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Statut juridique, gouvernance et performance des institutions - CEREG

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enregistre <strong>des</strong> pertes sur portefeuille. Comme on l’a expliqué auparavant, les dépôts collectés parles ONG prennent souvent la forme d’épargne bloquée servant de garantie. L’impact positif del’accroissement d<strong>et</strong>te épargne sur la qualité du portefeuille <strong>des</strong> ONG peut s’expliquer de deuxfaçons :1. Lors de la passation d’un prêt en perte, l’institution n’enregistre que la part du prêtréellement perdu. L’épargne bloquée a donc pour conséquence de diminuer la part duprêt non recouvré2. Le fait de l’existence d’une garantie, dissuade le défaut stratégique de certainsemprunteurs.On constate que le prêt par banque villageoise <strong>et</strong> le prêt par groupe solidaire présentent <strong>des</strong>relations négatives <strong>et</strong> significatives avec le PAR 30 <strong>des</strong> sociétés privées. En d’autres termes, lessociétés privées utilisant ces deux métho<strong>des</strong> enregistrent moins d’incidents de remboursementque celles utilisant <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> de prêts individuels. On peu donc conclure à une meilleureefficacité de la caution solidaire dans la gestion du risque de contrepartie inhérent à la relation decrédit au sein <strong>des</strong> sociétés privées. Les méthodologies de prêt n’ont aucune incidence sur laqualité <strong>des</strong> portefeuilles <strong>des</strong> ONG.On constate une relation positive <strong>et</strong> significative entre la variable Mélange de crédit <strong>et</strong> le PAR 30<strong>des</strong> ONG. Les ONG utilisant plusieurs méthodologies de crédit ont tendance à enregistrer <strong>des</strong>difficultés de remboursement plus élevées que celles n’utilisant qu’une seule méthode. Une <strong>des</strong>explications à ce résultat serait de penser que les ONG en diversifiant leurs produits, n’adaptentpas en conséquence les procédures de décisions de crédit.Si on se réfère aux variables de contrôle, on constate qu’avec l’âge, les coopératives améliorentsignificativement la qualité de leur portefeuille à travers une diminution du PAR30, tandis quel’âge semble avoir un eff<strong>et</strong> négatif sur la qualité <strong>des</strong> portefeuilles <strong>des</strong> ONG qui se traduit par unehausse significative <strong>des</strong> prêts passés en perte.Le fait pour une société privée d’œuvrer au Maghreb <strong>et</strong> Moyen Orient ou en Europe de l’Est <strong>et</strong>Asie centrale influence significativement à la baisse le taux de passation en pertes <strong>des</strong> prêts.Enfin, les Coopératives de l’Europe de l’Est <strong>et</strong> de l’Asie centrale présente un PAR 30significativement plus faible que celui <strong>des</strong> coopératives d’autres régions.46

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