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Statut juridique, gouvernance et performance des institutions - CEREG

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Le Tableau 9 <strong>et</strong> le Tableau 10 présentent les résultats <strong>des</strong> régressions au sein de chaque statut<strong>juridique</strong>.Le niveau de richesse de la clientèle cible représentée par le ratio Prêt moyen/PIB par habitantinfluence positivement <strong>et</strong> significativement le coût par emprunteur pour les trois catégoriesd’IMF. Alors qu’il influence positivement <strong>et</strong> significativement le coût par unité prêté au niveau<strong>des</strong> coopératives, l’influence du niveau de richesse de la clientèle sur le coût par unité prêté estplutôt négative <strong>et</strong> significative au niveau <strong>des</strong> ONG. L’influence négative au niveau <strong>des</strong> ONG peuts’expliquer par le fait que les ONG ciblent habituellement les clients les plus pauvres auxquels ilssont souvent contraints de fournir d’autres services non financiers 17 afin de s’assurer de la réussitede leurs opérations. Les ONG qui ont tendance à servir une clientèle plus aisée n’ont pas àsupporter <strong>des</strong> coûts d’accompagnements de la clientèle aussi importants.L’end<strong>et</strong>tement influence significativement à la baisse l’ensemble <strong>des</strong> coûts <strong>et</strong> charges au niveau<strong>des</strong> coopératives. Elle influence également positivement leur ratio Portefeuille/actif. Ce qui veut direque l’end<strong>et</strong>tement améliore l’affectation <strong>des</strong> actifs <strong>des</strong> Coopératives vers <strong>des</strong> actifs productifs. Leseff<strong>et</strong>s bénéfiques de l’end<strong>et</strong>tement sur une gestion efficiente ne se r<strong>et</strong>rouvent pas sur les deuxautres catégories d’IMF.La part <strong>des</strong> dépôts dans les ressources financières semble influencer significativement à la baisseles charges d’exploitations <strong>des</strong> Coopératives <strong>et</strong> <strong>des</strong> ONG.Néanmoins, le ratio dépôt/actif a un impact négatif <strong>et</strong> significatif sur le ratio portefeuille/actif pour lessociétés privées <strong>et</strong> les ONG. Donc plus les sociétés privées <strong>et</strong> les ONG font recours aux dépôts commeressources financières, moins elle affecte ces ressources vers l’actif productif qu’est le crédit. Ausein <strong>des</strong> sociétés privées cela peut s’expliquer par les normes prudentielles auxquelles est souventsoumise c<strong>et</strong>te catégorie d’IMF, notamment l’exigence d’un ratio de liquidité assez important <strong>et</strong>qui contraint les sociétés privées à immobiliser un certain niveau de cash en Banque. Pour lesONG, on constate qu’en général, elles ne sont pas autorisées à collecter les dépôts. Lorsqu’elles lefont, c’est en général sous forme d’épargne obligatoire, dite épargne bloquée correspondant à unefraction du montant à emprunté <strong>et</strong> qui sert de garantie pour le prêt octroyé. La tendance seraitdonc d’immobiliser c<strong>et</strong>te épargne obligatoire au lieu de la réintroduire dans le processus de crédit.De plus, comme on l’a dit auparavant, le développement d’une activité de collecte <strong>des</strong> dépôtss’accompagne d’une acquisition d’infrastructures nécessaires à la collecte <strong>et</strong> à la sécurisation del’épargne. Ce qui a pour impact d’accroître les comptes d’immobilisation dans le bilan de ces17 Ex : formation sur l’hygiène, le SIDA, la gestion de l’argent <strong>et</strong>c.39

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