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LAMARQUE - Orchestre symphonique de Québec

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LAmarqueLe magazine <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québec_VOLUME 9 NUMÉRO 1_SEPT EMBRE/OCTOBRE/NOVEMBRE 2011Partenaire <strong>de</strong> saisonau programme CET AUTOMNEouVerTure grandiose ! 14 ET 15 SEPTEMBRE 2011 / iTaLia, ro ma... subiTo ! 21 SEPTEMBRE 2011 /méaV, dame <strong>de</strong> La musique ceLTique 29 ET 30 SEPTEMBRE 2011 / LiszT, TchaÏkoVski, uLTra romanTiques5 OCTOBRE 2011 / Louis LorTie enVoûTanT 2 NOVEMBRE 2011 / gauVin chanTe berLioz 9 NOVEMBRE 2011 /Le carnaVaL <strong>de</strong>s animaux 13 NOVEMBRE 2011 / ceroVsek, prodige Lumineux 23 NOVEMBRE 2011 /


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POUR UNE EXPÉRIENCE SYMPHONIQUE À SON MEILLEUR ! Les spectateurs qui ne peuvent entrer en salle avant le début du concertpourront accé<strong>de</strong>r à leur fauteuil à la fin <strong>de</strong> l’œuvre en cours seulement.Les ouvreurs du Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong> seront disponibles pour vous indiquer le bon moment.L’usage d’appareils photographiques et <strong>de</strong> magnétophones est strictement interdit. En vertu <strong>de</strong>s règlements provinciaux et municipaux,il est défendu <strong>de</strong> fumer dans la salle.Espace musique, la radio musicale <strong>de</strong> Radio-Canada 95,3 FM, est le radiodiffuseur officiel <strong>de</strong> l’<strong>Orchestre</strong> <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>.LAmarqueLe magazine <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québecVOLUME 9 NUMÉRO 1SEPTEMBRE/OCTOBRE/NOVEMBRE 2011graphismeCATHERIN E ROBITAILLEédiTeur déLéguéÉDITIONS EJSFRANCE BÉGIN 418 686-1940Tirage8 000 EXEMPLAIRESdépôT LégaLISSN 1708-5314Bibliothèque nationale du <strong>Québec</strong> 2011/2012Bibliothèque nationale du Canada 2011/2012L’<strong>Orchestre</strong> <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> <strong>Québec</strong> estmembre du Conseil québécois <strong>de</strong> la musiqueet du Conseil <strong>de</strong> la culture <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong><strong>Québec</strong> et <strong>de</strong> Chaudière-Appalaches.L’<strong>Orchestre</strong> <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>est un fier membre d’<strong>Orchestre</strong>s Canada,l’association nationale représentantles orchestres canadiens.biLLeTTerie osq401, Gran<strong>de</strong> Allée Est<strong>Québec</strong>, QC G1R 2J5418 643.8486 osq.orgCe document a été imprimé sur du papier fabriquéà 100 % <strong>de</strong> fibres <strong>de</strong> postconsommation,un choix en lien avec l’implantation d’unepolitique <strong>de</strong> développement durable à l’OSQ.TABLEDES MATIÈRESprogrammes <strong>de</strong>s concerTs61016202630344014 eT 15 sepTembre 2011GRANDS CLASSIQUES/MATINS EN MUSIQUE21 sepTembre 2011SÉLECTION DESJARDINS29 eT 30 sepTembre 2011COUPS DE FOUDRE HYDRO-QUÉBEC5 ocTobre 2011SYMPHONIQUE À SOUHAIT2 noVembre 2011MATINS EN MUSIQUE/SÉLECTION DESJARDINS9 noVembre 2011GRANDS CLASSIQUES13 noVembre 2011CONCERTS FAMILLE INDUSTRIELLE ALLIANCE23 noVembre 2011SYMPHONIQUE À SOUHAITorchesTre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québec44446musiciensdonaTeurs 2010/2011conseiL d’adminisTraTion eT personneLPROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 3


Nos Amissont précieux.Laissez-nousvous gâter.ORCHESTRESYMPHONIQUEDE QUÉBECLES MUSICIENSVioLonsdarren Lowe VIOLON SOLO*caTherine daLLaire VIOLON SOLO ASSOCIÉ*JuLie Tanguay ASSISTANTE DU VIOLON SOLO*pierre bégin SOLO DES SECONDS VIOLONS*eLine brock-sanheim ASSISTANTE DESSECONDS VIOLONS* / benoîT cormier* / inTi manzi*caroLine béchard / charLes bernier / esTeL biLo<strong>de</strong>ausimon boiVin / éLise caron / méLanie charLebois PARINTÉRIM / Jany Fra<strong>de</strong>TTe / TrisTan Lemieux EN CONGÉdiane LéTourneau / France marcoTTeanne-andrée mckinnon / marc moscoVichmichiko nagashima / mireiLLe sT-arnauLdJoanne sT-Jacques / Louise-marie TroThier-héberTFrance VermeTTeaLTosFrançois paradis SOLO* / Frank perron ASSISTANT*cLaudine giguère* / Jean-François gagnésébasTien graLL / marie-cLau<strong>de</strong> perronmary-kaThryn sTeVens / Véronique VanierVioLonceLLesbLair LoFgren SOLO* / pierre morin ASSOCIÉ*hugueTTe morin ASSISTANTE* / Jean-chrisTophegueLpa* / marie bergeron / pierre LaurinsyLVie samson / suzanne ViLLeneuVeconTrebassesJean michon SOLO*éTienne Lépine-LaFrance ASSISTANT*shou-hwa ma / François morinJonaThan rouse EN CONGÉ / ian simpson PAR INTÉRIMInscrivez-vous dès maintenant auprogramme Amis du Château afin<strong>de</strong> recevoir gratuitement votre carte etprofiter <strong>de</strong> nombreux avantages exclusifs :• R a b a is d e 20 % s u r l a r e s t a u r a t i o n• Ta r i f s d e c h a m b r e s e xc l u s i f s• St a t i o n n e m e n t ave c s e r v i ce d evoiturier inclus avec tout repas• et plus encore …Pour vous inscire gratuitement,visitez www.amisduchateau.caou composez le 418 692 3861.1, rue <strong>de</strong>s Carrières, <strong>Québec</strong> QC G1R 4P5FLûTesJacinThe Forand SOLOmarie-VioLaine ponTe DEUXIÈME FLÛTE ET PICCOLOhauTboisphiLippe magnan SOLOhéLène déry DEUXIÈME HAUTBOIS ET COR ANGLAIScLarineTTessTéphane FonTaine SOLOmarie picard DEUXIÈME CLARINETTE ET CLARINETTEBASSE, EN CONGÉmarie-JuLie chagnon PAR INTÉRIMbassonsrichard gagnon SOLO / méLanie ForgeTcorsposTe VacanT SOLO / marJoLaine gouLeT ASSOCIÉanne-marie Larose / JuLie-anne droLeTThom gusTaVsonTrompeTTesgeoFF Thompson SOLO / TrenT sanheimTromboneseVeLin auger SOLO / charLes benaroyascoTT robinson TROMBONE BASSETubaLance nageLs SOLOTimbaLesmarc-andré LaLon<strong>de</strong> SOLOpercussionmuryeLLe Légaré SOLOharpeisabeLLe ForTier SOLO*Ces musiciens occupent toujours la même position.yoaV TaLmi CHEF ÉMÉRITE4 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


ouVerTure grandiose !GRANDS CLASSIQUES/MATINS EN MUSIQUEMERCREDI14 sepTembre 2011Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/20 hJEUDI15 sepTembre 2011Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/10 h 30orchesTre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québecrossen miLanoV CHEF D’ORCHESTREaLain LeFèVre PIANOprogrammeFELix MEndELssohnLes Hébri<strong>de</strong>s (« la Grotte <strong>de</strong> Fingal »),Ouverture en si mineur, opus 26Cette œuvre nesera pas présentéedans le cadre duMatin en musiquesErGuEï raChManinovConcerto pour piano n° 4 en sol mineur, opus 40(version originale)i. allegro vivaceii. Largoiii. allegro vivaceALAIN LEFÈVRE piAnoENTRACTEanTonin dvorák ˇSymphonie n° 9 en mi mineur,« Du Nouveau Mon<strong>de</strong> », opus 95i. adagio – allegro moltoii. Largoiii. scherzo – Molto vivaceiv. allegro con fuocoLe 3 e mouvementne sera pasprésenté dans lecadre du Matinen musiqueLe 15 septembre, dès 9 h 30, venez échanger avec <strong>de</strong>s invités-surprisesau Foyer <strong>de</strong> la Salle Louis-Fréchette, tout en dégustant un café et <strong>de</strong>smignardises offerts par le traiteur officiel <strong>de</strong> l’oSQ, Le 47 e parallèle.Les fleurs offertes aux artistes le 14 septembre sont une gracieuseté<strong>de</strong> l’Atelier du Fleuriste Dumont.6 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


14 eT 15 sepTembre 2011GRANDS CLASSIQUES/MATINS EN MUSIQUErossen miLanoVCHEF D’ORCHESTRELe chef bulgare RossenMilanov a fait ses étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>direction d’orchestre dansplusieurs gran<strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong>musique : la Juilliard School,le Curtis institute of Music,la Duquesne University et l’Académie nationale <strong>de</strong>musique <strong>de</strong> Bulgarie.PhoTo : © aManda sTEvEnsonRécemment nommé directeur musical du princetonSymphony orchestra, Rossen Milanov est un ferventdéfenseur <strong>de</strong> la jeunesse et <strong>de</strong> la musique. il est ledirecteur musical du new Symphony orchestra, unorchestre <strong>de</strong> jeunes <strong>de</strong> Sofia, sa ville natale, et <strong>de</strong> laSymphony in C, l’un <strong>de</strong>s plus grands orchestres <strong>de</strong>formation professionnelle <strong>de</strong>s États-Unis.De 1997 à 2001, Rossen Milanov a réalisé une tournéeavec l’Australian Youth orchestra. il a aussi dirigé <strong>de</strong>sconcerts avec l’Aspen Chamber Symphony et a été ledirecteur musical du Chicago Youth Symphony.Figure bien connue en Amérique du nord notammentpar ses passages à San Antonio, à Milwaukee, à Baltimoreet dans plusieurs autres villes américaines, il a aussitravaillé avec <strong>de</strong>s ensembles du mon<strong>de</strong> entier, tels le BBCSymphony orchestra, le Scottish Chamber orchestra, lephilharmonique <strong>de</strong> Rotterdam et l’orchestre <strong>symphonique</strong><strong>de</strong> Singapour.À l’opéra, ses récentes représentations <strong>de</strong> La Bohèmeavec le phila<strong>de</strong>lphia orchestra ont été acclamées parla critique.En 2005, Rossen Milanov a été choisi en tant queMusicien bulgare <strong>de</strong> l’année et il a reçu un prix poursa contribution exceptionnelle à la culture <strong>de</strong> son pays,décerné par le ministère bulgare <strong>de</strong> la Culture.Son enregistrement <strong>de</strong>s œuvres du compositeur russeAlla pavlova avec le philharmonique <strong>de</strong> Moscou a étéproduit sous étiquette naxos.aLain LeFèVre PIANOArtiste associé <strong>de</strong> l’orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>et Ambassa<strong>de</strong>ur artistique du Festival international <strong>de</strong>Lanaudière, le pianiste et compositeur montréalaispoursuit une brillante carrière internationale. il a jouédans près d’une quarantaine<strong>de</strong> pays et se produitrégulièrement sur les scènesprestigieuses du mon<strong>de</strong>, avecorchestre et en récital. il adonné notamment la premièreeuropéenne du Concerto n° 4d’André Mathieu avec l’orchestre national <strong>de</strong> France auThéatre <strong>de</strong>s Champs-Élysées à paris. il fut soliste invité,entre autres, du Royal philharmonic orchestra <strong>de</strong> Londres,du London Mozart players, du China philharmonic, duGuangzhou Symphony, du Shanghaï Symphony orchestra,du Malaysian philharmonic <strong>de</strong> Kuala Lumpur, du operKomische orchestra <strong>de</strong> Berlin, <strong>de</strong> la SWR <strong>de</strong> Stuttgart,<strong>de</strong> la Stattskapelle Sinfonie <strong>de</strong> Weimar, <strong>de</strong> l’orchestre<strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> Hambourg, <strong>de</strong> l’orchestre <strong>symphonique</strong><strong>de</strong> nuremberg, <strong>de</strong> l’orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> Wuppertal,du Detroit Symphony, du national Symphony à Washington,du Houston Symphony, du pacific Symphony, du TucsonSymphony et du Long Beach Symphony aux États-Unis,<strong>de</strong> l’orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> Montréal, <strong>de</strong> l’orchestre<strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>, du Toronto Symphony, <strong>de</strong>l’orchestre du Centre national <strong>de</strong>s Arts à ottawa, <strong>de</strong> laphilharmonie <strong>de</strong> Lorraine, <strong>de</strong> l’orchestre <strong>symphonique</strong>national <strong>de</strong> Mexico, <strong>de</strong> l’orchestre philharmonique <strong>de</strong>Buenos Aires et <strong>de</strong>s Virtuoses <strong>de</strong> Moscou. il a collaboréavec <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> renom, tels Mattias Bamert, CharlesDutoit, Christoph Eschenbach, JoAnn Falletta, Claus peterFlor, Lawrence Foster, Michael Francis, George Hanson,Jaçek Kaspszyk, Bernhard Klee, Jacques Lacombe, Kentnagano, Yannick nézet-Séguin, Jukka-pekka Saraste,Vladimir Spivakov, Carl St-Clair, Yan pascal Tortelier etLong Yu ainsi qu’avec les compositeurs François Dompierre,Henri Dutilleux, Walter Boudreau et John Corigliano.PhoTo : © CaroLinE BErGEronAlain Lefèvre est récipiendaire d’un prix JUno (2010), d’unprix opus (2011) et <strong>de</strong> sept Félix (ADiSQ, 2001-2010). il aégalement remporté le prestigieux prix AiB 2010 décerné àLondres, pour la personnalité internationale <strong>de</strong> l’année –Radio. Récemment nommé officier <strong>de</strong> l’ordre du Canada,il est également Chevalier <strong>de</strong> l’ordre national du <strong>Québec</strong>et Chevalier <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> la pléia<strong>de</strong>.PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 7


