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Schéma départemental en faveur des personnes handicapées

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I. PRESENTATION GENERALE1 LE CONTEXTE INSTITUTIONNEL ET LE CADRE JURIDIQUEDepuis 2005, le dispositif <strong>en</strong> <strong>faveur</strong> <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation de handicap a connu deprofonds bouleversem<strong>en</strong>ts.En 2009, les compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> matière d’organisation et de financem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts etservices médico-sociaux, ont été partagées <strong>en</strong>tre le Directeur Général de l’Ag<strong>en</strong>ce Régionale deSanté (ARS), autorité compét<strong>en</strong>te de l’Etat, et le Présid<strong>en</strong>t du Conseil Général, et peuv<strong>en</strong>t s’exercerconjointem<strong>en</strong>t lorsqu’il est fait appel à un double financem<strong>en</strong>t.1.1 Le contexte institutionnelLa loi du 11 février 2005 « pour l’égalité <strong>des</strong> droits et <strong>des</strong> chances, la participation et lacitoy<strong>en</strong>neté <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées », modifie l’architecture de l’action publique <strong>en</strong> <strong>faveur</strong> <strong>des</strong><strong>personnes</strong> handicapées.Elle institue la Maison Départem<strong>en</strong>tale <strong>des</strong> Personnes Handicapées (MDPH), guichet uniqued’information, d’ori<strong>en</strong>tation et d’évaluation, le droit à comp<strong>en</strong>sation du handicap et la notion de projetde vie, et la suppression progressive <strong>des</strong> limites d’âge, <strong>en</strong> particulier le seuil <strong>des</strong> 60 ans.Le précéd<strong>en</strong>t schéma avait été élaboré dans le sillage de cette loi et de la mise <strong>en</strong> place de laMDPH.C’est donc dans un nouveau contexte institutionnel que les travaux de ce schémadépartem<strong>en</strong>tal <strong>en</strong> <strong>faveur</strong> <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées adultes se sont déroulés.Cette nouvelle approche de la personne, du handicap et de son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, nécessite <strong>des</strong>’interroger sur <strong>des</strong> nouveaux mo<strong>des</strong> de prise <strong>en</strong> charge et d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>souhaitant rester à domicile.Deux phénomènes réc<strong>en</strong>ts ressort<strong>en</strong>t plus particulièrem<strong>en</strong>t :- la problématique du handicap psychique reconnu depuis 2005,- le vieillissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées, avec la cessation d’activité <strong>des</strong> travailleursd’ESAT.Sur ce dernier point, et compte t<strong>en</strong>u <strong>des</strong> évolutions socio-démographiques, et législatives, leDépartem<strong>en</strong>t souhaite <strong>en</strong>gager une démarche coordonnée avec l’élaboration du schémagérontologique par rapport à sa politique d’autonomie.C’est la raison pour laquelle, le choix a été fait d’élaborer dans un premier temps un av<strong>en</strong>ant auschéma départem<strong>en</strong>tal <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts et <strong>des</strong> services <strong>en</strong> <strong>faveur</strong> <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées,pour 2013-2014, correspondant au terme du schéma gérontologique.Dans un second temps, les travaux d’élaboration <strong>des</strong> deux schémas seront m<strong>en</strong>ésconjointem<strong>en</strong>t, pour aboutir à l’élaboration d’un schéma unique de l’autonomie, à compter de 2015.1.2 Le Cadre juridiqueLes schémas relatifs aux <strong>personnes</strong> handicapées ou <strong>en</strong> perte d’autonomie sont arrêtés par lePrésid<strong>en</strong>t du Conseil Général, après concertation avec le représ<strong>en</strong>tant de l’Etat dans le départem<strong>en</strong>tet avec l’ARS, dans le cadre de la Commission de coordination <strong>des</strong> politiques publiques de santé,prévue au 2° de l’article L.1432-1 du code de la santé publique.1


L’objectif de ces schémas est d’assurer l’organisation territoriale de l’offre de services deproximité et leur accessibilité.Le schéma départem<strong>en</strong>tal d’organisation sociale et médico-sociale, est établi pour une périodemaximum de cinq ans, <strong>en</strong> cohér<strong>en</strong>ce avec le schéma régional d’organisation médico-socialem<strong>en</strong>tionné au 3° de l’article L.312-5 du code de l’action sociale et <strong>des</strong> familles (CASF).Pour la mise <strong>en</strong> œuvre de ce dernier, le directeur général de l’ARS établit un programmeinterdépartem<strong>en</strong>tal d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> handicaps et de la perte d’autonomie (PRIAC) visé àl’article L.312-5-1 du CASF qui stipule : « Ce programme dresse, pour la part <strong>des</strong> prestationsfinancées sur décision tarifaire du directeur général de l’ARS, les priorités de financem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>créations, ext<strong>en</strong>sions ou transformations d’établissem<strong>en</strong>ts ou de services au niveau régional. »Le schéma départem<strong>en</strong>tal défini par l’article L.312-4 du CASF a pour objectifs :- d’apprécier la nature, le niveau et l’évolution <strong>des</strong> besoins sociaux et médico-sociaux de lapopulation ;- de dresser le bilan quantitatif et qualitatif de l’offre sociale et médico-sociale existante ;- de déterminer les perspectives et les objectifs de développem<strong>en</strong>t de l’offre sociale et médicosocialeet, notamm<strong>en</strong>t, ceux nécessitant <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tions sous forme de création, transformation ousuppression d’établissem<strong>en</strong>ts et services et, le cas échéant, d’accueils familiaux relevant du titre IVdu livre IV ;- de préciser le cadre de la coopération et de la coordination <strong>en</strong>tre les établissem<strong>en</strong>ts etservices m<strong>en</strong>tionnés à l’article L.312-1, à l’exception <strong>des</strong> structures expérim<strong>en</strong>tales prévues au 12° duI de cet article, ainsi qu’avec les établissem<strong>en</strong>ts de santé définis à l’article L.6111-1 du code de lasanté publique ou tout autre organisme public ou privé, afin de satisfaire tout ou partie <strong>des</strong> besoinsm<strong>en</strong>tionnés au 1° ;- de définir les critères d’évaluation <strong>des</strong> actions mises <strong>en</strong> œuvre dans le cadre de ces schémas.Par ailleurs, le dernier alinéa de l’article L.312-4 du CASF stipule « Les schémas peuv<strong>en</strong>t êtrerévisés à tout mom<strong>en</strong>t à l’initiative de l’autorité compét<strong>en</strong>te pour l’adopter ». C’est l’objet du prés<strong>en</strong>tav<strong>en</strong>ant au schéma 2008-2012.2 LA METHODE D’ELABORATION DU SCHEMACo-animé par Monsieur BELIN, Premier Vice-présid<strong>en</strong>t du Conseil Général <strong>en</strong> charge <strong>des</strong>Solidarités, et Monsieur TRANCHANT, Délégué territorial de la Vi<strong>en</strong>ne de l’ARS Poitou-Char<strong>en</strong>tes, uncomité de pilotage a été installé le 29 août 2011, composé de :Madame Valérie CHAMPIONVice-Présid<strong>en</strong>te du Conseil GénéralMadame Béatrice FORESTIERConseillère GénéraleMonsieur Gérard RIVAUDConseiller GénéralMonsieur Michel GREMILLON puis,Directeur Général <strong>des</strong> ServicesMonsieur Jean-Claude LOUCHETDirecteur Général <strong>des</strong> ServicesMonsieur Christian DUBREUILDirecteur Général Adjoint <strong>des</strong> SolidaritésMadame Marion ANDRAULT-DAVIDDirectrice du Handicap et de la VieillesseMadame Marie-Christine PETUREAU Responsable Service « Schémas-Projets »Monsieur Eti<strong>en</strong>ne MOREAUResponsable du Service <strong>des</strong> Etablissem<strong>en</strong>tsMonsieur Jean-Marie COURTOISDirecteur de la MDPHMonsieur Jean-Charles LE TARNECMédecin référ<strong>en</strong>t handicapMadame Carole GAULTIERMédecin MDPHMadame Karine ALABEURTHEChargée de Mission2


Si l’on pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> compte la part <strong>des</strong> 20 à 59 ans, la Vi<strong>en</strong>ne se situe <strong>en</strong> 3 ème position tout <strong>des</strong>uite après la Savoie et les Ard<strong>en</strong>nes, alors que les départem<strong>en</strong>ts de la région se plac<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 8 èmeplace pour la Char<strong>en</strong>te, 10 ème pour les Deux-Sèvres et 22 ème pour la Char<strong>en</strong>te-Maritime.Part <strong>des</strong> Adultes de 20 à 59 ans surla population totale pour chaquedépartem<strong>en</strong>t de la Région Poitou - Char<strong>en</strong>tesDEUX-SEVRES50,9 %VIENNE52,5CHARENTE-MARITIME49,1 %CHARENTE51 %CG86Source INSEE : Rec<strong>en</strong>cem<strong>en</strong>t 2008DGAS - DHVSchémas -Projets Le 14/09/2012La part de la population <strong>des</strong> 20 à 59 ans (52,5%) que compte le départem<strong>en</strong>t de la Vi<strong>en</strong>ne représ<strong>en</strong>teainsi 223 778 <strong>personnes</strong>.3.2 Les bénéficiaires de prestations / d’ori<strong>en</strong>tations« Source MDPH 86 : bilan activité 2011 du 18 juin 2012 »3.2.1 L’allocation adulte handicapé (AAH)Les décisions relatives à l’AAH ont représ<strong>en</strong>té 12% de l’activité de la CDAPH <strong>en</strong> 2010.L’analyse <strong>des</strong> décisions permet de vérifier une diminution de la demande importantesur la période 2008-2010 (-22 %) puis, une augm<strong>en</strong>tation <strong>en</strong>tre 2010 et 2011 (+ 26%) situantl’activité 2011 au niveau de 2008.Il faut rappeler qu’<strong>en</strong> 2008, la MDPH terminait la reprise du stock <strong>des</strong> dossiers <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te dedécision pour intégrer une gestion du flux.5


De plus, sur la même période le nombre <strong>des</strong> bénéficiaires a progressé.Pour ce qui concerne le complém<strong>en</strong>t d’AAH, il faut signaler que les conditions requises pourl’octroi <strong>des</strong> complém<strong>en</strong>ts (taux d’incapacité supérieur ou égal à 80%, disposer d’un logem<strong>en</strong>tindép<strong>en</strong>dant, avoir une capacité de travail inférieur à 5%, etc…) expliqu<strong>en</strong>t le faible tauxd’acceptation.Le tableau ci-<strong>des</strong>sous permet de mesurer l’évolution de la demande pour la période 2008-2011.AAH 2008 2009 2010 2011Evolution2008-2011Décisions 2 181 1 987 1 708 2154 -1%Accords 1 558 1 328 1 069 1276 -18%Taux d’acceptation 71% 67% 63% 59% -12bénéficiaires CAF + MSA 5 678 5 863 5 886 5946 +5%Complém<strong>en</strong>t AAHDécisions 762 576 619 744 -2%Accords 174 138 81 96 -45%Taux d’acceptation 23% 24% 13% 13% -10Allocation Adulte Handicapé7 0006 0005 0004 0003 000DécisionsAccordsbénéficiaires CAF + MSA2 0001 00002008 2009 2010 2011Les dép<strong>en</strong>ses d’AAH (CAF et MSA) pour ces prestations ont fortem<strong>en</strong>t progressé sur lapériode 2008 - 2011 : +27%.Principalem<strong>en</strong>t, deux raisons expliqu<strong>en</strong>t cette situation :- une augm<strong>en</strong>tation du nombre <strong>des</strong> bénéficiaires : +5%,- l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t pris de revalorisation de cette allocation à la Confér<strong>en</strong>ce Nationalesur le Handicap de 2008.6


Le tableau ci-<strong>des</strong>sous permet de mesurer l’évolution de la dép<strong>en</strong>se pour la période 2008-2011 (sourcesCAF et MSA Vi<strong>en</strong>ne).CAF + MSA 2008 2009 2010 2011Evolution2008-2011AAH 33 295 243 38 752 840 39 660 042 42 196 086 +27%Complém<strong>en</strong>t AAH etmajoration vie 1 395 094 1 538 032 1 408 131 1 401 313 +0,45%autonomeTOTAL ANNUEL 34 690 337 40 290 872 41 068 173 43 597 399 +26%3.2.2 L’allocation comp<strong>en</strong>satrice tierce personne (ACTP) et la prestation decomp<strong>en</strong>sation du handicap (PCH)Le tableau ci-<strong>des</strong>sous récapitule l’évolution du nombre <strong>des</strong> bénéficiaires de l’allocationcomp<strong>en</strong>satrice et de la prestation de comp<strong>en</strong>sation du handicap (aide humaine)ACTP – 60 ansA domicilePCH aidehumaineTOTALBénéficiairesaide humaineEVOLUTIONANNUELLEBENEFICIAIRES2005 389 - 3892006 382 77 459 +70Dont handicap lourd(1)22 +222007 330 251 592 +133Dont handicap lourd(1)47 +252008 296Dont handicap lourd(1)2009 261562dont <strong>en</strong>fants 13858+ 266dont <strong>en</strong>fants + 1372 +25845dont <strong>en</strong>fants 501106+ 248DONT ENFANTS+37+41dont <strong>en</strong>fants + 15+110dont <strong>en</strong>fants +33+12dont <strong>en</strong>fants +24+81Dont handicap lourd(1)113dont 15 <strong>en</strong>fants2010997219dont 88 <strong>en</strong>fants1216Dont handicap lourd125(1)dont 39 <strong>en</strong>fantsAu 31 décembre109819912972011dont 80 <strong>en</strong>fantsdont <strong>en</strong>fants- 8Dont handicap lourd124-1(1)dont 43 <strong>en</strong>fantsdont <strong>en</strong>fants +4Evolution 2005-2011 - 190 +1098 +908(1) Handicap lourd (critères CNSA) : besoin d’aide humaine de 180 heures par mois et plus (+ 6 heurespar jour)Le tableau permet de vérifier l’évolution de la montée <strong>en</strong> charge rapide <strong>des</strong> bénéficiaires dela PCH de 2007 à 2010 puis le ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>t de 2011.On observe que le nombre de <strong>personnes</strong> reconnues avec un handicap lourd reste stabledepuis 2010.7


La PCH a été ouverte – au titre de l’aide humaine – à <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> qui ne remplissai<strong>en</strong>tpas les conditions requises pour prét<strong>en</strong>dre à l’allocation comp<strong>en</strong>satrice mais qui peuv<strong>en</strong>t,conformém<strong>en</strong>t à la loi du 11 février 2005, maint<strong>en</strong>ant recevoir une prestation m<strong>en</strong>suelle.La Vi<strong>en</strong>ne est particulièrem<strong>en</strong>t concernée par le « forfait surdité » attribuable dans le cadrede la PCH aux <strong>personnes</strong> dont la perte auditive moy<strong>en</strong>ne est supérieure à 70 dB et qui recour<strong>en</strong>t à undispositif de communication adapté nécessitant une aide humaine (exemple : interprète <strong>en</strong> langue <strong>des</strong>ignes).279 <strong>personnes</strong> bénéfici<strong>en</strong>t d’un forfait surdité représ<strong>en</strong>tant 25% <strong>des</strong> bénéficiaires de la PCHpour <strong>des</strong> besoins d’aide humaine.Certaines <strong>personnes</strong> préfèr<strong>en</strong>t conserver le bénéfice de l’allocation comp<strong>en</strong>satrice.Le tableau ci-<strong>des</strong>sous résume l’évolution de la demande de r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t de l’allocationcomp<strong>en</strong>satrice.ALLOCATION COMPENSATRICE TIERCE PERSONNE (ACTP)ouFRAIS PROFESSIONNELS (ACFP)ACTP & ACFP 2008 2009 2010 2011DECISION 161 135 141 118ACCORD 159 134 137 111Taux : 99% 99% 97% 94%Le droit d’option – prévu par la loi du 11 février 2005 – ouvert aux bénéficiaires del’allocation comp<strong>en</strong>satrice pour un choix <strong>en</strong>tre cette prestation et la PCH s’applique depuisl’installation de la MDPH comme le montre le tableau ci-<strong>des</strong>sous.ACTPDroitoptionPCHConfondusACTP2007 -14% 47 +226% +29%2008 -10% 62 +124% +45%2009 -12% 93 +50% +29%2010 -16% 75 +18% +10%2011 -9 % 78 +10 % + 7 %A noter que seulem<strong>en</strong>t 27 <strong>personnes</strong> bénéfici<strong>en</strong>t d’un forfait cécité au titre de la PCH.Celles-ci préfèr<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t continuer dans bi<strong>en</strong> <strong>des</strong> cas, à bénéficier de l’allocationcomp<strong>en</strong>satrice qui était <strong>en</strong> cas de cécité accordée au montant maximal et sans contrôle d’effectivitéde son utilisation.Enfin, il faut noter que 169 <strong>personnes</strong> âgées de plus de 60 ans sont bénéficiaires de la PCHet 91 de l’allocation comp<strong>en</strong>satrice.8


La proportion <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> âgées bénéficiaires de la PCH au titre de l’aide humaine(15,70%) est supérieure à celle <strong>des</strong> <strong>en</strong>fants (7,43%) et ne cesse de progresser depuis 2008.La répartition de la population bénéficiaire de la PCH pour le volet aide humaine au 31décembre 2008 est la suivante :Tranche d’âge 31 décembre 2008 31décembre200931 décembre201031 décembre20110-6 ans 0,71% 0,85% 0,67% 0,65%7-19 ans 3,78% 3,89% 6,28% 6,78%20-59 ans 83,89% 80,56% 78,24% 76,88%60 ans et + 11,62% 14,70% 14,83% 15,70%Cette proportion peut être supérieure pour d’autres volets de la PCH (jusqu’à 17% pour levolet logem<strong>en</strong>t-déménagem<strong>en</strong>t).Les dép<strong>en</strong>ses 2011, pour l’aide à domicile aux <strong>personnes</strong> handicapées assumées par leConseil Général de la Vi<strong>en</strong>ne, ont été de 8 401 667,02€.Cette interv<strong>en</strong>tion s’est répartie de la manière suivante :- 44 944,20€ pour l’aide aux repas (48 bénéficiaires au 31 décembre 2011),- 187 353,03€ pour les services ménagers (150 bénéficiaires au 31 décembre 2011),- 1 679 329,97€ pour l’Allocation Comp<strong>en</strong>satrice Tierce Personne (ACTP) domicile etétablissem<strong>en</strong>t (275 bénéficiaires -60 ans [domicile et établissem<strong>en</strong>t] au 31 décembre 2011),- 6 489 939,82€ pour la Prestation de Comp<strong>en</strong>sation du Handicap (PCH) tous voletsconfondus (1 407 bénéficiaires au 31 décembre 2011).L’Etat finance égalem<strong>en</strong>t le mainti<strong>en</strong> à domicile par l’interv<strong>en</strong>tion de Services de SoinsInfirmiers à Domicile (SSIAD) et d’une Equipe de Souti<strong>en</strong> à la Vie à Domicile (ESVAD) pour 647 017€.3.3 Les ori<strong>en</strong>tations professionnelles« Source MDPH 86 : bilan activité 2011 du 18 juin 2012 »Les décisions relatives à la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé ontaugm<strong>en</strong>té de plus de 25 % <strong>en</strong> 2011 par comparaison à 2010.Ces décisions s’accompagn<strong>en</strong>t d’une augm<strong>en</strong>tation de 23% <strong>des</strong> décisions d’ori<strong>en</strong>tationprofessionnelle.L’ori<strong>en</strong>tation professionnelle a représ<strong>en</strong>té près de 14 % <strong>des</strong> décisions de la CDAPH(14% <strong>en</strong> 2010 et <strong>en</strong> 2009, 10% <strong>en</strong> 2008 et 11% <strong>en</strong> 2007).En revanche, les décisions relatives à une ori<strong>en</strong>tation professionnelle sont <strong>en</strong> progressionreprés<strong>en</strong>tant 89% <strong>des</strong> décisions de RQTH <strong>en</strong> 2011 pour 90% <strong>en</strong> 2010, 84% <strong>en</strong> 2009 et 54% <strong>en</strong> 2008.Il s’agit de la conséqu<strong>en</strong>ce de l’application de l’article 182 de la loi de finances pour 2009 qui amodifié le Code du travail et le Code de la sécurité sociale prévoyant désormais que l’étude d’unedemande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé doit s’accompagner d’uneori<strong>en</strong>tation professionnelle.Il s’agit aussi de la démonstration que l’équipe pluridisciplinaire est, compte t<strong>en</strong>u de sacomposition, <strong>en</strong> capacité de mieux ori<strong>en</strong>ter les demandeurs reconnus travailleurs handicapés.Un part<strong>en</strong>ariat de qualité est à l’œuvre dans le domaine de l’ori<strong>en</strong>tation professionnelle dansle cadre de l’équipe pluridisciplinaire.9


Il a trouvé sa concrétisation dans les différ<strong>en</strong>tes conv<strong>en</strong>tions signées <strong>en</strong>tre la MDPH, leService Public pour l’Emploi (SPE) et différ<strong>en</strong>ts part<strong>en</strong>aires.La coopération <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ue <strong>en</strong>tre les part<strong>en</strong>aires prés<strong>en</strong>ts au sein de l’équipepluridisciplinaire est un atout pour l’évaluation et le suivi individuel.En effet, la possibilité d’accéder à un emploi <strong>en</strong> milieu ordinaire est confirmée dansplus de 80% <strong>des</strong> situations.Le tableau ci-<strong>des</strong>sous le confirme car <strong>en</strong>core <strong>en</strong> 2011 85% <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> ont été ori<strong>en</strong>téesvers le marché du travail.AnnéeEvolution <strong>des</strong> principales décisions d’ori<strong>en</strong>tation professionnelle.accordESATaccordCARTAccordMarché dutravailAccordmarché dutravail avecappuiopérateurAccordsOri<strong>en</strong>tationprofessionnelle2007 336 22 516 588 1 5002008 371 30 179 856 1 4592009 272 26 791 931 2 0562010 248 24 943 821 2 0692011 311 38 1099 1043 2531Moy<strong>en</strong>neannuelle308 28 706 848 1923Deux gran<strong>des</strong> t<strong>en</strong>dances se révèl<strong>en</strong>t dans ce tableau.Tout d’abord la progression du nombre de <strong>personnes</strong> bénéficiaires d’une ori<strong>en</strong>tation pour lemarché du travail, reconnus travailleurs handicapés et dans l’emploi.Le nombre d’accord a plus que doublé <strong>en</strong>tre 2007 et 2011.Cette évolution peut s’expliquer notamm<strong>en</strong>t par une plus grande s<strong>en</strong>sibilisation <strong>des</strong> salariés etemployeurs à l’importance d’une RQTH pour faire valoir <strong>des</strong> droits et avantages sociaux ou bi<strong>en</strong>respecter l’obligation d’emploi <strong>en</strong> particulier dans le secteur public .Cep<strong>en</strong>dant, on observe aussi que plus de la moitié <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> ori<strong>en</strong>tées vers le marchédu travail ne sont pas employables immédiatem<strong>en</strong>t et ont besoin d’un accompagnem<strong>en</strong>t vers l’emploi.Leur nombre progresse régulièrem<strong>en</strong>t chaque année et a presque doublé <strong>en</strong>tre 2007 et 2011.Encore <strong>en</strong> 2011 le besoins d’accompagnem<strong>en</strong>t par un organisme spécialisé (Cap Emploi,Pôle Emploi, Espoir 86) <strong>en</strong> appui à <strong>des</strong> démarches d’insertion professionnelle a concerné 49% <strong>des</strong><strong>personnes</strong> ori<strong>en</strong>tées vers le marché du travail.Elles ont augm<strong>en</strong>té de 27% <strong>en</strong>tre 2010 et 2011.Une étude a été réalisée pour mieux connaître cette population.10


Le tableau précise la composition du public ayant un besoin d’un accompagnem<strong>en</strong>t versl’emploi.Tranche d'age Femme Homme Total Taux= 50 ans 154 190 344 32,98%Total 471 572 1043Taux 45,16% 54,84%Les hommes sont majoritairem<strong>en</strong>t concernés pour 55% <strong>des</strong> effectifs.Les <strong>personnes</strong> de la tranche d’âge 50 ans et plus <strong>en</strong> représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t le tiers.Les bénéficiaires de ce dispositif sont répartis sur l’<strong>en</strong>semble du territoire départem<strong>en</strong>tal avecla moitié <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> concernées situées sur les territoires <strong>des</strong> communautés de Poitiers etChâtellerault (517 <strong>personnes</strong>).Secteur Géographique= 50 ansFemme Homme Femme Homme Femme HommeTotalChâtellerault ville 6 11 33 36 22 17 125Communauté duChâtelleraudais2 1 15 14 5 9 46Poitiers ville 3 6 18 20 13 12 72Grand Poitiers 16 21 75 106 23 33 274Total 27 39 141 176 63 71 517Six <strong>en</strong>treprises adaptées (EA) sont implantées dans la Vi<strong>en</strong>ne.Les Entreprises Adaptées (EA) apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au milieu ordinaire.A la fin de l’année 2011, 171 <strong>personnes</strong> y travaillai<strong>en</strong>t [source DIRECCTE-UT 86].Les financem<strong>en</strong>ts de l’Etat (subv<strong>en</strong>tions spécifiques et ai<strong>des</strong> au poste) ont représ<strong>en</strong>té unbudget global de 2 197 797€ [source DIRECCTE-UT 86].La reconnaissance de la lourdeur du handicap concernait 143 <strong>personnes</strong> au 31 décembre2010 pour 129 <strong>personnes</strong> au 31 décembre 2009 dans la Vi<strong>en</strong>ne [source DIRECCTE-UT 86].L’ori<strong>en</strong>tation professionnelle concerne égalem<strong>en</strong>t les <strong>personnes</strong> relevantd’établissem<strong>en</strong>ts adaptés (ESAT ou CART) .L’Etat a consacré 11 966 383€ à ces dispositifs pour 964 <strong>personnes</strong> adultes handicapées(défici<strong>en</strong>ce intellectuelle, troubles psychiques, surdi-cécité).Le taux d’équipem<strong>en</strong>t dans la Vi<strong>en</strong>ne (3,8) est supérieur à la moy<strong>en</strong>ne nationale (3,4)-(données contexte départem<strong>en</strong>t CNSA du 15 février 2012, sources STATISS 2011 au 1 janvier 2011).A noter égalem<strong>en</strong>t une constante, l’ori<strong>en</strong>tation vers les C<strong>en</strong>tres d’Aide et de Redynamisationau Travail (CART) de Poitiers et Châtellerault est une solution adaptée proposée régulièrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>réponse au projet de vie de jeunes désireux d’accéder à une autonomie sociale et professionnelle(25 <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne chaque année sur la période).Au 31 décembre 2011, 10 900 <strong>personnes</strong> bénéficiai<strong>en</strong>t d’une RQTH dans la Vi<strong>en</strong>ne par laMDPH.11


