12.07.2015 Views

le lavoir - La Strada et compagnies

le lavoir - La Strada et compagnies

le lavoir - La Strada et compagnies

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Une co-production des Nuits de la Mayennedu Théâtre Firmin Gémier-<strong>La</strong> Piscineen coréalisation avec <strong>le</strong> Théâtre de l’Epée de bois,la Cie Théâtre <strong>et</strong> Toi<strong>le</strong>sprésenteLE LAVOIRd’après Dominique Durvin <strong>et</strong> Hélène PrévostCartoucherie - Route du Champ de Manœuvre, 75012 ParisDu 8 au 19 mars 2011 à 19 h – relâche 13 <strong>et</strong> 14 marsGénéra<strong>le</strong> presse <strong>le</strong> 7 mars à 19 hAccès Métro : Ligne 1 : Château de Vincennes puis Bus 112, arrêt Cartoucherie.Accès Voiture : Porte de Vincennes - Parc Floral puis Cartoucherie - parking gratuitSal<strong>le</strong> accessib<strong>le</strong> aux personnes à mobilité réduiteL’Epée de bois n’assure pas la nav<strong>et</strong>te gratuiteMise en scène - Brigitte DamiensAvec Ŕ Micaëla Etcheverry Ŕ Bénédicte Jacquard Ŕ Marie Grach ŔCharlotte Buosi Ŕ Valérie Haltebourg Ŕ Stéphanie <strong>La</strong>bbéFrance Ducateau Ŕ Julie B-Bousqu<strong>et</strong> Ŕ Valérie Moin<strong>et</strong>Fanny Sintès Ŕ Hélène Milano Ŕ A<strong>le</strong>xandre Jean<strong>et</strong> en alternanceChar<strong>le</strong>s Barbazin Ŕ Benjamin Flicoteaux Ŕ Keyvan Ghorbanzadeh.Scénographie <strong>et</strong> costumes Ŕ <strong>La</strong>urence Bru<strong>le</strong>yAssistante artistique Ŕ Manon DamiensCréation musica<strong>le</strong> Ŕ A<strong>le</strong>xandre JeanCréation Lumières Ŕ Julien BarbazinAssistante à la mise en scène Ŕ Charlotte BuosiTravail corporel Ŕ Julie B-Bousqu<strong>et</strong>Chants Ŕ Jean-Pierre Gesbert« LE LAVOIR » a été créé en extérieur au Festival des Nuits de la Mayenne en août2010 <strong>et</strong> en sal<strong>le</strong> du 3 au 10 octobre 2010 au Théâtre Firmin Gémier d’Antony, il s’estéga<strong>le</strong>ment joué au Théâtre de verdure Champigny/Marne <strong>et</strong> au Théâtre Roger Baratd’Herblay.Contact presse : Catherine Guizard : 06 60 43 21 13lastrada-cguizard@wanadoo.fr<strong>La</strong> <strong>Strada</strong> <strong>et</strong> Compagnies2


LE LAVOIR - résuméUne Odyssée vers l’êtreEntre <strong>le</strong>s plis du linge, tous <strong>le</strong>s secr<strong>et</strong>s des lavandières, <strong>le</strong>s secr<strong>et</strong>s desfemmes…Au matin du 2 août 1914, une armée de femmes, une armée de vie se précipite au<strong>La</strong>voir. El<strong>le</strong>s ont <strong>le</strong> sang chaud <strong>et</strong> <strong>le</strong> par<strong>le</strong>r franc <strong>le</strong>s lavandières d’Amiens <strong>et</strong> d’ail<strong>le</strong>urs.Les corps travail<strong>le</strong>nt dur, il fait une cha<strong>le</strong>ur étouffante, la paro<strong>le</strong> se libère avec vio<strong>le</strong>nce,vérité, humour, empathie… <strong>le</strong>s révélant à el<strong>le</strong>s-mêmes <strong>et</strong> <strong>le</strong>s préparant au rude combatqui <strong>le</strong>s attend.Déjà héroïnes du quotidien, el<strong>le</strong>s s’apprêtent à devenir <strong>le</strong>s grandes dames del’Histoire…Un chœur est né pour porter c<strong>et</strong>te paro<strong>le</strong>qui livrée aux spectateurs convoquerainévitab<strong>le</strong>ment l'altérité <strong>et</strong> l'universalité.Ces femmes de Picardie sont aussid'Argentine, d'Afrique, d'Inde....« <strong>La</strong> grande cérémonie de la <strong>le</strong>ssive, avec ses rites <strong>et</strong> ses interdits, rassemb<strong>le</strong> en un lieude vie communautaire, <strong>et</strong> donne la paro<strong>le</strong> à cel<strong>le</strong>s qui socia<strong>le</strong>ment en sont privées. Centans plus tard, la confrontation de ces voix du passé à la réalité actuel<strong>le</strong>, a une étrange <strong>et</strong>troublante résonance. Nous sommes convaincus qu’il n’y a pas de vrai présent sans untravail de mémoire. Spectac<strong>le</strong> éminemment choral, parfois chœur tribal, dans ce lieu sithéâtral qu’est Le <strong>La</strong>voir nous naviguons entre <strong>le</strong>s larmes des rires <strong>et</strong> cel<strong>le</strong>s de la peine,à l’écoute de ce que ces voix si peu entendues ont à nous livrer d‘intemporel <strong>et</strong>d’universel. » BD3