14 eT 15 sepTembre 2011GRANDS CLASSIQUES/MATINS EN MUSIQUENOTES ANALYTIQUESPAR berTrand guayFELIX MENDELSSOHN (1809-1847)ouVerTure Les hébri<strong>de</strong>sEn 1829, le jeune Men<strong>de</strong>lssohn visita l’île <strong>de</strong> Staffa,située dans l’archipel <strong>de</strong>s Hébri<strong>de</strong>s en Écosse, où setrouve l’impressionnante grotte basaltique <strong>de</strong> Fingal.Le mouvement <strong>de</strong>s vagues, en pénétrant dans la grotte,produit <strong>de</strong>s sonorités bien particulières qui ne pouvaientévi<strong>de</strong>mment échapper à l’attention d’un musicien aussisensible que Men<strong>de</strong>lssohn. Trois ans après ce voyage, ilfit créer l’ouverture Les Hébri<strong>de</strong>s, sous-titrée La Grotte<strong>de</strong> Fingal. Men<strong>de</strong>lssohn a partiellement cherché à reproduirela « musique » qu’il a entendue dans la grotte etl’on peut remarquer certains procédés imitant les vagues.Le compositeur a aussi voulu toucher le public par unemusique traduisant un niveau d’émotion semblable à cellequ’il avait lui-même éprouvée. En l’entendant, Brahms futbouleversé et affirma : « Je sacrifierais toutes mes œuvrespour avoir pu écrire cette ouverture ».SERGUEÏ RACHMANINOV (1873-1943)concerTo pour piano n° 4Cette œuvre se démarque <strong>de</strong>s autres concertos <strong>de</strong>Rachmaninov en ce qu’elle renonce partiellement auromantisme exacerbé qui avait fait la gloire <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>nts.ici, le compositeur se laisse aller à quelques audaces<strong>de</strong> langage qui font <strong>de</strong> cette partition l’une <strong>de</strong> ses plusmo<strong>de</strong>rnes et qui le rapprochent en partie <strong>de</strong> son illustrecompatriote prokofiev. Cela explique sa relative impopu -larité. Le soir <strong>de</strong> la première, qui eut lieu en 1927 àphila<strong>de</strong>lphie, le public lui réserva un accueil à peine poli.Le premier mouvement est un Allegro vivace d’où sedétache un thème d’un très beau et ample lyrisme. Suitun Largo dans lequel Rachmaninov cite la mélodie enfantineThree Blind Mice, jouée sur <strong>de</strong>s accords passablementrecherchés. Le <strong>de</strong>rnier mouvement, un tumultueux Allegrovivace, repose avant tout sur les combinaisons rythmiqueset fait un rappel du mouvement initial. Le discours rapi<strong>de</strong>est parfois interrompu par <strong>de</strong>s passages plus méditatifs.ANTONÍN DVORÁK ˇ (1841-1904)symphonie n° 9, « du nouVeau mon<strong>de</strong> »La Symphonie « Du nouveau Mon<strong>de</strong> » appartient auxœuvres que Dvorák ˇ écrivit aux États-Unis à l’occasion duséjour qu’il y effectua <strong>de</strong> 1892 à 1895. Créée au CarnegieHall en décembre 1893, elle remporta un succès immédiatet prit rapi<strong>de</strong>ment place au rang <strong>de</strong>s chefs-d’œuvre lesplus populaires <strong>de</strong> la musique <strong>symphonique</strong>. Bien qued’inspiration américaine, l’œuvre fait autant référence àla musique slave qu’au folklore <strong>de</strong>s États-Unis dans sesénoncés thématiques; le compositeur n’y fait cependantaucune citation : « J’ai seulement essayé <strong>de</strong> retrouverl’esprit <strong>de</strong> la musique folklorique américaine », ajoutantpar ailleurs que cette musique folklorique s’inspirait <strong>de</strong>celle <strong>de</strong>s « noirs et <strong>de</strong>s peaux-Rouges ».Le mouvement initial s’ouvre par une introduction lente,suivie par l’énoncé d’un premier thème important quirevient ailleurs dans la partition, comme une sorte <strong>de</strong>leitmotiv, plus ou moins transformé d’un mouvementà l’autre. Les thèmes <strong>de</strong> ce mouvement sont tout aussisaisissants que son développement et son traitementorchestral.La lecture du Chant <strong>de</strong> Hiawatha <strong>de</strong> Longfellow avaitguidé Dvorák ˇ pour la composition du second mouvement,fondé sur l’une <strong>de</strong>s mélodies les plus célèbres du répertoireclassique; cette douce méditation <strong>de</strong>vait plus tardêtre popularisée sous le titre Going Home. Jouée d’abordau cor anglais, elle est sans doute celle dont le caractèreest le plus authentiquement américain. Une section intermédiaireplus animée interrompt le mouvement, quireprend le thème principal peu avant la fin.Dvorák ˇ aurait également cherché à illustrer un épiso<strong>de</strong>du Chant <strong>de</strong> Hiawatha dans le Scherzo. Malgré cela, cemouvement fait singulièrement songer au Scherzo <strong>de</strong>la iX e Symphonie <strong>de</strong> Beethoven. Quant au monumentalfinale, il constitue un vaste résumé <strong>de</strong> tout ce qui précè<strong>de</strong>.Bien qu’il comporte ses propres thèmes, il revient sur ceux<strong>de</strong>s mouvements précé<strong>de</strong>nts et effectue une synthèsepuissamment orchestrée – au propre comme au figuré.8 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


Les ren<strong>de</strong>z-vousLoto-<strong>Québec</strong>.Venez vous enrendre compte.


iTaLia, ro ma... subiTo !SÉLECTION DESJARDINSMERCREDI 21 sepTembre 2011Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/20 horchesTre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québecgiuseppe grazioLi CHEF D’ORCHESTREkaren gomyo VIOLONprogrammeGiaCoMo PuCCiniPreludio Sinfonico en la majeurDESJARDINS,MÉLOMANEACCOMPLIUne émotion vous envahit etvous ne pouvez en décrire lateneur ? L’<strong>Orchestre</strong> <strong>symphonique</strong><strong>de</strong> <strong>Québec</strong> a atteint son but,car chacun <strong>de</strong>s musiciens, parson instrument, vise à émouvoir.Desjardins est fier d’encouragerces virtuoses qui font vibrer leurauditoire en conjuguant accordset émotions.nino roTaLa Strada, suitei. nozze in campagna: È arrivato Zampanò (noce à lacampagne : Zampanò est arrivé)ii. i tre suonatori e il Matto sul filo (Les trois musicienset il Matto (le Fou) sur le fil <strong>de</strong> fer)iii. il circo (Le cirque)iv. La rabbia di Zampanò (La colère <strong>de</strong> Zampanò)v. Zampano ucci<strong>de</strong> il Matto (Zampano tue il Matto)vi. L’ultimo spettacolo sulla neve: addio Gelsomina(Le <strong>de</strong>rnier spectacle sur la neige: adieu Gelsomina)vii. solitudine e pianto di Zampanò (solitu<strong>de</strong> et pleurs<strong>de</strong> Zampanò)ENTRACTEsaMuEL BarBErConcerto pour violon, opus 14i. allegroii. andanteiii. Presto in moto perpetuoKAREN GOMYO VioLonoTTorino rEsPiGhiPins <strong>de</strong> Rome, poème <strong>symphonique</strong>i. Pins <strong>de</strong> la villa Borghèseii. Pins près d’une catacombeiii. Pins du Janiculeiv. Pins <strong>de</strong> la voie appienneLes fleurs offertes aux artistes sont une gracieuseté <strong>de</strong> l’Atelier du Fleuriste Dumont.10 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


21 sepTembre 2011SÉLECTION DESJARDINSgiuseppe grazioLiCHEF D’ORCHESTREDiplômé en piano et encomposition, le chefd’orchestre italien GiuseppeGrazioli fait ses étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>direction avec <strong>de</strong>s maîtrestels que Gianluigi Gelmetti,Leopold Hager, Franco Ferrara, peter Maag et LeonardBernstein. Tôt en carrière, il dirige les principauxorchestres italiens : l’Acca<strong>de</strong>mia di Santa Cecilia,l’orchestra RAi, l’orchestra Sinfonica Siciliana, lesorchestres Toscanini <strong>de</strong> parme et Verdi <strong>de</strong> Milan, etc.En 2001, Giuseppe Grazioli dirige le concert qui clôtureles activités du Teatro alla Scala avant les travaux <strong>de</strong>restauration ainsi que la finale du Concours operaliaau Théâtre du Châtelet. C’est à cette occasion queplacido Domingo l’invite à Washington pour dirigerLucia di Lammermoor.Aussi à l’aise dans le répertoire classique que contemporain,on lui doit la création italienne <strong>de</strong> La Mass <strong>de</strong> LeonardBernstein, du Liverpool oratorio <strong>de</strong> paul McCartney,du ballet Fellini <strong>de</strong> nicola piovani, ainsi que la créationmondiale <strong>de</strong> Vita <strong>de</strong> Marco Tutino, en 2003, à la tête<strong>de</strong> l’orchestre <strong>de</strong> La Scala <strong>de</strong> Milan.Récemment, Giuseppe Grazioli a notamment dirigéLucia di Lammermoor à l’opéra <strong>de</strong> <strong>Québec</strong> ainsi que<strong>de</strong> nombreux concerts à la tête <strong>de</strong>s orchestres <strong>de</strong> Gênes,Rome, Milan, Seville et Tenerife.Sa discographie, mondialement acclamée, comporte <strong>de</strong>sraretés du XX e siècle, visitant De Falla, Auric, Martinu, °Casella, Malipiero, Rieti, Lambert, Bax, Bartók ainsi que<strong>de</strong> nombreuses compositions <strong>de</strong> nino Rota. on lui doitégalement le premier enregistrement mondial <strong>de</strong> Quadridi Segantini <strong>de</strong> Zandonai, réalisé avec l’orchestre Haydn<strong>de</strong> Bolzano.karen gomyo VIOLONnée à Tokyo, la violoniste Karen Gomyo a grandi àMontréal. Dès l’âge <strong>de</strong> 5 ans, elle commence à seproduire en public. À 9 ans, elle est l’un <strong>de</strong>s dix enfantschoisis pour jouer dans un cours <strong>de</strong> maître donné parDorothy DeLay à Chicago. Rapi<strong>de</strong>ment, la jeune violonisteest prise sous l’aile du professeur pour étudier à laréputée Juilliard School ànew York. Karen Gomyoa ensuite poursuivi sesétu<strong>de</strong>s avec Mauricio Fuksà l’Université d’indiana,et Donald Weilerstein aunew England Conservatoryof Music <strong>de</strong> Boston.Karen Gomyo a fait <strong>de</strong> nombreuses prestations commechambriste et en récital. Elle s’est notamment produiteau Festival <strong>de</strong> musique d’Aspen, au Ravinia Festival, auCaramoor international Chamber Music Festival, auMostly Mozart Recital Series du Lincoln Center et auTokyo Recital Series. Elle a aussi collaboré avec <strong>de</strong>smusiciens tels que Heinrich Schiff, isabelle van Keulen,Antoine Tamestit, Frank Braley et Christian poltéra.Récemment, la musicienne a offert <strong>de</strong>s prestations auxcôtés <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s formations nord-américaines, dont lesorchestres philharmoniques <strong>de</strong> new York, Los Angeleset phila<strong>de</strong>lphie, et européennes, notamment le City ofBirmingham Symphony orchestra, le Royal Scottishnational orchestra, le Royal Liverpool philharmonic.Elle a par ailleurs travaillé avec les chefs Leonard Slatkin,neeme Järvi, Andrew Litton, David Robertson, DavidZinman, Andrey Boreyko, Hans Graf, Louis Langrée etGilbert Varga.Fait marquant <strong>de</strong> sa carrière, en 2008, Karen Gomyoa eu l’honneur d’interpréter une sonate <strong>de</strong> Bach aupremier symposium tenu en mémoire <strong>de</strong>s victimesd’actes terroristes au siège <strong>de</strong>s nations Unies à new York.Récipiendaire du prestigieux prix Avery Fisher CareerGrant en 2008, la violoniste s’est illustrée dès son jeuneâge en remportant, en 1997, le Young Concert Artistsinternational Auditions à l’âge <strong>de</strong> 15 ans. Elle n’avait que9 ans lors <strong>de</strong> sa première apparition à l’oSQ — et elle yjoua les redoutables Airs bohémiens <strong>de</strong> Sarasate.PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 11


Fête aupalaisLe 47 e ParallèleRESTAURANT - TRAITEUR officiel <strong>de</strong> l’OSQ !« Au 47 e Parallèle, les saveurs du mon<strong>de</strong>s’unissent dans une harmonie qui fait plaisirà voir. Et à goûter, surtout. »« De l’entrée au <strong>de</strong>ssert, les plats du 47 e Parallèlemarient habilement les goûts et les textures, enplus d’être joliment présentés. »« VERDICT : CE REPAS FUT SANS DOUTEL’UN DES MEILLEURS QUE J’AI MANGÉCETTE ANNÉE À QUÉBEC. »Sophie MarcotteJournal Voir, 11 août 2011D’extraordinaires soirées sont à prévoiravec le Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong> etl’<strong>Orchestre</strong> <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>.Pour la clientèle <strong>de</strong> l’OSQ !osq.orgSTATIONNEMENTGRATUIT au 47 e Parallèlepour la durée <strong>de</strong> votre soiréesouper-concert OSQ.333, Saint-AmableT 418 692-4747le47.comMAINTENANT OUVERTHÔTEL LE GERMAIN MAPLE LEAF SQUAREÀ quelques pas <strong>de</strong>s meilleurs concerts, spectacleset événements sportifs <strong>de</strong> Toronto.QUÉBEC MONTRÉAL TORONTO CALGARY www.hotelboutique.com12 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


21 sepTembre 2011SÉLECTION DESJARDINSNOTES ANALYTIQUESGIACOMO PUCCINI (1858-1924)préLu<strong>de</strong> <strong>symphonique</strong>Célèbre pour ses opéras, Giacomo puccini a laisséquelques pages purement instrumentales, écritesessentiellement dans sa jeunesse, dont ce preludiosinfonico (il y aura un Capriccio sinfonico quelquesannées plus tard). L’œuvre date <strong>de</strong> 1876, époque oùpuccini volait <strong>de</strong>s tuyaux d’orgue pour les vendre et seprocurer cigares et cigarettes, qui furent en gran<strong>de</strong> partieresponsables du cancer <strong>de</strong> la gorge dont il mourut en1924. Cette belle page est déjà dominée par le stylevériste qui imprègne l’œuvre <strong>de</strong> puccini, avec ses instantspassionnés caractéristiques.NINO ROTA (1911-1979)La sTrada, suiTené à Milan en 1911, nino Rota a produit <strong>de</strong>s partitionsdans tous les domaines — piano, musique <strong>de</strong> chambre,symphonie, opéra — mais il fait surtout sa marque dansle mon<strong>de</strong> du cinéma. il a collaboré, entre autres, avecFellini, Visconti et Zeffirelli. C’est par ailleurs à lui quel’on doit la musique du parrain <strong>de</strong> Francis FordCoppola. La trame sonore <strong>de</strong> La Strada est l’une <strong>de</strong>spremières par lesquelles Rota a acquis une notoriétéinternationale. La suite qui en a été tirée compte septnuméros, évoquant différents épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cette histoire<strong>de</strong> cirque ambulant. La superbe mélodie <strong>de</strong> violon dutroisième mouvement a valeur <strong>de</strong> leitmotiv, dans le film,et <strong>de</strong>meure l’une <strong>de</strong>s plus hautes inspirations <strong>de</strong> Rota.on la réentend furtivement dans le mouvement final,à la trompette, d’abord, puis au violon.SAMUEL BARBER (1910-1981)concerTo pour VioLonBarber avait déjà atteint une notoriété exceptionnellelorsqu’il composa son Concerto pour violon en 1940, àl’âge <strong>de</strong> 30 ans. L’œuvre fut créée le 7 février 1941 par levioloniste Albert Spalding et l’orchestre <strong>de</strong> phila<strong>de</strong>lphie,dirigé par Eugene ormandy. Ce concerto <strong>de</strong>meure encorerelativement romantique — on le qualifie parfois <strong>de</strong>« brahmsien » — malgré certaines tournures typiquementnord-américaines, notamment influencées par le jazz.Le premier mouvement s’ouvre par une ample mélodieconfiée au soliste, tandis que la clarinette prend le relaispour le <strong>de</strong>uxième thème. Le développement ressembledavantage à une rhapsodie et un récitatif pour violonremplace la traditionnelle ca<strong>de</strong>nce. Le <strong>de</strong>uxième mouvement,Andante sostenuto, apparaît comme une saraban<strong>de</strong>bucolique amenée par un solo <strong>de</strong> hautbois, alors que lepresto in moto perpetuo — « très rapi<strong>de</strong>, en mouvementperpétuel » — se rapproche d’une tarentelle, dont lemotif principal est d’abord énoncé par les timbales seulesavant d’être repris par le soliste.OTTORINO RESPIGHI (1879-1936)pins <strong>de</strong> romeBien que Bolonais <strong>de</strong> naissance, Respighi passa l’essentiel<strong>de</strong> sa vie à Rome où il mourut à l’âge <strong>de</strong> 56 ans. La Villeéternelle <strong>de</strong>vait jouer un rôle <strong>de</strong> premier plan dans saproduction <strong>symphonique</strong>. Aujourd’hui encore, sa« trilogie » romaine, constituée <strong>de</strong>s Fontaines <strong>de</strong> Rome,<strong>de</strong>s pins <strong>de</strong> Rome et <strong>de</strong>s Fêtes romaines, <strong>de</strong>meure levolet le plus célèbre <strong>de</strong> sa musique <strong>symphonique</strong>.Dans les pins <strong>de</strong> Rome, créés en 1924, Respighi s’emploieà évoquer différents paysages <strong>de</strong> sa ville d’adoption.L’œuvre est constituée <strong>de</strong> quatre mouvements.« Les pins <strong>de</strong> la Villa Borghese » nous présentent legrouillant quartier où le compositeur lui-même habitait :départ étincelant, hollywoodien avant la note, suivi <strong>de</strong>jeux d’enfants, dont les trompettes discordantes semêlent curieusement à l’animation <strong>de</strong> la rue. Sans transition,nous sommes transportés aux abords d’une catacombe,sur l’entrée <strong>de</strong> laquelle les pins projettent uneombre noire. L’hymne Veni, veni, Emmanuel est entendue<strong>de</strong>puis les profon<strong>de</strong>urs, à laquelle <strong>de</strong>s cloches gravesfont écho. Le climat s’épaissit peu à peu, comme si ungroupe <strong>de</strong> pèlerins venait prier sur ces sinistres sépultures,puis tout retombe dans le calme initial. Dans letableau suivant, les « pins du Janicule », la lune se profile<strong>de</strong>rrière les grands arbres. De calmes notes <strong>de</strong> pianointroduisent ce nocturne dominé par le timbre chaud <strong>de</strong>la clarinette et <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s aiguës. Un rossignol s’éveillebientôt — Respighi <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> faire jouer à ce momentun enregistrement d’un véritable oiseau. Les « pins <strong>de</strong> laVia Appienne » évoquent la Rome antique et les retourstriomphants <strong>de</strong> ses redoutables armées. Au terme d’unlent et saisissant crescendo, où les cuivres rappellentles buccines antiques, les soldats couverts <strong>de</strong> gloireatteignent le Capitole.PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 13