Au 31 décembre 2011, 2 194 <strong>personnes</strong> reconnues travailleurs handicapés étai<strong>en</strong>t inscritescomme Demandeurs d’Emploi <strong>en</strong> fin de Mois (DEFM) dans la Vi<strong>en</strong>ne selon le tableau de bord duProgramme d’Insertion <strong>des</strong> Travailleurs Handicapés (PRITH) février 2012.Le nombre de demandeurs d’emploi reconnus travailleurs handicapés (DEFM-TH) auraitprogressé de 6% <strong>en</strong> 2011.Il s’agit du départem<strong>en</strong>t qui a connu la plus faible hausse <strong>en</strong> un an avec +6% contre 11,7% <strong>en</strong>Poitou-Char<strong>en</strong>tes.La proportion <strong>des</strong> DEFM-TH au regard <strong>des</strong> DEFM tous publics peut être comparés surplusieurs années :• décembre 2005 : 7,86%• décembre 2006 : 8,01%• décembre 2009 : 7,63%• décembre 2010 : 7,79%• décembre 2011 : 8,10%4 LA SITUATION DES STRUCTURES D’ACCUEIL POUR ADULTESHANDICAPESLe détail ci <strong>des</strong>sous fait ressortir les disparités selon les types de structures <strong>en</strong>tre lesdiffér<strong>en</strong>ts départem<strong>en</strong>ts de la région Poitou-Char<strong>en</strong>tes :- Les places <strong>en</strong> Maisons d’Accueil Spécialisées, au nombre de 277 <strong>en</strong> 2012, laiss<strong>en</strong>tapparaître un Taux d’Équipem<strong>en</strong>t de 1,24 pour le Départem<strong>en</strong>t, supérieur aux autres départem<strong>en</strong>ts dela région (Cf. cartes ci-<strong>des</strong>sous).- Les Foyers d’Accueil Médicalisés, avec 115 places, arriv<strong>en</strong>t à un taux d’équipem<strong>en</strong>tinférieur aux autres départem<strong>en</strong>ts de la région, et donc <strong>en</strong> <strong>des</strong>sous de sa moy<strong>en</strong>ne, mais égalem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> <strong>des</strong>sous de la moy<strong>en</strong>ne nationale.- En 2012, avec 307 places <strong>en</strong> Foyer Occupationnel (ou Foyer de Vie), la Vi<strong>en</strong>ne a untaux d’équipem<strong>en</strong>t de 1,58 et se situe juste devant la Char<strong>en</strong>te, mais nettem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> deçà de laChar<strong>en</strong>te Maritime et <strong>des</strong> Deux Sèvres (moy<strong>en</strong>ne Régionale de 1,9) et reste supérieur à la moy<strong>en</strong>neNationale (1,4). Il convi<strong>en</strong>t de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte 52 places supplém<strong>en</strong>taires dédiées aux <strong>personnes</strong>handicapées vieillissantes accueillies <strong>en</strong> Foyer Occupationnel / Foyer de Vie.En outre, il est égalem<strong>en</strong>t important de préciser la spécificité quasi nationale de la Vi<strong>en</strong>nequant à ses établissem<strong>en</strong>ts dédiés aux <strong>personnes</strong> Sour<strong>des</strong> et Aveugles, qui représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t près de 48% <strong>des</strong> places <strong>en</strong> FAM (sans les pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte, le taux d’équipem<strong>en</strong>t serait de 0,27 <strong>en</strong> FAM).Comparaison sur la Région Poitou-Char<strong>en</strong>tes <strong>des</strong> Taux d'Équipem<strong>en</strong>ts <strong>des</strong> Établissem<strong>en</strong>tspour Adultes Handicapés(Taux d'équipem<strong>en</strong>t = Lits ou Places <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>ts pour 1 000 Adultes de 20 à 59 ans)Source ARS actualisée à fin 2011 pour la Région Poitou-Char<strong>en</strong>tesS’agissant <strong>des</strong> foyers d’hébergem<strong>en</strong>t d’ESAT, la Vi<strong>en</strong>ne dispose de 415 places.12


* Correspond à la position parmi les 26 Départem<strong>en</strong>ts (classés par ordre décroissant), de même strate(250 à 500 000 habitants),(Hors Char<strong>en</strong>te-Maritime Cf. 3-1 Rappel démographique).13


Taux d'Équipem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> F.O.(pour 1 000 habitants de 20 - 59 ans)DEUX-SEVRES2,5VIENNE1,6Taux d'Équipem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> F.A.M.(pour 1 000 habitants de 20 - 59 ans)DEUX-SEVRESCHARENTE-MARITIME2,2CHARENTE0,55VIENNE0,521,4CHARENTE-MARITIME0,64CHARENTE0,57Taux d'Équipem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> M.A.S.(pour 1 000 habitants de 20 - 59 ans)DEUX-SEVRES1,02VIENNE1,24CHARENTE-MARITIME0,68CHARENTE0,46CG 86DGAS - DHVSchémas - ProjetsSources : INSEE Pop. 2008ARS 2011Le 14/09/201214


II. LE DIAGNOSTIC : L’ETAT DES LIEUX ET LES BESOINS1 L’EVALUATION DU SCHEMA HANDICAP 2008-2012« Réalisée par la Mission Modernisation -Evaluation et Coordination (MMEC) du Départem<strong>en</strong>t-Juin 2012 » - Synthèse de l’évaluation au 31 décembre 2011 (extraits).1.1 Le plan de développem<strong>en</strong>t de la MDPH1.1.1 Le r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> moy<strong>en</strong>s humainsLe graphique ci-<strong>des</strong>sous montre l’évolution <strong>des</strong> ETP depuis 2006.Ainsi, on est passé de 22,9 ETP <strong>en</strong> 2006 à 38,7 ETP <strong>en</strong> 2011 (r<strong>en</strong>forts ponctuelscompris), dont <strong>en</strong> 2011 :- 3,8 ETP mis à disposition par le Conseil Général,- 7,5 ETP recrutés grâce à la participation du Conseil Général.1.1.2 La garantie du fonctionnem<strong>en</strong>t de la MDPHLe Conseil Général a apporté de 250 000 € à 327 000 € suivant les années de 2007 à2012.Le graphique ci-<strong>des</strong>sous montre l’évolution <strong>des</strong> montants de la participation defonctionnem<strong>en</strong>t du Conseil Général à la MDPH.15


2010 : Participation exceptionnelle de 27 531 €Au delà de sa participation de fonctionnem<strong>en</strong>t, le Conseil Général assure la mise àdisposition de personnel, mais aussi d’aide technique et matérielle pour la MDPH,depuis sa création.1.1.3 L’ori<strong>en</strong>tation de l’action <strong>des</strong> équipes médico-sociales de la MDPH sur leursmissions principales.Cette ori<strong>en</strong>tation est r<strong>en</strong>due possible grâce au développem<strong>en</strong>t du part<strong>en</strong>ariatavec d’autres organismes, qui se traduit au 31 décembre 2011, par les 27conv<strong>en</strong>tions signées avec :- <strong>des</strong> associations gestionnaires d’établissem<strong>en</strong>ts et services médico-sociaux,- <strong>des</strong> services ou organismes interv<strong>en</strong>ant dans le champ de l’insertionscolaire, sociale ou professionnelle,- une commune pour l’interv<strong>en</strong>tion de proximité.Le travail <strong>en</strong> réseau permet aux équipes médico-sociales de se conc<strong>en</strong>trer surleurs misions principales mais il favorise égalem<strong>en</strong>t l’émerg<strong>en</strong>ce d’une culturecommune pour l’évaluation <strong>des</strong> besoins individuels. Il favorise l’étude etl’analyse <strong>des</strong> besoins collectifs et la mise <strong>en</strong> place d’actions part<strong>en</strong>arialesnouvelles.La liste et les dates <strong>des</strong> conv<strong>en</strong>tions signées avec la MDPH figur<strong>en</strong>t <strong>en</strong>annexe 1.1.1.4 La réduction <strong>des</strong> délais d’instruction <strong>des</strong> dossiersDepuis 2007, a été mise <strong>en</strong> place la Commission <strong>des</strong> droits et de l’autonomie<strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées (CDAPH) <strong>en</strong> formation réduite, avec uneprocédure d’instruction simplifiée pour les deman<strong>des</strong> de r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>tde prestations (AAH) dont les droits sont établis depuis plusieurs années, ouayant un objet spécifique et limité.Dans les autres cas, c’est la procédure complexe (complète) quis’applique : CDAPH <strong>en</strong> formation plénière, nécessitant plus d’interv<strong>en</strong>antsdiffér<strong>en</strong>ts.16


Le graphique ci-<strong>des</strong>sous montre que 52% <strong>des</strong> dossiers traités <strong>en</strong> 2011, l’ont été dans <strong>des</strong> délaisinférieurs à deux mois.1.2 L’adaptation <strong>des</strong> capacités d’accueil1.2.1 La mise <strong>en</strong> conformité avec les normes de sécurité inc<strong>en</strong>die et l’adaptationde l’architecture <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts aux contraintes techniquesDes travaux de mise aux normes ont été réalisés pour 5 établissem<strong>en</strong>ts (reportéspour 2), et ont permis la création de 15,53 ETP.Vous trouverez dans le tableau ci-après le détail <strong>des</strong> opérations réalisées ou <strong>en</strong> cours.Structure Caractéristiques Coût pour le ConseilGénéralAPAJH Foyer R<strong>en</strong>éJaud – ChâtelleraultReconstruction d’un foyer. Ouverture le 1 er juillet 2012.Coût total de 4,5M€.330K€ <strong>en</strong> 2012APSA – Foyer de viede la Var<strong>en</strong>neLarnay – Foyer de vieet FAMAPEP Adriers1) Aménagem<strong>en</strong>ts réalisés dans l’anci<strong>en</strong> foyer +hausse du nombre de veilleurs de nuit avant ouverturedu nouveau foyer ;2) Reconstruction d’un foyer de 14 places.1) Restructuration et mises aux normes de sécurité dela structure actuelle (450K€) ;2) Construction d’un pavillon (de 12 places) pour unemeilleure prise <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> adultes (1,5M€).Restructuration et mise aux normes du foyerd’hébergem<strong>en</strong>t (2,1M€).50K€/an depuis 2008jusqu’à l’ouverture dunouveau foyer ;19k€/an p<strong>en</strong>dant 25 ans àcompter de l’ouverture« 2013-2014 ».31K€/an depuis 2008jusqu’à l’ouverture dupavillon ;19K€/an p<strong>en</strong>dant 25 ans àcompter de l’ouverture« 2015 ».20K€/an17


1.2.2 La prise <strong>en</strong> compte de l’évolution <strong>des</strong> besoins d’hébergem<strong>en</strong>t pour lestravailleurs handicapésSur 32 places prévues <strong>en</strong> foyers d’hébergem<strong>en</strong>t d’ESAT, 14 places ont été créées, et18 places de foyer d’hébergem<strong>en</strong>t ont été transformées <strong>en</strong> 18 places de SAMSAHpour handicapés psychiques. Cela a permis la création de 8,11 ETP.StructureFoyer d’hébergem<strong>en</strong>t « La vallée du Pont» de Saint-Juli<strong>en</strong> l’Ars (ABSA)CaractéristiquesExt<strong>en</strong>sion de 12 places (ouverture <strong>en</strong> juin2012)Coût de 450K€/an pour le Départem<strong>en</strong>tpour ces 12 places.5,58 ETP créés suite à l’ouverture.Foyer d’hébergem<strong>en</strong>t d’ESAT « LaChaume » à Saint-B<strong>en</strong>oît (APSA)Ext<strong>en</strong>sion de 2 places (10 initialem<strong>en</strong>tprévues). Une <strong>en</strong> 2010 et une <strong>en</strong> 2011.Établissem<strong>en</strong>t occupé à 100% dont unressortissant Vi<strong>en</strong>ne.2,53 ETP créés depuis l’ouverture.Unité pour handicapés vieillissantsESSOR10 places initialem<strong>en</strong>t prévues noncréées.A noter : 18 places de foyerd’hébergem<strong>en</strong>t ont été transformées <strong>en</strong> 18places de SAMSAH pour handicapéspsychiques.1.2.3 La prise <strong>en</strong> compte de l’évolution <strong>des</strong> besoins d’hébergem<strong>en</strong>t pour les<strong>personnes</strong> handicapées dans l’incapacité d’exercer un travailPour un objectif de 23 places <strong>en</strong> foyers d’accueil médicalisé (FAM), 20 places ontété créées.StructureADEF Traumascrâni<strong>en</strong>s – St Juli<strong>en</strong>l’ArsADAPEI – Foyerd’accueil MédicaliséCaractéristiquesCréation de 20 places spécialisées dont 6 occupées par <strong>des</strong>ressortissants de la Vi<strong>en</strong>ne. Occupation à 100%.Ouverture <strong>en</strong> décembre 2010.Coût de 300K€/an pour le Départem<strong>en</strong>t11,25 ETP créés depuis l’ouverture.Création de 12 places prévues : 6 places de foyer de vie ont ététransformées <strong>en</strong> 6 places de FAM et 6 places de Foyer de Viesont programmées pour 2013.APEP SmarvesTransformation de 10 places de foyer de vie pour handicapésmoteurs <strong>en</strong> 10 places de FAM.18


Pour un objectif de 69 places <strong>en</strong> foyers occupationnels et foyers de vie, 73 placesont été créées.StructureEHPAD SmarvesCaractéristiques21 places réservées aux handicapésvieillissants dans un établissem<strong>en</strong>t pour<strong>personnes</strong> âgées.Ouverture le 1er juin 2009. Tauxoccupation à 100%.Coût de 769K€/an pour le Départem<strong>en</strong>t.6 ETP créés (<strong>en</strong> plus du personnel del’EHPAD).PROGECAT – Foyer de vie Monts-sur-Guesnes22 places créées + 7 places à l’automne2012.Date ouverture : 2010. Taux occupation à100%.Coût de 753K€/an pour le CG + 400K€/anà compter de l’automne 2012.22,9 ETP créés.APSA – Foyer Clos du Bétin à Neuville 5 places créées <strong>en</strong> 2011.Coût de 65K€/an pour le CG (un seulressortissant Vi<strong>en</strong>ne).10,75 ETP créés (création de places etveille de nuit).Hameau Services – Sommières du Clain+10 places (7 places créées et 3 placespour <strong>personnes</strong> âgées transformées).Le Hameau Services propose 46 places,occupées pour 20 d’<strong>en</strong>tre elles par <strong>des</strong>ressortissants de la Vi<strong>en</strong>ne.Coût de 660K€/an pour le Départem<strong>en</strong>t.11 ETP créés.ADAPEISection annexe de Lavausseau6 places créées <strong>en</strong> février 2012. 70K€/an1,68 ETP créés.Section annexe de Lizant2 places créées <strong>en</strong> 2010. 22K€/an0,6 ETP créés.Au total, ces ouvertures <strong>en</strong> Foyer de vie/occupationnel et foyers d’accueil médicalisé,ont permis la création de 64,18 ETP.1.2.4 Le souti<strong>en</strong> à l’insertion professionnelleLe Départem<strong>en</strong>t a octroyé <strong>en</strong> 2011, 61 300 € au total de subv<strong>en</strong>tions à deuxorganismes oeuvrant pour l’insertion professionnelle <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées :ADPSR Cap Emploi et le dispositif ESPOIR 86, géré par l’UDAF.En 2011, 630 <strong>personnes</strong> au total ont pu être accompagnées par ces organismes.19


1.3 L’accompagnem<strong>en</strong>t social1.3.1 La création de services d’accompagnem<strong>en</strong>t socialOnt été crées 85 places <strong>en</strong> Service d’accompagnem<strong>en</strong>t à la vie sociale (SAVS)pour un objectif de 50 places, réparties comme suit :- SAVS APF (handicap moteur) = 35 places,- SAVS UDAF 86 (handicap psychique) = 30 places,- SAVS DIAPASOM (<strong>personnes</strong> sour<strong>des</strong> ou mal<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dantes) = 20 places.Ont été créées 30 places <strong>en</strong> Service d’accompagnem<strong>en</strong>t médico-social pouradultes handicapés (SAMSAH) pour un objectif de 20 places, réparties comme suit :- SAMSAH Mutualité Française de la Vi<strong>en</strong>ne (handicap psychique) = 12 places,- SAMSAH ESSOR du CHHL = 18 places.Le graphique ci-<strong>des</strong>sous montre la répartition pour l’année 2011 <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>suivies <strong>en</strong> fonction de la capacité autorisée pour chaque service, étant précisé qu’<strong>en</strong>fonction du besoin d’accompagnem<strong>en</strong>t propre à chaque bénéficiaire, les services sont<strong>en</strong> mesure de suivre un nombre de situations supérieur à la capacité.Il est à noter que le projet de création d’un service de suite pour handicapésvieillissants a été reporté.1.3.2 La problématique <strong>des</strong> vacances <strong>des</strong> adultesQuatre établissem<strong>en</strong>ts ont mis <strong>en</strong> place un accueil perman<strong>en</strong>t, par l’ouverture de leurstructure 365 jours par an, ce qui s’est traduit par la création de 11,15 ETP.En conclusion, la réalisation <strong>des</strong> objectifs du schéma a permisl’ouverture de 222 places supplém<strong>en</strong>taires (tous services confondus) etla création de 112,78 ETP (hors MDPH).20


2.2 Résultats2.2.1 Ori<strong>en</strong>tations Foyer de Vie / Foyer OccupationnelDonnées générales par tranches d’âgeLes données recueillies peuv<strong>en</strong>t être rassemblées dans le tableau suivant :Liste <strong>des</strong> usagers avec une Ori<strong>en</strong>tation vers un Foyer de Vie /Occupationnel sans place au 25/05/2012Situation <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>Tranches d'âgeori<strong>en</strong>tées FDV/FO 20 - 44 ans 45 - 54 ans 55 - 64 ans TOTALA domicile avec demande5 3 0 8d'établissem<strong>en</strong>tA domicile sans demande 23 17 20 60IME 12 0 0 12Etablissem<strong>en</strong>t médicosocialavec demandeEtablissem<strong>en</strong>t médicosocialsans demandeEtablissem<strong>en</strong>t sanitaireavec demandeEtablissem<strong>en</strong>t sanitairesans demande3 1 1 53 1 3 70 1 0 14 2 6 12EHPAD 0 4 21 25Total 50 29 51 13079L’analyse de ce tableau appelle quelques comm<strong>en</strong>taires :- Les <strong>personnes</strong> « A domicile sans demande » représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 60 <strong>personnes</strong> sur les 130 dutotal, soit 46% de <strong>personnes</strong> ayant une ori<strong>en</strong>tation décidée par la CDAPH mais n’ayant<strong>en</strong>trepris aucune démarche auprès d’établissem<strong>en</strong>t. Il convi<strong>en</strong>t de préciser que ce chiffrea été déterminé par différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre le nombre d’ori<strong>en</strong>tations décidées et celui <strong>des</strong>deman<strong>des</strong> réalisées à notre connaissance. Il peut donc y avoir un écart <strong>en</strong> cas dedonnées incomplètes sur le nombre <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> réalisées.- Les <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> IME correspond<strong>en</strong>t aux am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts Creton. Au vu <strong>des</strong> donnéesrecueillies par la MDPH auprès <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts, 202 jeunes adultes de plus de 20 ansserai<strong>en</strong>t maint<strong>en</strong>us <strong>en</strong> IME, au titre de l’am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t Creton, à l’horizon 2015, <strong>en</strong> majoritéavec une ori<strong>en</strong>tation ESAT et, pour 35, une ori<strong>en</strong>tation foyer de vie / occupationnel et <strong>en</strong>section annexe.- Les <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> EHPAD correspond<strong>en</strong>t à <strong>des</strong> dérogations demandées et accordées parle Conseil Général de la Vi<strong>en</strong>ne.- Les cases grisées correspond<strong>en</strong>t aux choix du Conseil Général de la Vi<strong>en</strong>ne deconsidérer ces <strong>personnes</strong> comme prioritaires au niveau <strong>des</strong> créations de places àprogrammer.22


Données par type de handicap – population 20-54 ansDans la population sélectionnée <strong>des</strong> 20-54 ans, il a été réalisée une analyse pour étudier la répartition<strong>en</strong> fonction du type de handicap. Les résultats sont prés<strong>en</strong>tés dans le graphique suivant :Usagers avec une ori<strong>en</strong>tation vers un Foyer de Vie / Foyer Occupationnel sans placeau 25/05/2012M<strong>en</strong>tal153 2 1AuditifVisuelMoteurPsychique42151CérébroslésésPolyhandicapTroublesinvalidantsOn peut noter la part très importante du handicap m<strong>en</strong>tal, et <strong>en</strong> deuxième position celle duhandicap psychique qui représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong>semble plus de 83% de la population étudiée. Cetteconstatation nous mène à prés<strong>en</strong>ter plus loin une analyse plus détaillée de cette sous-population.23


2.2.2 Ori<strong>en</strong>tations Foyer d’Accueil MédicaliséDonnées générales par tranches d’âgeLes données recueillies peuv<strong>en</strong>t être rassemblées dans le tableau suivant :Liste <strong>des</strong> usagers avec une Ori<strong>en</strong>tation vers un Foyer d'AccueilMédicalisé (FAM) sans place au 25/05/2012Situation <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>ori<strong>en</strong>tées FDV/FOA domicile avec demanded'établissem<strong>en</strong>tTranches d'âge20 - 44 ans 45 - 54 ans 55 - 64 ans TOTAL5 1 1 7A domicile sans demande 13 19 18 50IME 1 0 0 1Etablissem<strong>en</strong>t médicosocialavec demandeEtablissem<strong>en</strong>t médicosocialsans demandeEtablissem<strong>en</strong>t sanitaireavec demandeEtablissem<strong>en</strong>t sanitairesans demande5 2 6 133 1 2 60 1 0 10 0 1 1EHPAD 1 3 12 16Total 28 27 40 9555L’analyse de ce tableau appelle le comm<strong>en</strong>taires suivant :- Les <strong>personnes</strong> « A domicile sans demande » représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 50 <strong>personnes</strong> sur les 95 dutotal, soit 53% de <strong>personnes</strong> ayant une ori<strong>en</strong>tation décidée par la CDAPH mais n’ayant<strong>en</strong>trepris aucune démarche auprès d’établissem<strong>en</strong>t. Dans ce cas <strong>en</strong>core il convi<strong>en</strong>t derappeler que ce chiffre a été déterminé par différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre le nombre d’ori<strong>en</strong>tationsdécidées et celui <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> réalisées à notre connaissance. Il peut donc y avoir unécart <strong>en</strong> cas de données incomplètes sur le nombre <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> réalisées.24


Données par type de handicap – population 20-54 ansDans la population sélectionnée <strong>des</strong> 20-54 ans, une analyse a permis d’étudier la répartition <strong>en</strong>fonction du type de handicap. Les résultats sont prés<strong>en</strong>tés dans le graphique suivant :Usagers avec une Ori<strong>en</strong>tation vers un Foyer d'Accueil Médicalisé sans place au25/05/2012M<strong>en</strong>talAuditif0714Visuel8MoteurPsychique71016CérébroslésésPolyhandicapTroublesinvalidantsOn peut, dans ce type d’ori<strong>en</strong>tation, noter égalem<strong>en</strong>t la part importante du handicap m<strong>en</strong>tal : 25%. Lehandicap moteur représ<strong>en</strong>te 18%.25


2.2.3 Analyse détaillée <strong>des</strong> handicaps m<strong>en</strong>tal et psychique <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>ori<strong>en</strong>tées Foyer de Vie / Foyer OccupationnelDevant l’importance du nombre de <strong>personnes</strong> dans les handicaps m<strong>en</strong>tal (51) et psychique (15), il aété décidé de réaliser une sous-analyse sur cette population, selon l’âge et par secteur géographique.Pour cela, six secteurs géographiques ont été déterminés : Châtellerault ville, Communauté duChâtelleraudais, Grand Poitiers, Poitiers ville, Nord Vi<strong>en</strong>ne et Sud Vi<strong>en</strong>ne.Analyse détaillée du handicap m<strong>en</strong>talCes données sont les suivantes :Handicap m<strong>en</strong>tal - Effectifs par tranche d'âge et par secteur géographique353011Nombre de <strong>personnes</strong>2520151050151531643791455-64 ans45-54 ans20-44 ans00Châtellerault villeCommunauté duChâtelleraudaisGrand PoitiersPoitiers villeNord Vi<strong>en</strong>neSud Vi<strong>en</strong>neSecteur géographiqueLes att<strong>en</strong>tes de places concernant le handicap m<strong>en</strong>tal sembl<strong>en</strong>t prédominer principalem<strong>en</strong>tdans le Sud Vi<strong>en</strong>ne, puis dans le Nord Vi<strong>en</strong>ne, et prédomine égalem<strong>en</strong>t pour la classe d’âge 20-44 ans.26


Analyse détaillée du handicap psychiqueHandicap psychique - Effectifs par tranche d'âge et par secteur géographique1816Nombre de <strong>personnes</strong>141210864201100201731330125155-64 ans45-54 ans20-44 ansChâtelleraultvilleCommunautéduChâtelleraudaisGrand PoitiersPoitiers villeNord Vi<strong>en</strong>neSud Vi<strong>en</strong>neSecteur géographiqueEn ce qui concerne le handicap psychique, les att<strong>en</strong>tes sont réparties <strong>en</strong> priorité sur le SudVi<strong>en</strong>ne ainsi que sur Poitiers ville, et prédomin<strong>en</strong>t dans la classe d’âge 55-64 ans.3 - LE VIEILLISSEMENT DES PERSONNES HANDICAPEES : ETUDE DESSORTIES D’ETABLISSEMENTDans l’optique d’un schéma sur 5 ans, une étude a été réalisée, ainsi qu’une extrapolation quantitativesur deux ans pour la période 2013-2014, afin de pouvoir mesurer les urg<strong>en</strong>ces sur cette période.3.1 Prés<strong>en</strong>tationUne étude sur le vieillissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées, ainsi que sur les besoins <strong>en</strong> terme d<strong>en</strong>ombres de places <strong>en</strong> structures et leur type a été réalisée par le médecin référ<strong>en</strong>t handicap duConseil Général de la Vi<strong>en</strong>ne, permettant l’accès à <strong>des</strong> données d’ordre médical, via <strong>des</strong>responsables d’association.La tranche d’âge sélectionnée correspond à <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> de 45 ans et plus.Les critères d’inclusion dans cette étude ont été les suivants :- l’exist<strong>en</strong>ce d’un handicap reconnu par la MDPH de la Vi<strong>en</strong>ne, ou une autre MDPH.- la prise <strong>en</strong> charge de la personne dans un établissem<strong>en</strong>t médico-social de la Vi<strong>en</strong>ne.27


Les critères d’exclusion sont :- l’abs<strong>en</strong>ce de reconnaissance préalable d’un handicap tel que défini par la MDPH, et ceciavant l’âge de la retraite légale.- l’abs<strong>en</strong>ce de prise <strong>en</strong> charge par un établissem<strong>en</strong>t de la Vi<strong>en</strong>ne, ne faisant pas apparaîtrela population à domicile.Au total, l’étude a porté sur 498 <strong>personnes</strong> handicapées, âgées de 45 ans et plus, prises <strong>en</strong> chargepar un établissem<strong>en</strong>t médico-social de la Vi<strong>en</strong>ne, rec<strong>en</strong>sées <strong>en</strong>tre le 05/10/2011 et le 12/03/2012.Celle-ci s’est réalisée <strong>en</strong> deux temps : un premier temps concernant les <strong>personnes</strong> handicapéestravailleurs d’ESAT (343 <strong>personnes</strong>), et un second temps concernant les <strong>personnes</strong> handicapées nontravailleurs d’ESAT (155 <strong>personnes</strong>)Répartition travailleurs / non travailleurs31%69%ESATF.Vie / F. Occupationnel.3.2 Population <strong>en</strong> ESAT3.2.1 Population prés<strong>en</strong>te p<strong>en</strong>dant l’étudeCette population concerne 343 <strong>personnes</strong> handicapées, sélectionnées selon les critères m<strong>en</strong>tionnésci-<strong>des</strong>sus, et travaillant au moins à temps partiel dans un <strong>des</strong> ESAT de la Vi<strong>en</strong>ne.Elle est répartie dans onze structures différ<strong>en</strong>tes.28


Répartition <strong>des</strong> PH travaillant dans les ESATAPAJH ChatAPAJH Vivonne4428123822 5 42TOTAL343518552ESSORLizantChantejeauAdriersAPSA - La ChaumeLoudunSt juli<strong>en</strong> l'ArsSmarves ESATNeuvilleLa population étudiée concerne à la fois <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> originaires de la Vi<strong>en</strong>ne, quel que soit leurhandicap, mais égalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> ayant déménagé <strong>en</strong> Vi<strong>en</strong>ne pour <strong>des</strong> raisons de prise <strong>en</strong>charge.Les données ont été recueilles sur une période comprise <strong>en</strong>tre le 05/10/2011 et le 04/01/2012 parconsultation <strong>des</strong> données t<strong>en</strong>ues à jour par les différ<strong>en</strong>tes associations, et prés<strong>en</strong>tées à notredemande par <strong>des</strong> représ<strong>en</strong>tants de celles-ci.Sur la population concernée, une répartition quantitative par tranches de 5 ans a été réalisée afind’avoir une projection sur les t<strong>en</strong>dances d’évolution.Population prés<strong>en</strong>te p<strong>en</strong>dant l'étude160140Nombre de <strong>personnes</strong>12010080604020045-49 50-54 55-59Âge29


