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Fichier au format PDF du n°134 - Cherbourg-Octeville

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EvénementJean-François Millet,paysagiste d’exceptionDu 18 juin<strong>au</strong> 5 septembre,le musée d’art Thomas-Henry accueillel’exposition Millet,à l’<strong>au</strong>be del’Impressionnisme.L’occasion d’explorerun aspect méconnu del’œuvre <strong>du</strong> peintre deL’Angélus, le paysage,à travers une sélectionde peintures et dessins.Jean-François Millet, L’église de Gréville, 1871-1874, Paris, musée d’Orsay© RMN (Musée d’Orsay) / Hervé LewandowskiDans le cadre <strong>du</strong> festival NormandieImpressionniste, le musée d’artThomas-Henry rend hommage à Jean-François Millet, l’enfant <strong>du</strong> pays né àGréville-Hague en 1814. Si Millet estcélèbre pour ses représentations de lavie paysanne (L’Angélus, Le Semeur,Les Glaneuses…), c’est un tout <strong>au</strong>treaspect de son travail que le muséepropose d’explorer : le paysage.Conçue de façon chronologique,l’exposition démarre en 1835 : Milleta 21 ans et étudie la peinture à<strong>Cherbourg</strong> où il repro<strong>du</strong>it les toilesdes grands maîtres offertes par lecollectionneur Thomas Henry à lamunicipalité. Le paysage est alors unesimple toile de fond sur laquelle sedétachent les personnages, véritablescentres d’intérêt de l’artiste.En 1837 et grâce à la bourse de la villede <strong>Cherbourg</strong>, Millet part étudier àParis. Portraits, saynètes légères et gracieuses,romantisme sombre etdramatique, Millet s’essaye à toutessortes de styles.De cette époque date également sonpremier paysage, inspiré <strong>du</strong> CastelVendon dans la Hague. Le premierd’une longue série puisque, toute savie, Millet n’<strong>au</strong>ra de cesse de s’inspirerde son pays natal pour composerses toiles. Ainsi, ce ne sont pas lesplaines d’Ile-de-France, mais bien lesDes prêts exceptionnels des musées français et étrangersL’exposition réunit un ensemble d’œuvres unique, et présentera une partie <strong>du</strong> fondsde dessins de l’artiste, rarement exposé <strong>au</strong> public en raison de sa grande fragilité. Aces pièces viennent s’adjoindre des prêts exceptionnels consentis par des musées françaiset étrangers : musée des be<strong>au</strong>x-arts de Budapest, musée d’art d’Ohara (Japon),musée Kröller-Müller d'Otterlo (Pays-Bas), musée des be<strong>au</strong>x-arts de Dijon... L’Eglisede Gréville (1871-1874), chef d’œuvre <strong>du</strong> musée d’Orsay, fera pour la circonstance unretour remarqué à proximité des lieux qui l’ont inspiré.reliefs vallonnés de Gréville que fouleson célèbre Semeur.Parallèlement <strong>au</strong>x grandes scènes dela vie rurale qu’il réalise à Barbizon,les sites <strong>du</strong> Cotentin s’imposentprogressivement dans l’œuvre deMillet : entre 1853 et 1871, il y effectuede courts séjours d’où il ramène denombreuses études représentant leslieux de son enfance, sa maison, lesmonuments loc<strong>au</strong>x, la côte de laHague. Achevée en 1874, l’Eglise deGréville est l’ultime chef d’œuvre del’artiste, l’emblème de ses origines,l’expression de son attachement à saterre natale. La touche est libre, vive etrapide. Millet rejoint ici les recherchesde la nouvelle génération d’artistes– Cl<strong>au</strong>de Monet, Camille Pissarro – quis’apprête à révolutionner la peinture.Millet, à l’<strong>au</strong>be de l’Impressionnisme18 juin-5 septembreMusée d’art Thomas-Henry,Centre culturel, rue VastelOuvert de 10h à 12h et de 14h à 18hs<strong>au</strong>f le dimanche matinet le lundi matinEntrée libre8

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