<strong>et</strong>.L’existence de ces externalités est <strong><strong>un</strong>e</strong> insuffisance du marché qui n’intègre pas toutes lesinformations liées à l’échange. Quand c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> est bénéfique <strong>pour</strong> le bénéficiaire, ou lesbénéficiaires sur <strong>un</strong> territoire donné, on parle d’externalité positive.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 20052


2. Le concept d’Agriculture <strong>et</strong> de développement rural durables (ADRD)Le concept de développement durable est apparu en 1987 avec le rapport de la CommissionBr<strong>un</strong>dtland sur l’Environnement <strong>et</strong> le Développement: le développement durable y est définicomme <strong>un</strong> “développement qui satisfait les besoins <strong>des</strong> générations actuelles sanscomprom<strong>et</strong>tre les capacités <strong>des</strong> générations futures à satisfaire leurs propres besoins.” Celaimplique de passer d’intérêts sectoriels restreints à <strong><strong>un</strong>e</strong> approche qui embrasse de façonplus complète les objectifs environnementaux, sociaux <strong>et</strong> économiques d’<strong>un</strong>territoire.Les trois principaux piliers du développement durableLe concept d’ADRD, obj<strong>et</strong> du chapitre 14 d’Agenda 21 est <strong>un</strong> cadre perm<strong>et</strong>tant de seconcentrer sur les questions de durabilité dans les processus agricoles <strong>et</strong> dedéveloppement rural dans les pays développés comme dans les pays en développement.L’ADRD fournit <strong>un</strong> cadre d’ensemble qui englobe les principes de développement durable, ycompris: viabilité économique, approche culturelle appropriée, justice sociale, équilibreécologique <strong>et</strong> productivité à long terme. Le Chapitre 14 identifie également les domainesparticulièrement pertinents <strong>pour</strong> les régions de montagne tels que: réforme politique <strong>et</strong> agraire,participation, diversification <strong>des</strong> opport<strong>un</strong>ités d’emploi, développement <strong>des</strong> infrastructures,planification <strong>des</strong> ressources agraires, éducation agricole, conservation <strong>et</strong> réhabilitation <strong>des</strong> sols,eau, ressources génétiques végétales <strong>et</strong> animales, gestion intégrée <strong>des</strong> pestici<strong>des</strong>, phytonutrition<strong>et</strong> énergie rurale.3. Les externalités <strong>positives</strong> en régions de montagneTenter de définir quelles sont les externalités <strong>des</strong> zones de montagne est <strong><strong>un</strong>e</strong> premièreétape <strong>pour</strong> identifier les documents intéressants dans la perspective du proj<strong>et</strong> ADRD-M.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 20053


Principales externalités <strong>des</strong> régions de montagneExemples de valorisationQualité de l’eauGestion de la ressource en eauQualité de l’airConservation de la biodiversitéGestion du paysageProtection <strong>des</strong> solsPrévention <strong>et</strong> protection contre les risques naturelsConservation <strong>des</strong> savoir-faireConservation du patrimoine bâtiPaiements <strong>pour</strong> reforestation,pratiques d’<strong><strong>un</strong>e</strong> <strong>agriculture</strong>durablePaiements <strong>pour</strong> la gestion dela ressource, bonnes pratiquesd’irrigation, choix de culturesadaptéesPaiements <strong>pour</strong> la plantationd’arbres, gestion durable de laforêt, agroforesteriePaiements <strong>pour</strong> respecter lacréation de zone vierge,préservation <strong>des</strong> écosystèmesPaiements <strong>pour</strong> reforestationde zones dégradées, choix depratiquesPaiements <strong>pour</strong> plantationd’arbres, pratiques agricolesdurablesPaiements <strong>pour</strong> plantationd’arbresTourisme, agrotourisme, ventede produits de qualitéTourisme, agrotourismeConservation du patrimoine culturelTourisme, agrotourisme, ventede produits de qualitéMaintien d’<strong>un</strong> tissu social Subventions <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>scomm<strong>un</strong>autairesLa liste <strong>des</strong> externalités proposées n’est pas figée ni exhaustive. Les externalités <strong>positives</strong>sont nombreuses <strong>et</strong> souvent très variables d’<strong><strong>un</strong>e</strong> région de montagne, d’<strong><strong>un</strong>e</strong> vallée à l’autre.4. Internaliser les externalités <strong>positives</strong>, <strong><strong>un</strong>e</strong> contribution à l’ADRD ?La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> constitue <strong><strong>un</strong>e</strong> opport<strong>un</strong>ité <strong>pour</strong> l’<strong>agriculture</strong> <strong>et</strong>développement rural durables, notamment <strong>pour</strong> les régions de montagne car ellesconstituent <strong><strong>un</strong>e</strong> source de richesse supplémentaire <strong>et</strong> peuvent être <strong>un</strong> moteur <strong>pour</strong> ledéveloppement rural. Ce qui implique de les intégrer au marché dans le souci d’<strong>un</strong>développement rural durable.Les moyens utilisés <strong>pour</strong> internaliser les externalités sont <strong>des</strong> outils économiques :• internalisation avec le produit vendu : vente de produits démarqués de laconcurrence, par exemple grâce à la certification (ex : Certification Bio),La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 20054


• internalisation hors vente : taxes, subventions, ICDPs (Integrated ConservationDevelopment Project), paiements <strong>pour</strong> <strong>des</strong> services, notamment environnementaux (ennature ou monétaire). A la différence de l’externalité, eff<strong>et</strong> involontaire, le service est luivolontaire.5. La nécessité de politiques adaptées aux régions de montagneLa valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> nécessite la conception <strong>et</strong> la mise enœuvre de politiques adaptées à chaque région de montagne.L’identification de politiques adaptées peut être facilitée par l’analyse <strong>des</strong> réussites <strong>et</strong> échecs<strong>des</strong> expériences mises en œuvre dans d’autres pays/territoires. C’est la raison <strong>pour</strong> laquelle<strong>un</strong> premier recueil de documentation sur les externalités <strong>positives</strong> <strong>et</strong> leur valorisation dans lecadre de proj<strong>et</strong>s/programmes de terrain a été réalisé dans le cadre de c<strong>et</strong>te étude.II. Création d’<strong>un</strong> recueil de documentation approprié au proj<strong>et</strong> ADRD-MA. Etape 1 : recherche élargieUn premier ensemble de documents a été identifié par <strong><strong>un</strong>e</strong> recherche élargie :- axée sur <strong>des</strong> documents se rapportant à la valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>telles que décrites au point I.3 (étu<strong>des</strong> de cas, rapports de recherche, documents d<strong>et</strong>ravail, <strong>et</strong>c. en anglais, espagnol ou français),- s’appuyant sur <strong>des</strong> expériences de terrain, de manière à mieux discerner lesimplications en termes de politiques <strong>et</strong> d’institutions,- non spécifiquement centrée sur les zones de montagne partant du principe quecertaines expériences/leçons apprises sont pertinentes sur différents types de territoires.B. Etape 2 : classification <strong>et</strong> sélectionUne étape de classification <strong>et</strong> de sélection s’est ensuite avérée nécessaire <strong>pour</strong> focaliserl’analyse sur les documents potentiellement riches en termes d’enseignement, compte tenudu temps disponible.Effectuer <strong><strong>un</strong>e</strong> sélection <strong>des</strong> documents pertinents <strong>pour</strong> le proj<strong>et</strong> ADRD-M nécessitait <strong>un</strong> outild’analyse. C’est <strong>pour</strong>quoi <strong><strong>un</strong>e</strong> grille (voir annexe 1) reprenant notamment les principesfondamentaux du proj<strong>et</strong> ADRD-M a été réalisée. Les documents ont donc été classés enfonction <strong>des</strong> critères énoncés ci-<strong>des</strong>sous.Le développement ruralLa question <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans les régions de montagnes dans le cadre du proj<strong>et</strong>ADRD-M doit systématiquement prendre en compte les deux aspects « développementrural <strong>et</strong> durable» sachant que, dans les faits, les outils ont été développés dans le secteur del’économie de l’environnement <strong>et</strong> <strong>des</strong> ressources naturelles qui vise à améliorer le marché enprenant en compte l’environnement.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 20055


