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Club Projet urbain & Paysage - Fnau

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SOMMAIRESommaire, bilan des activités et éditorial ..................2Avant propos.....................................................................3ATELIER DE CLERMONT-FERRAND................................4Déroulement des 3 jours................................................4Motifs de la candidature.................................................5Le contexte et la commande.........................................6Premières lectures du territoire....................................9Trois propositions pour un projet d'avenir...............11Pour conclure..................................................................18L'intervention des élus et des partenaires................19SÉMINAIRE : Comment faire du projet <strong>urbain</strong> ?dans des espace économiques....................................20Liste des participants à l'atelier...................................27Bilan des activitésAutomne 2011Préparation de la programmation de l’année 2011-2012et débat sur la sélection de l’atelier avec les candidaturesdes agences de Nîmes, Châlons-en-Champagne, Toulonet Clermont-Ferrand.26 Janvier 2012Présentation du site retenu et organisation de l’atelierde Clermont-Ferrand.Travail inter-agences pour une publication FNAU sur leprojet <strong>urbain</strong>.Préparation du séminaire de septembre sur les zonesd’activités.Appel à contribution pour la future publication de l’IAU"Urbanismes de projet".21, 22 & 23 mArs 2012Tenue de l’atelier de 3 jours du <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain &<strong>Paysage</strong> à Clermont-Ferrand afin de préparer les débatspour anticiper l’arrivée du TGV et élaborer une stratégiemétropolitaine et d’aménagement pour le secteur Saint-Jean/Cataroux.21 Septembre 2012Séminaire d’expertises "Comment faire du projet <strong>urbain</strong>dans les espaces d’activités économiques ?" sur la basede 7 interventions d’experts extérieurs et des agences.ÉDITORIALComme les années précédentes, les activités 2011-2012 du <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> <strong>urbain</strong> & <strong>Paysage</strong> ont été marquéesprincipalement par la tenue de son atelier de 3jours.L’Auvergne et l’agence de Clermont-Ferrand ont doncaccueilli la 11ème édition des ateliers de réflexion du<strong>Club</strong> sur "les rives de ville". Une trentaine d’urbanistes,d’architectes et de paysagistes du réseau de la FNAUont planché sur le site Saint-Jean/Cataroux à Clermont-Ferrand, territoire majeur de l’histoire auvergnate façonnépar les activités industrielles de Michelin. L’objectif,cherché par les membres du club, était de redonnerune posture concurrentielle à Clermont-Ferrand dansle concert des métropoles françaises et européennes.Le deuxième événement de l’année a permis de réunirune quarantaine de spécialistes de l’aménagement pouréchanger sur l’aménagement durable des zones d’activitésà partir de présentations de travaux des agencesd’urbanisme.Enfin, lors des dernières rencontres de la FNAU à Paris,un appel à contribution avait été lancé par le groupe detravail en charge de l’atelier métier <strong>Projet</strong> Urbain.En amont de ces rencontres, un certain nombred’agences avait réalisé des fiches faisant état desdémarches récentes de projet <strong>urbain</strong> ou en cours auxquelleselles contribuent.Fort de la réussite de cette démarche, le club <strong>Projet</strong>Urbain & <strong>Paysage</strong> a été mandaté pour poursuivre cestravaux, dans l'objectif de réaliser une synthèse sur lepositionnement des agences de la FNAU en matière deprojet <strong>urbain</strong>, en vue des prochaines rencontres qui sedérouleront à Bordeaux en novembre 2012.Les animateursGwenaëlle ZUNINO, Yves GENDRON& Frédéric ROUSTAN2 • <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11


les motifs de la candidatureDE CLERMONT-FERRAND2012 s’inscrit comme une année charnière pour la Villede Clermont-Ferrand et ses acteurs. Au lendemain del’approbation du SCoT du Grand Clermont, à la veillede la révision de son PLU, et à la fin du débat public surla LGV Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon, naissentdes questionnements forts concernant l’avenir du territoireet plus particulièrement du secteur de l’entredeuxvilles.Mais au-delà des enjeux <strong>urbain</strong>s, l’atelier s’imposecomme un formidable levier pour démontrer la pertinencedu réseau FNAU et accompagner le positionnementde l’agence dans le paysage local. C’est à l’heurede l’élargissement de son partenariat avec les adhésionsde la région Auvergne, du territoire de Vichy et de laVille de Clermont-Ferrand, que s’est déroulée cette rencontre.Par sa candidature, et en articulation avec la participationde la Ville de Clermont-Ferrand à la onzième sessiondu concours Europan, l’agence d’urbanisme ClermontMétropole a souhaité accueillir le <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain& <strong>Paysage</strong> de la FNAU. Cette démarche vise à ouvrir ledébat sur la nécessaire anticipation de l’arrivée du TGV,et la stratégie <strong>urbain</strong>e métropolitaine à adopter pourles années à venir sur le secteur Saint-Jean/Cataroux,espace majeur du SCoT et territoire de mise en œuvrede l’EcoCité Clermont Métropole.<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 5


LE CONTEXTEet la commandeSTRUCTURER LE CŒUR DE LA MéTROPOLECLERMONTOISELocomotive régionale, de plus de 400 000 habitants, leGrand Clermont poursuit des ambitions métropolitaines,confortées par des atouts territoriaux majeurs, essentielsà la réussite de cette transformation :• Un potentiel de densification et de renouvellement<strong>urbain</strong>, allié à un patrimoine industriel important,ouvrant la perspective de restructurer et de réinventerla ville.• Une dynamique de requalification <strong>urbain</strong>e axée surla réalisation d’équipements structurants et emblématiques,comme le tramway et les espaces publics quil’accompagnent.• Une proximité immédiate des ressources de lanature, qui participe à la qualité du cadre de vie deshabitants.RéALISER L’AMBITION éCOCITéL’ambition du projet de territoire du Grand Clermont,exprimée dans le SCoT, est également reconnue à traversla labellisation EcoCité. L’enjeu de la capitale régionaleest de s’inscrire dans un processus de transformationprogressif et évolutif permettant la mise en œuvre de laville durable en questionnant autour du vivre ensemble,des champs de la mobilité, de l’habitat, de l’énergie etde l’espace public.Un patrimoine paysager remarquableLa perspective porteuse de l’arrivée du TGV à l’horizon2025, qui placerait la capitale régionale à moins de 2hde Paris et 1h15 de Lyon est de nature à dynamiser ceprojet.FABRIQUER LE STANDARD DE LA VILLE DE DEMAIN,DURABLE ET SOLIDAIRE avec comme laboratoireLE SITE SAINT-JEAN/CATAROUXAvec près de 600 hectares, ce site représente le périmètrede l’entre-deux villes "Clermont-Ferrand /Montferrand",secteur privilégié de reconquête et de développementde la ville de demain.Faisant l’objet d’une mutation profonde, marquée parle départ progressif des activités industrielles et fer-AccueiLLIR LE TGVLe SCoT du Grand Clermont ambitionne d’accueillir50 000 habitants supplémentaires à l’horizon 2025, correspondantà un doublement du rythme actuel de croissance.Dans ce cadre, il devient essentiel pour la capitalerégionale de renforcer la centralité de son cœur d’agglomérationet de conforter son image <strong>urbain</strong>e métropolitaine,tout en œuvrant en faveur du bien vivre en villeet du bien-être des habitants.Site Michelin de Cataroux6 • <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11


