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L'Onde – Tome deux - Les Editions Pilule Rouge

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L’ONDETOME DEUX


Autres ouvrages de Laura KNIGHT-JADCZYK parus en français aux Éditions<strong>Pilule</strong> <strong>Rouge</strong> :L’Onde <strong>–</strong> <strong>Tome</strong> un11 septembre, l’ultime véritéL’histoire secrète du monde <strong>–</strong> un fil d’ArianeCes Mondes qui nous gouvernentAutre ouvrage aux Éditions <strong>Pilule</strong> <strong>Rouge</strong> :Ponérologie politique par Andrew ŁOBACZEWSKIpréfacé par Laura KNIGHT-JADCZYKEn espagnol :La historia secreta del mundo, y cómo salir de él con vidaEl 11-S: la verdad definitiva, de Laura KNIGHT-JADCZYK y Joe QUINNEn anglais :The Secret History of the World, and How to Get Out AliveThe High Strangeness of Dimensions, Densities and the Process of AlienAbductionThe Wave <strong>–</strong> Volumes 1-7


L’Onde<strong>Tome</strong> <strong>deux</strong>« Hackers » d’âmesLaura KNIGHT-JADCZYKTraduit de l’anglais (États-Unis) par l’équipe francophonedu Groupe Futur QuantiqueÉditions <strong>Pilule</strong> <strong>Rouge</strong>2009


Copyright 1994-2009, Laura KNIGHT-JADCZYKRecherche financée par le Quantum Future Group, IncP.O. Box 4322, Boulder, CO 80306ISBN 978-2-916721-04-0Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou stockée sur un système de récupération de donnéesou transmise sous quelque forme ou par quelque procédé que ce soit, électronique, mécanique ou autres,sans la permission écrite de l’auteur.Imprimé en Pologne


6 Laura Knight JadczykCONTRIBUERONT en fait à la « magnétisation » de l’Onde vers notre réalité,alors que c’est précisément ce que, selon toute vraisemblance, elles veulent éviter ?Que voudra dire se trouver en mode d’« accumulation de gravité » quand l’Onde« arrivera » ? Cela agira-t-il différemment du mode « dispersion de gravité » ?Beaucoup, néanmoins, désirent savoir ce qu’il faut apprendre pour être prêts à« passer au niveau supérieur ». Il semble que nous n’ayons pas à ETRE à un niveausupérieur pour pouvoir y ALLER… mais que nous devions seulement avoir apprisaussi à fond que possible ce qu’ICI veut dire. Voilà qui jette sur le sujet unelumière toute différente, libérant du fardeau de la culpabilité <strong>–</strong> à leur grandsoulagement <strong>–</strong> ceux qui s’efforcent de progresser spirituellement. Ceux-là pensentque s’ils ne « le font » pas déjà ou s’ils ne sont pas capables d’agir sur un plansupérieur, alors ils sont quelque part coupables ou inadéquats, et qu’ils serontlaissés pour compte.Il semble que ce ne soit pas le cas. Il semble qu’il nous faille plutôt nousappliquer à apprendre les voies et moyens de CETTE densité-ci, aussicomplètement et du mieux dont nous sommes capables. À quoi cela sert-il de sedire : « Ce monde n’est pas pour moi, je suis à un TEL niveau spirituel ! », quandon n’a en fait aucune idée du réel ni de la manière dont il fonctionne, en sortequ’on ne peut agir efficacement ni utilement sur son entourage, dans son propreintérêt comme dans celui des autres ? C’est très bien de vouloir méditer et travaillerà améliorer la vie spirituelle et « tout ça », mais s’il n’en résulte rien de concretpour le monde qui nous entoure, ne convient-il pas d’en déduire qu’il nous restedes leçons à apprendre pour pouvoir agir sur ce plan-là ? C’est ce que l’extraitsuivant, tiré du dernier chapitre du <strong>Tome</strong> Un de L’Onde, dit de manière aussiinédite qu’inhabituelle.29/06/96Q : (L) Et cette onde qui va arriver, qu’aura-t-elle qui fera que le niveau de consciencedes gens augmentera ?R : Pas si vite... Premièrement : vos prophètes ont toujours eu recours à des symbolesde la 3 e densité pour faire comprendre la réalité de 4 e densité. Tu essaies d’expliquerdes principes allant de la 4 e à la 7 e densité avec des réponses de 3 e densité. Voilàpourquoi tu te sens frustrée. Parce que ça ne « colle » pas.Q : (L) Est-ce que les manifestations de 3 e densité résultent d’une accumulation degravité en un point donné ?R : En partie. Mais il en va de même des manifestations de toutes les densités.Q : (L) D’accord. Donc, si...R : Qu’est-ce que l’opposé de la gravité, d’après toi ?Q : (L) L’antigravité ?R : Oui.


Londe <strong>Tome</strong> Deux 7Q : (L) Si nous comparons tout ce qui existe à un ballon qu’on aurait gonflé, et que lasurface du ballon représente l’état statique de gravité, la 7 e densité, en somme… etqu’il commence à lui pousser des excroissances de-ci, de-là… et que toutes ces petitesexcroissances représentent les loci 2 où se manifestent les différentes densités <strong>–</strong> toutceci est très simplifié, j’essaie seulement de m’en faire une représentation <strong>–</strong> est-ce quej’obtiens avec ça une idée à creuser, même si elle reste très simpliste ?R : Oui, si tu as aussi un « anti-ballon ».Q : (L) Dans ce cas, est-ce que la surface extérieure du ballon est le ballon, et sasurface intérieure, ou l’air qu’il contient, « l’anti-ballon » ?R : Non.Q : (L) Est-ce que ce sont <strong>deux</strong> ballons côte à côte ?R : Non. Un non-ballon.Q : (L) Un non-ballon ? Vous me rendez dingue ! Vous dites que RIEN n’existe !Qu’ICI n’existe même pas !R : Si.Q : (L) Allez ! Pour l’amour du CIEL ! Donnez-moi une image à laquelle meraccrocher ! D’accord. Le ballon est devant un miroir : le reflet du ballon est le « nonballon».R : Mais non.Q : (L) Le non-ballon, c’est quand le ballon est déconnecté, mais si vite qu’on ne s’enaperçoit pas <strong>–</strong> comme une pulsation... ? Je n’en peux plus, là !R : Vois-tu, ma chère, c’est lorsque tu parviendras en 4 e densité que tu comprendras.Q : (L) Mais comment diable suis-je censée y arriver si je ne « pige » pas ?R : Qui dit que que tu dois « piger » pour y arriver ?Q : (L) Eh bien, ça nous ramène à la question de ce que cette Onde va faire pourélargir la conscience. Parce que si l’Onde est ce qui va nous permettre de piger,qu’est-ce qui va faire que ça se produira ?R : Mais non. Voilà comment ça se passe : lorsqu’on a appris toutes ses leçons enCE2 3 , où va-t-on ?Q : (L) Alors, c’est une question de...R : Réponds, je te prie.Q : (L) On passe en CM1.R : C’est ça. Maintenant, doit-on déjà être en CM1 pour pouvoir y entrer ? Réponds.Q : (L) Non. Mais je dois tout connaître de la 3 e densité...R : Oui. Et plus précisément : il te faut avoir appris toutes les leçons.Q : (L) De quelles leçons parlons-nous là ?R : De la compréhension du karma, de la compréhension de choses simples.2 De « locus » (latin) : lieu, endroit <strong>–</strong> NdT3 CE2 et CM1 : équivalents des 3 e et 4 e années au Québec <strong>–</strong> NdT


8 Laura Knight JadczykQ : (L) Quels sont les points clés de cette compréhension ? Sont-ils un tant soit peuuniversels ?R : Ils sont universels.Q : (L) Et ce sont... ?R : Nous ne pouvons pas te le dire.Q : (L) Mince ! Alors, ça c’est le pompon ! Ces leçons ont-elles un rapport avec ladécouverte de la SIGNIFICATION des symboles de l’existence en 3 e densité, avec lavision de ce qu’il y a derrière le voile... et avec une réaction aux choses dictée par unvrai libre arbitre ? Avec le fait de rendre son dû à tout et tous comme l’enseignent lessoufistes ?R : C’est ça. Mais il ne faut pas forcer les choses. Ce qui est appris est appris !J’avais soulevé la question de l’enseignement soufi parce que c’était l’objet demes lectures à ce moment-là. Mais j’aborderai ce point plus en détailultérieurement. Tâchons pour le moment d’en apprendre davantage sur ces leçonsuniverselles :14/07/96Q : (L) J’ai [récemment] conversé avec un médecin qui s’intéressait à ces sujets. J’aieu alors envie de relire un livre que j’avais lu il y a plusieurs années, sur l’occupationallemande en Pologne. Ce livre parle de choses étranges, de nombres et de datesbizarrement synchrones… qui m’ont semblé représenter globalement un prototype dela réalité actuelle. Je me demande s’il n’y aurait pas une certaine synchronicité entrece contact, la lecture de ce livre à l’âge de onze ans, et les informations que vous nousavez données ?R : Ouvert.Q : (L) Vous nous avez dit que l’Holocauste était en réalité le « galop d’essai » d’unefuture invasion en provenance de l’espace. Cette invasion suivra-t-elle un scénario dugenre « les envahisseurs », ou alors...R : Tu veux trop en dire à la fois. Procède par étapes, si tu veux bien.Q : (L) Je vais aller à l’essentiel. S’agissait-il avec HITLER de la « répétition » d’unscénario pour le futur ?R : Presque. C’était une « mise à l’épreuve » de la volonté.Q : (L) Pour qui ?R : Vous.Q : (L) Nous en particulier, ou la planète ?R : Cette dernière.Q : (L) Y a-t-il, dans le livre dont j’ai parlé, une leçon à retenir sur ce qui se produiraou non ?R : Peut-être, mais nous suggérons d’apprendre à intégrer la conscience mosaïque.Q : (L) Qu’est-ce que la « conscience mosaïque » ?R : Penser en termes intrinsèquement sphériques, au lieu d’utiliser une approche


Londe <strong>Tome</strong> Deux 15pourrait dire qu’il y a un cycle à ondes longues et un cycle à ondes courtes.Pour revenir à ta question de savoir pourquoi les êtres humains sont « piégés » dansl’existence physique, ce qui est bien sûr volontaire et choisi, cela est dû à un désird’échanger l’expérience du cycle à ondes longues (ce que vous qualifieriezd’existence éthérique ou spirituelle) contre l’expérience du cycle à ondes courtes (quevous qualifieriez d’existence physique).La différence est que le cycle à ondes longues implique une évolution très progressiveet cyclique. Le cycle à ondes courtes implique, quant à lui, une dualité. Il en est ainsipour les âmes habitant des corps physiques sur le plan terrestre, parce que l’âme faitl’expérience d’un état éthérique pendant la moitié du cycle, et d’un état physiquependant l’autre moitié du cycle. Bien que les durées de ces <strong>deux</strong> moitiés ne soient pasmesurées de la manière dont vous le faites, elles sont égales relativement àl’expérience dans son ensemble.La nécessité de former un cycle à ondes courtes est apparue du fait de la nature, du faitde tout ce qui relie naturellement l’univers, lorsque l’esprit de ce groupe d’âmes achoisi de faire l’expérience du physique, par opposition à une existence entièrementéthérique.Q : (L) Est-ce qu’un sous-produit résulte de cette interaction ?R : Il en résulte en parts égales <strong>deux</strong> sous-produits, l’un de nature positive, l’autre denature négative.Q : (L) Et quels sont ces sous-produits ?R : Lequel veux-tu connaître en premier ?Q : (L) Celui de nature positive.R : Le sous-produit de nature positive est une augmentation relative d’énergie quiaccélère le processus d’apprentissage de l’âme et de tous les partenaires de 1 ère et2 e densités qui sont en interaction avec elle. Autrement dit, la flore, la faune, lesminéraux, etc. Tous font l’expérience, grâce à ce transfert dans le cyclephysique/éthérique à ondes courtes, d’une croissance et d’un mouvement plus rapidesvers la réunion.Mais les entités dont la nature relève des 1 er et 2 e niveaux connaissent de nombreusesexpériences négatives qu’elles ne connaîtraient pas autrement. La flore et la faunedevraient normalement faire l’expérience, sur le plan physique, d’un cycle long, ou àondes longues, par opposition au cycle physique et éthérique à ondes courtes qui estdésormais le leur à cause de leur interaction avec l’espèce humaine dans son cycleéthérique/physique à ondes courtes.Q : (L) Il a été dit précédemment que certains aliens enlèvent des êtres humains et lesmettent cruellement à mort, les torturant afin de générer un « transfert maximald’énergie ». Quel est donc ce transfert maximal d’énergie qui s’effectuerait au coursde la longue et lente agonie provoquée par les tortures ?R : La peur et l’anxiété extrêmes accumulent une énergie de nature négative quialimente les êtres dont tu parles, parce qu’ils en tirent une sorte de « carburant » quileur permet de subsister ; c’est l’une des formes de leur alimentation, basée sur leurstructure métabolique.


16 Laura Knight JadczykQ : (L) Quelle est leur structure métabolique ?R : Voilà qui est fort complexe et difficile à décrire, parce que nous parlons du4 e niveau de densité, et vous ne pouvez pas l’appréhender. Mais leur subsistance au4 e niveau leur vient en partie de leur faculté de se nourrir par des méthodes à la foiséthériques et physiques. C’est pourquoi l’on peut dire que ce transfert d’énergiereprésente leur méthode éthérique d’alimentation, tandis qu’ils en ont d’autres, quisont physiques.Q : (L) Quelles sont ces autres méthodes ?R : Eh bien, boire du sang, par exemple, et des produits dérivés du sang.Q : (L) Ils font ça ?R : Oui, mais la façon dont ils les ingèrent est différente de ce que tu pourraisimaginer : ils les absorbent par les pores.Q : (L) De quelle manière ?R : En se baignant dedans, en absorbant les composants nécessaires, et puis en sedébarrassant de ce qui reste.[...]Q : (L) Pour en revenir aux êtres qui absorbent des aliments par leurs pores, à quelleespèce appartiennent-ils ?R : Il s’agit de ceux que vous appelez les « Lézards 5 » et les « Gris ». Cela estnécessaire à la survie des uns comme à celle des autres.Bien que les Gris ne fassent pas naturellement partie du cycle à ondes courtes, et qu’ilssoient en fait une création artificielle des Lézards, ils imitent les fonctionsnutritionnelles de ces derniers.Q : (L) S’ils sont créés artificiellement par les Lézards, cela veut dire qu’ils n’ont pas5 Comme il est dit dans le <strong>Tome</strong> Un, on emploie en raccourci le terme de « Lézards » pour désigner ceuxdes prétendus habitants des réalités hyper-dimensionnelles dont l’« essence » est « lue » commereptilienne. Nombre de chercheurs sur le thème des OVNIs/aliens sont enclins à reconnaître à la racereptilienne hyper-dimensionnelle une nature aussi physique que la nôtre, et non pas, comme nous lesuggérons, la physicalité variable des créatures hyper-dimensionnelles. D’autres encore présentent cesReptiliens comme des créatures purement démoniaques, éthérées, capables d’« investir » quelqu’un, ouque quelqu’un pourrait « accueillir », et en la forme desquelles cet hôte pourrait se « métamorphoser »(mais uniquement s’il dispose du capital génétique adéquat, attention) et devenir lui-même un Reptilien.L’on dit que la Reine d’Angleterre, comme nombre de leaders mondiaux, appartient à ce dernier type ;les fables dont elle fait l’objet dépassent les limites du bizarre pour frôler la démence. D’après denombreux physiciens, tout ce qui existe serait la manifestation d’une « forme d’onde », et nous serionsdes formes d’onde de réalité. Notre conscience serait quelque chose qui « lit les ondes ». Nousdonnerions forme et structurerions les ondes que nous « lisons » selon une convention partagée. Ainsi,certains habitants de l’espace hyper-dimensionnel seraient plus ou moins « lus » comme « reptiliens »,puisque telle serait « l’essence » de leur être, la fréquence de leur « forme d’onde ». Nous en sommesvenus à préférer les appeler les Suzerains de l’entropie. Ils ne seraient pas nécessairement physiques ausens où nous comprenons ce terme, ni « extraterrestres » au sens classique du terme. Nous soupçonnonsque c’est la perception de ces niveaux de réalité et de leurs « entités conscientes » qui fonde lesconcepts religieux et les représentations mythologiques des « dieux », « déesses », et autres créaturesdiverses.