Dans les étu<strong>des</strong> de cas, l’aspect environnemental du développement durable prédominesouvent. Il est donc important de vérifier que ces proj<strong>et</strong>s vont dans le sens dudéveloppement rural <strong>et</strong> qu’ils n’aillent pas à son encontre.Les piliers du développement durableLa pertinence <strong>des</strong> documents quant à l’aspect social, économique <strong>et</strong> environnemental a étér<strong>et</strong>enue. Chaque document a été estimé <strong>pour</strong> chac<strong>un</strong> de ces trois critères.Politiques, institutions <strong>et</strong> gouvernanceLa sélection de documents s’est également faite en ciblant les thématiques fondatrices duproj<strong>et</strong>, à savoir : les politiques, les institutions <strong>et</strong> les questions de gouvernance.La montagneLes expériences de valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> hors zones de montagne peuventêtre <strong><strong>un</strong>e</strong> source d’information intéressante. La phase de recueil <strong>des</strong> documents a permis dem<strong>et</strong>tre en évidence la rar<strong>et</strong>é <strong>des</strong> documents axés sur la montagne. Les documentsrelatant <strong>des</strong> expériences en zone de montagne ont donc été privilégiés.C. Les documents sélectionnésL’utilisation de ces critères a permis d’établir <strong><strong>un</strong>e</strong> classification <strong>des</strong> 54 documents identifiéscomme potentiellement pertinents en trois catégories (Annexe 2):• les «documents clés» (liste 1, 12 documents) regroupant les documents les plusproches <strong>des</strong> problématiques du proj<strong>et</strong> ADRD-M <strong>et</strong> présentant <strong>des</strong> idées particulièrementintéressantes. Une idée absente <strong>des</strong> autres publications peut justifier <strong>un</strong> classementcomme «document clé» ;• les «documents intéressants» (liste 2, 20 documents) regroupant les documentspertinents <strong>et</strong> proches <strong>des</strong> problématiques du proj<strong>et</strong> ;• les «documents annexes» (liste 3, 22 documents) constituant <strong>un</strong> groupe dedocuments de second ordre qui peut servir de source documentaire élargie dans le casd’<strong><strong>un</strong>e</strong> recherche complémentaire.Les principales publications recueillies (listes 1 <strong>et</strong> 2 ; 32 documents) laissent apparaître :• <strong><strong>un</strong>e</strong> faible représentation de travaux dédiés à la montagne (4) ;• la très forte domination <strong>des</strong> problématiques environnementales (environnement engénéral/11 ; séquestration du carbone/9 ; biodiversité/7 ; eau/6 ; protection <strong>des</strong> sols/2)par rapport aux aspects plus ruraux (patrimoine/5 ; culture/3 ; gestion <strong>des</strong> paysages/2 ;sécurité alimentaire/2 ; maintien du tissu social/1) ;• <strong><strong>un</strong>e</strong> surreprésentation <strong>des</strong> travaux de portée internationale (12) ou relatifs à l’Amériquecentrale (11), en comparaison avec l’Afrique (3), l’Asie (4), l’Amérique du sud (5) <strong>et</strong>l’Europe (1) ;• le caractère relativement nouveau de ces travaux, 3 publications ont été publiées en2000, 5 en 2001, 3 en 2002, 9 en 2003, 9 en 2004 <strong>et</strong> 3 en 2005.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 20056


III. Les leçons tirées <strong>des</strong> expériences sélectionnéesL’objectif de c<strong>et</strong>te étape était de fournir <strong>un</strong> document synthétique perm<strong>et</strong>tant d’accéderrapidement aux leçons essentielles issues <strong>des</strong> documents <strong>et</strong> d’avoir <strong>un</strong> aperçu <strong>des</strong> principauxenseignements ainsi que <strong>des</strong> manques de la documentation actuellement recueillie.A. Démarche suivie• Etape 1 : recensement <strong>des</strong> «leçons apprises»Les documents les plus intéressants, à la fois <strong>pour</strong> leur approche <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> <strong>et</strong><strong>pour</strong> leur lien avec les problématiques de montagne ont fait l’obj<strong>et</strong> d’<strong><strong>un</strong>e</strong> relecture afind’identifier les principaux enseignements tirés <strong>des</strong> expériences relatées (Annexe 3). Danschaque document les informations suivantes ont été collectées : leçons apprises, politiquesconcernées, activités de suivi évoquées par les auteurs ainsi que les outils méthodologiquesapparaissant pertinents. La liste <strong>des</strong> « outils » identifiés figure en Annexe 4.• Etape 2 : organisation <strong>des</strong> données collectéesPour en faciliter l’utilisation, le recensement a été accompagné d’<strong>un</strong> classement thématique,détaillé ci-<strong>des</strong>sous, issu d’<strong><strong>un</strong>e</strong> analyse de l’ensemble <strong>des</strong> informations recueillies <strong>et</strong> dediverses tentatives de regroupement:Politiques <strong>et</strong> institutionsC<strong>et</strong>te section fait fortement écho aux problématiques du proj<strong>et</strong> ADRD-M. Deux parties sontdistinguées. La première traite <strong>des</strong> institutions, de la décentralisation <strong>et</strong> de lagouvernance, tandis que la seconde s’intéresse aux politiques nationales, sectorielles<strong>et</strong> intersectorielles.DispositifLa section «Dispositif» est organisée selon les étapes de la vie d’<strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de valorisationd’externalités <strong>positives</strong>, à savoir : l’élaboration du proj<strong>et</strong>, sa mise en œuvre, le suivi <strong>et</strong>enfin son évaluation.ImpactsC<strong>et</strong>te section regroupe les impacts observés <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s de valorisation <strong>des</strong> externalités<strong>positives</strong>. Elle s’appuie sur les trois piliers du développement durable en étudiantd’abord les impacts sociaux <strong>et</strong> économiques puis les impacts environnementaux.Mo<strong>des</strong> de valorisation de certains types d’ externalités <strong>positives</strong>Trois types de mode de valorisation sont traités : les paiements <strong>pour</strong> serviceenvironnemental (Payments for Environment Services/PSE), le tourisme durable <strong>et</strong> lecommerce de produits de qualité.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 20057


B. Les leçons apprisesLes numéros indiqués dans la colonne de gauche correspondent aux publications dont lesinformations sont issues. Les phrases en gras proviennent de documents centrés sur <strong><strong>un</strong>e</strong>/<strong>des</strong>zone(s) de montagne.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> : leçons apprisesPartie 1 - Politiques <strong>et</strong> institutions1.1 Institutions, décentralisation <strong>et</strong> gouvernancePartenariats locaux22-4 La mise en relation <strong>des</strong> secteurs public <strong>et</strong> privé devient essentielle à la viabilité<strong>des</strong> activités.22-1 Le handicap que constitue la dispersion <strong>des</strong> populations, <strong>des</strong> services <strong>et</strong> <strong>des</strong>entreprises en milieu rural ne peut être surmonté que par <strong>des</strong> formes deregroupement à l’intérieur d’<strong>un</strong> même secteur <strong>et</strong> entre secteurs (liens entreproducteurs agricoles, transformateurs locaux, artisans, hôteliers, restaurants,opérateurs touristiques, <strong>et</strong>c.).Institutions locales3-11 L'articulation de l'organisation en charge du proj<strong>et</strong> avec les autres institutionsdoit être pensée <strong>et</strong> officialisée préalablement.22-5 La concertation entre institutions publiques en charge jusque là de politiques leplus souvent sectorielles est également essentielle.3-9 LLa stabilité <strong>des</strong> responsables politiques est <strong>un</strong> atout <strong>pour</strong> le dialogue <strong>et</strong> lacontinuité dans <strong><strong>un</strong>e</strong> organisation.11-3 L'implication <strong>des</strong> collectivités locales dans le processus supposefréquemment <strong>des</strong> enjeux entre forces politiques locales.Décentralisation3-10 La décentralisation du pouvoir décisionnel <strong>et</strong> <strong>des</strong> capitaux perm<strong>et</strong> la flexibilité <strong>et</strong>la rapidité.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 20058


6-1 L'approche "Top Down" <strong>des</strong> services environnementaux, c'est à direl'approche consistant à appliquer <strong>des</strong> politiques décidées au nivea<strong>un</strong>ational à <strong>des</strong> cas locaux, laisse place à <strong>un</strong> approche flexible <strong>et</strong>participative.15-8 Tous les intermédiaires pouvant mener à <strong><strong>un</strong>e</strong> bureaucratisation sont àréduire car ils ralentissent les processus <strong>et</strong> sont <strong>un</strong> terrain favorisant lacorruption.15-7 Les PES peuvent être <strong>un</strong> bon outil <strong>pour</strong> consolider <strong><strong>un</strong>e</strong> politique dedécentralisation.1.2 – PolitiquesPolitique nationale7-5 Le gouvernement doit encourager <strong><strong>un</strong>e</strong> régulation perm<strong>et</strong>tant de favoriser l'emploi<strong>des</strong> pauvres.7-7 Promouvoir les produits <strong>et</strong> entreprises « pro-poor » par <strong>des</strong> moyens mark<strong>et</strong>ing àl'échelle nationale.7-6 Encourager les investisseurs privés.14-2 L'implication du gouvernement n'est pas nécessaire quand l'intérêt de lacomm<strong>un</strong>auté est présent.14-3 Le manque de politiques <strong>et</strong> de bases légales est <strong>un</strong> réel handicap <strong>pour</strong> <strong>des</strong>proj<strong>et</strong>s de conservation environnementaux.15-9 Fournir <strong>un</strong> cadre d'action (régulation) facilitant la mise en place <strong>des</strong>PES12-2 La présence d'<strong>un</strong> cadre légal <strong>et</strong> d'<strong>un</strong> engagement de l'Etat n'est pasnécessaire à la réussite d'<strong>un</strong> PES. Cela peut avoir <strong>un</strong> eff<strong>et</strong> positif si cessoutiens n'entraînent pas <strong>un</strong> excès de rigidité.14-3 Le manque de politiques <strong>et</strong> de bases légales est <strong>un</strong> réel handicap <strong>pour</strong> <strong>des</strong>proj<strong>et</strong>s de conservation environnementaux.Politique sectorielle7-4 Une politique doit être mise en place <strong>pour</strong> la réglementation de la propriété.11-2 L'accès au financement ou au prêt est <strong>un</strong> obstacle majeur <strong>pour</strong> lescomm<strong>un</strong>autés. C'est notamment le cas <strong>pour</strong> les pauvres <strong>et</strong> les ill<strong>et</strong>trés.Politique intersectorielle4-6 Nécessité d'<strong><strong>un</strong>e</strong> politique générale avec amélioration de la coordinationinterrégionale <strong>et</strong> intersectorielle.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 20059