PREMIèRES LECTURES DU TERRITOIRE PARL’ATELIER PROJET URBAIN & PAYSAGERéactions des participants à la découvertedu site : UN CONSTAT EN DEMI-TEINTE"…pas un quartier, mais un conglomérat…"Composé de différentes trames juxtaposées, le territoirede l’entre-deux villes jongle avec les échelles et présentedes fractures. Ces dernières, tant <strong>urbain</strong>es que sociales,restent essentiellement dues à la présence d’îlots monofonctionnelset disproportionnés, développés au "couppar coup"."…la peur du vide…"Une politique foncière opportuniste, des enjeux économiquesprimant avant toute cohérence <strong>urbain</strong>e, une attitude"d’enfants gâtés" face aux emprises mutables, desprojets qui ne communiquent pas entre eux et nient lesenjeux du long terme. Voilà quelques hypothèses formuléespar certains participants en découvrant le territoire."…une vraie identité…"De nombreux éléments identitaires et remarquablesrestent repérables dans le site. Ces derniers, souventignorés ou peu mis en valeur sont essentiels pour leshabitants dans leur inconscient collectif, et contribuentà qualifier l’image de la ville et du site. Qualité, historicitéet intimité du centre historique de Montferrand."…un écrin de nature autour, mais rien dans la ville…"Si l’Auvergne est régulièrement associée aux grandsespaces (Chaîne des Volcans), c’est une plaine minéraleet urbanisée qu’ont découvert les participants del’atelier. Au cœur de sites naturels riches, le quartier del’entre-deux villes souffre d’être spectateur d’un paysagerelégué en arrière-plan. La trame verte, quasi absente dulieu, fait défaut, ne laissant place qu’à un "petit pointillismevert» peu lisible et peu relié."…on ne rêve pas dans cet entre-villes…"Un tissu sans trame d’espaces publics, sans espacesverts de qualité, manquant d’urbanité, de continuitéset de repères. Un site où peu de place reste dédiée auxpiétons, où circuler s’avère difficile, et où les échelles nesont pas adaptées.De nombreux éléments identitaires contribuentà l’image de la ville"…une image peu métropolitaine…"Marqué par l’industrie, ses importants délaissés et sessecteurs cloisonnés, le secteur Saint-Jean/Catarouxsouffre d’un déficit de traitement de ses façades et de sesespaces publics, venant à l’encontre de l’image métropolitainequ’il devrait adopter. La gare et son environnement,au centre de ce quartier, reflètent particulièrementbien ce problème de traitement.<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 9


"…un territoire à grande responsabilité…"A l’articulation des grands axes de dessertes et de structureséconomiques majeures, le quartier Saint-Jean/Cataroux possède un potentiel de développementimmense. Accueillant des équipements métropolitainset offrant d’importantes emprises mutables, ce territoireest à même de porter une nouvelle dynamique<strong>urbain</strong>e et génératrice de centralité, particulièrementavec l’arrivée du TGV.À la question «…Qu’aimeriez-voustrouver dans ce quartier ?...",les membres du <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain& <strong>Paysage</strong> repondent à tour derôle :Accessibilité Identité Récréation Espacesverts Modes de transports doux Itinérairespiétons Plus de place pour les vélos Espacesapaisés Convivialité Intensité ParcUn endroit pour rêver Liens avec le grandpaysage Variété de lieux publics SociabilitéArbres Imaginaire Perspectives Lieuxde proximité Décloisonner Vie <strong>urbain</strong>eEau Qualité paysagère Nature Plus decentralité Complexité Evènements Moinsde fonctionnalisme Culture Richessedes espaces publics Arbres Qualitéde vie Commerces EchangesUn territoire d'enjeux metropolitains10 • <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11


trois Propositionspour un projet d'AVEnirUNE VISION MéTROPOLITAINE à CONSOLIDERUN PLAN GUIDE à BâTIRUNE STRATégie foncière et patrimoniale à anticiperUNE VISION MéTROPOLITAINEà CONSOLIDERLoin de prétendre apporter des réponses à toutes lesquestions, l’atelier <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> a explorédifférentes thématiques, identifié des enjeux et proposécertains axes de réflexion ayant comme ambitiond’asseoir les premières bases d’un projet structurant.Le site Saint-Jean/Cataroux, déjà en cours de mutation,doit poursuivre son ascension contemporaine, en rompantavec son organisation fonctionnaliste manquantd’imagination.multifonctionnelle. Ce site serait également uneréponse au "péri-habitat", en proposant une alternativeaux modes d’habiter actuels, sortant du principe dezonage, souvent à l’origine d’exclusions.Parallèlement, le quartier doit s’affirmer à travers uneforte identité architecturale et <strong>urbain</strong>e porteuse d’unereconnaissance nationale, exigeante en termes de programmation.La réflexion des participants à l’atelier s’inscrit dans laprospective d’une transformation lente du secteur, surplusieurs décennies, correspondant à de nombreuxmandats politiques. Cette vision demande d’être préalablementanticipée et exige que soit fixée une stratégiepouvant s’organiser autour de deux défis structurants :"Bâtir une centralité majeure" et "Engager un contratville/nature".Bâtir une centralité majeureVers une ambition métropolitaine C’est par ses fonctions <strong>urbain</strong>es, économiques,sociales et paysagères que le quartier Saint-Jean/Cataroux peut, dans les années à venir, s’imposercomme une nouvelle centralité métropolitaine. A l’originede dynamiques et de flux nombreux, et offrantdes formes architecturales qualitatives, ce territoirepossède les capacités d’attraction et de mise en valeurnécessaires pour assumer son statut de cœur d’uneagglomération innovante et reconnue pour ses spécificités.Au-delà de l’accueil de fonctions et d’équipementsmétropolitains déjà engagés le cadre de vie et la proximitédes services et des transports peuvent faire de cemorceau de ville un lieu privilégié d’accueil de nouvellespopulations. Fortement attractif, ce secteurrequalifié de l’entre-deux villes doit offrir des formes<strong>urbain</strong>es innovantes, insérant l’habitat dans sa trameUn nouvel axe Nord-Ouest/Sud-EstBâtir l'ÉcoCité L’axe Nord-Ouest/Sud-Est, support d’une armatured’équipements, de services et d’espaces attractifs,permet d’engager la mutation du secteur en cohérenceavec les ambitions du territoire ; il fixe et révèleles fondamentaux du site et compose un axe privilégiéde vie <strong>urbain</strong>e pour le territoire Saint-Jean/Cataroux.<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 11


