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Jazz à Roland Garros - Radio France

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Sunset Hors les murs et la Féderation Française De Tennis présentent :<strong>Jazz</strong> <strong>à</strong><strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong>2011Jacky TERRASSON5 Février 2011Yaron HERMAN5 mars 2011Giovanni MIRABASSI1 er avril 2011Eric LEGNINI7 mai 2011


INFOS PRATIQUESINFORMATIONS / RESERVATIONSAchetez vos places sur le site du SUNSeT - SUNSiDE ou dans les points de vente habituels(Fnac - Ticketnet - Digitick.com…).Venez retirer vos places <strong>à</strong> la galerie du Musée de <strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong>.SUNSET-SUNSIDE60 rue des lombards75001 ParisInfoline > 01.40.26.46.60 / 01.40.26.21.25 / www.sunset-sunside.comMUSEE DE LA FEDERATION FRANÇAISE DE TENNISStade <strong>Roland</strong>-<strong>Garros</strong>2, avenue Gordon-Bennett75016 ParisEntrée Porte des MousquetairesACCESMETROLigne 9 : Mairie de Montreuil - Pont de Sèvres (stations Michel-Ange Auteuil, Michel-Ange Molitor ou Porte de Saint-Cloud) / Ligne 10 : Gare d'Austerlitz-Boulogne (station porte d'Auteuil)BUS- Ligne 22 : Opéra - Porte de Saint-Cloud (arrêt Michel-Ange-Auteuil)- Ligne 32 : Gare de l'Est - Porte d'Auteuil (arrêt terminus)- Ligne 52 : Opéra - Pont de Saint-Cloud (arrêt Porte d'Auteuil ou la Tourelle)- Ligne 62 : Cours de Vincennes - Porte de Saint Cloud (arrêt terminus)- Ligne 72 : Hôtel de Ville - Pont de Saint-Cloud (arrêt la Tourelle)- Ligne 123 : Porte d'Auteuil - Mairie d'Issy (arrêt <strong>Roland</strong>-<strong>Garros</strong>)- Ligne 241 : Suresnes - Porte d'Auteuil (arrêt Suzanne-Lenglen)- PC1 : Petite Ceinture (arrêt : Porte d'Auteuil, Porte Molitor ou Porte de Saint-Cloud).TAXISDeux stations de taxis temporaires sont accessibles pendant les internationaux de <strong>France</strong> :> angle avenue Gordon-Bennett - bd d’Auteuil, côté Boulogne> angle avenue Gordon-Bennett - av. Porte d’Auteuil, côté Paris.PARKINGS> Parking Pelouse de Saint-Cloud Bois de BoulogneChemin de Ceinture du Lac inférieur - 75016 ParisAccès par la sortie périphérique extérieur Porte de Passy800 places disponibles> Parking "Carrefour" - Porte Molitor1-3, avenue du Général Sarrail - 75016 ParisEnviron 900 places disponibles> Parking du Point-du-JourAccès avenue du Stade de Coubertin ou place Abel-Gance - 92100 Boulogne-BillancourtEnviron 450 places disponibles>Parking Porte de St-Cloud2, avenue de la Porte de Saint-CloudEntrée station-service - 75016 ParisEnviron 450 places disponibles


Jacky TERRASSON Trio l5 février 2011Leon Parker l batterie l Thomas Bramerie l c.basse l Jacky Terrasson l piano lBIOJacky Terrasson, un parcours de 1965 <strong>à</strong> 2010«Dans sa jeunesse, ma mère, Rhunette, Américaine et originairedu Sud des Etats-Unis, travaillait chez un décorateur et <strong>à</strong> cetteoccasion elle avait rénové l’appartement de Miles Davis. L<strong>à</strong>, elle ya rencontré Philly Joe Jones, Paul Chambers et s’est passionnéepour cette musique. Elle a acheté beaucoup de disques ensuite,surtout des Blue Note d’ailleurs, quand j’y réfléchi ! Quant <strong>à</strong> monpère, Jacques-Louis, informaticien, pianiste classique <strong>à</strong> ses heuresperdues, tout comme ma grand-mère, a fréquenté le jazz alors qu’ilétait étudiant <strong>à</strong> l’Université de Columbia, en assistant <strong>à</strong> desconcerts ; Thelonious Monk entre autres. Une mère passionnée dejazz avec une collection incroyable de disques, un piano toujours <strong>à</strong>la maison grâce <strong>à</strong> mon père, c’est dans ce contexte que je suis né<strong>à</strong> Berlin en 1965»Issu d’une famille de six enfants, les sorties ne sont pasfréquentes, mais lorsque qu’un disque de jazz est mis sur laplatine, ses parents remarquent que Jacky est le seul enfant de latribu <strong>à</strong> y préter attention. «Ils ont remarqué que j’aimais ça et m’ont inscrit <strong>à</strong> des cours de piano classique. Cetinstrument, on l’a décidé pour moi. A cette époque, j’avais cinq ans et je me souviens que j’aimais plus le piano luimêmeque le style de musique que l’on m’enseignait. Dès le début, j’ai cherché <strong>à</strong> jouer autre chose que la partition».«A douze ans environ, j’ai dit <strong>à</strong> mes parents que je voulais jouer du jazz». Terrasson commence alors <strong>à</strong> étudier lepiano jazz avec Jeff Gardner, un américian expatrié. «A cette époque, dès que j’avais un peu d’argent, j’achetaisénormément de vinyls : Bud Powell, Gil Evans, Miles Davis, Billie Holiday, Dexter Gordon, Art Blakey, ....». Mis <strong>à</strong> partStéphane Paudras, élève également de Jeff Gardner, il connait peu de jeunes dans le milieu du jazz. Stéphane lui faitrencontrer son père, Francis Paudras, riche de mille souvenirs, ayant cotoyé les pianistes Bill Evans et Pud Powell (lefilm «‘Round Midnight» est basé sur les relations de Francis et de Powell). Francis possède une fabuleuse collectionde disques et de films. Jacky se jette sur le tout avec voracité. «C’est lui qui a fait mon éducation jazz. J’étais tout letemps fourré chez lui. Il organisait des dîners qui duraient trois <strong>à</strong> quatres heures avec des musiciens du moment. L<strong>à</strong>j’ai rencontré Hancock entre autres. Je restais skotché par le personnage Paudras et ce qu’il me donnait <strong>à</strong> entendreou <strong>à</strong> voir. Il me donnait beaucoup