Chef Jean Soulard et son équipe.Plaisirs gastronomiques et moments historiques!RESTAURANT LE CHAMPLAINCuisine renommée dans une ambiance intime. Brunch du dimanche délectable.RESTAURANT LE CAFÉ DE LA TERRASSEBuffets gastronomiques et menu à la carte au gré <strong>de</strong>s saisons. Matin, midi et soir.BAR ST-LAURENT & LOUNGELes meilleurs martinis en ville dans une ambiance sophistiquée et décontractée.SERVICE TRAITEURQue ce soit une réception en plein air, un petit déjeuner d’affaires ou un dîner officieldans un <strong>de</strong>s sites historiques <strong>de</strong> la région, nous avons un menu pour vous!réservations 418 692 3861Stationnement avec service <strong>de</strong> voiturier inclus avec tout repas.Devenez Amis du Château et profitez <strong>de</strong> nombreux avantages exclusifs tout au long <strong>de</strong> l’année. www.amisduchateau.ca


méaV, dame <strong>de</strong> Lamusique ceLTiqueCOUPS DE FOUDRE HYDRO-QUÉBECMERCREDI 29 sepTembre 2011JEUDI 30 sepTembre 2011Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/20 horchesTre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québecsTéphane LaForesT CHEF D’ORCHESTREméaV CHANTEUSEraLPh hErMannIrish MedleyprogrammeMiChaEL WiLLiaM BaLFEI dreamt I dwelt in marble hallsTradiTionnELDúlamán (orch. C. o’reilly)My Lagan Love (orch. Chris hazell)She moved through the fair (orch. Chris hazell)Bon concert !Partenaire <strong>de</strong> saisonLEroy andErsonIrish Suite, extraitsThe irish washerwomanThe minstrel boyThe rakes of mallowThe girl i left behind meENTRACTEEdvard GriEGPeer Gynt, suite n° 1, opus 46, extraitau matinLa chanson <strong>de</strong> SolveigTradiTionnELWealthy WidowFriEdriCh von FLoToWThe last rose of the summerBiLL WhELanRiverdanceTradiTionnELGreensleeves (orch. alfred reed)BrEndan GrahaMThe Voice (orch. Bill Whelan / C. synnott)The Whitest Flower (orch. Chris hazell)Isle of Hope Isle of Hope (orch. Frank Mc namara)Les fleurs offertes aux artistes le 29 septembre sont une gracieuseté<strong>de</strong> l’Atelier du Fleuriste Dumont.16 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


29 eT 30 sepTembre 2011COUPS DE FOUDRE HYDRO-QUÉBECsTéphane LaForesTCHEF D’ORCHESTREStéphane Laforest est né au<strong>Québec</strong> où il a d’abord dirigéplusieurs orchestres <strong>de</strong> jeunesdont ceux <strong>de</strong> Joliette, Sherbrooke,Lévis, Shawinigan etVille d’Anjou ainsi que dansdiverses harmonies dont l’HarmonieCalixa Lavallée <strong>de</strong> Sorel.Depuis juin 2009, il est le 1 er chef-assistant <strong>de</strong>Kent nagano à l’orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> Montréal.il est aussi directeur musical <strong>de</strong> l’orchestre <strong>symphonique</strong><strong>de</strong> Sherbrooke et <strong>de</strong> la Sinfonia <strong>de</strong> Lanaudière, orchestrequ’il a fondé en 1994. il est aussi membre du conseild’administration du Conseil <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong>s lettresdu <strong>Québec</strong>.À titre <strong>de</strong> chef invité, il a dirigé l’orchestre <strong>symphonique</strong><strong>de</strong> Montréal, l’orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>,l’orchestre du Centre national <strong>de</strong>s Arts à ottawa etl’orchestre Métropolitain du Grand Montréal. Ailleurs auCanada, il a dirigé les orchestres <strong>de</strong> Kitchener-Waterloo,<strong>de</strong> Calgary, d’Edmonton, d’Hamilton, du nouveau-Brunswick, etc. il s’est produit sur trois continents :soit en Amérique, en Asie et en Europe.orchestrateur reconnu, Stéphane Laforest a travaillé àla musique <strong>de</strong> film <strong>de</strong> Michel Cusson pour imax. il aaussi agi à titre <strong>de</strong> chef pour la comédie musicaleLes Misérables dans la production du Capitole <strong>de</strong><strong>Québec</strong> à l’été 2008.Stéphane Laforest a reçu plusieurs prix et distinctions aucours <strong>de</strong> sa carrière. il est notamment récipiendaire duprix Heinz Unger Conducting Award, du prix opus 2000dans la catégorie Jeune public, du Grand prix Desjardinsdu Conseil <strong>de</strong> la culture <strong>de</strong> Lanaudière, et du premier prixdu Conservatoire <strong>de</strong> musique du <strong>Québec</strong> en directiond’orchestre.méaV CHANTEUSEnative d’irlan<strong>de</strong>, Méav a faitses étu<strong>de</strong>s dans la langueirlandaise et a étudié le chantclassique, la harpe et le pianotout en complétant sondiplôme <strong>de</strong> droit au TrinityCollege <strong>de</strong> Dublin. Sa formationclassique et traditionnelle a influencé sa musique,qui combine la percussion irlandaise, le violon, la guitare,la flûte traditionnelle et le piano, le tout accompagnéd’harmonies vocales.Méav est l’un <strong>de</strong>s membres fondateurs du groupe CelticWoman, réputé mondialement. Leurs prestations à laRadio City Music Hall et à la réouverture <strong>de</strong> l’Americanirish Historical Society à new York, comptent parmi lesévénements marquants <strong>de</strong> la carrière du groupe.À titre d’artiste solo, Méav a réalisé <strong>de</strong>s tournées enEurope, en Asie et en Amérique du nord. La chanteusea d’ailleurs eu le privilège d’être invitée à se produireen Corée et au Japon où sa musique a la réputationd’avoir <strong>de</strong>s pouvoirs curatifs. Elle a aussi fait ses débutsau Carnegie Hall avec le new York pops en mars 2011.Au cours <strong>de</strong> sa carrière, Méav a eu la chance <strong>de</strong> travailleravec un large éventail d’artistes, notamment avec Anuna,le chœur original <strong>de</strong> la troupe Riverdance. Elle a aussi faitpartie <strong>de</strong> la production Lord of the Dance, présentée enAfrique du Sud, dans laquelle elle a interprété le rôle <strong>de</strong>la déesse Erin. Au petit écran, les enfants ont pu entendresa voix dans la ban<strong>de</strong> sonore originale anglaise du filmClochette et la pierre <strong>de</strong> lune <strong>de</strong> Disney.Méav a réalisé trois albums solo qui ont remporté un vifsuccès dont Celtic Journey qui s’est trouvé dès sa sortiedans les dix premières positions du Billboards World Music.PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 17


29 eT 30 sepTembre 2011COUPS DE FOUDRE HYDRO-QUÉBECNOTES ANALYTIQUESLa musique ceLTiqueL’expression musique celtique est parfois trompeuse.À proprement parler, elle englobe un ensemble <strong>de</strong>cultures traditionnelles, qui comprend les musiquesirlandaises, écossaises, bretonnes et autres, au pointoù il faut parler d’interceltisme ou <strong>de</strong> panceltisme.Une symphonie<strong>de</strong> conseils judicieuxDès l’Antiquité, la musique irlandaise a commencé à sedévelopper et se distinguer suivant le contexte politiqueou religieux. Elle a suivi l’émigration massive <strong>de</strong>s irlandaisau XiX e siècle et a ainsi pénétré aux États-Unis, maiségalement au Royaume-Uni. Elle a été adoptée pard’autres styles et les nombreux reels et gigues quecompte la musique traditionnelle du <strong>Québec</strong> en sont,par exemple, directement issus.La musique <strong>de</strong>s harpistes <strong>de</strong>s clans gaéliques compteparmi les plus anciennes <strong>de</strong> l’île. on en trouve <strong>de</strong>s tracesaussi loin qu’au iX e siècle. pas étonnant que la harpe soitd’ailleurs l’un <strong>de</strong>s emblèmes du pays <strong>de</strong>puis le Xiii e siècle.Si on ignore à peu près tout <strong>de</strong>s musiciens amateurs ou<strong>de</strong>s danses en vogue <strong>de</strong> l’époque, on sait tout <strong>de</strong> mêmeque le harpiste accompagnait un poète chantant leslouanges <strong>de</strong> son chef <strong>de</strong> clan. petit à petit, le musicien<strong>de</strong>vint un artiste ambulant, en raison notamment dudéclin <strong>de</strong> la société gaélique du Xii e siècle au XVii e siècle.Le légendaire harpiste aveugle Turlough o’Carolan (1670-1738) est l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>niers représentants <strong>de</strong> ce type<strong>de</strong> musicien et compositeur errant. par la suite, la danseconnut à son tour une très gran<strong>de</strong> popularité, qui culminaau XiX e siècle.+ Maximisez le potentiel<strong>de</strong> votre entreprisewww.lemieuxnolet.caL’importance <strong>de</strong> la musique dans l’i<strong>de</strong>ntité irlandaise esttelle que, craignant la disparition <strong>de</strong> leur art traditionnelet <strong>de</strong> certains instruments, <strong>de</strong>s nationalistes convaincuscréèrent diverses associations dès la fin du XViii e sièclepour la faire revivre en toutes sortes d’occasions.Depuis les années 1970, on observe un intérêt renouvelé etsoutenu pour la musique irlandaise dans le mon<strong>de</strong> entier.Si les États-Unis comptent une communauté d’origineirlandaise <strong>de</strong>s plus dynamiques, les irlandais <strong>de</strong> l’île onteux-mêmes bien compris l’importance <strong>de</strong> préserver leurstraditions et le concert <strong>de</strong> ce soir en est un signe tangible.18 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


Direction générale et artistique : Grégoire LegendreTchaïkovskiLes 22 25 27 29OCTOBRECommanditaire exclusif <strong>de</strong> cette productionDaniel François Jean-François Dmitry Tatiana Margarita Alexan<strong>de</strong>r Sonia Emilia HuguesLIPTON RACINE LAPOINTE TRUNOV LARINA GRITSKOVA SAVTCHENKO RACINE BOTEVA ST-GELAISChef Metteurd’orchestre en scène Le Chœur <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> <strong>Québec</strong> / L’<strong>Orchestre</strong> <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>Commanditaire <strong>de</strong> Falstaff et du GalaCommanditaire <strong>de</strong> FalstaffBillets : 418 529-0688GTQ : 418 643-8131www.opera<strong>de</strong>quebec.qc.ca


4 e édiTionLa TradiTion duTemps <strong>de</strong>s FêTes !Activité-bénéfice au profit <strong>de</strong>l’<strong>Orchestre</strong> <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>Magie et ca<strong>de</strong>auxau Château avecLuc LangevinUn événement- bénéfice unique <strong>de</strong>l’<strong>Orchestre</strong> <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> <strong>Québec</strong> alliantle mystère, la gastronomie et le shoppingdans un décor féérique.LiszT, TchaÏkoVski,uLTra romanTiquesSYMPHONIQUE À SOUHAITMERCREDI 5 ocTobre 2011Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/20 horchesTre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québecFabien gabeL CHEF D’ORCHESTREandré LapLanTe PIANOprogrammeiGor sTravinskiJeu <strong>de</strong> cartes, ballet en trois donnesi. Première donneii. <strong>de</strong>uxième donneiii. Troisième donneFairmont Le Château FrontenacVendredi 2 décembre 2011, 18 hsous la prési<strong>de</strong>nce d’honneur <strong>de</strong>M. Jean-François st-Germainvice-prési<strong>de</strong>nt région <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>,Marchés publics et parapublics, TELusLuc Langevin, magicienartiste <strong>de</strong> la soiréeFranZ LisZTConcerto pour piano n° 2 en la majeur, s. 125adagio sostenuto assaiallegro agitato assaiallegro mo<strong>de</strong>ratoallegro <strong>de</strong>cisoMarziale, un poco meno allegroallegro animato, strettoANDRÉ LAPLANTE piAnoENTRACTEPioTr iLiTCh TChaïkovskiSymphonie n° 6 en si mineur, « Pathétique », opus 74i. adagio - allegro non troppoii. allegro con graziaiii. allegro molto vivaceiv. Finale: adagio lamentosoCe concert est enregistré par Espace musique, la radio musicale <strong>de</strong> Radio-Canada(95,3 FM à <strong>Québec</strong>) et sera diffusé ultérieurement dans le cadre <strong>de</strong>s Soirées classiques,animées par Michel Keable, du lundi au jeudi à 20 h d’un bout à l'autre du pays.Réservez dès maintenant:Annie Bournival 418 646-7920abournival@osq.qc.ca • osq.orgRéalisation : Chantal Bélisleprise <strong>de</strong> son : François Légaré, Martin MeilleurRéalisation-coordination : pascale LabrieDirection d’Espace musique : Christiane LeBlancLes fleurs offertes aux artistes sont une gracieuseté <strong>de</strong> l’Atelier du Fleuriste Dumont.20 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


