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de l'I.C.E.M. péda,o,ie Freinet

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ACTUALITESL'EDUCATEURBillet du jour :<strong>de</strong> <strong>l'I</strong>.C.E.M.péda,o,<strong>ie</strong> <strong>Freinet</strong>LES HIERARCHIES DANS L'ENSEIGNEMENTCes hiérarch<strong>ie</strong>s se manifestent nettement dans la répartition <strong>de</strong>s crédits: la somme utilisée pourscolariser un enfant est <strong>de</strong> :600 F en maternelle,1 100 F en classe élémentaire,2 100 F dans le prem<strong>ie</strong>r cycle du second <strong>de</strong>gré,3 900 F dans le <strong>de</strong>uxième cycle.(Source: numéro du Nouvel Observateur consacré aux statistiques 73.)Donc le rapport est <strong>de</strong> 1 à 6,5. Sans préjuger <strong>de</strong>s besoins globaux <strong>de</strong> formation d'un enfant jusqu'auterme <strong>de</strong> sa scolarité obligatoire, on peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si cette «pyrami<strong>de</strong> renversée» est b<strong>ie</strong>nrationnelle.Si, comme l'affirment <strong>de</strong>s biologistes tels que Laborit et Mac Lean, la maturation du système nerveux sepoursuit <strong>de</strong> la naissance à cinq ans, est-il raisonnable d'élever les enfants <strong>de</strong>s maternelles dans lapénur<strong>ie</strong> <strong>de</strong> pap<strong>ie</strong>r à <strong>de</strong>ssin, d'instruments <strong>de</strong> musique, d'équipements pédagogiques adaptés?Est-il admissible, sur la base <strong>de</strong>s connaissances sc<strong>ie</strong>ntifiques actuelles, <strong>de</strong> limiter le temps que lesenfants <strong>de</strong> maternelle vont passer avec du personnel qualifié (1) en psycholog<strong>ie</strong> infantile?Nous suggérons <strong>de</strong>s actions dans les directions suivantes :- Faire savoir à toute la nation que le développement <strong>de</strong> l'enfant avant cinq ans est b<strong>ie</strong>n tropimportant pour que la maternelle se limite à une fonction <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r<strong>ie</strong>, ce qu'elle risque <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir sanscrédits et personnels plus importants.- Les retards <strong>de</strong> développement dûs au sous-équipement <strong>de</strong>s maternelles sont tragiques, parcequ'irréversibles. A ce sujet la ségrégation <strong>de</strong> la population par quart<strong>ie</strong>rs en fonction <strong>de</strong>s revenus, fait quele profil socio-professionnel <strong>de</strong>s parents est très inégal, ce qui pénalise à la fois :* les enfants <strong>de</strong>s quart<strong>ie</strong>rs mo<strong>de</strong>stes au niveau du langage verbal et musical ;* les enfants <strong>de</strong>s quart<strong>ie</strong>rs riches au niveau du langage gestuel (les travaux du Professeur Montagnersont explicites à ce sujet).Il faudrait donc à la fois réviser les conceptions d'urbanisme <strong>de</strong> notre société et compenser les inégalitésexistantes par un sur-équipement <strong>de</strong>s maternelles établ<strong>ie</strong>s dans les quart<strong>ie</strong>rs défavorisés. (L'égalitéformelle qui existe jusqu'ici paraissant quelque peu illusoire.)- On pourrait aussi donner par le canal <strong>de</strong>s Caisses d'Allocations Familiales un minimum d'informationsaux futures mères sur les étapes du développement <strong>de</strong> l'enfant et la relation qui existe entre un mil<strong>ie</strong>uriche en stimuli et la maturation du système nerveux <strong>de</strong> l'enfant.Clau<strong>de</strong> GREN/EC.E.S. Missy17000 La Rochelle(1) Un a priori du système éducatif français veut que le niveau <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s enseignants soit d'autant plus élevé queles élèves sont plus âgés. Allez dire à <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins qu'un pédiatre n'a pas besoin <strong>de</strong> la même compétence, ni du mêmesalaire qu'un gérontologue. Mais l'éducation n'a r<strong>ie</strong>n à voir avec la mé<strong>de</strong>cine 1 (Note <strong>de</strong> M. Barré.)13


ACTUALITES-ACTUALITES-ACTODES NOUVELLESDES CHANTIERS14Je me propose <strong>de</strong>réaliser un projet• TITRE:PETITS ELEVAGES NATURELS• NOM DU RESPONSABLE:Gilbert RAUL T• ADRESSE :Ecole M. Plaisant, 18 BOURGES• PLAN DE LA BROCHURE:Elevages racontés par les enfants:poules,lapins,- pigeons,- canards.• LIMITES DONNES AU SUJET:Opinions populaires: c'est meilleur ...Respect <strong>de</strong> la v<strong>ie</strong> (7), conditions <strong>de</strong> v<strong>ie</strong>.relativement naturelles.• NIVEAU VISE :C.M.•Je me propose <strong>de</strong>réaliser un projet• TITRE :NOS MAISONS PREFABRIQUEES(Z.A.C. : plan Chalandonl.• NOM DU RESPONSABLE :Charles PIERRE et Robert DRESSE• ADRESSE:22, avenue <strong>de</strong>s Azalées, Marly, 570CXJ METZ.• PLAN DE LA BROCHURE:1. De l'habitat collectif à l'habitat individuel(textes libres, enquêtes <strong>de</strong>s enfants, <strong>de</strong>ssins <strong>de</strong>nos maisons!.2. Naissance <strong>de</strong> nos maisons (à l'usine, lesphotos, le transport, le montage. la finition).3. La v<strong>ie</strong> dans nos maisons (textes d'enfants,plan, textes d'auteur sur la maison!.4. Financement.5. Fiches <strong>de</strong> recherches.• LIMITES DONNEES AU SUJET:Accession à la propriété.Techniques <strong>de</strong> constructions.• NIVEAU VISE:C.P., C.E ., C.M.•Je me propose <strong>de</strong>réaliser un projet• TITRE:LA GROSEILLE DE CHINE• NOM DU RESPONSABLE :Anne-Mar<strong>ie</strong> CHABROL• ADRESSE:Ecole Clos-Chassaing, 240CXJ PERIGUEUX.• PLAN DE LA BROCHURE:1. La groseille <strong>de</strong> Chine.2. Le soleil et la plu<strong>ie</strong>.3. Les lumières qui se multipl<strong>ie</strong>nt.4. Une participation <strong>de</strong> la classe <strong>de</strong> MichèleRicher.• LIMITES DONNEES AU SUJET:La groseille <strong>de</strong> Chine: introduction <strong>de</strong> la cu lturedu groseiller <strong>de</strong> Chine en Dordogne, en France.dans le mon<strong>de</strong>. Reportage au niveau d'une B.T.J.• NIVEAU VISE:C.P., C.E., C.M.• L'AIDE QUE JE SOLLICITE:Travail coopératif avec Michèle et GeorgesRICH ER et les autres membres «actifs» du groupedépartemental.CHANTIER B. T.1. Quels que so<strong>ie</strong>nt les événements, nous <strong>de</strong>vonsassurer la fabrication et la parution <strong>de</strong>s B.T. Sipour les reportages principaux, la réserve <strong>de</strong>projets est suffisante, les documents pourB.T. Magazine s'épuisent vite pour la simple raisonque nous en consommons plus<strong>ie</strong>urs par brochure.Il nous faut donc renouveler sans cesse notrestock. En principe, il ne <strong>de</strong>vrait pas y avoir <strong>de</strong>problème majeur puisque <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> classesproduisent sans arrêt. MAIS L'ESSENTIEL ESTQUE LES PRODUCTIONS SORTENT DESCLASSES . C'est pour cela que nous <strong>de</strong>mandonsà chaque groupe départemental d'organiser lacollecte et si possible d'avoir une équipe <strong>de</strong> troisou quatre camara<strong>de</strong>s qui se chargent <strong>de</strong> cetravail.2. Pour relancer le travail, j'ai fait paraître <strong>de</strong>sinformations dans L'Educateur-actualités (pagesroses). nO 3 du 20 octobre 74, p. 18 et nO 4 du 5novembre 74, p. 16. Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> vous yreporter et d'en discuter. D'autres paraîtront dansles numéros à venir.3. Mais je crois indispensable <strong>de</strong> reprendrecontact avec vous dont un grand nombre nem' ont pas donné <strong>de</strong> nouvelles <strong>de</strong>puis quelquestemps.• Faites-moi part <strong>de</strong> vos projets, <strong>de</strong> vosdifficultés.• Dites-moi comment vous travaillez dans votregroupe pour B.T.Mag.• Est-ce qu'on peut trouver <strong>de</strong>s documents, <strong>de</strong>sidées, <strong>de</strong>s pistes dans les journaux scolaires 7• Quel est l'impact <strong>de</strong> la rubrique Soyonscur<strong>ie</strong>ux! que j'ai essayée <strong>de</strong>puis la B.T. 795 7• Pouvez-vous me proposer <strong>de</strong>s documents pourcontinuer cette rubrique 74. ENVOYEZ-MOI VITE CE OUI VOUS SEMBLEINTERESSANT POUR B.T. MAGAZINE. Même sic'est peu, à nous TOUS, cela fera beaucoup ...5. Il y a un point important que je voudraissoulever:L'actualité quotid<strong>ie</strong>nne braque ses feux sur ungrand nombre <strong>de</strong> sujets passionnants auxquelsnos enfants portent parfais un vif intérêt ou aucontraire qui les laissent indifférents. Il arrive quepour ces sujets nous n'ayons pas <strong>de</strong> documentationdisponible et à leur portée. Il nous faut, jecrois, ne pas perdre toutes ces occasions mais aucontraire en profiter au maximum.Pour compléter nos documents <strong>de</strong> la B.T., ilfaudrait:- noter les sujets abordés et pour lesquels nousn'avons r<strong>ie</strong>n (ou si peu 1) ;- noter ceux qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt une mise à jour;- relever dans la presse régionale et nationale,dans les périodiques plus spécialisés les sujets quipourra<strong>ie</strong>nt être traités simplement (1) ;- rassembler déjà les documents fournis (je suissûr que 50 camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>l'I</strong>.C.E.M. lisent b<strong>ie</strong>n, àeux tous, une centaine <strong>de</strong> périOdiques différents) ;- préparer <strong>de</strong>s doss<strong>ie</strong>rs <strong>de</strong> coupures, <strong>de</strong> références...que l'on peut exploiter <strong>de</strong> plus<strong>ie</strong>ursfaçons. Par exemple:• Extraire un document-choc à présenter dans larubrique Soyons cur<strong>ie</strong>ux! pour susciter <strong>de</strong>sréactions.• Un camara<strong>de</strong>, une équipe ou une classe secharge <strong>de</strong> préparer un article pour B.T. Magazine.• Si l'ensemble est important, envisager laréalisation d'une B.T. , B.T.J., B.T.2 ... On peut endiscuter à plus<strong>ie</strong>urs autour du doss<strong>ie</strong>r documentaire.IMPORTANT'Nous aurions ainsi le Soyons cur<strong>ie</strong>ux! <strong>de</strong>scamara<strong>de</strong>s. Il serait possible <strong>de</strong> signaler parl'intermédiaire d'Educateur-actualités (pages roses)les titres <strong>de</strong>s doss<strong>ie</strong>rs ouverts et les noms etadresses <strong>de</strong> ceux qui en prennent la responsabilité,<strong>de</strong> lancer <strong>de</strong>s appels à collaboration .. . Un vraitravail coopératif. Oui est intéressé 7 Ou'enpensez-vous 7(1) C'est <strong>de</strong> cette façon que j'ai réalisé <strong>de</strong>stravaux parus en B.T. Mag. : le soja, les tourteaux,la faim au Sahel. Je travaille actuellement à laroute transamazon<strong>ie</strong>nne.Actuellement, on parle du Pakistan, <strong>de</strong>s chômeurs,<strong>de</strong>s Comores, <strong>de</strong> l'inflation, <strong>de</strong> l'Ethiop<strong>ie</strong> ...Pour l'or, j'ai un document à paraître pour Soyonscur<strong>ie</strong>ux!Vous voyez, il y a toujours du pain à mettre surune planche. Bon travail donc. A vous lire. B<strong>ie</strong>ncoopérative ment.Henri DELET ANGgroupe scolaire41600 Lamotte-BeuvronP.S.: Oui aurait <strong>de</strong>s documents : textes, enquêtes,réflexions sur les pourboires, les étrennes7 Merci .•Chant<strong>ie</strong>r B.T. «divers»La B.T. est et doit rester UNE ŒUVRECOLLECTIVE.Tous les camara<strong>de</strong>s désireux <strong>de</strong> tester le projet«Les sapeurs-pomp<strong>ie</strong>rs du Van) peuvent faireconnaître leur nom, leur adresse et le niveau <strong>de</strong>leur classe à :Jean-Mar<strong>ie</strong> DARMIANinstituteur«Montuard», 33670 Créon•C'est le moment ...... <strong>de</strong> travailler avec les enfants au sein <strong>de</strong>scomités <strong>de</strong> lecture <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> brochures B.T.,B.T.J., B.T.2 et S.B.T. 1SURTOUT POUR B.T.J. 1Ouoi faire 7 Donnez votre nom et votre adressesoit au responsable départemental B.T.J., soit à laresponsable du chant<strong>ie</strong>r qui distribue les projets:France HENRY14, rue <strong>de</strong>s Soupirs45500 G<strong>ie</strong>nsDe penser également à participer à l'élaborationd'un projet S.B.T. Il yale F.T.C ... certes 1 Mais ilreste encore <strong>de</strong> nombreuses occasions et <strong>de</strong>nombreux sujets à traiter en S.B .T.Annoncez vos intentions rapi<strong>de</strong>ment à Cannes.Merci.Les nO 8 (octobre 74) et nO 9 (janv<strong>ie</strong>r 75) du bulletin LES APPRENTISSAGESsont parus. Vous pouvez les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à :Jean-Clau<strong>de</strong> COLSON163, Le Village du Soleil13540 PuyricardPour recevoir ce bulletin régulièrement, s'adresser à COLSON, en joignant unchèque <strong>de</strong> 10 F à l'ordre <strong>de</strong> I.D.E.M. congrès.MEB


ACTUALITES-ACTUALITES-ACTUF.I.M.E.M.(SUI TEl- Mars : Soirée-concours : défense <strong>de</strong>s professions.Les élèves se font les avocats d'uneprofession.- Avril : Comment poursuivre ma formation 7Discussion-consultation avec le professeur principal<strong>de</strong> la classe assisté <strong>de</strong>s autres professeurs et<strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong> clubs.