de conseils sur les disques qu’il fallait acheter, me faisait des copies sur cassette dece qu’il me fallait découvrir et écouter. Je l’ai fréquenté jusqu’<strong>à</strong> mes vingt ans. Ensemble, nous avons écumé tous lesclubs de jazz de la capitale, on écoutait tout. Francis, c’est mon père spirituel».Jacky a quinze ans lorsqu’il entre au lycée Lamartine. Il y développe ses connaissances en théorie et en histoire de lamusique, son oreille musicale aussi, mais reste sur sa faim quant <strong>à</strong> l’émulation collective. Un an plus tard il décide defaire du jazz sa vie. «Je n’avais envie que de ça, avant je voulais être pilote de ligne !».Et puis c’est le départ pour Boston, poussé par Paudras et d’autres. Jacky a vingt ans, Francis lui fait une lettre derecommandation pour intégrer le Berklee College Of Music. «J’avais un dossier béton. Francis a même réussi <strong>à</strong>dégoter une lettre d’Hancock pour me recommander ! A Lamartine, je ne connaissais pas beaucoup de jeunes demon âge qui s’intérressaient au jazz. Lorsque je suis arrivé <strong>à</strong> Berklee, je ne me sentais plus un martien, j’étais entouréde jeunes musiciens vraiment passionnés par le jazz ; une période vraiment stimulante. Mais ma première impressiondu système d’enseignement fut une frustration. Nous n’avions qu’une demie heure par semaine de cours particuliers.Ray Santisi était un très bon prof mais chaque fois je repartais frustré de n’avoir eu qu’une si petite séance parsemaine». Sa promotion réunissait, entre autres, Javon Jackson, Danilo Perez et Dennis Caroll (un bassiste deChicago). «Je voulais apprendre le plus possible et surtout l’arrangement. A cet âge, on veut être le meilleur, c’est lacompétition et on se fréquente peu ; j’ai surtout sympathisé avec Caroll». Ce dernier lui propose un engagementimportant au «Blondies» <strong>à</strong> Chicago, cinq soirs par semaine. Après une année passée <strong>à</strong> Berklee, Jacky plie doncbagage, appelle ses parents et séjourne dans la Ville Ventée pendant huit mois. «Je voulais jouer. J’ai appris trois foisplus vite qu’en classe en étant sur scène tous les soirs, obligé de jouer.». L<strong>à</strong> il se produit en trio, lui au piano, Caroll <strong>à</strong>la basse et Marshall Thompson <strong>à</strong> la batterie. «La semaine on jouait 3 <strong>à</strong> 4 sets, et le week-end jusqu’<strong>à</strong> 5 sets par soir.Jacky Terrasson l 5 février 2011 <strong>Jazz</strong> <strong>à</strong> <strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong> 2011


J’étais enfin musicien professionnel et je pouvais faire mes propres arrangements. C’est l<strong>à</strong> que j’ai développé monpropre style en matière de trio».Mais <strong>à</strong> regrets, il doit quitter Chicago et revenir en <strong>France</strong>. «Les flics ont débarqué chez mon grand-père. Ils merecherchaient pour le service militaire. Ne m’ayant pas trouvé, mes parents ont reçu plus tard un courrier de l’arméeme signalant que j’étais incorporé d’office dans les parachutistes <strong>à</strong> Perpignan. J’ai bien compris <strong>à</strong> ce moment l<strong>à</strong> queje devais me présenter illico en <strong>France</strong> !». Après quelques démarches Jacky se retrouve affecté comme barman <strong>à</strong>Rueil Malmaison. «J’étais bloqué une semaine sur deux <strong>à</strong> la caserne et les soirs de permission, j’essayais de jouermais ça n’a pas été une période fluctueuse pour la musique!».Après son service, Jacky s’installe <strong>à</strong> Paris, loue un piano et commence <strong>à</strong> jouer pour des festivals d’été et dans lesclubs : le Montana, Les Bouchons, le Duc des Lombards. «Alain Jean-Marie m’a beaucoup aidé pendant cettepériode. Dès qu’il ne pouvait pas faire un gig, il m’appelait». Il est le pianiste de Dee De Bridgewater pendant six mois,joue avec les saxophonistes ténors Guy Lafitte et Barney Wilen, et monte son premier trio avec Bob Demeo et JackGregg avec lequel il jouera pendant un an.Puis, Pierre Boussaguet lors d’un concert avec Turk Mauro lui apprend que Ray Brown cherche un pianiste pour undisque «Two Bass Hits». Jacky part trois fois en tournée avec le Ray Brown ‘s Two Bass Hits Featuring PierreBoussagnet et Jacky Terrasson.En 1990, il décide de repartir aux Etats-Unis et s’installe <strong>à</strong> New York. «Je suis reparti pour deux raisons ; la premièreculturelle, être l<strong>à</strong> où ma mère était née. La seconde, pour la musique, je voulais être dans le groupe de quelqu’un,même si je sentais que j’avais ma propre personnalité, je voulais continuer <strong>à</strong> apprendre avec un musicien qui avaitdéj<strong>à</strong> trente ans de carrière». Il passe le plus clair de son temps dans le nord de la ville (uptown). Le lieu des fins desoirée d’alors est le club «Augies», où des jeunes guerriers comme Terrasson, le saxophoniste Jesse Davis et lestrompettistes Wallace Roney et Tex Allen se font les dents. «C’est un club où il y avait toujours de la bonne musiqueet j’ai commencé <strong>à</strong> y fréquenter pas mal de musiciens américians. Je jouais avec le quintet de Jesse Davis et je mesouviens que cette période fut assez dure, on se faisait payer en passant dans les allées avec le chapeau, j’avaisl’impression de tout recommencer <strong>à</strong> zéro. Parallèlement, je jouais tous les soirs en parcourant tous les clubs». C’estun label français <strong>Jazz</strong> aux Remparts qui le remarque en premier et