Engager un "contrat ville/nature"Des espaces publics pour une ville désirable L’arrivée d’une nature fédératrice doit permettreaux espaces de l’entre-deux villes de se réinventer.L’urbanisation, à travers le contrat ville/nature, donneplus de place à l’aléatoire, au rêve, et permet d’humaniserla densité tout en générant de nouvelles formesde sociabilité. Ce morceau de ville se pacifie, tisse desliens avec le grand paysage et les quartiers de proximitéet met en avant son identité.et contribuent au dynamisme de ce paysage en mouvement.Généreux, les espaces publics, (re)dessinentla ville, deviennent des supports d’activités sociales,culturelles, et économiques diversifiées, rendent lesdéplacements doux, confortables et agréables etfavorisent la qualité d’habiter, l’intimité et les usagesde proximité.En parallèle, le retour des composantes paysagèresstructurantes dans les espaces de proximité reste essentiel.Par le contrat ville/nature, le grand paysage s’invitedans ce morceau de ville en mutation dont la nouvellestructuration favorise des points de vue et percées sur lePuy de Chanturgue, repère <strong>urbain</strong> majeur des clermontoiset "tête de pont" des Monts d’Auvergne au cœur del’entre-deux villes. De même, la Tiretaine, rivière historiqueet identitaire est retrouvée lors de la requalificationdu site Cataroux. Ces éléments, jusqu’alors peumis en valeur, participent dorénavant à la qualité de vie<strong>urbain</strong>e et rendent caractère et identité au territoire.Un projet <strong>urbain</strong> partagé C’est en favorisant la mutualisation des compétencesdes acteurs du territoire et leur implicationdans le projet que le quartier Saint-Jean/Catarouxpourra se dessiner d’une manière nouvelle, généreuseet solidaire.La mise en œuvre du contrat ville/nature implique lamobilisation de l’ensemble des acteurs de la construction(opérateurs, aménageurs, propriétaires fonciers)pour établir une vision partagée visant à favoriser laprésence des espaces verts et des espaces publics dansle territoire.Créer la ville paysageC’est par la structuration d’une trame d’espacespublics et d’espaces verts, que l’atelier propose la miseen œuvre du "contrat ville/nature". Venant conforter etrelier la trame d’équipements métropolitains, celui-cipermet de créer des continuités, de lier les infrastructureset de rassembler les échelles. Proposant desespaces variés, la trame paysagère dénature les îlotsqui s’ouvrent à elle et se plient à ses contraintes.A cette fin, il est nécessaire de définir des mesuressouples et négociées qui permettent de garder unniveau d’ambition élevé pour encourager la présencede la nature en ville, qui reposent sur un "contratgagnant/gagnant" entre la collectivité et les aménageurs.Par exemple, toute nouvelle opération s’inscrivantdans une logique de production d’espacesvégétalisés pourrait bénéficier d’un bonus de droits àconstruire.Le contrat ville/nature met en place un urbanisme parc,plus sensible, dégageant des ambiances conviviales oùles vides s’animent, accueillent des activités éphémères<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 13


UN PLAN GUIDE à BâTIRLe "plan guide" est l’expression graphique et la spatialisationdes enjeux identifiés lors de l’atelier. Il fait apparaîtreles différents sites à investir et l’organisation de cequi pourrait être les bases d’un projet d’avenir.Réinterroger le quartier gare pour accueillir le TGVAccueillir le TGV dans la gare actuelle de Clermont-Ferrand semble possible, malgré des inconvénientsmajeurs comme son image non métropolitaine ouencore son faible potentiel de développement.Toutefois, l'ambition métropolitaine portée par la villeet l'agglomération mériterait de s'interroger sur l'opportunitéde créer une nouvelle gare TGV. Cette dernière,véritable pôle d’échanges multimodal doté de servicesmodernes, aura une architecture à la hauteur des ambitionset sera positionnée au cœur d’un réseau de transportsoptimisé et performant, et devrait permettre ledéveloppement des territoires alentours.La question complexe du positionnement de la gareTGV doit engager localement une réflexion ambitieuseet partagée, afin d’évaluer la valeur ajoutée du déplacementde la gare actuelle. Il s’agira de déterminerson positionnement et les grandes orientations à prévoirpour anticiper l’avenir et mener la restructuration<strong>urbain</strong>e de ce quartier.Optimiser l’offre de transports en communavec le tracé de la ligne B de tramwayLors des réflexions, la possibilité d’un nouveau tracépour la ligne B de tramway a été soulevée. En effet, l’itinéraireactuellement étudié n’offre que peu d’espacede développement entre les deux lignes, venant créerpar endroit un effet doublon. Un second tracé a doncété imaginé par l’atelier, desservant, au sud du réseauferré, la gare et le quartier Saint-Jean. Ce dernier pourrase prolonger jusqu’au site du Brézet, pôle d’emploi etd’activités de l’agglomération clermontoise et égalementdesservir les zones d’habitat situées au sud dela gare, qui ne bénéficient pas aujourd’hui d’une offreperformante. Cette ligne complémentaire s’inscrit dansl’échelle de proximité, favorisant l’autonomie des populationset offrant des dispositifs alternatifs à l’utilisationde la voiture individuelle.Conforter les entrées d’agglomérationLa maîtrise des déplacements motorisés répond à undouble enjeu : optimiser le rabattement et l'intermodalitévers les TC aux points de connexion avec le réseaud'infrastructures viaires structurant (A72 et entréenord) ; intégrer ces parkings relais à des projets <strong>urbain</strong>s"vitrines" de l'identité métropolitaine clermontoise etporteurs d'innovation <strong>urbain</strong>e et architecturale (portes<strong>urbain</strong>es et multimodales sur le site Saint-Jean et le carrefourdes Pistes).Dessiner une trame requalifiée d’espaces publicsCette trame s’appuie sur des potentiels d’espacespublics existants ou à requalifier : la place de la Rodade,la place du 1er Mai, les abords de la caserne et de l’hôpitalEstaing, l’avenue Edouard Michelin, le BoulevardSaint-Jean... Elle est renforcée par la création de sites àrévéler : l’axe Nord-Ouest/Sud-Est support de la perspectivevers le Puy de Chanturgue, la Tiretaine, le sitedes Pistes…14 • <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11


Un schéma d'enjeux pour s'interroger<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 15


UNE STRATégie foncière et patrimonialeà anticiperLever les verrous pour changer l’image du quartierCertaines grandes entités <strong>urbain</strong>es du territoire (citéadministrative, caserne du 92 e RI) ont égalementété examinées. Identifiées comme des verrous, ellesoccupent de grandes emprises foncières, nient l’espacepublic, ne proposent aucune porosité ou s’opposent à laqualité <strong>urbain</strong>e. Repérer ces espaces et s’interroger surleur avenir permettrait à la collectivité de préparer leurmutation. Le 92 e régiment d’infanterie, opération introvertieet de grande emprise foncière, pose, par exemple,la question de son ouverture sur l’extérieur.Accompagner la mutation et l’évolution du siteMichelinCe territoire de l’entre-deux villes façonné par l’empreinteindustrielle Michelin évolue, se transforme, seconcentre, se modernise. Les réflexions issues de l’atelierposent la question des conditions nécessaires dedialogue et d’ouverture de l’emprise actuelle sur l’environnement<strong>urbain</strong>. L’usine dans la ville, autrefois site àcols bleus, aujourd’hui site à cols blancs, ses limites, sonrôle, son accessibilité, la valorisation de l’image industriellesont des axes de réflexion qui contribuent à créerde nouveaux rapports spatiaux et fonctionnels, indispensablespour le développement de l’activité en tissudense et qui font aussi l’identité de la ville.A mi-chemin16 • <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11