LE LAVOIR - Intentions <strong>et</strong> recherchesL’Histoire des femmes <strong>et</strong> la condition féminine <strong>et</strong> ouvrière à travers <strong>le</strong> tempsCe thème rôde autour de moi, m’obsède, me « pétrit » cherchant son expression artistique àtravers <strong>le</strong> filtre de mes réf<strong>le</strong>xions <strong>et</strong> de mes émotions. Grâce à ce texte, un cortège de rêves,d’images puissantes, de voix rudes <strong>et</strong> fortes s’incarne.C’est la vibration du dire, la résonnance universel<strong>le</strong> qui me guide dans la mise en voix<strong>et</strong> en images de ce spectac<strong>le</strong> choral, au plus près des préoccupations populaires. Tout ce quiest évoqué dans ce texte, me <strong>et</strong> nous concerne, trouve ici ou là, un écho possib<strong>le</strong> à notre propreréalité.Je n’ai pas l’intention de l’aborder comme une chronique socia<strong>le</strong> mais dans sarésonance intemporel<strong>le</strong>, comme un cri de vie <strong>et</strong> de poésie.Les Blanchisseuses d’Arkipov vers 1898Au rythme des corps, qui se penchent, s’agenouil<strong>le</strong>nt, qui lavent comme on prie, comme onp<strong>le</strong>ure, comme on hur<strong>le</strong> sa rage contre l’injustice, comme on crie son impuissance, l’eaucou<strong>le</strong>...<strong>et</strong> c’est…la trivialité, la crudité du réalisme qui nous guide…vers…une mise en scène travaillée comme un rituel : c’est par la poésie, <strong>le</strong>s rythmes, larecherche sonore au Hang <strong>et</strong> aux percussions, la chorégraphie de certains passages, lacodification des gestes usuels, la respiration, <strong>le</strong> souff<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s voix, <strong>le</strong>s chants, la rudesse sansartifices, l’oubli de la séduction, la vio<strong>le</strong>nce tellurique <strong>et</strong> l’envol cé<strong>le</strong>ste que nouschercherons l’intemporalité, la mémoire <strong>et</strong> l’universalité de ces vies de femmes dontchacune représente une pièce de ce manteau d’Ar<strong>le</strong>quin qu’est <strong>le</strong> grand « Corps desfemmes ». Brigitte Damiens4