lui donne l’occasion d’enregistrer son tout premieralbum «What’s New».Terrasson apprend par le bouche <strong>à</strong> oreille, que le grand batteur Art Taylor cherche un pianiste. Terrasson considèrealors ses dix-huit mois d’expérience avec Taylor comme son premier véritable engagement aux Etats-Unis. «J’étaisdans le groupe de quelqu’un, une des deux raisons pour lesquelles j’étais revenu aux Etats-Unis. Le seul regret estque l’on ne travaillait pas assez, mais j’apprenais énormément. Accompagner un quintet, reprendre le style beboppiano-batterie, les rythmes, les accompagnements, fut passionnant. Et puis c’est bien de ne pas toujours être leleader. C’est un poids en moins». Parallèlement, il enregistre pour la première fois sur l’album de Jesse Davis, puisceux de Wallace Roney et Javon Jackson.L’année 1993 est décisive, Jacky forme un trio en s’entourant de deux jeunes vétérans de la scène nocturne du«Augies», le batteur Leon Parker et le bassiste Ugonna Okegwo. Avec ce trio, il enregistre pour le label japonnaisVenus un album de standards intitulé «Lover Man». «C’est Ugonna qui m’a fait rencontrer Leon. Avec ce trio, je mesuis découvert en matière de style. On n’avait pas peur de chercher une image musicale. Ce sont deux musiciens quidonnent énormément et avec eux je dépassais mes limites». En associant discipline et savoir avec pratique, humilité,empathie et humour Jacky exprime tout simplement son individualité. Pour Terrasson, cette dernière qualité -individualité - signifie «être détaché des milliers de disques que j’ai écouté, des influences et aller toujours plus loin ensoi pour atteindre le style».La même année, le saxophoniste ténor Javon Jackson, de Berklee également, joue un rôle déterminant dansl’évolution de sa carrière en l’invitant <strong>à</strong> jouer sur son premier album pour Blue Note, produit par Betty Carter. «J’airencontré Betty pendant une séance d’enregistrement, elle m’a dit qu’elle avait besoin d’un pianiste pour sa tournée.Nous sommes partis huit mois sur les routes. J’ai beaucoup appris sur l’espace -où jouer, ou se taire -enl’accompagnant. Et puis j’ai toujours aimé accompagner les vocalistes, essayer de leur apporter un soutien original».Son premier concert avec Betty Carter <strong>à</strong> lieu en Novembre, le lendemain du concours Thelonious Monk, remportésous les acclamations par Terrasson. Les plus grands labels de jazz se précipitent alors sur lui, mais l’intérêt de BruceLundvall, le président de Blue Note, avant le concours et son suivi du travail de Jacky l’emportent.Après être passé par les rigueurs de l’apprentissage, et avoir gagné une reconnaissance plus que méritée, Jacky estprêt <strong>à</strong> risquer sa propre musique <strong>à</strong> travers le trio. Un peu plus d’un an après le début de leur collaboration ; Jacky,Ugonna et Leon entrent en studio pour enregistrer leur premier disque pour Blue Note, intitulé «Jacky Terrasson».L’approche musicale fluide et pleine de style est influencée autant par le quintet de Miles Davis du milieu des années60 que par le trio plus classique d’Ahmad Jamal. L’élasticité rythmique du trio, sa richesse harmonique, l’élan de sesJacky Terrasson l 5 février 2011 <strong>Jazz</strong> <strong>à</strong> <strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong> 2011


ACTUNouvel album - SORTIE 26 AVRIL 2010Jacky Terrasson : « un miracle d'équilibre », (Francis Marmande pour Le Monde). C’est un des plus grandspianistes de jazz depuis les années 90, multi-récompensé et salué dans le monde entier. Le trublion surdoué francoaméricainnous revient après trois ans d’absence discographique et s'autorise <strong>à</strong> nouveau toutes les fantaisiesharmoniques, toutes les élégances et prises de risques avec sur une rythmique de folie ! Une nouvelle paletted’émotions, l’élan des mélodies, ajoutez le talent d'écriture et les invités d’une classe folle et vous avez l<strong>à</strong> un disqueincontournable.AGENDAProjets de tournées:- Solo- Trio w J. Williams (D), B. Williams (B)- Duo w Michel PortalJanvier 20117-8 New York City Smoke Trio with Ben Williams and Jamire Williams18-19 Seattle,WA <strong>Jazz</strong> Alley Trio with Ben Williams and Justin Faulkner20-21 Denver,CO Dazzle Trio with Ben Williams and Justin Faulkner25 au 30 New York City Village Vanguard Trio with Ben Williams and Jamire WilliamsFévrier 20115 Paris, <strong>France</strong> Inauguration New Club tba Trio with Thomas Bramerie and Leon Parker6-10Recording for Charles Aznavour11 Karlsruhe, Germany Tollhaus Trio with Ben Williams and Jamire Williams12 Mannheim, Germany Alte Feuerwach Trio with Ben Williams and Jamire Williams13 Neuburg, Germany Birdland Trio with Ben Williams and Jamire Williams14 Stuttgart, Germany Theaterhaus Trio with Ben Williams and Jamire Williams15 Munchen, Germany Prinzregententheater Trio with Ben Williams and Jamire Williams16 Bonn, Germany Harmonie Trio with Ben Williams and Jamire Williams17 Dortmund, Germany Konzerthaus Trio with Ben Williams and Jamire Williams18 Düsseldorf, Germany Savoy Theater Trio with Ben Williams and Jamire Williams19 Mainz, Germany Frankfurter Hof Trio with Ben Williams and Jamire Williams21 Berlin, Germany Quasimodo Trio with Ben Williams and Jamire Williams24 Kaiserlautern, Germany Kammgarn Trio with Ben Williams and Jamire Williams25 Darmstadt, Germany Centralstation Trio with Ben Williams and Jamire Williams26 Hamburg, Germany Kampnagel Trio with Ben Williams and Jamire Williams27 