Londe <strong>Tome</strong> Deux 17d’âme ?R : Exact.Q : (L) Comment fonctionnent-ils ? Comme des robots ?R : Ils fonctionnent par interaction avec les âmes des Lézards. Cette technologie estlargement plus avancée que celles que vous connaissez, mais les Gris ne sont passeulement conçus et construits artificiellement, ils fonctionnent en outre comme desprojections mentales et psychiques des Lézards. Ce sont en quelque sorte des« sondes » quadridimensionnelles.Q : (L) En tant que sondes quadridimensionnelles, que sont-ils capables de faire ?R : Ils ont les mêmes facultés que les Lézards, sauf que leur apparence physique estcomplètement différente, qu’ils n’ont pas d’âme qui leur soit propre, et aussi que leurstructure biologique interne est différente. Mais ils fonctionnent de manière similaire,et pour se maintenir en tant qu’entités projetées, ils doivent absorber leurs aliments demanière spirituelle et physique, comme les Lézards.<strong>Les</strong> Lézards et les Gris vivant vivant en 4 e densité <strong>–</strong> le niveau le plus élevé auquel onpeut servir exclusivement le soi, comme le font ces entités <strong>–</strong> il leur faut un apportd’énergie négative. Cet apport leur est nécessaire, car le Service de soi est un mode depensée négatif et, en 4 e densité, il revêt sa forme la plus élevée.Par rapport au 3 e niveau de densité, celui de la 4 e est un progrès. L’existence desentités individuelles conscientes devient moins difficile à mesure qu’on progresse surles niveaux de densité. C’est pourquoi il est moins difficile d’exister au 4 e niveau dedensité qu’au 3 e ; c’est moins difficile au 3 e qu’au 2 e , etc. L’énergie de l’âme y estmoins en contrainte. C’est pourquoi les êtres du 4 e niveau de densité peuvent utiliserceux du 3 e niveau de densité en absorbant l’énergie d’âme négative.De la même manière, les êtres du 3 e niveau de densité peuvent utiliser ceux du2 e niveau de densité, bien que ce type d’utilisation soit moins nécessaire <strong>–</strong> mais il estcependant pratiqué. Voilà pourquoi les êtres humains, qui appartiennent au 3 e niveaude densité, infligent douleurs et souffrances aux êtres du monde animal appartenant au2 e niveau de densité, en utilisant l’énergie d’âme négative comme le font les êtres quiservent d’abord le soi, tels que vous : vous utilisez ceux du 2 e et du 1 er niveau, et ainside suite.Mais en avançant vers le 4 e niveau de densité, qui s’approche pour vous, vous devezchoisir et décider si vous allez progresser vers le Service d’autrui ou si vous voulezrester au niveau du Service de soi. Cette décision vous demandera une longue périoded’ajustement. C’est ce à quoi fait allusion l’expression « période de mille ans ». C’estla période, mesurée selon votre calendrier, qui déterminera si vous souhaitez ou nonprogresser vers le Service d’autrui ou si vous voulez rester au niveau du Service desoi.Et ceux que vous nommez Lézards ont résolument choisi de s’enfermer dans leService de soi. Et parce qu’ils se trouvent au plus haut niveau de densité où cela estpossible, ils sont contraints d’extraire sans cesse de grandes quantités d’énergienégative de ceux qui existent au 3 e niveau, au 2 e , etc. C’est pourquoi ils font ce qu’ilsfont.Cela explique aussi pourquoi leur race est en train de s’éteindre : parce qu’ils n’ont


18 Laura Knight Jadczykpas été capables d’apprendre par eux-mêmes comment s’extraire de cette formeparticulière d’expression pour passer à celle du Service d’autrui.Et parce qu’ils sont restés si longtemps à ce niveau, sur une si longue période detemps, selon vos concepts, ils s’y sont fermement établis, et s’y sont développés. Voilàpourquoi ils sont en train de mourir et essaient désespérément de vous soustraire leplus d’énergie possible, et aussi de recréer le métabolisme de leur race.Q : (L) Mais, si nous sommes des sources de nourriture et de main-d’œuvre pour eux,pourquoi ne nous élèvent-ils pas dans des enclos sur leur propre planète ?R : C’est ce qu’ils font.Q : (L) Mais puisque nous sommes si nombreux ici, pourquoi ne viennent-ils pas toutsimplement nous envahir ?R : C’est bien leur intention. Ça l’est depuis pas mal de temps. Ils voyagent dans letemps, selon vos concepts, pour arranger les choses de manière à ce qu’ils puissentabsorber un maximum d’énergie négative lors du transfert du 3 e au 4 e niveau que cetteplanète est sur le point de vivre, dans l’espoir de vous envahir au 4 e niveau, de façon àaccomplir un certain nombre de choses.1. Préserver leur race et rendre viable leur espèce2. Augmenter leur nombre3. Augmenter leur pouvoir4. Coloniser le monde de la 4 e densité.C’est pourquoi ils interfèrent avec les événements depuis environ soixante-quatorzemille ans, selon votre calendrier. Ils œuvrent dans un état d’immobilité totale del’espace-temps, en voyageant dans le temps à volonté, en avant et en arrière.Cependant, notez bien que tout cela échouera.Q : (L) Comment pouvez-vous en être si certains ?R : Parce que nous le voyons. Nous sommes capables de tout voir, et pas seulement ceque nous voulons voir. Leur défaut est qu’ils ne voient que ce qu’ils veulent voir.Autrement dit, nous avons ici affaire au summum de la manifestation de ce que vousappelleriez « prendre ses désirs pour des réalités ». Ce qu’on désire être la réalitédevient réalité au 4 e niveau de densité. Savez-vous à quel point vous prenez vos désirspour des réalités ? Eh bien ce n’est pas vraiment de la réalité pour vous, parce quevous vous trouvez au 3 e niveau. Mais au 4 e niveau, si vous faites cela, cela devientvotre conscience de la réalité. Dès lors, ils ne peuvent pas voir ce que nous pouvonsvoir puisque nous sommes au Service d’autrui, par opposition au Service de soi, et dufait que nous sommes au 6 e niveau, nous pouvons voir tout ce qui est, partout, commecela est, et non comme nous voudrions que cela soit. [...]Q : (L) Est-il arrivé que des aliens, et en particulier des Lézards, aient vécu au beaumilieu de l’humanité et aient été vénérés par elle ?R : Ils n’ont jamais vécu au sein de l’humanité, mais ils ont à certaines époquesinteragi directement avec les humains, à des périodes où ils étaient prêts à, désireuxde, et capables d’accepter et d’accueillir et de vénérer des divinités d’origineextérieure. Rien de tel ne s’est produit dans un passé récent. Mais prenez garde : cela


Londe <strong>Tome</strong> Deux 19pourrait se produire très bientôt 6 .Nous remarquons que l’extrait précédent fait une claire distinction, en termes deVISION, entre le Service de soi et le Service d’autrui. Celle du premier estSUBJECTIVE et ne voit que ce qu’elle veut voir, celle du second est OBJECTIVEet voit TOUT.Que cela signifie-t-il réellement ? Qu’en est-il des enseignements actuels selonlesquels nous « créerions notre propre réalité » ? <strong>Les</strong> Cassiopéens se contententd’indiquer que :[Le Service de soi, c’est ne voir que ce qu’on veut voir]. Autrement dit, nous avons iciaffaire au summum de la manifestation de ce que vous appelleriez « prendre ses désirspour des réalités ». Ce qu’on désire être la réalité devient réalité au 4 e niveau dedensité. Savez-vous à quel point vous prenez vos désirs pour des réalités ? Eh bien cen’est pas vraiment de la réalité pour vous, parce que vous vous trouvez au 3 e niveau.Mais au 4 e niveau, si vous faites cela, cela devient votre conscience de la réalité.J’ai tenté de communiquer le plus largement possible les bouleversementsétonnants survenus dans ma vie à la suite du changement qui s’est produit dans maconscience <strong>–</strong> comment s’est consumé ce en quoi j’avais cru, ou avais voulu croire,pendant tant d’années au sujet de notre monde.Ce que j’ai eu du mal à décrire, c’est ce sentiment tout à fait NOUVEAU relatif àl’univers. C’est comme si j’avais quitté un univers entièrement différent de celuidans lequel je me trouve à présent, où toutes les règles sont désormais différentes,et en rapport avec mon niveau de conscience. À mesure que j’acquérais desconnaissances sur la manière dont les choses fonctionnaient, je me mettais à lesappliquer à ce que je vivais au quotidien. Cette façon de faire provoqua denombreux changements, parce que mes choix commencèrent à devenir différents.Oui, nombre de ces choix étaient basés sur des « choses inédites », sur des chosesqui ne suivaient pas les normes culturelles de notre société, laquelle nous aendoctrinés et nous a lavé le cerveau. La plupart étaient tout simplementincompréhensibles en termes ordinaires. Mais je les fis, et me mis à agir enfonction d’eux, et les résultats furent très surprenants ! J’appris à lire les « indicessubtils » relatifs au monde et aux relations interpersonnelles, qui d’ordinaire restentcomme « voilés ». Je peux vous garantir que ces indices allaient bien au-delà deshabituelles « impressions psychiques » de la métaphysique de boulevard proforma ! Cela exigeait bien souvent de ma part un effort soutenu pour « voir » audelàde ce que je « désirais voir » en fonction de mes tendances émotionnelles, oude ce qui me procurait du « bien-être ». Quelquefois, voir la vérité nous fait noussentir très « mal », mais uniquement parce que nous y sommes conditionnés.6 Ces mots prennent une signification toute nouvelle au moment où je me prépare à publier ce livre.Nous voyons cette possibilité grandir chaque jour du fait des instruments que sont George BUSH et lesnéo-conservateurs.


20 Laura Knight JadczykDans l’Avertissement au lecteur du <strong>Tome</strong> Un de L’Onde, j’ai également traité dusujet du déni. Dans Knowing about Atrocities and Suffering [Tout savoir desatrocités et de la souffrance <strong>–</strong> NdT], Stanley COHEN décrit le déni comme un« mécanisme de défense inconscient permettant de supporter la culpabilité,l’anxiété et autres émotions perturbantes suscitées par la réalité ».<strong>Les</strong> différents types de déni incluraient :1) Le déni d’objet2) Le déni de sens3) Le déni de conséquences.Ils vont de la pure et simple négation de la réalité des faits constatés, auchangement du sens d’une expérience donnée, jusqu’au refus des conséquencesmorales de la reconnaissance profonde d’une vérité donnée.COHEN identifie cinq expressions différentes de déni psychologique :1) La perception sans prise de conscience2) La défense contre une perception3) L’attention sélective4) <strong>Les</strong> erreurs cognitives, et...5) <strong>Les</strong> erreurs d’inférence.Il en conclut que « le discours scientifique passe à côté du fait que la faculté denier constitue un phénomène humain étonnant, [...] résultat de la grande complexitéde nos vies émotionnelle, linguistique, morale et intellectuelle ».Je souhaite donc présenter ici quelques-unes des données qui m’ont aidée àcomprendre les « indices » et les « signes » de notre environnement ; les« panneaux indicateurs » orientant vers d’autres directions <strong>–</strong> vers une plus grandeobjectivité ou vers une plus grande subjectivité <strong>–</strong> qui marquent l’heure des choix ;les décisions que nous fondons sur ce que nous tenons pour vrai à un momentdonné ; bref, tout ce qui m’a aidé à « changer ma réalité » pour vraimentcomprendre ce que voulaient dire les Cassiopéens lorsqu’ils affirmaient :Souvenez-vous : la densité ne se réfère qu’au niveau de conscience. Dès que l’on estconscient, TOUT se conforme à cette conscience.L’un des premiers événements qui m’aiguillèrent dans cette direction se produisitalors que j’attendais un jour ma fille à la sortie de l’école. J’étais stationnée sur leparking du collège, assise dans ma voiture, et je regardais un flot d’adolescentssortir du bâtiment et faire ce que font tous les ados à la sortie de l’école. J’avaispris l’habitude de faire cela depuis quelque temps déjà. Ainsi, j’assistais chaquejour aux étranges coutumes et rituels des adolescents étasuniens.Je savais qu’il existait à l’école un grand nombre de « tribus » et de bandes