Le Texte édité en 1986 aux éditions de l’Avant-scène est né d’un pari :Il a fait <strong>le</strong> tour du monde, été traduit <strong>et</strong> joué dans de nombreuses langues <strong>et</strong> denombreux pays.Les actrices de la Compagnie de la Basoche, voulaient défendre de beaux rô<strong>le</strong>s de femmes.Dominique Durvin <strong>et</strong> Hélène Prévost relèvent <strong>le</strong> défi <strong>et</strong> se m<strong>et</strong>tent au travail d’écriture, qui necessera d’évoluer à l’épreuve directe du plateau. <strong>La</strong> pièce, créée en Avignon en 1986, yremporta <strong>le</strong> prix du Festival Off puis obtint <strong>le</strong> Grand prix du Festival d’Edimbourg; el<strong>le</strong> futsaluée de façon unanime par la Critique, <strong>et</strong> tourna pendant quatre ans en France <strong>et</strong> à l’étrangerdans la mise en scène des auteurs. El<strong>le</strong> n’a jamais été représentée depuis en France par uneCompagnie professionnel<strong>le</strong>.Al<strong>le</strong>z voir ce <strong>La</strong>voir qui fait du théâtre« un lieu ouvert à tous sans restriction » <strong>et</strong>de Dominique Durvin <strong>et</strong> Hélène Prévost,<strong>le</strong>s héritiers de Jean Vilar. Le public ne s’yest pas trompé : Le <strong>La</strong>voir appartient à lamémoire populaire, la vraie. On ademandé Le <strong>La</strong>voir au Festivald’Edimbourg, pour un mois entier. Un<strong>et</strong>raduction a été produite en Ang<strong>le</strong>terre,ainsi qu’aux U.S.A. En Belgique, <strong>le</strong> théâtreroyal d’Anvers a accueilli la versionnéerlandaise de la pièce. Les Italiens l’ontjouée dans <strong>le</strong>ur langue à Florence,Pa<strong>le</strong>rme <strong>et</strong> Montalcino, la Suissegermanique à Berne, la Finlande, la Suèdeaussi, <strong>et</strong> la Hollande dans c<strong>et</strong>te bizarrelangue frisonne, une très vieil<strong>le</strong> langue quiexistait avant <strong>le</strong>s invasions saxonnes, <strong>et</strong>jusqu’aux Chinois qui l’ont jouée dans <strong>le</strong>urpropre langue… L’Amérique du sud, laTurquie, la Tunisie, Israël, la Pologne ontdemandé <strong>le</strong>s droits. Que du ponant àl’orient <strong>le</strong> public ait ainsi applaudi Le<strong>La</strong>voir montre que <strong>le</strong>s auteurs ont sudépasser la simp<strong>le</strong> anecdote, la cou<strong>le</strong>urloca<strong>le</strong> de province picarde pour atteindreà l’universel, portant ainsi avec éclat dans<strong>le</strong> monde entier la cha<strong>le</strong>ur d’une humanitévivante, <strong>et</strong> la pérennité du génie d’auteursdramatiques français que certainsproclamaient à jamais perdu.Daniel<strong>le</strong> Dumas. Avant-scène 19865


LE LAVOIR - <strong>La</strong> scénographieAu début l'espace est vide <strong>et</strong> noir, juste <strong>le</strong> miroir de l'eau immobi<strong>le</strong>, en attente. À l'arrivéede la troupe des laveuses, à la lueur des lanternes, on découvre <strong>le</strong> bassin du <strong>lavoir</strong> : un rectang<strong>le</strong>de 3m x 6m, au centre de l'espace de jeu, une margel<strong>le</strong> de bois blanchi, <strong>le</strong> cadre, inclinée versl'eau.Le lieu s'anime, chacune se place autour du bassin dans un rituel orchestré par la Mère.Le linge explose hors des ballots, des panières, des seaux <strong>et</strong> des baqu<strong>et</strong>s dans <strong>le</strong> mouvement dutravail; il recouvre <strong>le</strong> sol de sa blancheur éclatante, plonge dans l'eau, de part <strong>et</strong> d'autres dubassin des groupes s'activent en triage, brossage, étendage sur des perches horizonta<strong>le</strong>s aulointain du plateau qui s'élèvent pour construire un mur de draps <strong>et</strong> de linge au zénith de lajournée. L'eau vit au fil des éclaboussures, des traversées, des danses, desaffrontements …tour à tour eau vive, eau miroir…Croquis du décor par <strong>La</strong>urence Bru<strong>le</strong>y