4-5 Une vision fragmentée <strong>des</strong> PES affaiblit le potentiel <strong>des</strong> servicesenvironnementaux : <strong>des</strong> lois couvrant <strong><strong>un</strong>e</strong> partie seulement <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s, <strong><strong>un</strong>e</strong>approche sectorielle (<strong>agriculture</strong>, tourisme, énergie...) <strong>et</strong> l'absence de politiquegénérale d'amélioration <strong>des</strong> capacités <strong>des</strong> collectivités sont <strong>des</strong> obstaclesmajeurs.Partie 2 – Dispositif2.1 Elaboration d'<strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de valorisation d'<strong><strong>un</strong>e</strong> externalité positiveConditions sine qua non13-4 es processus de mise en place de proj<strong>et</strong> de valorisation d'externalités <strong>positives</strong>doivent être simple, standard <strong>et</strong> flexible.4-2 Un cadre institutionnel <strong>et</strong> <strong>un</strong> fond de financement sont deux conditions de base<strong>pour</strong> lancer <strong>un</strong> PES.14-3 Le manque de politiques <strong>et</strong> de bases légales est <strong>un</strong> réel handicap <strong>pour</strong> <strong>des</strong>proj<strong>et</strong>s de conservation environnementaux.10-6 Les PES sont à éviter dans trois conditions: quand la source de financement(ach<strong>et</strong>eurs) n'est pas pérenne, quand le travail avec les comm<strong>un</strong>autés locales serévèle <strong>un</strong> obstacle trop important <strong>pour</strong> privilégier la forme participative, quandd'autres formules apportent le même résultat avec <strong>un</strong> coût de transaction moinsimportant.10-7 Le PES ne doit pas être engendré par <strong><strong>un</strong>e</strong> situation où les fournisseurs <strong>des</strong>ervices menacent d'actes de <strong>des</strong>truction <strong>et</strong>/ou pollution. Ce n'est pas <strong><strong>un</strong>e</strong> baseau chantage environnemental. Ce ne sont pas les "victimes qui paient".10-4 Une condition essentielle d'<strong>un</strong> marché de service environnemental est la valeurajoutée apportée par le service: il ne sert à rien de payer <strong>pour</strong> quelque chose quiaura lieu de toute façon.10-516-1Pour les fournisseurs offrant le service environnemental, l'eff<strong>et</strong> sera positif si lacapacité de négociation avec le l'ach<strong>et</strong>eur est suffisante.La sécurité financière <strong>des</strong> agriculteurs est <strong>un</strong> pré requis à tout proj<strong>et</strong>d’agroenvironnement.15-5 Les fonds collectés grâce aux ressources naturelles doivent êtreréinvestis dans les ressources naturelles.Analyser <strong>pour</strong> prévoirAnalyse <strong>des</strong> acteurs2-1 La condition <strong>des</strong> plus pauvres doit être considérée lors de la prise de décision, cesont les plus influencés par les conséquences indirectes <strong>des</strong> mesures prises.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200510


9-2 Les attentes <strong>pour</strong> les externalités ne sont pas les mêmes selon le groupeconsidéré (touriste, sensibilité écologique, agronome, habitant).12-46-2Les utilisateurs <strong>et</strong> les fournisseurs de services environnementaux sontsouvent mal identifiés.Les bénéficiaires d'<strong><strong>un</strong>e</strong> ressource, y compris non propriétaires, doiventtous être identifiés lors de la réflexion <strong>pour</strong> <strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de PES.L'économie liée à <strong><strong>un</strong>e</strong> utilisation informelle <strong>des</strong> ressources ne doit pasêtre négligée.4-1 Avant de lancer <strong><strong>un</strong>e</strong> réflexion sur <strong>un</strong> service environnemental, il est nécessaired'étudier de manière approfondie les rapports qu'entr<strong>et</strong>iennent déjà lespopulations locales avec leurs ressources.Analyse <strong>des</strong> coûts de réalisation du proj<strong>et</strong>12-5 L'évaluation socio-économique peut s'avérer <strong>un</strong> problème quand le coûtde sa réalisation rend le proj<strong>et</strong> trop coûteux.15-1 Une analyse coût/bénéfice doit précéder le proj<strong>et</strong>.2-2 La pertinence d'<strong>un</strong> mode de valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> doit prendreen compte les coûts de transaction associés.Estimation de la contribution du proj<strong>et</strong> au développement ruraldurable15-1 Une analyse coût/bénéfice doit précéder le proj<strong>et</strong>.3-7 La condition <strong>des</strong> plus pauvres <strong>et</strong> <strong>des</strong> femmes doit être considérée lors de la prisede décision. Ce sont parfois les plus touchés par les conséquences indirectes <strong>des</strong>mesures prises.14-5 La préservation de l'environnement <strong>et</strong> la réduction de la pauvr<strong>et</strong>é ne sont pastoujours <strong>des</strong> objectifs conciliables. Une solution gagnant gagnant n'existe pastoujours. Une solution gagnant plus perdant moins s'avère souvent la seulesolution accessible.18-2 Considérer les aspects autres que environnementaux dans la conception <strong>des</strong> PES(eff<strong>et</strong>s sociaux...) peut rapidement diminuer l'efficacité économique (costeffectiveness) du PES.1-3 Les eff<strong>et</strong>s de la mise en place d'<strong>un</strong> PES sont à prendre en compte à court terme<strong>et</strong> à long terme: Si les eff<strong>et</strong>s à long terme sont positifs, la transition peut êtredramatique à court terme.Faciliter l'accès au proj<strong>et</strong>Capacités financières10-3 Deux obstacles à la participation <strong>des</strong> pauvres: les coûts de transactionspar rapport au gain potentiel <strong>et</strong> l'absence de propriété <strong>pour</strong> les pluspauvres.11-2 L’accès au financement <strong>et</strong> au prêt est <strong>un</strong> obstacle majeur <strong>pour</strong> lescomm<strong>un</strong>autés. C’est notamment le cas <strong>pour</strong> les pauvres <strong>et</strong> les ill<strong>et</strong>trés.1-2 Trois conditions sont nécessaires <strong>pour</strong> pouvoir accéder à <strong>un</strong> programme PES: lapropriété, la capacité d'avancer les coûts d'investissement <strong>et</strong> les aptitu<strong>des</strong>techniques (équipements <strong>et</strong>/ou formations).La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200511


7-1 L'accès au marché du tourisme dépend du niveau de connaissances, du lieu devie, du niveau de vie. Les "élites économiques" bloquent souvent l'accès <strong>et</strong> lesplus pauvres sont souvent loin <strong>des</strong> zones attractives.Compétences <strong>et</strong> aptitu<strong>des</strong> techniques1-2 Trois conditions sont nécessaires <strong>pour</strong> pouvoir accéder à <strong>un</strong> programme PES: Lapropriété, la capacité d'avancer les coûts d'investissement <strong>et</strong> les aptitu<strong>des</strong>techniques (équipements <strong>et</strong>/ou formations).7-1 L'accès au marché du tourisme dépend du niveau de connaissances, du lieu devie, du niveau de vie. Les "élites économiques" bloquent souvent l'accès <strong>et</strong> lesplus pauvres sont souvent loin <strong>des</strong> zones attractives.16-2 Les agriculteurs n'ont souvent pas les compétences requises <strong>pour</strong> négocier avecles professionnels du tourisme.Questions liées à la propriété11-5 Les questions de propriété doivent être considérées lors de la mise enplace du proj<strong>et</strong>.13-3 Une bonne approche <strong>des</strong> questions de propriété est <strong>un</strong> facteur de réussite,notamment en ce qui concerne la sécurité de la propriété.3-8 Les questions de propriété doivent être considérées lors de la prise en décision,en particulier lorsque celle-ci n'est pas définie légalement (économie informelle).Choisir <strong>un</strong> mode de paiement15-4 Le paiement peut être collectif ou individuel.18-1 Le mode de paiement doit être adapté aux traditions locales; <strong>un</strong>paiement individuel peut désorganiser <strong><strong>un</strong>e</strong> société basée sur <strong>un</strong>fonctionnement en coopérative.Assurer la sécurité <strong>des</strong> parties prenantes (durabilité du proj<strong>et</strong>)13-5 Les participants doivent être assurés en cas d'échec du proj<strong>et</strong>.19-1 Les proj<strong>et</strong>s sont très vulnérables aux aléas extérieurs (épidémie dubétail, politique internationale) qui peuvent bouleverser l'équilibre <strong>des</strong>parties prenantes.13-3 Une bonne approche <strong>des</strong> questions de propriété est <strong>un</strong> facteur de réussite,notamment en ce qui concerne la sécurité de la propriété.16-1 La sécurité financière <strong>des</strong> agriculteurs est <strong>un</strong> pré requis à tout proj<strong>et</strong>d'agroenvironnement.Poser les bases d’<strong><strong>un</strong>e</strong> gestion participative du proj<strong>et</strong>3-122-33-4L'engagement <strong>et</strong> la conviction <strong>des</strong> parties prenantes sont nécessaires au proj<strong>et</strong>de valorisation d'externalités <strong>positives</strong>.La compétitivité territoriale, capacité à agir ensemble <strong>et</strong> efficacement au niveaudu territoire, se construit sur la base de la concertation.Les capacités de chaque partie prenante a défendre ses intérêts doivent êtrevérifiées <strong>et</strong>, le cas échéant, amélioréeLa valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200512