Lübeck, Germany Musik und Kongreßhalle Trio with Ben Williams and Jamire WilliamsMars 201122 Madison, WI Overture Center Piano <strong>Jazz</strong> Summit with Cedar Walton and Hiromi Uehara25 Fairfield U, CT Quick Kelley Theatre Piano <strong>Jazz</strong> Summit with Cedar Walton and Hiromi Uehara26 Stony Brook, NY Staller Center Piano <strong>Jazz</strong> Summit with Cedar Walton and Hiromi Uehara31 New London, CT Garde Arts Center Piano <strong>Jazz</strong> Summit with Cedar Walton and Hiromi UeharaAvril 20111 Schnectady, NY Proctors Piano <strong>Jazz</strong> Summit with Cedar Walton and Hiromi Uehara2 Montreal, Canada Theatre Maisonneuve Piano <strong>Jazz</strong> Summit with Cedar Walton and Hiromi Uehara3 Wilmington, DE The Grand Opera House Piano <strong>Jazz</strong> Summit with Cedar Walton and Hiromi Uehara5 Hampton, VA The American Theatre Piano <strong>Jazz</strong> Summit with Cedar Walton and Hiromi UeharaMai 201126 Luzern, Switzerland KKL Piano Solo28 Paris, <strong>France</strong> Theatre de l’Odeon Trio + guestsAoût 20116 Russelsheim, Germany Stadttheater Rüsslehseim Trio8 Geneva, Switzerland Festival <strong>Jazz</strong> Estival TrioJacky Terrasson l 5 février 2011 <strong>Jazz</strong> <strong>à</strong> <strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong> 2011


Yaron HERMAN5 mars 2011Tommy Crane l batterie l Chris Tordini l c.basse l Yaron Herman l piano lBIOYaron Herman est né le 12 juillet 1981 <strong>à</strong> Tel-Aviv. Il se destinait <strong>à</strong> unebrillante carrière de basketteur dans l'équipe nationale junior d'Israelquand une blessure sérieuse au genou interrompt définitivement sesrêves de sportif de haut niveau. Il commence alors le piano, <strong>à</strong> l’âge de 16ans, avec pour professeur le célèbre Opher Brayer, connu pour saméthode d’enseignement basée sur la philosophie, les mathématiques, lapsychologie. Très rapidement, Yaron donne ses premiers concerts dansles plus prestigieuses salles en Israël.A 19 ans, Yaron part <strong>à</strong> Boston, où il compte bien fréquenter la BerkleeCollege School of Music. Le jeune homme avide de connaissances et dedécouvertes n’y trouve pas la matière et l’inspiration. Il décide de rentrer<strong>à</strong> Tel-Aviv et fait une brève halte <strong>à</strong> Paris lors de son voyage retour. Ilrencontre, le soir même, quelques musiciens lors d’une Jam-session, etse retrouve immédiatement engagé le lendemain. Il ne quittera plus Parisdès lors. C’est une période de rencontres, d’échanges musicaux, etYaron commence <strong>à</strong> se faire un nom dans le milieu musical parisien.Il étonne par sa précocité, son talent, sa fougue et devient vite le pianiste dont tout le monde parle avec admiration etstupéfaction. Il reçoit le Trophée « Nouveaux talents » du Sunside, <strong>à</strong> l’unanimité du Jury. A l’âge de 21 ans, ilenregistre pour le Label Sketch son premier disque « Takes 2 to know 1 » aux côtés du batteur Sylvain Ghio. Ildéveloppe une théorie musicale de l’improvisation appelée « Real Time Composition » qui lui vaudra d’animer uncycle de conférences <strong>à</strong> la Sorbonne.En Octobre 2005, Il enregistre son premier disque en piano solo "Variations" sur le tout nouveau Label LABORIE<strong>Jazz</strong>, où il présente son concept des « Thèmes et Variations ». Chaque mélodie, chaque thème inscrit dans notreinconscient collectif est un prétexte joyeux et créatif pour la ré-création, l’improvisation et l’invention. Une originalité etun lyrisme époustouflants.Le disque est particulièrement acclamé par la critique, et Yaron commence <strong>à</strong> donner ses premiers concerts solos enEurope, en Amérique du Sud, aux Etats-Unis et en Chine, et il sera le premier pianiste de jazz <strong>à</strong> jouer <strong>à</strong> la CitéInterdite <strong>à</strong> Pékin.En 2007, il est élu talent <strong>Jazz</strong> Adami. Chaque fois, c’est le même étonnement dans le public. Son charisme, safougue, son lyrisme bouleversent profondément son auditoire. Après tournée importante en solo <strong>à</strong> travers le monde,Yaron enregistre son premier album en trio "A Time for Everything" (sortie Octobre 2007 - Label LABORIE <strong>Jazz</strong>), encompagnie de Matt Brewer (contrebassiste remarqué auprès de Gonzalo Rubalcaba) et Gerald Cleaver (batteur deMiroslav Vitous et de Jacky Terrasson) où il mêle subtilement ses influences jazz, pop, des compositionspersonnelles. Sa version très originale de "Toxic" de Britney Spears, et sa reprise de "Message in A Bottle" de Policele font rapidement connaître et aimer au del<strong>à</strong> même de l'auditoire jazz. Le disque est « Choc <strong>Jazz</strong>man de l'année » et« Disque d'émoi <strong>Jazz</strong> Magazine ».En 2008, le trio se produit en Europe, aux Etats-Unis, au Brésil et remporte un succès impressionnant. On pourraitciter le festival de Monterrey, le Montreal <strong>Jazz</strong> Festival, le San Francisco <strong>Jazz</strong> Festival, le Wiener Konzert-Haus,l'Auditori de Barcelona, le Festival de Juan Les Pins, le festival de Vittoria Gasteiz. Parallèlement, Yaron Hermandéveloppe des collaborations musicales et amicales avec Michel Portal, Bertrand Chamayou, Lars Danielsson, YaelNaim ou encore Dominic Miller, le guitariste de Sting.En Septembre 2008, Yaron est élu Révélation Instrumentale de l'année aux Victoires du <strong>Jazz</strong>. C'est <strong>à</strong> Belgrade, enOctobre, que le trio est retransmis en direct dans 39 pays par la chaîne musicale Mezzo, un incroyable événementmédiatique dans le monde du jazz. Le trio reprend le chemin du studio, après avoir réalisé plus d'une centaine deconcerts ensemble. Pour son nouvel opus "Muse" (sortie Mars 2009 - Label LABORIE <strong>Jazz</strong>), le trio invite un quatuor <strong>à</strong>cordes, le Quatuor Ebène, révélation musicale du monde classique.Yaron Herman l 5 mars 2011 <strong>Jazz</strong> <strong>à</strong> <strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong> 2011