- Mai : Visite aux établissements lors <strong>de</strong>sjournées portes ouvertes : universités, technikums,écoles professionnelles.9. Connaissons-nous les en fants? (p. 49) : Etu<strong>de</strong><strong>de</strong> différents cas d'enfants inadaptés.10. Mes premières leçons (p. 58): Témoignaged'un professeur débutant dans une classe <strong>de</strong>huitième année. Sa discussion avec ses conseillerspédagogiques.Il. Le maÎtre et les parents (p. 60) : Comments'adresser aux parents, comment les conseillersans les humil<strong>ie</strong>r.12. Vers la disparition <strong>de</strong>s entraves relig<strong>ie</strong>uses(p. 63) : Certaines sectes clan<strong>de</strong>stines prolifèrenten U.R.S.S. Les enfants <strong>de</strong> leurs a<strong>de</strong>ptes sesignalent par un comportement particul<strong>ie</strong>r: ilssont timi<strong>de</strong>s, fermés sur eux-mêmes, ne jouentpas avec leurs camara<strong>de</strong>s. Comment leur venir enai<strong>de</strong> 713. La journée <strong>de</strong>s instituteurs (p. 69) : Commentorganiser ce jour <strong>de</strong> fête.14. Les peupl<strong>ie</strong>rs dans un pré inondé (p. 70) :Etu<strong>de</strong> écologique. On signale en exemple <strong>de</strong>sécol<strong>ie</strong>rs qui ont établi la carte <strong>de</strong> 600 fourmilièreset assurent la protection <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières.15. Anecdotes sur la v<strong>ie</strong> <strong>de</strong>s professeurs (p. 76) :De l'utilité <strong>de</strong>s visites mutuelles, pendant lajournée scolaire. Comment ai<strong>de</strong>r un professeurchahuté.16. «La consc<strong>ie</strong>nce» (p. 80) : Comment vaincrel'indifférence 7 Un professeur raconte qu'il a ététémoin d'une querelle entre un garçon et une fille.Les élèves qui y assistèrent ne pensèrent pas àintervenir. Le professeur invite un <strong>de</strong> ces témoinsindifférents à analyser son attitu<strong>de</strong>, à en chercherles raisons et les conséquences.A signaler un important courr<strong>ie</strong>r avec les parentsqui écrivent beau coup et qui, contrairement à uneopinion répandue en Europe, ne ménagent pasleurs critiques à l'égard du fonctionnement <strong>de</strong>sinstitutions et <strong>de</strong>s services. Dans le présentnuméro, <strong>de</strong>s parents se plaignent <strong>de</strong> la tropgran<strong>de</strong> influence <strong>de</strong>s instituteurs, par opposition àcelle <strong>de</strong>s parents. D'autres voudra<strong>ie</strong>nt savoirpourquoi les enfants refusent le mét<strong>ie</strong>r auquel les<strong>de</strong>stinent leurs parents. Une abondante bibliograph<strong>ie</strong>pédagogique et technique complète cenuméro qui dans l'ensemble témoigne d'unegran<strong>de</strong> sympath<strong>ie</strong> pour les problèmes <strong>de</strong> l'enfance,<strong>de</strong> l'adolescence mais aussi <strong>de</strong>s enseignants.Roger UEBERSCHLAG(Traductions assurées aimablement parMme FA YET, professeur <strong>de</strong> russe au lycée <strong>de</strong>Meudon.!NOUVELLES DES CHANTIERS ET COMMISSIONS16Un prem<strong>ie</strong>r pointsur la situation<strong>de</strong> lacommission imprimer<strong>ie</strong>Part<strong>ie</strong> <strong>de</strong> néant à Charleville (sur le plan <strong>de</strong>sstructures, du travail et <strong>de</strong> la recherche) et malgréle faible nombre <strong>de</strong> participants, elle a pu en troismois couvrir une quinzaine <strong>de</strong> départements parl'intermédiaire <strong>de</strong>s correspondants départementauxdont le rôle est d'abord <strong>de</strong> recueillir les J.S.du département les plus divers pour en répercuterle plus intéressant sur les responsables <strong>de</strong>séditions, ensuite d'animer <strong>de</strong>s groupes restreints<strong>de</strong> recherche dont les membres doivent se voirrégulièrement pour confrontér leurs tâtonnements.Si je suis const<strong>ie</strong>nt que dans pas mal <strong>de</strong>départements le travail va bon train et que lesinnovations se multipl<strong>ie</strong>nt, je me rends compteaussi que cette effervescence ne gagne pas <strong>de</strong>terrain.En effet je ne reçois r<strong>ie</strong>n <strong>de</strong>s correspondantsdépartementaux. Je ne sais absolument r<strong>ie</strong>n <strong>de</strong> cequi se passe dans leur coin et ce qui est gênant,je ne peux r<strong>ie</strong>n répercuter sur les copains.Je crois <strong>de</strong> plus en plus qu'il nous faut travailleren petit circuit où la communication peut aller trèsvite. Il me semble que si nous voulons animer unbulletin comme nous en avons émis le vœu àCharvelille, il faudrait que ce bulletin soit le sièged'un dialogue axé sur notre travail. Je suis sûrque dans chaque département, il se passe <strong>de</strong>schoses intéressantes ; il serait excellent que lescorrespondants concernés m'envo<strong>ie</strong>nt un courtpap<strong>ie</strong>r pour informer les copains.Il serait intéressant aussi que les journauxscolaires bénéfic<strong>ie</strong>nt <strong>de</strong> ces petits circuits et queles textes les plus intéressants puissent êtreacheminés rapi<strong>de</strong>ment vers Deletang ou Bertrandsans que ces <strong>de</strong>rn<strong>ie</strong>rs so<strong>ie</strong>nt obligés d'éplucher Xjournaux pour trouver matière à remplir les pages<strong>de</strong> B.T. magazine ou celles <strong>de</strong> la revue Texteslibres.A vous lire prochainement.Réginald BARCIK29, avenue Marceau08330 Vrigne-aux-Bois•Planning <strong>de</strong>s parutionsB.T.R.Nous avons lentement et labor<strong>ie</strong>usement fini parétablir enfin le planning <strong>de</strong>s partutions B.T.R.C'est qu'il nous fallait adapter <strong>de</strong> nombreuxparamètres : les exigences pédagogiques, nosmoyens, les données économiques (surprise 1nous aurons 3 000 abonnés à cette nouvellepublication, ce qui est un record encore jamaisconnu 1) et nos moyens d'impression et <strong>de</strong>travail 1Nous avons dressé la liste <strong>de</strong>s dix prem<strong>ie</strong>rsnuméros qui, en même temps correspond àl'ensemble <strong>de</strong>s brochures serv<strong>ie</strong>s pour l'abonnementen cours 1974-1975 <strong>de</strong> 52 F.1. Vers une métho<strong>de</strong> naturelle d'imprimer<strong>ie</strong>.2. 1 000 poèmes en un an :1. Poés<strong>ie</strong> part ; Le prem<strong>ie</strong>r trimestre.3. Textes libres ordinaires <strong>de</strong> Patrice.4-5. 1 000 poèmes en un an :II. Le quintette et l'orchestre ; le 2e trimestre.6-7. 1 000 poèmes en un an :III. La mer et l'Armor; Le 3e trimestre.8. Ma part du maître.9-10. De la pardle qui surgit parfois (avec undisque).SI VOUS N'AVEZ PAS PENSE ENCORE ASOUSCRIRE UN ABONNEMENT, voici la sommeque vous allez perdre ...En effet, à la vente au numéro les prix sont lessuivants : N" 1 : 5 F, les numéros 2, 4-5 et 6-7seront vendus ensemble, évi<strong>de</strong>mment : 35 F, le nO3 et le nO 8 : 7 F et le nO 9-10 : 15 F. Soit 69 F.En vous abonnant, et vous pouvez le faire dèsmaintenant, vous économiserez plus <strong>de</strong> 25 % IIIC'est normal 1 Et vous avez tort <strong>de</strong> ne pas enprofiter!AIDEZ-NOUS au lancement <strong>de</strong> cette nouvellecollection 1en vous abonnant,en vous inscrivant auprès <strong>de</strong> :René LAFFITTEAu flanc du côteaunO 30 Mauraussan34370 Cazouls-les-Béz<strong>ie</strong>rspour participer aux circuits <strong>de</strong> lecture, pourréaliser un travail à publ<strong>ie</strong>r dans B.T.R. Merci 1P.S. : Vous pouvez aussi recevoir le bulletin <strong>de</strong>travail du chant<strong>ie</strong>r qui s'intitule astuc<strong>ie</strong>usement leBulletrin. Nous en sommes au nO 5. Ecrivez aussià LAFFITTE pour cela.•Premières impressionssur les problèmesposésaux classes uniquesA la suite <strong>de</strong> l'appel qu'il avait lancé dansl'Actualité <strong>de</strong> L'Educateur nO 9, Gérard Letess<strong>ie</strong>rnous envo<strong>ie</strong> les premières réactions:Une quinzaine <strong>de</strong> lettres au total, dès la premièrequinzaine après la réception <strong>de</strong> L 'Educateur nO 9.C'est donc qu'il y a b<strong>ie</strong>n quelque chose à fairepour les classes uniques.Un cah<strong>ie</strong>r <strong>de</strong> roulement est parti chez les prem<strong>ie</strong>rsqui m'ont écrit:- Violette BIZIEAU, école <strong>de</strong> Vascœuil, 27380Vascœuil.