Londe <strong>Tome</strong> Deux 21différentes, parce que ma fille me parlait souvent des ados d’aujourd’hui. Cela atoujours existé sous une forme ou une autre, mais de nos jours, le phénomène s’estfortement accentué.Dans mon collège à moi, la ligne de fracture était plus ou moins « économique ».Cela entraînait une stratification sociale qui se manifestait par l’appositiond’« étiquettes ». Cela n’était pas très compliqué à comprendre, et cela reflétait,dans une certaine mesure, ce qui se passait dans la vraie vie.Mais de nos jours, il en va tout autrement. Rien n’est aussi tranché (ce qui nesignifie pas qu’il faille regretter ce côté « tranché » du système d’alors). <strong>Les</strong>groupes et les bandes dans les collèges modernes sont très différents. J’étaisfascinée par ces changements, et j’étais curieuse de savoir pourquoi il en était ainsi,et quelle en était la dynamique fondamentale, sous-jacente.Ma fille m’avait parlé des gangs, comme les « Crips » et autres, et des « tribus » :il y avait les « Preps », les « Jocks », les « Loadies », les « Gothiques », etc. Ilsemblait en tout cas clair que la situation économique ne jouait à peu près aucunrôle là-dedans. Un enfant d’une famille aisée avait tout autant de chances qu’unenfant issu d’une famille pauvre de faire partie d’une bande, ou de devenir un« Gothique ». TOUS les groupes étaient consommateurs de drogue. Et la virginiténe semblait plus faire partie des facteurs d’appartenance à tel ou tel groupe, alorsque c’était le cas, de mon temps, au collège. En outre, le nombre d’ados dont lesrésultats scolaires étaient satisfaisants avait atteint un minimum historique.Je me trouvais donc là, à regarder ces ados sortir de l’école de tous les côtés,former des groupes et des bandes, chacun gravitant autour de ses « semblables »pour « glander » et échanger <strong>–</strong> quoi, au juste ?Qu’étaient-ils VRAIMENT en train de faire ?Au cours des semaines qui avaient précédé ces moments-là, j’avais eu affaire àdes gens qui s’étaient présentés comme des « travailleurs de lumière », mais qui, àla suite de coïncidences bizarres, s’étaient révélés être tout l’opposé. Je décriraiplus loin certains de ces événements.Ils m’avaient donné l’idée de « couper le son » et de seulement OBSERVER leurdynamique. Ils parlaient tellement de tout et de rien et essayaient de faire si bonneimpression en voulant me convaincre (moi et d’autres) de leurs bonnes intentionspar leur discours... et cependant, on ne pouvait que constater que quelque chosen’allait pas : les effets qu’ils avaient sur la vie d’autres personnes et la façon dontils menaient leur propre vie en témoignaient ! C’était le genre : « Faites ce que jedis mais pas ce que je fais » <strong>–</strong> seulement, en bien plus profond et subtil que cela.Et puis, un jour, alors que je parcourais certaines études sur les primates <strong>–</strong> voussavez, Jane GOODALL et consorts <strong>–</strong> je réalisai que les méthodes adoptées pour


22 Laura Knight Jadczykobserver les chimpanzés pouvaient s’avérer très utiles pour l’observation deshumains. En observant sans être importunée par les mots, j’aurais plus de chancesd’en savoir plus sur ce qui se passait réellement.J’étais donc là à observer ces jeunes, et je m’appliquais à suivre les méthodesd’observation des primates. Je remarquai des choses étranges dans le langage deleurs corps : qui touchait qui, comment, où, comment ils se plaçaient les uns parrapport aux autres, etc. Je pouvais constater qu’il existait une sorte d’« ordrehiérarchique » dans toutes ces manigances. Il y avait toujours, dans chaque groupede cinq à dix jeunes, un ado qui semblait « dominant ».Et j’observai que le « dominant » semblait véritablement ENFLER, grandir,s’élargir et se remplir après avoir été adulé, touché, etc… Il y avait également desjeunes « sélectionnés » que le « dominant » câlinait d’une façon ou d’une autre,comme s’il se branchait sur une batterie et en extrayait le courant. Non seulementça, mais au bout de plusieurs minutes, je remarquai que certains des jeunes de cesgroupes commençaient à s’affaiblir et semblaient <strong>–</strong> littéralement <strong>–</strong> rétrécir, commes’ils avaient exprimé tout leur « jus », après quoi ils s’éloignaient fatigués etdéfaits.Quels échos du film Matrix ! Et je réalisai tout à coup que je les voyais seNOURRIR les uns des autres ! C’était l’une des réalisations les plus bizarres eteffrayantes que j’eusse jamais faites. Je pouvais voir que de l’énergie étaittransférée d’une personne à une autre, le dominant prenant au final la part du lion.C’était là une révélation intéressante. Et je pris l’habitude de me livrerFREQUEMMENT à ce type d’observation. J’observais les gens interagir les unsavec les autres, tentant d’identifier la véritable dynamique en cours. L’idéal étaitquand je ne pouvais rien ENTENDRE de ce que les personnes disaient, et que jepouvais les regarder à distance sans qu’elles se rendent compte que je lesobservais. Et je constatai que c’était là chose courante. Chaque situation témoignaitd’une sorte d’« alimentation » en énergie.Puis je commençai à observer les gens mariés, essayant de déterminer qui était le« dominant », non pas selon NOS critères, mais en termes de qui absorbaitl’énergie. Curieusement, la plupart du temps, c’était celui qu’on aurait puconsidérer comme le plus faible des <strong>deux</strong>, le plus démuni, qui attirait le plus lasympathie par ses paroles et ses jérémiades, et que les attentions du sauveur« fort » faisaient « enfler ». C’est ainsi que je commençai à considérerdifféremment la sympathie et la pitié. Je vis qu’il s’agissait en fait d’une vraiemanipulation pour obtenir davantage de « jus ».J’en vins à me demander s’il y avait là une preuve de l’existence de quelquehiérarchie SDS. Je m’interrogeai sur les prétendus « enlèvements par des aliens »,en les replaçant dans ce même contexte. <strong>Les</strong> êtres humains dominants dominaient-


Londe <strong>Tome</strong> Deux 23ils leurs petits « groupes » en absorbant l’énergie de leurs membres, pour êtreensuite enlevés et « traits » de l’énergie qu’ils avaient ainsi accumulée en eux ?Intéressante conjecture quant à ce qui se passe peut-être en réalité. À cette époquelà,je me posais juste des questions et j’observais ; je n’étais pas sûre de pouvoir neserait-ce qu’accepter ce que les Cassiopéens avaient dit à propos de ces soi-disant« aliens ».En tout cas, ces observations me donnèrent quelques idées intéressantes que jevais partager avec vous, encore qu’il ne s’agisse que de conjectures. Jamais je n’aivu, consciente et à l’état de veille, un seul alien <strong>–</strong> ni Gris, ni « Lézard ». J’ai, enrevanche, BIEN vu un « OVNI » : un boomerang noir de quatre-vingt-dix mètresde large, juste au-dessus de ma tête, alors que je me trouvais dans la piscine avecles enfants, qui le virent eux aussi. J’ai BIEN éprouvé de très étranges symptômesphysiques au cours de l’année qui suivit cet événement. Il me fut par la suitesuggéré qu’il pouvait s’agir d’une exposition à des radiations, mais j’étais à cemoment-là tellement sceptique que j’étais persuadée qu’il s’agissait d’allergies etde surmenage.Je pense que la majorité des humains ignorent tout et ne soupçonnent rien d’une« réalité plus profonde » ; ils sont, en fin de compte, hypnotisés. Ils vivent dans unétat de « désespoir tranquille », se contentant de servir de « festin » à d’autrespersonnes, et peut-être même à des « aliens ».Je commençai à remarquer une autre chose bizarre : beaucoup de gens semblaientposséder des « schémas en boucle de pensées préprogrammées » qui les faisaientse cramponner à un système subjectif de convictions, d’émotions et d’intentions,quelle que soit la logique, quelles que soient les raisons utilisées pour les persuaderde garder l’esprit ouvert. <strong>Les</strong> « réfutateurs » et autres « désinformateurs-nés »appartiennent à cette catégorie. Ils ne réalisent même pas qu’ils sont des « agents »,et ils seraient tout à fait horrifiés si quelqu’un parvenait à les en convaincre ou leuren montrait des preuves suffisamment évidentes. Le fait est que leurs systèmes decroyances les « programment » à ne pas voir le « 3 e homme », et ils croient qu’ilsne le voient pas parce qu’ils VEULENT croire cela. Et cette « volonté » est leurchoix, bien entendu.J’ai émis l’hypothèse que certains disposent du potentiel et de la constitutionintérieure propres à leur permettre de devenir conscients. <strong>Les</strong> aliens les enlèventprobablement, eux aussi ; mais, sans doute à cause d’une sorte de « loi » propre aumonde de ces aliens, ils ne peuvent tout simplement pas les tuer pour écarter lamenace qu’ils représentent. Ils placent alors des implants destinés à diriger leurspensées vers l’autodestruction, vers des chemins qui ne conduisent nulle part, ouvers des théories insensées, et aussi à manipuler leurs états émotionnels de sorteque, quand ces sujets commencent à approcher d’une vérité ou de certainesconnaissances, leurs propres émotions les égarent. Se débarrasser de ces


24 Laura Knight Jadczykprogrammes de contrôle se révèle une tâche gigantesque.Un tas de choses peuvent se produire dans de telles situations. Ou bien lapersonne apprend à surmonter ces états d’égarement, ou bien elle s’y ancre et estperdue pour de bon. Ces états émotionnels peuvent être des inclinations et desdégoûts, des perceptions positives et négatives d’ordre émotionnel qui n’ont rien àvoir avec la vraie réalité.Certains seront émotionnellement poussés à se marier à quelqu’un qui ne leurconvient pas, en sorte que leur partenaire les domine et vampirise leur énergie ;d’autres seront émotionnellement poussés à désirer tellement fort quelque chosequ’ils se perdront entièrement dans leur désir et se donneront mentalement toutessortes de bonnes raisons de se convaincre eux-mêmes que ce qu’ils font estapproprié et les conduit à la connaissance, alors qu’il s’agira encore d’une illusion.Des événements en apparence synchrones peuvent se présenter, spécialementcréés pour vous persuader que vous avez raison de faire ou de penser quelquechose, l’univers lui-même vous en apportant ainsi « la confirmation ».<strong>Les</strong> manipulations et leurs variations sont infinies, incroyablement profondes etd’une habileté qui défie l’entendement. C’est un constat HORRIBLE ! Je comprisque la quasi-totalité de l’humanité n’est que de la NOURRITURE. <strong>Les</strong> êtreshumains sont asservis et manipulés de la naissance au tombeau, exactement commele raconte le film Matrix, la seule différence étant qu’ils ne sont pas les« batteries » d’un ordinateur qui se serait emballé et emparé du monde <strong>–</strong> ils sontlittéralement de la nourriture physique et de l’énergie pour des êtres de densitéssupérieures. Et leur ignorance les empêche d’y faire quoi que ce soit. Parce qu’ilsne sont pas éveillés, ils n’ont aucun libre arbitre.À mesure que je continuais à réfléchir à ces questions, je compris que noscultures, nos religions, nos philosophies, nos sciences, tout contribue à, et est sousle contrôle de ce vaste et complexe « mécanisme alimentaire », cette hiérarchie duService de soi. La plupart des « nouvelles » interprétations New Age ne font qu’enrajouter une couche supplémentaire pour nous tromper et nous priver davantage denotre libre arbitre.Qu’est-il advenu de l’« amour » ? Qu’est-il advenu du « tout est Un », de labonté, de l’unité, de Dieu dans son paradis et de « Tout va pour le mieux dans lemeilleur des mondes » ? Qu’est-il advenu de l’élévation de conscience qui devaitse produire sur toute la planète ? Qu’est-il advenu de la « sécurité » dans laquellenous allions nous trouver si nous nous entourions d’« amour et de lumière », et depensées positives ? À chaque fois, je pouvais VOIR que toutes ces choses n’étaientque des masques que portait la « machine à nourrir ». C’était couche d’illusions surcouche d’illusions.


Londe <strong>Tome</strong> Deux 25Ce qui, bien entendu, soulevait la question : n’avais-je étudié les ténèbrespendant si longtemps que pour finir par m’y enfoncer ? Mes efforts pourdémasquer les mensonges et éradiquer la confusion ne témoignaient-ils que del’acceptation de leur existence, ce qui leur permettait de se manifester dans mavie ? Étais-je en train de me contempler dans un miroir ? C’est alors que je lusl’ouvrage de William JAMES, <strong>Les</strong> formes multiples de l’expérience religieuse, danslequel se trouve ce passage :Au cours de notre dernière rencontre, nous avons étudié le caractère optimiste, et vuqu'il était par nature incapable de de souffrir longtemps ; sa tendance à voir les chosessous un angle optimiste est comme l'eau de cristallisation qui renferme son caractèreindividuel.Nous avons vu qu'un type particulier de religion en dérivait, une religion dans laquellele bien, et même le bien de la vie sur cette Terre, est considéré par tout être rationnelcomme une chose essentielle à cultiver.Cette religion le pousse à régler ses comptes avec les aspects les plus abominables del'univers en les considérant étrangers, irréels, en les balayant hors de sa vie et, sipossible, de sa mémoire.Si le mal n’est en somme qu’une illusion morbide, il est insensé de s’en tourmenter :ce n’est qu’ajouter une seconde maladie à la première. Si le mal n’est en sommequ’une illusion morbide, il est insensé de s’en tourmenter : ce n’est qu’ajouter uneseconde maladie à la première.[…] Considérons ces esprits chagrins pour qui le mal n’est plus un état de consciencepassager dont on se débarrasse aisément, et qui, dès leur naissance, sont condamnés àsouffrir.[…] Le pessimiste au contraire, qui, au lieu de se plaindre de certaines chosesextérieures, souffre d’un mal plus radical, dont il sent que son être intime est pénétré,sait bien qu’il ne suffirait pas de modifier les faits particuliers qui l’entourent ou lesdispositions momentanées de son esprit pour le guérir d’un mal inguérissable ; ilfaudrait une transformation surnaturelle. D’une manière générale, on peut dire que lesraces latines inclinent à considérer le mal comme une multiplicité de maux particulierset de péchés distincts, dont aucun n’est irrémédiable tandis que les races germaniquestendent à voir dans le mal non pas les péchés, mais le péché, c’est-à-dire un principeunique, indéracinable, ou du moins qu’on ne saurait arracher de l’âme par petitsmorceaux.[…] Le seuil de la conscience, chez un individu donné, c’est le minimum de lumière,ou de bruit, ou de pression, susceptible d’attirer son attention. Un homme dont le seuilauditif est très élevé continuera de dormir, au milieu d’un tapage qui réveillerait ensursaut tout individu dont le seuil est plus bas. On pourrait facilement, en étendant unpeu l’usage de ce terme, parler d’un « seuil différentiel» pour désigner le minimum dedifférence perceptible entre <strong>deux</strong> sensations de même ordre. […] De même, il y a unseuil pour la douleur, pour la peur, pour l’accablement. Il y a des hommes chez qui leseuil de la douleur est si bas que leur conscience l’atteint et le dépasse à chaqueinstant. Chez d’autres il est si haut que la conscience n’y parvient que rarement.


