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LETTRE D ACTUALI TE MEDQUAL DU 20 novembre 2009 1 / 6 ...

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<strong>LETTRE</strong><strong>LETTRE</strong>D <strong>ACTUALI</strong>D <strong>ACTUALI</strong><strong>TE</strong><strong>TE</strong><strong>MEDQUAL</strong><strong>MEDQUAL</strong><strong>DU</strong><strong>DU</strong><strong>20</strong><strong>20</strong><strong>novembre</strong><strong>novembre</strong><strong>20</strong>09<strong>20</strong>09Rubr ique O bser vat oir e des BM R : Veille épidémiologique régionaleConstitution du réseau MedQual :<strong>20</strong>04 : environ <strong>20</strong> LABM au niveau de la Région Pays de la Loire<strong>20</strong>08/<strong>20</strong>09 : 70 LABM (dont 10 LABM de la Région Bretagne et 4 LABM de la Région Basse Normandie)Escherichia coliEscherichia coli : sensibilité aux antibiotiques (<strong>20</strong>04 à <strong>20</strong>08)Évolution de la sensibilité d' E. coli aux Quinolones en Pays de la Loire depuis <strong>20</strong>04Sensibilité d' E. coli aux Quinolones en <strong>20</strong>08 selon l'âge et le sexe (n = 29 429)Staphylococcus aureusStaphylococcus aureus : sensibilité aux antibiotiques (<strong>20</strong>04 à <strong>20</strong>08)Évolution de la sensibilité de S.aureus aux quinolones et à la méticilline en Pays de la Loire depuis <strong>20</strong>04Rubr ique S ynt hèse de r éf ér ent ielsInfections bactériennes :Tuberculose - Octobre <strong>20</strong>09Traitement probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Novembre <strong>20</strong>09Infections urinaires :Prostatite aiguë Novembre <strong>20</strong>09I nf ect ions ur inair es bact ér iennes communaut air e du nour r isson et de l enf ant Novembre <strong>20</strong>09Infections parasitaires :Prise en charge du Paludisme chez l'Adulte - Octobre <strong>20</strong>09Accès Palustre chez l'enfant - Octobre <strong>20</strong>09Rubr ique I nf ect iologie:AntibiotiquesLes Quinolones Novembre <strong>20</strong>091 / 6


<strong>LETTRE</strong> D <strong>ACTUALI</strong> <strong>TE</strong> <strong>MEDQUAL</strong> <strong>DU</strong> <strong>20</strong> <strong>novembre</strong> <strong>20</strong>09Extrait de «LES ADJUVANTS ET LE THIOMERSAL DANS LESVACCINS PANDEMIQUES»Quels sont les principaux adjuvants ?Les principaux adjuvants utilisés sont les sels d aluminium, dont le recul de pharmacovigilanceest important. Les effets indésirables observés sont locaux et bénins. La possibilité que cet adjuvantpuisse être à l origine de rares pathologies auto-immunes n a pas été établie à ce jour.Concernant les vaccins pandémiques qui viennent d être autorisés, les adjuvants utilisés,d une génération plus récente dite huile dans eau, sont le MF59 et l AS03. Ils sont à base de squalène(extrait de l huile de foie de requin). Il s agit d une substance lipidique que l on trouve à l état natureldans les plantes, chez l animal et chez l homme et qui est présente dans les aliments, produitscosmétiques,Le MF59C est déjà utilisé à grande échelle en France depuis <strong>20</strong>01 dans un vaccin contre lagrippe saisonnière Gripguard.Parmi les trois vaccins pandémiques ayant obtenu une AMM européenne, deux d entre euxsont adjuvés : - le Focetria® avec le MF59C- le Pandemrix® avec l AS03Ces adjuvants ont-ils des effets indésirables particuliers ?Depuis l autorisation en <strong>20</strong>01 du vaccin Gripguard® comportant le MF59C, le suivi depharmacovigilance n a pas fait apparaître de problème de tolérance ou de réactions immunologiquesanormales. Les taux d effets indésirables et de réactions locales rapportés pour ce vaccin contenantcet adjuvant lipidique ne sont pas supérieurs à ce que l on pourrait attendre avec d autres vaccinsinactivés contre la grippe saisonnière. En effet, les études pré-cliniques réalisées chez plusieursespèces animales n ont pas montré de toxicité particulière. Seule une augmentation des réactionslocales au point d injection de type rougeur et douleur a été observée.Concernant les adjuvants de type AS03, les données disponibles à ce jour sont issuesd études cliniques portant sur un nombre plus faible de personnes (plus de 30 000 personnes dans lesessais cliniques en cours), mais elles ne suscitent pas de préoccupations particulières du point de vuede la tolérance.Cependant, l absence de données à long terme concernant les adjuvants de type émulsionlipidique, notamment en cas de vaccination de masse, et chez des personnes dont le systèmeimmunitaire est en pleine maturation ou modifié suscite des questions et nécessite une étudeapprofondie.Le squalène a été mis en cause chez des vétérans américains de la guerre du golfe atteintsd un syndrome spécifique (symptômes neurologiques étant apparus 2 à 3 mois après le départ de lazone de combat et ayant duré au moins 6 mois), après avoir retrouvé des anticorps anti-squalène.Cependant, la plupart des adultes, et en particulier les plus âgés, quels que soient leurs antécédentsvaccinaux, possèdent naturellement des anticorps réagissant avec le squalène. Une absence decausalité entre le syndrome et la présence de ces anticorps a donc été conclue lors d une analyserétrospective de <strong>20</strong>09 publiée par la revue Vaccines.Le dispositif de surveillance des effets des vaccins pandémiques H1N1 permettra de suivre leprofil de sécurité de ces vaccins et de réagir rapidement devant tout signal.3 / 6