Reconquérir et mettre en valeur le patrimoineindustrielSitué à la porte Nord de Clermont-Ferrand, le site desPistes, aujourd’hui désaffecté, pose la question de samutation. Ce secteur à l’impact paysager et <strong>urbain</strong> fortsoulève l’intérêt des participants de l’atelier. Se servantde cette friche industrielle comme d’un incubateur créatif,Clermont-Ferrand doit faire de la transformation dece "méga-îlot" un acte majeur de la reconversion duquartier.Les réflexions prospectives portées par l’atelier sur cesite, témoin du passé industriel de la ville et lieu demémoire collective, interrogent la relocalisation dumusée Michelin en son sein. Ce projet de réaménagementvisant notamment à développer l’offre touristique<strong>urbain</strong>e pourrait s’accompagner de la création d’un bassind’orage, permettant la gestion des eaux pluvialeset leur intégration paysagère au site. Résultant d’uneréflexion coproduite entre l’entreprise Michelin et laVille de Clermont-Ferrand, cette reconversion serait deplus un bel exemple de coopération public/privé.Par ailleurs, l’aménagement de la zone inondable deCataroux en parc <strong>urbain</strong> permettrait d’intégrer et demettre en scène l’usine, élément patrimonial et symbolede l’identité clermontoise. Ce parc, magnifiant lebâtiment des Pistes, pourrait renforcer l’offre clermontoised’espaces verts en cœur <strong>urbain</strong>. Parallèlement, laremise à l’air libre de la Tiretaine est envisagée par lacréation de "chevelus" permettant à l’eau "d’infiltrer"l’espace public et de s’inviter en complément paysageraux trames végétales et minérales.Requalifier le site des pistes MichelinRemonter à la source<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 17


POUR CONCLUREUNE STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE EXIGEANTEL’entre-deux villes , un "trait d’union" entre histoireet modernité, entre ville fonctionnelle et villesensibleCe territoire stratégique d’environ 4 km² est aujourd’huile cadre de profondes ruptures et celui d’un modèled’organisation tellement pragmatique qu’il a perdutoute imagination.Pour l’atelier, la stratégie à court terme est d’ouvrir trèslibrement le chantier de "la ville sensible et imaginative"pour définir collectivement les fondamentauxnon négociables et une vision claire de l’intérêt publicdurable.Dans une perspective de projet <strong>urbain</strong> à très long terme,imaginer le futur harmonieux de cette partie de "villeà mi-chemin", nécessite de se donner aujourd’hui laliberté de rêver librement ce futur et de partager unevision durable de l’intérêt public.Le temps du court terme, est donc celui qui devrait :• Mobiliser les moyens humains et financiers quecette démarche mérite.• Poser et répondre aujourd’hui à toutes les questions"verrous" même les plus "politiques" qui bloquent leprocessus, en particulier, celles ayant trait à :- la fragilité ou la "valeur publique" de certainsespaces ou contextes stratégiques, au regard desenjeux métropolitains.Pour certains d’entre eux, les acheter pour ne pasconstruire, dessiner les espaces publics, les percéessur le grand paysage à préserver, et accueillir deséquipements déterminants.Dans ce cadre, un des territoires en question estconcerné par l’évolution possible de la gare dans laperspective "gare TGV métropolitaine".- la qualité de la valeur d’usageElle se révèlerait par cet urbanisme de la densité,dans son rapport ville/paysage et par la réductionde la place de la "voiture stationnée en site propre"dans ce paysage de surface.Dans la conception même du logement collectiftel qu’il est aujourd’hui proposé par la grande promotion.Sortir le logement de la seule logique dela norme et de la financiarisation ; innover dans cedomaine est la seule chance d’espérer un retourchoisi des "péri-habitants" dans le cœur de la ville.A projet ambitieux, démarche volontariste et enjeuxappropriés…18 • <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11


L'INTERVENTIONDES éLUS et des partenairesLe travail qui nous a été présenté est tout à fait exceptionnel et particulièrement intéressant.Il met en exergue quelques lacunes dans l’organisation et dans l’orientation de l’urbanisme actuelqui méritent d'être travaillées.Ce plan guide constitue une base très utile qui permettra d'identifier les lignes directrices des objectifsà atteindre.La référence au TGV est essentielle et l’idée du déplacement de la gare est à garder en tête, au-delà del'infrastructure, la future gare sera un véritable lieu d’échange et d'interconnexion. C'est un nouveauregard qui ouvre l'horizon à des projets nouveaux.M. Serge GODARD • Maire de la ville de Clermont-Ferrand et président de l’agence d’urbanisme Clermont MétropoleClermont doit renforcer ses forces vives en captant notamment les jeunes ménages mais cet apportde nouvelles populations ne doit pas se faire au détriment de la qualité de vie actuelle. Nos expertsont bien insisté sur la nécessité de ne pas tout remplir, de laisser des vides, de prévoir des liaisonsdouces et vertes entre les quartiers. Ainsi, il sera possible de se dire qu’à Clermont, on a toutesles fonctions métropolitaines que nos concitoyens attendent mais sans l’oppression que procurel’hyperdensité. D’autre part, l’idée la plus brillante de cet atelier reste sûrement de créer des axesest-ouest, alors que tout le développement de ce territoire s’est historiquement fait selon un axenord-sud.M. Dominique ADENOT • Président du Grand Clermont et adjoint à l’urbanisme de la ville de Clermont-FerrandL’Atelier nous a offert, pour nous industriels, l’occasion de confronter notre culture d’entreprise etnos logiques productives de court ou moyen terme, avec celle du développement de la ville.Des idées nouvelles ont été avancées sur le site des Pistes, et vous avez bien pris le soin de dire qu’ellesnous projettent très loin dans le futur, en l’inscrivant dans une ambition <strong>urbain</strong>e métropolitaine.Ces travaux nous aiderons certainement dans les réflexions que nous allons mener pour faire évoluerle site pas à pas, en s’assurant que chacun de ces petits pas ne se mette pas en travers d’un projetcommun au service de la cité.M. Gérard DUHESME • Directeur des sites Michelin et Directeur Général Michelin Air ServicesQuelle stratégie <strong>urbain</strong>e métropolitaine dans la perspective de l’arrivée du TGV ?Par son expertise en matière de prospective et de programmation <strong>urbain</strong>e et paysagère, l’Atelier amis en évidence le formidable potentiel du territoire de l’entre-deux villes pour amorcer la mise enœuvre d’une métropole attractive et désirable.A l’heure de l’élaboration du futur PLU clermontois, le matériau produit durant ces 3 jours est trèsprécieux ; il revient à notre territoire d’en explorer toute la richesse en l’inscrivant à l’échelle des500 000 habitants de la plaque <strong>urbain</strong>e sur laquelle la métropole est ancrée.M. Rachid KANDER • Directeur de l’agence d’urbanisme Clermont MétropoleLa vidéo de l'atelier est visible sur le site de l'agence d'urbanisme de Clermont Métropole : http://www.clermontmetropole.org<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 19