26 Laura Knight JadczykGOETHE disait : On m’a toujours vanté comme un homme favorisé de la fortune. Aussine veux-je pas me plaindre, ni m’emporter contre ma vie passée. Mais au fond elle n’aété que travail et que fatigue, et je puis bien dire que dans tout le cours de messoixante-quinze ans, je n’ai pas eu quatre semaines de vrai bonheur. Ce fut toujours lerocher qui roule en bas, et qu’il faut de nouveau hisser, sans trêve ni cesse. »Martin LUTHER disait, quant à lui : « Je suis au bout de ma course, il est temps que leSeigneur me réunisse à mes pères... S’il m’offrait sur-le-champ l’assurance du Paradis,à condition de vivre encore quarante ans ici-bas, je n’accepterais pas. »L’optimisme ne trouve rien à dire, en guise de consolation, sinon : « Chansons quetout cela, allons faire un tour au grand air ! » ou bien : « Courage, mon vieux, ça nesera rien, pourvu que tu n’y penses plus. »Attribuer une valeur religieuse au contentement superficiel d’un homme que la chancefavorise, c’est glorifier l’insouciance.La maladie et la mort sont à nos portes ; et le fait que pour l’heure nous sommes envie, en bonne santé, n’a rien à faire avec notre tourment. Nous avons soif d’une santéindéfectible, d’une vie où la mort n’entrerait pour rien ; nous avons soif d’un bienimpérissable, infiniment supérieur aux biens naturels.Il en est ainsi de la plupart d’entre nous : que notre ton vital s’abaisse, que lebouillonnement de la vie animale s’apaise, nous devenons plus inquiets, plusirritables, plus sensibles à la douleur, et nous apercevons, au fond de toutes nos joies,le ver rongeur qui les corrompt. Nous ne voyons plus l’univers qu’à travers notremélancolie, qui en obscurcit l’éclat et en affadit la saveur.Tâchez de vous représenter ce que serait le monde, si vous pouviez le concevoir telqu’il est en lui- même, indépendamment des sentiments qu’il vous inspire, sympathieou antipathie, appréhension ou espérance.Il est impossible d’imaginer rien d’aussi mort et d’aussi purement négatif. Aucuneportion de l’univers n’aurait plus d’importance qu’une autre ; ce ne serait plus qu’unecollection d’êtres sans caractère, expression ni valeur qu’une série d’évènements sansintérêt et sans perspective.[Par exemple] l'amour transforme à nos yeux la valeur de la personne aimée, commele soleil levant transforme la muraille sombre et grisâtre du Mont-Blanc en unesplendeur étincelante et rose. [Il en va de même pour nos émotions] : ellestransfigurent le monde entier.Cela suffit à montrer à quel point il est facile de nous manipuler ou de noushypnotiser en utilisant nos émotions ![...] Si la nature se présente ainsi comme une étrangère, au visage ambigu, à l’accueilglacial, qu’est-ce donc qui est réel ?Étonnement profond, mais actif : l’attention se concentre sur ce problème ;l’intelligence ramassée sur elle-même travaille désespérément à trouver une issue ;grâce à cet effort, l’âme douloureuse parvient souvent à une solution qui la satisfait...TOLSTOÏ écrit : « …Je n’étais pas fou, ou malade d’esprit. Au contraire, je jouissaisd’une force morale et physique que j’ai rarement rencontrée parmi les personnes demon âge. Physiquement je pouvais faucher de manière à tenir tête à des paysans.


Londe <strong>Tome</strong> Deux 27Intellectuellement je pouvais travailler huit à dix heures de suite sans éprouver aucuneconséquence fâcheuse d’un pareil effort. Je ne pouvais donner aucun sens raisonnableà aucune de mes actions, ni à ma vie entière. Je m’étonnais seulement de n’avoir pascompris cela dès le commencement... Cet état de mon âme s’exprimait pour moi de lasorte : Ma vie est quelque méchante et stupide plaisanterie qui m’est jouée parquelqu’un...On ne peut vivre que pendant qu’on est ivre de la vie ; mais lorsqu’on se dégrise, onne peut pas ne pas voir que tout cela n’est qu’une supercherie stupide. C’est tout à faitcela : une supercherie qui n’a rien de risible ou de spirituel, mais qui est toutsimplement cruelle et stupide.“Mais peut-être n’ai-je pas vu ou n’ai-je pas compris quelque chose ?” me disais-jeparfois. “Il n’est pas possible que cet état de désespoir soit naturel aux hommes.” Et jecherchais une explication dans toutes les connaissances que les hommes ont acquises.Et je cherchais douloureusement, longtemps, et non par curiosité oisive ; je necherchais pas avec indolence, mais péniblement, opiniâtrement, jour et nuit, commeun homme qui se perd cherche le salut ; et je ne trouvais rien.Non seulement je ne trouvais pas, mais je fus convaincu que tous ceux qui ont cherchécomme moi dans le savoir humain n’ont rien trouvé non plus. Et non seulement ilsn’ont pas trouvé, mais ils ont reconnu clairement que cela même qui me conduisait audésespoir — à savoir l’absurdité de la vie — est l’unique, l’incontestable savoiraccessible à l’homme.Nous nous en tiendrons pour le moment à ce phénomène étrange d’absoludésenchantement... Quand le détachement est complet, il est bien rare qu’il puisse yavoir un complet retour au bonheur passé. Pour quiconque a goûté au fruit de l’arbrede la connaissance du bien et du mal, le paradis est à jamais fermé. Si le bonheurrevient, ce n’est plus la simple ignorance de la douleur, c’est quelque chosed’infiniment plus complexe, qui enveloppe en soi le mal naturel comme un de seséléments.C’est une rédemption, une nouvelle naissance, une vie de l’esprit, plus profonde etplus riche que la première.Au point où nous en sommes, nous pouvons nous faire une idée de l’antagonisme quisurgit tout naturellement entre la conception joyeuse de la vie et celle qui envisage lesexpériences douloureuses comme fondamentales. Pour le pessimiste, l’optimismen’est qu’étroitesse et aveuglement. Pour l’optimiste, le pessimisme n’est qu’unaffaiblissement, une maladie de l’âme. Que font ces enfants de colère ? ces hommesqui aspirent à une nouvelle naissance ? Ils vivent dans un trou noir au lieu des’épanouir à la lumière : ils se forgent des teneurs sans nombre, leur esprit est remplid’angoisses malsaines.Si l’intolérance religieuse et les bûchers de l’inquisition revenaient jamais à l’ordre dujour, il est infiniment probable, quoi qu’il en ait pu être autrefois, que le campoptimiste ne se montrerait pas aujourd’hui le plus indulgent des <strong>deux</strong>.La méthode qui consiste à détourner son attention du mal et à vivre simplement baignéde la lumière du bien est magnifique, aussi longtemps qu’elle fonctionne…C’est une excellente méthode que celle qui consiste à détourner son attention du mal,


28 Laura Knight Jadczyket à vivre tranquillement à la lumière du bien... Mais elle s’effondre dès qu’apparaît lamélancolie.Et même pour qui serait à l’épreuve de la mélancolie, l’optimisme absolu est sanscontredit une doctrine philosophique inadéquate, puisque les maux positifs dont il serefuse à donner une explication sont des éléments indéniables de la réalité. Après tout,il se pourrait que le mal soit la meilleure clef pour nous ouvrir les secrètes profondeursde la vie, et pour nous révéler le sens mystérieux des choses.Dans le cours de la vie la plus normale peuvent s’insérer des moments aussi péniblesque ceux qui remplissent l’existence des fous mélancoliques. Dans les visionsd’horreur de l’aliéné se combinent des éléments empruntés à la vie de tous les jours.Regardez, dans un musée d’histoire naturelle, les monstrueux squelettes des grandsreptiles carnivores aujourd’hui disparus. Notre imagination a de la peine à sereprésenter ces débris géologiques doués de mouvement, de chaleur et de vie. Etpourtant, dans tous ces crânes fossiles il n’y a pas une dent qui n’ait jadis été enfoncéejournellement dans la chair pantelante d’une victime angoissée.Aujourd’hui encore, notre monde est rempli d’animaux plus petits, mais aussieffroyables pour ceux qu’ils dévorent. Au coin de notre foyer, dans notre jardin, lechat diabolique joue avec la souris palpitante ou tient entre ses mâchoires un moineauqui bat de l’aile. Aujourd’hui encore, les tigres, les crocodiles, les boas constricteurssont des êtres aussi pleins de vie que nous le sommes nous-mêmes ; leur répugnanteexistence occupe chaque minute du jour : eh bien, les atroces souffrances de leur proiene sont-elles pas une réalité qui répond exactement à l’angoisse accablante du foumélancolique ?[…] Provisoirement, nous devons considérer tous les maux positifs comme aussi réelsque les biens positifs et par suite comme susceptibles d’une explication rationnelle.D’où il résulte que l’optimisme systématique, qui ne saurait rendre compte ni de latristesse, ni de la souffrance, ni de la mort, est incomplet au regard des synthèses quis’efforcent d’englober les éléments douloureux du monde.Il suffit aux optimistes de naître une fois, mais les« fous mélancoliques » dovent naîtreune <strong>deux</strong>ième fois pour accéder au bonheur.Nous remarquons en particulier que la différence entre les « optimistes » et les« fous mélancoliques » de JAMES décrit ce qui sépare <strong>deux</strong> conceptions différentesde l’univers : subjective et objective.Pour ceux qui sont nés une fois, le monde est une histoire simple… dont les chapitresn'ont que la valeur qu'ils paraissent avoir… [Pour ceux qui naissent <strong>deux</strong> fois] lemonde est un mystère à double sens. Le bien naturel n’existe qu’en trop petitequantité, et dure trop peu ; son essence même recèle un mensonge qui nous tientéloignés de notre bien réel ; le renoncement à ce mensonge est, avec le désespoir,notre premier pas vers la vérité. Il y a <strong>deux</strong> vies, la vie naturelle et la vie spirituelle, etnous devons perdre l'une avant de pouvoir connaître l'autre.Dès lors, la question devint : voyais-je soudain le monde de 3 e densité TELQU’IL EST VRAIMENT ? Étais-je en train de voir la réalité OBJECTIVE ? Jeposai la question aux Cassiopéens, et vous noterez que ce fut juste avant les


Londe <strong>Tome</strong> Deux 29discussions sur les « ondes de gravité ».09/06/96(L) Ce récent « éveil », cette période pendant laquelle j’ai vu les choses avec unegrande clarté, telles qu’elles étaient réellement, toutes ces scènes de relationsinterpersonnelles et l’horreur qu’elles représentaient... m’ont plongée dans une terribledépression. J’avais besoin de retrouver mon équilibre après en avoir autant vu d’unseul coup. Pouvez-vous m’expliquer ce qui s’est passé ?R : Croissance.Q : (L) J’ai essayé de partager ce que je percevais avec d’autres personnes, et toutes,quasiment sans exception, lorsque je leur ai dit que je voyais enfin les choses sous leurvrai jour et que ce n’était PAS BEAU à voir, m’ont répondu : « Eh bien, tu voismanifestement tout cela à travers les yeux d’un esprit qui te tient sous son emprise ! »Pourquoi ont-elles dit cela ?R : Avant tout, il n’est pas approprié de « voir toutes choses sous un jour aussi sombreet triste, etc. ». Ce n’est là que le résultat de la disparition d’un cocon d’illusions.Réjouis-toi de l’équilibre. Ne te lamente pas sur la mort d’une illusion, d’undéséquilibre.Q : (L) Quelle direction prendre, désormais ? Où allons-nous ?R : Partout.J’ai décrit, dans un chapitre précédent, certains effets étranges qui, d’après lesCassiopéens, résultaient de changements dans mon ADN, un an avant quej’acquière cette fameuse « vision » <strong>–</strong> des effets d’ordre mental et émotionnel : je« traitais » et « digérais » des problèmes personnels. Cela fut traumatisant, c’est lemoins qu’on puisse dire, et il en résulta certains effets secondaires : bouffées dechaleur, frissons, douleurs et souffrances diverses. Cette « crise » fut une véritableépreuve, mais en y mettant du mien je parvins à garder mon équilibre. Je pensemaintenant qu’on me préparait à ce qui devait se produire un an plus tard à peu dechoses près.Lorsque je commençai à vraiment percevoir la différence entre libre arbitre etabsence de libre arbitre, SDA et SDS, objectivité et subjectivité, à percevoir la« chaîne alimentaire » qui existe sur cette planète et à laquelle je participais danspratiquement toutes mes relations (habituellement en tant que « nourriture »), cetteperception me fit prendre certaines mesures radicales dans ma vie, comme divorcerde mon mari et mettre fin à de nombreuses relations proches, parce que je voyaisque ces personnes se « nourrissaient » manifestement de moi. L’observation de cemécanisme d’« alimentation » me permit de choisir de ne pas servir de nourriture,ni de ne me nourrir des autres. Et je ne pouvais expliquer cela à personne.Il en résulta concrètement de très grandes souffrances, accablantes, sur les plansphysique et émotionnel. J’avais bien sûr très peur de faire souffrir les personnesconcernées ; mais au fond, elles ne souffrirent pas beaucoup ! C’est moi qui eus à


Londe <strong>Tome</strong> Deux 31rêveuse, lui communique un sentiment d’urgence.Le ou les antagonistes rencontrés dans ce rêve de l’« homme noir » sonthabituellement, selon les mots mêmes des femmes, « des terroristes, des violeurs, desétrangleurs, des nazis dans les camps de concentration, des maraudeurs, des assassins,des criminels, des personnages répugnants ou mal intentionnés, des voleurs ». On peutinterprêter ce genre de rêve à différents niveaux, selon les conditions de vie et lesconflits intérieurs propres à la rêveuse.Il indique par exemple de façon relativement fiable que la dormeuse [...] est en train deprendre conscience du prédateur inné de la psyché.Il peut aussi être le signe précurseur de la découverte, récente ou proche, d’unefonction de la psyché captive et sur le point d’être libérée.Le rêve de « l’homme noir » attire l’attention de la rêveuse sur une situation délicate,un danger qui rôde. Il signale une attitude cruelle <strong>–</strong> personnifiée par la brute <strong>–</strong> adoptéeà son encontre. Telle l’épouse de Barbe-Bleue, la femme peut se libérer si elle parvientà mettre la main sur la question-clé et à y répondre en toute franchise.[...] « L’homme noir » apparaît dans les rêves lorsqu’est imminente une initiation <strong>–</strong> lepassage, dans le psychisme, d’un niveau de connaissance et de comportement à unautre niveau de savoir et d’action, plus mûr et plus énergique. [...] [L’initiation]construit une arcade sous laquelle il faut se préparer à passer pour avoir accès à unenouvelle manière d’être, à une connaissance nouvelle.<strong>Les</strong> rêves sont des « portails », des seuils, des exercices, une préparation à unenouvelle étape dans la conscience des femmes.[...] Le rêve de l’« homme noir » est aussi un signal d’alarme. Il signifie qu’il fautprêter attention à quelque chose qui « cloche » dans le monde extérieur. [...] À noustoutes, la menace que représente l’homme noir sert d’avertissement : si tu ne prêtespas attention aux trésors, on va te les voler… De sorte que lorsqu’une femme a cegenre de rêves, [...] elle va pouvoir être initiée et reconnaître, appréhender, s’occuperde ce qui lui était dérobé ou la détruisait.Dans Barbe-Bleue, nous voyons comment une femme tombée sous le charme duprédateur se secoue et lui échappe <strong>–</strong> on ne l’y reprendra plus. Le conte traite de latransformation [par la connaissance], [la] vision propre, [la] voix originale, [l’]actiondécisive. Pour bannir le prédateur, il nous faut « déterrer les secrets enfouis » et userde notre perspicacité pour supporter ce que nous découvrons, clamer la vérité à voixhaute et nous servir de notre tête pour agir comme il se doit en fonction de ce que nousvoyons. Celles qui ont une nature instinctuelle forte reconnaissent intuitivement leprédateur intérieur par l’odorat, la vue, l’ouïe ; elles devinent sa présence, l’entendentarriver et prennent les mesures nécessaires pour lui faire faire demi-tour. Celles dontl’instinct est endommagé [les personnes terre-à-terre] n’ont même pas encoreconscience de sa présence que le prédateur est déjà sur elles [...] [Car on les aexhortées] à se montrer gentilles, à bien se comporter, et plus particulièrement à ne pasvoir qu’elles sont abusées. [On nous a hypnotisés pour nous inciter à faire don denotre chair et de notre peau.]Sur le plan psychique, il est difficile de déterminer au premier regard la différenceentre les non-initiées, qui sont encore jeunes et par conséquent naïves, et les femmes