6-1 L'approche "Top Down" <strong>des</strong> services environnementaux, c'est à direl'approche consistant à appliquer <strong>des</strong> politiques décidées au nivea<strong>un</strong>ational à <strong>des</strong> cas locaux laisse place à <strong>un</strong> approche flexible <strong>et</strong>participative.15-3 Les PES doivent être sous l'autorité d'<strong><strong>un</strong>e</strong> organisation aux acteursmultiples.2.2 Mise en oeuvre du proj<strong>et</strong>Poser les règles de concertation <strong>et</strong> de prise de décisionParticipation13-1 La génération <strong>et</strong> la dissémination d'information sur les proj<strong>et</strong>s de PES perm<strong>et</strong>tentde réduire considérablement les frais de transaction <strong>et</strong> de lancement de proj<strong>et</strong>.13-2 Pour <strong>des</strong> services pouvant être évalués <strong>et</strong> rém<strong>un</strong>érés indépendamment <strong>pour</strong>chaque participant (ex: séquestration de carbone), le choix d'<strong>un</strong> travailcomm<strong>un</strong>autaire reste <strong>un</strong> atout: il réduit les coûts de transaction <strong>et</strong> augmente lesbénéfices sociaux <strong>pour</strong> tous.3-6 L'information, la sensibilisation <strong>et</strong> la participation <strong>des</strong> populations locales est <strong><strong>un</strong>e</strong>condition de l'application sur le terrain <strong>des</strong> décisions de l'organisation.3-3 L'organisation en charge du proj<strong>et</strong> doit représenter toutes les parties prenantes.Équilibre/Egalité <strong>des</strong> parties prenantes3-4 Les capacités de chaque partie prenante a défendre ses intérêts doivent êtrevérifiées <strong>et</strong>, le cas échéant, améliorée.11-6 La discrimination envers les femmes <strong>et</strong> les «normes de genre»pose <strong>des</strong>difficultés <strong>pour</strong> m<strong>et</strong>tre en place <strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de tourisme durable.10-5 Pour les fournisseurs offrant le service environnemental, l'eff<strong>et</strong> sera positif si lacapacité de négociation avec le l'ach<strong>et</strong>eur est suffisante.Transparence3-5 La transparence totale lors de la prise de décision est indispensable <strong>pour</strong> lefonctionnement de l'organisation.Diffuser l'information <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tre l'accès à la formationInformation/Sensibilisation3-6 L'information, la sensibilisation <strong>et</strong> la participation <strong>des</strong> populations locales est <strong><strong>un</strong>e</strong>condition de l'application sur le terrain <strong>des</strong> décisions de l'organisation.13-1 La génération <strong>et</strong> la dissémination d'information sur les proj<strong>et</strong>s de PES perm<strong>et</strong>tentde réduire considérablement les frais de transaction <strong>et</strong> de lancement de proj<strong>et</strong>.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200513


Formation <strong>et</strong> compétences <strong>des</strong> parties prenantes3-4 Les capacités de chaque partie prenante a défendre ses intérêts doivent êtrevérifiées <strong>et</strong>, le cas échéant, améliorée.7-3 La mise en place d'<strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de "pro-poor tourism" sur le terrain demande derésoudre les problèmes d'accès aux compétences nécessaires <strong>pour</strong> proposer <strong>un</strong>produit touristique, assurer <strong><strong>un</strong>e</strong> comm<strong>un</strong>ication.11-4 La formation <strong>des</strong> populations aux attentes <strong>des</strong> touristes est souventtrès insuffisante.14-1 La lutte contre la pauvr<strong>et</strong>é dans <strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de conservation d'<strong><strong>un</strong>e</strong> ressource passepar la constitution d'<strong>un</strong> capital <strong>et</strong> l'apprentissage d'<strong><strong>un</strong>e</strong> bonne utilisation <strong>des</strong>ressources.2.3 Suivi <strong>et</strong> évaluation du proj<strong>et</strong>13-6 Un suivi, <strong>un</strong> soutien <strong>et</strong> <strong><strong>un</strong>e</strong> certification indépendante sont nécessaires <strong>pour</strong>assurer la qualité du service.8-1 La mise en place d'offre de tourisme durable nécessite <strong>un</strong> suivi continu <strong>et</strong>constant.4-3 Le choix d'<strong>un</strong> organisme certificateur assurant que le service a bien été rendu est<strong><strong>un</strong>e</strong> <strong>des</strong> bases de la mise en place d'<strong><strong>un</strong>e</strong> PES.Partie 3 – Impacts3.1 Généralités1-4 L'impact <strong>des</strong> PES sur les non participants est de deux types: l'impact sur lesutilisateurs (non propriétaires) <strong>des</strong> ressources <strong>et</strong> l'impact sur les salariés employéssur les propriétés.2-6 Les PES apportent trois types de bénéfices: les bénéfices financiers, les bénéficesliés à l'amélioration environnementale (santé, zone de récréation) <strong>et</strong> ceux liés aumarché (éducation environnementale, institutions <strong>et</strong> définition de la propriété).1-3 Les eff<strong>et</strong>s de la mise en place d'<strong>un</strong> PES sont à prendre en compte à court terme <strong>et</strong>à long terme: si les eff<strong>et</strong>s à long terme sont positifs, la transition peut êtredramatique à court terme.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200514


3.2 Impacts socio – économiquesGroupes sensibles2-1 &3-7La condition <strong>des</strong> plus pauvres <strong>et</strong> <strong>des</strong> femmes doit être considérée lors de la prisede décision. Ce sont parfois les plus touchés par les conséquences -indirectes- <strong>des</strong>mesures prises.Eff<strong>et</strong>s sociaux14-4 Les causes de la pauvr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> de la dégradation de l'environnement sont souventéloignées de leur zone d'eff<strong>et</strong>.22-2 La mise en place de proj<strong>et</strong> de développement rural renforce le sentimentd’appartenance au territoire :- lien la population à son environnement: paysage, patrimoine, bâti, valeurscomm<strong><strong>un</strong>e</strong>s, <strong>et</strong>c.- les liens entre groupes d’acteurs, notamment. entre acteurs publics <strong>et</strong> privés. entre acteurs d’<strong><strong>un</strong>e</strong> même catégorie (agriculteurs, hôteliers). entre groupes d’acteurs différents (éleveurs <strong>et</strong> restaurateurs, artisans <strong>et</strong>artistes). entre générations.13-2 Pour <strong>des</strong> services pouvant être évalués <strong>et</strong> rém<strong>un</strong>érés indépendamment <strong>pour</strong>chaque participant (ex: séquestration de carbone), le choix d'<strong>un</strong> travailcomm<strong>un</strong>autaire reste <strong>un</strong> atout: il réduit les coûts de transaction <strong>et</strong> augmente lesbénéfices sociaux <strong>pour</strong> tous.4-4 L'eff<strong>et</strong> <strong>des</strong> PES est significatif chez les p<strong>et</strong>its agriculteurs lorsqu'ils sont impliquésdans le processus. C<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> positif est financier mais également social avec <strong>un</strong>gain de dynamisme comm<strong>un</strong>autaire.15-2 Les PES peuvent être à l'origine d'<strong><strong>un</strong>e</strong> dépendance économique <strong>des</strong>populations participantes.Eff<strong>et</strong>s économiques10-5 Pour les fournisseurs offrant le service environnemental, l'eff<strong>et</strong> sera positif si lacapacité de négociation avec le l'ach<strong>et</strong>eur est suffisante.12-3 L'intérêt porté par les fournisseurs de services environnementaux estparfois lié à la recherche d'<strong><strong>un</strong>e</strong> reconnaissance <strong>des</strong> droits de propriété.3.3 Impacts environnementaux12-6 Les PES peuvent avoir <strong>des</strong> conséquences environnementales négativessur les secteurs non protégés par les services.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200515


14-4 Les causes de la pauvr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> de la dégradation de l'environnement sont souventéloignées de leur zone d'eff<strong>et</strong>.12-1 Des incertitu<strong>des</strong> subsistent sur la relations de cause à eff<strong>et</strong> entre <strong>un</strong>service environnemental (ex: plantation d'arbre) <strong>et</strong> les eff<strong>et</strong>s attendus(ex: amélioration de la qualité de l'eau).13-6 Un suivi, <strong>un</strong> soutien <strong>et</strong> <strong><strong>un</strong>e</strong> certification indépendante sont nécessaires <strong>pour</strong>assurer la qualité du service.Partie 4 Mo<strong>des</strong> de valorisation d'externalités <strong>positives</strong>4.1 Paiements <strong>pour</strong> services environnementauxGénéralitésTypes de PES10-2 Trois distinctions <strong>pour</strong> classer les PES:- ach<strong>et</strong>eurs privés/publics,- basé sur <strong><strong>un</strong>e</strong> zone géographique/sur <strong>un</strong> type de produit,- basé sur <strong><strong>un</strong>e</strong> limitation d'utilisation <strong>des</strong> ressources (conservation)/sur <strong><strong>un</strong>e</strong>reconstitution <strong>des</strong> ressources (restauration).B<strong>un</strong>dled services2-4 Les "B<strong>un</strong>dled services" peuvent être de deux types: Merged b<strong>un</strong>dles (tous lesservices environnementaux sont vendus ensemble <strong>et</strong> inséparables) <strong>et</strong> Shoppingbask<strong>et</strong>s (L'ach<strong>et</strong>eur choisit les services qu'il souhaite ach<strong>et</strong>er.2-5 Les "B<strong>un</strong>dled services" présentent les difficultés classiques <strong>des</strong> PES mais demandeégalement <strong><strong>un</strong>e</strong> meilleure compréhension <strong>des</strong> mécanismes environnementaux (excomment sont liés qualité de l'eau <strong>et</strong> gestion <strong>des</strong> forêts).Elaboration du proj<strong>et</strong>Circonstances de mise en oeuvre du proj<strong>et</strong>4-5 Une vision fragmentée <strong>des</strong> PES affaiblit le potentiel <strong>des</strong> services environnementaux:Des lois couvrant <strong><strong>un</strong>e</strong> partie seulement <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s, <strong><strong>un</strong>e</strong> approche sectorielle(<strong>agriculture</strong>, tourisme, énergie...) <strong>et</strong> l'absence de politique générale d'amélioration<strong>des</strong> capacités <strong>des</strong> collectivités sont <strong>des</strong> obstacles majeurs.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200516