Séminaire du 21 septembre 2012Comment faire du projet <strong>urbain</strong>dans les espaces d'activités économiques ?Les enjeux territoriaux d’attractivité et de rayonnement,et la recherche de solutions offensives face à la concurrenceamènent les collectivités à privilégier la créationd’une offre plus accessible, plus fonctionnelle, offrantune image et une notoriété renouvelée. Le devenir desanciens sites économiques est rarement questionnéhormis en cœur de ville, où ces espaces constituent unpotentiel foncier stratégique pour intensifier la ville etrépondre aux enjeux de tertiarisation. Les ancienneszones d’activités industrielles et commerciales, exposéesau risque d’obsolescence, voire de friche, fontl’objet de peu d’attention et d’études pour les maintenirdans la dynamique. En s’appuyant sur des retours d’expérienceset des cas concrets, le séminaire s’est organiséautour des questions de méthode et de gouvernance,d’intensité <strong>urbain</strong>e et de modalité de réalisation.Zones et parcs d’activités,les grandes tendances d’évolutionJean-François Saigault - IAU-îdF (Ile-de-France)Regard francilienLa région Ile-de-France compte aujourd'hui 1 300 zonesd'activités économiques (ZAE), dont 30% sont actives.Elles sont implantées au total, sur 23 000 ha, dont 10%(2 300 ha) sont disponibles. Elles sont principalementsituées dans les espaces péri-<strong>urbain</strong>s et périphériques(90% des ZAE sont en grande couronne). On observe àla fois une concentration des ZAE en zone dense et unémiettement en grande périphérie. En Ile-de-France, lesévolutions vont confirmer deux tendances : la densificationdes ZAE et leur tertiarisation. En voici quelquesexemples.Le projet en cours d’Innovel Parc à Vélizy-Meudonillustre très bien ces tendances, tout en étant accompagnéd’un projet d’espace public avec l’arrivée du tramway.La Silic à Orly-Rungis est un parc d’activité qui sedensifie autant par l’emploi que par le bâti. Il a l’intérêtd’avoir un seul et même gestionnaire depuis la créationdu parc (1968). Sur un ancien site industriel pollué d’uneInnovel Parc : densification et tertiarisation d’une ZAE,accompagnée par la requalification des espaces publicsCrédit photo : Mairie de Vélizy-Villacoublay, Philippe Fretaultcentaine d’hectares, Massy Atlantis est une opérationde renouvellement <strong>urbain</strong> visant la constitution d’unquartier mixte (4 000 logements, 500 000m² Shon debureaux, des équipements).Regard internationalIl existe beaucoup de parcs tertiaires, notamment enGrande-Bretagne, ayant une forte qualité <strong>urbain</strong>e etenvironnementale. Green Park à Reading, parc tertiairecréé à 30 km de Londres, l’illustre parfaitement avec uneattention particulière à l’écosystème et à la présence deservices pour offrir un cadre de vie "idéal" aux salariés.Dans le même souci environnemental, le parc scientifiqueet technologique de Palmas Altas à Séville esttrès dense, même s’il est situé en périphérie d’agglomération.Enfin, les parcs logistiques sont de véritables gisementspour être plus denses et ainsi consommer moins defoncier, en utilisant la verticalité tout en s’assurant del’accessibilité poids lourds. Par exemple, pour une Shonéquivalente de 170 000 m2, le parc logistique "classique"de Poznan en Pologne regroupe 6 bâtiments d’unniveau sur 25 ha, alors que celui de Tokyo-Osaka estconstruit sur 8 étages et consomme seulement 3,3 ha !20 • <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11


Séville :Parc scientifiqueet technologiquede Palmas AltasPhoto: Bovis LendLease Spain© 2011 Lend LeaseCorporationGreen Park, Londres :Parc tertiaire à fortequalité <strong>urbain</strong>e etenvironnementale© Prudential PropertyInvestment Managers LtdComment consommermoins de foncier ?Deux exemples de zoneslogistiques de surfaceidentique en Pologneet à Tokyo montrantpourquoi la densifivationverticale est un solutionintéressante© Panattoni Europe© 2012 Japan JFFIIl faut donc sortir d’une logique d’investissement ou de"coup de peinture" et s’engager dans des approches globaleset transversales de performance durable qui visentà pérenniser le développement des territoires et doncles investissements publics et privés tout en optimisantles coûts de fonctionnements induits.On peut identifier trois principaux facteurs pour uneperformance durable des sites d’accueil économiques,trois conditions de réussite qui s’inscrivent dans deséchelles spatiales et temporelles spécifiques.1. Définir un projet de développement territorials’appuyant sur une stratégie d’accueil et de développementdes entreprises.La performance d’un site est avant toute chose liée à lacapacité à identifier sa vocation, c’est-à-dire la naturedes activités économiques qui ont vocation à s’y implanteret à s’y développer. Cette vocation doit s’inscrire àl’échelle territoriale afin de veiller à disposer au sein duterritoire d’un panel d’offre d’accueil diversifiée, répondantau mieux aux besoins et attentes de chaque entreprise.L’élaboration d’un schéma d’accueil des entreprises oud’un schéma de développement des zones d’activitéséconomiques permet ainsi à une collectivité territorialed’identifier et d’organiser l’ensemble des moyensà mettre en œuvre sur ses sites économiques pourrépondre à la fois à ses propres objectifs de développementdu territoire (pourquoi accueillir des entreprises,où les accueillir, à quelles conditions,… ?) touten apportant des réponses adaptées et ciblées pourgarantir la compétitivité des entreprises, la qualité ducadre de vie pour les salariés et la maîtrise des impactssur l’environnement.Comment redonner de la valeur <strong>urbain</strong>eet territoriale aux zones d’activités ?Pierre-Cécil Brasseur – SynopterNombre de ZAE offrent aujourd’hui une faible qualitépour les entreprises qui y sont implantées ou quisouhaitent s’y développer : dégradation des espaceset des équipements publics, déqualification du tissuéconomique, faible niveau de services aux entrepriseset aux salariés, conflits d’usage et d’image, impacts surl’environnement,… autant de symptômes qui nuisentau développement des entreprises et des territoires.Généralement, pour enrayer cette situation, les collectivitéspubliques ont tendance à y apporter des réponsesponctuelles et cloisonnées (travaux sur les espacespublics, reprise du mobilier de signalétique, extensionde la ZAE,…), ce qui accroit un peu plus les charges defonctionnement qui pèsent sur la collectivité sans pourautant générer du développement économique.2. Elaborer un projet <strong>urbain</strong> recherchant les synergiesavec les différents espaces <strong>urbain</strong>s, pas uniquementles franges de la ZAE.Les démarches de performance durable des ZAE sontl’occasion de repenser les modalités de fonctionnementd’un site économique avec le reste du territoire.Généralement, on a tendance uniquement à traiter lesfranges, réduisant les conflits entre les usages économiqueset les usages plus <strong>urbain</strong>s.Historiquement, on a oublié que les zones d’activitésavaient pour principal objectif de "sortir" des villes lesactivités industrielles qui généraient des nuisances etdes risques pour les populations. Au fil du temps, ceszones d’activités ont fini par aspirer un grand nombred’entreprises et d’établissements qui ont contribué aurenforcement du zoning, à l’accroissement des déplacementset à l’affaiblissement des relations entre tissu<strong>urbain</strong> et activité économique.Or, de nombreuses activités économiques peuvent pleinements’inscrire dans un tissu <strong>urbain</strong> mixte et contri-<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 21