3.2.2 Evaluation quantitative <strong>des</strong> sortiesLes départs prévus ont été séparés <strong>en</strong> quatre tranches :- départs avant 2013,- départs p<strong>en</strong>dant la période de cinq ans 2013-2017,- sorties possibles pour <strong>des</strong> causes médicales,- pas de départ prévu avant 2018.Dev<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> Personnes Handicapées1822610125Départs avantschéma 2013Départs p<strong>en</strong>dantschéma 2013Sorties possiblescauses médicalesPas de départprévuTOTAL 343Sur cette répartition quantitative,- la tranche « Départs avant schéma 2013 » représ<strong>en</strong>te les <strong>personnes</strong> handicapées qui devrai<strong>en</strong>tquitter leur ESAT avant le début 2013. La réalisation ou non de ce départ, pour <strong>des</strong> causes diverses,avant cette date butoir, conditionne ou non le passage de ces <strong>personnes</strong> dans la classe suivante« Départs p<strong>en</strong>dant le schéma 2013 »- la tranche correspondant aux sorties possibles pour <strong>des</strong> causes médicales concerne <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>dont l’état de santé est suffisamm<strong>en</strong>t altéré pour, <strong>en</strong> fonction de l’état <strong>des</strong> connaissances médicalesactuelles, pouvoir affirmer que celui-ci imposera une prise <strong>en</strong> charge dominée par l’aspect médical àcourt ou moy<strong>en</strong> terme.L’évolution de cette tranche se fera :- <strong>en</strong> FAM,- <strong>en</strong> MAS,- <strong>en</strong> hospitalisation,- ou sera limitée par un décès à court terme.Au total, sur les 343 travailleurs rec<strong>en</strong>sés, 26 devrai<strong>en</strong>t partir de leur structure ESAT avant début2013.Sur la période de cinq ans <strong>en</strong>tre 2013 et 2017, 135 <strong>personnes</strong>, dont 10 travailleurs prés<strong>en</strong>tant <strong>des</strong>troubles médicaux importants, devrai<strong>en</strong>t sortir d’ESAT.L’âge <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées sortant d’ESAT dans cette période de cinq ans est représ<strong>en</strong>té parle graphique suivant :30


Répartition <strong>des</strong> sortants d'ESAT par âge7060Nombre de <strong>personnes</strong>50403020100Sortants45-49Sortants50-54Sortants55-59Classes d'âgeA ce jour, il ressort que la tranche d’âge 50-54 ans est majoritaire.3.2.3 Evaluation qualitative <strong>des</strong> sortiesEn ce qui concerne l'évaluation qualitative <strong>des</strong> sorties, la disparité <strong>des</strong> données liée au mode derecueillem<strong>en</strong>t de celles-ci via les associations, ainsi que leur qualité, ne permet pas d'établir unestatistique précise.Cep<strong>en</strong>dant, sur un sous-groupe, que l'on peut considérer comme représ<strong>en</strong>tatif, de 39 <strong>personnes</strong>handicapées sortantes sur les 125, soit 31%, on a pu retirer <strong>des</strong> données suffisamm<strong>en</strong>t précises etdétaillées.Ces élém<strong>en</strong>ts constatés sur une période de 5 ans ont été appliqués à l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées sortant d’ESAT et ram<strong>en</strong>és à 2 ans.Ces données ont été recueillies sans retraitem<strong>en</strong>t. La terminologie employée est donc celle utiliséepar les associations.Cette évolution est représ<strong>en</strong>tée par le graphique ci-<strong>des</strong>sous et il est à noter que près d’un tiers <strong>des</strong><strong>personnes</strong> handicapées sortantes d’ESAT ferait le choix de retourner dans leur famille.31


Sorties sur 2 ans (54 <strong>personnes</strong>)Famille d'AccueilDomicile34 3366Structures PersonnesHandicapéesServiced'Accompagnem<strong>en</strong>td'ESAT1811FamilleStructure HandicapésAgésMaison Retraite3.3 Population <strong>en</strong> Foyer de Vie / Foyer Occupationnel3.3.1 Population prés<strong>en</strong>te p<strong>en</strong>dant l’étudeCette population concerne155 <strong>personnes</strong> handicapées âgées de plus de 45 ans et logeant dans une<strong>des</strong> onze structures de la Vi<strong>en</strong>ne.La répartition de cette population dans les établissem<strong>en</strong>ts est la suivante :32


Répartition <strong>des</strong> PH vivant <strong>en</strong> Foyer de Vie / FO Foyer SMARVES OccupationnelFO Mont sur GuesnesF Vie Larnay SagesseF l'Odyssée - Montmorillon4410 0 17107 739444Le Hameau Service -SommièresF Vie "La Foret" - MaurocADAPEI 86F Vie "La Prairie" - ChaunayADAPEI 86F Vie - Jaz<strong>en</strong>euilF du Chillou - APAJHF Vie - Clos du BétinF Vie - La Var<strong>en</strong>neLes données ont été recueillies sur une période comprise <strong>en</strong>tre le 04/01/2012 et le 12/03/2012 parconsultation <strong>des</strong> données t<strong>en</strong>ues à jour par les différ<strong>en</strong>tes associations.Sur la population concernée, une répartition quantitative par tranches de 5 ans a été réalisée afind’avoir une projection sur les t<strong>en</strong>dances d’évolution. La dernière tranche ne possède pas de bornesupérieure.Population prés<strong>en</strong>te p<strong>en</strong>dant l'étudeNombre de <strong>personnes</strong>908070605040302010045-49 50-54 55-…Âge33


3.3.2 Evaluation quantitative et qualitative <strong>des</strong> sortiesLes départs prévus ont été séparés <strong>en</strong> cinq tranches :- départs avant 2013,- départs p<strong>en</strong>dant la période de cinq ans 2013-2017,- sorties possibles pour <strong>des</strong> causes médicales,- pas de départ prévu avant 2018,- autre.Dev<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> Personnes Handicapées35 132Départs avantschéma 2013Départs p<strong>en</strong>dantschéma 2013Sorties possiblescauses médicalesPas de départprévuAutre132TOTAL 155Sur cette répartition quantitative,- la tranche « Départs avant schéma 2013 » représ<strong>en</strong>te les <strong>personnes</strong> handicapées qui devrai<strong>en</strong>tquitter leur structure avant le début 2013. La réalisation ou non de ce départ, pour <strong>des</strong> causesdiverses, avant cette date butoir, conditionne ou non le passage de ces <strong>personnes</strong> dans la classesuivante « Départs p<strong>en</strong>dant le schéma 2013 »- la tranche correspondant aux sorties possibles pour <strong>des</strong> causes médicales concerne <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>dont l’état de santé est suffisamm<strong>en</strong>t altéré pour, <strong>en</strong> fonction de l’état <strong>des</strong> connaissances médicalesactuelles, pouvoir affirmer que celui-ci imposera une prise <strong>en</strong> charge dominée par l’aspect médical àcourt ou moy<strong>en</strong> terme.L’évolution de cette tranche se fera :- <strong>en</strong> FAM,- <strong>en</strong> MAS,- <strong>en</strong> hospitalisation,- ou sera limitée par un décès à court terme.Au total, sur les 155 <strong>personnes</strong> handicapées vivant <strong>en</strong> foyer de vie / foyer occupationnelrec<strong>en</strong>sées, 5 devrai<strong>en</strong>t quitter leur structure avant 2013.Sur la période de cinq ans <strong>en</strong>tre 2013 et 2017, 13 <strong>personnes</strong> handicapées serai<strong>en</strong>t sortantes.34


Les solutions <strong>en</strong>visagées sont les suivantes : FAM (10), MAS (0), EHPAD Larnay (3), ainsi que2 autres prés<strong>en</strong>tant <strong>des</strong> troubles médicaux importants (FAM, MAS ou Hospitalisation). Pour2 <strong>personnes</strong> classées « autre », les solutions n’avai<strong>en</strong>t pas été <strong>en</strong>core <strong>en</strong>visagées. Pour la troisièmepersonne classée « autre », une sortie hors départem<strong>en</strong>t est demandée.Au total, 18 <strong>personnes</strong> devrai<strong>en</strong>t quitter leur structure.La tranche d’âge <strong>des</strong> 13 <strong>personnes</strong> handicapées (ne prés<strong>en</strong>tant pas de troubles médicaux importantset pour lesquelles le choix est effectif) dans cette période de cinq ans est représ<strong>en</strong>té par le graphiquesuivant :Répartition <strong>des</strong> sortants Foyer de Vie / Occupationnel parâge654321045-49 50-54 55-59 60-69 70-,,,4 – LA SYNTHESE DES CONTRIBUTIONS DES GROUPES DE TRAVAILLes groupes de travail se sont réunis sur six thématiques différ<strong>en</strong>tes de février à mai 2012, à raison dedeux sessions par groupe.Les comptes-r<strong>en</strong>dus <strong>des</strong> réunions de ces groupes de travail sont joints <strong>en</strong> annexe 3.Par ailleurs, les propositions ret<strong>en</strong>ues sont traduites à travers les fiches-actions figurant dans la partieIII : « Les gran<strong>des</strong> ori<strong>en</strong>tations du schéma : actions et préconisations ».35


Les principaux constats et contributions relevés sont les suivants :4.1 La prise <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées psychiquesIl est indisp<strong>en</strong>sable d’évaluer les dispositifs de prise <strong>en</strong> charge et d'accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><strong>personnes</strong> handicapées psychiques dans la Vi<strong>en</strong>ne, compte t<strong>en</strong>u <strong>des</strong> évolutions constatéesdepuis 2005, et <strong>des</strong> nombreuses conv<strong>en</strong>tions signées <strong>en</strong>tre le CHHL et les structures etservices médico-sociaux.Cette préconisation implique une nécessaire collaboration <strong>en</strong>tre les secteurs sanitaire etmédico-social (groupe de travail).4.2 L’accueil de jour et l’hébergem<strong>en</strong>t temporaireIl est noté un déficit d’information, les familles étant souv<strong>en</strong>t isolées, d’où la proposition decréation d’un C<strong>en</strong>tre local d’information et de coordination (CLIC) départem<strong>en</strong>tal dédié auhandicap, pour répondre au besoin de vie sociale <strong>des</strong> adultes handicapés.Les familles , les aidants ont besoin de répit, <strong>en</strong> particulier les week-<strong>en</strong>ds, de séjours derupture, qui pourrai<strong>en</strong>t se traduire par <strong>des</strong> accueils séqu<strong>en</strong>tiels.Les besoins sont hétérogènes et difficilem<strong>en</strong>t quantifiables : adultes multi-handicapés,situations d’urg<strong>en</strong>ce, difficultés de cohabitation d’adultes handicapés aux profils très différ<strong>en</strong>ts(handicapés psychiques).4.3 Les services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts pour <strong>personnes</strong>handicapéesLe mainti<strong>en</strong> <strong>des</strong> services d'accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts tels qu'ils exist<strong>en</strong>tactuellem<strong>en</strong>t pour les travailleurs d'ESAT, est complètem<strong>en</strong>t justifié, leur champ d’action étantsuffisamm<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>cié <strong>des</strong> SAVS et SAMSAH.Il convi<strong>en</strong>t toutefois de s’accorder sur une terminologie unique pour les servicesd'accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts : "Services d'accompagnem<strong>en</strong>t de travailleursd'ESAT » (SATE).4.4 L’homogénéisation <strong>des</strong> pratiques <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>tsUn questionnaire a été adressé à l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts, <strong>des</strong> représ<strong>en</strong>tants <strong>des</strong>tuteurs.Il s’agissait de comparer les pratiques <strong>en</strong> terme de facturation, de jours d’abs<strong>en</strong>ce, etc…Parallèlem<strong>en</strong>t, la DGAS réalise un bilan <strong>en</strong> interne et les conclusions finales devrai<strong>en</strong>t aboutirà une modification du RDAS.36


4.5 Les solutions alternatives <strong>en</strong>tre structures collectives et domicile « Lieux deVie »La création de « Lieux de Vie et d’Accueil » (LVA) pourrait compr<strong>en</strong>dre deux axes :- une solution alternative à l'hébergem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> grosse structure collective, ou transitoire avantl'<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t,- une petite unité de vie adossée à un établissem<strong>en</strong>t pour les situations complexes, avec uneprise <strong>en</strong> charge spécifique par une équipe spécialisée.Le groupe n’a pas démontré le besoin d’un LVA.Il semble difficile de créer un LVA ex-nihilo, sans avoir au préalable :- id<strong>en</strong>tifié un groupe d’adultes handicapés susceptibles de l’intégrer de par leur handicapsimilaire et l’<strong>en</strong>vie de cohabiter ;- pris contact avec une structure gestionnaire d’établissem<strong>en</strong>ts ou de services, qui pourraitexpérim<strong>en</strong>ter une petite unité sous la forme d’une ext<strong>en</strong>sion de sa capacité.4.6 La prise <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> adultes handicapés vieillissantsLes résultats de l'étude de la MDPH sur les listes d'att<strong>en</strong>te <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts pour<strong>personnes</strong> adultes handicapées est primordiale, permettant d'id<strong>en</strong>tifier les <strong>personnes</strong> restéesà domicile et leur situation géographique,L'étude sur le vieillissem<strong>en</strong>t réalisée par le Docteur LE TARNEC se limite aux données <strong>des</strong>établissem<strong>en</strong>ts pour les ori<strong>en</strong>tations press<strong>en</strong>ties.Le repérage <strong>des</strong> besoins doit se faire sur la base de plusieurs données (âge, projet de vie...),l'EHPAD ne pouvant être l'unique réponse.La nécessité de distinguer les <strong>personnes</strong> déjà <strong>en</strong> structures de celles qui sont à domicile estcruciale au vu de la réponse à apporter <strong>en</strong> terme de pluralité <strong>des</strong> offres.Dans tous les cas, il faut veiller à maint<strong>en</strong>ir la personne handicapée à proximité de ses li<strong>en</strong>sfamiliaux et de ses réseaux sociaux existants.L'Unité pour <strong>personnes</strong> handicapées vieillissantes (UPHV) de Smarves fonctionne, sousréserve d'un important travail avec les familles et les établissem<strong>en</strong>ts d'origine, et du fait de sacapacité : 21 places sur un total de 75.37


III. LES GRANDES ORIENTATIONS DU SCHEMA : ACTIONS ETPRECONISATIONSDes actions issues de la phase de concertation ont été ret<strong>en</strong>ues, pour chaquegrande ori<strong>en</strong>tation définie ci-après.S’agissant du handicap rare, le Départem<strong>en</strong>t de la Vi<strong>en</strong>ne s’inscrira dans lesori<strong>en</strong>tations définies par le schéma national.1 - LA PRISE EN CHARGE DES ADULTES HANDICAPES VIEILLISSANTS1.1 Fiche 1.1 Evaluer les besoins <strong>des</strong> adultes handicapés vieillissants à l’aide du suivi<strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>tsEvaluer les besoins <strong>des</strong> adultes handicapés vieillissantsà l’aide du suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>tsObjectifs :‣ Observer et analyser régulièrem<strong>en</strong>t le volume <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> ori<strong>en</strong>tées vers un établissem<strong>en</strong>tpour adultes handicapés <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te de place, par type de structure, et par tranche d’âge‣ Suivre le flux <strong>des</strong> <strong>en</strong>trées et <strong>des</strong> sorties, par établissem<strong>en</strong>t‣ Affiner l’analyse par type de handicap, à partir <strong>des</strong> données de la MDPH‣ Evaluer les besoins <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> âgées de 55 ans et plus <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> fonction de leurori<strong>en</strong>tation et de leur lieu de résid<strong>en</strong>ceMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Participer au Comité Départem<strong>en</strong>tal de Suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te organisé par la MDPHPart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ Associations gestionnaires et directeurs d’établissem<strong>en</strong>t‣ MDPH‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te par type de structure, et par tranche d’âge‣ Nombre d’<strong>en</strong>trées et de sorties, année N et année N-1‣ Analyse par type de handicapEchéancier :2013 – poursuite de l’action <strong>en</strong>gagée fin 201238


1.2 Fiche 1.2 Expérim<strong>en</strong>ter un suivi <strong>des</strong> parcours de <strong>personnes</strong> adultes handicapéesvieillissantes et la mise <strong>en</strong> place de nouveaux services ou structuresExpérim<strong>en</strong>ter un suivi <strong>des</strong> parcours de <strong>personnes</strong> adultes handicapéesvieillissantes et la mise <strong>en</strong> place de nouveaux services ou structuresObjectifs :‣ Apporter une réponse plurielle et équitable à l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapéesvieillissantes sur tout le territoire départem<strong>en</strong>tal‣ Ne pas faire de l’âge l’unique critère, et t<strong>en</strong>ir compte du parcours de vie de la personnehandicapée‣ Favoriser la transition <strong>en</strong>tre le travail <strong>en</strong> ESAT et la cessation d’activité « retraite »‣ Définir dans le cadre du parcours de la personne handicapée, les modalités de transitiond’une structure légère vers une structure médicalisée de type EHPADMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Dans l’att<strong>en</strong>te d’un futur schéma de l’autonomie, proposer deux types d’expérim<strong>en</strong>tation, et lacréation de :- 10 places de services d’accompagnem<strong>en</strong>t pour travailleurs d’ESAT <strong>en</strong> cessation d’activité(5 Nord Vi<strong>en</strong>ne et 5 Sud Vi<strong>en</strong>ne),- 10 places <strong>en</strong> structure légère de type EHPA‣ Définir les priorités, dans le cadre du Comité Départem<strong>en</strong>tal de Suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>teorganisé par la MDPH,‣ Préciser les mo<strong>des</strong> d’<strong>en</strong>trée pour l’accueil <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées vieillissantes <strong>en</strong>EHPAD ou Unités pour Personnes Handicapées Vieillissantes (UPHV)Part<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ Directeurs d’établissem<strong>en</strong>ts pour adultes handicapés‣ MDPH‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de places crées <strong>en</strong> :- services d’accompagnem<strong>en</strong>t pour travailleurs d’ESAT <strong>en</strong> cessation d’activité- EHPA‣ Taux d’occupation <strong>des</strong> places créées‣ Variation (quantitative, qualitative) <strong>des</strong> sorties d’établissem<strong>en</strong>ts‣ Nombre de <strong>personnes</strong> ayant bénéficiées de la nouvelle procédure d’ori<strong>en</strong>tation‣ Age moy<strong>en</strong> <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> ori<strong>en</strong>tées par type de structure ou serviceEchéancier :Durée de l’av<strong>en</strong>ant39


2 - LA PROBLEMATIQUE DU HANDICAP PSYCHIQUE2.1 Fiche 2.1 Analyser les besoins <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées psychiquesAnalyser les besoins <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées psychiquesObjectifs :‣ Observer et analyser régulièrem<strong>en</strong>t le volume <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> ori<strong>en</strong>tées vers un établissem<strong>en</strong>tpour adultes handicapés <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te de place, par type de structure, et par tranche d’âge‣ Favoriser le r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t d’une coopération <strong>en</strong>tre le secteur sanitaire et médico-social.Mise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Participer au Comité Départem<strong>en</strong>tal de suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te organisé par la MDPH, définirles priorités‣ Négocier et signer une conv<strong>en</strong>tion de part<strong>en</strong>ariat <strong>en</strong>tre le CHHL et la MDPHPart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ CHHL‣ MDPH‣ ARS‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Bilan de la conv<strong>en</strong>tion signée <strong>en</strong>tre le CHHL et la MDPH : indicateurs de suivi‣ Nombre de conv<strong>en</strong>tions signées ou r<strong>en</strong>ouvelées <strong>en</strong>tre le CHHL et les ESSMS‣ Nombre de réunions de restitution <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de besoins m<strong>en</strong>ées par le CHHLEchéancier :A partir de 201340


2.2 Fiche 2.2 Proposer un accompagnem<strong>en</strong>t adapté aux <strong>personnes</strong> handicapéespsychiques ori<strong>en</strong>tées vers un établissem<strong>en</strong>t médico-socialProposer un accompagnem<strong>en</strong>t adapté aux <strong>personnes</strong> handicapées psychiquesori<strong>en</strong>tées vers un établissem<strong>en</strong>t médico-socialObjectifs :‣ Id<strong>en</strong>tifier de manière précise les <strong>personnes</strong> handicapées psychiques qui relèv<strong>en</strong>t d’une prise<strong>en</strong> charge médico-sociale spécifique‣ Répondre à <strong>des</strong> besoins id<strong>en</strong>tifiés par l’étude de la MDPH, par rapport aux listes d’att<strong>en</strong>te <strong>en</strong>Foyer de Vie ou Foyer d’Accueil Médicalisé concernant le handicap psychiqueMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Créer un Foyer d’accueil médicalisé spécifique pour <strong>personnes</strong> handicapées psychiques de10 places à proximité du CHHL.‣ Elaborer conjointem<strong>en</strong>t avec l’ARS le cahier <strong>des</strong> charges, dans le cadre de la procédured’appel à projet‣ Ori<strong>en</strong>ter cette offre vers les publics les plus prioritaires, à partir de critères définis <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avecla MDPHPart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ ARS‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de places créées‣ Nombre de <strong>personnes</strong> ori<strong>en</strong>tées par la MDPH‣ Nombre de <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> liste d’att<strong>en</strong>teEchéancier :Cal<strong>en</strong>drier de l’appel à projet41


2.3 Fiche 2.3 Elargir sur l’<strong>en</strong>semble du territoire l’accompagnem<strong>en</strong>t aux <strong>personnes</strong>handicapées psychiques à domicile ori<strong>en</strong>tées vers un SAVS ou un SAMSAHElargir sur l’<strong>en</strong>semble du territoire l’accompagnem<strong>en</strong>t aux <strong>personnes</strong>handicapées psychiques à domicile ori<strong>en</strong>tées vers un SAVS ou un SAMSAHObjectifs :‣ Id<strong>en</strong>tifier de manière précise les <strong>personnes</strong> handicapées psychiques qui relèv<strong>en</strong>t d’un SAVSou d’un SAMSAH‣ S’appuyer sur les services existants (SAVS UDAF – SAMSAH MUTUALITE)Mise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Participer au Comité Départem<strong>en</strong>tal de suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te organisé par la MDPH, définirles priorités‣ Favoriser le r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t d’une coopération <strong>en</strong>tre le secteur sanitaire et médico-social :conv<strong>en</strong>tion de part<strong>en</strong>ariat <strong>en</strong>tre la MDPH et le CHHLPart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ Organismes gestionnaires et responsables de services d’accompagnem<strong>en</strong>t‣ MDPH‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te par type de service‣ Nombre d’<strong>en</strong>trées et de sorties, taux de rotation sur une année‣ Analyse de la situation géographique <strong>des</strong> bénéficiaires, et de son évolutionEchéancier :Durée de l’av<strong>en</strong>ant42


3 - L’ADAPTATION DES CAPACITES D’ACCUEIL POUR LES PERSONNES QUINE SONT PAS EN CAPACITE DE TRAVAILLER3.1 Fiche 3.1 Développer l’offre d’accueil <strong>en</strong> Foyer de vie/ Occupationnel et Foyer d’accueilmédicalisé prioritairem<strong>en</strong>t pour les <strong>personnes</strong> souffrant de handicap m<strong>en</strong>talDévelopper l’offre d’accueil <strong>en</strong> Foyer de vie/Occupationnel et Foyerd’accueil médicalisé prioritairem<strong>en</strong>t pour les <strong>personnes</strong>souffrant de handicap m<strong>en</strong>talObjectifs :‣ Répondre aux besoins id<strong>en</strong>tifiés comme prioritaires dans le cadre de l’étude <strong>des</strong> listesd’att<strong>en</strong>te <strong>des</strong> Foyers de Vie /Occupationnels et Foyers d’Accueil Médicalisé (FAM) réaliséepar la MDPH‣ Veiller à une répartition équitable de l’offre <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ant compte <strong>des</strong> zones déficitaires au vu dela situation géographique <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> att<strong>en</strong>teMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Dans l’att<strong>en</strong>te d’un futur schéma de l’autonomie, pour les Foyers de vie/ FAM, créer :- 9 places dans le Nord Vi<strong>en</strong>ne - 15 places dans le Sud Vi<strong>en</strong>ne (10 + 5), « pour les besoins liésau handicap m<strong>en</strong>tal », et,- prévoir la médicalisation de 6 places du Foyer de vie du Hameau Service de Sommières–du-Clain.‣ Elaborer le cahier <strong>des</strong> charges pour les Foyers de Vie Occupationnels, conjointem<strong>en</strong>t avecl’ARS pour les Foyers d’Accueil Médicalisé, dans le cadre de la procédure d’appel à projetPart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ ARS‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de places créées‣ Taux d’occupation <strong>des</strong> places crééesEchéancier :Cal<strong>en</strong>drier de l’appel à projet43


4 - LES SERVICES POUR LES PERSONNES A DOMICILE ET LES SOLUTIONSDE REPIT POUR LES AIDANTS4.1 Fiche 4.1 Développer les services d’accompagnem<strong>en</strong>t et de soins- SAMSAH pour les<strong>personnes</strong> à domicileDévelopper les services d’accompagnem<strong>en</strong>t et de soins- SAMSAHpour les <strong>personnes</strong> à domicileObjectifs :‣ Répondre aux besoins <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> qui nécessit<strong>en</strong>t outre un accompagnem<strong>en</strong>t social, <strong>des</strong>oins réguliers et coordonnés, et d’un accompagnem<strong>en</strong>t médical et paramédical <strong>en</strong> milieuouvert‣ S’articuler avec les gran<strong>des</strong> ori<strong>en</strong>tations du Schéma Régional de l’Organisation Sociale etMédico-Sociale, adopté le 15 décembre 2011‣ T<strong>en</strong>ir compte <strong>des</strong> nouveaux besoins liés aux choix de vie <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées, tout<strong>en</strong> veillant à une couverture homogène du territoire départem<strong>en</strong>talMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Créer deux SAMSAH :- 15 places « handicap psychique »- 10 places « troubles <strong>en</strong>vahissants du développem<strong>en</strong>t- TED »‣ Elaborer les cahiers <strong>des</strong> charges conjointem<strong>en</strong>t avec l’ARS dans le cadre de la procédured’appel à projetPart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ ARS‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de places créées‣ Nombre de <strong>personnes</strong> suivies‣ Répartition géographique <strong>des</strong> bénéficiaires‣ N b d li t d’ tt tEchéancier :Cal<strong>en</strong>drier de l’appel à projet44


4.2 Fiche 4.2 Créer <strong>des</strong> places d’hébergem<strong>en</strong>t temporaire à titre expérim<strong>en</strong>talCréer <strong>des</strong> places d’hébergem<strong>en</strong>t temporaireà titre expérim<strong>en</strong>talObjectifs :‣ Permettre le mainti<strong>en</strong> à domicile <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées qui le souhait<strong>en</strong>t‣ Répondre au besoin de répit <strong>des</strong> familles, <strong>des</strong> aidants‣ Id<strong>en</strong>tifier à l’aide de l’expérim<strong>en</strong>tation le profil <strong>des</strong> publics demandeursMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Mettre <strong>en</strong> place un groupe de travail pour définir :- les mécanismes décisionnels d’ori<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> accueil temporaire,- les modalités de tarification <strong>en</strong> articulation avec la prise <strong>en</strong> charge prévue par le RDAS.‣ Affiner le rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> besoins pour lancer l’expérim<strong>en</strong>tation, et définir un cahier <strong>des</strong>charges‣ Créer 5 places dans une structure existante intégrant la notion d’accueil séqu<strong>en</strong>tiel, à titreexpérim<strong>en</strong>talPart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ ARS‣ MDPH‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de places créées‣ Profil <strong>des</strong> bénéficiaires‣ Nombre de <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> att<strong>en</strong>teEchéancier :Durée de l’av<strong>en</strong>ant45


4.3 Fiche 4.3 Développer la prév<strong>en</strong>tion <strong>en</strong> favorisant l’intégration sociale <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées et l’information <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> les plus fragilesDévelopper la prév<strong>en</strong>tion <strong>en</strong> favorisant l’intégration sociale <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées et l’information <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> les plus fragilesObjectifs :‣ Favoriser l’accès aux activités sociales et culturelles existantes à proximité du lieu derésid<strong>en</strong>ce de la personne handicapée‣ Développer toute forme d’<strong>en</strong>traide et de souti<strong>en</strong> permettant l’accès à la citoy<strong>en</strong>neté et auxactivités socialesMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Engager une réflexion sur l’intégration de <strong>personnes</strong> handicapées dans <strong>des</strong> animationsorganisées <strong>en</strong> milieu ordinaire‣ Développer une action de médiation <strong>en</strong>tre la personne handicapée et l’offre existante‣ Organiser et mettre <strong>en</strong> place, <strong>en</strong> relation avec la MDPH, l’information et ou unaccompagnem<strong>en</strong>t social <strong>en</strong> direction d’un public cible prioritairePart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ MDPH‣ Structures ressourcesIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de part<strong>en</strong>aires associés‣ Nombre de contacts téléphoniques (nombre de <strong>personnes</strong>, fréqu<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> appels)‣ Nouveaux supports de communication élaborés par la MDPHEchéancier :A partir de 201346