Analyse <strong>des</strong> ressources12-1 Des incertitu<strong>des</strong> subsistent sur la relations de cause à eff<strong>et</strong> entre <strong>un</strong>service environnemental (ex: plantation d'arbres) <strong>et</strong> les eff<strong>et</strong>s attendus(ex: amélioration de la qualité de l'eau).Analyse du marché <strong>et</strong> <strong>des</strong> acteurs12-4 Les utilisateurs <strong>et</strong> les fournisseurs de services environnementaux sontsouvent mal identifiés.2-3 Les services environnementaux peuvent être <strong><strong>un</strong>e</strong> solution à trois conditions: queles coûts de transaction ne soit pas trop élevés, que l'apport du service puisse êtreréalisé (organisation, propriété...) <strong>et</strong> que la demande soit présente (manquefinancier, coordination...).10-1 Quatre conditions fondent <strong>un</strong> PES:- <strong><strong>un</strong>e</strong> transaction volontaire,- <strong>un</strong> ach<strong>et</strong>eur du service,- <strong>un</strong> fournisseur,- la conditionnalité de l'échange (elle assure la livraison du service).Analyse de la capacité du proj<strong>et</strong> à atteindre ses objectifs1-1 Si l'objectif <strong>des</strong> PES n'est pas de réduire la pauvr<strong>et</strong>é, empêcher l'augmentation dela pauvr<strong>et</strong>é <strong>et</strong>, dans la mesure du possible, participer à sa diminution fait partie<strong>des</strong> exigences de base <strong>pour</strong> créer de tels services.Mise en oeuvre du proj<strong>et</strong>1-2 Trois conditions sont nécessaires <strong>pour</strong> pouvoir accéder à <strong>un</strong> programme PES: Lapropriété, la capacité d'avancer les coûts d'investissement <strong>et</strong> les aptitu<strong>des</strong>techniques (équipements <strong>et</strong>/ou formations).Suivi12-6 Les PES peuvent avoir <strong>des</strong> conséquences environnementales négativessur les secteurs non protégés par les services.13-6 Un suivi, <strong>un</strong> soutien <strong>et</strong> <strong><strong>un</strong>e</strong> certification indépendante sont nécessaires <strong>pour</strong> assurerla qualité du service.4.2 Tourisme durable/ tourisme pro pauvresGénéralités11-8 Une vraie demande existe de la part <strong>des</strong> touristes <strong>pour</strong> <strong>un</strong> tourismedurable.11-9 Les comm<strong>un</strong>autés saisissent l'opport<strong>un</strong>ité du tourisme durable si on leuren donne la chance.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200517


Elaboration du proj<strong>et</strong>11-1 Quatre gran<strong>des</strong> étapes sont nécessaires <strong>pour</strong> <strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de tourismedurable:- identification <strong>des</strong> parties prenantes, du lieu <strong>et</strong> <strong>des</strong> potentialités,- étude de faisabilité,- mise en place du proj<strong>et</strong>,- suivi <strong>et</strong> évaluation.7-1 L'accès au marché du tourisme dépend du niveau de connaissances, du lieu de vie,du niveau de vie. Les "élites économiques" bloquent souvent l'accès <strong>et</strong> les pluspauvres sont souvent loin <strong>des</strong> zones attractives.16-3 Les agrotouristes ont <strong>des</strong> attentes qui se rapprochent <strong>des</strong> pratiques de l'<strong>agriculture</strong>durable.7-2 Le succès d'<strong>un</strong> produit dépend de sa qualité, de l'attractivité de la région où estlocalisé le proj<strong>et</strong>, <strong>des</strong> efforts mark<strong>et</strong>ing réalisés.8-311-6L’implication <strong>des</strong> populations locales dans <strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de tourisme durable est <strong>un</strong>argument mark<strong>et</strong>ing puissant <strong>et</strong> ainsi <strong><strong>un</strong>e</strong> opport<strong>un</strong>ité <strong>pour</strong> les opérateurs.La discrimination envers les femmes <strong>et</strong> les "normes de genre" pose <strong>des</strong>difficultés <strong>pour</strong> m<strong>et</strong>tre en place <strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de tourisme durable.17-1 Le tourisme solidaire est le fruit d'<strong><strong>un</strong>e</strong> construction interne de l'activité touristiquepar les professionnels mais aussi d'<strong><strong>un</strong>e</strong> construction externe par l'implication dutouriste.Mise en oeuvre du proj<strong>et</strong>Formation <strong>et</strong> compétences <strong>des</strong> parties prenantes7-3 La mise en place d'<strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de PPT sur le terrain demande de résoudre lesproblèmes d'accès aux compétences nécessaires <strong>pour</strong> proposer <strong>un</strong> produittouristique, assurer <strong><strong>un</strong>e</strong> comm<strong>un</strong>ication.11-4 La formation <strong>des</strong> populations aux attentes <strong>des</strong> touristes est souvent trèsinsuffisante.Suivi8-2 Au delà du proj<strong>et</strong> initial, <strong><strong>un</strong>e</strong> dynamique doit être mise en place <strong>pour</strong> que les offresde tourisme soient diversifiées <strong>et</strong> améliorées.4.3 Commerce de produits régionaux/ de produits de qualité9-1 Cinq critères sont à prendre en compte lors d'<strong><strong>un</strong>e</strong> décision sur <strong>un</strong> produit régional:- les externalités sociales,- les externalités environnementales,- les externalités territoriales,- l'attractivité du marché,- la position concurrentielle <strong>des</strong> producteurs.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200518


9-3 La perception subjective <strong>des</strong> externalités demande à être bien considéréelorsqu'on souhaite valoriser <strong><strong>un</strong>e</strong> externalité positive par <strong><strong>un</strong>e</strong> différenciation sur leproduit.9-4 La politique d'analyse <strong>des</strong> externalités <strong>et</strong> <strong>des</strong> forces faiblesses de chaque produitrégional doit s'accompagner d'<strong>un</strong> engagement politique.21-1 Deux qualités essentielles font de la spécificité <strong>et</strong> l'attractivité <strong>des</strong>produits agroalimentaires de montagne: les savoir-faire associés à laproduction <strong>et</strong> le lien avec l'environnement <strong>et</strong> les ressources naturelles.21-2 Trois critères font la réussite <strong>des</strong> productions visant à valoriser laproduction montagnarde:- les caractéristiques typiques <strong>et</strong> la légitimité du produit,- la mobilisation <strong>des</strong> acteurs <strong>pour</strong> la mise en place de structures,- le soutien <strong>et</strong> l'appui aux proj<strong>et</strong>s.20-1 L'internalisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> est plus facile dans le cadre deproductions spécifiques (produits de territoire, régionaux) <strong>pour</strong> lesquelles <strong>un</strong> lienexiste avec le consommateur. Pour les productions génériques, le lien avec lesconsommateurs est faible <strong>et</strong> <strong>un</strong> autre mode d'internalisation doit être pensé.IV RecommandationsA. Recommandations relatives à l’approche documentaireA.1 M<strong>et</strong>tre à jour la liste <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>Chaque activité humaine peut être la source d’externalités <strong>positives</strong> selon lesrégions <strong>et</strong> les besoins <strong>des</strong> sociétés. La très grande diversité <strong>des</strong> régions de montagne <strong>et</strong>l’évolution <strong>des</strong> besoins <strong>des</strong> populations dans le monde font que la liste <strong>des</strong> externalités<strong>positives</strong> telles que décrites au point I.3 est susceptible d’évoluer <strong>et</strong> d’être enrichie. C<strong>et</strong>teliste devrait faire l’obj<strong>et</strong> d’<strong><strong>un</strong>e</strong> actualisation régulière.A.2 Poursuivre le recueil de documentationL’actualisation <strong>et</strong> l’enrichissement du recueil de documentation sur la valorisation <strong>des</strong>externalités <strong>positives</strong> sont la suite logique de c<strong>et</strong>te étude. Les documents identifiés apportentd’ailleurs tous <strong>des</strong> informations intéressantes.A.3 Enrichir les documents d’analyse <strong>et</strong> de synthèse <strong>des</strong> « leçons apprises»L’analyse <strong>des</strong> nouveaux documents collectés perm<strong>et</strong>tra de compléter la liste déjà initiée.B. Recommandations <strong>pour</strong> la valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> <strong>des</strong> zones demontagneB.1 Evaluer la valeur <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>Comment estimer la valeur <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>? C<strong>et</strong>te question reste <strong><strong>un</strong>e</strong> difficultédans nombre d’expériences relatées. C’est également <strong>un</strong> domaine <strong>pour</strong> lequel lesexpériences de terrain, notamment sur les ajustements de ces valeurs sont rares.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200519