- Mireille MICHAUD, école <strong>de</strong> Civr<strong>ie</strong>ux, 69380Lozanne.- Serge et Michèle FAVRE, école du Lac <strong>de</strong>sRouges Truites, 39150 St-Laurent-en-Grandvaux.- Alain CASTRY, école <strong>de</strong> St-Bonnet, 26350St-Bonnet-<strong>de</strong>-Valclér<strong>ie</strong>ux.- René CHABBERT, école <strong>de</strong> Saint-Paul-et­Valmalle, 34570 Pignan.- Et b<strong>ie</strong>n sûr ... Gérard LETESSIER .•En vrac :ISOLEMENT :- En classe unique, on est isolé et on a b<strong>ie</strong>nbesoin <strong>de</strong> communiquer.- Nous sommes <strong>de</strong>ux institutrices <strong>de</strong> classeunique dans le groupe et <strong>de</strong> multiples problèmesd'organisation se posent à nous.- Je ne suis pas seul aux confins du Doubs etJura. Nous avons formé un groupe <strong>de</strong> quatre etnous nous réunissons souvent le mercredi pourdiscuter, réfléchir, aménager nos classes.- Ton appel dans L'Educateur, c'est une bonneidée, moi aussi je «souffre » <strong>de</strong> l'isolement. Mafemme a aussi une classe unique et c'est la mêmechose.- J 'ai l'impression d'être arrivé au bout <strong>de</strong> mespossibilités.RISQUE DE FERMETURE :- Nous accueillons les enfants dès trois ans àcause <strong>de</strong> la menace <strong>de</strong> fermeture.- Dans une région fortement dépeuplée (Haut­Jura), si le projet <strong>de</strong> constructions ne se fait pas,ce sera la chute à partir <strong>de</strong> 1977-78.- C'est grâce à la sc<strong>ie</strong>r<strong>ie</strong> (seule possibilité ducoin) que l'effectif est stable.RISQUES ET AVANTAGES D'ETRE SEUL :- Nous avons voulu une classe unique, tenterune expér<strong>ie</strong>nce dans un petit village.Parce que :- C'est presque la seule possibilité d'avoir unecontinuité dans le travail <strong>de</strong>s gosses d'année enannée. Ils ne changent pas <strong>de</strong> références, c'esttrès important. On peut vraiment faire unemétho<strong>de</strong> naturelle en français qui est la suite <strong>de</strong>celle <strong>de</strong> lecture.- Je peux faire un décloisonnement, permettant<strong>de</strong> situer les élèves dans un contexte plus réel. Uneffectif en principe réduit correspond m<strong>ie</strong>ux à <strong>de</strong>scritères d'individualisation du travail. J'ai uneautonom<strong>ie</strong> plus gran<strong>de</strong> du fait <strong>de</strong> l'absence <strong>de</strong>collègues n'ayant pas forcément les mêmesObjectifs. J'obt<strong>ie</strong>ns une qualité <strong>de</strong> v<strong>ie</strong> et <strong>de</strong>scontacts propres au mil<strong>ie</strong>u rural.- J'évite pour mes gosses cet espèce d'examenannuel que représente le passage d'une classe àl'autre avec un instituteur différent. Mes mômesont 5 ans pour s'éveiller, exploser, s'épanouir(c'est à 7 ou à 10 ans).Mais :- Je doute <strong>de</strong> l'efficacité <strong>de</strong> mon action.Peut-être faut-il réserver la classe unique à <strong>de</strong>smaîtres nantis d'une «longue expér<strong>ie</strong>nce pédagogique»(c'est l'avis <strong>de</strong> mon I.D.E.N. à propos <strong>de</strong> lapédagog<strong>ie</strong> <strong>Freinet</strong>).- La diversité <strong>de</strong>s âges nous amène à mesurer letemps consacré à chaque enfant. J'ai plus <strong>de</strong> malqu'ailleurs à accepter un compromis.- Un seul adulte avec les gosses, c'est trop outrop peu; ils sont marqués à sens unique. Ons'encroûte vite.Gérard LETESSIERécole <strong>de</strong> ~irol58190 Tannay


ITES • ACTUALITES • LITESDE NOS CORRESPONDANTS DEPARTEMENTAUX29Activitésdu groupe I.C.E.M.du Finistère(1er trimestre 1974-75)1. STAGE FREINET DE LANMEUR (du 1er au 8septembre). Un peu plus <strong>de</strong> 60 participants <strong>de</strong>sdépartements 29, 22, 35, 56, 28, 83, 72, 75, 78, 74,OB, 91 et trois camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Catalogne, Tunis<strong>ie</strong>,Burundi.2. A.G. DU GROUPE I.C.E.M. 29 A DINEAULT (le2 octobre). Forte représentation du groupe.a) Problème <strong>de</strong> la C.E.L. :- Tous reconnaissent son utilité, sa nécessité.- Un appel est fait pour souscrire <strong>de</strong>s actions.b) Affaire <strong>de</strong> «L'Eperom). Une souscription estenvisagée pour venir en ai<strong>de</strong> aux camara<strong>de</strong>s quiont perdu <strong>de</strong>s affaires personnelles lors <strong>de</strong>l'incend<strong>ie</strong>.c) Compte rendu du stage <strong>de</strong> Lanmeur:- Présence <strong>de</strong> 16 stagiaires seulement duFinistère qui ne participent pas habituellement auxactivités du groupe.- Il aurait fallu avoir une classe au travail. Cec<strong>ie</strong>st très difficilement réalisable en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>vacances.- Un point très positif : la plupart <strong>de</strong>s participantsne sont pas venus chercher <strong>de</strong>s recettes. Ilssont déjà sensibilisés à la pédagog<strong>ie</strong> <strong>Freinet</strong> et lesdiscussions ont porté souvent sur <strong>de</strong>s problèmes<strong>de</strong> fond.d) Compte rendu <strong>de</strong>s journées I.C.E.M. d'été parClaudine Lemaître:- Perspectives <strong>de</strong> travail pour l'année 74-75.- Problèmes <strong>de</strong> la F.I.M.E.M. et du L<strong>ie</strong>nF./.M.E.M.e) Prévisions <strong>de</strong> travail pour l'année en cours :- En fonction d'un désir <strong>de</strong> renouvellement dansla forme <strong>de</strong> travail et du congrès <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, untravail en commissions a été envisagé avecresponsables organisant le travail à l'intér<strong>ie</strong>ur <strong>de</strong>ces commissions.- Les réunions <strong>de</strong> secteurs ne sont pasabandonnées: elles se feront selon les besoins.- Les réunions dans les classes: inconvén<strong>ie</strong>ntsdu grand nombre <strong>de</strong> participants et du manque <strong>de</strong>discussion l'après-midi. Elles pourra<strong>ie</strong>nt se faire àl'intér<strong>ie</strong>ur <strong>de</strong>s secteurs.- Les stages en cours d'année scolaire àl'intér<strong>ie</strong>ur <strong>de</strong>s classes. Plus<strong>ie</strong>urs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt commeconditions: être remplacé dans sa classe pourpartir en stage.3. REUNION REGIONALE I.C.E.M. A MUR-DE­BRETAGNE (12-13 octobre). Participation dugroupe 29 avec les 22, 35, 44, 56, 49, 85.- Bilan <strong>de</strong> chaque département avec le démarrage<strong>de</strong> ses activités.- Travail en commission: art enfantin, maternelles,second <strong>de</strong>gré, fich<strong>ie</strong>r <strong>de</strong> travail coopératif,structures <strong>de</strong> relation, créativité adultes.- V<strong>ie</strong> du mouvement.4. FIN OCTOBRE ET COURANT NOVEMBRE:- 2 réunions «art enfantin» à Dinéault.