Statut juridique, gouvernance et performance des institutions - CEREG
Statut juridique, gouvernance et performance des institutions - CEREG Statut juridique, gouvernance et performance des institutions - CEREG
Les institutions ont été sélectionnées essentiellement sur la base de la disponibilité desinformations indispensables à la vérification de nos hypothèses. De plus, ont été exclues toute lesinstitutions dont la microfinance ne constitue pas au moins 90% de l’activité opérationnelle.L’échantillon final comporte 199 institutions œuvrant dans 56 pays. Le point commun de cesinstitutions est une volonté manifeste d’atteindre l’autonomie financière et la volonté de rendrepublics et transparents leurs états financiers.Les données générales sur cet échantillon sont reprises dans l’Annexe 0-1.Notre échantillon comporte des données se rapportant à trois types de statut juridique. LesCoopératives représentent 21% des IMF, les ONG 48% et les sociétés privées (bancaires ou nonbancaires) constituent 31% de l’ensemble de l’échantillon.Comme on peut le voir dans le Tableau 1, le statut coopératif est essentiellement présent dans lesIMF de l’Afrique et de l’Europe de l’Est et de l’Asie Centrale. Ce statut comme celui de sociétéprivée est quasi-absent du Moyen Orient et du Maghreb. Ce sont des éléments dont il faudra tenircompte lors de l’interprétation des résultats.Tableau 1: Répartition de l'échantillon par zone géographiqueZone 13StatutCoopératives ONG Société Privée Total %Afrique 18 15 15 48 24%Amérique Latine et Caraïbes 4 37 15 56 28%Asie du Sud 2 8 10 20 10%Europe de l'Est et Asie du Sud 15 15 10 40 20%Moyen Orient et Maghreb 0 13 2 15 8%Pacifique (Asie orientale) 3 7 10 20 10%Total 42 95 62 199 100%% 21% 48% 31% 100%Nous cherchons dans ce chapitre à détecter l’incidence du statut juridique sur la performance desinstitutions de microcrédit.En se basant sur l’analyse faite à la section 1.2, les IMC ayant un statut de société privée, sont lesplus proches des sociétés décrites dans le modèle théorique de la théorie de l’agence développéepar Jensen et Meckling (1976). Elles serviront de références dans les analyses qui suivent. En13 Le choix des zones géographique est conforme au découpage en zone géographique effectué par le MIX.18
d’autres termes nous comparerons les performances des autres types d’IMC à l’IMC ayant statutde société privée.1.3.2. Modèles testés et mesure des variablesNotre analyse comporte deux démarches. Une première démarche traditionnelle, consiste à testersi, effectivement, il y a des différences de performances entre les groupes d’IMF identifiés.Toutefois, une telle démarche n’est pas suffisamment pertinente car, si le statut juridiqueinfluence en tant que telle la performance, il doit le faire une fois qu’on a éliminé l’incidence desautres variables. C’est le cas notamment de variables comme l’âge, la taille ou la zoned’intervention. De même, certaines variables fortement structurées par le statut juridique peuventinfluer sur la performance des IMF. C’est le cas par exemple de l’endettement qui influefortement sur la gestion de la relation d’agence au sein des firmes (Jensen et Meckling, 1976). Ilconvient donc de proposer des modèles permettant de tester cette seconde approche.Deux catégories de modèles seront utilisées dans cette étude.La première catégorie de modèle testera les relations de la forme suivante :Performance = constante + variable « statut juridique » + variables « structurée par le statutjuridique » + variables de contrôle.Le modèle général utilisé sera le suivant :MODELE I :Performance = α + β 1 âge + β 2 Taille + β 8 [Zone géographique] + β 3 [|Statut Juridique] + β 4 [Clientèle cible]+β 5 Dette+ β 6 Dépôt + εa. Les variables dépendantes.Les variables dépendantes dans la régression linéaire sont les variables relatives à la performanceéconomique et financière des institutions de microcrédit (la liste et la description figurent enAnnexe 0-2).Nous analyserons la performance économique et financière des institutions de microfinance sousplusieurs angles, qui sont les angles généralement retenues en microfinance en général, à savoir, larentabilité et la viabilité financière, l’efficacité, la qualité du portefeuille et la productivité.19