32 Laura Knight Jadczykdont l’instinct a été abîmé. Ni les unes ni les autres ne savent grand-chose du noirprédateur et elles sont donc encore crédules. Mais par chance, lorsque l’élémentprédateur [...] se met en branle, il laisse derrière lui des traces parfaitementidentifiables dans leurs rêves. Elles vont conduire à sa découverte, à sa capture, à samaîtrise.La Femme Sauvage dit aux femmes dans quelles circonstances elles ne doivent pas semontrer « gentilles » quand il s’agit de protéger la vie de l’âme. La nature sauvage saitque la douceur fera simplement sourire le prédateur. Quand [l’âme] est menacée, iln’est pas seulement recommandé, mais requis, de prendre ses distances 7 .Le grand soufi Cheikh IBN’ARABI a abordé ces sujets dans ses œuvres. WilliamCHITTICK a traduit et commenté les enseignements soufis dans son ouvrage TheSufi Path of Knowledge [La voie soufi de la connaissance <strong>–</strong> NdT]. Voici quelquesextraits des ouvrages d’IBN’ARABI et de CHITTICK ; je n’alourdirai pas le texte enprécisant ce qui revient à l’un ou à l’autre (lisez le livre !) :« Sont-ils égaux », demande le Coran, « ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? »(39:9)La connaissance est un attribut divin d’omniscience, ce qui en fait la plus grande desmunificences de Dieu... Pour l’homme qui recherche la connaissance, l’acquisition deconnaissances est illimitée, puisque les sujets de connaissance sont illimités. C’est làle secret de la félicité humaine. La Connaissance, le plus grand des biens, est aussi laplus grande joie et le plus grand plaisir. La trajectoire infinie de l’être humain dansl’autre monde ne peut s’expliquer que par une croissance constante de laconnaissance.À qui sourit la félicité, cette connaissance est parfaitement conforme et en harmonieavec une âme formée en ce monde par la foi et la pratique ; dès lors, toutaccroissement de connaissance se traduit pour elle par un regain de félicité. Pour quiest malheureux, la connaissance des choses telles qu’elles sont représente uneinsupportable torture, car elle contredit ses convictions et ses pratiques en ce monde.Toute nouvelle connaissance, toute nouvelle découverte de soi, reconnue pour cequ’elle est réellement, représente un nouveau malheur.La découverte permet de connaître la réalité de la situation.Et que voyons-nous ?Nous voyons que Dieu se manifeste véritablement dans les formes qui peuplent lecosmos et nos esprits. Dieu s’« imagine » partout ; où que nous portions le regard,nous percevons Son « rêve ». Dès lors, nous aimons Dieu dans tout ce que nousaimons. Dieu se révèle dans toute forme, rendant de ce fait nécessaire que nousL’aimions dans TOUTES les formes que nous aimons. En conséquence, le cosmostout entier est noble en regard de sa substance. Il n’y a pas, en son sein, de degré dansl’excellence. L’asticot et l’intellect le plus élevé ont le même niveau d’excellencequant à la substance. <strong>Les</strong> degrés d’excellence ne se manifestent qu’entre les formes,7 D’après Marie-France GIROD, Femmes qui courent avec les loups, Clarissa PINKOLA-ESTES, ÉditionsGRASSET & FASQUELLE, 1996 <strong>–</strong> NdT


Londe <strong>Tome</strong> Deux 33qui sont les attributs des niveaux.Le Barzakh, ou Souffle du Tout, est une entité qui n’est ni Être, ni néant : il estimagination, qui est Lui/Non-Lui. Dans ce monde intermédiaire, chaque attributretourne nécessairement à Dieu, qui est la source de toute réalité, même celle de la« non-existence ».Le Tout subit des fluctuations d’état qui permettent la manifestation de nos entités,tout comme le chiffre « un » subit des fluctuations dans les niveaux des nombres afinque ceux-ci puissent se manifester.Comment devrions-nous répondre à cette VISION ?La justice, c’est mettre chaque chose à sa place, tandis que la sagesse, c’est agir demanière appropriée dans chaque situation. L’action appropriée est impossible si l’onne discerne pas les relations correctes. Le « sage » ou « celui qui possède la sagesse »est celui qui fait ce qui est approprié, pour ce qui est approprié, de manière appropriée.Le Prophète a dit : « Donnez son dû à chacun selon son droit ». L’on pourrait aussitraduire par « ...son bon droit ». Le « bon droit » d’une personne ou d’une chose est cequ’elle mérite, en fonction de sa nature, selon la Loi.La personne qui accorde à chaque chose ce qui lui est dû n’est pas seulement sage :elle est également courtoise.La courtoisie est d’origine divine : Dieu crée le monde pour manifester les attributs deSes Noms, et chaque nom dépend de situations spécifiques. Parmi ces noms setrouvent les « causes secondaires » ou « choses créées » du Cosmos. Dieu a établi lescauses secondaires dans un but précis, et l’homme courtois donne à chacune son dû. Àsavoir qu’il permet à chaque réalité de jouer son propre rôle. Celui qui veut « faireabstraction » des causes secondaires se montre discourtois envers Dieu.L’homme courtois, selon le cœur de Dieu, est celui qui affirme ce que Dieu a affirmé,là où Il l’a affirmé et de la manière dont Il l’a affirmé.Dieu n’a pas établi les causes secondaires sans but précis. Il a voulu que nous lesrespections et nous appuyions sur elles, en Lui faisant confiance. La Sagesse Divine lefait savoir... En sorte que le sage pieux et courtois est celui qui place les causessecondaires là où Dieu les a placées. Personne ne fait abstraction des causessecondaires, sauf celui qui ignore que Dieu les a mises en place. Personne ne peutparler savamment des causes secondaires, hormis le grand maître érudit, l’hommecourtois qui connaît Dieu.Parmi les serviteurs de Dieu, le sage est celui qui met toute chose à sa place et necherche pas à l’emmener au-delà. Il donne à chacun son dû et ne juge rien à l’aune deses désirs personnels ou de ses caprices. Le sage considère que le Seigneur l’a placédans sa demeure pour une période déterminée et il respecte, sans l’augmenter ni ladiminuer, la gamme des activités que Dieu a inscrites dans sa Loi pour cette demeure.Alors, il se conduit de la manière qui lui a été expliquée et il ne laisse jamais tomberde sa main la Balance établie à son intention dans cette demeure.Comment en vient-on à savoir ce que SONT vraiment les choses à leur racine, etce qui leur est dû ?


34 Laura Knight JadczykL’on en vient à connaître la forme de la situation en étant le témoin de sa propreexistence.Autrement dit, on apprend à « faire du vélo » en faisant du vélo… Lorsque nousposons des questions sincères sur l’univers, sans idées préconçues, sans aprioris ouattentes particulières, nos vies commencent à « générer » les réponses.C’est-à-dire que les événements, les circonstances, les rencontres que nous faisonsdans notre vie sont les Reflets de la Présence du Réel. C’est en apprenant à LIRE lessignes, les symboles de notre réalité, que nous acquérons la faculté de « donner son dûà tous et à tout ». Abu BAKR disait : « Je n’ai jamais rien vu sans y voir d’abordDieu ».Celui qui a été capable de soulever le voile vient à apprendre qu’il crée sans fin etqu’il en a toujours été ainsi, bien qu’il n’en fût pas conscient. Mais il ne « crée pas enpermanence » de par son propre désir ou sa propre volonté ; il en vient à savoir que leTout crée en permanence PAR SON INTERMEDIAIRE, bien qu’il ait pu l’ignorer.Ce sens a été gravement déformé et corrompu dans l’idée « qu’on crée sa propreréalité » : il est devenu « Si vous avez de belles pensées, si vous chantez, affirmez,ou ne voyez que ce que vous désirez dans la vie, c’est ce qui arrivera ! ». Rien n’estplus éloigné de la vérité ! Cette vision corrompue mène plutôt à un grave manquede courtoisie envers Dieu, à savoir d’EVITER de donner son dû à chaque chose, cequi a en général des répercussions plutôt désagréables, comme vous pouvez leconstater avec mon propre cas. J’étais si convaincue qu’il fallait « donner jusqu’àen avoir mal », « tendre l’autre joue » et « envoyer de l’amour et de la lumière »que quand, finalement, je VIS CLAIR, cela faillit me coûter la vie !Dieu ordonne à la personne qui fait cette découverte de « donner à chaque chose sondû » dans sa forme, tout comme Dieu « créa chaque chose sous sa forme ». Alors,aucune créature n’aura à se plaindre de lui, tout comme aucune créature ne se plaint duTout. Voilà le bienfait de cette découverte.Que cela signifie-t-il en pratique ? Cela signifie que pour tout événement, et pourtoute relation qui surgit dans notre vie, sans préjudice de nos goûts et dégoûtssubjectifs, nous devons apprendre à adopter un comportement de « félicité » oucomportement objectif, et éviter de faire ce qui est « prohibé », ou subjectif.Notre esprit, obscurci par les « voiles des causes secondaires » ou la « réalitématérielle », ne parvient pas à connaître le fond des choses. Au lieu de quoi notreraison veut souvent que la chose soit la substance. Ce qui est beau et plaît à nossens, nous le pensons en général beau et agréable en son essence. Le contrasteentre les desserts riches, qui font grossir, et les légumes, qui sont sains et nutritifs,en est un exemple. La même règle s’applique, dans la vie, aux événements et auxrelations. <strong>Les</strong> affaires et les personnalités s’interpénètrent, se mélangent et sefondent les unes avec les autres de telle manière qu’il est difficile de faire la partdes choses entre ce que nous en percevons et ce qu’elles sont fondamentalement.


Londe <strong>Tome</strong> Deux 35Mais telle est notre tâche.Notre tâche est de déterminer les attributs de tout et tous ceux qui font partie de notreexpérience, afin de voir la « lumière de l’invisible », et la « lumière de la connaissancequi éloigne de notre âme les ténèbres de l’ignorance ».Il nous faut revenir à la question de cette « compréhension du karma, de chosessimples ». Que signifie donner « à chacun son dû » ?Où que l’on se tourne, on contemple toujours le visage de Dieu.Lorsque j’ai vu les ténèbres, l’horreur de la réalité dans laquelle nous vivons, j’aivu l’un des visages de Dieu.En arabe, « visage » signifie parfois « essence » ou « réalité ». Dire que Dieutourne Son visage vers quelqu’un signifie qu’Il lui manifeste Sa réalité par ladécouverte de soi-même.Si le seul Visage de Dieu que vous CHOISISSEZ de voir est le visage du « bienet de l’amour », l’autre visage ne cesse pas pour autant d’exister <strong>–</strong> il estsimplement devenu le 3 e homme que vous ne pouvez pas voir, et qui agira dansvotre vie de bien des manières que vous ne pourrez pas comprendre. C’est un peucomme quand on est « amoureux » d’une personne dont on tente de changercertains traits, ou de les « tolérer ». Si apprendre à aimer suppose un amourinconditionnel, comment peut-on prétendre aimer une personne en particulier s’ilexiste quelque chose, chez elle, qu’on n’aime pas ? Dans ce cas, on N’AIME PASVRAIMENT LA PERSONNE POUR CE QU’ELLE EST. Ce dont on estamoureux, c’est de l’IMAGE QU’ON SE FAIT de la personne, non de la personneen elle-même. L’on pourrait dire que, en un sens, c’est de soi que l’on estamoureux, puisque l’on a « créé » l’image de ce que « l’être aimé » devrait être.Ceci s’applique aussi à l’« amour de Dieu ». Comment pouvons-nous L’AIMER sinous refusons complètement la MOITIE de son essence ? Si nous nous faisonsjuges et parties de ce qui est acceptable et « bien » dans l’univers, dans l’existence,chez DIEU ?Sachez que l’amour ne peut absorber les amants en totalité, à moins que leur amour nesoit pour Dieu ou pour quelqu’un qui leur ressemble. Aucun autre amour ne peutabsorber un être humain en totalité. Dans ce cas, il n’y a rien, chez celui qui aime, quine trouve sa contrepartie dans l’être aimé. Il ne reste rien d’autre... Sa part extérieureest sous le charme de la part extérieure de l’être aimé et sa part intérieure est sous lecharme de la part intérieure de l’être aimé. Ne voyez-vous pas que Dieu se nomme à lafois Manifesté et Non-Manifesté ? C’est pourquoi l’amour de Dieu et l’amour de sessemblables absorbent l’homme entièrement.Dieu est à l’origine de tous les « traits de caractère nobles ». Il est aussi à l’origine detous les « traits de caractère vils ».Ayant été créé sous une forme divine, l’homme embrasse tous les divins noms et


36 Laura Knight Jadczykcontient en lui-même tous les traits de caractère de Dieu. La tâche du voyageur enquête de spiritualité est de porter les noms et traits de caractère, depuis l’état delatence, vers l’existence dans un équilibre et une harmonie parfaits. Tous les traitsde caractère, tant nobles que vils, qui se manifestent en l’homme lui sont innés. Ils luiappartiennent en réalité, et non métaphoriquement ou à titre de prêt. De même, Dieupossède tous les noms par lesquels Il se nomme Lui-même, y compris la création, ledon de la vie, la mise à mort, la retenue et le don, la fabrication, la duperie, la perfidie,la moquerie, la dérision, le décret, le rire, la réjouissance, l’émerveillement,l’acceptation dans la joie, l’humiliation, le pardon, la vengeance, la miséricorde, lacolère, etc.Vivre en refusant le droit à l’existence des « traits de caractère vils », ouprétendus tels, les considérer comme une « erreur » ou une « rébellion », une« tromperie démoniaque », c’est nier une moitié de l’existence, une moitié deDieu <strong>–</strong> le rejeter, ne PAS l’aimer, n’aimer que ce que le mental humain limitéconsidère comme « acceptable » et « haïr » ce qui n’est pas « agréable » etdésirable pour le confort de la chair ; et c’est aimer subjectivement que de n’aimerque la part de soi qui est « acceptable ». C’est là un point crucial : S’ACCEPTERsoi-même dans tous ses aspects.Cela ne signifie PAS que l’on « manifeste » chacun des traits de caractèrenégatifs, cela signifie que l’on accepte, aime et essaie toujours de choisir demanifester les traits de caractère nobles et de canaliser les traits vils de manièreproductive. Aimer objectivement tout ce qui EST, inconditionnellement, aussi bienla lumière que les ténèbres, et ne JAMAIS interférer avec le libre arbitre d’autruiquant à ce qu’il choisit de faire ou d’être, s’il l’estime approprié, constitue l’unedes clés, l’une de ces « compréhensions simples ».Bien sûr, cela signifie en même temps refuser de laisser violer son propre librearbitre. Dans de tels cas, il ne faut pas agir « contre » autrui, il faut simplement agir« en faveur de sa propre destinée ». Et en voici une petite illustration issue de TheGospel of Sri Ramakrishna [L’Évangile de Sri Ramakrishna <strong>–</strong> NdT] :Le maître s’adresse à ses disciples. Je vais vous raconter une histoire, leur dit-il.Dans une forêt vivait un saint homme entouré de nombreux disciples. Un jour, il leurapprit qu’il fallait voir Dieu dans toutes les créatures, c’est pourquoi ils devaients’incliner avec respect devant chacune d’entre elles.Un disciple s’enfonça dans la forêt pour aller chercher du bois pour les sacrifices.Soudain, il entendit un grand cri : « Fuyez ! Un éléphant enragé ! Il charge ! »Tous prirent leurs jambes à leur cou, sauf le disciple du saint homme. Il se disait quel’éléphant était aussi Dieu, sous une autre forme. Alors, pourquoi le fuir ? Il resta surplace, s’inclina devant l’éléphant et se mit à chanter ses louanges.Le mahut (cornac) lui cria : « Fuyez ! Fuyez ! ». Mais le disciple ne bougea pas.L’animal le saisit avec sa trompe, le jeta sur le côté et poursuivit son chemin.Blessé et contusionné, le disciple gisait inconscient sur le sol. Ayant appris ce qui