5 - L’HOMOGENEISATION DES PRATIQUES DES ETABLISSEMENTS5.1 Fiche 5.1 Proposer d’adapter le Règlem<strong>en</strong>t départem<strong>en</strong>tal d’aide sociale afind’harmoniser les mo<strong>des</strong> de facturation <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>tsProposer d’adapter le Règlem<strong>en</strong>t départem<strong>en</strong>tal d’aide socialeafin d’harmoniser les mo<strong>des</strong> de facturation <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>tsObjectifs :‣ Harmoniser les règles de facturation <strong>en</strong> cas d’abs<strong>en</strong>ce, pour une prise <strong>en</strong> charge équitable<strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t‣ T<strong>en</strong>dre vers une meilleure articulation <strong>des</strong> prises <strong>en</strong> charge <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t et à domicile‣ Clarifier les droits <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées bénéficiant de prestations octroyées par leDépartem<strong>en</strong>tMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Définir une procédure commune à tous les établissem<strong>en</strong>ts, par type de structure et par typed’accueil‣ Poursuivre le travail <strong>en</strong>gagé dans le cadre de la préparation du schéma, par de nouvellesréunions de concertation et d’échanges avec les gestionnaires d’ESSMS et les associationsde familles ou tuteurs‣ Faire <strong>des</strong> propositions d’évolution, d’adaptation du règlem<strong>en</strong>t départem<strong>en</strong>tal d’aide sociale(RDAS), et faire valider les modifications par l’Assemblée départem<strong>en</strong>talePart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ Associations gestionnaires d’ESSMS‣ Associations de familles ou tuteurs‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de réunions de travail‣ Mise <strong>en</strong> place d’un cadre type‣ Nouvelles règles inscrites dans le RDAS‣ Mise <strong>en</strong> œuvre <strong>des</strong> nouvelles dispositions (nombre d’établissem<strong>en</strong>ts concernés, etc…..)Echéancier :A partir de 201347


5.2 Fiche 5.2 Reconnaître les services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> travailleurs d’ESAT(SATE) et définir une conv<strong>en</strong>tion de fonctionnem<strong>en</strong>tReconnaître les services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> travailleurs d’ESAT (SATE) etdéfinir une conv<strong>en</strong>tion de fonctionnem<strong>en</strong>tObjectifs :‣ Répertorier les publics auxquels ils s’adress<strong>en</strong>t (critères d’intégration) et le champ de leurinterv<strong>en</strong>tion‣ Elaborer une conv<strong>en</strong>tion-type <strong>en</strong>tre les associations gestionnaires et le Départem<strong>en</strong>t sur lesmodalités de fonctionnem<strong>en</strong>tMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Mettre <strong>en</strong> place un groupe de travail pour acter <strong>des</strong> grands principes devant figurer dans uneconv<strong>en</strong>tion (actions, cont<strong>en</strong>u, population concernée)‣ Définir <strong>des</strong> modalités de suivi <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> relevant de ces services d’accompagnem<strong>en</strong>t(<strong>en</strong>trées et sorties)Part<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ Des représ<strong>en</strong>tants <strong>des</strong> associations gestionnaires d’établissem<strong>en</strong>ts‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de conv<strong>en</strong>tions signées‣ Id<strong>en</strong>tification du nombre de <strong>personnes</strong> suivies sur une année par service‣ Anci<strong>en</strong>neté <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> suivies par service‣ Profil <strong>des</strong> adultes handicapés suivis‣ Volume <strong>des</strong> <strong>en</strong>trées et sorties au 31 décembre de chaque annéeEchéancier :A partir de 201348


6 - LA POURSUITE DU SOUTIEN A L’INSERTION PROFESSIONNELLE DESPERSONNES HANDICAPEES6.1 Fiche 6.1 Continuer à sout<strong>en</strong>ir le dispositif ESPOIR 86 géré par l’UDAF <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariatavec l’UNAFAMContinuer à sout<strong>en</strong>ir le dispositif ESPOIR 86géré par l’UDAF <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec l’UNAFAMObjectifs :‣ Favoriser l’insertion professionnelle <strong>des</strong> adultes reconnus <strong>en</strong> situation de handicap psychiquepar la MDPH‣ Repérer les <strong>personnes</strong> adultes handicapées psychiques pouvant évoluer vers une insertionprofessionnelle <strong>en</strong> milieu ordinaire de travail‣ Construire un véritable parcours d’insertion socioprofessionnelle pour les <strong>personnes</strong>handicapées psychiques à domicileMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Assurer l’application et le suivi de la conv<strong>en</strong>tion signée avec l’UDAF 86 afin :- d’accompagner sur le plan social 60 <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne par an dans le cadre de leurdémarche d’insertion professionnelle,- de proposer aux <strong>personnes</strong> un projet personnalisé permettant l’accès à l’emploi,- de faciliter l’accès aux dispositifs sociaux, aux soins et au logem<strong>en</strong>t.‣ Apporter une aide financière par le versem<strong>en</strong>t d’une subv<strong>en</strong>tion forfaitaire, revueannuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fonction du bilan d’activité du dispositif ESPOIR 86 – volet accompagnem<strong>en</strong>tsocialPart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ UDAF 86‣ Part<strong>en</strong>aires associés‣ MDPH‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de <strong>personnes</strong> ayant bénéficié d’un accompagnem<strong>en</strong>t social, par an‣ Ratio <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> suivies <strong>en</strong> Prestation d’accompagnem<strong>en</strong>t régionale vers l’emploi(PARE), par rapport au nombre total de <strong>personnes</strong> accompagnées‣ Nombre de <strong>personnes</strong> ayant bénéficié d’une insertion professionnelle <strong>en</strong> milieu ordinaireEchéancier :Durée de l’av<strong>en</strong>ant49


6.2 Fiche 6.2 Développer le part<strong>en</strong>ariat avec ADPSR Cap Emploi pour favoriser l’insertion<strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation de handicap au sein <strong>des</strong> services du Départem<strong>en</strong>tDévelopper le part<strong>en</strong>ariat avec ADPSR Cap Emploi pourfavoriser l’insertion <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation de handicapau sein <strong>des</strong> services du Départem<strong>en</strong>tObjectifs :‣ Favoriser le mainti<strong>en</strong> dans l’emploi <strong>des</strong> ag<strong>en</strong>ts du Départem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> situation de handicap‣ Permettre aux demandeurs d’emploi <strong>en</strong> situation de handicap d’intégrer la Collectivitédépartem<strong>en</strong>tale‣ V<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> appui de la politique conduite par la Direction <strong>des</strong> Ressources et <strong>des</strong> RelationsHumaines (DRRH), au vu de la conv<strong>en</strong>tion signée avec le FIPHFPMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Assurer l’application et le suivi de la conv<strong>en</strong>tion signée avec Cap Emploi‣ Organiser <strong>des</strong> actions de s<strong>en</strong>sibilisation « trans-handicap » <strong>en</strong> direction <strong>des</strong> salariés duDépartem<strong>en</strong>t , <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec d’autres associations‣ Participer à l’événem<strong>en</strong>t « Un jour, un métier <strong>en</strong> action », dans le cadre de la semained’emploi <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées‣ Apporter une aide financière par le versem<strong>en</strong>t d’une subv<strong>en</strong>tion forfaitaire, revueannuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fonction du bilan d’activité de l’associationPart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ ADPSR Cap Emploi‣ Associations part<strong>en</strong>aires‣ Départem<strong>en</strong>t : DRRH - DGAS‣ MDPHIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre d’actions de s<strong>en</strong>sibilisation, d’actions collectives réalisées, par an, nombre de<strong>personnes</strong> ayant participé à ces actions‣ Evolution du taux d’emploi <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> ayant la reconnaissance de la qualité detravailleurs handicapés de la MDPH‣ Nombre de <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation de handicap maint<strong>en</strong>us dans leur emploiEchéancier :Durée de l’av<strong>en</strong>ant50


IV. SUIVI ET MISE EN ŒUVRE DU SCHEMA : PERSPECTIVES D’UNSCHEMA DE L’AUTONOMIEPour faire suite au schéma départem<strong>en</strong>tal 2008-2012 <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts et <strong>des</strong> services <strong>en</strong> <strong>faveur</strong><strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées, il est proposé une réponse <strong>en</strong> deux temps, bi<strong>en</strong> que le diagnostic et lestravaux préparatoires ai<strong>en</strong>t porté sur une évaluation <strong>des</strong> besoins pour les cinq ans à v<strong>en</strong>ir.Ainsi l’av<strong>en</strong>ant qui est prés<strong>en</strong>té ici porte sur la période 2013-2014 dans la prolongation du schéma2008-2012.Les axes de travail définis dans cet av<strong>en</strong>ant doiv<strong>en</strong>t permettre de poursuivre la réflexion dans uncadre plus global de schéma départem<strong>en</strong>tal de l’autonomie pour la période 2015-2019, regroupant lessecteurs du handicap et gérontologique.Dans le suivi et la mise <strong>en</strong> œuvre de cet av<strong>en</strong>ant, une att<strong>en</strong>tion particulière sera apportée au Comitéde suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts et services pour adultes handicapés, organisé par laMDPH, et à la mise <strong>en</strong> œuvre <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>tes expérim<strong>en</strong>tations (vieillissem<strong>en</strong>t, répit <strong>des</strong> aidants).En fonction de l’évolution <strong>des</strong> besoins, un réajustem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> ori<strong>en</strong>tations pourra être opéré, et d<strong>en</strong>ouvelles actions définies dans le cadre du futur schéma de l’autonomie.Le suivi de l’av<strong>en</strong>ant 2013-2014 au schéma <strong>en</strong> <strong>faveur</strong> <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées, consisteraégalem<strong>en</strong>t à faire connaître son état d’avancem<strong>en</strong>t à l’occasion du bilan annuel prés<strong>en</strong>té lors de laréunion de l’assemblée plénière du CDCPH conformém<strong>en</strong>t à l’article D.146.14 du CASF.CONCLUSIONL’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> ori<strong>en</strong>tations proposées dans cet av<strong>en</strong>ant 2013-2014, correspond à la création de84 places supplém<strong>en</strong>taires d’établissem<strong>en</strong>ts d’hébergem<strong>en</strong>t ou de services d’accompagnem<strong>en</strong>t pour :- développer la prév<strong>en</strong>tion et le répit <strong>des</strong> aidants <strong>en</strong> r<strong>en</strong>forçant les servicesd’accompagnem<strong>en</strong>t à domicile,- répondre aux besoins les plus urg<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> terme de places de Foyer de Vie et Foyerd’Accueil Médicalisé,- expérim<strong>en</strong>ter <strong>des</strong> solutions de prise <strong>en</strong> charge souple pour les <strong>personnes</strong> handicapéesvieillissantes.A terme, l’impact sur le budget social <strong>en</strong> dép<strong>en</strong>ses brutes est estimé à un peu plus de 2 millionsd’euros, <strong>en</strong> cumul sur deux ans.Si l’on ti<strong>en</strong>t compte <strong>des</strong> récupérations <strong>des</strong> ressources, <strong>des</strong> mouvem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>tre le domicile et lesétablissem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> terme de prise <strong>en</strong> charge, et <strong>des</strong> am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts Creton, l’impact <strong>en</strong> dép<strong>en</strong>sesnettes serait de l’ordre de 1.357.000 euros.51


ANNEXESAnnexe1 Conv<strong>en</strong>tions de part<strong>en</strong>ariat de la MDPH03/07/2006 Organisation du dispositif de scolarisation <strong>des</strong> <strong>en</strong>fants handicapés avec l’Inspecteurd’AcadémieOri<strong>en</strong>tation et reclassem<strong>en</strong>t professionnel avec le Directeur de l’Association pour laFormation Professionnelle <strong>des</strong> Adultes (AFPA) du Poitou-Char<strong>en</strong>tesCréation du Fonds départem<strong>en</strong>tal de Comp<strong>en</strong>sation du Handicap (FDCH)19/04/2007 CAF : av<strong>en</strong>ant à la conv<strong>en</strong>tion constitutive04/06/2007 Conseil Général de la Vi<strong>en</strong>ne : annexe à la conv<strong>en</strong>tion constitutive22/08/2007 Caisse Régionale d’Assurance Maladie du C<strong>en</strong>tre-Ouest (CRAMCO)15/09/2007 CAP EMPLOI29/01/2008 Association Française contre les Myopathies (AFM)30/06/2008 Service Public pour l’Emploi (SPE)4/12/2008 Croix Rouge pour le Hameau Services de SOMMIERES19/02/2009 Association Départem<strong>en</strong>tale <strong>des</strong> Pupilles de l’Enseignem<strong>en</strong>t Public (AD PEP 86)Union Départem<strong>en</strong>tale <strong>des</strong> associations Familiales (UDAF 86)29/07/2009 Conv<strong>en</strong>tion du Conseil Général de la Vi<strong>en</strong>ne avec la Caisse Nationale de Solidarité pourl’Autonomie (CNSA) qui concerne pour partie la MDPH (échange de données, modalitésde remontées de statistiques départem<strong>en</strong>tales et <strong>des</strong> retours nationaux, participationfinancière de la CNSA…)07/12/2009 Association pour Adultes et Jeunes Handicapés de la Vi<strong>en</strong>ne ( APAJH 86)Association pour la Gestion du fonds pour l’Insertion Professionnelle <strong>des</strong> PersonnesHandicapés (AGEFIPH)Handicap ServiceAssociation DIAPASOM pour l’autonomie <strong>des</strong> sourds et mal<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dants25/02/2010 Association départem<strong>en</strong>tale pour la Sauvegarde de l’Enfant et de l’Adulte de la Vi<strong>en</strong>ne(ADSEA)Association Saint Louis de GuronComité PoitevinAssociation pour la Promotion <strong>des</strong> Personnes Sour<strong>des</strong>, Aveugles et Sour<strong>des</strong> Aveugles(APSA)04/10/2010 Association ADEF Résid<strong>en</strong>ceAssociation Aide au Dev<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> HandicapésAssociation de Bi<strong>en</strong>faisance de Sèvres-AnxaumontVille de ChâtelleraultAssociation 2 langues pour une éducation2011 Association Départem<strong>en</strong>tale d’Amis et Par<strong>en</strong>ts d’Enfants Inadaptés de la Vi<strong>en</strong>ne(ADAPEI 86)Association PROGECAT ( Loudun)Les trois Missions locales de la Vi<strong>en</strong>ne : ML du Poitou, ML Nord Vi<strong>en</strong>ne, ML C<strong>en</strong>tre etSud Vi<strong>en</strong>ne52


Annexe 2 Etude <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te <strong>en</strong> foyers de vie occupationnelset foyers d’accueil médicaliséGestion <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t et service médico-social pouradultesParticipants :Réunion du 24 juin 2011Compte r<strong>en</strong>duASSOCIATIONS , ETABLISSEMENTS et SERVICES :X BIJAYE C<strong>en</strong>tre Hospitalier H LABORIT ,R TARRADE C<strong>en</strong>tre Hospitalier H LABORIT,C BARRAULT C<strong>en</strong>tre Hospitalier H LABORIT,C LANDREAU Directrice <strong>des</strong> services UDAF 86,P GENTY UDAF 86 Directeur Pôle insertion ,E DOS SANTOS Association Larnay SagesseC WATHELET Présid<strong>en</strong>te ADAPEI 86A DUPEUX ADAPEI 86J AUDINET ADAPEI 86O ADAM Mutualité Vi<strong>en</strong>neT BLAUD APSAD DEBON APAJH 86, Directeur pôle hébergem<strong>en</strong>tG BOYER Croix Rouge Hameau servicesR GUERIN ADSEA – directeur CART ChâtelleraultM GALY ADSEA – directeur CART POITIERSD DENIMAL ADSEA – CART POITIERSL BOMBARD Entraide sociale Poitevine Logis de la courJP BERNARD HERVE ADEF Résid<strong>en</strong>ce – directeur FAM /MAS ST JULIEND GUITTON SAVS APFJP BRUN AD PEP86 Foyer occupationnel MONTMORILLONAGENCE REGIONALE DE SANTE (ARS)A TRANCHANT Délégué territorial Vi<strong>en</strong>neCONSEIL GENERAL DE LA VIENNE - DGASC DUBREUIL Directeur Général adjoint aux solidaritésE MOREAUG CAILLAUDJC LE TARNECMDPH 86JM COURTOIS DirecteurE LEGARSC FOURREC GAULTIERC MARCEL VENAULTM PAUTROT53


L’objectif de la réunion est de prés<strong>en</strong>ter la démarche conjointe ( Conseil Général de la Vi<strong>en</strong>ne,Ag<strong>en</strong>ce Régionale de Santé (ARS), Maison Départem<strong>en</strong>tale <strong>des</strong> Personnes Handicapées (MDPH )concernant la gestion et le suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts et services médico-sociauxpour adultes handicapés.Le Conseil Général de la Vi<strong>en</strong>ne <strong>en</strong>gage les travaux préparatoires au r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t de son schémadépartem<strong>en</strong>tal et souhaite au moy<strong>en</strong> de cette action disposer d’une analyse précise <strong>des</strong> besoins puissuivre les évolutions .L’ ARS , dans le cadre de son schéma, préconise un dispositif de suivi partagé <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>teavec l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> acteurs du champ médico-social <strong>en</strong> charge de l’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> adulteshandicapés par l’intermédiaire <strong>des</strong> MDPH .La MDPH est pilote de cette démarche au titre de ses missions relatives :- au suivi <strong>des</strong> décisions de la CDAPH ( décret 2007-159 du 6 février 2007 relatif- au recueil de données sur les suites réservées par les établissem<strong>en</strong>ts et services auxori<strong>en</strong>tations prononcées par la CDAPH ) ,- à la coordination <strong>des</strong> actions médico-sociales ,- à la production d’indicateurs et de suivi d’activité.La démarche proposée est dans la continuité de celle déjà conduite <strong>en</strong> 2010 ( ARS, MDPH, EducationNationale ) avec le secteur <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts et services médico-sociaux pour jeunes .Elle s’organise <strong>en</strong> deux étapes :- la reprise <strong>des</strong> données,- le fonctionnem<strong>en</strong>t1. la reprise <strong>des</strong> données- La MDPH dispose dans son système d’information <strong>des</strong> décisions d’ori<strong>en</strong>tation de la CDAPH .- L’objectif dans un premier temps est de croiser cette information avec :• les effectifs <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts et services,• les <strong>personnes</strong> inscrites sur les listes d’att<strong>en</strong>te <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts et services (ESMS)- deux tableaux sont mis à disposition <strong>des</strong> ESMS et annexés au compte r<strong>en</strong>du :• état <strong>des</strong> lieus <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> prés<strong>en</strong>tes au 1 juillet 2011• état <strong>des</strong> lieux <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> inscrites <strong>en</strong> liste d’att<strong>en</strong>te au 1 juillet 2011- ces deux tableaux sont à compléter puis à transmettre à la MDPH pour le 31 juillet 20112. le fonctionnem<strong>en</strong>t courant du dispositifIl repose sur deux docum<strong>en</strong>ts à transmettre à la MDPH pour chaque nouvelle inscription ouchaque nouvelle admission prise à compter du mois de juillet 2011 :• un formulaire d’inscription <strong>en</strong> ESMS• un formulaire d’admission <strong>en</strong> ESMS54


3. cal<strong>en</strong>drier- communication <strong>des</strong> tableaux effectifs et liste d’att<strong>en</strong>te à la MDPH pour le 31 juillet 2011- reprise <strong>des</strong> données par la MDPH ( août – septembre – octobre 2011)- 1 er bilan d’étape de la mise <strong>en</strong> place du dispositif ( novembre 2011)Les différ<strong>en</strong>ts tableaux et formulaires sont annexés au compte r<strong>en</strong>du.Logo de l'établissem<strong>en</strong>t ou service médico-sociaÉtat <strong>des</strong> lieux <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> prés<strong>en</strong>tes dans […………………… (1).] au 1er Juillet 2011(1) : r<strong>en</strong>seigner le nom de l'établissem<strong>en</strong>t ou service médico-social(2) : départem<strong>en</strong>t d'origine avant admission <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t(3) : temps complet / temps partiel (préciser le nombre de demies journées par semaine) ou accueil temporaire(4) : externe / demi p<strong>en</strong>sionnaire / interneNOMPRÉNOMDate d<strong>en</strong>aissanceDEP (2)Date CDAPHDate débutori<strong>en</strong>tationDate finori<strong>en</strong>tationDated'admissionTempsd'accueil (3)Régime (4)Hébergem<strong>en</strong>tdemandé :oui / non55


Logo de l'établissem<strong>en</strong>État <strong>des</strong> lieux <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> inscrites sur la liste d'att<strong>en</strong>te […………………… (1).] au 1er Juillet 2011(1) : r<strong>en</strong>seigner le nom de l'établissem<strong>en</strong>t ou service médico-social(2) : départem<strong>en</strong>t d'origine avant admission <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t(3) : ESAT - Section Annexe d'ESAT - Foyer de Vie - FAM - MAS - SAVS - SAMSAH ….NOMPRÉNOMDate d<strong>en</strong>aissanceDEP (2)Commune derésid<strong>en</strong>ceDate CDAPHDépartem<strong>en</strong>tde la CDAPHTyped'ori<strong>en</strong>tation (3)Date débutori<strong>en</strong>tationDate finori<strong>en</strong>tationDated'inscription56


FORMULAIRE DE DEMANDE D’INSCRIPTION EN ETABLISSEMENT / SERVICEMEDICO-SOCIALId<strong>en</strong>titéNom – Prénom :Date de naissance :Adresse :Responsable légal :Décision d’ori<strong>en</strong>tation CDAPH :CDAPH du départem<strong>en</strong>t de :Date de la décision de la commission :* joindre à l’établissem<strong>en</strong>t une copie de la notification de décisionJe soussigné, …………….…………...…………………..., sollicite une inscriptiondans l’établissem<strong>en</strong>t /service……………………………………………………………..Si <strong>des</strong> démarches d’inscription auprès d’autres établissem<strong>en</strong>ts ou services sont<strong>en</strong> cours, merci de préciser les noms <strong>des</strong> structures :----Observations / Comm<strong>en</strong>taires : ( facultatif )---Fait le ……./……./……….Cachet de l’établissem<strong>en</strong>t / service : signature du responsable légal :57


FORMULAIRE D’ADMISSIONEN ETABLISSEMENT / SERVICE MEDICO-SOCIALCoordonnées de l’établissem<strong>en</strong>t / service d’accueilId<strong>en</strong>titéNom – Prénom :Date de naissance :Adresse :Responsable légal :Décision d’ori<strong>en</strong>tation CDAPHCDAPH du départem<strong>en</strong>t de :Date de la décision de la commission :Modalités d’accueilDate d’admission :Quotité : temps complet temps partiel ( préciser nbre de ½ journées par semaine : )Régime : externe demi-p<strong>en</strong>sionnaire interneObservations / Comm<strong>en</strong>taires : ( facultatif )---Fait le ……./……./……….Cachet de l’établissem<strong>en</strong>t / service :58


Annexe 3 Groupes de TravailGroupe de travail sur la prise <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées psychiquesREUNION DU 10 FEVRIER 2012Prés<strong>en</strong>ts Monsieur Patrick GENTY – UDAF Monsieur Jean RENAUD – UNAFAM Monsieur Hervé DAUGE – Mutualité Française de la Vi<strong>en</strong>ne Monsieur Yves PETARD – UNAFAM 86 Monsieur Richard GUERIN – CART ADSEA Madame Valérie BENITO GARCIA – Conseil Général Madame Marie Christine PETUREAU – Conseil Général Monsieur Jean-Charles LE TARNEC – Conseil Général Monsieur Xavier BIJAYE – C<strong>en</strong>tre Hospitalier H<strong>en</strong>ri Laborit Monsieur Arnaud TRANCHANT – ARSRappel de l’ordre du jour :- état <strong>des</strong> lieux <strong>des</strong> dispositifs existants,- projets <strong>en</strong> cours.Seul le premier point a pu être abordé dans le détail.I/ Les constatsD’une part, compte t<strong>en</strong>u <strong>des</strong> évolutions réc<strong>en</strong>tes de la législation et notamm<strong>en</strong>t de lareconnaissance du handicap psychique par la loi du 11 février 2005, de nouveaux servicesou dispositifs ont été créés, et de fait il existe une multiplicité de part<strong>en</strong>aires interv<strong>en</strong>ant dansce domaine.Ainsi, tout le monde s’accorde pour dire que l’état <strong>des</strong> lieux doit être complété parune évaluation <strong>des</strong> nombreux dispositifs mis <strong>en</strong> oeuvre.D’autre part, l’évolution <strong>des</strong> structures hospitalières avec plus d’ambulatoire, pose laquestion de la distinction <strong>en</strong>tre ce qui relève du médico-social et ce qui relève du sanitaireavec les complém<strong>en</strong>tarités <strong>en</strong>tre les deux. A titre d’exemple, le projet du C<strong>en</strong>tre HospitalierH<strong>en</strong>ri Laborit de créer un foyer de post-cure pourrait avoir un impact sur le médico-social.Par ailleurs, cette première réunion a montré la nécessité de développer le travail <strong>en</strong>part<strong>en</strong>ariat, certains acteurs n’ayant pas connaissance de tout ce qui existe et <strong>des</strong> missionsde chacun.Enfin, il est actuellem<strong>en</strong>t difficile d’évaluer la population « handicapée psychique »,qui représ<strong>en</strong>terait 28 à 30% de la population totale au vu de diverses étu<strong>des</strong>. Le rapportIGAS –RM2011-133P stipule « Bi<strong>en</strong> que les <strong>en</strong>quêtes réalisées <strong>en</strong> population généralesoulign<strong>en</strong>t qu’<strong>en</strong>viron 30 % <strong>des</strong> français serai<strong>en</strong>t concernés par un problème plus ou moinsgrave de santé m<strong>en</strong>tale (troubles anxieux, de comportem<strong>en</strong>ts, de l’humeur, ou liés auxaddictions), il reste impossible de déterminer la part <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> dont l’altérationpsychique <strong>en</strong>traîne un handicap réel. Les associations estim<strong>en</strong>t que 1% de la populationfrançaise serait touché par un trouble psychique pouvant <strong>en</strong>traîner un handicap ».Aujourd’hui, il semblerait qu’il existe plusieurs « doctrines »1 sur la définition duhandicap psychique. Il faut voir si la MDPH de la Vi<strong>en</strong>ne peut faire un point sur lesdiffér<strong>en</strong>tes ori<strong>en</strong>tations et id<strong>en</strong>tifier les <strong>personnes</strong> handicapées psychiques.1 Cf recueil publié par le CNSA <strong>en</strong> février 2008 sur l’accueil et l’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation de handicap psychique, téléchargeable sur www.cnsa.fr59


