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Statut juridique, gouvernance et performance des institutions - CEREG

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1.4.2. Efficience <strong>et</strong> efficacitéLe Tableau 8, présente les résultats de la régression sur l’ensemble de l’échantillon.On relève une relation négative <strong>et</strong> significative entre la variable ONG <strong>et</strong> le coût par emprunteur. End’autres termes, les ONG ont tendance à servir à moindre coût leurs emprunteurscomparativement aux autres types d’IMF. Toutefois, c<strong>et</strong>te relation n’est plus significative une foisqu’on tient compte <strong>des</strong> variables structurant le statut <strong>juridique</strong>. En eff<strong>et</strong>, la variable ONG perd sasignificativité au profit <strong>des</strong> variables Prêt moyen/PIB par habitant <strong>et</strong> d<strong>et</strong>te/actif. C’est donc dans larelation existante entre le coût par emprunteur <strong>des</strong> ONG <strong>et</strong> l’une (ou les deux) de ces variablesque l’ont va trouver l’explication d’une meilleure gestion <strong>des</strong> coûts par emprunteurs <strong>des</strong> ONG.On constate une relation positive <strong>et</strong> significative entre la variable coopérative <strong>et</strong> le ratio chargesd’exploitation/portefeuille. C<strong>et</strong>te relation demeure significative même lorsqu’on introduit les 3 variablesstructurées par le statut <strong>juridique</strong>. En eff<strong>et</strong>, même en tenant compte de l’incidence de ces troisvariables, on constate que le statut de Coopérative a toujours tendance a impactésignificativement à la hausse le coût par unité prêté. Ce qui corrobore l’une <strong>des</strong> deux hypothèsesselon lesquelles, les sociétaires-propriétaires <strong>des</strong> coopératives face à la faible rémunération de leurparts sociales, soit, compensent par l’exigence d’une meilleure qualité <strong>des</strong> services engendrant <strong>des</strong>coûts supplémentaires, soit, sont peu motivés à contrôler les managers qui en profitent poureffectuer <strong>des</strong> dépenses inopportunes.On constate également une relation positive <strong>et</strong> significative entre la variable coopérative <strong>et</strong> le ratioportefeuille/actif. Les coopératives ont donc tendance à affecter plus de ressources financières auportefeuille de crédit que ne le font les autres types d’IMF.Le niveau de richesse de la clientèle cible représenté par la variable Prêt moyen/PIB par habitantinfluence significativement <strong>et</strong> positivement le coût par emprunteur. Ce résultat est somme toutelogique. En eff<strong>et</strong>, les <strong>institutions</strong> qui ciblent une clientèle plus aisée délivrent en général <strong>des</strong> prêtsd’un montant plus élevé. Pour ce faire, elles réalisent <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de dossier beaucoup plusapprofondies <strong>et</strong> donc beaucoup plus onéreuses par dossier pour chaque prêt effectué. Toutefois,chose surprenante, le niveau de richesse de la clientèle influence positivement <strong>et</strong> significativementcorrélé avec le coût par unité prêté (charges d’exploitation/portefeuille). En eff<strong>et</strong>, on pouvait s’attendre àce que l’accroissement <strong>des</strong> coûts d’étu<strong>des</strong> de dossier dû à l’augmentation de la taille <strong>des</strong> prêts, soitrelativement plus faible que l’accroissement même de la taille <strong>des</strong> prêts par dossier. On s’attendaitdonc à une relation négative <strong>et</strong> non positive.37

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