5 ocTobre 2011SYMPHONIQUE À SOUHAITFabien gabeLCHEF D’ORCHESTREné à paris dans une famille<strong>de</strong> musiciens, Fabien Gabela étudié la trompette à laHochschule <strong>de</strong> Karlsruhe puisau Conservatoire nationalsupérieur <strong>de</strong> paris où il obtientun premier prix en 1996.Comme trompettiste, Fabien Gabel a joué au sein <strong>de</strong>nombreux orchestres parisiens sous la direction <strong>de</strong> grandschefs dont pierre Boulez, Sir Colin Davis, Riccardo Muti,Seiji ozawa, Simon Rattle et Bernard Haitink.C’est aux côtés <strong>de</strong> David Zinman, au Festival d’étéd’Aspen au Colorado, qu’il se perfectionne à la directiond’orchestre. il a reçu les conseils d’Armin Jordan et atravaillé en collaboration étroite avec Sir Colin Davis,Bernard Haitink et paavo Järvi.En 2004, il remporte le prestigieux concours <strong>de</strong> directionDonatella Flick à Londres, ce qui lui vaut <strong>de</strong> dirigerle London Symphony orchestra au Barbican Centre <strong>de</strong>Londres, puis d’y officier comme chef assistant jusqu’en2006 auprès <strong>de</strong> Sir Colin Davis et Bernard Haitink.Fabien Gabel entretient par ailleurs une relationprivi légiée avec l’orchestre national <strong>de</strong> France. D’abordassistant <strong>de</strong> Kurt Masur, il dirige l’orchestre à <strong>de</strong>nombreuses occasions, notamment au Festival présence,au Festival <strong>de</strong> Saint-Denis, aux Victoires <strong>de</strong> la Musiqueclassique à la Salle pleyel, et <strong>de</strong>puis 2008, régulièrementen concert d’abonnement au Théâtre <strong>de</strong>s Champs-Elysées.En plus <strong>de</strong> mener une brillante carrière <strong>de</strong> chef invité,en France comme à l’étranger, Fabien Gabel a aussiaccompagné <strong>de</strong> nombreux solistes <strong>de</strong> renom parmilesquels Rafal Blechacz, Gidon Kremer, Jean-YvesThibau<strong>de</strong>t, Bertrand Chamayou, iwona Sobotka,Marie-nicole Lemieux, nikolai Schukoff, Jean-paulFouchécourt et plusieurs autres.En juillet 2010, il est choisi pour diriger un enregistrementd’airs d’opéras français avec la contralto québécoiseMarie-nicole Lemieux.andré LapLanTePIANOAndré Laplante est né àRimouski et a étudié àMontréal, new York et paris.En 1976, il remporte le premierprix <strong>de</strong>s concours <strong>de</strong>piano <strong>de</strong> Genève en Suisseet <strong>de</strong> Sydney en Australie. Deux ans plus tard, il obtientex æquo le Deuxième prix du Concours Tchaïkovski.Acclamé dans le mon<strong>de</strong> entier, André Laplante a jouéavec <strong>de</strong>s chefs tels que neville Marriner, Yehudi Menuhin,Andrew Davis, Jukka pekka-Saraste et Charles Dutoit.Très populaire en Europe, il s’est produit, pour ne citerque ces villes, à Londres, Vienne, Frankfort, Bonn, Amsterdam,Zurich, prague... il est également très actif auxÉtats-Unis. il a effectué plusieurs tournées qui l’ontconduit aux quatre coins du mon<strong>de</strong>, notamment en Chineet en Australie. on a pu l’entendre à l’occasion <strong>de</strong> nombreuxgrands festivals dont le Festival Debussy en France,le Festival <strong>de</strong> Salzbourg, les festivals <strong>de</strong> pécs et Budapesten Hongrie et la plupart <strong>de</strong>s festivals canadiens.André Laplante a réalisé plusieurs enregistrements, parmilesquels figurent le Concerto <strong>de</strong> Grieg, les <strong>de</strong>ux concertos<strong>de</strong> Liszt, plusieurs œuvres <strong>de</strong> Brahms, <strong>de</strong> même que l’intégrale<strong>de</strong> la musique pour piano <strong>de</strong> Ravel. La compagnieAnalekta a par ailleurs fait paraître l’enregistrement <strong>de</strong>sa prestation au Concours Tchaïkovski en 1978 où iljouait le Troisième concerto <strong>de</strong> Rachmaninov. En 2010,son enregistrement <strong>de</strong>s Années <strong>de</strong> pèlerinage <strong>de</strong> Lisztremportait le Félix du meilleur disque classique solo <strong>de</strong>l’année.En 2004, André Laplante se voyait décerner un Juno ainsique le Western Canadian Music Award pour son enregis -trement du Deuxième concerto pour piano <strong>de</strong> JacquesHétu. En 2006, il recevait le prix opus du « Meilleur interprète<strong>de</strong> l’année » et, en 2010, celui du « Meilleur concert<strong>de</strong> l’année ».PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 21


5 ocTobre 2011SYMPHONIQUE À SOUHAITNOTES ANALYTIQUESIGOR STRAVINSKI (1882-1971)Jeu <strong>de</strong> carTesStravinski avait une gran<strong>de</strong> passion pour le jeu. Lorsqu’en1935, l’American Ballet lui comman<strong>de</strong> une nouvellepartition, il a l’idée d’élaborer une action dont lespersonnages seraient <strong>de</strong>s cartes et chacun <strong>de</strong>s trois actesune « donne » d’une même partie. Le joker est le personnageprincipal et vient constamment « brouiller lescartes ». il est néanmoins vaincu par une quinte royale(royal flush) <strong>de</strong> cœurs. Les trois donnes, qui s’ouvrenttoutes sur une même musique, se présentent en quasicontinuité,sans coupure marquée. Différents types <strong>de</strong>danses se succè<strong>de</strong>nt et Stravinski se plaît à citer <strong>de</strong>s passagesd’œuvres célèbres : La Chauve-souris <strong>de</strong> Strauss,La Valse <strong>de</strong> Ravel, Le Barbier <strong>de</strong> Séville <strong>de</strong> Rossini, etc.orchestration chatoyante, rythmes animés, fragments mélodiquesbien découpés, tout concourt au caractère ludiqueet amusant <strong>de</strong> cette œuvre éminemment sympathique.FRANZ LISZT (1811-1886)concerTo pour piano n° 2L’approche <strong>de</strong> Liszt face au concerto diffère à plusieurségards <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s compositeurs classiques et même <strong>de</strong>ses contemporains. C’est tout particulièrement le cas dansl’orchestration et l’aspect formel. Si l’orchestre <strong>de</strong>meuresubordonné à la partie soliste, sa participation s’avèrenettement plus recherchée que dans les concertos <strong>de</strong>Chopin ou Schumann, par exemple. il est fréquent, entreautres détails, que <strong>de</strong>s instruments, percussion incluse,dialoguent avec le piano, annonçant à cet égard lamusique <strong>de</strong> chambre pour grand orchestre <strong>de</strong> Stravinskiou <strong>de</strong> Schœnberg.Moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans après la création — plus ou moisheureuse — du premier concerto, Liszt récidivait avec un<strong>de</strong>uxième ouvrage <strong>de</strong> facture encore plus déconcertante.À la différence <strong>de</strong> l’immense majorité <strong>de</strong>s concertos <strong>de</strong>l’époque, celui-ci s’ouvre par un mouvement lent, méditatifet poétique, où vents et cor<strong>de</strong>s s’entremêlent au piano,dans un passage éthéré et onirique. Toute émancipéequ’elle puisse paraître, cette section n’en énonce pasmoins un thème qui sera à la base <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>l’œuvre, au <strong>de</strong>meurant d’une remarquable liberté formelle.Les indications <strong>de</strong> tempo qui la jalonnent et se succè<strong>de</strong>ntsans logique ne correspon<strong>de</strong>nt pas en soi à <strong>de</strong>s changements<strong>de</strong> mouvements, mais ne font que s’adapter auxcaprices rhapsodiques <strong>de</strong> la partition. De fait, commela spectaculaire Sonate en si mineur, encore à venir, leconcerto se présente d’un seul tenant et ses divisionsinternes constituent davantage <strong>de</strong>s changements d’ambianceque <strong>de</strong>s sections à proprement parler.PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI (1840-1893)symphonie n° 6, « paThéTique »Créée neuf jours avant la mort du compositeur, cettesymphonie fut conçue comme une œuvre à programmedont le contenu <strong>de</strong>vait <strong>de</strong>meurer secret. En fait, Tchaïkovskisouhaitait traduire dans cette partition les aspectsles plus intimes <strong>de</strong> sa propre vie, en particulier ceux liés àson homosexualité, le grand drame <strong>de</strong> son existence etqui <strong>de</strong>vait même le conduire à la mort. En effet, quelquesjours après avoir porté la partition à son éditeur, le compositeurrencontra la mère d’un jeune homme avec lequelil avait eu une liaison et qui le faisait chanter. Dans sontrouble, il entra dans un restaurant et avala délibérémentun verre d’eau contaminée (Saint-pétersbourg était alorsaux prises avec une épidémie <strong>de</strong> choléra). Quelquesheures plus tard, il entrait dans d’atroces souffranceset s’éteignait peu <strong>de</strong> temps après.Le premier mouvement s’ouvre par une introduction gravequi annonce le caractère tragique <strong>de</strong> l’œuvre. L’Allegroqui lui fait suite semble tout d’abord ignorer le drame.Eneffet, <strong>de</strong>ux thèmes, dont le second particulièrement passionné,créent une atmosphère plutôt sereine. Mais le <strong>de</strong>stinguette : les nuages s’amoncèlent et bientôt le tragiqueéclate <strong>de</strong> toutes parts. puis, brusquement, tout s’éteint; leretour du second thème ramène une paix toute relative.Suit une valse à cinq temps, qui dépeint peut-être lesmondanités hypocrites auxquelles Tchaïkovski était habituémais qu’il détestait. Cette hypothèse apparaît d’autantplus plausible que le milieu du mouvement se teinte<strong>de</strong> couleurs plus sombres. puis, après la valse, la fête :le troisième mouvement traduit le plaisir à l’état presquebestial et son optimisme ne faiblit pas un seul instant.Mais le vi<strong>de</strong> se fait au début du <strong>de</strong>rnier mouvement, unlent et troublant Adagio lamentoso, où ne subsiste plusque la désillusion. Le premier thème, douloureux, est suivid’une sorte <strong>de</strong> prière qui se transforme peu à peu en cri<strong>de</strong> révolte. peine perdue : l’incurable douleur <strong>de</strong> l’âmereprend ses droits et la mort l’emporte.22 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


FIER PARTENAIRE DEL’ORCHESTRE SYMPHONIQUEDE QUÉBECPROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 23


418 647.4747 • 680, Gran<strong>de</strong> Allée Est • savini.ca


418 647.4747 • 680, Gran<strong>de</strong> Allée Est • savini.ca


Louis LorTie enVoûTanTMATINS EN MUSIQUE/SÉLECTION DESJARDINSMERCREDI2 noVembre 2011Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/10 h 30MERCREDI2 noVembre 2011Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/20 horchesTre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québecLouis LorTie CHEF D’ORCHESTRE ET PIANOprogrammeEdvard GriEGPeer Gynt, suite n° 1, opus 46i. au matinii. La mort d’Åseiii. danse d’anitraiv. dans l’antre du roi <strong>de</strong> la montagneCette œuvre nesera pas présentéedans le cadre duMatin en musiqueDESJARDINS,MÉLOMANEACCOMPLIUne émotion vous envahit etvous ne pouvez en décrire lateneur ? L’<strong>Orchestre</strong> <strong>symphonique</strong><strong>de</strong> <strong>Québec</strong> a atteint son but,car chacun <strong>de</strong>s musiciens, parson instrument, vise à émouvoir.Desjardins est fier d’encouragerces virtuoses qui font vibrer leurauditoire en conjuguant accordset émotions.Concerto pour piano en la mineur, opus 16i. allegro molto mo<strong>de</strong>ratoii. adagioiii. allegro mo<strong>de</strong>rato e marcatoLOUIS LORTIE piAnoENTRACTEroBErT sChuMannSymphonie n° 2 en do majeur, opus 61i. sostenuto assai – un poco più vivace - allegro manon troppo – Con fuocoii. scherzo (allegro vivace)iii. adagio espressivoiv. allegro molto vivaceSerge Harel est le technicien accor<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> ce concert.Téléphone : 514 569-4414Dès 9 h 30, venez échanger avec <strong>de</strong>s invités-surprises au Foyer<strong>de</strong> la Salle Louis-Fréchette, tout en dégustant un café et <strong>de</strong>smignardises offerts par le traiteur officiel <strong>de</strong> l’oSQ, Le 47 e parallèle.Les fleurs offertes à l’artiste en soirée sont une gracieuseté<strong>de</strong> l’Atelier du Fleuriste Dumont.26 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


2 noVembre 2011MATINS EN MUSIQUE/SÉLECTION DESJARDINSNOTES ANALYTIQUESLouis LorTieCHEF D’ORCHESTRE ET PIANOLouis Lortie a fait ses étu<strong>de</strong>s à Montréal avec YvonneHubert elle-même élève du pianiste français AlfredCortot, à Vienne avec Dieter Weber, grand spécialiste<strong>de</strong> Beethoven, et plus tard avec Leon Fleisher, discipled’Arthur Schnabel. il a faitses débuts avec l’orchestre<strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> Montréal àl’âge <strong>de</strong> 13 ans et trois ansplus tard avec l’orchestre<strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> Toronto, cequi lui a valu d’être engagépour une tournée historiqueen Chine et au Japon.PhoTo : © ELiasAu cours <strong>de</strong> sa carrière, Louis Lortie a interprété l’œuvreintégrale <strong>de</strong> Ravel à Londres et à Montréal pour la BBCet Radio-Canada. il est d’ailleurs reconnu pour soninterprétation <strong>de</strong> la musique <strong>de</strong> Chopin et <strong>de</strong> Beethoven.il a joué l’intégrale <strong>de</strong>s sonates pour piano au WigmoreHall <strong>de</strong> Londres, au Ford Center <strong>de</strong> Toronto, à la salle <strong>de</strong>la philharmonie <strong>de</strong> Berlin et à la Sala Gran<strong>de</strong> du ConservatoireGiuseppe Verdi <strong>de</strong> Milan. Dans le cadre du FestivalBeethoven plus <strong>de</strong> Montréal, Louis Lortie a interprété les32 sonates pour piano du célèbre compositeur, <strong>de</strong> mêmeque l’intégrale <strong>de</strong> ses sonates et trios pour piano, violonet violoncelle.Louis Lortie a offert plusieurs prestations sous la direction<strong>de</strong> chefs prestigieux : Lorin Maazel, Kurt Masur, Seijiozawa, Charles Dutoit, Kurt San<strong>de</strong>rling, neeme Järvi,Sir Andrew Davis, Wolfgang Sawallisch et osmo Vanska.il a aussi participé à plusieurs concerts <strong>de</strong> musique <strong>de</strong>chambre avec <strong>de</strong>s musiciens tels que Frank peter Zimmermann,Leonidas Kavakos, Renaud et Gautier Capuçon,Jan Vogler, Augustin Dumay et Gidon Kremer.Louis Lortie compte une trentaine <strong>de</strong> disques à son actif,allant <strong>de</strong> Mozart à Stravinski.En 1992, il a été fait officier <strong>de</strong> l’ordre du Canada eten 1997 Chevalier <strong>de</strong> l’ordre national du <strong>Québec</strong>. Lamême année, il recevait un doctorat honoris causa <strong>de</strong>l’Université Laval.EDVARD GRIEG (1843-1907)peer gynT, suiTe n° 1Au milieu du XiX e siècle, un courant nouveau se profiladans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la musique dite « sérieuse ». on assistaà cette époque à un réveil <strong>de</strong>s nationalismes, dû en partieaux mouvements révolutionnaires qui agitèrent unebonne partie <strong>de</strong> l’Europe en 1848. Les pays qui avaienttoujours pâti <strong>de</strong> l’hégémonie culturelle <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>spuissances cherchèrent à s’affirmer et saisirent toutesles occasions <strong>de</strong> mettre en valeur leur propre culture.Ce fut entre autres le cas <strong>de</strong>s pays slaves et scandinaves.Écrit pour la pièce d’Henrik ibsen, figure <strong>de</strong> proue <strong>de</strong>la littérature norvégienne, peer Gynt constitue nonseulement l’une <strong>de</strong>s incarnations les plus achevées <strong>de</strong>ce nationalisme culturel, mais il s’agit également <strong>de</strong> l’un<strong>de</strong>s chefs-d’œuvre <strong>de</strong> Grieg. La pièce raconte la vie <strong>de</strong>peer, paysan velléitaire et irresponsable, que l’amour <strong>de</strong>Solveig réussit à ramener dans le droit chemin. Le conteest parsemé d’êtres fantastiques, trolls, gnomes, etc.Au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la première, en 1876, la critique préditque ce serait la musique <strong>de</strong> Grieg, bien plus que la pièceelle-même, qui allait connaître la gloire, une prophétiequi allait effectivement s’accomplir. « Au matin » évoquele lever du jour en plein Sahara, peer y étant parti àl’aventure. « La Mort d’Åse » nous rend témoin <strong>de</strong>s<strong>de</strong>rniers moments <strong>de</strong> sa mère. Avec la « danse d’Anitra »nous sommes <strong>de</strong> nouveau en Afrique, où la fille du chefbédouin danse pour peer, tandis que « L’antre du roi <strong>de</strong>la montagne » nous transporte sur les sommets <strong>de</strong>norvège où peer affronte le roi <strong>de</strong>s trolls.EDVARD GRIEGconcerTo pour pianoL’unique Concerto pour piano <strong>de</strong> Grieg constitue l’une<strong>de</strong>s œuvres les plus populaires <strong>de</strong> son auteur, avec lamusique <strong>de</strong> scène <strong>de</strong> peer Gynt. Lorsqu’il l’écrivit, en1868, le compositeur n’avait que 25 ans. Le jeune hommerentrait alors d’un séjour d’étu<strong>de</strong>s en Allemagne et enitalie qui lui avait permis <strong>de</strong> mieux prendre conscience <strong>de</strong>ses racines culturelles et <strong>de</strong> la richesse du patrimoinenorvégien. Son Concerto est l’une <strong>de</strong>s premières œuvresécrites délibérément dans un style « nordique ». on ad’ailleurs dit <strong>de</strong> cette partition qu’elle fleurait la forêt <strong>de</strong>conifères et la mousse <strong>de</strong>s montagnes.PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 27