En 2009, dans le cadre de la sortie de son nouvel album « Muse » ,Yaron Herman se produira au Théâtre desChamps-Elysées <strong>à</strong> Paris en Mars, au Sumida Triphony Hall <strong>à</strong> Tokyo en Avril, en Chine et dans de nombreux festivalsen Europe et aux Etats-Unis. Son impressionnant planning de concerts <strong>à</strong> venir dans le monde (plus d'une centainedans 30 pays différents), le succès rencontré auprès du jeune public, la fulgurance de sa carrière confirment qu'ils'agit bien l<strong>à</strong> d'un phénomène exceptionnel et unique dans l'histoire du piano.ACTU"Follow the White Rabbit", c'est la belle invitation au voyage <strong>à</strong> laquelle Yaron nous convie dans son nouvel opus, lepremier chez ACT Music. Souvenez-vous de ce petit animal étonnant et malicieux qui entraîne Alice dans une chutevertigineuse au "Pays des Merveilles". Le Wonderland de Yaron Herman, c'est la musique et son piano. Sansconcession aucune pour la facilité, Yaron sait abolir la loi des genres, brouillant avec un malin plaisir les pistes, auxfrontières du jazz, de l'improvisation, de la musique pop et du contrepoint classique. Le Pays des Merveilles de Yaronest un univers décomplexé, plein de fraîcheur, novateur, l'énergie y semble inépuisable.Accompagné par le très solide Chris Tordini <strong>à</strong> la contrebasse et l'énergique Tommy Crane, l'alchimie de ce triocosmopolite fonctionne dès les premières notes, comme <strong>à</strong> leur première rencontre lors d'une tournée au Canada il y aquelques mois. Une évidence qui les a naturellement conduit en studio pour enregistrer ce disque, une aventure quise poursuivra dans les mois <strong>à</strong> venir avec une impressionnante série de concerts dans le monde. Yaron Hermanconfirme avec ce disque tous les espoirs que ses précédents disques avaient fait naître. Cette jeune génération demusiciens est en train de réinventer un paysage merveilleux, un champ de création infini, synthèse magique etinattendue de <strong>Radio</strong>head <strong>à</strong> Nirvana, en passant par les classiques de Walt Disney, ou encore en empruntant desstandards du folklore israélien, ou en laissant libre cours <strong>à</strong> son inspiration du moment et <strong>à</strong> des compositionscaptivantes écrites comme des standards de pop. Ce trio sait assimiler brillamment toutes les influences, toutes lesénergies, tous les terrains de jeu de son époque, pour réinventer son propre discours musical, original, sincère etplein d'émotions. Un vrai tour de magie !AGENDAProjets de tournées- Solo- Trio- Duo avec Michel PortalFévrier 201104/02/11 Maison de la Culture Amiens <strong>France</strong> Yaron Herman Trio05/02/11 Kultur Schuppen Klosters Switzerland Yaron Herman TrioMars 201103/03/11 Vooruit Gand Belgium Yaron Herman Trio04/03/11 CC de Spil Rouselare Belgium Yaron Herman Trio24/03/11 Concert Privé Bordeaux <strong>France</strong> Michel Portal & Yaron Herman29/03/11 Rousset <strong>France</strong> Michel Portal & Yaron HermanMai 201126/05/11 Festival Oreille du Cyclone Evreux <strong>France</strong> Yaron Herman Trio28/05/11 Fleury Les Aubrais <strong>France</strong> Michel Portal & Yaron HermanYaron Herman l 5 mars 2011 <strong>Jazz</strong> <strong>à</strong> <strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong> 2011


Giovanni MIRABASSI Trio1er avril 2011Gianluca Renzi l c.basse l Lukmil Perrez l batterie l Giovanni Mirabassi l piano lBIOPianiste et compositeur italien né <strong>à</strong> Pérouse en 1970. Il commencele piano <strong>à</strong> l'âge de trois ans et se tourne vers le jazz <strong>à</strong> dix ans.Autodidacte, il étudie en écoutant Bud Powell, Art Tatum, OscarPeterson, Jacky Byard, puis Bill Evans, Kenny Barron,Chick Corea,Keith Jarrett, mais aussi des musiciens jouant d'autres instrumentsque le piano, de Charlie Parker <strong>à</strong> Pat Metheny en passant par AstorPiazzolla et Elton John, Bach, Brahams, Charles Mingus... Et, biensûr Enrico Pieranunzi, qui demeure l'une des ses plus fortesinfluences.A 17 ans il vit sa première expérience importante en accompagnant,au pied levé, Chet Baker qui est de passage <strong>à</strong> Pérouse pour unconcert. Il fait ses premières expériences de leader <strong>à</strong> la mêmepériode, en réunissant divers musiciens de la scène italienne autourde ses propres compositions. A 19 ans il participe aussi <strong>à</strong> unetournée en Italie aux côtés du saxophoniste Steve Grossman.En 1992, il décide d’aller s’installer <strong>à</strong> Paris. C’est l<strong>à</strong> qu’il fait laconnaissance d’Aldo Ciccolini qui lui donne ses premières leçons depiano. Cet apprentissage durera 3 ans.Entre des petits boulots de serveur ou de veilleur de nuit il étudie et pratique le piano, il fait aussi ses premièresrencontres avec des musiciens parisiens. C’est dans le milieu de la chanson française qu’il décroche son premierengagement professionnel en <strong>France</strong>, en 