<strong>LETTRE</strong> D <strong>ACTUALI</strong> <strong>TE</strong> <strong>MEDQUAL</strong> <strong>DU</strong> <strong>20</strong> <strong>novembre</strong> <strong>20</strong>09Extrait de «LES QUINOLONES»IndicationsTraitement des infectionsurinairesinfections génitalesISTInfections ORLInfections respiratoiresbassesInfectionsostéoarticulairescystite aiguëPyélonéphrite aiguë noncompliquéeProstatiteQuinolonesà visée urinairenon compliquéede la femmejeuneQuinolones systémiquesDose unique ou traitement de 3jMonoflocet ® strictement réservé au traitement de lacystite aiguë non compliquée de la femme de moins de65 ansOfloxacine, Ciprofloxacine seule (non compliquée ) ouen association avec aminoside (compliquée) : VO +++4 semaines au moins si aiguë3 mois au moins si chroniqueEn association avec ATB actif sur anaérobiesSalpingite - EndométriteUrétrite à gonocoque Dose unique (avec visite patient après +++)Urétrite nongonococciqueOfloxacine 400mg / Jour pendant 7 joursChancre mouCiprofloxacine : 3 joursAngines Otites Aucune indicationSinusites aiguësAucune indicationSinusites chroniquesPneumonies aiguëscommunautairesExacerbation bronchiquechroniquesEn asso avec ATB actif sur anaérobies etstreptocoques ou sur doc° bactériologique, dansotites malignes externes (Pseudomonas) et otiteschroniques (Ciprofloxacine)Non recommandées sauf légionelloseNon recommandées sauf ciprofloxacine dansinfections à PseudomonasAssociation avec ATB autre classeindispensable au stade initial ttFluoroQ : inf° à Staphylocoquessensibles, à enterobactéries4 / 6Quinolone antipneumococciqueRéservé aux :Situations cliniques les + sévères etsusceptibles de complications gravesEchecs à un autre ATB dans sinusitesmaxillaires, après doc° bactério ou radio.En échec d un 1 er tt correctement conduitEn 1 ère intention en alternative chez patientsambulatoires avec comorbidités ou en médecinesi suspicion d inf ° à germes int racellulaires ouapparentésEn réa, en asso à une ß- lactamine largespectre injEn échec d un 1 er ttEn 1 ère int ent ion en cas d exacerbat ionsfréquentes ou VEMS de base < 35% oudyspnée de repos ou hypoxémie de repos


<strong>LETTRE</strong> D <strong>ACTUALI</strong> <strong>TE</strong> <strong>MEDQUAL</strong> <strong>DU</strong> <strong>20</strong> <strong>novembre</strong> <strong>20</strong>09Infections oculairesFluoroQCiprofloxacine : Inf° à Pseudomonas5 / 6


Traitement <strong>LETTRE</strong> probabiliste D <strong>ACTUALI</strong> des <strong>TE</strong> urétrites <strong>MEDQUAL</strong> et <strong>DU</strong> cervicites <strong>20</strong> <strong>novembre</strong> non compliquées<strong>20</strong>09Spécifique HOMMEEcoulement urétralDysurieBrûlures mictionnellesSpécifique FEMMELeucorrhéesDysuriedyspareunie+ ou -Localisations pharyngée ou ano-rectale = atteintes extra génitales non compliquéesUrétriteCervicitePrélèvement bactériologiqueindispensableTraitement anti-gonococcique :Ceftriaxone 500mg en 1 injection IV ouIM-si CI aux bêta-lactamines :spectinomycine 2g en 1 injection IM-si refus ou impossibilité voieparentérale : céfixime 400mg en priseunique oraleTraitement antibiotique probabiliste(monodose)+Traitement anti-Chlamydia :-azithromycine 1g en monodoseOu-doxycycline <strong>20</strong>0mg/j en 2 prises parVO pendant 7 jours1- Proposer vaccination contre hépatite B si patient non immunisé2- Pratiquer une sérologie syphilis, VIH, hépatite B et C3- Préconiser des rapports protégés pendant 7 jours après un traitement en dose unique ou jusqu à lafin d un traitement en plusieurs prises et jusqu à disparition des symptômes (systématiquement sipartenaire inconnu ou occasionnel)A J3, consultation si les symptômes persistent :adapter le traitement aux résultats de l antibiogrammeA J7, consultation systématique, pour :Vérifier la guérison cliniqueDonner les résultats des sérologiesDonner les conseils de préventionContrôle microbiologique de guérison surtout si localisation pharyngé avecun traitement autre que la ceftriaxone6 / 6

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