Monsieur GENTY, directeur du pôle insertion à l’UDAF, a proposé à la MDPH un nouvel outild’aide à l’évaluation pour les <strong>personnes</strong> handicapées psychiques, ce qui pourrait intéresser les autrespart<strong>en</strong>aires.Monsieur LE TARNEC, médecin référ<strong>en</strong>t handicap à la DGAS, indique que pour avoir <strong>des</strong>statistiques fiables, il convi<strong>en</strong>t de travailler sur <strong>des</strong> données homogènes, ce qui passe peut-être par lamise <strong>en</strong> place d’un groupe de travail, ce qui rejoint un <strong>des</strong> objectifs du Projet Régional de Santé.Monsieur TRANCHANT, délégué territorial à l’ARS ti<strong>en</strong>t à préciser que quelque soit le type dehandicap, les réponses que peut apporter la MDPH peuv<strong>en</strong>t être différ<strong>en</strong>tes car les situationsindividuelles sont différ<strong>en</strong>tes. Ainsi, <strong>des</strong> réponses peuv<strong>en</strong>t être communes pour plusieurs types dehandicap si le besoin est similaire pour la personne évaluée.Au vu de ces constats, il a été noté le souhait d’associer à ce groupe de travail <strong>des</strong>professionnels du secteur psychiatrique (CHHL), et de la MDPH.II/L’état <strong>des</strong> lieuxLa prés<strong>en</strong>tation power-point est jointe au prés<strong>en</strong>t compte-r<strong>en</strong>du. Figur<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bleu lesobservations <strong>des</strong> participants (modifications ou ajouts).Monsieur BIJAYE propose de compléter l’état <strong>des</strong> lieux sur les conv<strong>en</strong>tions part<strong>en</strong>ariales avec lesecteur médico-social.III/ L’évaluation <strong>des</strong> dispositifs : 1 ères observationsDans la Vi<strong>en</strong>ne, le fait d’avoir l’ESSOR comme établissem<strong>en</strong>t médico-social est unespécificité.Il serait intéressant de mesurer l’impact de la prés<strong>en</strong>ce de cette structure sur le parcours <strong>des</strong><strong>personnes</strong>, au niveau du Départem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec la MDPH et au niveau de la Région.M. BIJAYE indique que l’ESSOR n’a pas de vocation régionale, l’accompagnem<strong>en</strong>t étant de lacompét<strong>en</strong>ce du Départem<strong>en</strong>t. Pour les <strong>personnes</strong> domiciliées hors-Vi<strong>en</strong>ne, la gestion se fait au caspar cas, et uniquem<strong>en</strong>t sur accord du Conseil Général de la Vi<strong>en</strong>ne.La création de services d’accompagnem<strong>en</strong>t a permis une évolution réelle de la prise <strong>en</strong>charge <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées psychiques, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> zone urbaine. En effet, le SAMSAHde la Mutualité n’intervi<strong>en</strong>t pas sur tout le Départem<strong>en</strong>t, et Messieurs PETARD, Présid<strong>en</strong>t del’UNAFAM, et RENAUD, considèr<strong>en</strong>t que c’est un dispositif c<strong>en</strong>tral dans la prise <strong>en</strong> charge, comptet<strong>en</strong>u <strong>des</strong> sorties d’hospitalisation suite à une crise, et de manière générale <strong>des</strong> durées pluscourtes d’hospitalisation.Monsieur DAUGE a constaté que suite à l’ouverture du SAMSAH de la Mutualité <strong>en</strong> 2010, leshospitalisations ont été moins importantes durant les fêtes de fin d’année 2011 concernant le publicsuivi. Il serait intéressant d’avoir <strong>des</strong> statistiques sur la baisse <strong>des</strong> hospitalisations qu’il a remarquédepuis l’ouverture du SAMSAH.Tous s’accord<strong>en</strong>t à dire que le suivi doit se faire sur la durée, <strong>en</strong> sachant qu’il est toujourspossible de jouer sur la fréqu<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tions, qui peuv<strong>en</strong>t être revues à la baisse quand l’étatde la personne se stabilise. C’est toute la difficulté de ce public où l’accompagnem<strong>en</strong>t ne peut se faireque lorsque la personne adhère au projet, ce qui n’est pas le cas lorsqu’elle sort d’une crise ou si ellerechute. Cela a un impact sur la durée de l’accompagnem<strong>en</strong>t, qui, si elle est trop courte, ne permetpas d’<strong>en</strong>gager la prise <strong>en</strong> charge, et sur les sorties <strong>des</strong> services d’accompagnem<strong>en</strong>t, qui sont parfoisla traduction d’une nouvelle hospitalisation.Les familles Gouvernantes constitu<strong>en</strong>t un dispositif fragile mais représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une solutionintermédiaire <strong>en</strong>tre le domicile et le Foyer d’Accueil Médicalisé. C’est un dispositif de l’UDAF qui aobt<strong>en</strong>u un label national, et qui est inscrit au plan départem<strong>en</strong>tal d’action pour le logem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><strong>personnes</strong> défavorisées (PDALPD). Il touche <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> qui relevai<strong>en</strong>t de l’hospitalisation au longcours.60


Le suivi <strong>en</strong> accueil familial est compliqué par rapport à l’aspect « soins ». Il est nécessaire qu’ily ait un suivi d’un établissem<strong>en</strong>t médico-social. Madame PETUREAU précise que le Départem<strong>en</strong>t n’apas vocation à suppléer l’abs<strong>en</strong>ce de prise <strong>en</strong> charge sanitaire, à savoir l’accompagnem<strong>en</strong>tsystématique par un SAMSAH d’une personne <strong>en</strong> accueil familial.Madame BENITO-GARCIA, médecin responsable du pôle médical du service <strong>des</strong> prestations,rappelle que son service est sollicité pour savoir si la personne handicapée peut relever ou non del’accueil familial social, <strong>en</strong> cas de maladie psychiatrique.Monsieur TRANCHANT voit ainsi de nouveau l’intérêt d’associer <strong>des</strong> professionnels du soin,pour faire la distinction <strong>en</strong>tre ce qui relève de l’accompagnem<strong>en</strong>t, et ce qui relève du suivi ambulatoire(CMP, SAMSAH ou SAVS).IV/Les autres besoins id<strong>en</strong>tifiésOnt été cités : La problématique du souti<strong>en</strong> <strong>des</strong> aidants familiaux : <strong>des</strong> relais d’information, de laformation sont à mettre <strong>en</strong> place <strong>en</strong> parallèle de ce qui se fait dans le secteur <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>âgées, L’abs<strong>en</strong>ce de foyer d’hébergem<strong>en</strong>t ou de foyer d’accueil médicalisé (l’UNAFAM a unprojet dans la Vi<strong>en</strong>ne et <strong>en</strong> Char<strong>en</strong>te-Maritime à Jonzac).Les associations ou organismes qui travaill<strong>en</strong>t sur <strong>des</strong> projets peuv<strong>en</strong>t les adresser àla Direction Générale Adjointe <strong>des</strong> Solidarités (DGAS) avant le 31 mars 2012.La prochaine réunion du groupe de travail est programmée :Le jeudi 5 avril 2012 à 14h30, salle 221à la DGAS, 39 rue de Beaulieu à Poitiers.-------------Pour la prochaine réunion, sont prévus :- L’approbation du prés<strong>en</strong>t compte-r<strong>en</strong>du,- La proposition d’une procédure d’évaluation <strong>des</strong> dispositifs existants <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec la MDPH,- la structuration du parcours de la personne handicapée psychique à travers le multi-part<strong>en</strong>ariat,<strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec les professionnels du CHHL,- les échanges sur les réponses à apporter et les besoins émerg<strong>en</strong>ts (prés<strong>en</strong>tation synthétique<strong>des</strong> projets).61


ANNEXE PRESENTATION POWER POINTGroupe de travail N° 2La prise <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées psychiquesETAT DES LIEUX :ETABLISSEMENTS MEDICO-SOCIAUXESSOR (capacité autorisée):• 181 places <strong>en</strong> ESAT,• 163 places <strong>en</strong> service de suite et d’accompagnem<strong>en</strong>t,• 18 places <strong>en</strong> service d’accompagnem<strong>en</strong>t médico-social pouradultes handicapés (SAMSAH)• 8 places de section annexe d’activité jour• Au total, pour la Vi<strong>en</strong>ne, 876 places d’ESAT ; l’ESSORreprés<strong>en</strong>te près de 21% de la capacité totale autorisée.ETAT DES LIEUX :SERVICES D’ACCOMPAGNEMENT ADOMICILECapacité autorisée au 31/12/2011 :• Service d’accompagnem<strong>en</strong>t à la vie sociale (SAVS) UDAF :30 placesAnnée 2011 : - 45 dossiers suivis, 20 <strong>en</strong> cours + 25 nouveaux,- 35 dossiers fin 2011 (10 dossiers échus).Taux de rotation de 87,50%.• SAMSAH Mutualité : 12 placesAnnée 2011 : - 21 dossiers suivis, 11 <strong>en</strong> cours + 10 nouveaux,- 17 dossiers fin 2011 (4 dossiers échus).Taux de rotation de 63,64%.62


ETAT DES LIEUX :LES GROUPES D’ENTRAIDE MUTUELLE(GEM)• Dans la Vi<strong>en</strong>ne, au 31/12/2010 (source PRS), on id<strong>en</strong>tifie troisGEM :- GEM Le Fil d’Ariane à Poitiers,- GEM Le Fil d’Ariane à Châtellerault,- GEM « La Cordée » à Poitiers et Montmorillon.• Les GEM repos<strong>en</strong>t sur la responsabilisation <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées psychiques qui pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t une part active à ladéfinition et à l’organisation d’un projet dont elles peuv<strong>en</strong>tlibrem<strong>en</strong>t fixer les modalités (articles L114-1-1 et L114-3 duCASF)• Les GEM sont financés par l’ARS au titre <strong>des</strong> crédits de laCNSA-Section I (I de l’article L14-10-5 du CASF)ETAT DES LIEUX :AUTRES DISPOSITIFSDISPOSITIF FAMILLES GOUVERNANTES (UDAF)Expérim<strong>en</strong>tal dans la Vi<strong>en</strong>ne, il s’adresse à <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées qui perçoiv<strong>en</strong>t la PCH et qui ont fait l’objet d’uneévaluation à l’<strong>en</strong>trée.• Capacité sur Poitiers : 18 bénéficiaires répartis sur 6appartem<strong>en</strong>ts (3 rue <strong>des</strong> 3 Communes et 3 av<strong>en</strong>ue de l’Europe)DISPOSITIF ACCUEIL FAMILIAL MEDICO-SOCIAL• 224 places pour l’accueil de <strong>personnes</strong> handicapées (sur unemoy<strong>en</strong>ne de 163 agrém<strong>en</strong>ts « accueil PH » et 121 agrém<strong>en</strong>ts« accueils mixtes »)N.B. L’adulte handicapé ne doit pas relever de l’accueilfamilial thérapeutique.ETAT DES LIEUX :DISPOSITIFS COMPLEMENTAIRES• Les services d’aide à domicile qui sont am<strong>en</strong>és à développer laqualification de leurs interv<strong>en</strong>ants• Les Maisons Relais sous réserve que les <strong>personnes</strong> soi<strong>en</strong>t àproximité <strong>des</strong> soins (conv<strong>en</strong>tion avec le CHHL)• Les part<strong>en</strong>ariats <strong>en</strong>tre établissem<strong>en</strong>ts médico-sociaux et leCHHL formalisés par <strong>des</strong> conv<strong>en</strong>tions• Espoir 86 de l’UDAF relatif à l’insertion professionnelle, avec levolet accompagnem<strong>en</strong>t social financé par le Départem<strong>en</strong>t63


REUNION DU 5 AVRIL 2012Personnes prés<strong>en</strong>tes :Monsieur Yves PETARD Présid<strong>en</strong>t Délégué UNAFAM 86Monsieur Jean RENAUDDélégué Régional UNAFAMMonsieur Hervé DAUGEDirecteur Général Mutualité Françaisede la Vi<strong>en</strong>neMonsieur Patrick GENTY Directeur Pôle Insertion UDAF 86Monsieur Gilles FRANCOIS-BOUGAULT Directeur Général APAJH 86Monsieur Arnaud TRANCHANTDirecteur Territorial Vi<strong>en</strong>ne de l’ARSMonsieur Richard GUERINDirecteur CART ADSEAMonsieur Xavier BIJAYEDirecteur Adjoint C<strong>en</strong>tre HospitalierH<strong>en</strong>ri LaboritMadame Nathalie GUILLARD-BOUHETPratici<strong>en</strong> C<strong>en</strong>tre Hospitalier H<strong>en</strong>ri LaboritDGAS :Madame Marie-Christine PETUREAUMadame Catherine CALVEZMonsieur Jean-Charles LE TARNECResponsable du Service Schémas-ProjetsMédecin PA-PHMédecin référ<strong>en</strong>t handicap du serviceSchémas-ProjetsMDPH :Madame Emilie LEGARSMadame Carole GAULTIERResponsable du sce Ai<strong>des</strong> et Ori<strong>en</strong>tationsMédecin CoordinateurApprobation du compte r<strong>en</strong>du de la réunion du 10 février 2012.Le compte-r<strong>en</strong>du est approuvé à l’unanimité, sous réserve page 2 après « il semblerait qu’il existeplusieurs doctrines », de faire un r<strong>en</strong>voi <strong>en</strong> note de bas de page (1).(1) cf recueil publié par la CNSA <strong>en</strong> février 2008 sur l’accueil et l’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong>situation de handicap psychique, téléchargeable sur www.cnsa.frL’évaluation <strong>des</strong> besoins et <strong>des</strong> dispositifs <strong>en</strong> <strong>faveur</strong> <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées psychiques.La situation dans la Vi<strong>en</strong>ne et la position de l’UNAFAMLe départem<strong>en</strong>t de la Vi<strong>en</strong>ne n’est pas le plus défavorisé, car il existe une prise <strong>en</strong> chargespécifique par l’ESAT de l’ESSOR. Mais pour les autres ESAT, les familles souhaiterai<strong>en</strong>t <strong>des</strong>conditions d’accompagnem<strong>en</strong>t particulier avec <strong>des</strong> ateliers spécialisés pour les <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situationde handicap psychique. L’UNAFAM est très attachée à la spécificité <strong>des</strong> structures. Toutefoisl’UNAFAM compr<strong>en</strong>d aussi, au nom de la raison, l’intérêt de places offertes dans <strong>des</strong> structures nonspécifiques à condition que les <strong>personnes</strong> accueillies soi<strong>en</strong>t prises <strong>en</strong> charge dans <strong>des</strong> unités dédiéeset qu’elles bénéfici<strong>en</strong>t d’un accompagnem<strong>en</strong>t adapté.64


Les difficultés r<strong>en</strong>contrées par les responsables de structures médico-sociales- Il existe <strong>des</strong> conv<strong>en</strong>tions avec le C<strong>en</strong>tre Hospitalier H<strong>en</strong>ri Laborit pour <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tionsd’infirmiers psychiatriques <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t médico-social, mais c’est insuffisant , carc’est une population que le personnel ne sait pas pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge (ESAT, CART) ;- A ce jour, les ori<strong>en</strong>tations de la CDAPH ne m<strong>en</strong>tionn<strong>en</strong>t pas la spécificité du handicapet il est souv<strong>en</strong>t difficile d’id<strong>en</strong>tifier le handicap psychique, notamm<strong>en</strong>t lorsqu’il estassocié à d’autres types de handicap (m<strong>en</strong>tal, s<strong>en</strong>soriel, …..) ;- Aujourd’hui, 1/3 <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> de l’ESAT de l’ESSOR ne relèverait pas du handicappsychique, car n’ayant pas de passé psychiatrique, d’où l’importance de revoir lescritères d’admission.Selon Monsieur BIJAYE, il faut être prud<strong>en</strong>t sur les spécificités du handicap psychique et lacréation de structures dédiées pour deux raisons :- pour les <strong>personnes</strong> elles-mêmes et par rapport à leur profil, certaines ayant <strong>des</strong> niveauxintellectuels plus élevés que les publics <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts classiques ;- par rapport à la question <strong>des</strong> compét<strong>en</strong>ces du personnel souhaité, compte t<strong>en</strong>u de ladifficulté à recruter du personnel médical, difficulté r<strong>en</strong>contrée quel que soit le type <strong>des</strong>tructure.Madame le Docteur GUILLARD-BOUHET précise que le fait qu’une personne soit souspsychotrope ne signifiait pas forcém<strong>en</strong>t qu’elle prés<strong>en</strong>tait un handicap psychique mais que lespsychotropes sont prescrits dans d’autres indications, notamm<strong>en</strong>t les troubles du comportem<strong>en</strong>ttels que l’on peut les voir chez les <strong>personnes</strong> souffrant de handicaps m<strong>en</strong>taux.La représ<strong>en</strong>tation de l’Ag<strong>en</strong>ce Régionale de Santé (ARS) aux travaux préparatoires du schémadépartem<strong>en</strong>tal <strong>en</strong> <strong>faveur</strong> <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapéesMonsieur TRANCHANT, <strong>en</strong> qualité de Délégué Départem<strong>en</strong>tal, n’est pas mandaté pourrapporter les travaux du Schéma Régional d’Organisation Sociale et Médico-Sociale(SROMS). Il existe <strong>des</strong> groupes de travail mis <strong>en</strong> place par l’ARS dans le cadre de laConfér<strong>en</strong>ce de Territoire .Sur les compét<strong>en</strong>ces conjointes (ARS/Départem<strong>en</strong>t), au vu <strong>des</strong> programmationsfinancières sur les mesures nouvelles, l’ARS n’est pas dans une perspective dedéveloppem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> capacités à moy<strong>en</strong> terme. Dans le cas d’une autorisationconjointe, il convi<strong>en</strong>t de passer par la procédure d’appel à projet avec l’élaborationd’un cahier <strong>des</strong> charges précis. De fait, le schéma ne peut m<strong>en</strong>tionner <strong>des</strong> porteurs deprojets id<strong>en</strong>tifiés.Madame PETUREAU précise que les projets qui seront prés<strong>en</strong>tés <strong>en</strong> fin de réunion ont plus unevocation à faire émerger <strong>des</strong> besoins.Le fonctionnem<strong>en</strong>t de la MDPH 86Sur l’évaluation <strong>des</strong> besoins, une étude est <strong>en</strong> cours à la MDPH. Madame LEGARS explique quecette étude consiste à mesurer les ori<strong>en</strong>tations de la CDAPH, à croiser ces données avec leseffectifs <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts et à faire ressortir les <strong>personnes</strong> qui ne sont pas <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t.Il s’agit <strong>en</strong>suite de voir si c’est par choix, si les <strong>personnes</strong> concernées n’ont <strong>en</strong>trepris aucunedémarche auprès <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts, ou si elles sont <strong>en</strong> liste d’att<strong>en</strong>te depuis plusieurs années.65


Sur l’évaluation de la CDAPH, l’ori<strong>en</strong>tation se fait vers une structure, avec <strong>en</strong> pièce jointe la liste<strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts ou services qu’il est possible de consulter. L’établissem<strong>en</strong>t reste libre <strong>des</strong>admissions.A ce jour, il n’existe pas d’ori<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> Foyer de Vie Handicap Psychique. Se poseaussi la question de la situation géographique : une personne résidant à Montmorillonavec une ori<strong>en</strong>tation SAVS ne peut bénéficier d’un accompagnem<strong>en</strong>t par unSAMSAH.En principe, une copie <strong>des</strong> notifications est transmise aux différ<strong>en</strong>ts services d’accompagnem<strong>en</strong>tpour qu’ils aid<strong>en</strong>t les <strong>personnes</strong> qui ont <strong>des</strong> difficultés à <strong>en</strong>tamer <strong>des</strong> démarches.Pour les ESAT, il est difficile d’<strong>en</strong>voyer les notifications à tous les ESAT pour les premièresdeman<strong>des</strong> d’ori<strong>en</strong>tation.La conv<strong>en</strong>tion qui est <strong>en</strong> cours d’élaboration avec le CHHL pourra faciliter les réori<strong>en</strong>tations.Madame le Docteur GAULTIER ajoute que les <strong>personnes</strong> ori<strong>en</strong>tées vers un ESAT sont souv<strong>en</strong>ttrès accompagnées.Le problème se situe plus au niveau <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> qui ne s’adress<strong>en</strong>t pas à la MDPH, ouponctuellem<strong>en</strong>t pour une demande de RQTH ou d’AAH et qui parfois refus<strong>en</strong>t toute aide. LaMDPH essaie d’organiser <strong>des</strong> contacts avec les Assistantes Sociales, mais les <strong>personnes</strong>handicapées ne donn<strong>en</strong>t pas toujours suite.Pour répondre à la question « la donnée type de handicap est-elle un critère ? », MadameGAULTIER indique qu’à ce jour, la MDPH 86 est <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te d’une évolution de son logicielinformatique. Cette évolution consisterait à pouvoir saisir le volet 4 de la grille GEVA, permettantainsi de distinguer les différ<strong>en</strong>ts types de handicap.Le prestataire du Départem<strong>en</strong>t doit livrer un module spécifique pour la saisie <strong>des</strong> informationsmédicales à partir de GEVA. La demande est <strong>en</strong> cours. Il est préférable d’att<strong>en</strong>dre, car il y auraitun risque à créer un fichier parallèle.Monsieur FRANCOIS-BOUGAULT indique que dans cette perspective, il ne faudra pas occulter lavolonté de la personne et ses besoins par rapport à son projet de vie.La nécessaire collaboration <strong>en</strong>tre les secteurs sanitaire et médico-socialMonsieur TRANCHANT s’interroge sur la possibilité d’évaluer le nombre de <strong>personnes</strong>hospitalisées au CHHL à défaut de solution d’hébergem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> structure médico-sociale.Effectivem<strong>en</strong>t, il semblerait que certaines populations n’ont pas à être hospitalisées au CHHL,mais ne relèv<strong>en</strong>t pas pour autant du champ médico-social.Cela r<strong>en</strong>force l’idée d’une nécessaire collaboration <strong>en</strong>tre les secteurs sanitaire et médico-social,avec une réflexion sur les améliorations possibles <strong>en</strong> terme d’accompagnem<strong>en</strong>t. Il est importantde travailler sur l’accompagnem<strong>en</strong>t « soignant » auprès <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation de handicappsychique, <strong>en</strong> li<strong>en</strong> cep<strong>en</strong>dant avec l’étude <strong>des</strong> besoins et <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te.Des conv<strong>en</strong>tions exist<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre le CHHL et certaines associations gestionnaires de structuresmédico-sociales pour <strong>personnes</strong> handicapées.Il serait peut-être nécessaire de revoir toutes ces conv<strong>en</strong>tions.Monsieur DAUGE p<strong>en</strong>se que le SAMSAH est l’exemple même de la liaison <strong>en</strong>tre le sanitaire et lemédico-social.Une difficulté est cep<strong>en</strong>dant relevée : seul le CHHL est prescripteur, le champ du libéral n’est paspris <strong>en</strong> compte dans ces conv<strong>en</strong>tions.66


Monsieur GENTY indique que l’UDAF est plus ouvert sur le secteur libéral par rapport au profil<strong>des</strong> <strong>personnes</strong> accompagnées. Il est cep<strong>en</strong>dant réservé sur la création d’unités spécifiques ausein <strong>des</strong> ESAT classiques, au vu de la cohabitation possible <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>ts types dehandicap. Chaque personne accueillie par l’UDAF bénéficie d’un infirmier et d’un médecin référ<strong>en</strong>tlorsqu’elle est suivie par le CHHL. C’est plus difficile pour les <strong>personnes</strong> suivies par le secteurlibéral. La MDPH n’est prescripteur que pour les <strong>personnes</strong> ori<strong>en</strong>tées <strong>en</strong> SAVS.Monsieur GUERIN propose de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte dans les conv<strong>en</strong>tions signées avec le CHHLles modalités du retour <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t et service social ou médico-social, <strong>en</strong> spécifiantl’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> deux parties.Si cette action est ret<strong>en</strong>ue dans le cadre du schéma, elle doit faire partie de l’évaluation del’efficacité d’un dispositif. Sur le champ ambulatoire (par exemple les SAMSAH), la notion deplaces n’a pas la même valeur qu’<strong>en</strong> institution. Il s’agit plus d’une notion budgétaire, de fileactive.La proposition d’une fiche-action sur l’évaluation <strong>des</strong> dispositifs de prise <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées psychiques est jointe au prés<strong>en</strong>t compte-r<strong>en</strong>du (Annexe 1). Figur<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bleu lessuggestions ou observations <strong>des</strong> membres du groupe de travail.La prise <strong>en</strong> compte de l’aide à domicileLe problème de l’interv<strong>en</strong>tion <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> à domicile auprès de <strong>personnes</strong> handicapéesa été évoqué lors du Conseil départem<strong>en</strong>tal Consultatif <strong>des</strong> Personnes Handicapéesle 2 avril 2012.Monsieur DAUGE p<strong>en</strong>se qu’il serait souhaitable d’intégrer cet axe relatif à la prise <strong>en</strong>charge globale de la personne handicapée à domicile dans le schéma départem<strong>en</strong>tal,quel que soit le mode d’interv<strong>en</strong>tion (services prestataire, mandataire ou gré à gré).Madame PETUREAU indique que cette question implique de nombreux part<strong>en</strong>aires institutionnelset associatifs et dépasse le cadre départem<strong>en</strong>tal. Un groupe de travail sur ce thème précispourrait être constitué <strong>en</strong> dehors du cadre du schéma, et de manière plus transversale, <strong>en</strong> t<strong>en</strong>antcompte <strong>des</strong> dispositifs existants.Une conv<strong>en</strong>tion est actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> cours de signature <strong>en</strong>tre le Départem<strong>en</strong>t de la Vi<strong>en</strong>ne,l’Institut IPERIA et la FEPEM, afin de favoriser le déploiem<strong>en</strong>t de relais Assistants de Vie sur leterritoire départem<strong>en</strong>tal <strong>en</strong> 2012.Les projets de l’UNAFAM – M. RENAUDUn schéma a été remis aux participants sur ce qui existe, ce qui n’existe pas, et sur ce qui est <strong>en</strong>projet. Il s’agit particulièrem<strong>en</strong>t du projet de Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM).A ce jour, il existe six places de Foyer de Vie au Logis de la Cour à Jaz<strong>en</strong>euil. Mais, le Départem<strong>en</strong>tne dispose d’aucune place de FAM pour <strong>personnes</strong> handicapées psychiques.Le SAMSAH ne fonctionne que sur la Communauté d’Agglomération de Poitiers ; une ext<strong>en</strong>sion est àprévoir. D’autres dispositifs sont à développer <strong>en</strong> terme de logem<strong>en</strong>ts. Les Groupem<strong>en</strong>ts d’EntraideMutuelle (GEM) apport<strong>en</strong>t un plus, mais sont <strong>en</strong> nombre insuffisant. Le GEM de La Cordée de Poitiersqui agit sur Montmorillon a un projet d’ext<strong>en</strong>sion sur Civray et Loudun. Se pose aussi la question duvieillissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées qui confirme le besoin de structures de type FAM.Les projets de l’Entraide Sociale Poitevine (ESP)Messieurs JOUVE (Directeur Général) et BOMBARD (Responsable du pôle handicap/perted’autonomie)67


L’ESP dispose de près de 300 places d’hébergem<strong>en</strong>t réparties de la manière suivante :- Foyer de Vie (6 places),- Communauté d’accueil thérapeutique,- Maisons relais,- Appartem<strong>en</strong>ts associatifs,- Accueil <strong>en</strong> CHRS au titre du part<strong>en</strong>ariat avec le CHHL.La réorganisation du projet associatif est <strong>en</strong> cours ; les part<strong>en</strong>aires vont être consultés.Dans le cadre de la réflexion du pôle handicap, une réunion <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts part<strong>en</strong>aires pourrait êtreprogrammée pour étudier la nécessité d’une ext<strong>en</strong>sion de places de Foyer de Vie et de FAM.L’ESP est sollicitée sept à huit fois par an pour accueillir <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées psychiques, etde plus <strong>en</strong> plus par <strong>des</strong> structures de type ESAT. Dans le schéma 2008-2012, une perspective decréation de 10 places supplém<strong>en</strong>taires avait été <strong>en</strong>visagée.Une étude de faisabilité est <strong>en</strong> cours sur l’opportunité de créer ou non un SAVS/SAMSAH, sur unterritoire qui reste à définir (Communauté de Communes du Pays Mélusin ?).Quarante-cinq <strong>personnes</strong> de plus de 45 ans pourrai<strong>en</strong>t bénéficier de ce type de service.En Maisons Relais, dix à douze <strong>personnes</strong> ne sont pas assez autonomes et relèverai<strong>en</strong>t d’une prise<strong>en</strong> charge au titre de leur handicap psychique. Il pourrait s’agir d’un Foyer de Vie avec une prise <strong>en</strong>charge spécifique.En conclusion, reste à trancher les questions suivantes : Doit-on créer <strong>des</strong> structures spécifiques ou <strong>des</strong> places offertes dans <strong>des</strong> unités dédiées avec unaccompagnem<strong>en</strong>t adapté. Définir <strong>des</strong> critères communs d’ori<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> structures ou unités pour <strong>personnes</strong> handicapéespsychiques, <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec la MDPH.68