1993. Il monte sa première formation fixe, le trio Panta Rei (avec AlainRaman <strong>à</strong> la basse et Xavier Frathely <strong>à</strong> la batterie) en 1994, ce qui lui permet de rentrer dans le circuit des clubs dejazz parisiens (Petit Opportun, Sunset...). Dans la foulée, il rencontre ses compatriotes expatriés : Flavio Boltro,Stefano Di Battista, Paolo Fresu, s'intégrant ainsi dans la nouvelle génération des jazzmen italiens de la capitale.A la fin de l’année 1994 il réussit <strong>à</strong> se consacrer entièrement <strong>à</strong> la musique. Il tourne alors de plus en plus en sidemandans des groupes de jazz mais continue aussi <strong>à</strong> travailler dans la chanson, en tant qu'accompagnateur etcompositeur.En 1996, il enregistre un premier album avec le contrebassiste Pierre-Stéphane Michel et le trompettiste Flavio Boltro,et remporte le grand prix et le prix du meilleur soliste du concours international de <strong>Jazz</strong> D’Avignon, présidé par DanielHumair.En 1998, il autoproduit son premier disque en trio avec le batteur Louis Moutin et le contrebassiste Daniele Mencarelli.Daniel Humair l’incite alors <strong>à</strong> contacter Philippe Ghielmetti, qui vient tout juste de créer le label Sketch, pour lui faireécouter cet enregistrement. Le producteur est emballé et lui propose un contrat d’artiste pour plusieurs albums.Architectures qui sort en octobre 1999 est très bien accueilli par la presse et permet au jeune pianiste de s’imposerdéj<strong>à</strong> comme un leader. Le piano trio restera sa formule de jeu préférée.A la même période, il rencontre la chanteuse Agnès Bihl dont il compose et réalise le premier CD La terre est blonde.Il accompagne aussi le chanteur Nicolas Reggiani, avec lequel il enregistrera en 2003 Léo en toute liberté autourd'inédits de Léo Ferré.En 2001, Giovanni Mirabassi sort son premier album en solo Avanti! : un projet consacré aux chants révolutionnairesqu’il souhaite réaliser depuis plusieurs années. Cet enregistrement marque son parcours (Django d’Or du meilleurjeune talent 2002 et Victoires du <strong>Jazz</strong> cette même année, vendus <strong>à</strong> plus de 20000 exemplaires). Le pianistecommence <strong>à</strong> tourner régulièrement en trio et en solo.L’album (((Air))), sur lequel il forme un trio atypique, avec le trompettiste Flavio Boltro et le tromboniste Glenn Ferris,sort en octobre 2003 et obtient le prix du meilleur disque de l’année de l’Académie du <strong>Jazz</strong>.Giovanni Mirabassi devient l’un des pianistes de jazz les plus suivis du public français et conquiert le Japon.Fin 2005, il sort un nouveau CD Prima o poi, en trio et quartet, sur le label Minium et un an plus tard, un autre disqueconsacré <strong>à</strong> des standards de la chanson Cantopiano qui est le point de rencontre entre ses deux univers deprédilection. Ces deux disques, encore salués par le public et par les médias, confortent sa position singulière etreconnue dans le panorama du jazz.Giovanni Mirabassi l 1 er avril 2011 <strong>Jazz</strong> <strong>à</strong> <strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong> 2011 [Tapez un texte]


En dix ans, Giovanni Mirabassi a réalisé une douzaine de CD et DVD (certains sont des concerts distribuésexclusivement au Japon) et s’est produit en concert un peu partout dans le monde.En 2008, le pianiste sortira un nouvel opus en piano trio Terra furiosa. Il réalisera aussi une tournée d’une vingtainede dates en Europe et au Japon entre fin février et début avril.AXEL MATIGNON – DISCOGRAPHACTUNouvel album LIVE @ THE BLUE NOTE, TOKYO"Prise de son exceptionnelle de précision et de dynamique. Faisant suite <strong>à</strong> Terra Furiosa paru en 2008, et Out ofTrack sorti l’année dernière, disques où excellait le même trio, ce nouvel album enregistré du 21 au 23 avril 2010 auBlue Note de Tokyo constitue une totale réussite. Par la richesse mélodique et rythmique, tout d’abord, des neufcompositions formant le répertoire de ce disque présentant tour <strong>à</strong> tour le visage élégiaque et chantant du jeu dupianiste Giovanni Mirabassi (My broken heart, World changes) mais aussi par l’énergie et le swing qui l’habitent (NY#1, It’s us). Ensuite parce que l’inventivité de ses improvisations n’est jamais prise en défaut, leur superbe logiqueinterne constamment maîtrisée, n’oubliant pourtant jamais de s’épanouir en ondulantes efflorescences poétiquesdevenues la marque de son style. Enfin parce que le trio lui-même, où Leon Parker brille de tous les feux d’un jeucrépitant, d’une précision presque surhumaine, où Gianluca Renzi crée <strong>à</strong> chaque instant des lignes de basse, qui nonseulement assurent les fondations du phrasé mélodique et rythmique de ses partenaires, mais évoque en solo tout ceque la contrebasse peut approcher de la voix humaine, est en parfaite osmose. Doté d’une remarquable prise de son,qui n’est pas sans évoquer la splendeur devenue légendaire des disques publiés sous le label japonais Vénus, cenouvel album, premier témoignage de la générosité musicale de Giovanni Mirabassi en concert, relève <strong>à</strong> l’évidencede l’étoffe soignée dont sont faits les classiques."Choc Classica - Jean-Pierre Jackson, décembre 2010."Giovanni Mirabassi Trio : leur jazz respire la liberté. (On dit) de ce pianiste de jazz surdoué (qu’il tient) de Bill Evan etdu Che … Giovanni Mirabassi sort un live <strong>à</strong> l’énergie communicative (…) le trio inaugure l’enregistrement de