- 2 réunions «maternelles» et «cours préparatoires»à Lan<strong>de</strong>'rneau et Brest.5. ASSEMBLEE GENRALE A DINEAULT. Participationplus faible.a) Campagne en faveur <strong>de</strong> la C. E.L. : actions <strong>de</strong>50 F, bons d'achat <strong>de</strong> 100 F à la C.E.L. (Plus<strong>ie</strong>urscamara<strong>de</strong>s présents prennent <strong>de</strong>s bons d'achat <strong>de</strong>100 F ; le groupe 29 en prend 10).b) Débat sur l'art enfantin (ce qui est une suiteaux diverses réunions «art enfantin»). Principalesidées développées:- Qu'est-ce que l'art enfantin 7 Pourquoi enfait-on 7 Que regroupe-t-il 7C'est quelque chose <strong>de</strong> fondamental.- C'est quelque chose <strong>de</strong> permanent.- C'est une forme d'expression.- On n'a pas le droit <strong>de</strong> sacrif<strong>ie</strong>r l'art enfantin auprofit d'autres activités scolaire.- Comment sensibiliser l'ensemble <strong>de</strong>s maîtres àl'art enfantin 7- Est-on persuadé <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> l'art enfantin 7- S'il Y a un blocage chez certains, à quoi est-ildû 7 Comment arriver à le détruire 7- Accent mis sur la part du maître : nuanceentre la permission et l'exigence; A-t-on le droitd'intervenir si un <strong>de</strong>ssin est terminé ou non 7- Comment faire pour que l'enfant progresse 7- Influence <strong>de</strong>s graphismes, <strong>de</strong> l'affichage pourvaloriser l'enfant.- En plus <strong>de</strong> la part du maître, une réflexion du«groupe-classe» sur ce qui est réalisé.- La notion du beau.- Recherche <strong>de</strong> ce qui est nouveau, inhabitueldans les œuvres <strong>de</strong>s enfants.- Il faut <strong>de</strong> la production: la qualité ne v<strong>ie</strong>ndraqu'avec la production.- Les murs doivent être aux enfants.- Deux buts pour la commission art enfantin :présenter une exposition au congrès <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux; approfondir <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> fond.c) Commission maternelle-C.P. : étu<strong>de</strong> d'un doss<strong>ie</strong>r(Yvon) à partir <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans jusqu'à sonentrée en C.P. : «Evolution du graphisme».d) Autres activités et projets <strong>de</strong> réunions :- Les commissions lecture et psycho-motricitéont lancé un cah<strong>ie</strong>r <strong>de</strong> roulement.- La commission correspondance naturellefonctionne: ell s'est réun<strong>ie</strong> à <strong>l'I</strong>le Callot, le8 janv<strong>ie</strong>r.- Le secteur Sud-Finistère s'est réuni à Cloharsle 18 décembre (art enfantin).- Le secteur <strong>de</strong> Châteaulin s'est réuni àQuimerch le 17 décembre (Livre d'Aumont)._ Réunion régionale <strong>de</strong> Gui<strong>de</strong>l (56) les 18 et19 janv<strong>ie</strong>r.•Assemblée générale<strong>de</strong> <strong>l'I</strong>,C.E.M. 29à Oinéault (29 janv<strong>ie</strong>r)1. INFORMATIONS DONNEES PAR LA DELE­GATION DEPARTEMENTALE CONCERNANT:- L'ai<strong>de</strong> à la C.E.L. : actions, bons d'achat. (LeFinistère aurait placé une cinquantaine <strong>de</strong> bons <strong>de</strong>100 F).- La corresponance avec Jersey.- Le stage «créativité» <strong>de</strong> Mûr-<strong>de</strong>-Bretagne (2ou 5 févr<strong>ie</strong>r).- La solidarité aux camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>l'I</strong>le <strong>de</strong> LaRéunion (non réintégrés).- Le matér<strong>ie</strong>l et la bibliothèque du groupeI.C.E.M., avec <strong>de</strong>s propositions d'achat.- Le journal départemental «Skol al louarn».2. DISCUSSION RELATIVE AUX ATELIERS DETRAVAIL DU WEEK-END REGIONAL I.C.E.M. aArradon (18 et 19 janv<strong>ie</strong>r).a) Art enfantin:- La notion du beau (avec <strong>de</strong>ux étu<strong>de</strong>s en coursdans le 35 et dans le 22).- Trois thèmes d'exposition au congrès: enquêtessur le beau; part <strong>de</strong>s maîtres, à partir <strong>de</strong>peinture d'enfants; les graphismes: influence <strong>de</strong>l'éducation corporelle sur l'évolution du graphisme,composantes d'un collage ...b) Décloisonnement: <strong>de</strong>s avis très partagés:Difficultés :effectifs souvent chargés.Architecture peu propice.- Enfants pas préparés à vivre ensemble.- Mais aussi la mentalité <strong>de</strong>s maîtres.- Il faut «sortir <strong>de</strong> notre égocentrisme» pourcréer une ouverture.- Mais il ne faut pas décloisonner d'une façonsystématique.- Le groupe «classe» <strong>de</strong>meure le groupe <strong>de</strong> v<strong>ie</strong>.- N'y a-t-il pas contradictions, incompatibilitéentre le décloisonnement et la forme <strong>de</strong> travailtendant vers l'autogestion 7- Le seul «vrai» décloisonnement serait la«classe-unique» 7c) Ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssinées:Est-ce <strong>de</strong>s histoires sans paroles 7Est-ce <strong>de</strong>s paroles qui collent à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins 7est-ce autre chose 7d) La presse exploitée par les enfants.3. PROPOSITIONS DE TRAVAIL:- Un groupe <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>s intéressés par leprojet B.T.J. «J'habite dans une île» et peut-être,«Mon père est forain».- Stage «photo» et peut-être «son».Des camara<strong>de</strong>s se chargent <strong>de</strong> le mettre sur p<strong>ie</strong>d.4. DISCUSSION A PARTIR DE DESSINS D'EN­FANTS (du C.P. au C.M.2) apportés par cinq ousix camara<strong>de</strong>s.- C.e travail s'est poursuivi le 5 mars (A.G.) àDinéault.Emile THOMAS18, rue <strong>de</strong> <strong>l'I</strong>roise29200 Brest•16Commenttravaillenotre groupecette année ?Le groupe départemental se réunit <strong>de</strong>ux fois partrimestre: un mercredi après-midi pendant lequelles différentes commissions travaillent, et unmercredi complet. La matinée est consacrée auxtravaux <strong>de</strong>s commissions et l'après-midi après unrapi<strong>de</strong> bilan <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> la matinée rédigé enquelques phrases sur une affiche (chaque commissionétant chargée <strong>de</strong> préparer son affiche :une idée retenue du stage <strong>de</strong> Marans) un débats'engage sur une sujet qui semble intéresser lamajorité <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s, exemple: «le françaisparlé à l'école et les différents mil<strong>ie</strong>ux socioculturels».Pour éviter que le fossé ne se creuseentre les enfants <strong>de</strong> mil<strong>ie</strong>ux défavorisés et lesautres, doit-on pratiquer systématiquement <strong>de</strong>sexercices <strong>de</strong> langage structuré 7Entre ces <strong>de</strong>ux réunions les sous-groupes géographiquesau nombre <strong>de</strong> trois se réunissent, ilsorganisent leurs travaux comme ils l'enten<strong>de</strong>nt:visite <strong>de</strong> classe, préparation d'une fiche enquête,réflexions autour dàun sujet. Exemple: le textelibre.Je crois qu'avec le congrès en toile <strong>de</strong> fond,certaines commissions connaissent un regain <strong>de</strong>v<strong>ie</strong> et je pense que c'est à mettre à l'actif <strong>de</strong> cettenouvelle formule <strong>de</strong> congrès. Si la participation<strong>de</strong>s départements est indispensable à sa réussiteen retour sa réussite entraînera une v<strong>ie</strong> plusar<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>s groupes départementaux, plus motivéedonc plus intéressante. Nous ne sommes pastellement différents <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> nos classes.Les travaux librement choisis et qui semblent audépart profondément motivés s'ils ne sont pas misen valeur d'une façon ou d'une autre, s'ils ne sontpas communiqués à d'autres s'usent assez vite ets'étouffent par manque d'oxygène.Monique CHARBONNEAUGourville16170 Rouillac•58Bilan et projets pour le 2e trimestre (où lescopains <strong>de</strong> laintéressés).région sont invités s'ils sontACTIVITES PASSEES:- Mardi 21 janv<strong>ie</strong>r: poés<strong>ie</strong>, à 17 h 30 àMagny-Cours.