Annexe 1FICHE PROJET« Proposition »Evaluer les dispositifs de prise <strong>en</strong> charge et d’accompagnem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées psychiquesObjectifs :2. Id<strong>en</strong>tifier les différ<strong>en</strong>tes modalités d’accompagnem<strong>en</strong>t sur le territoiredépartem<strong>en</strong>tal et suivre les évolutions3. Développer les dispositifs sur les zones et les temps insuffisamm<strong>en</strong>t ou noncouverts4. Revoir les conv<strong>en</strong>tions signées <strong>en</strong>tre le CHHL et les structures médico-socialespour <strong>personnes</strong> handicapéesMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Organiser <strong>des</strong> r<strong>en</strong>contres régulières <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>ts gestionnaires dedispositifs pour faire une évaluation partagée de la prise <strong>en</strong> charge‣ Prés<strong>en</strong>ter le bilan de cette évaluation aux acteurs institutionnels (ARS-MDPH- Départem<strong>en</strong>t) une fois par an‣ Assurer le suivi <strong>des</strong> conv<strong>en</strong>tions signées avec le CHHLPart<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ UDAF, MUTUALITE, ESSOR, CHHL,…‣ Sont aussi concernées les structures pour <strong>personnes</strong> handicapées (Foyers deVie, ESAT,...) à repérer comme accueillant <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation dehandicap psychiqueIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre d’hospitalisations <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> suivies par un serviced’accompagnem<strong>en</strong>t à la vie sociale ou médico-social pour adultes handicapés(SAVS- SAMSAH)‣ Nombre de <strong>personnes</strong> suivies par le CHHL et vivant à domicile de manièreautonome‣ Nombre de <strong>personnes</strong> originaires der la Vi<strong>en</strong>ne travaillant à l’ESAT del’ESSORéé69


Groupe de travail sur l’Accueil de Jour et l’Hébergem<strong>en</strong>tTemporairePRESENTS :REUNION DU 15 MARS 2012Mme BOUDINELLE : association « Droit de Vivre son Handicap »Mme DEROCHE : Directrice du Foyer de Vie du Chillou, APAJHMme DOS SANTOS : Directrice du Foyer de Vie de Larnay, association Larnay Sagesse,Comité d’Ent<strong>en</strong>te Départem<strong>en</strong>tal (CED)Mme BOBIN: Directrice de l’Association <strong>des</strong> Paralysés de France (APF)DGAS: Mme ANDRAULT DAVID Directrice PA / PH: Mme CAILLAUD et E MOREAU Services ESSMS ;I / Avant proposMme BOUDINELLE souhaite que soit abordé les points suivants : le besoin de vie sociale <strong>des</strong> adultesvivant à domicile, la prise <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> week-<strong>en</strong>ds, le rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> besoins.Mme DEROCHE évoque les difficultés r<strong>en</strong>contrées par les adultes multi handicapés, les accueils <strong>des</strong>week-<strong>en</strong>ds (<strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t d’un accueil de jour <strong>en</strong> semaine) et l’aide aux aidants. Elle indique que<strong>des</strong> séjours de rupture pourrai<strong>en</strong>t être une solution pour <strong>des</strong> adultes handicapés <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t setrouvant dans une période critique.Mme DOS SANTOS rappelle le travail réalisé au sein du CED sur l’hétérogénéité <strong>des</strong> besoins, sur lanécessité de couvrir l’<strong>en</strong>semble du départem<strong>en</strong>t. Elle attire tout spécialem<strong>en</strong>t l’att<strong>en</strong>tion sur lehandicap s<strong>en</strong>soriel, sur les associations - notamm<strong>en</strong>t hors champ médico-social - existantes et surles freins r<strong>en</strong>contrés (information, transport, handicaps associés et handicap psychique.Mme BOBIN fait valoir le besoin rec<strong>en</strong>sé par son association lors <strong>des</strong> activités d’après midiorganisées par l’APF. Elle se positionne comme un relais d’informations , comme un li<strong>en</strong> avec lesutilisateurs.II / La réglem<strong>en</strong>tationVoir le power point joint (annexe 1)III / Les échangesIl est proposé de créer un CLIC départem<strong>en</strong>tal dédié au handicap. Cette plate-forme permettrait d’unepart, <strong>des</strong> r<strong>en</strong>contres avec <strong>des</strong> professionnels et <strong>des</strong> technici<strong>en</strong>s, d’autre part, elle complèteraitutilem<strong>en</strong>t l’information administrative délivrée par la MDPH.Mme ANDRAULT DAVID fait part du risque de superposition <strong>des</strong> dispositifs CLIC / Départem<strong>en</strong>t /MDPH qui pourrait conduire à une abs<strong>en</strong>ce de lisibilité pour les usagers.L’information, le manque de communication sur ce qui existe nécessit<strong>en</strong>t une réelle réflexion. Desassociations exist<strong>en</strong>t, COMME AVF assurant un souti<strong>en</strong> à <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> aveugles vivant à domcile,<strong>des</strong> c<strong>en</strong>tres sociaux ou <strong>des</strong> EHPAD - par exemple - organis<strong>en</strong>t <strong>des</strong> sorties ou <strong>des</strong> activitésauxquelles <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées peuv<strong>en</strong>t participer, mais l’information ne circule pas, lasuperposition d’organisations parallèles ne simplifie pas l’ouverture aux autres.Les réponses techniques de la MDPH devrai<strong>en</strong>t par ailleurs être complétées d’une prise <strong>en</strong> chargeplus personnalisée et humanisée nécessaire aux premiers contacts.A la simple instruction administrative doit se substituer la prise <strong>en</strong> considération de la découverte d’unhandicap réc<strong>en</strong>t.Est égalem<strong>en</strong>t souligné le manque de chambres d’urg<strong>en</strong>ce au sein <strong>des</strong> structures d’hébergem<strong>en</strong>t. Elleapporterait <strong>des</strong> solutions pertin<strong>en</strong>tes aux aidants et aux familles.Quant aux accueils séqu<strong>en</strong>tiels, ils permettrai<strong>en</strong>t assurém<strong>en</strong>t d’éviter <strong>des</strong> hospitalisations.70


Les accueils de jour ne pourrai<strong>en</strong>t exister que par le biais et avec l’appui d’établissem<strong>en</strong>ts existants. Ilne s’agirait pas <strong>des</strong> accueils de jour non médico-sociaux.L’<strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>t idéal serait d’éviter le confinem<strong>en</strong>t d’adultes dans leur milieu, d’éviter qu’ils soi<strong>en</strong>ttoujours <strong>en</strong>tre eux.S’est posée alors la difficulté de recevoir sur un même lieu <strong>des</strong> handicapés aux profils forts différ<strong>en</strong>tset la difficulté à gérer le handicap psychique et les adultes agressifs et viol<strong>en</strong>ts. Ces deux points sontrepérés comme deux obstacles majeurs à l’accueil de jour et à l’hébergem<strong>en</strong>t temporaire, si cesaccueils sont assurés avec les résid<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> accueil perman<strong>en</strong>t. Il faut <strong>en</strong> effet veiller aux ori<strong>en</strong>tationsprononcées, aux difficultés à gérer <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> de crises.Pour ce qui est les investissem<strong>en</strong>ts, tant pour le bâti que pour le personnel, la réflexion devra sepoursuivre.Il est observé par une <strong>des</strong> participantes que <strong>des</strong> structures ont t<strong>en</strong>dance à démultiplier dans leurorganigramme les postes d’<strong>en</strong>cadrants au détrim<strong>en</strong>t <strong>des</strong> postes au contact avec les résid<strong>en</strong>ts.IV / Les besoinsCompte t<strong>en</strong>u de la multiplicité <strong>des</strong> handicaps il est jugé difficile de connaître avec précision le besoin<strong>en</strong> accueil de jour ou <strong>en</strong> l’hébergem<strong>en</strong>t temporaire.Le découpage <strong>en</strong> unités de vie, la nécessité de définir les priorités et la notion d’urg<strong>en</strong>ce, les réponsesà apporter à la défaillance <strong>des</strong> familles sont <strong>des</strong> points qui devront être débattus. Ils sont à tout lemoins repérés comme <strong>des</strong> obstacles à l’évaluation correcte <strong>des</strong> besoins <strong>des</strong> adultes et <strong>des</strong> familles.L’APF et Larnay pourrai<strong>en</strong>t avoir une approche plus ou moins précise <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> déjàformulées ou rec<strong>en</strong>sées.Des accueils de jour / séqu<strong>en</strong>tiels et <strong>des</strong> places d’hébergem<strong>en</strong>t temporaire fonctionnant ont étérepérés à Nexon (4 places), dans le Nord de la France et dans le Haut Rhin. Dans ce départem<strong>en</strong>t ils’agit d’un accueil départem<strong>en</strong>tal,Il est rappelé que la durée <strong>des</strong> séjours serait limitée à 15 jours <strong>en</strong> cas d’urg<strong>en</strong>ce, la saisine de laCDAPH étant obligatoire au-delà de ce délai.Par ailleurs, il est demandé que soit prise <strong>en</strong> compte dans ce schéma la situation <strong>des</strong> adultes isolés,non repérés, <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te d’ori<strong>en</strong>tation ou d’<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> structure.Il est fait observer que le travail <strong>en</strong> cours à la MDPH sur le croisem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre ori<strong>en</strong>tations et prés<strong>en</strong>ts<strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>ts, le travail <strong>des</strong> 6 autres groupes de travail seront mis à profit.Enfin, il est proposé, à défaut de quantifier le besoin, de créer à titre expérim<strong>en</strong>tal un accueilséqu<strong>en</strong>tiel et <strong>des</strong> places d’hébergem<strong>en</strong>t temporaire, adossés à une structure existante permettant lerecrutem<strong>en</strong>t le plus large possible de par son implantation.Le bilan de l’expérim<strong>en</strong>tation, associé à un approfondissem<strong>en</strong>t du besoin sur une période de 2 anspermettrait de juger du bi<strong>en</strong> fondé de ces types d’accueil dan le départem<strong>en</strong>t.V / Conclusion1 / la DGAS va adresser un courrier à toutes les associations familiales (AFM ,APF,ADAPEI, APAJH ,AFTC, ADEF…) pour les inviter à faire connaître leurs besoins <strong>en</strong> termed’accueil séqu<strong>en</strong>tiel.2 / Mme DEROCHE prés<strong>en</strong>tera lors de la prochaine réunion le baluchonnage géré parl’APAJH.Les conclusions du groupe de travail sur l’accueil de jour et l’hébergem<strong>en</strong>t temporairedans le cadre du schéma gérontologique sont jointes <strong>en</strong> annexe. Elles serviront de base à ladiscussion sur les freins et les obstacles prévue pour la prochaine réunion. (annexe 2)M ANDRAULT DAVID / G CAILLAUD / E MOREAUProchaine réunion le 21 mai à 14 h 00 à la DGAS bureau 219 (2 ème étage)71


Power Point – Annexe 1ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENTTEMPORAIRE• Dossier techniqued’octobre 2011 = Travaux de la CNSAétat <strong>des</strong> lieuxsur l’hébergem<strong>en</strong>t temporaireet préconisations surassociant <strong>des</strong> gestionnaires del’hébergem<strong>en</strong>t temporaire structures, <strong>des</strong> représ<strong>en</strong>tants<strong>des</strong> <strong>personnes</strong> âgées et <strong>des</strong> d’usagers et <strong>des</strong> décideurs.<strong>personnes</strong> handicapées.REGLEMENTATION RELATIVE AL’HEBERGEMENT TEMPORAIRE (HT) ET AL’ACCUEIL DE JOUR (AJ)• La loi 2002-2 du 2 juin 2002 rénovant l’action sociale etmédico-sociale,(article L 312-1 du CASF et L 314-8 du CASF)• Le décret n° 2004-231 du 7 mars 2004- définition de l’HT– article D 312-8 - définition de l’AJ- situation d’urg<strong>en</strong>ce- unité de 12 places maximum– article D 312-9 - nécessité d’un projet d’établissem<strong>en</strong>t- autorisation distincte pour HT et HP372


ANNEXE 2Conclusions du groupe de travail sur l’Accueil de Jouret l’Hébergem<strong>en</strong>t Temporaire1 / - Améliorer l’information vers les professionnels et vers les familles sur les places existantes,travailler <strong>en</strong> amont avec les réseaux existants, les médecins traitants (qui devront égalem<strong>en</strong>t faireremonter les besoins)….2 / - Améliorer l’information sur l’APA, sur l’Aide Sociale Départem<strong>en</strong>tale,3 / - Améliorer et faciliter la prise <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> transports, examiner les financem<strong>en</strong>ts possibles <strong>des</strong>moy<strong>en</strong>s de transport,4 / - Faire de la prév<strong>en</strong>tion, de l’information pour lutter contre les rétic<strong>en</strong>ces <strong>des</strong> familles et <strong>des</strong><strong>personnes</strong> âgées, le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t de culpabilité,5 / faire valoir que l’accueil de jour et l’hébergem<strong>en</strong>t temporaire ne sont pas <strong>des</strong> solutions définitivesmais une étape favorisant le retour à domicile,6 / - Prévoir <strong>des</strong> accueils d’urg<strong>en</strong>ce,7 / - Améliorer et favoriser les réseaux Domicile / CLIC / Accueil de Jour / Hébergem<strong>en</strong>t Temporaire /EHPAD / Hôpitaux / Professionnels,8 / - Prévoir <strong>des</strong> solutions pour le conjoint, l’aidant et éviter une double hospitalisation,9 / - Améliorer et faciliter la formation du personnel, veiller à la réalisation de vrais projets de vie,10 / - Convaincre les directeurs d’établissem<strong>en</strong>ts que les moy<strong>en</strong>s octroyés pour l’accueil de jour sontcomplém<strong>en</strong>taires <strong>des</strong> budgets alloués, et convaincre les gestionnaires de la pratique de tarifs« cont<strong>en</strong>us »,11 / - Veiller au maillage du départem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> veillant à ce que le nombre de places ne soit pas unhandicap, et à ce que le fonctionnem<strong>en</strong>t puisse être effectif, et qu’il puisse permettre la déclinaisond’un réel projet de fonctionnem<strong>en</strong>t,12 / - Prévoir une structure spécifique d’hébergem<strong>en</strong>t temporaire et d’accueil de jour mais pouvantaccueillir <strong>des</strong> accueils d’urg<strong>en</strong>ce et <strong>des</strong> mala<strong>des</strong> Alzheimer, offrant un tarif journalier inférieur à celuiqui est prévu (65 €),13 / - Prévoir <strong>des</strong> accueils de jour indép<strong>en</strong>dants <strong>des</strong> EHPAD, ou du moins, <strong>des</strong> accueils de jourpr<strong>en</strong>ant appui sur une structure porteuse ou sur une structure proche sans pour autant que l’accueilde jour soit intégré à cette structure,14 / - Simplifier autant que faire se peut les dossiers de demande d’APA et autres, et les procédures,15 / - Prévoir une révision du RDAS pour simplifier les modalités <strong>des</strong> plans d’aide ,16 / - Prévoir une meilleure prise <strong>en</strong> charge du Départem<strong>en</strong>t (montant journalier et versem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>dotation globale ?)17 / - Examiner différemm<strong>en</strong>t les secteurs urbains et les secteurs ruraux,18 / - Adapter le Règlem<strong>en</strong>t Départem<strong>en</strong>tal de l’Aide Sociale (RDAS) <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce.73


REUNION DU 21 MAI 2012PRESENTS :Mme BOUDINELLE : association « Droit de Vivre son Handicap »Mme DEROCHE : Directrice du Foyer de Vie du Chillou, APAJHMme DOS SANTOS : Directrice du Foyer de Vie de Larnay,association Larnay Sagesse et représ<strong>en</strong>tante du Comitéd’Ent<strong>en</strong>te Départem<strong>en</strong>tal (CED)Mme BOBIN : Directrice de l’Association <strong>des</strong> Paralysés de France (APF)DGAS : Mme CAILLAUD et E MOREAU Service ESSMS ;1) Approbation du compte-r<strong>en</strong>du de la réunion du 20 mars 2012Le compte-r<strong>en</strong>du est approuvé à l’unanimité.2) Les besoinsLors de la réunion du 20 mars il avait été conv<strong>en</strong>u que la DGAS adresserait un courrier auxassociations familiales (AFM ,APF, ADAPEI, APAJH ,AFTC, ADEF…) pour les inviter à faire connaîtreleurs besoins <strong>en</strong> terme d’accueil séqu<strong>en</strong>tiel.Malgré un report de la date limite d’<strong>en</strong>voi au 8 juin et une relance relayée égalem<strong>en</strong>t par MmeBoudinelle, seules 2 réponses sont parv<strong>en</strong>ues à la DGAS.La première rec<strong>en</strong>se 4 jeunes vivant <strong>en</strong> famille, la seconde 13 <strong>personnes</strong> dont 12 intéresséespar l’accueil de jour et l’hébergem<strong>en</strong>t temporaireMme Boudinelle a fait savoir par la suite que l’association « Droit de Vivre son Handicap »n’avait pas souhaité divulguer la liste <strong>des</strong> adhér<strong>en</strong>ts ou sympathisants intéressés par les projetsévoqués lors <strong>des</strong> réunions. Mais il a été demandé de se mettre <strong>en</strong> relation avec les associations où ilsfigur<strong>en</strong>t sur les listes d’att<strong>en</strong>te lorsqu’il s’agissait d’établissem<strong>en</strong>ts médico-sociaux, de pr<strong>en</strong>dre contactdirectem<strong>en</strong>t pour les autres.A ce jour aucune demande complém<strong>en</strong>taire n’a été recueillie.3) Les obstaclesLa mise <strong>en</strong> place de structures d’accueil de jour ou d’hébergem<strong>en</strong>t temporaire soulèv<strong>en</strong>t uncertain nombre de questions notamm<strong>en</strong>t sur les points suivants :- le transport (prise <strong>en</strong> charge, modalités….)- le handicap physique (<strong>personnes</strong> <strong>en</strong> fauteuil, véhicule adapté…)- la typologie <strong>des</strong> accueillis- les jours d’ouverture- l’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>tIl est fait observer qu’il ne s’agissait pas d’autoriser <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts bis et qu’il conv<strong>en</strong>ait depas faire de ségrégation par handicap.Par ailleurs il s’agira de définir si ces lieux d’accueil de jour ou d’hébergem<strong>en</strong>t temporairedoiv<strong>en</strong>t répondre à <strong>des</strong> besoins de li<strong>en</strong> social, de vie culturelle ou de l’aide aux aidants facilitant alorsle mainti<strong>en</strong> à domicile.L’âge <strong>des</strong> familles incite à apporter <strong>des</strong> réponses urg<strong>en</strong>tes.4) Le baluchonnageMme DEROCHE prés<strong>en</strong>te – comme il <strong>en</strong> avait été conv<strong>en</strong>u lors de la dernière réunion - lebaluchonnage géré par l’APAJH.Cette expéri<strong>en</strong>ce mise <strong>en</strong> place par la Maison d’Accueil Spécialisée d’Iteuil a été évoquéeégalem<strong>en</strong>t par les participants au groupe de travail sur les solutions alternatives.Cette réponse est <strong>en</strong>visagée comme possibilité de répit pour les aidants familiaux <strong>des</strong><strong>personnes</strong> handicapées qui viv<strong>en</strong>t à domicile.L’éducateur se r<strong>en</strong>d au domicile de la personne handicapée. Mais le système connaît quelqueslimites du fait principalem<strong>en</strong>t de l’interv<strong>en</strong>tion programmée uniquem<strong>en</strong>t pour douze heures dans lajournée <strong>en</strong> continue, trois jours maximum par semaine, à raison de 90 jours par an. Le morcellem<strong>en</strong>tet la réponse <strong>en</strong> urg<strong>en</strong>ce ne sont donc pas possibles.74


Pour le mom<strong>en</strong>t ce dispositif a du mal à se développer soit du fait d’un manque decommunication, de culture (intrusion d’un « étranger » à domicile) , du profil trop ciblé <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées, de l’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t éducatif à reconsidérer pour mieux coller aux besoins……..Le manque de souplesse est ciblé comme le principal obstacle puisque ce critère correspond àla demande <strong>des</strong> associations.5) La Maison de PierreLa Fondation « La Maison de Pierre » gère une structure d’accueil de jour et d’hébergem<strong>en</strong>ttemporaire, depuis 2005 à Bouvelinghem dans le Pas-de-Calais. (site internet = www.la-maison-depierre.com)D’une capacité de 24 places elle accueille 8 <strong>en</strong>fants et adolesc<strong>en</strong>ts (2 <strong>en</strong> accueil de jour et 6avec hébergem<strong>en</strong>t et 16 adultes de 20 ans et plus (6 <strong>en</strong> accueil de jour et 10 avec hébergem<strong>en</strong>t.Elle fonctionne 330 jours par an, les séjours sont limités à 90 jours maximum. Un accueild’urg<strong>en</strong>ce est possible.A fin 2010 699 <strong>personnes</strong> ont été accueillies. Pour l’hébergem<strong>en</strong>t le taux d’occupation ressort à93,81 %, pour l’accueil de jour il est de 77 %.Le séjour séqu<strong>en</strong>tiel est le plus demandé avec une moy<strong>en</strong>ne de 5 à 12 jours maximum.Les adultes accueillis sont principalem<strong>en</strong>t issus du départem<strong>en</strong>t (77 %) sans exclusion pour lesressortissants de départem<strong>en</strong>ts limitrophes ou non.La montée <strong>en</strong> charge s’est étalée sur 3 ans. L’équilibre budgétaire a été atteint la quatrièmeannée de fonctionnem<strong>en</strong>t.L’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t est assuré par 26,65 ETP soit un ratio global de 1,11 avec 13,50 ETP pour lesadultes, 9,60 ETP pour les <strong>en</strong>fants et un forfait soins finance 3,55 ETP.En conclusion, le groupe de travail n’a pas réussi à démonter avec précision le besoin <strong>des</strong>tructures spécifiques à l’accueil de jour ou à l’hébergem<strong>en</strong>t temporaire.Mais la création de places dédiées, polyval<strong>en</strong>tes, adossées à <strong>des</strong> structures existantes doit être<strong>en</strong>visagée – ne serait ce qu’à titre expérim<strong>en</strong>tal - pour répondre aux situations d’urg<strong>en</strong>ce et auxséjours de rupture dont le besoin est grandissant au sein <strong>des</strong> structures existantes.Il serait égalem<strong>en</strong>t nécessaire de prévoir l’interv<strong>en</strong>tion de SSIAD voire d’infirmiers libéraux pourpermettre la prise <strong>en</strong> charge médicale nécessaire.PRESENTSGroupe de travail sur les services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>établissem<strong>en</strong>ts pour <strong>personnes</strong> handicapéesREUNION DU 14 FEVRIER 2012- Monsieur Jean-Charles LE TARNEC – Conseil général – jcletarnec@cg86.fr- Monsieur Bernard MERIC – ATI 86 – mericbe@orange.fr- Madame Nathalie SASSUS – ESSOR – nathalie.sassus@ch-poitiers.fr- Monsieur Daniel DEBON – APAJH 86 – ddebon@apajh86.com- Madame Emilie LEGARS – MDPH – elegars@cg86.fr- Madame Carole GAULTIER – MDPH – cgaultier@cg86.fr- Madame Marie-Christine PETUREAU – Conseil Général – mcpetureau@cg86.fr- Monsieur Eti<strong>en</strong>ne MOREAU – Conseil Général – emoreau@cg86.fr- Madame Ghislaine CAILLAUD – Conseil Général – gcaillaud@cg86.fr- Madame Murielle CHAMBOULEYRON – Conseil Général – mchambouleyron@cg86.fr- Monsieur Emmanuel MARTINEAU – APSA – emartineau@a-p-s-a.org75


Rappel de l’ordre du jour :- Enoncé <strong>des</strong> textes du Code de l’Action Sociale et <strong>des</strong> Familles (CASF)- Qu’est-ce qu’un service d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t ?- Prés<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> modalités de fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> services d’accompagnem<strong>en</strong>t à lavie sociale (SAVS) établies par le Départem<strong>en</strong>t de la Vi<strong>en</strong>ne, pour ceux crées depuisle décret de 2005, pour <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées à domicile, par type de handicap,- Observations <strong>des</strong> participants par rapport aux services existants.La prés<strong>en</strong>tation power-point est jointe au prés<strong>en</strong>t compte-r<strong>en</strong>du.1 / La règlem<strong>en</strong>tationCf Power-point2 / Etat <strong>des</strong> lieux sur les services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>établissem<strong>en</strong>ts1) Le profil <strong>des</strong> adultes handicapésIl s’agit pour la majorité de travailleurs d’ESAT, avec un âge moy<strong>en</strong> de 50 ans <strong>en</strong>viron, <strong>en</strong>cessation d’activité ou <strong>en</strong> cessation progressive d’activité.Les <strong>personnes</strong> concernées ont <strong>des</strong> difficultés à s’intégrer dans <strong>des</strong> dispositifs collectifs etpossèd<strong>en</strong>t une faible autonomie pour ce qui concern<strong>en</strong>t la lecture, la gestion au quotidi<strong>en</strong>. Le souhaitde ces <strong>personnes</strong> est parfois d’intégrer lorsqu’elles vieilliss<strong>en</strong>t, une structure collective plus ferméetype foyer d’hébergem<strong>en</strong>t. A cela s’ajoute l’obstacle au mainti<strong>en</strong> <strong>en</strong> milieu ordinaire lié a <strong>des</strong>ressources insuffisantes au mom<strong>en</strong>t du départ à la retraite.Les <strong>personnes</strong> bénéfici<strong>en</strong>t du service d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fonction de l’évaluation réaliséepar l’établissem<strong>en</strong>t au vu de leur ori<strong>en</strong>tation ESAT et de leurs vœux.Les services d’accompagnem<strong>en</strong>t s’adress<strong>en</strong>t aussi aux travailleurs d’ESAT de40-42 ans, après une phase de socialisation <strong>en</strong> foyer d’hébergem<strong>en</strong>t.2) Qui fait quoi ? Comm<strong>en</strong>t ?Les professionnels font un travail sur l’autonomie et favoris<strong>en</strong>t l’intégration <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>suivies dans leur milieu de vie (logem<strong>en</strong>t autonome). A la retraite, pour les <strong>personnes</strong> qui souhait<strong>en</strong>trester dans leur logem<strong>en</strong>t, il est nécessaire de leur appr<strong>en</strong>dre à gérer leur temps libre. L’APAJH a lecas d’une personne retraitée qui continue à bénéficier du service d’accompagnem<strong>en</strong>t del’établissem<strong>en</strong>t.Le suivi <strong>des</strong> services d’accompagnem<strong>en</strong>t est assuré par l’équipe éducative, parfois par <strong>des</strong>Conseillers <strong>en</strong> Économie Sociale et Familiale (CESF) sur les volets alim<strong>en</strong>tation et budget. C’est unegestion administrative et du quotidi<strong>en</strong> qui se distingue de la mission de protection de la personne etd’accompagnem<strong>en</strong>t au quotidi<strong>en</strong>. Un tuteur a aujourd’hui <strong>en</strong>tre 70 et 100 mesures. Le serviced’accompagnem<strong>en</strong>t permet souv<strong>en</strong>t de faire le li<strong>en</strong> et aide à la compréh<strong>en</strong>sion de la personneprotégée.Il est indiqué qu’actuellem<strong>en</strong>t la MDPH ne propose pas d’ori<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> SAVS pour les<strong>personnes</strong> à domicile si la demande repose uniquem<strong>en</strong>t sur la gestion administrative et budgétaire.Cela pose la question <strong>des</strong> limites <strong>en</strong>tre les missions <strong>des</strong> tuteurs et celles <strong>des</strong> servicesd’accompagnem<strong>en</strong>t.76