sonconcert explosif enregistré dans le mythique Blue Note de Tokyo. On savoure un répertoire raffiné, composé aux deuxtiers par le pianiste, interprété avec une complicité entre les musiciens, qui se sent d’un bout <strong>à</strong> l’autre. (…)L’album s’achève sur le sublime World changes , apogée de leur alchimie musicale. Un appétit de jouercommunicatif. Un concert de haute voltige."L’Humanité Dimanche - Maud Vergnol, 11-17 novembre 2010."Un soir <strong>à</strong> Tokyo… un trio rodé qui nous tisse de la belle ouvrage. Tout est en place dans cette formation qui décolledès la première note et nous ravit le plus souvent."La Croix - Yann Mens, 15 novembre 2010."C’est en foulant le tapis rouge du prestigieux Blue Note Club de Tokyo que le pianiste Giovanni Mirabassi clôt unetrilogie entamée en 2008 avec Terra Furiosa (ou la sensualité after hours) et poursuivie en 2009 avec Out of Track(et ses quelques incunables revisités)…On connaissait la propension du leader <strong>à</strong> provoquer l’échange et la progression dramatique de son jeu (…),permettant l’instauration d’atmosphères parfaitement identifiables, car profondément personnelles. Live @ the BlueNote, Tokyo en constitue une nouvelle et éclatante confirmation."Music Story – Christian Larrède, 17 novembre 2010."On ne peut écouter le dernier disque du pianiste Giovanni Mirabassi sans se réjouir, ressentir les joies multiples quile parcourent. Cet enregistrement ne cesse, <strong>à</strong> chaque mesure, de nous parler … il nous emporte dans ses élégances,ses brillances, ses enthousiasmes …"Citizen <strong>Jazz</strong>.com – Michel Arcens, 6 décembre 2010."… Album incontournable <strong>à</strong> découvrir, il marquera la fin des années 2010 … Une valeur ajoutée <strong>à</strong> toutes lesdiscothèques sans frontière et amatrices de « bon jazz »."MyPercu.com - Jimmy Braun, octobre 2010AGENDAGiovanni Mirabassi l 1 er avril 2011 <strong>Jazz</strong> <strong>à</strong> <strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong> 2011 [Tapez un texte]


Eric LEGNINI Trio7 mai 2011Franck Agulhon l batterie l Matthias Allamane l c.basse l Eric Legnini l piano lBIOEric Legnini l 7 mai 2011 <strong>Jazz</strong> <strong>à</strong> <strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong> 2011Eric Legnini est devenu en dix ans un des plus talentueux pianistesde la scène jazz internationale.Après trois décennies de musique <strong>à</strong> se construire, Eric Legnini fait lepoint avec lui-même. Lui est tout <strong>à</strong> la fois : amateur de hip-hop et deswing, des folles seventies et des mixtapes des années 2000, du jazzvirtuose et de la soul esthète…Trip« Je trippe tout simplement sur la musique. » Plus de trente ans quela musique fait « voyager », dans tous les sens du terme, le natif deHuy, un bourg près de Liège. Tout a commencé au milieu des années70 : une mère cantatrice et professeur, un père guitariste <strong>à</strong> sesheures, et lui en culottes courtes, pas encore en baggy, <strong>à</strong> parcourir delong en large les 88 touches en noir et blanc, <strong>à</strong> en passer par tous lesclassiques, pour mieux un jour les dépasser. D’abord Bach et tous lesautres, et puis l’incroyable Erroll Garner, qui alerte le jeuneadolescent sur le bon sens du swing. Dès lors, tout en intégrant leconservatoire, il s’abreuve aux sources du jazz, dont les trios de KeithJarrett, Bill Evans et Chick Corea, des bornes auxquelles il revient par des chemins buissonniers jusqu’aujourd’hui. A18 ans, alors qu’il arpente les clubs de la scène belge, il signe « Essentiels » sur Igloo, comme un certificat d’aptitude<strong>à</strong> passer l’étape d’après.En 1988, donc, il est grand temps de partir parfaire sa maîtrise <strong>à</strong> New York. Sur le toit du monde qu’est La Mecque dujazz, il fait le métier « jour et nuit ». Il découvre ainsi le piano tendance jazz funky, Herbie Hancock et Kenny Kirkland,et par-del<strong>à</strong> la bande-son de l’autre Amérique : hip-hop, funk, soul… A son retour en Europe, début 1990, le pianiste aen mains tous les possibles de son devenir. Il retourne au conservatoire royal de Bruxelles, comme enseignant,enregistre « Never Let Me Go », et commence <strong>à</strong> mettre les doigts dans les machines <strong>à</strong> sons. Dès lors, touts’enchaîne. Pas le temps de se retourner que le voil<strong>à</strong> embarqué vers Paris, dans les bagages de Flavio Boltro etStefano Di Battista. Ni une ni deux, avec ces artificiers du hard bop, le voil<strong>à</strong> bombardé pilier de la scène parisienne.Son humilité et sa classe font alors songer <strong>à</strong> Alain Jean-Marie, « quelqu’un de capital, un bebopper qui sonne vrai ».En fait un puits de science, comme Toots Thielemans ou Jacques Pelzer, les tutélaires belges auprès desquels EricLegnini a aussi beaucoup appris. A partir du milieu des années 90, le sideman va multiplier les sessions et les gigs :avec des cadors du jazz, genre Joe Lovano et Michael Brecker, mais aussi aux côtés de maîtres chanteurs, styleSerge Reggiani et Christophe.Au fur et <strong>à</strong> mesure, il y affine un toucher, tout en peaufinant son savoir-faire derrière les consoles et claviers. C’estainsi qu’il commence <strong>à</strong> signer sous le surnom de Moogoo des projets plus marqués par les musiques urbaines, dontl’album de Kayna Saamet, dans une veine entre nu soul et r’b. Bientôt on retrouvera sa patte aux côtés du slammeurSuleymane Diamanka, de la révélation