Londe <strong>Tome</strong> Deux 37s’était produit, son instructeur et ses compagnons vinrent le chercher et l’emportèrentvers l’ermitage. Grâce à un traitement approprié, il revint à lui.Quelqu’un lui demanda : « Tu savais que l’éléphant venait : pourquoi es-tu restéplanté là ? »« Mais », répondit-il, « l’instructeur nous a dit que c’est Dieu lui-même qui nousapparaît sous toutes ces formes, aussi bien animales qu’humaines. J’ai alors pensé quec’était le Dieu éléphant qui s’approchait, et je ne me suis pas enfui. »Ce à quoi l’instructeur répondit : « Mon enfant, il est vrai que c’était le Dieu éléphantqui s’approchait, mais le Dieu mahut t’enjoignait de ne pas rester là. Puisque tout estmanifestation de Dieu, pourquoi n’as-tu pas écouté Dieu dans le mahut ? »De même, il est dit dans les Écritures que l’eau est une forme de Dieu. Mais certaineseaux sont bonnes pour les rituels, certaines eaux sont bonnes pour se laver le visage, etcertaines eaux ne sont bonnes qu’à laver des assiettes ou du linge sale. Cette dernièresorte d’eau ne peut être bue ni utilisée pour les rituels.De la même manière, Dieu repose indubitablement dans le cœur de tous, saints commeimpies, bons comme méchants, honnêtes comme malhonnêtes ; mais personne nedevrait avoir de rapports avec le profane, le méchant, ni l’impur. Il ne convient pas deles fréquenter intimement. Avec certains on peut échanger quelques paroles, mais avecd’autres, il ne faut pas même aller jusque-là. Il faut se tenir à l’écart de tellespersonnes.Un disciple demanda : « Si une personne mauvaise s’apprête à faire du mal, ou bien sielle est en train d’en faire, devons-nous rester là à ne rien faire ? »Le maître répondit : « Un homme en société doit, pour se protéger des gensmalintentionnés, faire comme s’il était en colère. Mais il ne doit faire de mal àpersonne en prévision du mal qui pourrait lui être fait. »Dieu crée le bien, et le mal, le laid et le beau, le droit et le tordu, le moral etl’immoral. Mais alors, COMMENT reconnaissons-nous le TOUT, commentpouvons-nous AIMER DIEU dans toutes ses facettes, comment accordons-nous àchacun son dû ? Manifestons-nous TOUS ces attributs ? La réponse est : « oui etnon ». Le chemin qui sépare ce « oui » et ce « non » est parsemé de dangers.Voici un nouvel extrait du livre de CHITTICK, The Sufi Path of Knowledge [Lavoie soufi de la connaissance <strong>–</strong> NdT] :On commet facilement l’erreur de penser : « Puisqu’un seul Être se trouve en tout, etque Dieu est présent en toute chose, aussi bien dans le bon que dans le mauvais, il n’ya donc aucune différence entre le bien et le mal : par conséquent, tout est permis. »Il nous faut ici comprendre que le mal est réel à son propre niveau, et existeprécisément pour que l’homme traverse des épreuves qui sont aussi réelles que luimême<strong>–</strong> pour qu’il soit forcé, en raison de sa nature même, de choisir entre la voiedroite qui mène à l’équilibre, l’harmonie et la félicité, et les chemins tortueux quimènent au déséquilibre, au chaos et à la misère.Du point de vue de Dieu, tous les chemins sont « droits », mais c’est là le point de vuede Dieu en tant qu’Être qui englobe tous les noms et toutes les possibilités. Ce n’est


38 Laura Knight JadczykPAS le point de vue de Dieu en tant que Guide, qui désire la perfection et la félicité del’humanité.Du point de vue de l’Être Total, il n’y a rien qui ne soit bon. Mais dès que l’existenceest prise en compte, le bien est, par définition, mêlé au mal. <strong>Les</strong> êtres humains nedemeurent pas dans l’Être Total, et ils doivent choisir entre bien et mal. <strong>Les</strong> êtreshumains se trouvent dans le cosmos, dans un contexte où d’autres choses existent, etils sont forcés de choisir entre le bon, le meilleur, le mauvais et le pire. Bien que cequi est bon manifeste Dieu tout autant que ce qui est mauvais, en tant que Bien Total,selon les critères voulus par Dieu et établis dans la nature des choses, les êtreshumains ne peuvent pas les considérer d’égale valeur. Il nous est dès lors impossibled’échapper, dans notre situation actuelle, à la réalité du bien et du mal.<strong>Les</strong> êtres humains sont forcés, pendant toute leur existence en ce monde, de discernerle bien du mal. <strong>Les</strong> causes secondaires revêtent les attributs de Ses noms ; dans lecosmos, à tous les niveaux, la vie se donne et se reprend, et sont prodigués le pardoncomme la vengeance, l’exaltation comme l’abaissement, le salut comme la perte. Dansla conduite de ses affaires, l’homme doit, dans son propre intérêt, discerner les causessecondaires comme étant bonnes ou mauvaises. Il convient par conséquent quel’homme sépare TOUJOURS le point de vue de Dieu de son propre point de vue. Celaen conduit plus d’un à la folie.Tout comme il n’existe que le bien dans l’existence, et puisque tous les cheminsmènent à Dieu, tous les traits de caractère sont nobles et aucun n’est vil. Mais les traitsde caractère ne sont nobles que par rapport à leurs ORIGINES ontologiques. Dèsqu’on prend les quatre niveaux de bien et de mal en considération, certains sont nobleset d’autres sont vils.Pour pouvoir faire la différence entre noble et vil, en regard de la félicité ultime, lesêtres humains ont besoin de discernement.Le discernement est la lumière divine que Dieu dispense à toute personne de bonnefoi, qui lui donne de la pénétration intérieure, tout comme la lumière est donnée àl’œil en tant qu’organe de la vue. Lorsque quelqu’un fait preuve de ce discernement,celui-ci est pour lui comme la lumière du Soleil grâce à laquelle les objets sensibles luisont révélés. Lorsque la lumière du Soleil brille sans voile, y voir clair permet dedistinguer les objets, et de départager le grand du petit, le beau du laid, le blanc dunoir, du rouge ou du jaune, le mobile de l’immobile, le lointain du proche, le haut dubas. De la même manière, la lumière du discernement que donne la foi départage lelouable du blâmable, les gestes de félicité relatifs à notre demeure future des gestes dedécouragement.Certains de ceux qui possèdent ce discernement ont atteint un point où ils sontcapables de dire, à la seule vue d’une empreinte de pas sur le sol, si la personne qui l’alaissée est recommandable ou non, et ce, même en son absence. Cela est comparableau travail du pisteur, qui suit des empreintes à la trace.La lumière du discernement vient directement de Dieu, de la source <strong>–</strong> pourrait-on dire.C’est pourquoi elle met autant en lumière les justes que les pécheurs.En d’autres termes, la lumière du discernement est la faculté de VOIROBJECTIVEMENT. Et apparemment, nous obtenons ce « discernement »


Londe <strong>Tome</strong> Deux 39grâce à la connaissance.14/07/96Q : (MM) L’assimilation de connaissances permet-elle d’accroître le libre arbitre ?R : Tout à fait !! Tout à fait !!!!Q : (L) Autrement dit, la connaissance et l’éveil nous rendent conscients de notre librearbitre, et nous révèlent quelles sont les actions qui résultent vraiment de sonexercice... Dès lors, quand on repère ou qu’on pressent la différence entre le mensongeet la tromperie d’un côté, et la vérité de l’autre, alors on devient maître de sa proprevie ?R : Oui.Ainsi, nous commençons à entrevoir comment « donner son dû à tout et àchacun ». Un concept commence à prendre forme : l’on devrait être capable de« lire » la signature cachée des personnes et des événements qui se manifestentdans notre vie, et d’y répondre d’une manière qui canalisera leurs divers attributs etles nôtres, et rendra nos actions « louables » au sens spirituel du terme.Mais tout cela laisse de côté un point essentiel, à savoir qu’il s’agit, en fin decompte, d’un CHOIX. Comme l’ont dit les Cassiopéens, le libre arbitre est la plusimportante des lois de la Création.19/09/98Q : (L) Bien. Venons-en à ce commentaire [d’un correspondant qui déclare] :« Certains commentaires de Laura à propos de l’amour m’ont désorienté. Je necomprends pas comment donner de l’amour quand on ne nous en demande pas peut serévéler plus néfaste que bénéfique. » Quel est votre point de vue à ce sujet ?R : « Donner » de l’amour n’est pas donner, dans un tel cas.Q : (L) Donc, si on donne de l’amour quand on ne nous l’a pas demandé, en fait on nedonne PAS ?R : Vous prenez, comme d’habitude.Q: (L) Quand vous dites qu’on « prend », que prend-on, au juste ?R : De l’énergie, « façon » SDS.Q : (L) Comment peut-on prendre de l’énergie à quelqu’un en lui donnant de l’amoursans qu’il l’ait demandé ?R : Parce qu’un vecteur SDS ne devient pas SDA en déterminant les besoins d’autrui.Q : (L) Je ne comprends pas en quoi cela signifie prendre de l’énergie...R : Parce que cet acte est un acte d’auto-gratification. Si vous « donnez » sans qu’onvous l’ait demandé, donc sans besoin, il y a viol du libre arbitre ! Comment appelercela autrement dans ce scénario ?!? Réfléchis-y avec beaucoup de soin etd’objectivité.Q : (L) J’imagine que, dans un tel scénario, si l’on donne de l’amour à quelqu’un quine l’a pas demandé, cela ressemble à un désir de changer l’autre, c’est-à-dire à un


40 Laura Knight Jadczykdésir de contrôle.R : C’est exactement ça !!Q : (L) Le correspondant ajoute : « Tout est leçon, et si une personne choisit unchemin particulier, elle doit pouvoir le suivre et apprendre à sa manière. Maissupposons que cela arrive à quelqu’un que nous aimons vraiment. Et supposons quecette personne se trouve dans une période de sa vie où ses pensées pourraient l’amenerà commettre, disons, un meurtre. Ne pensez-vous pas que si l’on envoie de l’amour àcette personne, même inconsciemment, cela pourrait produire l’énergie(l’influence) nécessaire à empêcher ce meurtre ? » Commentez, je vous prie.R : Non, non, non !!! Le résultat <strong>–</strong> à supposer qu’il y en ait un <strong>–</strong> d’un tel transfertd’énergie pourrait même aggraver les choses.Q : (L) En quoi ?R : Des ondes instables pourraient être dirigées vers le destinataire.Q : (L) Je crois que le mot qu’il a utilisé est un indice révélateur : « Ne pensez-vouspas que si l’on envoie de l’amour à cette personne, cela pourrait produire l’énergienécessaire » <strong>–</strong> et le mot « influence », qui implique le contrôle du comportement del’autre personne, est mis entre parenthèses <strong>–</strong> « à empêcher ce meurtre ». Il sembledonc y avoir un désir de régir les actes d’une autre personne.R : Oui.Q : (L) Mais son intention est totalement bienveillante, puisqu’il veut empêcher unmeurtre, ce qui équivaut à sauver une vie, et en même temps empêcher que lapersonne aimée ne soit envoyée en prison. Enfin, il SEMBLE avoir une intentionbienveillante. N’est-ce pas différent, dans ce cas ?R : Aurions-nous oublié le karma ?Q : (L) Eh bien, j’ai mentionné le fait qu’on ne peut pas toujours juger les situations,parce que nous ne savons pas. Nous ne pouvons pas savoir. Il se pourrait que lavictime du meurtre potentiel soit une sorte d’Adolf HITLER ou l’un de ses parents, ouquelque chose du genre, et que ce meurtre sauve de nombreuses autres vies, ou bienque ce meurtre soit dû à une interaction karmique essentielle entre le meurtrier et savictime. Nous sommes tout simplement incapables de SAVOIR ces choses ou de lesjuger.R : Oui.Q : (L) Le correspondant dit : « Je crois que si nous n’envoyons pas d’énergied’amour au monde, l’énergie SDS égocentrique dominera. »R : Pourquoi choisir d’en envoyer ? Pour quel motif ?Q : (L) Pour que la situation se conforme à l’idée qu’on se fait de l’ordre des choses.Pour la contrôler et qu’elle corresponde à la manière dont on pense que les chosesdevraient être.R : Exactement. Mais ce n’est pas aux étudiants d’être les architectes de leur école.Q : (L) Donc, quand on cherche à exercer ou imposer une influence, quelle qu’ellesoit, on essaie en fait de jouer le rôle de Dieu, et on prend sur soi de décider quequelque chose cloche dans l’univers, et de vouloir le réparer, ce qui revient à émettre