- Page 1 and 2: Statut juridique, gouvernance et pe
- Page 3 and 4: pauvres, c’est-à-dire des métho
- Page 5 and 6: les lignes qui suivent tentent d’
- Page 7 and 8: Les associations sans but lucratif
- Page 9 and 10: de propriété ne sont en effet ple
- Page 11 and 12: élevés et les acheteurs potentiel
- Page 14 and 15: sur les inconvénients attribués
- Page 16 and 17: émunération de leurs dépôts, ou
- Page 20 and 21: i) Les indicateurs de rentabilité
- Page 22 and 23: crédit/total actif. Une IMF qui pr
- Page 24 and 25: Tableau 2 : Corrélations entre les
- Page 26 and 27: Entre les ONG et les sociétés pri
- Page 28 and 29: ôle pour résoudre les conflits n
- Page 30 and 31: La relation testée se présente co
- Page 32 and 33: 2. L’importance du nombre de pers
- Page 34 and 35: collecte de l’épargne a sur la r
- Page 36 and 37: Tableau 7 : Les déterminants de la
- Page 38 and 39: On constate également une relation
- Page 40 and 41: IMF. Cette dernière explication ne
- Page 42 and 43: Tableau 8 : Les déterminants de l'
- Page 44 and 45: Tableau 10: Les déterminants de l'
- Page 46 and 47: enregistre des pertes sur portefeui
- Page 48 and 49: Tableau 12 : Les déterminants de l
- Page 50 and 51: Le ratio dépôts/actif présente u
- Page 52 and 53: Tableau 14 : les déterminants de l
- Page 54 and 55: - une confirmation de la réalisati
- Page 56 and 57: • Champagne (1998), ‘Les admini
- Page 58 and 59: • Jensen M.C. et Meckling W.H. (1
- Page 61 and 62: 1.7. AnnexesAnnexe 0-1: Caractéris
- Page 63 and 64: Annexe 0-3 : Statistiques descripti
- Page 65: Annexe 0-5 : Corrélations entre va
Les <strong>institutions</strong> ont été sélectionnées essentiellement sur la base de la disponibilité <strong>des</strong>informations indispensables à la vérification de nos hypothèses. De plus, ont été exclues toute les<strong>institutions</strong> dont la microfinance ne constitue pas au moins 90% de l’activité opérationnelle.L’échantillon final comporte 199 <strong>institutions</strong> œuvrant dans 56 pays. Le point commun de ces<strong>institutions</strong> est une volonté manifeste d’atteindre l’autonomie financière <strong>et</strong> la volonté de rendrepublics <strong>et</strong> transparents leurs états financiers.Les données générales sur c<strong>et</strong> échantillon sont reprises dans l’Annexe 0-1.Notre échantillon comporte <strong>des</strong> données se rapportant à trois types de statut <strong>juridique</strong>. LesCoopératives représentent 21% <strong>des</strong> IMF, les ONG 48% <strong>et</strong> les sociétés privées (bancaires ou nonbancaires) constituent 31% de l’ensemble de l’échantillon.Comme on peut le voir dans le Tableau 1, le statut coopératif est essentiellement présent dans lesIMF de l’Afrique <strong>et</strong> de l’Europe de l’Est <strong>et</strong> de l’Asie Centrale. Ce statut comme celui de sociétéprivée est quasi-absent du Moyen Orient <strong>et</strong> du Maghreb. Ce sont <strong>des</strong> éléments dont il faudra tenircompte lors de l’interprétation <strong>des</strong> résultats.Tableau 1: Répartition de l'échantillon par zone géographiqueZone 13<strong>Statut</strong>Coopératives ONG Société Privée Total %Afrique 18 15 15 48 24%Amérique Latine <strong>et</strong> Caraïbes 4 37 15 56 28%Asie du Sud 2 8 10 20 10%Europe de l'Est <strong>et</strong> Asie du Sud 15 15 10 40 20%Moyen Orient <strong>et</strong> Maghreb 0 13 2 15 8%Pacifique (Asie orientale) 3 7 10 20 10%Total 42 95 62 199 100%% 21% 48% 31% 100%Nous cherchons dans ce chapitre à détecter l’incidence du statut <strong>juridique</strong> sur la <strong>performance</strong> <strong>des</strong><strong>institutions</strong> de microcrédit.En se basant sur l’analyse faite à la section 1.2, les IMC ayant un statut de société privée, sont lesplus proches <strong>des</strong> sociétés décrites dans le modèle théorique de la théorie de l’agence développéepar Jensen <strong>et</strong> Meckling (1976). Elles serviront de références dans les analyses qui suivent. En13 Le choix <strong>des</strong> zones géographique est conforme au découpage en zone géographique effectué par le MIX.18