LE LAVOIR - Les costumes par <strong>La</strong>urence Bru<strong>le</strong>y


LE LAVOIR - <strong>La</strong> Création musica<strong>le</strong> par A<strong>le</strong>xandre JeanJ’ai rencontré Brigitte comme on rencontre une fée, dans la nature ou plutôt la jung<strong>le</strong> urbaine.J’ai très vite découvert l’équipe <strong>et</strong> je me suis attelé à rendre mon travail à la hauteur du proj<strong>et</strong>;il était important pour moi de soutenir, d’accompagner <strong>le</strong>s actrices sans empiéter sur <strong>le</strong>ur jeu,de <strong>le</strong>s aider à transcender certaines situations très réalistes tout en restant discr<strong>et</strong>. Pour cela,j’utilise des instruments assez rares <strong>et</strong> beaux à voir, comme <strong>le</strong> hang, <strong>le</strong> dulcimer, la sansula, <strong>le</strong>spring drum, <strong>le</strong> shaman drum, <strong>le</strong> balaphon, <strong>le</strong> gong… il était primordial d’intégrer lascénographie de manière subti<strong>le</strong> pour que la musique se fonde dans l’atmosphère du <strong>La</strong>voir.Il me semb<strong>le</strong> maintenant que la musique y a toute sa place même en temps que va<strong>le</strong>urdramaturgique puisque certaines scènes sont nées à partir de mes compositions. Nous avonséga<strong>le</strong>ment travaillé sur <strong>le</strong> rythme du <strong>La</strong>voir en soi, <strong>le</strong>s battoirs, <strong>le</strong>s brosses, <strong>le</strong> linge viennentcaresser ou affirmer <strong>le</strong>s mots <strong>et</strong> <strong>le</strong>s émotions.Je suis très fier de participer à c<strong>et</strong>te aventure <strong>et</strong> il me tarde de la partager avec un maximum despectateurs. AJLe HANG, nouvel instrument à percussion développé parFélix Rohner <strong>et</strong> Sabina Schärer de la fabrique PANART àBerne. Il doit son nom au dia<strong>le</strong>cte bernois, HANG signifie"main".Le HANG est <strong>le</strong> résultat de 25 annéesd'expérience, acquises dans la construction deSteelpans <strong>et</strong> de recherche en acoustique <strong>et</strong> enmétallurgie de ces jeunes instruments de Trinidad.Associé au savoir de Rohner <strong>et</strong> Schärer, <strong>le</strong> musicienR<strong>et</strong>o Weber a donné I'impulsion décisive à lacréation du HANG en Janvier 2000 : Weber avaitapporté un Gatam (un instrument indien en formede cruche ou "udu") à I'atelier, <strong>et</strong> a encouragéRohner <strong>et</strong> Schärer à construire un instrument en métal avec plus de possibilités sonores. Le prototype s'estdéveloppé à partir de deux demi-sphères accolées que la maison PANArt avait élaborées pour ses nouveauxSteelpans (PANG). Et <strong>le</strong> HANG est né !LE LAVOIR- Les chants populaires<strong>La</strong> puissance expressive <strong>et</strong> poétique des chants populaires qui ont su, en traversant<strong>le</strong> temps <strong>et</strong> en s’adaptant sans cesse, atteindre l’universel, marque de son empreintenotre spectac<strong>le</strong>.Les chants populaires sont des chants anonymes conservés par la tradition ora<strong>le</strong>. Créés paron ne sait qui, venus d'on ne sait où, ils constituent la plus ancienne des traditions.Le chant dit populaire n’est plus l'œuvre d'un homme, une œuvre personnel<strong>le</strong>. Venudu plus lointain passé, modelé par <strong>le</strong>s générations successives, il s'est imprégné des joies <strong>et</strong> desdou<strong>le</strong>urs, des souffrances, des aspirations des hommes.Nous voulons partir en quête de ces sonorités qui pénètrent <strong>le</strong>s fibres <strong>le</strong>s plusprofondes de nos mémoires