uer à valoriser ces espaces : commerce, services, artisanatnon nuisant, formation, R&D,… autant d’activitésqui, une fois réintégrées et reconnectées dans l’<strong>urbain</strong>,permettront à nos villes de gagner en animation, enrayonnement, en notoriété, en équilibre, bref, en qualitéet en intensité <strong>urbain</strong>e.3. Enclencher un processus de valorisation impliquantl’ensemble des acteurs et des ressources du territoire,favorisant les logiques collectives, les projets collaboratifset la transversalité.Ces démarches de performance durable n’ont de sensque si elles s’inscrivent dans le temps. Parmi les différentsleviers à mobiliser, l’animation du tissu économiquelocal constitue ainsi un des principaux moteurspour réussir un processus de requalification et de redynamisationd’une ZAE.L’animation permet de mieux connaître les acteurséconomiques locaux, de renforcer les échanges et lesrelations qu’ils entretiennent afin de faciliter l’émergenced’une "culture du collectif". Cette culture du collectifest une condition nécessaire pour faire émergerdes projets collaboratifs et des démarches collectivesentre les entreprises mais aussi avec les autres acteursdu territoire.En connaissant mieux les entreprises, leurs savoir-faire,leurs besoins, leurs attentes, bref, l’ensemble des ressourcesdont elles disposent et celles qui pourraientcontribuer à leur développement, on est en capacitéde nouer de véritables synergies qui concourent àancrer ces acteurs économiques dans le territoire. Cessynergies offrent alors un potentiel riche et diversifiéd’actions et de projets innovants dans des domainesaussi variés que la culture, l’insertion, l’économie socialeet solidaire, etc…Enfin, il y a une valeur, qui semble incontournable :la convivialité ! S’engager dans des processus et desdémarches complexes mobilisant un grand nombred’acteurs nécessite, aux moments clés, de savoir introduireune dose non négligeable de convivialité, c’est-àdirede "plaisir à faire ensemble".Logiques d’entreprises et impacts spatiauxExemple de l’agglomération de LorientArmelle Livory-Moser - Audelor (Lorient)Les ZAE constituent l’infrastructure de base du développementéconomique et des créations d’emplois. Leurobjectif est de favoriser l’accueil d’entreprises nouvelleset le développement d’entreprises locales.Pour analyser les besoins en ZAE (volume, type, localisation),la demande des entreprises constitue une cléd’entrée majeure, selon le principe d’une approche marketing.Ainsi, dans le cadre de l’élaboration du schémadirecteur des zones d’activités de l’agglomérationlorientaise (2009-2011), l’Audelor a réalisé une analysesur les logiques d’implantation des entreprises.La méthodologie s’est appuyée sur trois diagnostics :le foncier économique consommé depuis 2003 à partirde relevés de terrain et l’observatoire des ZAE ; lesbâtiments d’activités construits depuis 2002 à partir dufichier SITADEL ; une enquête qualitative auprès de 40entreprises installées sur le territoire.Tout en confrontant la demande à l’offre actuelle etfuture, cela a permis de répondre à la question : "quelsMettre en place une démarche de performance durable pour une ZAE - SynopterFonctionnementImagePerformance dugestionnaireIdentitéRelation de confianceFonctionnalité etconnectivitédu siteAméliorationcontinueImplicationdes entreprisesServicescommuns<strong>Projet</strong>s collaboratifsServices stratégiquesValorisationdes Savoir-faire22 • <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11


Les accessibles etspacivoresLes polarisés("Polaires")Les technotertiairesLes maritimesLes localesCritère essentiel• Hors de l'<strong>urbain</strong>• Accès 4 voies• Prix faibles• Route passante• Proximité zonecommerciale• Zone à forte image• Milieu <strong>urbain</strong>• Infrastructuresportuaires• Compétencestechniques locales• Proximité desclients actuelsSecteursdominantsProductionConstructionLogistiqueConstructionFournisseursInformatiqueTechnologieBureau d'étudeNaval/NautismeArtisans de laconstructionZone typePorzoKerpontMontagne du salutParcoManébosMourillonParcoBSMSoyeLa DécouvertePéristyleLe NautiqueKeromanLe RohuPlouayMerlevenezPont ScorffTypologie basée sur "Les zones d’activités : stratégie d’aménagement et de développement" - La lettre du cadre territorial, Philippe Leblanche et Nathalie Guenancia-Breger, Décembre 2000sont les besoins en zones d’activités ?", à la fois en termesquantitatif et qualitatif (hectares consommés, types dezones, taille des terrains, souhait de localisation…).Les résultats de l’étude montrent une segmentationde la demande selon 4 critères – accessibilité, centralité,proximité et maritimité (spécifique à Lorient) - et 6familles d’entreprises – accessibles, spacivores, polarisées,techno-tertiaire, maritimes et locales.L’atelier national "Territoires économiques"en mode projetRebecca Gallardo & Cristina Garcez - Ministère de l’Égalitédes territoires et du Logement / DHUPLe ministère a mis en place une démarche exploratoiresous forme d’ateliers sur des territoires économiquescomplexes et/ou de grande dimension. Sur candidatureconjointe des services de l’Etat et des élus, huit sites ontété sélectionnés et deux mandataires, David Mangin etFrançois Leclercq, ont été choisis pour coordonner lesdémarches. Une équipe pluridisciplinaire a été désignéesur chaque site pour animer et apporter un regard extérieuret complémentaire. Le principe des ateliers permetde débattre avec l’ensemble des acteurs du territoire, des’affranchir des limites administratives et de travailler leprojet avant la règle et les contraintes.Atelier national "Territoires économiques", 8 sites en projets - Ministère de l’égalité des territoires et du logement<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 23