2 noVembre 2011SYMPHONIQUE À SOUHAITNOTES ANALYTIQUES SUITEUne robuste introduction au piano conduit au premierthème, aux couleurs <strong>de</strong> danse populaire, notammentle halling norvégien. Le second sujet est élégiaque etquelque peu schumannien. La partie soliste dominetout ce mouvement; son jeu culmine dans la fastueuseca<strong>de</strong>nce finale.Marqué Adagio, le <strong>de</strong>uxième mouvement constitueune longue transition entre le premier et le troisième.il s’agit d’une sorte <strong>de</strong> nocturne où alternent douceuret mélancolie, toutes <strong>de</strong>ux évoquées par les cor<strong>de</strong>s ensourdine. Le piano n’intervient qu’au bout d’un certaintemps. Après avoir d’abord présenté un thème étrangerau reste, il reprend le matériau initial <strong>de</strong> façon toutepersonnelle. puis, brusque changement <strong>de</strong> cap, alorsque s’enchaîne le mouvement final caractérisé par <strong>de</strong>srythmes populaires (le halling est à nouveau mis àcontribution) et <strong>de</strong> nombreux épiso<strong>de</strong>s contrastants,dont certains d’une formidable énergie.Suit un Adagio hautement expressif. Les contoursmélodiques s’y déploient <strong>de</strong> façon capricieuse. Tendresse,mélancolie, douceur, nostalgie… tout cela se fond danscette page magnifique, l’un <strong>de</strong>s plus beaux mouvementslents et l’un <strong>de</strong>s plus humains <strong>de</strong> Schumann.Quant au superbe finale, c’est un cri <strong>de</strong> victoire, à lamanière <strong>de</strong> l’Egmont <strong>de</strong> Beethoven. Schumann dira :« Lorsque j’écrivis la <strong>de</strong>rnière partie, je me sentis renaître ».Dès les premières mesures, explosent une joie et uneexubérance qui se maintiennent jusque dans les <strong>de</strong>rnièresmesures, alors qu’elles éclatent dans un surcroît <strong>de</strong> vigueur.Des épiso<strong>de</strong>s plus calmes et plus lyriques tem pèrent parfoiscet élan, sans jamais en altérer l’esprit.SoiRÉE-BÉnÉFiCEpERDRE LE noRDAVEC BERnARD VoYER o.C., C.Q.ROBERT SCHUMANN (1810-1856)symphonie n° 2La Deuxième symphonie <strong>de</strong> Schumann remonte à 1845;elle fut créée l’année suivante à Leipzig. C’est unesuperbe partition qui traduit à la fois les angoissesliées aux premiers signes <strong>de</strong> la folie dans laquelle lecompositeur <strong>de</strong>vait sombrer peu avant sa mort en1856, et la victoire momentanée <strong>de</strong> ce que lui-mêmeappela « la résistance <strong>de</strong> l’esprit ».L’œuvre débute par un thème très simple, quelque peusolennel, entendu aux cuivres; ce thème reparaîtra dansle Scherzo et le finale. L’Allegro est dominé par la dimensionhéroïque amenée par l’introduction, mais trahit unecertaine tristesse par endroits. Le développement s’avèrepassablement lyrique, ce qui, chez Schumann, est on nepeut plus dans l’ordre <strong>de</strong>s choses.on a vu dans le Scherzo une filiation avec Men<strong>de</strong>lssohn,mais Schubert n’est pas loin non plus. Humour et fluidité,voilà les <strong>de</strong>ux mots décrivant le mieux ce mouvementqui compte <strong>de</strong>ux trios, le premier <strong>de</strong> caractère léger, lesecond, plutôt intime.Jean-yves Germain, coprési<strong>de</strong>nt du groupe Germain,Christiane Germain, coprési<strong>de</strong>nte et chef <strong>de</strong> la direction duGroupe Germain, sophie Galaise, directrice générale <strong>de</strong> l’osQ etPierre Moreau, prési<strong>de</strong>nt du conseil d’administration <strong>de</strong> l’osQ.Le concert gala du 30 mars 2011« Perdre le nord avec Bernard voyer »sous la prési<strong>de</strong>nce d’honneur <strong>de</strong>madame Christiane Germain, a permisd’amasser un montant <strong>de</strong> 50 000 $au profit <strong>de</strong> l’osQ.28 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


La tradition<strong>de</strong>s grandscafés <strong>de</strong> laMéditerranée.Tartares grands crus. Tapas.Fruits <strong>de</strong> mer. Entrées. Grilla<strong>de</strong>s.Pâtes fraîches. Martinis.Vin au verre. Terrasseeau cœur <strong>de</strong>l’effervescence <strong>de</strong> la rue Cartier.C’est le Café Sirocco.En groupe dans l’une <strong>de</strong> nos salles.Entre amis pour un 5 à 7sur notre terrasse.En couple avant ouaprès un spectacle.En famille pour unbrunch le dimanche. « Gagnant du prix du public 2010Catégorie Cuisine Bistro. »64, René-Lévesque Ouest,<strong>Québec</strong>Quartier Montcalm 418 529-6868cafesirocco.com


40 ans <strong>de</strong>vieartistiquetiqévénement—spectacle commémoratif17 DÉCEMBRE 2011AVEC ENTRE AUTRES :PIERRELAPOINTEYANNPERREAUCATHERINEMAJORROBERTCHARLEBOISDAMIENROBITAILLEANDRÉ-PHILIPPEGAGNONL’ORCHESTRED’HOMMES-ORCHESTRESL’OSQL’OPÉRADEQUÉBECgauVin chanTe berLiozGRANDS CLASSIQUESMERCREDI 9 noVembre 2011Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/20 horchesTre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québecJusTin brown CHEF D’ORCHESTREkarina gauVin SOPRANOprogrammeCLaudE dEBussy (orch. Michael Jarrell)Trois Étu<strong>de</strong>si. Pour les notes répétéesii. Pour les sonorités opposéesiii. Pour les accordshECTor BErLioZLes Nuits d’été, opus 7i. villanelleii. Le spectre <strong>de</strong> la roseiii. sur les Lagunes (Lamento)iv. L’absencev. au Cimetière (Clair <strong>de</strong> lune)vi. L’ile inconnueKARINA GAUVIN SopRAnoENTRACTEFranZ LisZTDu berceau jusqu’à la tombe, poème<strong>symphonique</strong> n° 13riChard sTraussMort et transfiguration, opus 24418 643-8131GRANDTHEATREQCCALes fleurs offertes aux artistes sont une gracieuseté <strong>de</strong> l’Atelier du Fleuriste Dumont.30 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


9 noVembre 2011GRANDS CLASSIQUESJusTin brownCHEF D’ORCHESTREReconnu internationalementpour son répertoiretant <strong>symphonique</strong> qued’opéra, le chef d’orchestred’origine anglaise JustinBrown a étudié à l’Université<strong>de</strong> Cambridge puis auTanglewood Music Center où il a côtoyé Seiji ozawaet Leonard Bernstein.Directeur musical <strong>de</strong> l’Alabama Symphony orchestra etdirecteur musical en chef <strong>de</strong> la Badisches Staatstheaterà Karlsruhe en Allemagne, Justin Brown est reconnupour son interprétation dynamique <strong>de</strong> la musiquecontemporaine avec <strong>de</strong>s directions d’œuvres majeures<strong>de</strong> grands compositeurs tels que Elliott Carter, GeorgeCrumb, John Adams et peter Lieberson. À Karlsruhe, oùil dirige <strong>de</strong>puis 2008, on l’honore notamment pour saprésentation <strong>de</strong> L’Anneau du nibelung <strong>de</strong> Wagner etdivers opéras <strong>de</strong> Verdi et Strauss.À titre <strong>de</strong> chef invité, Justin Brown a travaillé avecplusieurs grands orchestres du mon<strong>de</strong>. parmi ceux-ci,notons le London Symphony orchestra, le BBC Symphonyorchestra, le philharmonique d’oslo, le St. petersburgphilharmonic, le philharmonique <strong>de</strong> Tokyo, etc.À l’opéra, Justin Brown a dirigé au Covent Gar<strong>de</strong>n, àl’opéra <strong>de</strong> Strasbourg, au Teatro San Carlo à Lisbonne,ainsi que dans plusieurs autres gran<strong>de</strong>s maisons d’opéraà travers le mon<strong>de</strong>.Son enregistrement The Six Realms, du compositeurpeter Lieberson, lui a valu, en 2006, un prix Gramophoneainsi qu’une nomination pour le Grammy du meilleuralbum classique.karina gauVinSOPRANOReconnue pour sa voix envoûtante,Karina Gauvin a fait sesétu<strong>de</strong>s au Conservatoire <strong>de</strong>musique <strong>de</strong> Montréal, auprès<strong>de</strong> Marie Daveluy, et à laRoyal Scottish Aca<strong>de</strong>my ofMusic <strong>de</strong> Glasgow en Écosse.Son large répertoire comprend autant la musique <strong>de</strong>Jean-Sébastien Bach que celle <strong>de</strong> Benjamin Britten qu’elleinterprète avec les plus grands orchestres et ensembles.À l’opéra comme en concert, elle a travaillé sous ladirection <strong>de</strong> chefs tels que Semyon Bychkov, Alan Curtis,Charles Dutoit, ottavio Dantone, Yannick nézet-Séguin,Kent nagano, Roger norrington, Helmuth Rilling, ChristopheRousset, pour ne nommer que ceux-là. En récital,on l’a entendue avec plusieurs ensembles <strong>de</strong> musique <strong>de</strong>chambre, ainsi qu’avec les pianistes Marc-André Hamelin,Michael McMahon et Roger Vignoles.parmi les faits marquants <strong>de</strong> sa carrière, mentionnons uneinterprétation du Requiem <strong>de</strong> Mozart et du Magnificat<strong>de</strong> Bach avec l’orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> Chicago dirigépar Helmuth Rilling, et ses débuts au Carnegie Halldans la Messe en si mineur <strong>de</strong> Bach sous la direction<strong>de</strong> peter Schreier.Karina Gauvin s’est aussi illustrée <strong>de</strong> brillante façon dansle cadre <strong>de</strong> prestigieux concours <strong>de</strong> chant internationaux.Lauréate du prix Lie<strong>de</strong>r et du prix du public du Concoursinternational <strong>de</strong> chant <strong>de</strong> Bois-le-Duc (‘s-Hertogenbosch)aux pays-Bas, du premier prix du Concours <strong>de</strong>s jeunesinterprètes <strong>de</strong> Radio-Canada, elle a aussi remporté le prixVirginia parker, ainsi que le Maggie Teyte Memorial prize,à Londres.Karina Gauvin a déjà une vingtaine <strong>de</strong> disques à son actifet ceux-ci ont été maintes fois mis en nomination aux prixJuno <strong>de</strong>puis une dizaine d’années, notamment en 2001 et2003, respectivement pour Apollo e Dafne <strong>de</strong> Haen<strong>de</strong>l etle Requiem <strong>de</strong> Mozart avec Les Violons du Roy.PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 31


32 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


9 noVembre 2011GRANDS CLASSIQUESNOTES ANALYTIQUESCLAUDE DEBUSSY (1862-1918)Trois éTu<strong>de</strong>spianiste virtuose, Debussy a élaboré une techniquepianistique typiquement française, qui s’oppose, parexemple, au flash <strong>de</strong> Liszt, lequel pratiquait un jeu specta -culaire, essentiellement vertical, tandis que les Françaispréféraient effleurer le clavier. Ce n’est pourtant qu’à lafin <strong>de</strong> sa vie que Debussy a conçu une série d’étu<strong>de</strong>spermettant <strong>de</strong> développer la souplesse et l’agilité plutôtque la puissance et l’endurance. il a laissé <strong>de</strong>ux livresd’étu<strong>de</strong>s – six numéros pour le premier, douze pour lesecond. « pour les notes répétées » a <strong>de</strong>s allures <strong>de</strong>toccata humoristique. « pour les sonorités opposées »constitue sans doute la plus originale <strong>de</strong> tout le corpus etse présente comme une pièce avant-gardiste, mo<strong>de</strong>rne,aux couleurs étonnamment variées et d’une remarquableexpressivité. La toute <strong>de</strong>rnière, « pour les accords », exige<strong>de</strong>s déplacements incessants, faisant entendre <strong>de</strong>s sériesd’accords brillants. Une section méditative et mystérieuseintervient au milieu <strong>de</strong> l’œuvre, avant que ne retentissentà nouveau les accords alternés à la fin.HECTOR BERLIOZ (1803-1869)Les nuiTs d’éTéLes nuits d’été ont d’abord été écrites pour voix et pianoen 1841 avant <strong>de</strong> faire l’objet d’une version orchestralequinze ans plus tard. Les six poèmes du cycle, signésThéophile Gautier, sont tirés d’un même recueil,La Comédie <strong>de</strong> la mort, publié en 1838. Le premier,« Villanelle », possè<strong>de</strong> une grâce primesautière, uncaractère enjoué, presque ironique par moments. Lesvents y jouent un rôle déterminant tandis que les cor<strong>de</strong>ss’y font discrètes. Vient ensuite « Le Spectre <strong>de</strong> la rose »,pièce teintée <strong>de</strong> mystère et dans laquelle d’habiles effetsorchestraux illustrent <strong>de</strong> nombreux détails du poème.« Sur les lagunes » alterne entre le désespoir et la lumièrepour ensuite se perdre dans un vi<strong>de</strong> inquiétant.« Absence », qui constitue un <strong>de</strong>s sommets <strong>de</strong> la production<strong>de</strong> Berlioz, exprime la douleur mise à nu, en adoptanttoutefois le mo<strong>de</strong> majeur pour les refrains et le mineurpour les couplets — un procédé sans doute emprunté àl’air célèbre « J’ai perdu mon Eurydice » <strong>de</strong> l’orphée <strong>de</strong>Gluck, compositeur que Berlioz vénérait. Le cinquièmepoème, « Au cimetière, Clair <strong>de</strong> lune » emploie l’enharmoniepour créer divers contrastes d’atmosphères. Enfin« L’Île inconnue » boucle la boucle en retrouvant partiellementle climat souriant <strong>de</strong> la « Villanelle ».FRANZ LISZT (1811-1886)du berceau Jusqu’à La TombeCréateur du poème <strong>symphonique</strong> – dont il emprunteen partie l’idée à Beethoven et surtout au Berlioz <strong>de</strong> laSymphonie fantastique – Liszt écrira pas moins <strong>de</strong> 13<strong>de</strong> ces pages <strong>de</strong> musique à programme, plus ou moins<strong>de</strong>scriptive. Le tout <strong>de</strong>rnier, Von <strong>de</strong>r Wiegen bis zumGrabe (« Du berceau à la tombe »), remonte aux<strong>de</strong>rnières années du compositeur. En 1881, celui-ci encompose la partition pour piano qu’il orchestre l’annéesuivante. Liszt s’inspire d’un triptyque du peintre MihályZichy. Chacun <strong>de</strong>s trois mouvements, qui s’enchaînentsans transition, reprend les titres donnés par Zichy à sestableaux. Le premier, Le berceau, ressemble à une douceberceuse diaphane, éthérée, onirique. intitulé Le Combatpour l’existence, le <strong>de</strong>uxième mouvement se révèle tumultueux,énergique et, ma foi, combatif. Quant au<strong>de</strong>rnier, Vers la tombe, berceau <strong>de</strong> la vie future, il estteinté d’une lour<strong>de</strong>ur délibérée. La fin s’illumine toutefois,illustrant les doux espoirs <strong>de</strong> « la vie future ».RICHARD STRAUSS (1864-1949)morT eT TransFiguraTionSi Liszt fut le créateur du poème <strong>symphonique</strong>, RichardStrauss fut peut-être le plus brillant représentant dugenre. Dès l’âge <strong>de</strong> 23 ans, il s’y aventure avec bonheuret offre au mon<strong>de</strong> musical quelques-uns <strong>de</strong>s plus grandschefs-d’œuvre <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> la musique toute entièreavec, notamment, Don Juan, Till l’espiègle, Ainsi parlaitZarathoustra, Une vie <strong>de</strong> héros – et l’immortel (sans jeu<strong>de</strong> mots) Mort et transfiguration qui date <strong>de</strong> 1887-1888.L’œuvre s’appuie sur une simple vision <strong>de</strong> Strausslui-même, qui à 24 ans, ne songeait pas à sa propre mort,bien entendu. par la suite, Strauss <strong>de</strong>manda à un ami,le compositeur Alexan<strong>de</strong>r Ritter, versificateur à ses heures,d’écrire un poème expliquant le déroulement <strong>de</strong>sdifférents épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’œuvre. Deux gran<strong>de</strong>s sectionssubdivisent la partition. La première comporte troissous-sections : tout d’abord, un Largo dépeignant lamaladie et la quasi-agonie <strong>de</strong> l’artiste; suit un Allegromolto agitato, dans lequel l’artiste lutte âprement contrela mort qui ne lui laisse aucun répit; elle triomphe dansle Meno mosso au cours duquel l’artiste, avant <strong>de</strong> rendrel’âme, revoit les grands moments <strong>de</strong> son existence. Lemouvement final, marqué Mo<strong>de</strong>rato, représente la transfigurationtant attendue. Quelque temps avant sa propremort, Strauss fera un songe qui lui permettra d’affirmerà son fils avoir vu juste en écrivant l’œuvre : « J’ai vécuexactement tout ça, au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières heures ».PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 33