LE LAVOIR - Lié à l’histoire de l’eauHistoire <strong>et</strong> société. <strong>La</strong> <strong>le</strong>ssive <strong>et</strong> <strong>le</strong>s bou<strong>le</strong>versements techniques du XX ème sièc<strong>le</strong>: l’eaucourante, l’é<strong>le</strong>ctricité, <strong>le</strong> lave-linge ont entraîné des changements sociétaux importants : <strong>le</strong>slaveuses ont remisé <strong>le</strong>s brou<strong>et</strong>tes, <strong>le</strong>s battoirs, <strong>le</strong>s corbeil<strong>le</strong>s <strong>et</strong> ont déserté <strong>le</strong>s cuviers à <strong>le</strong>ssive <strong>et</strong><strong>le</strong>s <strong>lavoir</strong>s. <strong>La</strong> grande cérémonie de la <strong>le</strong>ssive, avec ses rites <strong>et</strong> ses interdits, rassemblait en unlieu de vie communautaire qui a disparu lorsque <strong>le</strong> progrès <strong>et</strong> la mécanisation ont facilité <strong>le</strong>travail des femmes. Le thème du <strong>La</strong>voir <strong>et</strong> de la <strong>le</strong>ssive est aussi un support pourl’acquisition de savoirs fondamentaux. Il nous engage à réfléchir sur notre posture face àla protection de l’environnement par l’utilisation d’eau en quantité <strong>et</strong> de produits détergents.L’eau on ne se demandera d’où el<strong>le</strong> vient que quand el<strong>le</strong> ne cou<strong>le</strong>ra plus au robin<strong>et</strong>.(Micro-trottoir)LE LAVOIR- Le contexte1898Congrès de la CGT à Rennes, <strong>le</strong>travail des femmes est à l’ordre dujour.1900Loi du 30 Mars limitant à 10h parjour, la durée du travail des femmes<strong>et</strong> des enfants1905du 6 mars au 30 juin, grève desouvrières de la soie de Vizil<strong>le</strong>vote de la loi sur la séparation del’Eglise <strong>et</strong> de l’Etat19068-16 octobre. 15 ème congrès nationalde la CGT à Amiens. Une seu<strong>le</strong>femme représentant <strong>le</strong>s ouvriers del’habil<strong>le</strong>ment d’Amiens siège parmi<strong>le</strong>s 350 délégués.Signature de la Charte d’Amiens.Décembre.- Grève des fi<strong>le</strong>uses de soiede Ganges. Extension du mouvementà toutes <strong>le</strong>s Cévennes avecconstitution de syndicats locaux.1910Grève de 83 jours des ouvriersteinturiers amiénoisAvril- Loi sur <strong>le</strong>s r<strong>et</strong>raites ouvrières9 juil<strong>le</strong>t- Grève des blanchisseuses àSaint-Etienne1911Avril- Grève des blanchisseuses deChavil<strong>le</strong>Troub<strong>le</strong>s de la vie chère dans <strong>le</strong> Nord,en Picardie, dans <strong>le</strong>s Ardennes <strong>et</strong> <strong>le</strong>srégions de l’ouest. Création de liguesféminines contre la hausse desproduitsalimentaires.Manifestations, grèves.191215 Avril - Naufrage du plus grandpaquebot du monde « Le Titanic ».1912-1913Extermination de la Bande à Bonnot191319 juil<strong>le</strong>t- r<strong>et</strong>our au Service militairede trois ans.1914Huit évêques interdisent <strong>le</strong> tangodans <strong>le</strong>s diocèses.28 juin- assassinat à Sarajevo del’Archiduc François Ferdinandd’Autriche.24 juil<strong>le</strong>t- Ultimatum Austro-Hongrois à la Serbie31 juil<strong>le</strong>t- Ultimatum de l’Al<strong>le</strong>magne àla Russie <strong>et</strong> à la France. Assassinat deJaurès par Raoul Villain.3 août- Déclaration de guerre del’Al<strong>le</strong>magne à la France.