Londe <strong>Tome</strong> Deux 41un jugement.R : Oui. Vois-tu, on peut donner des conseils : c’est une bonne chose, mais il ne fautpas essayer de changer la leçon.Q : (L) Le correspondant dit encore : « Je crois qu’un être éclairé répand de l’amourautour de lui, où qu’il se trouve, et cela sans qu’on lui en fasse la demande. C’estainsi, parce que cette personne est amour ». Commentez, je vous prie.R : Un être éclairé n’est pas amour, et un réfrigérateur n’est pas une autoroute.Q : (L) Quoi ?! Vous et vos métaphores bizarres ! Là je ne comprends pas !R : Et pourquoi ?Q : (L) Ces <strong>deux</strong> choses n’ont absolument rien à voir !R : C’est exact !!!Q :(L) Qu’EST-ce qu’un être éclairé ?R : C’est un être éclairé.Q : (L) Quels sont les critères pour devenir un être éclairé ?R : Être éclairé !Q : (L) Quand on est éclairé, à quel profil correspond-on ?R : Cela ne mène nulle part, parce que tu veux faire entrer « une cheville ronde dansun trou carré », comme on dit.Q : (L) J’essaie de me faire une idée de ce qu’est un être éclairé. Ce correspondant etun TAS d’autres gens pensent qu’un être éclairé EST AMOUR, et que c’est ce qu’ilirradie, et que c’est un des effets de l’illumination.R : Non, non, non, non, non. « Éclairé » ne veut pas dire « bon », mais seulement :« fin 8 ».Q : (L) D’accord. Alors, il y a des êtres éclairés SDS, et des êtres éclairés SDA ?R : Oui. Nous pensons que la proportion globale est de cinquante <strong>–</strong> cinquante.Q : (L) Bon. Quel est le profil d’un être SDA éclairé ?R : C’est un être intelligent qui ne fait que donner.Q : (L) Eh bien, puisque nous avons réglé son sort à l’idée de ne pas donner d’amour àceux qui n’en demandent pas, que donnent-ils et à qui le donnent-ils ?R : Tout, à ceux qui le demandent.Q : (L) D’accord. Un membre du groupe lui a répondu : « Je te remercie, E***,d’avoir souligné le paradoxe du concept relatif à l’expression de l’amour entre ce quedisent les Cassiopéens et ce que certains d’entre nous croient savoir, mais qu’ils neSAVENT qu’en fonction de leur expérience. » J’ai le sentiment que c’est sans doutetrès dur, pour les Cassiopéens, de bien faire comprendre ça dans notre 3 e densité oudimension. [...](S) C’est un paradoxe, que j’exprimerais comme ça : si l’on répand naturellement del’amour sur l’Univers, ce n’est pas un amour n’est pas consciemment limité ou8 Smart dans le texte original. Traduction faite en pensant à l’« esprit de finesse » pascalien <strong>–</strong> NdT


Londe <strong>Tome</strong> Deux 43comme tels, nécessaires.Qu’est-ce que juger ? C’est déterminer les besoins d’une autre personne, et AGIRensuite sur cette base. Cela conduit à « envoyer » une sorte d’énergie <strong>–</strong> qu’ils’agisse « d’amour et de lumière » ou de « tendre l’autre joue », ou prêcher pour« sauver quelqu’un » <strong>–</strong> et tout cela revient à « déterminer les besoins d’autrui », àfaire quelque chose sans y avoir été invité au niveau de l’âme.Il est vrai que nombreux sont ceux qui manipulent dans le but d’obtenir del’« énergie ». Cela n’est pas demander. Mendier, implorer, agir de façon à éveillerla pitié, se montrer désarmé ou incapable de se gérer, ou d’une maladressesystématique, ces attitudes sont toutes des façons de prendre de l’énergie. Se laissermanipuler et répondre à de telles formes de persuasion, à quoi cela aboutit-il ?... Le résultat <strong>–</strong> à supposer qu’il y en ait un <strong>–</strong> d’un tel transfert d’énergie pourraitmême aggraver les choses... Le destinataire pourrait s’attirer des ondes instables... »Cela signifie très concrètement que sur cette Terre, une grande partie desactivités qui passent pour des « actes bienveillants » NOURRISSENT en fait lahiérarchie SDS. Cela revient plutôt à une relation d’« interdépendance ». L’on nepeut pas vous abuser sans votre consentement. Il y a plus : toute activité destinée à« sauver » tel ou tel groupe, à « bombarder d’amour et de lumière la Terre entièreet ses habitants » ne peut qu’accroître la négativité, les ténèbres, et renforcer lesystème de contrôle, parce que, sans y avoir été invité, ou en agissant « contre » lavolonté de ceux qui ont choisi de tromper, contrôler, désinformer, nous violonsleur libre arbitre, même si nous nourrissons de « bonnes » intentions. Ils senourrissent ainsi de notre énergie, et accroissent leur énergie pour le Service de soi.Nous désirons tous « épargner » à ceux que nous aimons les erreurs de jugementou d’action. Nous mourons tous un peu à l’intérieur de nous-mêmes lorsque nousvoyons nos enfants suivre un chemin qui peut, dans des cas extrêmes, les conduireà la mort. Mais en vérité, nous ne pouvons que leur donner des conseils ; nous nepouvons pas AGIR à l’encontre de leurs choix s’ils ont atteint l’âge de la« majorité ». Mais nous échouons pour la plupart, parce que nous ne comprenonspas à quel point désarroi et appels à la pitié « masquent » tout cela.Combien de fois avez-vous été « trompé » ou « poignardé dans le dos » parquelqu’un qui vous faisait pitié, et à qui vous avez consacré de votre temps,procuré de l’énergie, de l’argent, un toit, de la nourriture, des vêtements ou autre ?Plus d’une fois, c’est ça ? Sans doute. Qui plus est, ces gens semblent améliorerleur sort et prospérer en manipulant toujours plus de monde, en devenant toujoursplus fortes grâce à l’argent et à l’énergie qu’elles tirent d’autrui. N’est-ce pascurieux ? Et que nos religions nous enseignent-elles ? À « pardonner et à oublier »,à « tendre l’autre joue », à « donner encore un peu », à en redemander ! Nous nousenfermons dans des relations ou des situations parce que nous « sommes désolés »


44 Laura Knight Jadczykpour quelqu’un. Quand nous tentons de nous en extraire, nous observons que le« niveau d’apitoiement » augmente subitement, et que les pleurs et grincements dedents deviennent assourdissants !03/05/97Q : (L) J’ai aussi remarqué que plusieurs d’entre nous ont eu affaire à des personnes,ou ont eu des relations qui semblaient destinées à désorienter, désamorcer, déformernotre apprentissage et à nous vider de notre énergie <strong>–</strong> bref, à nous maintenir dans unétat de tension tel qu’il nous soit impossible de réaliser notre potentiel. Cetteobservation est-elle fondée ?R : Élémentaire, mon cher chevalier 10 !Q : (L) Une chose que j’ai apprise est que ce genre d’individus semblent s’attacher aumoyen d’une sorte de crochet psychique qui entre en nous par nos réactionsd’apitoiement. Pouvez-vous nous parler de ce qu’est la pitié ?R : Ayez pitié de ceux qui prennent en pitié.Q : (L) Mais ceux qui nous apitoient, ceux qui suscitent la pitié, n’ont en fait pitié qued’eux-mêmes.R : Oui, et...?Q : (L) Et, comme dit mon fils, quand on prend en pitié, quand on envoie de l’amouret de la lumière à ceux qui se trouvent dans les ténèbres, ou à ceux qui se plaignent etdésirent être « sauvés » sans avoir à faire aucun effort, quand on répond par lagentillesse aux abus et à la manipulation, on ne fait, au fond, qu’accélérer leurdésintégration et faciliter leur enfermement sur eux-mêmes ? L’on accentue leurdescente dans le SDS ?R : Tu connais la réponse !Q : (L) C’est vrai. Je l’ai très souvent constaté. Ces personnes ont-elles étésélectionnées dans nos vies pour la nature extrêmement subtile de leur faculté àéveiller la pitié, ou bien avons-nous été programmés pour répondre à la pitié, de sorteque nous ne voyons pas quelque chose d’évident pour d’autres ?R : Ni l’un ni l’autre. Vous avez été sélectionnés pour interagir avec ceux quidéclenchent une réponse hypnotique menant, en fin de compte, à un soutiraged’énergie. […]Q : (L) Quel est le but de ce soutirage d’énergie ?R : Qu’en penses-tu ?Q : (T) C’est pour qu’on ne puisse ni se concentrer, ni faire quoi que ce soit. Pourqu’on ne puisse rien mener à bien.R : Ou du moins pas les choses importantes. Il s’agit d’une situation où personne negagne !! Tu le sais bien.Q : (L) Pourquoi est-ce principalement notre peur de blesser les autres qui nousempêche de réagir à de telles situations ? Cela a été la raison principale pour laquelle10Il s’agit ici d’un jeu de mots sur le nom de l’auteur : en anglais, knight veut dire chevalier oucavalier <strong>–</strong> NdT


Londe <strong>Tome</strong> Deux 45je suis restée si longtemps avec mon mari. Et c’est seulement quand j’ai réalisé que lesenfants souffriraient davantage si je restais avec lui, que j’ai eu le courage de partir.Pourquoi avons-nous si peur de blesser les gens qui nous font du mal ?R : Ce n’est pas le bon concept. Il ne vous faut pas « agir contre eux », vous devezagir dans l’intérêt de votre destinée.Q : (L) Mais quand on fait cela, ces gens vous rendent la vie tellement difficile qu’ilne semble pas y avoir d’autre choix que de se séparer.R : Oui, mais cela n’est pas « agir contre ». Tout au contraire : rappelez-vous qu’il fautêtre <strong>deux</strong> pour danser le tango, et que si vous dansez ensemble lorsqu’un incendieéclate dans la salle de bal, vous êtes brûlés vifs tous les <strong>deux</strong> !!!Q : (L) Pourquoi, quand on essaie de se dégager d’un tel « tango », ces gens-làrefusent-ils aussi violemment de nous laisser partir, alors qu’il devient évident,tellement évident, qu’ils n’éprouvent plus rien pour nous en tant qu’êtres humains ?R : Ce n’est pas « eux ». Ce ne sont que des canaux d’attaque. Tous les SDS y sontcandidats. Et vous n’êtes que six milliards sur Terre...Q : (L) D’accord. Tout le monde peut être un canal d’attaque. Qu’est ce qui peut nousaider à récupérer notre énergie et notre concentration ?R : Il faut faire les changements nécessaires. […]Q : (L) Est-il vrai qu’en présence de telles personnes, on est sous l’influence d’uneénergie, de quelque chose qui émane d’elles physiquement, qui rend l’esprit confus etempêche de penser à un moyen de se tirer d’affaire ?R : La confusion mentale vient du soutirage d’énergie.Q : (L) Où cette énergie va-t-elle ?R : En 4 e densité SDS.Q : Ils pompent notre énergie et les SDS de 4 e densité l’extraient d’eux ?R : « Eux » ne font rien !!!! Ce sont les SDS de 4 e densité qui font tout par leurintermédiaire !Q : (L) Autrement dit, si nous avons affaire à des gens qui ne sont pas conscients de lasituation, qui ne comprennent pas les contrôles et manipulations en provenanced’autres densités, et qui en plus ne VEULENT PAS apprendre, nous nous trouvonsdans une situation ou personne ne gagne ; la seule solution est de nous en extirper,sans quoi nous « dansons avec le diable », pour ainsi dire. (T) Eh bien, je voudraisbien savoir ce qui nous attire vers de telles personnes.R : C’est une idée des Sds de 4 e densité.Q : (L) Cela veut dire qu’ils peuvent contrôler nos pensées et nos émotions, et nousmettre des idées dans la tête, comme de penser que ce serait une bonne idée de« sauver » quelqu’un. Nous sommes ignorants. Nos religions et nos cultures nousapprennent à donner jusqu’à en avoir mal, et en fait, à donner parce que cela fait mal.La situation est tout à fait voulue, et pilotée depuis un autre niveau. Quelque chose àajouter ?R : Une fois que vous avez bien appris le programme, il suffit de brancher la prise. Ceque nous voulons dire, c’est que tout ce que vous avez à faire pour les éviter, c’est


46 Laura Knight Jadczykd’apprendre à reconnaître les façons de se comporter, les signes subtils. <strong>Les</strong> vôtresautant que ceux des autres. N’anticipe rien !Q : Je pense que quand on a bien appris ce qui a été dit ici, il suffit de brancher laprise. Tout ce que vous avez à faire, c’est d’apprendre à reconnaître les façons de secomporter, les signes subtils, et vous pourrez toujours les éviter. <strong>Les</strong> vôtres autant queceux des autres. Donc, une fois qu’on a appris le programme grâce à notre interactionavec une telle personne, on devient capable d’éviter de tomber sur une autre personnedu même genre. (T) Mais j’aurais dû l’avoir appris de H. J’ai fait la même chose <strong>deux</strong>fois.R : <strong>Les</strong> signes étaient là, mais tu ne les as pas reconnus. Tu ne connaissais pas encorele programme. N’anticipe rien !Q : (L) Je suppose que cela veut dire que lorsqu’on pense pouvoir changer une autrepersonne, ou si l’on croit que changer la manière dont on agit naturellement peutl’aider, on anticipe.R : Ou l’on pense que le résultat aurait été différent. Leçon n°1 : attendez-voustoujours à des attaques. Leçon n°2 : apprenez à en reconnaître les signes. Leçon n°3 :apprenez à parer les attaques.Q : (L) Je suppose que tout ce qui tend à interférer avec ce que nous avons à faire icipeut être considéré comme une attaque. Que ce soit votre mère qui tombe malade, ouvotre enfant qui se casse le bras en tombant de bicyclette. Tout cela est résulte d’unebaisse de vigilance de la part de celui qui est le canal de l’attaque.R : Quand vous faites l’objet d’une attaque, attendez-vous à l’inattendu, si celui-cipeut causer des problèmes...Q : Donc, si quelque chose peut causer des problèmes, il faut s’attendre à ce que celaarrive.R : Mais si vous vous y attendez, vous apprenez à parer, et donc à neutraliserl’attaque. Cela s’appelle la vigilance, laquelle se fonde sur la connaissance. Et que faitla connaissance ?Q : Elle protège ! Je pense qu’on doit en arriver à réaliser pleinement quepratiquement tout ce qui se produit sur la planète, sans exception, est le symbole d’uneinteraction énergétique entre SDS et SDA à des niveaux supérieurs.R : Oui, et pour beaucoup, cela n’est pas encore compris. Cela doit faire partie d’unprocessus naturel d’apprentissage.Q : (L) Eh bien, je pense que nous avons tous tendance à considérer tel ou tel domainecomme sacro-saint, et protégé de toute attaque, ou que nous pouvons faire appel à lalogique et à la pensée de 3 e densité pour expliquer et arranger les choses. Jusqu’à cequ’on réalise que l’attaque peut venir de partout y compris de soi-même, ou de sonconjoint, de ses enfants, de ses parents, de ses amis ; littéralement RIEN niPERSONNE n’est à l’abri.R : Le blocage réside en un manque de confiance dans le concept. Rappelez-vous quelorsqu’on a été endoctriné par la religion, la culture et/ou la science, on est enclin à netout voir qu’en termes de réalité physique mesurable. <strong>Les</strong> humains ont besoin d’êtreguéris de leur manque de foi en la réalité des attaques non physiques.