B.2 Comparer les dispositifs de valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>Les dispositifs de valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> sont nombreux. Une comparaison <strong>des</strong>forces <strong>et</strong> faiblesses de chaque approche, notamment par <strong><strong>un</strong>e</strong> réflexion sur les coûts de miseen place, les besoins en terme d’institutions <strong>et</strong> de politiques, les impacts environnementaux,sociaux <strong>et</strong> économiques serait <strong>un</strong> outil d’aide à la décision très utile <strong>pour</strong> définir <strong>des</strong>politiques adaptées de valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>.a - Adapter les moyens de paiementPeu d’information sur le moyen de redistribuer les gains issus de la valorisation <strong>des</strong>externalités est disponible:- Paiement en cash ou en nature ?- Comment distribuer l’argent ?L’opport<strong>un</strong>ité de créer <strong>des</strong> écoles <strong>et</strong>/ou <strong>des</strong> centres de santé, de favoriser l’accès auxservices sociaux est notamment évoquée. Ces pistes mériteraient <strong>un</strong> approfondissement. Ilmanque également <strong><strong>un</strong>e</strong> réflexion en profondeur sur la manière de redistribuer <strong><strong>un</strong>e</strong> partie <strong>des</strong>ressources aux plus pauvres.La question de la propriété foncière se pose également. Là où la propriété est incertaine, lesproj<strong>et</strong>s de valorisation d’externalités perm<strong>et</strong>tent souvent de l’officialiser. Distribuer les terresen échange de leur bon entr<strong>et</strong>ien est <strong><strong>un</strong>e</strong> idée méritant d’être creusée.b - Elaborer <strong><strong>un</strong>e</strong> grille d’évaluation <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s (ex ante <strong>et</strong> ex post) devalorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans <strong><strong>un</strong>e</strong> perspective dedéveloppement rural durableC<strong>et</strong>te évaluation, quoique reconnue nécessaire, est souvent peu documentée, notammentdans <strong><strong>un</strong>e</strong> perspective de développement durable, au-delà <strong>des</strong> aspects nonenvironnementaux. Quels critères doivent être r<strong>et</strong>enus ?Un travail sur l’évaluation <strong>des</strong> systèmes de valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>serait <strong><strong>un</strong>e</strong> suite logique de l’étude <strong>des</strong> impacts <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s déjà réalisés.c - Prendre en compte <strong>un</strong> ensemble d’ externalités : B<strong>un</strong>dling PESLe système «B<strong>un</strong>dling PES » consiste à prendre en compte de manière intégrée l’ensemble<strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> (biodiversité, protection d’<strong>un</strong> bassin versant, séquestration ducarbone…) sous la forme d’<strong>un</strong> «package». Ce système perm<strong>et</strong> d’offrir <strong><strong>un</strong>e</strong> vision plus large<strong>et</strong> intégrée <strong>des</strong> problématiques environnementales. Il se heurte à la difficulté d’évaluer cesexternalités mais aussi pose le problème du paiement (les bénéficiaires sont forcément plusnombreux <strong>et</strong> divers). Cependant, c<strong>et</strong>te approche mériterait d’être approfondie <strong>et</strong> étendueaux autres types d’externalités (maintien du tissu social, conservation du patrimoine).La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200520


B.3 Diversifier les expériences sur la valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>en régions de montagneUne <strong>des</strong> constatations issue du travail de collecte de documentation est le manque dedocument sur les régions de montagne. Or, les leçons tirées <strong>des</strong> expériences <strong>des</strong> régionsnon montagneuses ne sont applicables aux régions de montagne que dans <strong><strong>un</strong>e</strong> certainemesure <strong>et</strong> il serait utile de diversifier les expériences en région de montagne.C. Pistes de travail <strong>pour</strong> le proj<strong>et</strong> ADRD-M• Le proj<strong>et</strong> ADRD-M <strong>pour</strong>rait cibler ses activités sur les points suivants évoqués dansles parties A <strong>et</strong> B précédentes :A. Recommandations relatives à l’approche documentaireA.1 M<strong>et</strong>tre à jour la liste <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>A.2 Poursuivre le recueil de documentationA.3 Enrichir les documents d’analyse <strong>et</strong> de synthèse <strong>des</strong> « leçons apprises»B. Recommandations <strong>pour</strong> la valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> <strong>des</strong> zonesde montagneB.2 Comparer les dispositifs de valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong>b - Elaborer <strong><strong>un</strong>e</strong> grille d’évaluation <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s (ex ante <strong>et</strong> ex post) de valorisation<strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans <strong><strong>un</strong>e</strong> perspective de développement rural durablec - Prendre en compte <strong>un</strong> ensemble d’ externalités : B<strong>un</strong>dling PES• Le proj<strong>et</strong> devrait également suivre attentivement les expériences sur lavalorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> en régions de montagne conduites par sespartenaires.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200521


IV Annexes1. Grille de sélection <strong>des</strong> documents2. les documents sélectionnés, par niveau d’intérêt3. Les leçons apprises4. Les outils méthodologiques intéressantsLa valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200522


Annexe 1La grille de <strong>des</strong>cription <strong>et</strong> d’analyseTitre du document : le titre du document dans la langue originale de la publication.Date de publication : l’année de publication du document.Auteur : le nom de l’auteur.Editeur: le nom de l’éditeur.Type de document : la nature du document :- Rapport d’atelier: compte rendu <strong>et</strong> conclusions d’<strong><strong>un</strong>e</strong> rencontre de spécialistes <strong>et</strong>/ouacteurs,- Article de fond (spécialiste, <strong>un</strong>iversitaire, organisations internationales) : documentabordant les problématiques de façon plus générale, plus théorique,- Rapport basé sur <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s/étu<strong>des</strong> de cas réalisés,- Etude de cas.Une mention «Draft» est ajoutée le cas échéant.Région : les différentes régions évoquées dans les publications : Afrique, Asie Pacifique,Amérique centrale <strong>et</strong> Caraïbes, Amérique du Sud, Amérique du Nord, Moyen Orient,Europe, International.Pays : les pays étudiés ou ayant participés aux travaux présentés dans le document.Contexte de rédaction : le contexte de rédaction du document (Cadre d’étude,recherche, proj<strong>et</strong>, colloques).Organismes impliqués : les organismes (NGO, organisations internationales,gouvernement) impliqués dans la rédaction du document.Thématique : les thématiques majeures couvertes par le document (la thématiqued’origine du texte, même si elle n’est pas axée à première vue sur les externalités).Externalité/Service ; le type d’externalité ou de service dont il est question dans ledocument.Aspect socialLe document aborde les aspects sociaux <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s de valorisation <strong>des</strong> externalités.Notation 0 (pas abordé) 1 (aspect peu abordé) 2 (aspect bien abordé) 3 (aspect trèsbien traité).La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200523


Aspect économiqueLe document aborde les aspects économiques <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s de valorisation <strong>des</strong> externalités.Notation 0 (pas abordé) 1 (aspect peu abordé) 2 (aspect bien abordé) 3 (aspect très bientraité)Aspect environnementalLe document aborde les aspects environnementaux <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s de valorisation <strong>des</strong>externalités. Notation 0 (pas abordé) 1 (aspect peu abordé) 2 (aspect bien abordé) 3(aspect très bien traité).PolitiquesLe document aborde les aspects politiques <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s de valorisation <strong>des</strong> externalités.Notation 0 (pas abordé) 1 (aspect peu abordé) 2 (aspect bien abordé) 3 (aspect très bientraité).InstitutionsLe document aborde les aspects institutionnels <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s de valorisation <strong>des</strong> externalités.Notation 0 (pas abordé) 1 (aspect peu abordé) 2 (aspect bien abordé) 3 (aspect très bientraité).GouvernanceLe document aborde les problématiques de gouvernance (au sens «orientation, guidage <strong>et</strong>coordination du groupe) <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s de valorisation <strong>des</strong> externalités. Notation 0 (pas abordé)1 (aspect peu abordé) 2 (aspect bien abordé) 3 (aspect très bien traité).Principaux intérêts du documentLa valeur ajoutée du document dans l’optique du SARD-M. Qu’est ce qu’apporte ce documentpar rapport aux autres documents ? (Un certain nombre de document apportent les mêmesinfos). Il ne s’agit pas d’<strong>un</strong> résumé.Montagne : document axé spécifiquement sur les montagnes ou non.Etude de cas : document se basant sur <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de cas ou s’y référant.Pertinence /10: La pertinence du document par rapport aux problématiques du proj<strong>et</strong>ADRD-M. Il s’agit d’<strong>un</strong> indicateur subjectif, sur l’apport de chaque document <strong>pour</strong> notreréflexion future.Critiques : les critiques du texte dans l’optique d’<strong><strong>un</strong>e</strong> utilisation <strong>pour</strong> le proj<strong>et</strong> ADRD-M.La valorisation <strong>des</strong> externalités <strong>positives</strong> dans le cadre du proj<strong>et</strong> ADRD-Md’après Xavier Carbonel – volontaire ENGREF, Paris 2 septembre 200524