- 5 févr<strong>ie</strong>r: réunion B.T.J. à Sauvigny-les-Bois:• le martinet,• le sapin <strong>de</strong> Noël,• notre nouveau groupe scolaire.- 15 et 16 févr<strong>ie</strong>r, week-end cinéma, C.E.S.Loire, Nevers.- 1er et 2 mars à Magny-Cours, week-endrégional. Préparation du congrès <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux et<strong>de</strong> l'exposition.- 15-16 mars: week-end cinéma.PROCHAINES REUNIONS:- Mercredi 9 avril à 9 h : réunion journal scolaire,centre du Mouson, La Charité-sur-Loire.19 et 20 avril: week-end audiovisuel à Magny­Cours avec G. Paris et P. Guérin.Jacqueline MASSICOTgroupe scolaire J. Bernigaud58470 Magny-Cours17


18CTUALITES-ACTUALITES- ACTU~Déclarationdu groupe départemental<strong>de</strong> l'Ecole Mo<strong>de</strong>rne(pédagog<strong>ie</strong> <strong>Freinet</strong>)à propos<strong>de</strong>s effectifs scolairesCertaines instructions offic<strong>ie</strong>lles ont beau recomman<strong>de</strong>rune pédagog<strong>ie</strong> plus ouverte, les éducateursplacés presque toujours dans <strong>de</strong>s établissements-casernes,dans <strong>de</strong>s classes surchargées,<strong>de</strong>s locaux inadaptés, rendus inqu<strong>ie</strong>ts par uncadre trop cloisonné et hiérarchisé, sont conduitsà pratiquer une pédagog<strong>ie</strong> qui ne correspond ni àleurs aspirations, ni surtout à celles <strong>de</strong>s jeunes quileur sont confiés.L'Institut Coopératif <strong>de</strong> l'Ecole Mo<strong>de</strong>rne, commeTOUS les mouvements d'éducation nouvelle, luttepour le changement <strong>de</strong> l'école. Il estime que tousles efforts doivent tendre à réserver dès lamaternelle <strong>de</strong>s chances i<strong>de</strong>ntiques à tous lesenfants, afin d'éviter les retards scolaires, l'inadaptationet la ségrégation.Le nombre <strong>de</strong> 25 élèves constitue à tous lesniveaux <strong>de</strong> l'école un seuil à ne pas franchir etnon une moyenne. Ce nombre peut permettre àl'éducateur d'être attentif aux besoins indivisuels<strong>de</strong>s enfants, <strong>de</strong> personnaliser son enseignement,afin <strong>de</strong> l'adapter à l'intérêt et au rythme propre <strong>de</strong>chacun.Toute action d'enseignants, d'élèves et <strong>de</strong>parents, en faveur <strong>de</strong> l'abaissement <strong>de</strong>s effectifsscolaires ne vise que l'amélioration <strong>de</strong>s conditions<strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s enseignants et <strong>de</strong>s élèves mais elledoit avoir pour but <strong>de</strong> permettre une pédagog<strong>ie</strong>coopérative accordant une réelle importance auxrelations dans le groupe.•Questionnaire adresséaux différentsdépartementset responsablesconcernés par lecongrès d'Eure-et-Loir<strong>de</strong> septembre 1975Groupe 35A renvoyer à François JIMENEZ, 1, rue <strong>de</strong>Dunkerque, 28700 Auneau.- Quels chant<strong>ie</strong>rs ont fonctionné 7- Bilan <strong>de</strong> ces. chant<strong>ie</strong>rs 7- Quels contacts ont été pris en vue du congrès<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux 7- Les réalisations <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux pourront-ellesservir en septembre en Eure-et-Loir 7- Quel chant<strong>ie</strong>z souhaiter<strong>ie</strong>z-vous 7- Quels chant<strong>ie</strong>rs pouvez-vous animer 7- Le chant<strong>ie</strong>r que vous animez s'engage-t-il àparticiper à une expositions technologique 7- En liaison avec Marans, quels sont leschant<strong>ie</strong>rs qui continuent? Et qui peuvent servircomme point <strong>de</strong> départ?- Quelles sont les références <strong>de</strong>s copainsresponsables <strong>de</strong>s chant<strong>ie</strong>rs après Marans?Remarques et questions diverses 7•Groupe 58Le mercredi 5/2, une délégation <strong>de</strong> <strong>l'I</strong>.N.E.M.58 s'est entretenue avec la section départementaledu S.N.1. Malgré certains désaccords, nosrelations sont excellentes dans la Nièvre avec lesresponsables syndicaux.Il a été question du recyclage <strong>de</strong>s maîtres, <strong>de</strong>seffectifs dans les classes (lancer déjà un«ballon-son<strong>de</strong>» pour dire que 25 c'est trop), <strong>de</strong>srelations particulières entre les inspecteurs et lesinstituteurs <strong>Freinet</strong>.A ce sujet, nous avons signalé comb<strong>ie</strong>n leraisonnement suivant est absur<strong>de</strong> :- si un enfant échoue dans une classe traditionnelle,c'est la faute <strong>de</strong> l'enfant;- si un enfant échoue, chez un instituteur <strong>de</strong>l'Ecole Mo<strong>de</strong>rne, c'est la faute <strong>de</strong> la pédagog<strong>ie</strong><strong>Freinet</strong>.Autre absurdité qu'il faut combattre:- Un instituteur <strong>Freinet</strong> n'a pas le droit <strong>de</strong> raterune expér<strong>ie</strong>nce. Le fait qu'il «fasse» autrementimporte peu, mais il doit (


• ACTUALITES • ACTUALITES01 AIN: PERROT Michel, école <strong>de</strong> garçons <strong>de</strong> 01250 Ceyzeriat.02 AISNE: LEBEAU Marc, 1, rue Racine, 02130 Fère-en-Tar<strong>de</strong>nois.03 ALLIER: DES GRANGES François, Les Rés <strong>de</strong> Dursat, route <strong>de</strong> Vichy,03550 Le Vernet.04 ALPES-BASSES: MARUSIC Christian, instituteur, montée <strong>de</strong>s Genêts,04100 Manosque.05 ALPES-HAUTES, Institut Haut-Alpin <strong>de</strong> l'Ecole Mo<strong>de</strong>rne, école <strong>de</strong>sFarauds, 05000 Gap.06 ALPES-MARITIMES: MANSILLON Jean-Michel, école Saint-Jean, 06550La Roquette-sur-Siagne.07 ARDECHE: RISSON Robert, chemin <strong>de</strong> Bramefan, Roiff<strong>ie</strong>ux, 07100Annonay.08 ARDENNES: SZYMANSKI Joëlle, école maternelle Campagne, 08500Revin.09 ARIEGE: BORDES Henr<strong>ie</strong>tte, 75, boul. Frédéric Arnaud, 09200Saillt-Girons.10 AUBE: BOYER Louis, école <strong>de</strong> Crancey, 10100 Romilly-sur-Seine.11 AUDE: MARTY Jean-Mar<strong>ie</strong>, école Frédéric Mistral, 11200 Lézignan­Corbières.12 AVEYRON: Délégation départementale E.M., Mme CHAIGNEAU, ch. <strong>de</strong>Vialarels, 12300 Decazeville.13 BOUCHES-DU-RHONE : BIAGETTI Mar<strong>ie</strong>-France, école <strong>de</strong> la Mareschale,Z.U.P. III à 13100 Aix-en-Provence.14 CALVADOS: DUMONT Clau<strong>de</strong>, instituteur à Rocquancourt, 14540Bourguebus.15 CANTAL: DELBOS Michel, instituteur, Le Grand Bois, 15250 Jussac.16 CHARENTE: CAPO ROSSI Paul, Ci<strong>de</strong>x nO 6, Mornac, 16600 Ruelle.17 CHARENTE-MARITIME: SOULIE Philippe, 8 rue <strong>de</strong>s Genets, Saint­Xandre, 17140 Lagord.18 CHER: BELICARD Gérard, instituteur, école publique <strong>de</strong> Plou, 18290Charost.19 CORREZE: PLANCHE Louis, école d'Ussac, 19270 Donzenac.20 CORSE: BIANCARELLI Jacques, école <strong>de</strong> garçons, 20210 Porto Vecchio.21 COTE-D'OR: GARCIA Raymond, instituteur, Etaules, 21121 Fontaine-Ies-Dijon.