soul Joss Stone, du terrible Raphaël Sadiq, mais aussi avec des légendes dujazz Bunky Green et Yusef Lateef, mais encore au service des mélodistes brésiliens Yvan Lins et MiltonNascimento… Il touche même de son doigté l’Italien Pino Palladino et co-réalise l’ultime « note bleue » du ToulousainClaude Nougaro. Les gardiens du temple pourraient y voir les impasses d’un éclectisme irraisonné. Bien au contraire,sous le vernis d’une versatilité de façade, se trame un musicien de son temps, traduisez multipiste, qui aura composéavec son goût des autres pour imposer sa marque de fabrique. Sans forcer, juste avec le désir de la musique,singulièrement plurielle, c’est-<strong>à</strong>-dire forcément unique. C’est son essence, ce qui le fait carburer. Nul doute que ce triprétro-futuriste en forme de tri sélectif dans une carrière sans interdit permet de mieux écouter la suite.TriptyqueLa suite, parlons-en, se joue en trio, sous son nom. « Miss Soul » en 2005, puis « Big Boogaloo » l’année d’après. Lapremière en version originelle, dans le sillon jazz soul des sixties, comme « une évidence de le faire après dix ans <strong>à</strong>jouer pour et avec les autres » ; le second, en vision originale, d’une musique qui incline <strong>à</strong> se tourner résolument versla piste, en y conviant des complices (Julien Lourau et Stéphane Belmondo) raccords avec l’envie de creuser le sillondu groove. Et désormais « Trippin’ », ultime volet de cette « triologie », dédié <strong>à</strong> l’art du trio, avec la manière mais sansmaniérisme. Le sien a pour noms Franck Agulhon et Mathias Allamane, soit deux partenaires pour une connivencenaturelle, une énergie essentielle, celle d’une formule testée et éprouvée sur scènes et sur disques depuis bientôtcinq ans. Le premier aux baguettes, capable de tenir le drive, de se lancer sur un beat funky, de s’y retrouver sur unetournerie cajun. Et ainsi de suinte, pourvu que ça pulse. Le second <strong>à</strong> la contrebasse boisée, poteau mitan <strong>à</strong> la


manière de Paul Chambers ou de Ray Brown, mais aussi du style capable de se mesurer aux rythmiquessophistiquées façon George Porter… En clair, une paire <strong>à</strong> la virtuosité sans épate, <strong>à</strong> l’éclectisme sans confusion, tousdeux au diapason des intentions d’un leader, prêts <strong>à</strong> partager ses délires, prompts <strong>à</strong> servir ses désirs. « Comme unDJ, je fais une sélection de morceaux que je leur soumets. Je leur demande d’en saisir l’esprit qu’il ne s’agit surtoutpas de jouer <strong>à</strong> la lettre. » Du coup, eux apportent en direct leurs commentaires, des idées, des virgules, desponctuations, une manière d’accentuer tel point sur ses écrits…C’est ainsi qu’ils ont rôdé le répertoire de ce nouvel album, plus de trente concerts au compteur, avant de se retrouveren studio. Somme toute, de quoi élaborer un son de groupe, solide et soudé, une entité cohérente qui puisserépondre <strong>à</strong> la problématique de départ : « Comment introduire le jazz-funk dans un trio soul jazz ? »TripesAprès trois décennies de musique <strong>à</strong> se construire au pluriel de ses suggestifs, Eric Legnini fait donc le point avec luimême,sans ego-trip forcené, avant sans doute de passer <strong>à</strong> autre chose. Pas passéiste, pas revivaliste, pasd’amertume, simplement juste, juste dans le temps présent. « Il faut assumer ce qui s’est passé depuis trente ans. Ilfaut se servir de tout ce passé pour construire l’actualité. » Des deux mains, jamais les poignets liés <strong>à</strong> des formatscanonisés. « Je n’ai pas envie de reproduire les accords, plaquer trait pour trait les formules. A quoi bon faire du sousKenny Kirkland ? Je préfère être et faire du sous moi-même. » Lui est tout <strong>à</strong> la fois : amateur de hip-hop et de swing,des folles seventies et des mixtapes des années 2000, du jazz virtuose et de la soul esthète… Lui aux consoles etaux claviers, compositeur et producteur. Cette identité, multiforme, se dessine et prend forme avec ce disque« nucléaire », où il retourne aux sources du trio pour se projeter plus avant.« Trippin’ », un disque en forme de boucle, une boucle en forme de sphère, c’est-<strong>à</strong>-dire ouverte vers l’avenir. Nuldoute que, tout en refermant ce chapitre de sa vie, Eric Legnini écrit déj<strong>à</strong> les premières lignes d’une nouvelle page,qui annoncent des lendemains en chantier, enchantés ? En attendant, bon trip…ACTUProchain album "Afro <strong>Jazz</strong> Beat" featuring Krystle Warren, sortie en printemps 2011Nouvel album "Afro <strong>Jazz</strong> Beat" featuring Krystle Warren, coming out spring 2011."Trippin' (Discograph)" : Meilleure vente de jazz instrumental en 2009!AGENDAJanvier 201106-7-8/01/2011 - New York, NY - Winter <strong>Jazz</strong> Fest28/01/2011 - SENS - Theatre de Sens29/01/2011 - COMPIEGNE - Espace Jean LegendreFévrier 201112/02/2011 - Jena -24/02/2011 - Albertville - Dome TheatreMars 201104/03/2011 - GUEBWILLER - Le caveau des dominicains14/03/2011 - ORTHEZ - Theatre Francis Plante15/03/2011 - ANCENIS - Le Theatre22/03/2011 - PARIS - Cafe de la Danse24/03/2011 - Montbrison - Theatre des Penitents26/03/2011 - FOUESNANT - LÕArchipel29/03/2011 - CULLY - Chapiteau31/03/2011 - SCEAUX - Les Gemeaux-Sceaux WhatEric Legnini l 7 mai 2011 <strong>Jazz</strong> <strong>à</strong> <strong>Roland</strong> <strong>Garros</strong> 2011

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