Annexe 2: Liste <strong>des</strong> documentsDocuments clésListe 1 - Titre du document Editeur Région PaysThématiquestraitéesExternalitéMontagneCan Payments for Environmental ServicesHelp Reduce Poverty? An Exploration of theIssues and the Evidence to Date from Latin America(Ensuring that the Poor Benefit from Payments forEnvironmental Services - DRAFT) - 2004World Bank International InternationalPESPauvr<strong>et</strong>éExternalitésenvironnementales(Conservation de labiodiversité, Séquestration ducarbone, Gestion <strong>des</strong>paysages, Qualité <strong>et</strong> quantitéde la ressource en eau)NSilver bull<strong>et</strong> or fools’ gold?A global review of mark<strong>et</strong>s for forest environmentalservices and their impact on the poor - 2002IIED - InternationalInstitute forEnvironment andDevelopmentInternationalInternationalPESForêtPauvr<strong>et</strong>éExternalitésenvironnementales(Conservation de labiodiversité, Séquestration ducarbone, Gestion <strong>des</strong>paysages, Qualité <strong>et</strong> quantitéde la ressource en eau)NDeveloping pro-poor mark<strong>et</strong>s for environmentalservices in the Philippines - 2003RegionalEnvironmentalEconomics Program(REEP), AsiaIUCN - The WorldConservation UnionAsiePhillipinesPESExternalitésenvironnementales(Conservation de labiodiversité, Séquestration ducarbone, Gestion <strong>des</strong>paysages, Qualité <strong>et</strong> quantitéde la ressource en eau)NLESSONS FROM THE AMERICAS AND KEYISSUES FOR STRENGTHENING COMMUNITYSTRATEGIES COMPENSATION FORENVIRONMENTAL SERVICES AND RURALCOMMUNITIES - 2003PROGRAMASALVADOREÑO DEINVESTIGACIÓNSOBREDESARROLLO YMEDIO AMBIENTEAmérique centrale <strong>et</strong>CaraibesAmérique du SudCosta Rica,Salvador,Mexique,Brésil, NewYorkPESExternalitésenvironnementales(Conservation de labiodiversité, Séquestration ducarbone, Gestion <strong>des</strong>paysages, Qualité <strong>et</strong> quantitéde la ressource en eau)NBienes y Servicios Ambientalesen Honduras - Una Alternativa para el DesarrolloSostenible - 2004PASOLAC-HondurasAmérique centrale <strong>et</strong>CaraibesHondurasPESExternalitésenvironnementales(Conservation de labiodiversité, Séquestration ducarbone, Gestion <strong>des</strong>paysages, Qualité <strong>et</strong> quantitéde la ressource en eau)N


Watershed Development, Environmental Servicesand Poverty Alleviation in India- 2002PPT Strategies for pro-poor tourism A review ofexperience- 2001Practical strategies for pro-poor tourismTROPIC Ecological Adventures - Ecuador- 2001Rural livelihoods and carbon management - 2000Vers <strong><strong>un</strong>e</strong> <strong>agriculture</strong> valaisanne durable - 2000World Development Asie IndePractical strategiesfor pro-poor tourismPractical strategiesfor pro-poor tourismDFID - ForestResearchProgramme ProjectInstitut d’économierurale, Ecolepolytechniquefédérale, ZürichPESBassins versantsPauvr<strong>et</strong>éInternational International Tourisme durableAmérique du Sud Equateur Tourisme durableInternationalInternationalEurope Suisse AgricultureManagement ducarbone(Sequestration,conservation) <strong>et</strong> modede vie ruralQualité <strong>et</strong> quantité d'eauCulturePatrimoineBiodiversité/ Préservation deenvironnementCulturePatrimoineBiodiversité/ Péservation deenvironnementSéquestration du carboneMaintien d'<strong>un</strong> tissu social,Préservation del'environnementONNNNPayments for environmental services:Some nuts and bolts - 2005CIFOR - Center forInternationalForestry ResearchInternational International PESExternalitésenvironnementales(Conservation de labiodiversité, Séquestration ducarbone, Gestion <strong>des</strong>paysages, Qualité <strong>et</strong> quantitéde la ressource en eau)NHow Can Mark<strong>et</strong> Mechanisms for ForestEnvironmental Services Help the Poor? PreliminaryLessons from Latin America - 2005WORLDDEVELOPMENTAmérique centrale <strong>et</strong>CaraibesAmériquecentrale <strong>et</strong>CaraibesPESPauvr<strong>et</strong>éExternalités environnementales(Conservation de la biodiversité,Séquestration du carbone,Gestion <strong>des</strong> paysages, Qualité<strong>et</strong> quantité de la ressource eneau)N


Documents intéressantsListe 2 - Titre du document Editeur Région PaysPractical strategies for pro-poor tourism:case study of pro-poor tourism and SNV in HumlaDistrict, West Nepal - 2001Practical strategiesfor pro-poor tourismThématiquestraitéesAsie Népal Tourisme durableExternalitéCutlurePatrimoineConservation de labiodiversitéMontagneOPayment schemes for environmental servicesin watersheds - 2003FAOAmérique centrale <strong>et</strong>CaraibesAmérique du SudCosta RicaEquateurHondurasRépubliquedominicainePES Bassins versants Qualité <strong>et</strong> quantité d'eau OWho Benefits from Payments for EnvironmentalServices Programs? An Analysisof Participation in and Performance of Costa Rica'sPSA Program" - 2003Cornell UniversityDepartment ofApplied Economicsand ManagementAmérique centrale <strong>et</strong>CaraibesCosta RicaPESBénéficiaires <strong>des</strong> PESExternalitésenvironnementales(Conservation de labiodiversité, Séquestration ducarbone, Gestion <strong>des</strong>paysages, Qualité <strong>et</strong> quantitéde la ressource en eau)NSmallholder agroforestry projects: potential forcarbon sequestration and poverty alleviation - 2003FAO International InternationalPauvr<strong>et</strong>éSéquestration ducarboneAgroforesterieConservation de labiodiversitéSéquestration de carboneNAn Analysis of Institutional Supports for Comm<strong>un</strong>ity-Based Land Management Systems with CarbonSequestration Potential in Mali - 2003SustainableAgriculture andNatural ResourceManagement CRSPAfriqueMaliSéquestration ducarboneSéquestration du carboneNPoverty and Conservation, Landscapes, People andPower - 2005IUCN – The WorldConservation UnionInternationalInternationalIntegratedConservation andDevelopment Projects(ICDPs)ForêtConservation de labiodiversitéSéquestration de carboneNElectronic forum on payment schemes forenvironmental services in watersheds - 2004FAOAmérique centrale <strong>et</strong>CaraibesAmérique du SudEquateurBrésilChiliCosta RicaColombieAmériquelatinePES Bassins versants Qualité <strong>et</strong> quantité d'eau O


Paying for Biodiversity Conservation Servicesin Agricultural Landscapes - 2004Pagos por Servicios Ambientales al Nivel M<strong>un</strong>icipalen Honduras, El Salvador y Nicaragua:“La contribución del PASOLAC al <strong>des</strong>arrollo de <strong><strong>un</strong>e</strong>nfoque innovador que contribuye a la agriculturasostenible en laderas” - 2004A Shared Research Agenda for Landuse, LanduseChange, Forestry and the Clean DevelopmentMechanism - 2001World Bank International InternationalPASOLACCenter forInternation ForestryResearchAmériquecentrale <strong>et</strong>CaraibesInternationalAmériquecentraleInternationalPES Biodiversité,PratiquesylvopastoralePES <strong>agriculture</strong>Utilisation <strong>des</strong> terres,forêts <strong>et</strong>développementdurableConservation de labiodiversitéSéquestration de carboneQualité <strong>et</strong> quantité d'eau,séquestration du carboneSéquestration du CarboneNNNPerception Analysis of Environmental Externalitiesof Coffee Farming System in Rio Limpio andIrrigated Farming System in San Juan de laMaguana, Dominican RepublicROA/FAOAmériquescentrale <strong>et</strong>CaraibesRépubliquedominicaineComparaison <strong>des</strong>externalités de 2mo<strong>des</strong> de production(bio <strong>et</strong> non bio)BiodiversitéSéquestration de carboneProtection <strong>des</strong> solsGestion <strong>des</strong> paysagesNGen<strong>et</strong>ic Diversity, Coffee and Soil Erosion inEthiopia - 2003ROA /FAO Afrique EthiopieBiodiversitéSécurité alimentaireErosion de solBiodiversitéSécurité alimentaireProtection <strong>des</strong> solsNAgriculture's Environmental Externalities Valuation:Agro-Tourism in the Dominican Republic - 2003ROA /FAOAmériquescentrale <strong>et</strong>CaraibesRépubliquedominicaineAgrotourismePatrimoine culturel <strong>et</strong>environnementalNCompensation for Environmental Servicesand Rural Comm<strong>un</strong>ities: Lessons from theAmericas- 2004Payment for environmental servicesas a mechanism for promoting ruraldevelopment in the upper watersheds of th<strong>et</strong>ropics: Proposal for An<strong>des</strong> Basin - 2004Externalities and labor mark<strong>et</strong> linkages in adynamic two-sector model of tropical <strong>agriculture</strong>(Version Power point) - 2003Définr l'impact forestier sur le moyen de subsistance<strong>des</strong> populations locales - 2000POLITICALECONOMYRESEARCHINSTITUTE(University ofMassachus<strong>et</strong>tsAmherst)GTZ-CONDESAN(Cuencas AndinasProject), CIAT, DIISAmériquescentrale <strong>et</strong>CaraibesAmériques duSudAmériquecentrale <strong>et</strong>CaraibesCosta RicaMexicoSalvadorBrésilAmériquescentrale <strong>et</strong>CaraibesPurdue University International InternationalCentre de rechercheforestièreinternationale(CIFOR)PESExternalitésenvironnementales(Conservation de labiodiversité, Séquestration ducarbone, Gestion <strong>des</strong>paysages, Qualité <strong>et</strong> quantitéde la ressource en eau)PES Qualité <strong>et</strong> quantité d'eau NPESBassins versantsAgricultureQualité <strong>et</strong> quantité d'eauInternational International PES Séquestration du carbone NNN