Le carnaVaL <strong>de</strong>s animauxCONCERTS FAMILLE INDUSTRIELLE ALLIANCEPrêtez l’oreille àl’enchantementL’Industrielle Alliance est heureuse <strong>de</strong>s’associer aux Concerts famille <strong>de</strong> l’OSQ.Divertissements, expériences musicaleset fantaisie sont au ren<strong>de</strong>z-vous pourpermettre à votre famille <strong>de</strong> passer unmoment inoubliable.MERCREDI 13 noVembre 2011Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/15 horchesTre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québecairaT ichmouraToV CHEF D’ORCHESTREL’arsenaL à musiquemaurice LaForesT ETmonique <strong>de</strong> margerie PIANOSprogrammeCaMiLLE sainT-saËnsLe Carnaval <strong>de</strong>s animaux, gran<strong>de</strong> fantaisiezoologique1. introduction et marche royale du lion2. Poules et coqs3. hémiones4. Tortues5. L’éléphant6. kangourous7. aquarium8. Personnage aux longues oreilles9. Le coucou au fond <strong>de</strong>s bois10. volière11. Pianistes12. Fossiles13. Le cygne14. FinaleVotre partenaire<strong>de</strong> confiance.www.inalco.comSRM154-28(11-08)concerT FamiLLedEssin : oCéannE BELZiLE, 9 ans34 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


13 noVembre 2011CONCERTS FAMILLE INDUSTRIELLE ALLIANCEairaT ichmouraToVCHEF D’ORCHESTREAirat ichmouratov est né enRussie. il a étudié la clarinetteau Conservatoire <strong>de</strong> Kazan,sa ville natale. En 1993, ilobtient un poste <strong>de</strong> clarinettisteassocié au Théâtred’opéra et <strong>de</strong> ballet duTatarstan et à l’orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> Kazan aveclequel il fera, entre autres, une tournée européenne.En 1998, il vient poursuivre ses étu<strong>de</strong>s musicales auCanada et obtient, en 2000, son diplôme <strong>de</strong> maîtrise àl’Université <strong>de</strong> Montréal sous la direction d’André Moisan.À la même époque, il fon<strong>de</strong> le Trio Musinsky avec lequelil remporte les premiers prix du Festival national <strong>de</strong>musique du Canada et du 8 e Concours international <strong>de</strong>musique <strong>de</strong> chambre à Cracovie, en pologne.Titulaire d’un doctorat en direction d’orchestre <strong>de</strong>l’Université <strong>de</strong> Montréal <strong>de</strong>puis 2004, Airat ichmouratova été invité à quelques reprises à diriger l’orchestre<strong>symphonique</strong> du Tatarstan et l’orchestre <strong>de</strong> musique<strong>de</strong> chambre <strong>de</strong> Kazan, La primavera, l’orchestre Métro -politain du Grand Montréal, les orchestres <strong>symphonique</strong>s<strong>de</strong> Laval et du nouveau-Brunswick, i Musici <strong>de</strong> Montréalet l’ensemble Thirteen Strings d’ottawa.il a occupé le poste <strong>de</strong> chef en rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s Violons duRoy <strong>de</strong> 2007 à 2009, et <strong>de</strong> 2009 à 2011 celui <strong>de</strong> chefassistant en rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong><strong>Québec</strong>. Le jeune chef est aussi professeur invité à laFaculté <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> l’Université Laval.Les compositions d’Airat ichmouratov ont été interprétéesau Canada, aux États-Unis, en Russie, en israël et enEurope. Sa récente composition Fantastic Dances a étéenregistrée en 2008 par i Musici <strong>de</strong> Montréal.C’est en l’an 2000 qu’Airat ichmouratov se joint augroupe <strong>de</strong> musique klezmer Kleztory où, en plus d’y jouer<strong>de</strong> la clarinette avec une virtuosité électrisante, il agit entant que compositeur et arrangeur. Toujours avec le groupeKletztory, Airat ichmouratov s’est produit en tant que clarinettesolo avec les orchestres <strong>symphonique</strong>s <strong>de</strong> Montréalet <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>, i Musici <strong>de</strong> Montréal, l’ensemble ThirteenStrings d’otta wa et le Brussels Chamber orchestra.L’arsenaL à musiqueC’est en 1978 que LorenaCorradi et Reggi Ettore,diplômés du Conservatoire <strong>de</strong>musique <strong>de</strong> Milan, passionnéset un peu fous, déci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> seconsacrer à la musique etfon<strong>de</strong>nt L’Arsenal à musique.Sensibiliser les jeunes à <strong>de</strong>nouvelles approches musicales en leur offrant <strong>de</strong>sspectacles stimulant leur curiosité et leur créativité,voilà la mission qu’ils se sont donnés. Depuis, les présentations<strong>de</strong> l’Arsenal ont touché au-<strong>de</strong>là d’un million <strong>de</strong>jeunes spectateurs au <strong>Québec</strong>, au Canada, aux États-Unis,en Europe et même jusqu’à Séoul où ils représentaientle Canada lors du Congrès mondial <strong>de</strong> l’iSME (internationalSociety for Music Education).parmi les spectacles <strong>de</strong> la compagnie, mentionnonsL’Arche, qui amalgame musique, cirque et nouvellestechnologies; dans L’Usine <strong>de</strong>s sons, un duo <strong>de</strong> musiciensendiablés pincent, grattent, frottent et frappent sur <strong>de</strong>sinstruments inusités aux possibilités sonores infinies, quisont en réalité <strong>de</strong>s sculptures <strong>de</strong>stinées à « sonner ».pour sa part, Le Carnaval <strong>de</strong>s animaux, d’après lamusique <strong>de</strong> Saint-Saëns, est un spectacle <strong>de</strong> marionnettesqui nous entraîne dans une poursuite clownesque etrigolote pour retrouver les lions, les coqs et les poules,les hémiones, les tortues, les éléphants, les kangourous...et le pianiste ! Le Clan <strong>de</strong>s oiseaux, l’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnièrescréations <strong>de</strong> l’Arsenal à musique, a été interprétée pourla première fois avec l’oSQ dans le cadre <strong>de</strong>s fêtes du400 e anniversaire <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>, en avril 2008.concerT graTuiTVous aVez ren<strong>de</strong>z-VousaVec VoTre orchesTreorchesTre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québecairaT ichmouraToV CHEF D’ORCHESTREVendredi 23 septembre 2011, 18 hCour centrale, Place Ste-FoyPROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 35


13 noVembre 2011CONCERTS FAMILLE INDUSTRIELLE ALLIANCENOTES ANALYTIQUESCAMILLE SAINT-SAËNS (1835-1921)Le carnaVaL <strong>de</strong>s animauxL’une <strong>de</strong>s œuvres les plus célèbres <strong>de</strong> Camille Saint-Saëns,Le Carnaval <strong>de</strong>s animaux fut longtemps considéré par sonauteur comme une simple pocha<strong>de</strong> musicale, un amusantclin d’œil <strong>de</strong> carnaval. Composée en 1886 et sous-titrée« Gran<strong>de</strong> fantaisie zoologique », la suite, qui comportequatorze mouvements, ne fut pas donnée en public etne fut pas non plus éditée du vivant <strong>de</strong> l’auteur, en partieparce que plusieurs morceaux font la caricature <strong>de</strong>musiciens estimés. Ce n’est qu’au cours <strong>de</strong> soirées entreamis que Saint-Saëns daigna la faire exécuter.L’œuvre fait appel à un petit orchestre composé d’uneflûte, une clarinette, un harmonium, un xylophone, uncélesta, <strong>de</strong>ux pianos et une section <strong>de</strong> cor<strong>de</strong>s. Certainsmorceaux méritent d’être signalés : « Tortues », oùSaint-Saëns écorche gentiment offenbach en reproduisantle quadrille d’orphée aux enfers – le fameux cancan…à un tempo extrêmement lent; « L’Éléphant », que lesdébutants à la contrebasse connaissent trop bien et quiparodie la « Danse <strong>de</strong>s sylphes » <strong>de</strong> La Damnation <strong>de</strong>Faust <strong>de</strong> Berlioz; dans « personnages aux longues oreilles »remarquez comment Saint-Saëns reproduit bien lehennissement; « pianistes », <strong>de</strong> vrais animaux auxyeux <strong>de</strong> Saint-Saëns (!); « Fossiles », citations <strong>de</strong> piècesdépassées, dont la Danse macabre <strong>de</strong> Saint-Saënslui-même, et <strong>de</strong> chansons enfantines : J’ai du bon tabac,Ah ! vous dirai-je maman, ainsi que l’air <strong>de</strong> Rosine dansLe Barbier <strong>de</strong> Séville <strong>de</strong> Rossini.Deux pièces se démarquent singulièrement <strong>de</strong>s autres.Tout d’abord la numéro 7, « Aquarium », splendi<strong>de</strong> pièceévocatrice, aux sonorités magiques, presque célestes.Sans le savoir, Saint-Saëns s’est pour ainsi dire aventurédans le mon<strong>de</strong> impressionniste. Et puis, la numéro 13,« Le Cygne », morceau d’un intense lyrisme, célèbrepour son superbe solo <strong>de</strong> violoncelle. Cette pièce a faitle tour du mon<strong>de</strong>, notamment grâce à la chorégraphiequ’en a tirée la gran<strong>de</strong> ballerine Anna pavlova et intituléeLa Mort du cygne.36 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 37


ceroVsek, prodige LumineuxSYMPHONIQUE À SOUHAITAUTOMNE 2011L’OSQ DE CONCERTAVEC LES GENSstéphane Laforestrenaud ParadisMERCREDI 23 noVembre 2011Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/20 horchesTre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> québecandreas <strong>de</strong>LFs CHEF D’ORCHESTREcorey ceroVsek VIOLONprogrammeWoLFGanG aMadEus MoZarTMusique funèbre maçonnique, k. 477 (479a)Quand La MusiQuErEnConTrE LE 7 e arTStéphane Laforest chef d’orchestreRenaud Paradis comédienMercredi 12 octobre 2011, 20 hÉglise Sainte-Ursule/Sainte-Foy–Sillery–Cap-RougeJeudi 13 octobre 2011, 20 hÉglise La Nativité-<strong>de</strong>-Notre-Dame BeauportVendredi 14 octobre 2011, 20 hÉglise Saint-François-<strong>de</strong>-Sales NeuvilleSamedi 15 octobre 2011, 20 hAuditorium du Cégep Beauce-AppalachesSaint-Georges-<strong>de</strong>-BeauceaLBan BErGConcerto pour violon, « À la mémoire d’un ange »i. andante – allegrettoii. allegro – adagioCOREY CEROVSEK VioLonENTRACTEJohannEs BrahMsSymphonie n° 1 en do mineur, opus 68i. un poco sostenuto – allegroii. andante sostenutoiii. un poco allegretto e graziosoiv. adagio - Più andante - allegro non troppo macon brio - Più allegroPhoTo : © MaudE ChauvinRÉSERVEZMAINTENANT !MARC HERVIEUXMAI 2012abonnemenTSainte-Foy, Beauport et Neuville418 643.8486 osq.orgSaint-Georges-<strong>de</strong>-Beauce418 228.2455 www.lesamants<strong>de</strong>lascene.comLes fleurs offertes aux artistes sont une gracieuseté <strong>de</strong> l’Atelier du Fleuriste Dumont.40 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


23 noVembre 2011SYMPHONIQUE À SOUHAITandreas <strong>de</strong>LFsCHEF D’ORCHESTREné à Flensburg, en Allemagne,Andreas Delfs commence sesétu<strong>de</strong>s musicales à l’âge <strong>de</strong>5 ans. il travaille plus tardavec Christoph von Dohnányiet Aldo Ceccato au Conservatoire<strong>de</strong> Hambourg. À 20 ans,il <strong>de</strong>vient le plus jeune directeur musical <strong>de</strong> l’orchestreuniversitaire <strong>de</strong> Hambourg et le plus jeune assistantmusical <strong>de</strong> l’opéra national <strong>de</strong> Hambourg. puis, il faitson entrée à la réputée Juilliard School, sur la recommandation<strong>de</strong> von Dohnányi. Andreas Delfs y côtoie JorgeMester et Sixten Ehrling. il reçoit son diplôme <strong>de</strong> maîtriseen 1984.Chef d’orchestre émérite du Milwaukee Symphonyorchestra <strong>de</strong>puis 12 saisons, il a été le directeur musical,<strong>de</strong> 2001 à 2004, du Saint paul Chamber orchestra etconseiller artistique <strong>de</strong> 2004 à 2006. En Europe, AndreasDelfs a été directeur musical général <strong>de</strong> l’orchestre<strong>symphonique</strong> et <strong>de</strong> la compagnie d’opéra <strong>de</strong> Hanovreen Allemagne, où il a notamment dirigé la premièreeuropéenne <strong>de</strong> The Ghosts of Versailles <strong>de</strong> JohnCorigliano. Avant son mandat à Hanovre, Andreas Delfsa été le directeur musical <strong>de</strong> l’opéra <strong>de</strong> Berne, chef attitré<strong>de</strong> l’orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> pittsburgh et directeurmusical, à un âge très précoce, du célèbre orchestre<strong>symphonique</strong> suisse <strong>de</strong>s jeunes.Andreas Delfs se distingue par son engagement enversla musique contemporaine. Depuis plusieurs années, ilentretient <strong>de</strong>s liens privilégiés avec <strong>de</strong>s compositeursqui comptent parmi ses inspirations musicales :John Corigliano, philip Glass, Roberto Sierra, LowellLiebermann, György Ligeti, Luciano Berio, Aribert Reimannet Hans Werner Henze.Andreas Delfs a réalisé plusieurs enregistrements. il arécemment fait paraître la Missa Latina <strong>de</strong> Robert Sierraavec le Milwaukee Symphony orchestra ainsi que l’intégrale<strong>de</strong>s concertos pour piano <strong>de</strong> Beethoven avec lepia niste John o’Conor et le London Symphony orchestra.corey ceroVsekVIOLONné à Vancouver, mais résidantmaintenant à paris, CoreyCerovsek entreprend l’étu<strong>de</strong>du violon à l’âge <strong>de</strong> 5 ans.Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s aux côtés<strong>de</strong> Charmian Gadd et RichardGoldner, il reçoit, à 12 ans,son diplôme <strong>de</strong> l’University of Toronto’s Royal Conservatoryof Music ainsi qu’une médaille d’or pour ses excellentsrésultats en instruments à cor<strong>de</strong>s. La même année, ilest accepté par Josef Gingold à l’indiana University où ilreçoit, trois ans plus tard, un Baccalauréat en musique etun autre en mathématiques. il a à peine 16 ans quand ilobtient une maîtrise dans ces <strong>de</strong>ux disciplines et est reçudocteur, toujours dans les mêmes domaines, à l’âge <strong>de</strong>18 ans. il étudie aussi le piano jusqu’en 1997 avec EnricaCavallo et joue régulièrement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux instruments.Corey Cerovsek se produit notamment en Amériquedu nord avec les orchestres <strong>de</strong> Boston, phila<strong>de</strong>lphie,San Francisco, Detroit, Cincinnati, Saint-Louis, Atlanta,Baltimore, Montréal, Vancouver et Toronto, mais égalementailleurs dans le mon<strong>de</strong> avec <strong>de</strong>s ensembles commeles orchestres philharmoniques d’israël et <strong>de</strong> Hong-Kong,les orchestres <strong>symphonique</strong>s d’islan<strong>de</strong>, <strong>de</strong> prague, <strong>de</strong>Berlin, <strong>de</strong> Sydney, <strong>de</strong> Melbourne et plusieurs autres.À l’été <strong>de</strong> 2009, Corey Cerovsek interprète le Concertopour violon <strong>de</strong> Korngold au Festival international <strong>de</strong>Lanaudière aux côtés <strong>de</strong> l’orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong>Montréal sous la direction <strong>de</strong> Julian Kuerti.plusieurs <strong>de</strong> ses enregistrements sont récompensés :son intégrale <strong>de</strong>s sonates pour violon <strong>de</strong> Beethovenen 2006 avec le pianiste paavali Jumppanen, reçoit <strong>de</strong>nombreuses récompenses dont un Gramophone, 5 Diapasonset 4 étoiles dans Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la musique. En 2006,sa Sonate pour violon <strong>de</strong> Corigliano, avec Andrew Russoaété mise en nomination aux Grammy Awards. Son disqueCorey Cerovsek plays Wieniawski aux côtés <strong>de</strong> sa sœur,la pianiste Katja Cerovsek, a également reçu d’excellentescritiques.PROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 41