LE LAVOIR - <strong>La</strong> « Bel<strong>le</strong> équipe »<strong>La</strong> Mise en scène- Brigitte Damiens, comédienne <strong>et</strong> m<strong>et</strong>teure en scèneIssue du Conservatoire de Versail<strong>le</strong>s, el<strong>le</strong> est artiste associée du Théâtre Firmin Gémierd’Antony depuis 1994 où el<strong>le</strong> a créé comme comédienne <strong>et</strong> collaboratrice artistique unequinzaine de spectac<strong>le</strong>s (Pélléas <strong>et</strong> Mélisande de Ma<strong>et</strong>erlinck, Guignol de Prévert, Le Révizor deGogol, Le Tour du monde en 80 jours d’après Ju<strong>le</strong>s Verne, Le Menteur de Goldoni, L’Art de lacomédie d’E. de Fillipo, Chat en poche de Feydeau, <strong>et</strong>c…) auprès de François Kergourlay. El<strong>le</strong>est une femme de spectac<strong>le</strong> à part entière <strong>et</strong> a entrepris au sein de la vil<strong>le</strong> d’Antony unimportant travail de transmission <strong>et</strong> de création reconnu par ses pairs. On peut la voir dans <strong>le</strong>film de Christ.Monnier « Quand Maman sera partie ».<strong>La</strong> Scénographie <strong>et</strong> <strong>le</strong>s Costumes-<strong>La</strong>urence Bru<strong>le</strong>y, issue de l’Éco<strong>le</strong> du T. N. S. signe à la fois <strong>le</strong>s décors <strong>et</strong> <strong>le</strong>s costumes pourPhilippe Adrien (Rêves de Kafka 1985), l’Attroupement 2 (<strong>La</strong> Résistib<strong>le</strong> Ascensiond’Arturo Ui 1986), Jean-Paul Wenzel (Le Théâtre ambulant Chopalovitch 1992,), SylvieMongin-Algan (Le Chien du jardinier 1988, Le Chandelier 1989, Pardaillan 1990,Fuente Ovejuna 1999), Slimane Benaissa (Les Confessions d'un Musulman demauvaise foi 2004, Guy Freixe (Danser à Lughnasa 2003, Lisa Wurmser (<strong>La</strong> Bonne Amedu S<strong>et</strong>chouan 2004, <strong>La</strong> Mou<strong>et</strong>te 2006), Benoit <strong>La</strong>vigne (Adultères 2006, Baby Doll),nomination pour <strong>le</strong> Molière de la scénographie 2009.Le créateur lumièresJulien Barbazin a un DEUG Histoire de l’Art, une licence <strong>et</strong> maîtrise de cinéma. Il a étéDirecteur technique au Théâtre Paris Vil<strong>le</strong>tte de 1998 à 2002. Il a travaillé avec Jean-Paul Delore, Pierre Meunier, Joël Pommerat, Claire <strong>La</strong>sne, <strong>La</strong>urent Pelly, Pscal Antonini,Mohamed Rouhabi…Il travail<strong>le</strong> aussi comme réalisateur <strong>et</strong> scénariste.Les Comédiennes :Julie B.Bousqu<strong>et</strong> a travaillé avec la Cie Du zieu dans <strong>le</strong>s b<strong>le</strong>us, <strong>et</strong> la Cie. Les Ateliers2000 <strong>et</strong> sous la direction de Tola Koukoui, Marc Goldberg, Pascal Antonini…Charlotte Buosi, étudie au Conservatoire d’Antony avec B. Damiens, C. Gonon <strong>et</strong> V. Co<strong>le</strong>myn.El<strong>le</strong> complète sa formation par des stages de masque, d’escrime, de mime.France Ducateau, formé au Théâtre-Éco<strong>le</strong> du Passage, joue <strong>le</strong>s pièces d’auteurs tels que BrianFriel, David Storey, Howard Barker, Jacques Roubaud, Copi sous la direction de GuyFreixe, Lionel Parlier, Niels Arestrup, Jersy K<strong>le</strong>syk, Marianne C<strong>le</strong>vy <strong>et</strong> GuillaumeHasson. El<strong>le</strong> a tourné dans Entre adultes réalisé par Stéphane Brizé.Micaëla Etcheverry 1 ers prix de Chant <strong>et</strong> d’Art Lyrique au CNSM de Paris, s’engage dans unecarrière lyrique <strong>et</strong> théâtra<strong>le</strong> auprès d’Aperghis, Claude Prey, Paul Meffano, chanteuse <strong>et</strong>actrice dans "Médée" d’Euripide à la Comédie Française, "<strong>le</strong> Songe d’une nuit d’été"m.e.s Stuart Seide à Chaillot…Marie Grach travail<strong>le</strong> avec la Cie du Catogan dans « Edgard <strong>et</strong> sa bonne » d’E. <strong>La</strong>biche <strong>et</strong>« Léonie est en avance » de G.Feydeau mise en scène Gwenhaël de Gouvello. El<strong>le</strong> tournepour la télévision avec Christophe Monier, David Delrieux <strong>et</strong> J.L Bertuccelli.10