Carbon, Forests and PeopleTowards the integrated management of carbonsequestration, the environmentand sustainable livelihoods - 2002IUCN – The WorldConservation UnionInternationalInternationalManagement de laforêtSéquestration de carboneConservation de labiodiversitéNEnvironment Module, Morocco - 2004 ROA/FAO Afrique MarocExternalités <strong>positives</strong>de l'<strong>agriculture</strong> sur l<strong>et</strong>ourismePatrimoine culturel <strong>et</strong>environnementalNLier agriculteurs <strong>et</strong> chercheurs en Chine - 2004Canada'sInternationalDevelopmentResearch Centre(IDRC)AsieChineBiodiversitéAméliorationparticipativeSécurité alimentaireNDocuments annexesListe 3 - Titre Editeur Thématique traitéesMultifonctionnalité: conséquences <strong>pour</strong> l'actionpublique - 2003G<strong>et</strong>ting it right: emerging mark<strong>et</strong>s for storing carbonin forests - 1999Tourisme solidaire : innovation <strong>et</strong> réseauAnalyse comparée France-Italie - 2004Forest ecosystems services; can they pay our wayout of deforestation? - 2002OCDEWorld BankUniversitéCatholique de LyonGEFMaking mark<strong>et</strong>s work for forest comm<strong>un</strong>ities - 2002 Forest trends ForêtPoverty Reduction, Equity and Climate Change:Global Governance Synergies or Contradictions? -2003“Mark<strong>et</strong>ing” Environmental Services: LessonsLearned in German Development Cooperation -2004ODI - OverseasDevelopmentInstituteGermanDevelopment Cooperation- GTZMultifonctionnalitéde l'<strong>agriculture</strong>ForêtTourisme solidairePESChangementclimatiquePESPrincipalintérêt du documentDonnées sur les externalitésagricolesLe document pose laproblématique <strong>pour</strong> lafixation du carbone.Support intitutionnel dutourisme comparé FranceItalieEvoque les aspectspratiques d'<strong>un</strong> PESLe document étudie lespotentialités <strong>et</strong> avantagescomparatifs qu'offre la forêtaux populations pauvres.Evoque la pauvr<strong>et</strong>é dans laperspective d'<strong><strong>un</strong>e</strong> luttecontre le changementclimatiqueAnalyse <strong>des</strong> différentsaspects <strong>des</strong> PES


Le territoire <strong>et</strong> son patrimoine - 2004Laboratoired’Economie de laProduction <strong>et</strong> del’IntégrationInternationaleTerritoireUn <strong>des</strong> rares analyses <strong>des</strong>externalités du territoireScenarios for reconciling biodiversity conservationwith declining agricultural use in the mo<strong>un</strong>tains ofEurope - 2002BioSceneConservation de labiodiversité <strong>des</strong>zones de montagneAspect social <strong>et</strong>développement ruralMultifonctionnalité <strong>et</strong> territoires - 2002CEMAGREF-CIRAD-INRAAgriculture,externalités <strong>et</strong>difficultés devalorisationLe document pointe lesdifficultés liées àl'internalisation <strong>des</strong>externalités de l'agricluture(imputabilité <strong>des</strong> eff<strong>et</strong>spositifs, évaluation). Parailleurs, <strong><strong>un</strong>e</strong> vision <strong>des</strong>marchés spécifiques(niches) est proposé commevalorisation <strong>des</strong>externalités.Carbon projects in Brazil and the rolesand f<strong>un</strong>ctions of the “Brazilian BiofuelsProgramme”-BBP -IPGRI -International PlantGen<strong>et</strong>ic ResourcesInstituteBiocarburantsInteractions paysdéveloppés/ endéveloppementLes Politiques Comm<strong>un</strong>autaires <strong>et</strong> la Montagne -2002Rapport d'activité 2003 du Parc national de laVanoise - 2003Produits agroalimentaires de montagne en Europe:résultats, conclusions <strong>et</strong> réalisations concrètes duproj<strong>et</strong> - 2004Risques <strong>et</strong> enjeux dans les <strong>agriculture</strong>sfamiliales - Cas <strong>des</strong> zones montagneuses, ari<strong>des</strong><strong>et</strong> semi-ari<strong>des</strong> - 1997Évaluation <strong>des</strong> bénéfices économiques liés àl'atteinte <strong>des</strong> objectifs du plan d'action 1998-2005en agroenvironnement - 2000CommissioneuropéenneAgro-environnementCertificationMultiple vision <strong>des</strong> régionsde montagnePNV Développement rural Aspect local <strong>et</strong> gouvernaceEUROMONTANACIHEAMUnion québécoise<strong>pour</strong> laconservation de lanature (UQCN)Stratégie dedéveloppement deproduits de qualitéAgriculture, familleAgro-environnementCertificationTraite de la vcalorisationsd'externalités <strong>positives</strong> parla certification.Aspect social <strong>et</strong>développement ruralLe document pose bien lesproblématiques <strong>des</strong>externalités <strong>positives</strong> <strong>et</strong>négatives de l'<strong>agriculture</strong>développement rural


Le rôle <strong>des</strong> services moteurs dans la structurationde l’espace rural - 2003Université F.Rabelais - Tours <strong>et</strong>UMR CNRS 5045Mutations <strong>des</strong>Territoires enEurope, MontpellierDéveloppement rural<strong>et</strong> serviceLe document illustre lesnouvelles dynamiques dudéveloppement rural.La compétitivité sociale - 2000Une caractérisation <strong>des</strong> services environnementauxà dimension paysagère produits dans les espacesruraux - 2002Les mesures forestières du programme dedéveloppement rural <strong>pour</strong> la Navarre - 2002L’avenir <strong>des</strong> zones de montagne en Europe - 2004Environment Module, ChinaCommissioneuropéenneDéveloppementdurable <strong>et</strong> territoire(revue)Com<strong>un</strong>idad foralde NavarraEuromontanaROA/FAODéveloppement ruralPaysageForêtL'avenir <strong>des</strong> zonesde montagneRéduction de lapollution agricoleAspect institutionnel bientraité dans le sens dudéveloppement ruralUne rares PES dédiés auxpaysagesLE document montre lasituation <strong>des</strong> forêt dans larégion de Navarre. Lesexternalités de c<strong>et</strong>te régionsont <strong>un</strong> argument <strong>pour</strong>subventionner de nouvellesmesures forestières, avec<strong>un</strong> résultat peu probant.Fait le point sur atoutfaiblesses <strong>des</strong> zones demontagne.Ce doument propose <strong><strong>un</strong>e</strong>méthode d'évalutaion <strong>des</strong>externalités <strong>positives</strong> del'<strong>agriculture</strong>.


Annex 4: Liste <strong>des</strong> outils identifiésDocuments clésNº Titre du documentOutils <strong>et</strong>méthodologie1Can Payments for Environmental Services Help ReducePoverty? An Exploration of the Issues and the Evidence to Datefrom Latin America (Ensuring that the Poor Benefit fromPayments for Environmental Services - DRAFT)- Un arbre très utile montrant les obstacles à la participation<strong>des</strong> foyers à <strong>un</strong> PES.- Un tableau récapitulant les impacts potentiels <strong>des</strong> PES surles participants <strong>et</strong> non participants.3Developing pro-poor mark<strong>et</strong>s for environmental services in thePhilippines- De bonnes grilles d'évaluation <strong>des</strong> conséquences socioéconomiquesd'<strong>un</strong> proj<strong>et</strong>.6Watershed Development, Environmental Services and PovertyAlleviation in India- Un p<strong>et</strong>it tableau apportant <strong>des</strong> informations sur le tauxd'emploi dans <strong><strong>un</strong>e</strong> région de montagne sur dix ans de PES(appréciation <strong>des</strong> populations locales).- Un tableau présentant l'évaluation d'<strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de PES par<strong>des</strong> populations locales.7 PPT Strategies for pro-poor tourism - A review of experience- Document listant les barrières à la participation <strong>des</strong>pauvres.9 Vers <strong><strong>un</strong>e</strong> <strong>agriculture</strong> valaisanne durable- Une bonne grille d'analyse décisionnelle <strong>pour</strong> chaqueproduit: Faut-il investir dans <strong>un</strong> produit régional, lesélectionner, l'abandonner?10Payments for environmental services:Some nuts and bolts- Tableau présentant toutes les approches perm<strong>et</strong>tant laconservation d'<strong><strong>un</strong>e</strong> ressource environnementale(certification, PES, taxe/subventions environnementales...).Dépasse le cadre de la valorisation <strong>des</strong> externalités.Documents intéressantsNº Titre du documentOutils <strong>et</strong>méthodologie11Practical strategies for pro-poor tourism: case study of pro-poortourism and SNV in Humla - District, West Nepal- Tableau <strong>des</strong> 10 étapes <strong>pour</strong> monter <strong>un</strong> proj<strong>et</strong> de tourismemené par <strong>des</strong> populations locales.12 Payment schemes for environmental services in watersheds- Grille présentant les critères d'évaluation <strong>pour</strong> la mise enplace d'<strong><strong>un</strong>e</strong> gestion de bassin versant.14 Poverty and Conservation - Landscapes, People and Power- Un tableau déclinant <strong>des</strong> solutions pouvant être apportées<strong>pour</strong> résoudre <strong>des</strong> aspects de la pauvr<strong>et</strong>é.16Agriculture's Environmental Externalities Valuation: Agro-Tourism in the Dominican Republic- Une classification <strong>et</strong> <strong><strong>un</strong>e</strong> typologie <strong>des</strong> agrotouristes.

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