23 noVembre 2011SYMPHONIQUE À SOUHAITNOTES ANALYTIQUESWOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)musique Funèbre maçonniqueEn 1784, Mozart est admis dans la franc-maçonnerie,société initiatique et philosophique, dont les originesremontent aux bâtisseurs <strong>de</strong> cathédrales du Moyen Âge.pour ses frères maçons, il composa plusieurs œuvres dontla Musique funèbre, K 477, est la plus remarquable dupoint <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’intensité expressive. Elle fut écrite pourune cérémonie où un frère passait <strong>de</strong> compagnon àmaître et subissait ainsi une « mort symbolique ».L’œuvre, originale à plus d’un titre, en particulier dansson traitement orchestral aux couleurs subtilement raffinées,fait appel à une foule <strong>de</strong> symboles maçonniques :notes liées <strong>de</strong>ux à <strong>de</strong>ux (signe <strong>de</strong> fraternité), trois bémolsà la clef, trois sections distinctes, trois parties <strong>de</strong> cor <strong>de</strong>basset (le 3 étant le nombre <strong>de</strong> la perfection), parallélismefréquent entre <strong>de</strong>ux parties (évoquant le compagnonnage),etc. Fait exceptionnel chez Mozart, l’œuvre, écritedans le mo<strong>de</strong> mineur, s’achève sur une tierce picar<strong>de</strong>,c’est-à-dire majeure, pratique typique <strong>de</strong> l’époquebaroque, mais tombée en désuétu<strong>de</strong> à l’époque classique.Cet ultime accord majeur symbolise évi<strong>de</strong>mment lalumière retrouvée.ALBAN BERG (1885-1935)concerTo pour VioLon,« à La mémoire d’un ange »Un abcès causé par une piqûre d’abeille <strong>de</strong>vait emporterprématurément Alban Berg, qui mourut le 25 décembre1935 à l’âge <strong>de</strong> 50 ans. Quatre mois plus tôt, le compo -siteur mettait la <strong>de</strong>rnière main à sa <strong>de</strong>rnière œuvremajeure, un concerto pour violon en partie inspiré parla mort <strong>de</strong> Manon Gropius, la fille d’Alma Mahler et ducélèbre architecte Walter Gropius. La jeune femme s’étaitéteinte en avril 1935 à 18 ans et Berg, profondémenttroublé par cette disparition subite, travailla sans relâcheà son concerto qui fut achevé le 11 août suivant.Cette œuvre est considérée comme l’une <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>spartitions du XX e siècle et l’une <strong>de</strong>s plus chargées d’émotion.Elle compte quatre mouvements (regroupés en <strong>de</strong>uxblocs <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux parties chacun) illustrant autant d’aspects<strong>de</strong> la vie et <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> Manon Gropius. La sectionmarquée Andante dans le premier mouvement trace unportrait musical <strong>de</strong> la jeune fille, en insistant en particuliersur sa grâce et sa pureté. L’Allegretto nous révèle la joieet l’insouciance <strong>de</strong> sa jeunesse, que la citation d’un airfolklorique autrichien traduit bien.Avec le second bloc, nous passons <strong>de</strong> la vie terrestre à lanuit éternelle. La mort, la soumission et la transfigurationsont au cœur du mouvement. par <strong>de</strong>s procédés ingénieux,Berg nous fera assister à l’agonie <strong>de</strong> Manon. puis, onentend la mélodie du choral « Es ist genug » (« C’en estassez ») tiré <strong>de</strong> la Cantate n° 60 <strong>de</strong> Bach, dont le texteest une prière <strong>de</strong> l’homme <strong>de</strong>mandant au Créateur <strong>de</strong> ledélivrer <strong>de</strong>s souffrances terrestres. L’orchestration utiliseles bois afin d’imiter le son <strong>de</strong> l’orgue. Deux importantesvariations développent cette mélodie, après lesquellessurgit une vague réminiscence <strong>de</strong> la chanson du premiermouvement. Enfin, une paisible coda fait entendre unaccord majeur (avec sixte ajoutée), l’âme <strong>de</strong> Manon ayantenfin atteint le repos éternel…JOHANNES BRAHMS (1833-1897)symphonie n° 1Brahms ne mit pas moins <strong>de</strong> 20 longues années pourcompléter la première <strong>de</strong> ses quatre symphonies. Bienqu’encouragé au départ par Schumann, il craignait <strong>de</strong> sevoir comparé à Beethoven dont l’influence est d’ailleursdélibérément manifeste dans le <strong>de</strong>rnier mouvement.La première exécution eut lieu le 4 novembre 1876 àKarlsruhe et se heurta à l’hostilité <strong>de</strong> plusieurs commentateursqui reprochèrent au compositeur <strong>de</strong> manquer<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnité — ou plus clairement, <strong>de</strong> ne pas êtrewagnérien. Et pourtant cette symphonie n’a nul besoin<strong>de</strong> comparatif; bien au contraire, elle impose sa personnalitéet force l’admiration.Les premiers accords du mouvement initial, ponctués parune timbale fatidique, donnent un coup d’envoi magistralà l’œuvre. Tout le mouvement est marqué par <strong>de</strong>s harmoniesinstables et <strong>de</strong>s rythmes saccadés, que <strong>de</strong> brefsépiso<strong>de</strong>s plus lumineux viennent momentanément éclaircir.Un bel Andante sostenuto apporte un moment d’expressionpurement romantique, dominé par les cor<strong>de</strong>s, maistempéré <strong>de</strong> quelques touches mélancoliques <strong>de</strong> hautbois,<strong>de</strong> clarinette et autres vents. Le troisième mouvement42 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


prolonge partiellement l’atmosphère <strong>de</strong> l’Andante,<strong>de</strong> manière plus détendue, plus animée et souriante,cependant, grâce notamment au timbre chaleureux <strong>de</strong>la clarinette.Le finale nous transporte dans un tout autre univers : lespremières mesures installent un climat <strong>de</strong> mystère indéfinis -sable, comme si cette introduction constituait le premierépiso<strong>de</strong> d’un conte fantastique. on y entend <strong>de</strong>s pizzicatosà l’unisson, <strong>de</strong>s couleurs sombres (le timbre rauque d’uncontrebasson est superbement mis à contribution), unviolent roulement <strong>de</strong> timbale, suivi soudain d’un thèmelibérateur <strong>de</strong> cor et du son pur <strong>de</strong> la flûte. Et enfin, apparaîtLE thème (qui semble tout droit sorti du mouvement final<strong>de</strong> la iX e <strong>de</strong> Beethoven), chanté par <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s enga ge antes,auxquelles répon<strong>de</strong>nt les vents plus légers, avant que nes’élance l’énergique développement dans lequel Brahms semontre particulièrement inspiré. ici, les idées s’enchevêtrentet se recoupent dans un débor<strong>de</strong>ment spectaculaire et unefantaisie éblouissante <strong>de</strong> l’imagination.DE FERNAND NAULTAVEC L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC1 er et 2 décembre, 19 h 303 et 4 décembre, 14 h et 19 h 30418 643-8131 • 1 877 643-8131www.grandtheatre.qc.caFAITESLEBONCHOIXPROGRAMMATION COMPLÈTE DANS OSQ.ORG 43