•22 COTES-DU-NORD : PROVOST Christian, 12, rue J.-B. Clément, 22000Saint-Br<strong>ie</strong>uc.23 CREUSE: LECADET Gérard, instituteur, route <strong>de</strong> Tulle, 23500 Felletin.24 DORDOGNE: RICH ER Georges, instituteur, Saint-Rémy-sur-Lidoire,24700 Montpon Menestrol.25 DOUBS: BESANÇON Michel, instituteur, Chatelblanc, 25240 Mouthe.26 DROME : FA YOL Jean-P<strong>ie</strong>rre, instituteur, La Baume d'Hostun, 26300Bourg-<strong>de</strong>-Péage.27 EURE: RITTER P<strong>ie</strong>rrette, école <strong>de</strong> Saint-Clair d'Arcey, 27300 Bernay.28 EURE-ET-LOIR: CHAILLOU Paulette, groupe scolaire <strong>de</strong> Pontgouin,28190 Courville-sur-Eure.29 FINISTERE: MORE Roger, école publique <strong>de</strong> Dinéault, 29150 Châteaulin.30 GARD: LAUBE Michel, I.C.E.M., B.P. 1070, 30000 Nîmes.31 HAUTE-GARONNE, DESANGLES Hélène, 24, rue Antoine Puget, 31200Toulouse 02.32 GERS: DUPOUY P<strong>ie</strong>rre, 20, avenue <strong>de</strong>s Pyrénées, 32190 Vic-Fezensac.33 GIRONDE: BAROU ILLET Patrick, école <strong>de</strong> Mombr<strong>ie</strong>r, 33710 Bourg-sur­Giron<strong>de</strong>.34 HERAULT: GARCIA Monique, école publique <strong>de</strong> Bassan, 34290 Servian.35 ILLE-ET-VILAINE: PORTAL Jeanine, 20, boulevard Léon Grimault, 35000Rennes.36 INDRE: BERRAND Jean-Clau<strong>de</strong>, instituteur, place Pillain, 36150 Vatan.37 INDRE-ET-LOIRE: GODFROI Monique, école publique Villedomer, 37110Château-Renault.38 ISERE: VETTE Marcel, école publique, 38560 Jarr<strong>ie</strong>.39 JURA: LEGER Dan<strong>ie</strong>l, instituteur, Beausite Serger, 39200 Saint-Clau<strong>de</strong>.40 LANDES: LAGOFUN Berna<strong>de</strong>tte, institut. Onesse et Lahar<strong>ie</strong>, 40570Onesse.41 LOIR-ET-CHER: MARDELLE Yvonne, école <strong>de</strong>s Limousins, 41000 Blois.42 LOIRE: COQUARD Renée, école <strong>de</strong> Saint-Laurent-la-Conche, 42210Montrond-les-Bains.43 LOIRE-HAUTE: VERNIERE Dan<strong>ie</strong>l : 3 H.L. M. nO 28, Vergongheon, 43360Arvant.44 LOIRE-ATLANTIQUE : RAIMBAULT P<strong>ie</strong>rrette : école Henri Bergson, 5,rue du Luxembourg, 44000 Nantes.45 LOIRET: MONTANT Martine: 70, rue <strong>de</strong> la Bretauche, 45450Fay-aux-Loges.46 LOT: PELISSIE Raymond, rési<strong>de</strong>nce Fénelon, pl. Emil<strong>ie</strong>n Imbert, 46000Cahors.47 LOT-ET-GARONNE: BERTHE Anne, institutrice, impasse Boyer d'Agen,47000 Agen.48 LOZERE: SARRUT Robert, instituteur, H.L.M . Lachamp, bât. F, 48300Langogne.<strong>de</strong> respecter es eCISlOns co ec Ives<strong>de</strong> se souvenir <strong>de</strong>s activités.(Se souvenir <strong>de</strong>s activités». C'est la mémoire à long terme qui!Dtre en jeu ici, une mémoire qui est, nous dit Michel Lobrot (1),orovoquée par <strong>de</strong>s désirs très profonds et très intenses <strong>de</strong>l'individu... une mémoire qui ne dépend plus que <strong>de</strong> l'individului-même, c'est-A-dire <strong>de</strong> sa volonté <strong>de</strong> se rappeler et <strong>de</strong> sesouvenir, <strong>de</strong> sa volonté <strong>de</strong> ugar<strong>de</strong>n,. Et comme toute autre, cetteactivité s'enracine dans l 'affectivité du sujet: la dépendance <strong>de</strong>la mémoire A l'égard <strong>de</strong> l'affectivité du sujet est un point centraldans notre théor<strong>ie</strong>.(l) Lobrot M., «L'intelligence et ses formes », Dunod 1973.Adresses <strong>de</strong>s secrétariats<strong>de</strong>s délégations départementales<strong>de</strong> <strong>l'I</strong>.C.E.M.49 MAINE-ET-LOIRE: Institut Départemental Ecole Mo<strong>de</strong>rne, Aligny·Grésillé,49320 Brissac.50 MANCHE: DUREL Jean-Yves, instituteur, rue <strong>de</strong> la Gall<strong>ie</strong>, 50790Sainte-Mar<strong>ie</strong>-du-Mont.51 MARNE: CHOCHINA Alain, instituteur, Chouilly, 51200 Epernay.52 MARNE-HAUTE: FRUCOT Clau<strong>de</strong>, 6, rue <strong>de</strong>s Canaris, 52000Chaumont.53 MAYENNE: GOUPIL Guy, 13, rési<strong>de</strong>nce du Maine, 53100 Mayenne.54 MEURTHE-ET-MOSELLE: FRANC Anne-Mar<strong>ie</strong>, institutrice, 2, gran<strong>de</strong> rue,Vaxainville, 54120 Baccarat.55 MEUSE: COLLIGNON Michel, 7, la Coatière, Sivry-la-Perche, 55100Verdun. '56 MORBIHAN : MALRY Hervé, école publique <strong>de</strong> Caro, 56140 Malestroit.57 MOSELLE: PIERRE Charles, 22a, avenue <strong>de</strong>s Azalées, Marly, 57000 Metz.58 NIEVRE: FAULON Robert, école Jean-Jaurès, 58160 Imphy.59 NORD: MOUVEAUX Thérèse, école du centre, Floyon, 59219 Etroeungt.60 OISE: CERVANTES Mar<strong>ie</strong>-Antoinette, 72, rue Einstein, 60110 Meru.61 ORNE : LEGOT P<strong>ie</strong>rre, 25, rue <strong>de</strong>s Tisons, 61000 Alençon.62 PAS-DE-CALAIS: HEINTZ Hubert, instituteur, Le Verval, 62240 Desvres.63 PUY-DE-DOME : MERLE René, 13, chemin <strong>de</strong> la Croze, Ceyrat 63110Beaumont.64 PYRENEES-BASSES: LALANNE Honoré, A Casteras Amos, 64160 Morlaas.65 PYRENEES-HAUTES : SOUET Régine, école <strong>de</strong> filles, 65490 Oursbellile.66 PYRENEES-ORIENTALES : GOT André, 79a, avenue du Canigou, 66370Pezilla-la-Rivière (Tél. 16.69.37.71.72).67 RHIN-BAS: BONNETIER Michel, instituteur, 63, rue Engelbreit, 67200Strasbourg.68 RHIN-HAUT: REITTER René O.D.E.M. Haut-Rhin), 30, rue Jules Verne,68200 Mulhouse.69 RHONE: LAU BEZOUT Georges, Montromand, 69610 Sainte-Foy-l'Argentière.70 SAONE-HAUTE: ISABEY Henri, instituteur, Menoux, 70160 Faverney.71 SAONE-ET-LOIRE: GUY Ann<strong>ie</strong>, 31, rue Pillet, 71000 Mâcon.72 SARTHE: SOUDAY André, instituteur, rue du Plessis, Clermont-Créans,72200 La Flèche.73 SAVOIE: SOUDAN Mar<strong>ie</strong>-Noëlle, 106, av. G. Clémenceau, 73000Chambéry.74 SAVOIE-HAUTE: Institut Haut-Savoyard E.M ., école du Parmelan, pl. H.Dunant, 74000 Annecy.75 PARIS Ville Nord: SERVIN Yvette, 12, avenue Junot, 75018 Paris.75 PARIS Ville Sud: LALLE Mercédès, école <strong>de</strong> garçons, 146, av. F. Faure,Paris (XVe).76 SEINE-MARITIME: DENJEAN Roger, école <strong>de</strong> Beauvoir-en-Lyons, 76220Gournay-en-Bray.n SEINE-ET-MARNE: MICHEL Bernard; instituteur, route <strong>de</strong> la Gare,Courquetaine, nl62 Verneuil-l'Etang.78 YVELINES: CADIOU Michel, école communale <strong>de</strong> 78115 Orvill<strong>ie</strong>rs.79 DEUX-SEVRES: MARTEAU Philippe, école publique <strong>de</strong> Rouvres, 79220Champ<strong>de</strong>n<strong>ie</strong>r.80 SOMME: GOMILA Robert, école <strong>de</strong> Humbercourt, 80600 Doullens.81 TARN: COUTOULY Jacques, école <strong>de</strong> Parisot, 81310 Lisle-sur-Tarn.82 TARN-ET-GARONNE: BARTHELEMY P<strong>ie</strong>rre, 1134 rue <strong>de</strong> Pater, 82000Montauban.83 VAR: RIBIS Michel, La Car<strong>de</strong>line, 83230 Bormes-les-Mimosas.84 VAUCLUSE: TERRAZA Jacques, instituteur, av. <strong>de</strong> la Gare, 84210Pernes-les-Fontaines.85 VENDEE: JOSEPH Anne, école