Londe <strong>Tome</strong> Deux 47Nous avions demandé à plusieurs reprises si nous pouvions faire « quelquechose » pour nous « préparer » à la 4 e densité, et la réponse a toujours plus oumoins été de la « laisser arriver ». Voici un extrait particulièrement intéressant, quis’applique à tous, je pense :17/06/95R : Voyez-vous, nous nous adressons à tous quand nous disons ceci : il est à présenttemps pour vous, en tant qu’individus, d’essayer de vous éloigner, autant que possible,sans vous forcer, naturellement, mais d’essayer de vous éloigner à votre propre rythmedes contraintes de la 3 e densité.Vous avez tous appris vos leçons jusqu’au niveau où vous êtes plus que prêts àcommencer de vous préparer à la 4 e densité. La 3 e densité implique un niveau dephysicalité, de restriction et de limitation, et tout ce qui va avec, dont vous n’avez plusbesoin.C’est pourquoi, même si nous comprenons que parfois il peut être confortable de secramponner à tout cela, il est « temps » pour vous <strong>–</strong> et voilà à nouveau ce mot <strong>–</strong> il esttemps que vous envisagiez de poursuivre votre chemin, de vous apprêter à la4 e densité et d’arrêter de vous préoccuper de choses telles que le temps, ou commentvous libérer de l’illusion du temps. Cela n’est vraiment pas important. C’est commeun étudiant de 3 e cycle qui voudrait étudier les mathématiques et qui arrêterait toutpour revenir en arrière et examiner ABC, en se demandant pourquoi ce n’est pas plutôtCBA ou BAC. Cela ne sert à rien. C’est ce que c’est. Ils sont ce qu’ils sont.Q : (L) C’est ça que je veux savoir : qu’est-ce que c’est ?R : Pourquoi veux-tu le savoir ?Q : (L) Parce que je suis curieuse. Qu’est-ce que le temps ?R : Nous t’avons déjà dit qu’il n’existe pas, qu’il est la création artificielle d’uneillusion nécessaire à ton apprentissage, au niveau où tu es, ou étais, et que tu n’en asplus besoin une fois que tu as quitté ce niveau.Q : (T) Peut-être qu’une des leçons est de ne pas se préoccuper du temps. Une foisqu’on a appris que le temps n’est pas réel…R : Si quelque chose n’est pas réel, doit-on se soucier de ce que c’est ? Imagine uneconversation entre <strong>deux</strong> personnes : Bill et Eugène. Bill dit à Eugène : « Le tempsn’existe pas ». Eugène rétorque : « Ah bon ? Mais je veux savoir ce que c’est. » Billdit : « Je viens de te dire qu’il n’existe pas. Le temps n’existe pas. Il n’a aucune formede réalité, dans aucun cadre de référence ni à aucun niveau de densité. Il n’existe toutsimplement pas. » Et Eugène de dire : « Comme c’est intéressant. Mais dis-moi donc :qu’est-ce que le temps ? »Q : (L) Compris. (T) Portes-tu une montre ? (L) Non. (SV) Je dois en porter une àcause de mon emploi du temps. (T) Mais tu portes une montre parce que les autrescroient au temps ? (SV) Oui. (T) Et c’est par courtoisie pour leurs convictions et nonles tiennes.R : C’est tout à fait ça. Tant que vous serez dans cette 3 e densité, il vous sera encorenécessaire de vous conformer, jusqu’à un certain point, aux manières de ceux qui sesentent plus à l’aise dans la sphère de la 3 e densité. Mais comme nous l’avons dit


48 Laura Knight Jadczykprécédemment, peut-être est-il « temps » pour vous de commencer à vous préparer à la4 e densité et de ne pas vous préoccuper plus qu’il n’est absolument nécessaire de tousles « où », les « pourquoi », et les « comment », de la réalité de 3 e densité. Elle estvraiment derrière vous à présent, et nous le savons parce que nous pouvons voir tousles niveaux de six à un et vice-versa, en un cycle complet.Q : (L) Pour poursuivre sur cette lancée, j’ai récemment posé une question à propos dela raison d’être de ce groupe, et la réponse a été que si nous le savions, ou plutôt si jele savais, j’en serais « décollée ». Faut-il prendre cela au pied de la lettre ?R : Oh, oui, certainement. Tes os se décolleraient les uns des autres.Q : (L) Alors, puisque vous dites qu’il est temps pour nous de commencer à nouspréparer à la 4 e densité, peut-être le moment est-il venu d’aborder le sujet.R : Ne serais-tu pas en train d’essayer de nous diriger ? C’est amusant, parce que, biensûr, tu as cherché notre aide. Et maintenant tu veux te mettre à notre place et viceversa. Mais en fait, c’est bien ce qui est en train de se produire, d’une certaine façon ;parce que, rappelle-toi, nous sommes toi dans le futur et nous avons déjà faitl’expérience de tout ce que tu vis. Et bien sûr, nous le vivons aussi, puisquel’expérience se poursuit toujours.Mais il est important de remarquer que tu as fait des progrès en dépit de nosréprimandes occasionnelles, et nous sommes très fiers de ceux que tu as réalisés.Nous voulons aussi te rappeler une nouvelle fois que tu ne dois pas te préoccuper del’étendue des progrès ni de la direction qu’ils prennent. Laisse-les venir. Toutes lesconnaissances qui te sont absolument nécessaires pour continuer à progresser serontacquises en... [en chœur] TEMPS voulu.C’est pourquoi, ne te fais pas de soucis : tout se mettra en place, comme nous tel’avons dit.Mais nous ne te sentons pas encore prête à connaître ton objectif ultime, ni qu’il te soitnécessaire de le savoir, et cela ne te serait d’ailleurs d’aucune utilité ; dès lors, nous tedemandons encore de ne pas t’en faire à ce sujet, car quand le « temps » sera venu desavoir, tu sauras.Voilà. Après avoir partagé avec vous quelques-unes des « choses simples »apprises sur ce parcours, je voudrais conclure sur cette pensée :Ce n’est pas en déterminant les besoins d’autrui qu’un vecteur SDS devient unapprenti SDA.Il nous faut méditer longuement et profondément ceci. Combien de groupes, dereligions, de cultures et de systèmes politiques ont agi exactement de cette façon aucours des millénaires ? C’est vraiment effrayant quand on y pense.Nous sommes TOUS au Service de soi en 3 e densité, sans quoi nous ne noustrouverions pas ici. Lutter contre cet état de fait n’aidera en rien. Mais apprendre àfaire des choix de manière à servir le MOINS possible de nourriture pour autrui(agir « en faveur » de notre destinée) et arrêter de nous nourrir de l’énergie et desressources d’autrui, va manifestement dans le bon sens. Il EXISTE des relations


Londe <strong>Tome</strong> Deux 49dans lesquelles les partenaires se sont mis d’accord pour se nourrir mutuellementde connaissances, de soutien, d’énergie émotionnelle, de temps et d’argent, etc. Etsi cela est fait avec honnêteté, sans intentions cachées, parce que chacun veut et abesoin de ce que l’autre veut et a besoin d’offrir, alors il y a symbiose et c’est duService d’autrui.12/10/94Q : (T) Vous parlez à la fois de Service d’autrui (SDA) et de Service de soi (SDS).Cependant, vous nous dites que nous avons besoin d’apprendre à devenir SDA.Pourquoi y a-t-il une différence entre ce que nous devons faire et ce que vous faites ?R : Le SDA est équilibre parce que vous vous servez vous-mêmes au travers desautres.Q : (T) Vous avez parfois dit être SDS en étant SDA. Est-ce vrai ?R : Oui. Réponse déjà faite.Q : (T) On en reçoit autant qu’on en donne, c’est ça ?R : Oui.Q : (T) Être SDA est-il pour le SDS le moyen d’arriver à une fin ?R : Non. Le Service d’autrui est équilibre. Le Service de soi est déséquilibre.Q : (T) Comment pouvez-vous être SDS en étant SDA, si le SDS est déséquilibre ?R : Le SDA est un mouvement centrifuge qui touche tout y compris le point d’origine.Le SDS diffuse vers l’intérieur et touche seulement le point d’origine.Donc, la différence essentielle entre être SDS se dirigeant vers le SDA (c’est-àdireêtre un apprenti SDA), et être SDS « tout en s’y enfonçant », semble consisteren un choix délibéré d’être SDS. La plupart des gens sont trompés et amenés à cechoix par ruse. Lorsqu’ils commencent à comprendre ce qu’ils sont réellement entrain de faire, ils commencent à s’« éveiller ». Et lorsqu’ils s’éveillent, ilschoisissent de donner ou de prendre.Et le TOUT ne ferme les yeux ni sur les ténèbres ni sur la lumière.Souvenez-vous : la densité ne se réfère qu’au niveau de conscience. Dès que l’on estconscient, TOUT se conforme à cette conscience.Où que l’on se tourne, on contemple le visage de Dieu.


L’HISTOIRE SECRETE DU MONDE, UNFIL D’ARIANESi vous entendiez la Vérité, la croiriez vous ? Civilisations antiques. Réalitéshyperdimensionnelles. Manipulations génétiques. Conspirations bibliques. Quellepart de vrai ? Quelle part de désinformation ?L’histoire secrète du monde, un fil d’Ariane est un ouvrage de référence danslequel vous trouverez de vraies réponses, et la réalité y dépasse de loin la fiction.Laura KNIGHT-JADCZYK est l’épouse du physicien et théoricien de renomméeinternationale Arkadiusz JADCZYK, lequel, spécialisé en physiquehyperdimensionnelle, met science et métaphysique au service de la découverte duréel. Menacée de mort par les représentants d’Agences connues ou non, Laura aquitté les États-Unis pour s’installer en France, où elle travaille désormais enétroite collaboration avec Patrick RIVIERE, élève d’Eugène CANSELIET, le seuldisciple qu’eût jamais le légendaire alchimiste Fulcanelli.Reprenant le flambeau de ce dernier, elle révèle pour la toute première fois, endes termes teintés d’humour pétillant et de sagesse accessibles à l’universitairecomme à l’homme de la rue, le Grand Œuvre et la Science occulte des Anciens.<strong>Les</strong> conspirations ont l’âge de Caïn et Abel. Or, pour perpétrer l’illusion, l’on n’a


pas hésité à tordre et les faits, et l’Histoire. Y aura-t-il de nos jours assez defemmes et d’hommes pour percer les mystifications et créer une contre-forcecapable d’apporter des changements positifs <strong>–</strong> l’Or de l’humanité <strong>–</strong> pendant lapériode de transformation quantique macrocosmique à venir ? En s’appuyant surles plus profonds secrets ésotériques, Laura démontre de manière convaincante quele temps est venu d’une possible transition, d’une occasion extraordinaire derenouveau individuel et collectif : un saut quantique de notre conscience et de nosperceptions qui pourrait voir l’avènement d’une vraie créativité dans les domainesde la science, de l’art et de la spiritualité. L’histoire secrète du monde nous permetde redéfinir notre interprétation de l’Univers, de l’Histoire et de la culture et, cefaisant, de défricher un chemin au beau milieu de ces ténèbres. En des termes trèsconcrets, Laura KNIGHT-JADCZYK nous montre ainsi comment nous pourrionsélargir l’horizon des possibles que recèlent nos différents futurs.Ces huit-cent-cinquante pages traversées de perspectives vertigineuses quant à ladestinée du genre humain font de L’histoire secrète du monde, un fil d’Ariane unelecture passionnante, et lui confèrent jour après jour le statut de « grandclassique ». À l’aide de chiffres et de faits patiemment collectés, l’auteur bousculede séculaires idées reçues sur la religion, la philosophie, la légende du Graal, lascience et l’alchimie, et propose un récit cohérent suggérant l’existence d’uneantique technologie spirituelle de l’Âge d’Or disposant de la maîtrise de l’espace etdu temps : le Saint Graal, la Pierre Philosophale, l’Ascension véridique. Lauraapporte la preuve que les plus grandes civilisations antiques disparues possédaientun haut niveau de savoir scientifique et de sagesse spirituelle. Ces culturesévoluées n’avaient aucun besoin de « signes extérieurs de civilisation » tels quenous les comprenons : c’est pourquoi il n’en reste aucun pour témoigner de leurexistence. La synthèse magistrale que propose l’auteur révèle le message dans labouteille à la mer que ces civilisations ont laissé à l’humanité, dont unecosmologie et une mystique du genre humain avant la Chute à l’époque où, commele disent les textes antiques, les hommes s’adressaient aux dieux et évoluaient enleur compagnie. Laura démontre que le saut à venir est ce point du grand cyclecosmique où l’humanité <strong>–</strong> ou du moins une partie de celle-ci <strong>–</strong> tiendra enfinl’occasion de recouvrer son statut de Lignée royale de l’Âge d’Or.S’il existe un ouvrage capable d’apporter des réponses à ceux qui recherchent laVérité dans la jungle spirituelle qu’est ce monde, alors L’histoire secrète dumonde, un fil d’Ariane est sans aucun doute celui-là.Aux Éditions <strong>Pilule</strong> <strong>Rouge</strong>. Préfacé par Patrick RIVIERE (867 pages).


CES MONDES QUI NOUS GOUVERNENTCes mondes qui nous gouvernent, de Laura KNIGHT-JADCZYK, s’adresse à ceuxqui désirent mieux comprendre les réalités hyperdimensionnelles, demeure desprétendus « aliens ». Grâce à ses recherches diligentes et à son désir permanent deremonter aux faits, Laura expose la réalité des enlèvements aliens maquillés enprogrammation mentale <strong>–</strong> et vice-versa. Mais elle ne s’arrête pas en si bonchemin : elle démontre que les dirigeants dépravés de la planète ne font qu’un, ausommet de la hiérarchie, avec les Grands seigneurs du système de contrôle de laMatrice qui sous-tend et structure notre réalité.Après le 11 septembre, la fusion des <strong>deux</strong> mondes est presque totale. Le compte àrebours a commencé. Ceux qui nous contrôlent le savent, et ont tout planifié.Ceux qui désirent se rendre compte par eux-mêmes de ce qu’est vraiment laconspiration Stargate et préfèrent le goût de la vérité au poison des mythes NewAge devraient se précipiter dès aujourd’hui sur ce livre : ils y trouveront lanourriture qu’il leur faut. Lisez-le <strong>–</strong> et pleurez !


11 SEPTEMBRE : L’ULTIME VERITE11 septembre, l’ultime vérité est l’œuvre de référence sur les dessous du11 septembre. Pourquoi le 11 septembre a-t-il eu lieu ? Quels objectifs occultessert-il ? Cet ouvrage mobilise, afin de répondre à ces questions, une quantitéincroyable d’informations. Jamais autant de données sur cet événement n’avaientété compilées.Avec succès, Laura KNIGHT-JADCZYK et Joe QUINN exposent au grand jour lessombres motivations à l’œuvre derrière les attentats contre les États-Unis et, pourla toute première fois, nous dévoilent le but caché de l’attaque du Pentagone, laraison du choix des Tours jumelles, et enfin, l’identité des véritables instigateurs du11 septembre.Cet ouvrage révèle le vrai visage d’une élite qui se prend pour Dieu, joue avecnos vies et utilise son pouvoir.Or, ce livre vous fera découvrir l’ultime vérité.IL BOULEVERSERA VOTRE VISION DU MONDE !Par les auteurs de l’animation Pentagon Strike et Signs of the Times,www.sott.net.


Vous pouvez vous procurer ces livres en anglais à partir du site Web deQuantum Future : http://www.qfgpublishing.com/, et en français à partir du siteWeb de <strong>Pilule</strong> <strong>Rouge</strong> : http://www.pilulerouge.com

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