3) Combi<strong>en</strong> de temps ? A quelle périodicité ?L’accompagnem<strong>en</strong>t se fait :- pour l’APSA, à raison d’une visite quotidi<strong>en</strong>ne une fois par semaine, intégrant letransport,- pour l’ESSOR, à raison d’une fois par mois <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne et parfois tous les 2 mois,- pour l’ATI, le plus souv<strong>en</strong>t au quotidi<strong>en</strong>.- et pour l’APAJH, une fois par semaine.L’accompagnem<strong>en</strong>t est plus fréqu<strong>en</strong>t sur les territoires où certains services font défaut(éloignem<strong>en</strong>t du médecin, <strong>des</strong> commerces de proximité,…).De façon générale, l’accompagnem<strong>en</strong>t est pér<strong>en</strong>ne. Il est spécifié que le contrat d’aide et <strong>des</strong>outi<strong>en</strong> crée <strong>en</strong> 2006 est uniquem<strong>en</strong>t lié au temps de travail, et ne peut être utilisé pour la vie àdomicile.4) Quels sont les objectifs ?Les services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts ont pour objectif l’accompagnem<strong>en</strong>t à lavie sociale liée à la vie professionnelle, de <strong>personnes</strong> à domicile. Ils permett<strong>en</strong>t le mainti<strong>en</strong> del’autonomie, qui n’est jamais acquise pour les <strong>personnes</strong> handicapées, notamm<strong>en</strong>t pour cellessouffrant de handicap psychique, ou de handicap s<strong>en</strong>soriel.5) Quelles sont les limites (géographiques, d’âge et de prise <strong>en</strong> charge) ?Cela r<strong>en</strong>voie à la question de l’intérêt de transformer ces services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> SAVS.Les participants p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t que les services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts n’<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>tpas dans le cadre <strong>des</strong> SAVS car ils assur<strong>en</strong>t un accompagnem<strong>en</strong>t dans la durée. Il est donc plutôtnécessaire de revoir la terminologie pour éviter toute confusion.Par ailleurs les travailleurs d’ESAT retraités ne r<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t plus dans cette configuration.Il est donc important de réfléchir globalem<strong>en</strong>t aux solutions d’accompagnem<strong>en</strong>t par rapport auvieillissem<strong>en</strong>t, comme le souligne Madame Carole GAULTIER, médecin à la MDPH.Monsieur DEBON, de l’APAJH, p<strong>en</strong>se qu’il faut <strong>en</strong>visager plusieurs possibilités par rapport auxsorties d’ESAT.Pour les <strong>personnes</strong> retraitées, se pose le problème de la qualification <strong>des</strong> professionnels <strong>des</strong>établissem<strong>en</strong>ts pour <strong>personnes</strong> handicapées, dans le domaine <strong>des</strong> soins qui augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t avec levieillissem<strong>en</strong>t.Quelle réponse <strong>en</strong> terme de médicalisation ? Ce n’est pas uniquem<strong>en</strong>t le SAMSAH. Tous lesétablissem<strong>en</strong>ts vont être confrontés à ce problème (foyer de vie, etc) mais les besoins peuv<strong>en</strong>t êtreponctuels pour certaines <strong>personnes</strong>.Il convi<strong>en</strong>t de faire le li<strong>en</strong> avec le groupe de travail sur le vieillissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées dont la première réunion aura lieu le 4 avril 2012.77


III/ Prés<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> modalités de fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> SAVS.Cf. power-pointIV / Observations <strong>des</strong> participants par rapport aux servicesexistantsMonsieur MOREAU, responsable du service <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts à la DGAS, ti<strong>en</strong>t à soulignerqu’il existe dans le Départem<strong>en</strong>t, <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées qui ont acheté leur logem<strong>en</strong>t, qui sont<strong>en</strong> foyer mais le service qui les suit n’est pas un service tels qu’ont été décrits les servicesd’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts.Tous les participants s’accord<strong>en</strong>t pour dire que les services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>établissem<strong>en</strong>ts ont toute leur place mais qu’ils ne peuv<strong>en</strong>t pas s’appeler SAVS.La durée d’accompagnem<strong>en</strong>t par un SAVS, selon Madame LEGARS, MDPH, varie de moinsd’un an à deux ans et demi <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne.Pour les établissem<strong>en</strong>ts, il faudrait avoir un terme unique pour <strong>des</strong>igner leurs servicesd’accompagnem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> sachant qu’ils ont été autorisés sur la base d’un arrêté d’autorisationcatégorie établissem<strong>en</strong>t médico-social. Après vérification par le service <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts, l’arrêtéd’autorisation précise que :- vu la loi n°75-535 du 30 juin 1975 modifiée, relative aux Institutions Sociales etMédico-Sociales ;- vu la loi n°86-663 du 22 juillet 1983 relative à la répartition <strong>des</strong> compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre lesCommunes, les Départem<strong>en</strong>ts, les Régions et L’Etat,- vu le décret n°95-185 du 14 février 1995 modifié, relatif aux Comités National etRégionaux de l’Organisation Sanitaire et Sociale et à la procédure d’exam<strong>en</strong> <strong>des</strong>projets de création et d’ext<strong>en</strong>sion <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts énumérés à l’article 3 de la loidu 30 juin 1975 susvisée.- Il y a eu un avis du CROSMS.La prochaine réunion du groupe de travail est programmée :Le mardi 17 avril 2012 à14h30Au siége de l’APSA, salle Louis Peignaud,116 av<strong>en</strong>ue de la libération à Poitiers--------------------78


Pour la prochaine réunion, sont prévus :- L’approbation du prés<strong>en</strong>t compte-r<strong>en</strong>du,- L’état de la réflexion sur la terminologie <strong>des</strong> services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts,- La définition et le cont<strong>en</strong>u <strong>des</strong> services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts,- Les besoins émerg<strong>en</strong>ts d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> travailleurs d’ESAT retraités et vieillissants,sous quelle forme ?Prés<strong>en</strong>tation Power PointLes services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>établissem<strong>en</strong>ts de <strong>personnes</strong> handicapéesLes missions <strong>des</strong> SAVS et <strong>des</strong> SAMSAHprévues par le CASFArticle D312-162 du CASF : Les SAVS ont pour vocation de contribuer à laréalisation du projet de vie de <strong>personnes</strong> adultes handicapées par unaccompagnem<strong>en</strong>t adapté favorisant le mainti<strong>en</strong> ou la restauration de leurs li<strong>en</strong>sfamiliaux, sociaux, scolaires, universitaires ou professionnels et facilitant leuraccès à l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> services offerts par la collectivité .Article D312-163 du CASF : Leurs missions consist<strong>en</strong>t <strong>en</strong> « une assistance ou unaccompagnem<strong>en</strong>t pour tout ou partie <strong>des</strong> actes ess<strong>en</strong>tiels de l’exist<strong>en</strong>ce; unaccompagnem<strong>en</strong>t social <strong>en</strong> milieu ouvert et un appr<strong>en</strong>tissage à l’autonomie ».Article D312-166 et 167 du CASF : Les SAMSAH ont pour vocation, dans le cadred’un accompagnem<strong>en</strong>t médico-social adapté comportant <strong>des</strong> prestations <strong>des</strong>oins, de réaliser les missions dévolus au SAVS. Ces services s’adress<strong>en</strong>t à<strong>des</strong> <strong>personnes</strong> plus lourdem<strong>en</strong>t handicapées afin de leur apporter une réponsepluridim<strong>en</strong>sionnelle intégrant une dim<strong>en</strong>sion thérapeutiqueLes missions <strong>des</strong> SAVS et <strong>des</strong> SAMSAHprévues par le CASF- Dispositions communesArticle D312-170 du CASF :Les SAVS et les SAMSAH pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong> charge et accompagn<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> adulteshandicapées de façon perman<strong>en</strong>te, temporaire ou selon un mode séqu<strong>en</strong>tiel sur décisionde la CDAPH.Les prestations correspondantes sont délivrées au domicile de la personne ainsi que dans tousles lieux où s’exerc<strong>en</strong>t ses activités sociales, de formation, y compris scolaires etuniversitaires, et ses activités professionnelles, <strong>en</strong> milieu ordinaire ou protégé, ainsi que, lecas échéant, dans les locaux du service79


Qu’est-ce qu’un serviced’accompagnem<strong>en</strong>t d’un établissem<strong>en</strong>t?‣ Quel profil d’adulte handicapé?‣ Qui fait quoi?‣ Comm<strong>en</strong>t? A quelle périodicité?‣ Combi<strong>en</strong> de temps?‣ Quels sont les objectifs?‣ Quelles sont les limites :- géographiques,- d’âge,- de prise <strong>en</strong> charge?L’exemple de la conv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong>tre la MDPH et unSAVS sur les modalités de fonctionnem<strong>en</strong>tLes objectifs du SAVS sont les suivants:• Contribuer, avec la personne accompagnée, à l’élaboration et à la réalisation <strong>des</strong>on projet de vie social et/ou professionnel• Atténuer les difficultés d’intégration liées au handicap• Au terme de l’accompagnem<strong>en</strong>t, que la personne ait acquis une autonomiemaximale pour vivre une vie sociale et/ou professionnelle adaptée, et qu’elle soitpleinem<strong>en</strong>t actrice de sa vie citoy<strong>en</strong>neLe public cible:• Les <strong>personnes</strong> handicapées domiciliées dans la Vi<strong>en</strong>ne, non prises <strong>en</strong> chargepar un établissem<strong>en</strong>t sanitaire, social ou médico-social,• Les <strong>personnes</strong> âgées de 20 à 60 ans qui demand<strong>en</strong>t à être accompagnées parun SAVS• Ou les <strong>personnes</strong> suivies par le SAVS qui demand<strong>en</strong>t l’ouverture de nouveauxdroitsL’exemple de la conv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong>tre la MDPH et unSAVS sur les modalités de fonctionnem<strong>en</strong>tL’admission :• Une personne est admise pour une prise <strong>en</strong> charge par le SAVS que si elledispose d’une ori<strong>en</strong>tation de la CDAPH de la Vi<strong>en</strong>ne précisant le SAVSconcerné et si elle demande expressém<strong>en</strong>t à <strong>en</strong> bénéficier.La constitution du dossier d’ori<strong>en</strong>tation établi par le SAVS :Il comporte :• Les différ<strong>en</strong>ts formulaires relatifs aux deman<strong>des</strong> exprimées• Le projet de vie signé par le demandeur• La grille d’évaluation (GEVA) dûm<strong>en</strong>t remplie et complétée et• Pour les 1ères deman<strong>des</strong>, un rapport de synthèse préfigurant un planpersonnalisé de comp<strong>en</strong>sation justifiant de l’adéquation <strong>en</strong>tre les missionsdu SAVS, les actions proposées et le projet de vie de la personne handicapée80


L’exemple de la conv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong>tre la MDPH et unSAVS sur les modalités de fonctionnem<strong>en</strong>tLa constitution du dossier d’ori<strong>en</strong>tation établi par le SAVS :• Pour les r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>ts, prolongations et révisions, un rapport effectuant unbilan détaillé <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>tes actions mises <strong>en</strong> œuvre <strong>en</strong> <strong>faveur</strong> de la personnehandicapée et un projet de plan personnalisé de comp<strong>en</strong>sation justifiant del’adéquation <strong>en</strong>tre les missions du SAVS, les actions proposées et le projetde vie de la personne handicapée• Doiv<strong>en</strong>t figurer avec précision dans ces rapports :- l’objectif de l’accompagnem<strong>en</strong>t- la nature <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tions- les interv<strong>en</strong>ants <strong>en</strong>visagés- la périodicité <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tions <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts professionnels (semaine, mois…)L’exemple de la conv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong>tre la MDPH et unSAVS sur les modalités de fonctionnem<strong>en</strong>tLe suivi social :• Le directeur du service adresse à la MDPH une copie du contrat d’accueil etd’accompagnem<strong>en</strong>t de chaque personne handicapée.• Le SAVS assure le suivi <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> confiées ayant leur domicile personnel dans laVi<strong>en</strong>ne et à ce titre, accompagne les <strong>personnes</strong> handicapées dans les démarches relativesà la révision ou au r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t de leurs droitsLa sortie du dispositif intervi<strong>en</strong>t:• À l’occasion d’un départ dans un autre départem<strong>en</strong>t• À l’échéance de la prise <strong>en</strong> charge par le SAVSLes modalités de financem<strong>en</strong>t définies dans laconv<strong>en</strong>tion signée avec le Départem<strong>en</strong>tPour le bénéficiaire du SAVS :• Les frais d’accompagnem<strong>en</strong>t à la vie sociale sont pris <strong>en</strong> charge par le Départem<strong>en</strong>t, suiteau dépôt d’un dossier d’aide sociale• La décision de prise <strong>en</strong> charge relève du Présid<strong>en</strong>t du Conseil Général au vu de la décisionde la CDAPH et du projet individualisé de prise <strong>en</strong> charge et d’accompagnem<strong>en</strong>t formalisé• Les frais sont pris <strong>en</strong> charge par l’aide sociale, sans participation <strong>des</strong> usagers et il n’est pasfait appel à l’obligation alim<strong>en</strong>taire• Les dép<strong>en</strong>ses <strong>en</strong>gagées au titre de la prise <strong>en</strong> charge <strong>en</strong> SAVS ou <strong>en</strong> SAMSAH peuv<strong>en</strong>tfaire l’objet de récupération sur la succession conformém<strong>en</strong>t aux dispositions de l’article 99bis-4 du RDAS81


Les modalités de financem<strong>en</strong>t définies dans laconv<strong>en</strong>tion signée avec le Départem<strong>en</strong>tPour le gestionnaire du SAVS :• Le Départem<strong>en</strong>t arrête annuellem<strong>en</strong>t le budget du SAVS. Le financem<strong>en</strong>t duSAVS est réalisé par le versem<strong>en</strong>t d’une dotation globale de fonctionnem<strong>en</strong>t quiest allouée m<strong>en</strong>suellem<strong>en</strong>t par douzième• Le SAVS s’<strong>en</strong>gage à informer les <strong>personnes</strong> accompagnées de la procédured’admission à l’aide sociale• Il fournit au Départem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> indicateurs de suivi d’activité trimestriels:- le nombre de dossiers <strong>en</strong> cours <strong>en</strong> début de période- le nombre e dossiers nouveaux de la période- le nombre de dossiers échus de la période (et le motif)- le nombre de dossiers refusés de la période (et le motif)- et la répartition géographique <strong>des</strong> bénéficiairesREUNION DU 17 AVRIL 2012Personnes prés<strong>en</strong>tes :Monsieur Daniel DEBON Directeur ESAT H<strong>en</strong>ri Bucher - APAJH 86Monsieur Emmanuel MARTINEAUDirecteur du pôle adultes APSADGAS :Madame Marie-Christine PETUREAUMonsieur Jean-Charles LE TARNECMadame Ghislaine CAILLAUDMadame Murielle CHAMBOULEYRONResponsable du Service Schémas-ProjetsMédecin référ<strong>en</strong>t handicap du serviceSchémas-ProjetsAdjointe <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>HandicapéesAnalyste Comptable et FinancierPersonnes excusées :Monsieur Bernard MERIC Présid<strong>en</strong>t ATI 86Monsieur Eti<strong>en</strong>ne MOREAUResponsable du Service Etablissem<strong>en</strong>tsMadame Emilie LEGARSResponsable du sce Ai<strong>des</strong> etOri<strong>en</strong>tations MDPHMadame Carole GAULTIERMédecin Coordinateur MDPHI - Approbation du compte r<strong>en</strong>du de la réunion du 14 février 2012Le compte-r<strong>en</strong>du est approuvé à l’unanimité. Concernant la base juridique <strong>des</strong> servicesd’accompagnem<strong>en</strong>t pour les travailleurs d’ESAT, tels qu’ils ont été autorisés précédemm<strong>en</strong>t, ilconvi<strong>en</strong>drait de formaliser l’exist<strong>en</strong>ce de ces services par une conv<strong>en</strong>tion.82


II - La réflexion sur la terminologie <strong>des</strong> services d’accompagnem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>tsCes services sont parfois dénommés « services de suite », car à l’origine, ils avai<strong>en</strong>t pour objet le suivide pati<strong>en</strong>ts hors hospitalisation. Les membres du groupe de travail trouv<strong>en</strong>t que ce nom a uneconnotation trop sanitaire, est plus tourné vers l’établissem<strong>en</strong>t que vers la personne accompagnée.Après échanges et concertation, il est proposé le nom suivant « services d’accompagnem<strong>en</strong>t detravailleurs d’ESAT (SATE) » pour désigner les services existant actuellem<strong>en</strong>t. Il est important deconserver la notion d’accompagnem<strong>en</strong>t.III - La définition et le cont<strong>en</strong>u <strong>des</strong> SATE ainsi que les limitesUne proposition de fiche-action est jointe <strong>en</strong> annexe 1. Figur<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bleu les suggestions ouobservations <strong>des</strong> membres du groupe de travail.Parfois, ces services sont <strong>des</strong> sas permettant d’organiser les sorties de foyers d’hébergem<strong>en</strong>t, ou ilspeuv<strong>en</strong>t aussi v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> appui <strong>des</strong> familles. Au départ, il s’agit souv<strong>en</strong>t d’un besoin d’accompagnem<strong>en</strong>tsocial.Si une conv<strong>en</strong>tion-type est élaborée <strong>en</strong>tre les associations gestionnaires et le Départem<strong>en</strong>t sur lesmodalités de fonctionnem<strong>en</strong>t, il convi<strong>en</strong>dra de définir les <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>tes parties.Sur les <strong>en</strong>trées et sorties, il pourrait être intéressant pour le Départem<strong>en</strong>t d’obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> élém<strong>en</strong>tscomplém<strong>en</strong>taires de ceux transmis à la MDPH. Il est important de connaître les besoins <strong>des</strong><strong>personnes</strong> qui souhait<strong>en</strong>t intégrer ce type de services d’accompagnem<strong>en</strong>t.IV – L’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> travailleurs d’ESAT <strong>en</strong> cessationd’activitéDes <strong>personnes</strong> peuv<strong>en</strong>t être <strong>en</strong> cessation progressive d’activité, à temps partiel.S’il est <strong>en</strong>visagé un service d’accompagnem<strong>en</strong>t rattaché à un établissem<strong>en</strong>t, ce ne peut pas être unservice d’accompagnem<strong>en</strong>t à la vie sociale (SAVS) comme ceux qui ont été créés pour les <strong>personnes</strong>vivant à domicile, pour lesquels l’accompagnem<strong>en</strong>t est limité dans le temps.C’est un troisième type de service d’accompagnem<strong>en</strong>t. L’objectif d’un tel service serait de maint<strong>en</strong>ir leréseau social existant avec un accompagnem<strong>en</strong>t. Il s’adresserait à <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> suffisamm<strong>en</strong>tautonomes mais qui, du fait de leur cessation d’activité, n’ont plus d’ori<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> ESAT de la MDPH,et ne souhait<strong>en</strong>t pas pour autant intégrer un EHPAD.Il pourrait être proposé l’expérim<strong>en</strong>tation d’un nouveau service d’accompagnem<strong>en</strong>t pour ces<strong>personnes</strong> handicapées <strong>en</strong> cessation d’activité, adossé à l’équipe existante qui intervi<strong>en</strong>t pour le foyerd’hébergem<strong>en</strong>t. Mais, apparaît la difficulté d’ajouter un service supplém<strong>en</strong>taire au sein d’une mêmestructure. Monsieur MARTINEAU p<strong>en</strong>se qu’il serait peut-être préférable de réfléchir au rôle de l’équipepluridisciplinaire par rapport au parcours de la personne handicapée, ori<strong>en</strong>tée ESAT (avechébergem<strong>en</strong>t et (ou) accompagnem<strong>en</strong>t éducatif et sans hébergem<strong>en</strong>t). Il convi<strong>en</strong>drait de moduler lesservices <strong>en</strong> fonction du parcours de la personne handicapée et d’y inclure une offre pour lestravailleurs d’ESAT <strong>en</strong> cessation d’activité. Cette solution semble plus adaptée au handicap s<strong>en</strong>sorielet notamm<strong>en</strong>t au public spécifique accueilli par l’APSA.En tout état de cause, il existe deux axes déterminants pour les travailleurs d’ESAT <strong>en</strong> cessationd’activité :- ceux <strong>en</strong> hébergem<strong>en</strong>t spécialisé,- ceux qui ont besoin d’un suivi et résid<strong>en</strong>t dans un logem<strong>en</strong>t autonome.83


Pour ces derniers, il convi<strong>en</strong>dra de déterminer la base de prise <strong>en</strong> charge et de voir avec la MDPHquelle pourrait être l’ori<strong>en</strong>tation de ces <strong>personnes</strong> qui ne sont pas <strong>en</strong> foyer d’hébergem<strong>en</strong>t et quivoudrai<strong>en</strong>t bénéficier d’un service d’accompagnem<strong>en</strong>t.Ces propositions d’accompagnem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les limites suivantes :- le risque de bloquer <strong>des</strong> places pour les nouveaux travailleurs d’ESAT,- la difficile cohabitation possible <strong>en</strong>tre travailleurs d’ESAT et <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> cessation d’activitésur le moy<strong>en</strong> terme.Concernant l’ESSOR, les travailleurs d’ESAT sont moins demandeurs de places <strong>en</strong> foyerd’hébergem<strong>en</strong>t, car plus autonomes. De fait, les places non utilisées <strong>en</strong> foyer d’hébergem<strong>en</strong>tpourrai<strong>en</strong>t être transformées <strong>en</strong> places pour <strong>personnes</strong> handicapées vieillissantes.En conclusion, il est proposé, dans le cadre du futur schéma départem<strong>en</strong>tal, sous réserve devalidation par le comité de pilotage et après adoption du schéma, de lancer deux groupes de travailafin de : définir et id<strong>en</strong>tifier les services d’accompagnem<strong>en</strong>t de travailleurs d’ESAT (SATE) par la signatured’une conv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong>tre les associations gestionnaires et le Départem<strong>en</strong>t ; réfléchir à <strong>des</strong> services d’accompagnem<strong>en</strong>t permettant de maint<strong>en</strong>ir les travailleurs d’ESAT <strong>en</strong>cessation d’activité sur leur lieu de vie actuel, et ce, à titre expérim<strong>en</strong>tal.Les établissem<strong>en</strong>ts peuv<strong>en</strong>t transmettre à la DGAS la liste <strong>des</strong> profils <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>, <strong>des</strong> situationsqu’ils ont repérées et qui pourrai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>trer dans ce cadre.ANNEXE 1FICHE PROJET« Proposition »Définir et id<strong>en</strong>tifier les services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>établissem<strong>en</strong>ts travailleurs d’ESAT (SATE)Objectifs :‣ Répertorier les publics auxquels ils s’adress<strong>en</strong>t (critères d’intégration)‣ Délimiter Déterminer la zone géographique d’interv<strong>en</strong>tion‣ Elaborer une conv<strong>en</strong>tion-type <strong>en</strong>tre les associations gestionnaires et leDépartem<strong>en</strong>t sur les modalités de fonctionnem<strong>en</strong>tMise <strong>en</strong> œuvre opérationnelle :‣ Mettre <strong>en</strong> place un groupe de travail pour acter <strong>des</strong> grands principes devantfigurer dans une conv<strong>en</strong>tion‣ Réfléchir sur les actions, le cont<strong>en</strong>u‣ Réfléchir à un suivi <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> relevant de ces services d’accompagnem<strong>en</strong>t(<strong>en</strong>trées et sorties)84


Part<strong>en</strong>aires participant à l’action :‣ Des représ<strong>en</strong>tants <strong>des</strong> associations gestionnaires d’établissem<strong>en</strong>ts (CED-86)‣ DGASIndicateurs d’évaluation :‣ Nombre de conv<strong>en</strong>tions signées‣ Id<strong>en</strong>tification du nombre de <strong>personnes</strong> suivies sur une année par service‣ Anci<strong>en</strong>neté <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> suivies par service‣ Durée moy<strong>en</strong>ne <strong>des</strong> accompagnem<strong>en</strong>ts par service‣ Situation géographique <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> accompagnées‣ Profil <strong>des</strong> adultes handicapés suivis‣ Volume <strong>des</strong> <strong>en</strong>trées et sorties au 31 décembreGroupe de travail sur les solutions alternatives <strong>en</strong>tre structurescollectives et domicile « lieux de vie »Personnes prés<strong>en</strong>tes :REUNION DU 20 MARS 2012Madame Sophie BAUDOINDirectrice Adjointe DIAPASOMMadame Dominique BOBINDirectrice Délégation Départem<strong>en</strong>tale A.P.F.Madame Jacqueline BOUDINELLE Présid<strong>en</strong>te DVSHMonsieur Emmanuel MARTINEAU Directeur APSAMadame Elise DOS SANTOSDirectrice Générale LARNAY SAGESSEMonsieur Gilles FRANCOIS-BOUGAULT Directeur Général APAJH 86DGAS :Madame Marie-Christine PETUREAUMadame Véronique GERNERT-PEYCLIMonsieur Eti<strong>en</strong>ne MOREAUMonsieur Jean-Charles LE TARNECResponsable du service Schémas-ProjetsResponsable du service <strong>des</strong> Etablissem<strong>en</strong>tset Schéma de l’EnfanceResponsable du service <strong>des</strong> Etablissem<strong>en</strong>tsMédecin référ<strong>en</strong>t handicap du service Schémas-ProjetsMDPH :Madame Carole GAULTIERMadame Emilie LEGARSMédecin responsable de l’équipe médicaleResponsible <strong>des</strong> Ai<strong>des</strong> et PrestationsRAPPEL DU CONTEXTE ET ORDRE DU JOURLe Départem<strong>en</strong>t a été sollicité par <strong>des</strong> par<strong>en</strong>ts d’adultes handicapés qui ne trouv<strong>en</strong>t pas de place <strong>en</strong>structures collectives et qui ont réfléchi à <strong>des</strong> projets type « Lieux de Vie », ce qui a conduit à laréunion de ce groupe de travail.85


L’ordre du jour se décline de la manière suivante :- rappel de la réglem<strong>en</strong>tation sur les Lieux de Vie et d’Accueil (LVA),- avantages / garanties et incertitu<strong>des</strong> de ce type d’accueil au regard de l’expéri<strong>en</strong>ce de l’AideSociale à l’Enfance,- échanges sur les besoins id<strong>en</strong>tifiés et les deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> associations gestionnairesd’établissem<strong>en</strong>ts.La prés<strong>en</strong>tation power-point est jointe au prés<strong>en</strong>t compte-r<strong>en</strong>du.I / Les textes du Code de l’Action Sociale et <strong>des</strong> Familles (CASF)cf. power-pointLe CASF dans son article D316-2 précise que peuv<strong>en</strong>t être accueillis dans un lieu de vie <strong>des</strong> mineursou majeurs prés<strong>en</strong>tant <strong>des</strong> troubles psychiques ou <strong>des</strong> difficultés d’adaptation.Se pose le problème de la définition <strong>des</strong> troubles psychiques et <strong>des</strong> difficultés d’adaptation.Madame BOUDINELLE, Présid<strong>en</strong>te de l’Association DVSH indique que <strong>des</strong> adultes handicapés ont<strong>des</strong> facultés aux niveaux culturel et artistique, et de fait r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t <strong>des</strong> difficultés pour intégrer <strong>des</strong>structures collectives de type établissem<strong>en</strong>t médico-social.Sur la question de la qualification du personnel <strong>des</strong> LVA, Madame GERNERT-PEYCLI explique quemême si ri<strong>en</strong> n’est précisé dans les textes, il faut être vigilant, et ce, <strong>en</strong> fonction du public accueilli etde la durée de la prise <strong>en</strong> charge, nécessairem<strong>en</strong>t plus longue pour <strong>des</strong> adultes.Ce dispositif prévu au départ pour les mineurs a été élargi au champ <strong>des</strong> « adultes » et permet uneori<strong>en</strong>tation par la Commission <strong>des</strong> Droits et de l’Autonomie <strong>des</strong> Personnes Handicapées (CDAPH).II / Les avantages / garanties et incertitu<strong>des</strong> <strong>des</strong> LVAcf. power-pointAu vu de l’expéri<strong>en</strong>ce de l’Aide Sociale à l’Enfance, le dispositif LVA est très souple car il consiste àcréer de petites <strong>en</strong>tités qui peuv<strong>en</strong>t s’adapter à certains profils d’<strong>en</strong>fants.Il est cep<strong>en</strong>dant fait remarquer que, compte t<strong>en</strong>u de leur anci<strong>en</strong>neté dans la Vi<strong>en</strong>ne pour le secteur del’<strong>en</strong>fance, les LVA sont gérés par <strong>des</strong> associations ad hoc et non par <strong>des</strong> associations gestionnaires.Les perman<strong>en</strong>ts (<strong>en</strong> principe un couple qui vit sur place) et les assistants perman<strong>en</strong>ts ne sont passoumis au droit du travail. Leur statut est assez lourd. P<strong>en</strong>dant les vacances, ils peuv<strong>en</strong>t emm<strong>en</strong>er les<strong>en</strong>fants ou se faire remplacer. Cep<strong>en</strong>dant, à la différ<strong>en</strong>ce de l’accueil familial, la notion de projet de vieest importante.III / Echanges sur les besoins id<strong>en</strong>tifiés et les deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> associationsgestionnaires d’établissem<strong>en</strong>ts3.1 Le public cibleDe plus <strong>en</strong> plus d’<strong>en</strong>fants handicapés sont intégrés dans la société, <strong>en</strong> milieu de vie ordinaire,d’autres sont <strong>en</strong> externat avec <strong>des</strong> activités. A vingt ans, ils ne veul<strong>en</strong>t pas <strong>en</strong>trer dans unétablissem<strong>en</strong>t.Ces petites unités pourrai<strong>en</strong>t répondre à leurs besoins, au mom<strong>en</strong>t où ils souhait<strong>en</strong>t dev<strong>en</strong>irautonomes par rapport à leur famille.86