maternelle P. Doumer, 85000 LaRoche-sur-Yon.86 VIENNE : ROMEVAUX Jean-Louis, école publique, 86520 Béthines.87 VIENNE-HAUTE : Berna<strong>de</strong>tte PIQUET, groupe scolaire, 87250 BessinesGartempe.88 VOSGES : COLIN Robert, groupe scolaire «Le Haut <strong>de</strong> Fol», 88800 Vittel.89 YONNE: GOUREAU Moïse, école <strong>de</strong> garçons, 89690 Cheroy.90 BELFORT (Territoire <strong>de</strong>) : SARAZIN Gaby, institutrice, 21, rue <strong>de</strong>Madagascar, 90000 Belfort.91 ESSONE: DELCOS Michèle, institutrice, 4, rue A. Go<strong>de</strong>au, 91390Morsang-sur-Orge.92 HAUTS-DE-SEINE: CABROLIE Serge: 30, avenue Albert 1er, 92500Rueil-Malmaison.93 SEINE-SAINT-DENIS : MICHAUX Mar<strong>ie</strong>-Rose, 1, rue <strong>de</strong> Bretagne, 93000Bobigny.94 VAL-DE-MARNE : REUGE Emil<strong>ie</strong>nne, 11, rue <strong>de</strong> <strong>l'I</strong>nsurrection Paris<strong>ie</strong>nne,94600 Choisy-le-Roi.95 VAL D'OISE: MATEOS René : 20, allée <strong>de</strong>s Lilas, Ennery, 95300Pontoise.97-2 LA MARTINIQUE: LABBE Marcelle, école <strong>de</strong> Rivière Roche, 972Macouba.97-4 LA REUNION: I.R.E.M., B.P. 2, 97434 Saint-Gilles-Ies-Bains.11 donne les moyens ut:: 1vité chois<strong>ie</strong> par les enfants.Ca marche ! ! !Les enfants sont heureux... etpassifs.!5"JUpe, ~ tant que celui-cin'aura pas trouvé ses outils,pour <strong>de</strong>s activités à exécutionurgente.Exemple: recevoir les correspondants,<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> matériaux,contrat relationnelavec une autre classe <strong>de</strong>l'école.L'an passé, comme cette année, j'avais choisi d'amener lesenfants à la création <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> mémorisation.Voici un bilan non exhaustif <strong>de</strong> cette expér<strong>ie</strong>nce21


ACTUALITES-ACTUALITES- ACTU~__BOO NUMEROSPOUR LA B. T. !18Impossible <strong>de</strong> laisser passer «l'événement» !C'est tout <strong>de</strong> même un fait remarquable qu'une revue périodique scolaire puisse, ennotre époque, atteindre à une pareille constance. Et à tous les points <strong>de</strong> vue!Au point <strong>de</strong> vue économique, continuer <strong>de</strong> paraître malgré les perpétuellesaggravations <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> réalisation, <strong>de</strong> fabrication, <strong>de</strong> distribution, malgré lemanque total <strong>de</strong> budget publicitaire (nos publicitaires ce sont nos lecteurs !!I) ; aupoint <strong>de</strong> vue pédagogique, car 800 numéros c'est b<strong>ie</strong>n plus que 800 auteurs, c'estaussi <strong>de</strong>s mill<strong>ie</strong>rs et <strong>de</strong>s mill<strong>ie</strong>rs <strong>de</strong> collaborateurs qui ont permis la mise au pointassurant la formule même <strong>de</strong> la revue, <strong>de</strong>s mill<strong>ie</strong>rs <strong>de</strong> collaborateurs où se mêlentenfants, adolescents et enseignants <strong>de</strong> tous les pays.C'est donc b<strong>ie</strong>n, comme on l'a dit, «la plus gran<strong>de</strong> aventure pédagogique <strong>de</strong> tous lestemps!»Fondée en 1932 par C. <strong>Freinet</strong>, avant la guerre <strong>de</strong> 39-45 plus<strong>ie</strong>urs dizaines <strong>de</strong> numérosava<strong>ie</strong>nt paru. A la reprise, en 1947, la revue est <strong>de</strong>venue un périodique. Et lesnouvelles parutions ont comblé les trous occasionnés par l'abandon <strong>de</strong> certainsnuméros parus avant la guerre. Au cours <strong>de</strong> son histoire, la B.T. a évolué. Passeulement dans sa présentation b<strong>ie</strong>n sûr! Elle a évolué avec l'école. Avec la v<strong>ie</strong>surtout.Car sa formule se veut essent<strong>ie</strong>llement vivante: un sujet issu <strong>de</strong>s intérêts nés dansnos classes au travail (d'où parfois le manque qui pourrait paraître «scandaleux» <strong>de</strong>certains sujets: le cinéma, la télévision, la v<strong>ie</strong> économique, mais nous ne pouvonspas forcer la «production» ... ) traité selon une formule pédagogique têtue quirespecte les démarches <strong>de</strong> la pensée <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> 8 à 14 ans à qui elle s'adresse:<strong>de</strong>s textes courts (découpés en 24 ou 26 pages), chacun illustré (parfois avec <strong>de</strong>scouleurs quand c'est nécessaire seulement) et dont la forme a été soigneusementétabl<strong>ie</strong>, étalonnée et mise au point avec les enfants eux-mêmes ...Tout cela définit une forme essent<strong>ie</strong>llement populaire <strong>de</strong> l'information, <strong>de</strong> la«distribution <strong>de</strong>s connaissances», et en un mot d'une culture toute tournée versl'action, vers le travail: la B.T. c'est la «brochure <strong>de</strong>stinée au travail libre <strong>de</strong>senfants» ...Non, avec 800 numéros, la B.T. n'est pas v<strong>ie</strong>ille! Un docte proviseur récemmentbalayait d'un coup <strong>de</strong> main «toute la pédagog<strong>ie</strong> <strong>Freinet</strong>: car ce n'est pas neuf toutça ! Ça a plus <strong>de</strong> quarante ans !» Hélas le mons<strong>ie</strong>ur en avait plus <strong>de</strong> soixante etnotre pauvre Education Nationale en paraît souvent b<strong>ie</strong>n davantage!1I La B.T. estdans sa pleine forme! Mais ce n'est que grâce à nos forces coopératives que grâce àcette participation permanente qu'il nous suffit d'organiser et d'entretenir (sans faireappel, chaque année, régulièrement, librement et anarchiquement 25 à 30 projetsnouveaux «tombent» comme les fruits d'un arbre sain, juste à maturité).Notre seul effort nécessaire, c'est celui <strong>de</strong> faire connaître m<strong>ie</strong>ux, plus profondément,• • ~ __ .OL _ . ,<strong>de</strong>meuran t __ __ ____ _______ ____ _____ ___ _______ __ _________________ _____ __ ___ _-_____ ___ __ ----- --------- --- ---- Le mercredi 5/2, une délégation <strong>de</strong> <strong>l'I</strong>.N.E.M.58 s'est entretenue avec la section départementaledu S.N.1. Malgré certains désaccords, nosrelations sont excellentes dans la Nièvre avec lesresponsables syndicaux.Il a été question du recyclage <strong>de</strong>s maîtres, <strong>de</strong>seffectifs dans les classes (lancer déjà un«ballon-son<strong>de</strong>» pour dire que 25 c'est trop), <strong>de</strong>srelations particulières entre les inspecteurs et lesinstituteurs <strong>Freinet</strong>.A ce sujet, nous avons signalé comb<strong>ie</strong>n leraisonnement suivant est absur<strong>de</strong>:- si un enfant échoue dans une classe traditionnelle,c'est la faute <strong>de</strong> l'enfant;- si un enfant échoue, chez un instituteur <strong>de</strong>l'Ecole Mo<strong>de</strong>rne, c'est la faute <strong>de</strong> la pédagog<strong>ie</strong>déclare adhérer à la Coopérative <strong>de</strong> l'Enseignement Laïc.o Je verse ce jour une participation <strong>de</strong> 100 F (CCP: CEL 115-03 Marseille)o Déjà actionnaire, je verse une participation supplémentaire <strong>de</strong> 50 F.Date et signature:à retourner à CEL BP 282 - 06403 CANNES

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