Les huit territoires choisis se caractérisent par uneabsence de vision claire d’un projet, une gouvernancepeu structurée et des enjeux de développement et deprotection qui entrent en conflit.Les objectifs sont de construire une vision partagéeentre les collectivités et l’Etat et faire bouger les lignesréglementaires et opérationnelles.La méthode consiste à travailler essentiellement surplace sous forme d’ateliers, de visites et d’échanges.L’atelier démarre par la mise en projet, et non le diagnosticou les contraintes. Les projets en cours sont prisen compte. La représentation graphique est essentielle,elle devient un outil de partage et de dialogue avec lesélus, autant par les cartes que par les esquisses.Les livrables sont transférés à la collectivité locale. Unefeuille de route, élaborée en commun et qui engagel’Etat, transcrit le projet dessiné en déclinant la stratégieet les actions à court, moyen et long-terme. Unaccompagnement par la suite peut être mis en place surl’ingénierie, les méthodes, les financements...Pour l’atelier national Territoires économiques, 8 sitesont été sélectionnés, représentant une diversité deterritoires, des positionnements divers. L’entrée principaleest les commerces et leurs relations avec laville. Comment penser le commerce et son évolution ?Comment sortir de la zone et faire ville ?Les objectifs ont été de faire émerger des stratégiesd’avenir réalistes, d’intégrer la qualité <strong>urbain</strong>e et architecturale,d’engager un nouveau dialogue avec lesenseignes et les élus, de sortir de la spécialisation del’urbanisme commercial, de faire évoluer les outils demise en œuvre et émerger des sites pilotes.Les suites peuvent consister parfois à inciter à l’élaborationd’un document d’urbanisme (PLUi ou documentd’aménagement commercial), à modifier ceux quiexistent (Scot ou PLU), à lancer des concours de programmation<strong>urbain</strong>e ou de plan masse.Un séminaire de conclusion de ces ateliers s’est tenu le22 octobre 2012.COMMENT MAINTENIR DE L’Activité EN VILLE ?Laurent Couture - Agam (Marseille)Dans le cadre de l’élaboration du PLU de Marseille, uneréflexion porte sur le maintien dans les espaces péricentraux,réservoir de l’extension du centre-ville, d’untissu de petites activités productives, logistiques etartisanales participant au fonctionnement <strong>urbain</strong>, aurayonnement du territoire et à la diversité de l’emploi.Atelier de la méditerranée : projet de requalification atelier/bureauxAgamQuel renouvellement <strong>urbain</strong> pour l’économiedans la ville ?Le renouvellement <strong>urbain</strong> en tissu central et péricentralest souvent abordé sous le triptyque habitat - commerces– bureaux, impliquant la relocalisation des activitésproductives et artisanales toujours plus loin ducentre-ville et de leurs marchés . Comment renouvelerl’offre en immobilier d’activités, de locaux mixtes, d’ateliers? Comment préserver la diversité de l'emploi et desactivités économiques ?Dans un contexte de raréfaction foncière, la place dufoncier dédié à l’économie doit être appréhendéecomme un levier spatial d’attractivité et de durabilité.Pour comprendre le fonctionnement des sites et lescontraintes liées au développement <strong>urbain</strong>, l’Agama réalisé un benchmark sur le tertiaire, l’artisanat etles entrepôts et organisé des workshops sur des sitesd’enjeux (site de la Capelette, zone d'activité desArnavants...).Ce travail à permis de connaître les besoins des entreprises,d'évaluer la mutabilité des sites et de rechercherdes méthodes d'intégration <strong>urbain</strong>e et des formes économiquesadaptées et performantes, favorisant la mixitéet réduisant les conflits d’usage.Les produits immobiliers proposés aujourd’hui par lesopérateurs doivent évoluer car ils ne répondent pas auxenjeux d’optimisation du foncier. La mutation des siteséconomiques vers plus de densité et de qualité, dansun tissu parfois contraint ( pollution, prix du foncier ),nécessite pour préserver leur vocation une interventionpublique déterminante.Les outils du PLU pour une organisation spatialeoptimiséePour les zones UE péricentrales, le futur PLU de Marseilleconfortera le foncier économique et le spécialisera (créationdes zonages spécifiques selon les grandes familles24 • <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11


d'activités) ainsi que leur densification en supprimantcertaines entraves liées à la hauteur ou l’emprise au sol.La qualité des sites sera améliorée en précisant l’article11 sur les dispositions paysagères et la gestion des parcelles.Des orientations d’aménagement (OA) vont êtreréalisées sur trois grands sites situés sur des espaces d’interfacesafin de valoriser leur intégration dans la ville entermes d’organisation, de desserte et de morphologie<strong>urbain</strong>e et bâtie.Pour les zones mixtes en tissu central, des règles de hauteuren RDC à 4,5 mètres offrent l’opportunité dune véritablemixité fonctionnelle. Des linéaires de commerceset d’artisanats seront préservés et des OA seront élaboréespour générer une nouvelle offre économique.Mettre en place une démarche de projetpour une zone d’activités durableExemple d’Aéroparc à BordeauxJulien Alibert & Nicolas Drouin - Aurb’a (Bordeaux)Le projet Aéroparc illustre une démarche innovantede coopération entre les acteurs institutionnels et lesgrands groupes industriels. L’enjeu était de soutenirle développement de l’aéronautique de rayonnementmondial sur un site se distinguant par sa qualité environnementale,en mitoyenneté de l'aéroport.Une démarche collaborative avec l’ensemble desacteurs a permis d’élaborer un plan-guide pour l’aménagementdu site sur 15 ans qui conjugue les intérêtspublics et les besoins privés. L’idée était de réintroduiredans le contexte industriel la diversité des usages et desUne démarche de projet innovante pour la zone d’activités durabled’Aéroparc à Bordeaux - aurb’avaleurs propres à la ville, c’est-à-dire : une ambition pourla conception des espaces publics et l’implantation desfonctions <strong>urbain</strong>es. Cela se traduit spatialement par uncardo decumanus avec une identité environnementaleforte, un axe est-ouest faisant pénétrer le corridorécologique, l’axe nord-sud intégrant les transports encommun, et au croisement, les services mutualisés. Leplan guide précise la vocation future des sols, l’aménagementdes espaces publics. Il permet de définir les élémentsde permanence à long terme et garantit la cohérencedes actions publiques et privées tout en offrantune flexibilité d'accueil des fonctions économiques. Enun mot, il rend visible l'effort public, gage d'attractivitédans la compétition économique inter-régionale.Du point de vue de la gouvernance, une organisationmatricielle a été mise en place avec deux structureslégères : Bordeaux Aéroparc pour fédérer les compétenceset les moyens de mise en œuvre ; et une SPL pourpermettre la réalisation, la commercialisation, l’exploitationet la promotion commerciale du projet.Le projet Aéroparc interpelle sur la manière d’imbriquerla démarche d’urbanisme avec la composante économiqueoù les enjeux, les intérêts, les notions de qualitéet les temporalités de projet(s) pourraient divergerLe conseil et la sensibilisationau service de la qualité des zones d’activitésVincent Degrotte - CAUE 44 (Nantes)A travers différentes démarches, le CAUE de Loire-Atlantique s’est fortement impliqué, depuis de nombreusesannées, dans la requalification des zonesd’activités.Dans le cadre d’un observatoire départemental desZAE initié par le conseil général et en partenariat avecle CodeLA, le CAUE élabore un état des lieux et une lecturequalitative des ZAE. Les améliorations proposéespeuvent s’inscrire dans les contrats de territoires entreles intercommunalités et le conseil général, elles sontalors potentiellement soumises à subventions. Le CAUEfait un bilan de l’évolution qualitative de la zone aprèstravaux.Le CAUE peut également réaliser directement auxcôtés des collectivités territoriales, un diagnostic plusapprofondi, complété d’une analyse des potentiels dereconquête, et préparer un cahier des charges en vue durecours à une équipe pluridisciplinaire de professionnels(architecte, paysagiste…).<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 25