Valérie Haltebourg, fait partie successivement de la Cie. Jolie Môme, <strong>le</strong> Théâtre de laForêt <strong>et</strong> la Cie Avis de Tempête. En 1994, el<strong>le</strong> intègre <strong>le</strong> Théâtre du Frêne où el<strong>le</strong> jouedans la plupart des créations de Guy Freixe dont Danser à Lughnasa de B. Friel, DomJuan de Molière, Après la pluie de S. Belbel".Bénédicte Jacquard, étudie chez Tania Balachova. El<strong>le</strong> co-dirige avec <strong>le</strong> m<strong>et</strong>teur en scèneClaude Bonin, la Cie. Le Château de Fab<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> crée « Cosmicomics » de ItaloCalvino, « Thelma » de Cl. Bonin, « Nova » de P<strong>et</strong>er Handke, « Thébaïde, Filsd’Œdipe! » d’après Racine <strong>et</strong> Sophoc<strong>le</strong>.Stéphanie <strong>La</strong>bbé, de l’Eco<strong>le</strong> C.Mathieu, joue dans Oblomov d’Ivan Gontcharov <strong>et</strong> LeTartuffe de Molière m.e.s. D.Pitois<strong>et</strong>, dans Marie Stuart de Schil<strong>le</strong>r m.e.s Fabian Chappuis.Chanteuse, el<strong>le</strong> crée la comédie musica<strong>le</strong> « <strong>La</strong> Guingu<strong>et</strong>te a rouvert ses vo<strong>le</strong>ts » de Didier Bailly<strong>et</strong> Eric Chantelauze.Hélène Milano, se forme à l’éco<strong>le</strong> du Théâtre National de Marseil<strong>le</strong>, joue dans <strong>La</strong> Tétralogiede R. Wagner m.e.s D.Mesguich. El<strong>le</strong> fonde la Cie l’Equipage. El<strong>le</strong> joue dans des filmspour la télévision ou <strong>le</strong> cinéma de Léa Fenher ou d’Emmanuel Mour<strong>et</strong>. El<strong>le</strong> a réalisé cinqcourts métrages diffusés sur Canal + ou France 3.Valérie Moin<strong>et</strong>, Se forme à l’Eco<strong>le</strong> M.Marceau, el<strong>le</strong> a joué sous la direction de M.Vinaver,P.Golub, Jean Maisonnave, Julie Bérès, Arnaud Meunier, Christophe Rauck, deSerge Noyel<strong>le</strong> <strong>et</strong> de Marcel Marceau.Fanny Sintès, est en 3 ème année au Conservatoire National de Paris, el<strong>le</strong> est aussi acrobate à lacorde soup<strong>le</strong>.<strong>La</strong> MusiqueA<strong>le</strong>xandre Jean compose la musique de ses propres créations <strong>et</strong> cel<strong>le</strong> du film de LoraineGlatigny « LST ». Il est auteur, compositeur, interprète du groupe de poésie musica<strong>le</strong> « AlmaVeda » (sortie de l’album octobre 2010). Il a composé la musique du spectac<strong>le</strong> d’Elsa Prunières,au 104 à Paris en avril 2009, <strong>et</strong> est un des musiciens du groupe de performance « Signora ora rose weel ». Il a créé 5 comédies musica<strong>le</strong>s d’Oscar Sisto.<strong>et</strong> <strong>le</strong> travail des chantsJean-Pierre Gesbert, pianiste <strong>et</strong> comédien enseigne depuis 1993, <strong>le</strong> chant aux élèves-comédiensde l’Eco<strong>le</strong> du Studio à Asnières. Il a travaillé avec Jean-Louis Martin-Barbaz, au CDN des Paysdu Nord de 1982 à 1991. Il travail<strong>le</strong> avec <strong>La</strong>urent Pelly, Jérôme Savary <strong>et</strong> Hervé Van derMeu<strong>le</strong>n. Il joue <strong>et</strong> chante Presto dans Les Mamel<strong>le</strong>s de Tiresias <strong>et</strong> accompagne NathalieJoly dans <strong>le</strong> récital Yv<strong>et</strong>te Guilbert Je ne sais quoi.11


Contacts :Mise en scèneBrigitte Damiens - 06 14 29 21 63Administration<strong>La</strong>urent Pousseur - 06 60 06 50 52 ou 01 44 93 04 33Chargée de diffusionEmmanuel<strong>le</strong> Dandrel – 06 62 16 98 27e.dandrel@aliceadsl.frContact presseCatherine Guizard – 06 60 43 21 13lastrada-cguizard@wanadoo.frSecrétariatMaïa Fingercweig – 06 03 30 85 94theatre<strong>et</strong>toi<strong>le</strong>s@gmail.comEn Compagnie d’artistes – Théâtre <strong>et</strong> toi<strong>le</strong>sSiège social: 10 ter, rue du Bout de Vil<strong>le</strong> - 28410 ABONDANTCorrespondance: 39 bis, rue de Montreuil – 75011 PARISAssociation loi 1901 - Sir<strong>et</strong> 517 836 748 00015 - APE 9001ZLicences N°: 2-1034449 <strong>et</strong> 3-1034448www.theatre-<strong>et</strong>-toi<strong>le</strong>s.frNous dédions ce texte à tous ceux, parmi <strong>le</strong>s hommes <strong>et</strong><strong>le</strong>s femmes de la terre, qui n’ont plus que <strong>le</strong> droit de se taire.13

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!