donaTeurs eT parTenairessaison 2010/2011MERCID’ÊTRE LIÉS AUSSI ÉTROITEMENTAU SUCCÈS DE L’ OSQDONATEURS CORPORATIFS/GRANDS MÉCÈNES/PLaTinE/Cossette inc.//arGEnT/industrielle alliance/Métro//BronZE/snC-Lavalin inc./Banque royale/Groupe Canam inc.éTain/stein Monast s.E.n.C.r.L./CoGECo câble/radio-Classique 92,7 CJsQ/Groupe <strong>de</strong>sgagnés inc./Fonds andrée <strong>de</strong> Billy-Gravel-Fondation Communautaire du Grand <strong>Québec</strong>La Capitale groupe financier inc./Lavery, <strong>de</strong> Billy/Conseillers en gestion et informatique CGi inc./Ernst & young/Mallette s.e.n.c.r.l./<strong>de</strong>sjardins - Fédération <strong>de</strong>s caisses <strong>de</strong>sjardinsdu <strong>Québec</strong>/BPr inc./Cia inc./<strong>de</strong>sjardins - Groupe <strong>de</strong>sjardins assurances générales/Ecosystem/Fairmont Le Château Frontenac/Groupe Promutuel Fédération <strong>de</strong> sociétés mutuellesd’assurance générale/Groupe santé sedna/heenan Blaikie aubut avocats/Le Théâtre du Tri<strong>de</strong>nt/os4 Techno/raymond Chabot Grant Thornton inc./régis Côté et associés,architectes/ssQ Groupe financier/uni-select inc. div. Procolor prestige/verreault//MéCÈnEs/Caisse <strong>de</strong>sjardins <strong>de</strong>s Chutes Montmorency/Telus/Beauvais Truchon et associésConservatoire <strong>de</strong> musique & d’art dramatique du <strong>Québec</strong>/Banque scotia/BnC - Financière Banque nationale/CPu/F.P.i. CoMinar/hoffmann-La roche Ltée/Limousine a-1Paradigmes affaires publiques/interpares inc./Banque Laurentienne du Canada/Cuisitec/Formulatech Créapub/samson Bélair-<strong>de</strong>loitte & Touche/Groupe-Conseil aon hewittaBCP architecture et urbanisme ltée/Cogep inc./Cabinet d’assurance Banque nationale/ChuQ/Exceldor Coopérative avicole/Fondation Famille Germaine-et-Camille-rhéaume -Fondation communautaire du grand <strong>Québec</strong>/Beau<strong>de</strong>t, Faille, normand architectes/BMo - nesbitt Burns/Canac-Marquis Grenier/Canassistance/Corporation immobilièreMagil Laurentienne/Gestion Guillaume Couture inc./Gestion universitas/Groupe altus/Groupe archambault inc./Groupe vrsB, arpenteurs-géomètres/hôtel <strong>de</strong> Glace <strong>Québec</strong>-Canada inc./immeuble Populaire <strong>de</strong> <strong>Québec</strong> inc./Larochelle et associés, notaires/Les services Conseils systematix inc./Pfizer Canada inc./Pharmacie Janine Matte & Louise PetitPlacements Montrusco Bolton/Pratte Morrissette inc./service canadien <strong>de</strong>s forêts/sirois Tremblay avocats/société du Centre <strong>de</strong>s congrès <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/société du Grand Théâtre<strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/société Parc-auto du <strong>Québec</strong> Métropolitain/unibéton division <strong>de</strong> Ciment <strong>Québec</strong> inc./université Laval - Cabinet du recteur/Berco informatique/Caisse <strong>de</strong>sjardins <strong>de</strong>L’Île-d’orléans/Côté, Bélanger, notaires/ hdG inc./ressources Plus/roche limitée, Groupe-Conseil/vision 7/kronström <strong>de</strong>sjardins, avocats/aéroport <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/BCF s.e.n.c.r.l.Capitale nissan/Comté <strong>de</strong> Taschereau/CssT/distribution Charlebois inc./dubeau Capital et Cie Ltée/Fondaction Csn/For-net inc./GFs <strong>Québec</strong>/hd supply/hélène Lauzier inc.institut national d’optique/Lanla/Lemay Michaud architecture <strong>de</strong>sign/Les artisans du paysage/LG Chabot/Macdougall, Macdougall & Mactier inc./Matelas dauphinréfrigération noël/régulvar/secrétariat intégral/service d’entretien Empro/sinergia inc./société générale <strong>de</strong> Financement du <strong>Québec</strong>/société immobilière du <strong>Québec</strong>stratégie Ti inc./TBC Constructions inc./yQB Media/Gagné Leclerc groupe conseil/Loews Le Concor<strong>de</strong>/Mobilier <strong>de</strong> bureau MBh inc./Palais <strong>de</strong> Justice <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>Beliveau <strong>de</strong>nturologistes/Les Placements Céline saucier inc.//DONATEURS INDIVIDUELS/MÉCÈNES ÉMÉRITES/succession <strong>de</strong> alicia Lipecka Czernic/succession anthony Pricesuccession Gilberte Comeau Lamontagne/succession Paul henri Lavallée/succession roger Matton/succession Thérèse Cardinal//GRAND MÉCÈNES/BronZE/donald LaporteMildred Goodman//éTain/simon Jacobs/Jean-noël Bérubé/Jean-Clau<strong>de</strong> duchesneau/Gaétan Martel/G. russell Walker/MéCÈnEs/Michel dubé/Cécile Touzin/Paul CadrinPierre Moreau/robert dinan/ronald Blair/Gertru<strong>de</strong> Bourdon/Marie Caron/Gilles Chiniara/Pierre Côté/Emily hamilton/Laurier Lavoie/Gilles Marcotte/Gaétan ParéClaire <strong>de</strong>sjardins/Michel Lemieux/Pauline Paradis/yves Letarte/antoine sylvain/Clau<strong>de</strong> Côté/Jean-Marc Lafrance/Jean-yves Ménard/Geneviève Paradis/hubert ParadisPaule Gauthier/P. Michel Bouchard/Louise dagnault/Clau<strong>de</strong> Gauvin/Laurent Lapierre/Jean-Marie yelle/John Laughrea/<strong>de</strong>nis Beaulieu/Pierre-rock Boivin/Pierre ChampouxClau<strong>de</strong> dalphond/rita <strong>de</strong> Montigny/Paule <strong>de</strong>blois/rené <strong>de</strong>lisle/Jacques <strong>de</strong>mers/François dubé/Jean-Clau<strong>de</strong> Forest/Louis Fournier/hubert Giroux/Paul Gour<strong>de</strong>au/Peter ingoldvincent Jobin/andré Joncas/réal Lagacé/Françoise Leclerc/François Leduc/Chantal Masson-Bourque/Jean Mazia<strong>de</strong>/Jacques Morin/Jean-robert Poirier/yves PotvinClément J. rodrigue/Michel sanschagrin/Jean-yves savard/Mark st-Laurent/Bernard Tremblay/robert Truchon/Carl viel//BiEnFaiTEurs/Louis Carrier/Laurence Weil/Paul MackeyGabrielle Bélanger/François Bernatchez/Pierre Brochu/ Clau<strong>de</strong> Fournier/Marc Gagnon/Mario Lafond/henriette Laliberté/Thérèse Méthé/Jocelyne Moisan/suzanne Paquethélène Pelletier/normand Pépin/Jean-robert Blouin/roland Bourneuf/<strong>de</strong>nis Cantin/Monique r. <strong>de</strong>schênes/Christine Girard/Joseph Giroux/Lucie hélène LachanceMonique Landry/Gaston L’anglais/Jules-Paul LeBlanc/Louise Lindsay/<strong>de</strong>nise Porlier/François Gonthier/Mariette Gonthier/Jacques Jobin/Johanne king/Claire st-PierreClau<strong>de</strong> archambault/yvan asselin/Lily au<strong>de</strong>t/Martine auger/reynald auger/Jean Beaulieu/Louise Beaulieu/andré Béchard/Gabrielle B. Bédard/rita Bédard/Gilles Béliveau<strong>de</strong>nis Biron/Luc Bissonnette/réjean Blais/Georges Blouin/Jean-Charles Blouin/Lucille h. Blouin/Cécile Boivin/roch Bolduc/Clau<strong>de</strong> Bouchard/nicole Bouchard/yves BraultJacques Brochu/Marc Brochu/Charles Bujold/Jacques Carignan/Guy Carmichael/rené Chabot/Liette Champagne/anne Cloutier/Jean-Paul Cloutier/Janine P. CossetteJean-Marie Côté/Pierre-yves Côté/Léonne Couture/Gilles dagnault/yves day/François <strong>de</strong> Lery/François <strong>de</strong>lage/Paul <strong>de</strong>lisle/Thérèse <strong>de</strong>mers/J. herman <strong>de</strong>nis/Mario <strong>de</strong>schampsLuc <strong>de</strong>sgagnés/Jacques <strong>de</strong>slauriers/Louise dionne/Berthier dolbec/Jacqueline drouin/Guy dumoulin/suzanne dupré/Guy dussault/Maurice dussault/Michel Fecteauyves Ferlatte/Clau<strong>de</strong> Ferron/konrad Fillion/Florence Flambert/Gilles Florent/Gérald Fournier/alain Gagné/<strong>de</strong>nis Gagné/Bertrand Gagnon/Christiane Gagnon/<strong>de</strong>nis GagnonFrançois Gagnon/Guy Gagnon/Jocelyne Gagnon/Louise Gagnon/Pierre Gastonguay/yolan<strong>de</strong> Gaulin/annette Gaumond/Ma<strong>de</strong>leine Gauthier/daniel Gauvin/Paul-arthur GendreauLouis Germain/normand Gervais/andré Gilbert/Jean-Luc Gilbert/Mau<strong>de</strong> Godin/Lucie Gosselin/Marc Gravel/Jean-Guy Guay/Jean a. Guérin/Christiane Guilbert/Louise hamelThomasina hannan/Clau<strong>de</strong> hébert/Louise hould/olivette houle/Claire hudon/Paule C. Jalbert/Christiane Jobin/Gilles Jobin/hélène Jobin/Louise Jobin/Marie Geneviève JobinPierre Jobin/réal Joly/Céline Juneau/andré kidd/Tania W. krieger/Marianne kugler/Cécile Labrecque/Fernand Labrie/Jeannine Labrie/Lise Lacasse/Paul-Edmond Lalancetterosine Lallement/Jean-Paul L’allier/richard Lalon<strong>de</strong>/andré Lapointe/Jean Lapointe/Louis Larochelle/alain Lavoie/robert Lavoie/robert Leclerc/Gertru<strong>de</strong> Lehner-netschGilles Lelièvre/Ferdinand Lemieux/Michel Lemieux/Jean-Guy Léonard/roland Lepage/yolan<strong>de</strong> Lépine/raymond Létourneau/Jeanne Lévesque/hélène LongchampsMarie-Christine Magnan/annette Manzi/Marie-Josée Marceau/alain Marcoux/édouard Martin/huguette Martineau/Fernand Matte/Grant Mc intosh/Jean MercierLouise Mercier/ Jocelyne Mercier-Byrne/Bruno Michaud/Gilles Michaud/Guy Moranville/François Morel/Pierrette Morin /véronique Morin/Luc na<strong>de</strong>au/Lionel ouelletroger Paradis/Mario Parent/raymond Parent/Gertru<strong>de</strong> Patry/Pierre Pedneau/yvon Pépin/Michel Piché/Guy Poirier/Bertrand Poitras/roger Pothier/Cécile Proulx/Louise QuesnelMariette reglain/Pierre reid/François reny/Marc richard/réal riverin/anne rousseau/Louis rousseau/andré roy/Benoît roy/dominic roy/Pierrette roy/sylvie royBéatrice royle Gaw/Flore salmonovitz/nicole sasseville/Maud sterling/Louise st-Pierre/yolan<strong>de</strong> Taillon/alain Tanguay/Gilles Tétreault/Bernard Têtu/sandra Thériault/Pascal ThiaulierClau<strong>de</strong> Topping/Clau<strong>de</strong> Tremblay/Micheline Tremblay/Céline Turcotte/Gilles Turcotte/Jean-Marc Turcotte/Marie-France vachon/Francine M. vaillancourt/Martin vaugeoisGilles veilleux/Lise vézina/<strong>de</strong>nis vincent/rené vincent/France Williamson//dons dE BiEns /serge Laflamme/andré scheffer/yvon Tardif/nadia LachanceFrançois-Guy Thivièrge//ParTEnairEs/hydro-<strong>Québec</strong>/Loto-<strong>Québec</strong>/La Capitale groupe financier inc./La Maison simons/<strong>de</strong>sjardins - Fédération <strong>de</strong>s caisses <strong>de</strong>sjardins du <strong>Québec</strong>Fairmont Le Château Frontenac/société <strong>de</strong>s alcools du <strong>Québec</strong>/La Banque CiBC/industrielle alliance/Caisse <strong>de</strong> dépôt et placement du <strong>Québec</strong>/Groupe GermainPower Corporation du Canada/The rolex Mentor and Protégé arts initiative//ParTEnairEs PuBLiCs/Conseil <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong>s lettres du <strong>Québec</strong>/Ministère <strong>de</strong> la Culture, <strong>de</strong>sCommunications et <strong>de</strong> la Condition féminine/Bureau <strong>de</strong> la Capitale-nationale du <strong>Québec</strong>/Conseil <strong>de</strong>s arts du Canada/ville <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/CLd <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>//ParTEnairEs dE sErviCEPlace ste-Foy Limited Parteneurship/Groupe archambault inc./Le soleil/société radio-Canada - Télé/Fairmont Le Château Frontenac/radio-Classique 92,7 CJsQ/Cossette inc.Les Pianos andré Bolduc inc./Beauvais Truchon et associés/voir <strong>Québec</strong>/ restaurrant Le 47 e Parallèle/Joaillerie Zimm’s/Zoom Media Quebec/rockdétente 107,5 <strong>Québec</strong>voyages Plein soleil/Magazine Le Clap/société du Centre <strong>de</strong>s congrès <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/Global Tourisme/Espace musique/Morrin Centre/Twigg Musique/k2 impression/roc Gyms -L’ascensation, aventurex/auberge saint-antoine et restaurant le Panache/ameublements Tanguay inc./Fairmont Le Manoir richelieu/atelier du fleuriste dumont/aduLaéuTaQ/Carnaval <strong>de</strong> <strong>Québec</strong> inc./Limousine a-1/sEPaQ/La Capitale groupe financier inc./hôtel <strong>de</strong> Glace <strong>Québec</strong>-Canada inc./Birks/Les remparts <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/olivier simon - Chefchez soi/L’hôtel et Club <strong>de</strong> Golf stastny/soba bistro asiatique/Zonespa/Festival d’été international <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/Centre le Lotus/restaurant Louis-hébert/société <strong>de</strong>s alcools du<strong>Québec</strong>/Club <strong>de</strong> Golf <strong>de</strong> Cap-rouge/aventure nord-Bec/Le Capitole <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/Epi<strong>de</strong>rma/Le Château Bonne Entente/Club <strong>de</strong> Tennis & squash Montcalm/Le domaine ForgetLe festival Grandrire <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/opéra <strong>de</strong> Montréal/Théâtre <strong>de</strong> La Bordée/Boutique Jean Grenier/opéra <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/TekLach inc./Fairmont Le reine Elizabeth/domaine <strong>de</strong> PinnacleFestivent - ville <strong>de</strong> Lévis/signature Marie dooley/société du Palais Montcalm/auberge La Goéliche/Brulerie rousseau/Carrefour international <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>Montgolfière aventure/école du cirque <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/La roton<strong>de</strong> - Centre chorégraphique contemporain <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/société du Grand Théâtre <strong>de</strong> <strong>Québec</strong>/Les Grands BalletsCanadiens <strong>de</strong> Montréal/orchestre <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong> Montréal/Festival <strong>de</strong> Lanaudière/Festival <strong>de</strong>s musiques sacrées/Bertrand Guay/aviatic Club inc. (restaurant)Gilles Belley artiste céramique-potier/Largo resto-Club/sylvie Beaulieu Joaillère/atelier boutique La Maskara<strong>de</strong>/Théâtre jeunesse Les Gros Becs/Le Musée national <strong>de</strong>s beaux-artsdu <strong>Québec</strong>/Florence k./Le Théâtre du Tri<strong>de</strong>nt/Ex-Machina/Le Groupe restos Plaisirs/studio L’art canin Toilettage & sPa/Musée <strong>de</strong> la Civilisation/L’anglicane/Corporation <strong>de</strong> la sallealbert-rousseau/Cosmos Café/Théâtre Périscope/hôtel Musée Premières nations/Paraski aventure/Le Cercle/PRÈS DE 3000 INDIVIDUS ET ENTREPRISES SOUTIENNENTL’OSQ, SA FONDATION ET SES ACTIVITÉS. UN GRAND MERCI DE VOTRE GÉNÉROSITÉ44 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


Du plaisir à vous servir <strong>de</strong>puis 25 ans


ORCHESTRESYMPHONIQUEDE QUÉBECPARTENAIRES DE L’OSQPOUR LA SAISON 2011/2012CONSEIL D’ADMINISTRATION• Conseil <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong>s lettres• Culture, Communications et Condition féminine• Bureau <strong>de</strong> la Capitale-NationalecomiTé exécuTiFpierre moreau PRÉSIDENToLga Farman VICE-PRÉSIDENTEcLau<strong>de</strong> côTé VICE-PRÉSIDENTcLau<strong>de</strong> gauVin TRÉSORIERJoceLyne guay SECRÉTAIREp.-micheL bouchard CONSEILLERJean-marie yeLLe CONSEILLERadminisTraTeursmembregerTru<strong>de</strong> bourdon / pauL cadrin / Louise dagnauLTroberT dinan / micheL dubé / LaurenT LapierremicheL-aLexandre Lessard / marTin royPartenaire <strong>de</strong> saisonparTenaires <strong>de</strong> sériesHYDRO-QUÉBECDESJARDINSINDUSTRIELLE ALLIANCELA MAISON SIMONSparTenaires <strong>de</strong> concerTsLA BANQUE CIBCLOTO-QUÉBECMOIS MULTIPLACE STE-FOYRIO TINTO ALCANRBCTELUSparTenaires associésADULAÉUTAQARCHAMBAULTATELIER DU FLEURISTE DUMONTESPACE MUSIQUEEXPOCITÉFAIRMONT LE CHÂTEAU FRONTENACGRAND THÉÂTRE DE QUÉBECLE SOLEILRESTAURANT LE 47 e PARALLÈLESAQSOCIÉTÉ DU PALAIS MONTCALMTWIGG MUSIQUEZOOM MÉDIAparTenaire <strong>de</strong> La saison d’éTéLOTO-QUÉBECsophie gaLaise DIRECTRICE GÉNÉRALEFrançoise côTé PRÉSIDENTE, CHŒUR DE L’OSQrichard gagnon PRÉSIDENT, COMITÉ DES MUSICIENSbenoîT cormier REPRÉSENTANT, COMITÉ DES MUSICIENSJuLie Tanguay REPRÉSENTANTE, COMITÉ DES MUSICIENSJeannine ThibeauLT PRÉSIDENTE, ASSOCIATIONDES BÉNÉVOLESLE PERSONNEL ADMINISTRATIFdirecTion généraLesophie gaLaise DIRECTRICE GÉNÉRALEJoëL brouiLLeTTe ATTACHÉ DE DIRECTIONdirecTion <strong>de</strong> L’adminisTraTion eT <strong>de</strong>sressources humainesdanieLLe dion DIRECTRICEFrançois FerLand COORDONNATEUR<strong>de</strong>nise sainT-LaurenT COMMIS COMPTABLEdirecTion <strong>de</strong>s opéraTions arTisTiquesJean LeTarTe DIRECTEURemmanueLLe pequin COORDONNATRICEsophie bézieau ASSISTANTEdanièLe michaud RÉGISSEUREgiLberT <strong>de</strong>shaies MUSICOTHÉCAIRE ET ASSISTANTÀ LA PROGRAMMATIONLouise-marie TroThier-héberT ASSISTANTEMUSICOTHÉCAIREdirecTion du personneL musicienTrisTan Lemieux DIRECTEURJenniFer powers SECRÉTAIREdirecTion markeTing, FinancemenT eT déVeLoppemenTmaurice rhéaume DIRECTEURannie bourniVaL COORDONNATRICE AUX OPÉRATIONSDE MARKETING ET DE FINANCEMENTJuLie caron COMMIS AUX OPÉRATIONSkaren bouchard CHEF DE SERVICE, FINANCEMENT ETDÉVELOPPEMENT, EN CONGÉcaroLine TrembLay CHEF DE SERVICE, FINANCEMENT ETDÉVELOPPEMENTJuLie LeFebVre CHEF DE SERVICE, SERVICE À LA CLIENTÈLELise LangLois CONSEILLÈRE, SERVICE À LA CLIENTÈLEèVe Jobin CONSEILLÈRE, SERVICE À LA CLIENTÈLEdirecTion <strong>de</strong>s communicaTionshéLène barbeau DIRECTRICEcéciLe TesTud COORDONNATRICE46 LA MARQUE LE MAGAZINE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC


La musique est harmonieuse,les arrangements sont parfaits…Faire ses arrangements funéraires préalables, c’est agir comme le mæstros’assurant <strong>de</strong> l’harmonie <strong>de</strong>s accords et <strong>de</strong> la perfection <strong>de</strong>s détails.Faire ses arrangements afunéraires préalables, c’estassurerl’harmoniedans la famille le ainsique la certitu<strong>de</strong> d’une <strong>de</strong>rnière cérémonie à notre image,celle que nous voulons laisser à tous ceux et celles que nous aimons,selon nos valeurs et nos convictions profon<strong>de</strong>s.Quand vous serez prêt(e) à passer à l’action, contactez-nous. Nous sommesune coopérative. Nos valeurs sont le respect, l’entrai<strong>de</strong>, l’écoute et latransparence.Nos prix sont justes, car nous ne sommes pas à la recherche <strong>de</strong> profits.Nous exploitons neuf centres funéraires pour servir les familles<strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> région <strong>de</strong> <strong>Québec</strong> et <strong>de</strong> la Rive-Sud. Et, si vous le désirez,nous nous déplaçons à votre domicile,sans frais supplémentaires,sans aucune obligation <strong>de</strong> votre part.Bonne soirée !Charlesbourg – Côte-<strong>de</strong>-Beaupré – Lévis –Limoilou– Lotbinière – <strong>Québec</strong> –Sainte-Foy418 688-2411dveilleux@coopfuneraire2rives.comwww.coopfuneraire2rives.comService 24 h / jour,365 jours/ année

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