Par ailleurs, dans le cadre de ses missions de promotionde la recherche et de l’innovation en architecture, unconcours d’idée a été lancé sur un site existant avec deuxprogrammes de bâtiments spécifiques (une menuiserieindustrielle / métallerie et une entreprise artisanale de"métiers de bouche"). 4 projets ont été récompenséssur 49 présentés. La démarche a permis de dépassertrès largement la conception "classique" des ZAE, crédibilisée,de surcroît, par une évaluation des coûts deréalisation. Une publication et une exposition itinéranteont également été mise à disposition des collectivités etdu réseau des <strong>Club</strong>s d’entrepreneurs locaux.Enfin, un document de sensibilisation a été élaboré parle CAUE, à l’attention des élus et techniciens des collectivitéslocales, afin d’apporter des éléments de méthodeet des outils pour améliorer les projets de ZAE (créationet requalification).Le CAUE 44 conseille et sensibilise pour plus de qualité dans des zones d’activités - Caue44SynthèsePlusieurs points se sont dégagés de ce séminaire de réflexion.Au niveau du projet• Définir une stratégie territoriale pour éviter la dévalorisation des ZAE.• Élaborer un projet <strong>urbain</strong> qui traite l’ensemble de la ZAE et la recontextualise dans son territoire.Du point de vue de la gouvernance• Impliquer l’élu qui est la pierre angulaire du changement.Il doit concevoir le projet sur les conseils des techniciens et se l’approprier.• Élargir la logique partenariale aux entreprises présentes.Sur le rôle des agences d’urbanisme• Promouvoir localement les démarches transversales et complexes.• Faciliter le dialogue entre le monde économique et celui de l’urbanisme.26 • <strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11


Liste des participants à l'ATELIERUNE PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE !21 agences d’urbanisme issues du réseau national de la FNAUétaient représentées, regroupant 30 experts urbanistes,architectes, paysagistes, ingénieurs, spécialistes déplacements,géographes…Les membres de la FNAUBayonne – AUDAP : Marie-Pierre BARRÉBrest – ADEUPA : Monique AUFAUVREClermont-Ferrand – AUDCM : Rachid KANDER,Corinne ZUKOW et Céline AMADONDunkerque – AGUR : Vincent CHARRUAUEssonne – AUDESO : Patrick THEPIN etDominique LAGAUTRIEREFNAU : Florence SORRENTINOGrenoble – AURG : Emilie ZYDOWNIKLe Havre – AURH : Julien DUPRATLorraine Nord – AGAPE : Marie-Sophie THILLyon : Gilles SABATERIEMarseille – AGAM : Frédéric ROUSTAN (animateur)Maubeuge – ADUS : Thomas PLAISANTMetz – AGURAM : André MORAND et Clément BONITEAUNice – ADAAM : David CHABOTNimes – AUDRNA : Patrice FOURNIER et Arnaud ROLLETOise La Vallée : Maelle SALAUNParis – IAU-IdF : Paul LECROART et Gwenaëlle ZUNINO (animatrice)Rennes – AUDIAR : Camille MORANDStrasbourg – ADEUS : Yves GENDRON (animateur)et Pierre-Olivier PECCOZToulon – AUDAT : Julie BOGHOSSIANToulouse – AUAT : Warda ASSANELLITours – ATU : Céline TANGUAYBordeauxAtlantique PyrénéesAtlantique PyrénéesToulouseToulouseAtlantique PyrénéesToulouseLa GuadeloupeLa GuadeloupeMembres extérieursLa GuadeloupeLa GuyaneBernard LESBATS, Directeur du développement <strong>urbain</strong> de la ville de BoucauDunkerqueDunkerqueBoulogne-sur-merBoulogne-sur-merDunkerqueLilleSt-OmerLilleBoulogne-sur-merSt-OmerLilleBéthune-Artois MaubeugeBéthune-Artois MaubeugeSt-OmerLe Havre Béthune-Artois Amiens MaubeugeLe HavreAmiensRouenLorraine NordRouenLorraine NordLe HavreAmiensRouenOise-la-vallée Reims LorraineReimsNordOise-la-valléeCaen CaenMetz Strasbourg StrasbourgOise-la-vallée ReimsMetzApur ApurBrest Brest CaenSeine Aval Seine AvalChâlons-en- NancyMetzChâlons-en-Strasbourg NancyApurChampagne ChampagneBrestQuimper Quimper Seine AvalIAU Idf IAU Audeso IdfRennesChâlons-en- Audeso NancyRennesChampagneMulhouse MulhouseQuimperLorient LorientIAU Idf Audeso Orléans Orléans Troyes TroyesBelfort BelfortRennesAngers AngersMulhouseLorientSaint-Nazaire Saint-NazaireOrléansTroyesBelfortMontbéliard MontbéliardAngersTours ToursSaint-NazaireNantes NantesMontbéliard Besançon BesançonSud Bourgogne Sud BourgogneToursLe Cressot Le CressotNantesBesançonSud BourgogneLe CressotGrenobleGrenobleClermont-Ferrand LyonBordeauxSt-EtienneBordeauxSt-EtienneGrenobleSt-EtiennePerpignanLa GuyaneLa GuyaneLa MartiniqueClermont-FerrandClermont-FerrandLyon LyonAlpes MaritimesAvignonAlpes MaritimesAvignonAix-en-ProvenceNimes Aix-en-ProvenceNimesAlpes MaritimesAvignonMarseilleAix-en-Provence MarseilleNimesPerpignanMarseilleToulonPerpignanToulonLa MartiniqueLa MartiniqueLa RéunionToulonLa RéunionLa RéunionLes acteurs locauxM. Serge GODARD, Maire de Clermont-Ferrand et Présidentde l’agence d’urbanisme Clermont MétropoleM. Dominique ADENOT, Président du Grand Clermont etAdjoint à l’urbanisme de la Ville de Clermont-FerrandM. Grégory BERNARD, Conseiller municipal en charge del’urbanismeM. Gérard DUHESME, Directeur général de Michelin AirServicesM. Rémi JAEG, Responsable immobilier France pourMichelinMme Brigitte BARIOL, Déléguée générale de la FNAUM. Laurent BRESSON, Directeur adjoint de la DDT du Puyde-DômeM. Jean Paul BOURNAZEL, Directeur de cabinet dudirecteur régional SNCFM. Jean SOUVETON, SNCFM. Patrice BERNOUIN, Directeur de l’urbanisme de la Villede Clermont-FerrandM. Daniel CHEVALIER, Directeur de l’aménagement et desétudes d’urbanisme de la Ville de Clermont-FerrandM. Eric GENDRE, Chargé de mission études etprogrammation <strong>urbain</strong>e à la Ville de Clermont-FerrandMme Vanessa LUCIANI, Directrice du Grand ClermontLa vidéo de l'atelier est visible sur le site de l'agence d'urbanisme de Clermont Métropole : http://www.clermontmetropole.org<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> Urbain & <strong>Paysage</strong> N°11 • 27


& paysage<strong>Club</strong> <strong>Projet</strong> UrbainComité de rédactionGwenaëlle ZUNINOYves GENDRONFrédéric ROUSTANavec la participation deCéline AmadonCorinne ZukowRachid KanderJennifer CheruelIsabelle Leulier LedouxCéline TanguayDavid ChabotPaul LecroartBernard LesbatsArnaud RolletPatrick ThépinDirectrice de publicationBrigitte BARIOLFEDERATION NATIONALE DES AGENCES D'URBANISMEUn grand merci à l'agence de Clermont-Ferrandpour la qualité de son accueil et du sujet proposépour l'atelier 2012Réalisation et conception graphique : Alain BONNANS (Agam) – Novembre 2012 • ISSN 1760-9917Crédit photos : Clermont Métropole, Ville de Clermont-Ferrand, Arnaud Rollet • Illustrations en couverture : Vincent Charruau • Impression : Print Concept, Aubagne

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