Les lieux de vie pourrai<strong>en</strong>t conv<strong>en</strong>ir à <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> à domicile qui recherch<strong>en</strong>t <strong>des</strong> solutionsd’accueil séqu<strong>en</strong>tiel (hébergem<strong>en</strong>t temporaire), sous réserve d’une étude <strong>des</strong> besoins (àrapprocher du groupe de travail sur ce thème).Les adultes handicapés qui souffr<strong>en</strong>t de troubles du comportem<strong>en</strong>t ont <strong>des</strong> problèmes <strong>des</strong>ocialisation, et leurs par<strong>en</strong>ts préfèrerai<strong>en</strong>t <strong>des</strong> petites unités à <strong>des</strong> structures collectives plusimportantes. Par rapport à ce public, se pose peut-être un problème d’espace dans certainsétablissem<strong>en</strong>ts.3.2 Les points à aborder lors d’une étude préalableIl est noté l’importance de l’étude sur les listes d’att<strong>en</strong>te m<strong>en</strong>ée par la Maison Départem<strong>en</strong>tale<strong>des</strong> Personnes Handicapées (MDPH). Or, certains établissem<strong>en</strong>ts n’ont toujours pas transmis leurliste. L’étude a pris du retard.Il existe une petite unité d’hébergem<strong>en</strong>t pour adultes handicapés « La Chaumière » à Font<strong>en</strong>ayle-Comte(85200).La gestion serait assurée par une association de familles et ferait appel à un prestataire <strong>des</strong>ervices (système proche <strong>des</strong> familles gouvernantes avec un fonctionnem<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>t). Lesservices de la Direction Générale Adjointe <strong>des</strong> Solidarités vont pr<strong>en</strong>dre contact avec lesservices du Conseil Général de V<strong>en</strong>dée pour avoir <strong>des</strong> précisions, et de manière généraleavec les autres Départem<strong>en</strong>ts pour connaître le pourc<strong>en</strong>tage d’adultes handicapés hébergés<strong>en</strong> LVA.Sur la création d’unités type LVA pour adultes handicapés, il faut s’interroger sur lacohabitation possible de <strong>personnes</strong> souffrant de handicaps différ<strong>en</strong>ts (handicapés psychiques,autistes, autistes sourds…..). Pour <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> qui ne travaill<strong>en</strong>t pas, une surveillance plusimportante est nécessaire. A ce titre, Madame Carole GAULTIER précise que les famillesgouvernantes répond<strong>en</strong>t à <strong>des</strong> besoins de <strong>personnes</strong> éloignées de l’emploi qui mutualis<strong>en</strong>tleur prestation de comp<strong>en</strong>sation du handicap.Est soulevée la question <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées autistes. Certains <strong>des</strong> résid<strong>en</strong>tsd’établissem<strong>en</strong>ts n’ont pas été diagnostiqués « autistes » et ri<strong>en</strong> n’est prévu à ce jour dans lecadre du schéma régional élaboré par l’Ag<strong>en</strong>ce Régionale de Santé (ARS).Madame GAULTIER ti<strong>en</strong>t à souligner que l’autisme est souv<strong>en</strong>t associé à d’autres troubles.La MDPH prononce les ori<strong>en</strong>tations <strong>en</strong> fonction de la nécessité de prise <strong>en</strong> charge. Dans laVi<strong>en</strong>ne, tous les autistes ne relèv<strong>en</strong>t pas d’un Foyer d’Accueil Médicalisé.On peut ainsi s’interroger sur <strong>des</strong> solutions alternatives comme la création de petites unités ausein d’établissem<strong>en</strong>ts existants.3.3 Les pistes pour la création de LVA pour adultes handicapés dans la Vi<strong>en</strong>neLa création de Lieux de Vie et d’Accueil autonomes par les associations gestionnairesd’établissem<strong>en</strong>ts, aurait un coût important <strong>en</strong> terme d’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t, le maximum de<strong>personnes</strong> pouvant être accueillies étant limité à sept.En revanche, certains établissem<strong>en</strong>ts ont du personnel avec <strong>des</strong> compét<strong>en</strong>cesprofessionnelles correspondant au public à la recherche de solutions type LVA. Mais, pourrépondre à cette demande de prise <strong>en</strong> charge, l’établissem<strong>en</strong>t aurait besoin d’aménager unespace spécifique, une unité de vie adaptée à certains publics.87


La création de LVA pourrait compr<strong>en</strong>dre deux axes :- une solution alternative à l’hébergem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t au vu du projet de vie de certainsadultes handicapés, voire un passage transitoire avant l’<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t,- une prise <strong>en</strong> charge spécifique par une équipe spécialisée pour <strong>des</strong> situations complexes.Par ailleurs, les familles qui port<strong>en</strong>t <strong>des</strong> projets type LVA n’ont pas la dim<strong>en</strong>sion « projet devie » pour créer <strong>des</strong> unités qui convi<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>t à plusieurs <strong>personnes</strong> et, à ce jour, il est trèsdifficile d’id<strong>en</strong>tifier, et surtout de quantifier le besoin.Ainsi, il pourrait être proposé dans le cadre du schéma départem<strong>en</strong>tal, la possibilité pour lesétablissem<strong>en</strong>ts de faire <strong>des</strong> expérim<strong>en</strong>tations et de voir si ces dernières répond<strong>en</strong>t ou non à lademande.Sur l’affinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> besoins, au vu du schéma régional, l’ARS a prévu une action associantles 4 MDPH et les 4 Départem<strong>en</strong>ts de la région. Le Départem<strong>en</strong>t va égalem<strong>en</strong>t se rapprocherde l’ARS pour connaître les thématiques abordées dans les groupes de travail de laConfér<strong>en</strong>ce de Territoire.La prochaine réunion du groupe de travail est programmée le :Mercredi 23 Mai 2012 à 14h00Direction Générale Adjointe <strong>des</strong> Solidarités39 rue de Beaulieu à Poitiers-salle 221-Pour la prochaine réunion, sont prévus :- l’approbation du prés<strong>en</strong>te compte-r<strong>en</strong>du,- la proposition d’une action sur <strong>des</strong> expérim<strong>en</strong>tations de deux types :- LVA, solution alternative à l’établissem<strong>en</strong>t ou transitoire avant l’<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>t,- Petite unité de vie adossée à un établissem<strong>en</strong>t pour les situations complexes, avec uneprise <strong>en</strong> charge spécifique.88


Solutions alternatives <strong>en</strong>tre structurescollectives et domicile « Lieux de Vie »Lieux de Vie : article L312-1, III du CASF• Même s’ils ne constitu<strong>en</strong>t pas <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts et services sociaux ou médico-sociaux, ilssont soumis aux exig<strong>en</strong>ces de la loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 et à la procédure d’appel àprojet définie par la loi du HPST du 21 juillet 2009• Leurs sont applicables les articles L311-4 à L311-8 du CASF relatifs :- à la charte <strong>des</strong> droits et libertés de la personne accueillie,- au règlem<strong>en</strong>t de fonctionnem<strong>en</strong>t,- au contrat de séjour,- à la liste <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> qualifiées,- à la participation <strong>des</strong> usagers, conseil de vie sociale ou autre,- à l’élaboration d’un projet d’établissem<strong>en</strong>t ou de service.Lieux de Vie : appel à projets, autorisation etcontrôle – dispositions du CASF• L’article L313-1-1 du CASF indique que « les projets de lieu de vie et d’accueil sontautorisés par les autorités compét<strong>en</strong>tes <strong>en</strong> vertu de l’article L313-3 ».• Il stipule égalem<strong>en</strong>t : « Lorsque les projets font appel partiellem<strong>en</strong>t ou intégralem<strong>en</strong>t à <strong>des</strong>financem<strong>en</strong>ts publics, ces autorités délivr<strong>en</strong>t l’autorisation après avis d’une commission <strong>des</strong>élection d’appel à projet social ou médico-social qui associe <strong>des</strong> représ<strong>en</strong>tantsd’usagers ».• Les lieux de vie sont soumis à la procédure de contrôle de l’autorité qui a délivrél’autorisation telle que définie aux articles L313-13 à L313-25 DU CASF.Missions <strong>des</strong> lieux de vie et d’accueil :article D316-1 du CASF• Un lieu de vie et d’accueil (LVA) vise par un accompagnem<strong>en</strong>t continu et quotidi<strong>en</strong>, àfavoriser l’insertion sociale <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> accueillies.• Il constitue le milieu de vie habituel et commun <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> accueillies et <strong>des</strong>perman<strong>en</strong>ts.• Le LVA est géré par une personne physique ou morale autorisée à accueillir au moins troiset au plus sept <strong>personnes</strong> majeures ou mineures. Il est animé par <strong>des</strong> perman<strong>en</strong>ts dont l’unau moins réside sur le site où il est implanté.• Des assistants perman<strong>en</strong>ts supplé<strong>en</strong>t ou remplac<strong>en</strong>t les perman<strong>en</strong>ts responsables ; ladurée de travail est de 258 jours/an (article L433-1 du CASF).89


Public cible <strong>des</strong> Lieux de vie et d’accueil :articles D316-2 et D316-3 du CASF• Peuv<strong>en</strong>t être accueillies les <strong>personnes</strong> suivantes:- <strong>des</strong> mineurs et <strong>des</strong> majeurs de moins de 21 ans pris <strong>en</strong> charge par l’ASE sur décision duPrésid<strong>en</strong>t du Conseil Général,- <strong>des</strong> mineurs ou majeurs de moins de 21 ans placés directem<strong>en</strong>t par l’autorité judiciaire,- <strong>des</strong> mineurs ou majeurs prés<strong>en</strong>tant <strong>des</strong> troubles psychiques, ou <strong>des</strong> difficultésd’adaptation,-<strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation de précarité ou d’exclusion.• Les <strong>personnes</strong> accueillies peuv<strong>en</strong>t être ori<strong>en</strong>tées par la Commission <strong>des</strong> droits et del’autonomie <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées de la MDPH.Les avantages <strong>des</strong> LVA• Le prix de journée basé sur 14,5 fois le SMIC horaire brut (133,26 €) est raisonnable. Il nes’applique qu’aux <strong>personnes</strong> prés<strong>en</strong>tes (Cf domicile de secours).• Le système est souple et permet de développer <strong>des</strong> spécificités (jardinage, équitation, …),du fait de l’implantation <strong>des</strong> LVA plutôt <strong>en</strong> zone rurale (ils s’adress<strong>en</strong>t <strong>en</strong> principe à <strong>des</strong><strong>personnes</strong> qui ne sont pas <strong>en</strong> capacité de travailler).• Les obligations vont au-delà de la législation relative à l’accueil familial sur les pointssuivants : projet de service, règlem<strong>en</strong>t de fonctionnem<strong>en</strong>t, évaluation,….Les garanties d’un bon fonctionnem<strong>en</strong>t• Demander une qualification professionnelle <strong>en</strong> fonction du public accueilli, avec obligationde suivre une formation continue,• Faire porter le projet par <strong>des</strong> associations déjà gestionnaires de structures pour <strong>personnes</strong>adultes handicapées,• Élaborer un règlem<strong>en</strong>t départem<strong>en</strong>tal <strong>des</strong> lieux de vie pour adultes handicapés et le fairevalider par l’Assemblée départem<strong>en</strong>tale.Les incertitu<strong>des</strong>• Les textes réglem<strong>en</strong>tant la tarification <strong>des</strong> LVA ont été annulés par un arrêt du Conseild’Etat : les nouvelles dispositions ne sont pas <strong>en</strong>core publiées.• Aucune étude de besoins précise n’a été réalisée à ce jour.Personnes prés<strong>en</strong>tes :REUNION DU 23 MAI 2012Madame Sophie BAUDOINMadame Dominique BOBINMonsieur Emmanuel MARTINEAUDirectrice Adjointe DIAPASOMDirectrice Délégation Départem<strong>en</strong>tale A.P.F.Directeur APSA90


DGAS :Madame Marie-Christine PETUREAUMonsieur Eti<strong>en</strong>ne MOREAUMonsieur Jean-Charles LE TARNECResponsable du service Schémas-ProjetsResponsable du service <strong>des</strong> Etablissem<strong>en</strong>tsMédecin référ<strong>en</strong>t handicap du serviceSchémas-Projets MDPHPersonnes excusées :Madame Jacqueline BOUDINELLEPrésid<strong>en</strong>te DVSHMonsieur Gilles FRANCOIS-BOUGAULT Directeur Général APAJH 86Madame Elise DOS SANTOSDirectrice Générale LARNAY SAGESSEMadame Carole GAULTIERMédecin responsable de l’équipemédicale MDPHMadame Emilie LEGARSResponsable <strong>des</strong> Ai<strong>des</strong> et Prestations MDPHI – Approbation du compte r<strong>en</strong>du de la réunion du 20 mars 2012Le compte-r<strong>en</strong>du est approuvé à l’unanimité.II – L’expéri<strong>en</strong>ce de la Maison Rouge à Neuville-de-Poitou (APSA)Monsieur MARTINEAU rappelle l’historique, à savoir la recherche d’une solution pour <strong>des</strong>résid<strong>en</strong>ts pour lesquels la vie <strong>en</strong> collectivité n’était pas possible.Il s’agit d’une petite unité avec peu de passages de professionnels dans la journée et peu depassages de résid<strong>en</strong>ts, ce qui lui donne un aspect plus familial. La maison d’habitation choisiepour cette unité est adaptée, proche de la structure existante gérée par l’APSA (située à100 mètres).Après une expéri<strong>en</strong>ce de huit mois, le bilan est très positif, les résid<strong>en</strong>ts évolu<strong>en</strong>t dans un cadresécurisé (5 places).A midi, les repas sont livrés et le soir, les résid<strong>en</strong>ts prépar<strong>en</strong>t leur repas. Dans ce nouveau cadrede vie, <strong>des</strong> résid<strong>en</strong>ts se sont stimulés, et d’autres se sont apaisés.Tous ont un handicap s<strong>en</strong>soriel, et un jeune est issu du SESSAD.La proposition de petites unités satellites de ce type peut apporter une réponse alternative <strong>en</strong>tre ledomicile et la structure collective. L’important, c’est de monter un projet autour de <strong>personnes</strong> bi<strong>en</strong>repérées. L’ext<strong>en</strong>sion est plus souple qu’une création, mais cela doit se faire à titre expérim<strong>en</strong>tal.Il convi<strong>en</strong>t d’ajouter que le projet de la Maison Rouge s’appuie sur une équipe éducativestructurée.III – Prés<strong>en</strong>tation de « La Chaumière » à Font<strong>en</strong>ay-le-Comte (85200)La fiche synthétique de prés<strong>en</strong>tation du service d’accompagnem<strong>en</strong>t à la vie sociale (SAVS) « LaChaumière » est jointe <strong>en</strong> annexe.Les professionnels ont plutôt un profil « auxiliaires de vie ».Du personnel extérieur intervi<strong>en</strong>t à raison de :- 1 jour par mois (référ<strong>en</strong>t social de la Fédération ADMR)- 4 jours par an (éducateur)- 10 interv<strong>en</strong>tions par an (psychiatres et infirmiers).91


Dans le départem<strong>en</strong>t de la V<strong>en</strong>dée, l’ADMR s’est ouverte sur la gestion d’établissem<strong>en</strong>ts médicosociaux.Dans le dispositif mis <strong>en</strong> place à « La Chaumière », où les résid<strong>en</strong>ts pai<strong>en</strong>t leur loyer et chargesde la vie quotidi<strong>en</strong>ne, le Départem<strong>en</strong>t vérifie le reste à vivre de la personne handicapée.L’intérêt de ce projet réside dans le repérage du besoin dans une dim<strong>en</strong>sion bi<strong>en</strong> définie, ce quipourrait être différ<strong>en</strong>t dans le cadre d’un appel à projet.Il émane d’une demande collective de par<strong>en</strong>ts et non de deman<strong>des</strong> individuelles.Madame BOUDINELLE avait précisé, lors d’une précéd<strong>en</strong>te réunion, qu’il n’était pas possibled’accueillir toutes les <strong>personnes</strong> qui ne trouv<strong>en</strong>t pas de place <strong>en</strong> structure collective, dans unmême lieu de vie.Concernant les résid<strong>en</strong>ts du lieu de vie « La Chaumière », une interrogation subsiste, concernantle mainti<strong>en</strong> dans cette structure <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées lorsqu’elles vont vieillir.IV – Les expéri<strong>en</strong>ces <strong>des</strong> autres départem<strong>en</strong>ts Dans les Deux-Sèvres, il existe trois lieux de vie qui accueill<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées avec un agrém<strong>en</strong>t et une tarification du Conseil Général :- « La Sepaye », plutôt handicap moteur,- « Ganne » et « Les Peupins », plutôt problématique psychique.La définition ret<strong>en</strong>ue par le Départem<strong>en</strong>t est la suivante : « <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation dehandicap prés<strong>en</strong>tant <strong>des</strong> difficultés d’adaptation ».Il semblerait qu’il s’agissait à l’origine de Communautés éducatives. Le Départem<strong>en</strong>t de la Sarthe dispose d’un lieu de vie pour adultes handicapés de 7 places,depuis 2010.Il est géré par une association qui a été créée spécialem<strong>en</strong>t pour l’ouverture et la gestion dece lieu de vie.La spécificité de ce lieu de vie est sa mixité <strong>des</strong> handicaps. La structure accueille :- 4 <strong>personnes</strong> atteintes d’une défici<strong>en</strong>ce intellectuelle légère ou moy<strong>en</strong>ne, disposantd’une ori<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> ESAT et foyer d’hébergem<strong>en</strong>t prononcée par la CDAPH,- 3 <strong>personnes</strong> atteintes d’une défici<strong>en</strong>ce motrice, disposant d’une ori<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> foyerde vie prononcée par la CDAPH.La structure dispose de 5 ETP.Dans l’att<strong>en</strong>te d’une nouvelle réglem<strong>en</strong>tation, la position du Départem<strong>en</strong>t de la Sarthe estactuellem<strong>en</strong>t de fixer le prix de journée du lieu de vie, par le biais d’une conv<strong>en</strong>tion spécifique,pour un an, r<strong>en</strong>ouvelable deux fois. Ce prix de journée est limité au plafond initialem<strong>en</strong>t prévupar le décret du 7 avril 2006 : 14,5 fois la valeur horaire du SMIC.V – L’expéri<strong>en</strong>ce du baluchonnage pour les <strong>personnes</strong> à domicileCette expéri<strong>en</strong>ce mise <strong>en</strong> place par la Maison d’Accueil Spécialisée d’Iteuil a été évoquée par lesparticipants au groupe de travail sur l’accueil de jour et l’hébergem<strong>en</strong>t temporaire, comme solutionde répit pour les aidants familiaux <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées qui viv<strong>en</strong>t à domicile.92


L’éducateur se r<strong>en</strong>d au domicile de la personne handicapée. Le système connaît quelqueslimites : l’interv<strong>en</strong>tion est de douze heures dans la journée <strong>en</strong> continue, trois jours maximum parsemaine, à raison de 90 jours par an.Ce système manque de souplesse, mais au-delà, se pose le problème de la réglem<strong>en</strong>tation dutravail.En conclusion, le groupe de travail n’a pas démontré le besoin d’un lieu de vie et d’accueil (LVA).Il semble difficile de créer un LVA ex-nihilo, sans avoir au préalable :- id<strong>en</strong>tifié un groupe d’adultes handicapés susceptibles de l’intégrer de par leur handicapsimilaire et l’<strong>en</strong>vie de cohabiter,- pris contact avec une structure gestionnaire d’établissem<strong>en</strong>ts et (ou) de services, qui pourraitexpérim<strong>en</strong>ter une petite unité sous la forme d’une ext<strong>en</strong>sion de sa capacité.La difficulté pour le gestionnaire est la surveillance de nuit. Pour les financeur et gestionnaire, sepose la question de l’av<strong>en</strong>ir de l’unité avec l’évolution <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> accueillies.FICHE SYNTHETIQUE DE PRESENTATION DU SAVS « LA CHAUMIERE »I R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts concernant le futur gestionnairePorteur du projet : Nom, Qualité,- Association « La Chaumière » constituée de par<strong>en</strong>tsde <strong>personnes</strong> handicapéesId<strong>en</strong>tification du gestionnaire- Association ADMR <strong>des</strong> Lieux de Vie, affiliée à laFédération ADMR V<strong>en</strong>déeII R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts concernant le futur service / établissem<strong>en</strong>tNature du projetdénominationlieu d’implantation du projetcapacité- Mise <strong>en</strong> place d’une maison de vie, pour l’accueild’adultes handicapés, avec <strong>des</strong> services adaptés- SAVS- FONTENAY LE COMTE (85200)- 8 places maximumCatégories de bénéficiairesAnnée d’ouverture - 2006- Personnes handicapées m<strong>en</strong>tales, avec ou sanshandicap physique associé, ori<strong>en</strong>tées FoyeroccupationnelIII R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts sur les moy<strong>en</strong>s à mettre <strong>en</strong> oeuvre2 – 1 Investissem<strong>en</strong>tsAcquisitionConstructionRestructuration / réhabilitationMontant estimé2 – 2 Fonctionnem<strong>en</strong>tMontant du budget prévisionnelDotation / tarif journalier estiméCoût / placeNombre d’ETP----- 296 733 € (2012)- 101,49 €--8,12 (dont 6,42 de personnel éducatif social)93


Groupe de travail sur la prise <strong>en</strong> charge <strong>des</strong> adultes handicapésvieillissantsREUNION DU 4 AVRIL 2012Personnes prés<strong>en</strong>tes :Monsieur Guy BOYERDirecteur Adjoint CROIX ROUGEMadame Jacqueline BOUDINELLE Présid<strong>en</strong>te DVSHMonsieur Bernard MERIC Présid<strong>en</strong>t ATI 86Madame Elise DOS SANTOSDirectrice Générale de LARNAY SAGESSEMadame Catherine WATHELET Présid<strong>en</strong>te ADAPEI 86Monsieur Eric PIGNON Directeur d’établissem<strong>en</strong>t ADAPEI 86Monsieur Daniel DEBON Directeur APAJH 86Madame Cécile VRIGNAUDInspectrice ARSMadame Dominique BOBINDirectrice Délégation Départem<strong>en</strong>tale A.P.F.Madame Christelle LEVEQUEDirectrice APSAMonsieur Olivier TAULÉ Directeur Général PEP 86DGAS :Madame Marie-Christine PETUREAUMadame Catherine CALVEZMonsieur Jean-Charles LE TARNECMonsieur Eti<strong>en</strong>ne MOREAUResponsable du Service Schémas-ProjetsMédecin PA-PHMédecin référ<strong>en</strong>t handicap du serviceSchémas-ProjetsResponsable du Service Etablissem<strong>en</strong>tsMDPH :Madame Emilie LEGARSResponsable du sce Ai<strong>des</strong> et Ori<strong>en</strong>tationsPersonnes excusées :Monsieur Gilles FRANCOIS-BOUGAULT Directeur Général APAJH 86Madame Carole GAULTIERMédecin responsable de l’équipe médicale à la MDPHRAPPEL DE L’ORDRE DU JOUR ET CALENDRIERSont abordés les points suivants :- la prés<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> résultats de l’étude sur le vieillissem<strong>en</strong>t réalisée par le Docteur LETARNEC <strong>en</strong> deux parties : les ESAT et les structures occupationnelles,- les échanges sur l’évaluation <strong>des</strong> besoins.En terme de cal<strong>en</strong>drier, l’adoption du schéma par l’Assemblée Départem<strong>en</strong>tale est prévue fin2012.Une première restitution <strong>des</strong> propositions <strong>des</strong> groupes de travail qui se réuniss<strong>en</strong>tactuellem<strong>en</strong>t, sera faite lors de la réunion du Comité de Pilotage du 18 juin prochain.94


Madame PETUREAU apporte deux précisions : les besoins de services d’accompagnem<strong>en</strong>t pour les adultes handicapés vieillissants serontévoqués le 17 avril 2012, lors de la réunion du groupe de travail sur les servicesd’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts ; le 22 mai prochain, sera prés<strong>en</strong>tée l’expéri<strong>en</strong>ce de l’unité pour adultes handicapés vieillissantsde l’EHPAD de Smarves.Monsieur BOYER, au nom du CED-86, souhaite appeler l’att<strong>en</strong>tion du Départem<strong>en</strong>t sur unegénéralisation d’unités pour <strong>personnes</strong> handicapées au sein d’EHPAD classiques qui serait liée pourpartie à <strong>des</strong> contraintes économiques.Cela pose la question de la position du curseur par rapport à l’âge <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapéesvieillissantes.I – La prés<strong>en</strong>tation de l’étude sur le vieillissem<strong>en</strong>tCette étude concerne les <strong>personnes</strong> handicapées <strong>en</strong> ESAT ou structures occupationnelles de laVi<strong>en</strong>ne, âgées de 45 ans et plus.Les élém<strong>en</strong>ts figur<strong>en</strong>t dans la partie diagnostic du schéma.1.1 Les ESATEn terme de besoins, Madame LEVEQUE cite l’exemple de <strong>personnes</strong> qui ne sont plus <strong>en</strong>ESAT, mais qui souhait<strong>en</strong>t conserver malgré tout leur réseau antérieur. Il pourrait être <strong>en</strong>visagé unimmeuble commun pour ces <strong>personnes</strong> avec un service d’accompagnem<strong>en</strong>t éducatif pour unaccompagnem<strong>en</strong>t sur la durée. Quelle serait alors l’ori<strong>en</strong>tation de la MDPH ?Madame PETUREAU indique que juridiquem<strong>en</strong>t les services d’accompagnem<strong>en</strong>t pour lestravailleurs d’ESAT peuv<strong>en</strong>t subsister. Le groupe de travail sur ce thème devra réfléchir à une actionpour mettre au point une conv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong>tre le Départem<strong>en</strong>t et chaque association gestionnaire sur ladéfinition, le cont<strong>en</strong>u et les limites <strong>des</strong> services d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts.Concernant le besoin d’accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> travailleurs d’ESAT <strong>en</strong> cessation d’activité, toutreste à définir et organiser, dans le cadre du futur schéma départem<strong>en</strong>tal <strong>en</strong> <strong>faveur</strong> <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>handicapées.1.2 Les structures occupationnellesEn préambule, Monsieur LE TARNEC précise que l’étude prés<strong>en</strong>tée s’appuie sur les données<strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts pour les ori<strong>en</strong>tations press<strong>en</strong>ties.Madame DOS SANTOS ti<strong>en</strong>t à souligner que cette étude ne pr<strong>en</strong>d pas <strong>en</strong> compte les<strong>personnes</strong> non connues <strong>des</strong> services et établissem<strong>en</strong>ts.La MDPH, dans le cadre de son étude sur les listes d’att<strong>en</strong>te, va id<strong>en</strong>tifier les <strong>personnes</strong> qui ontune ori<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> structure, mais qui n’ont <strong>en</strong>trepris aucune démarche auprès <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts etpeuv<strong>en</strong>t être repérées comme résid<strong>en</strong>ts à domicile.Madame LEGARS explique que la MDPH réalise un important travail de croisem<strong>en</strong>t de donnéesavec les prises <strong>en</strong> charge octroyées par le Départem<strong>en</strong>t, avec les adresses <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>ori<strong>en</strong>tées saisies. Pour les <strong>personnes</strong> repérées comme résidant hors Vi<strong>en</strong>ne, <strong>des</strong> appelstéléphoniques sont nécessaires pour affiner les informations recueillies.95


Au vu <strong>des</strong> délais qui lui sont impartis, la MDPH travaille <strong>en</strong> priorité sur les MAS et les structuresoccupationnelles.II – Les échanges sur l’évaluation <strong>des</strong> besoinsL’âge n’est pas un critère suffisant pour évaluer les besoins <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées vieillissantes.Madame DOS SANTOS cite plusieurs cas à l’appui :- un monsieur travailleur d’ESAT, hébergé au domicile de ses par<strong>en</strong>ts qui bénéficie d’uneori<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> foyer d’accueil médicalisé (FAM) ;- deux dames de moins de 50 ans, ex-travailleuses d’ESAT sont ori<strong>en</strong>tées FAM, une évoluantvers la surdité avec troubles psychiatriques, l’autre hébergée chez ses par<strong>en</strong>ts et ne pouvantrester <strong>en</strong> ESAT.Pour ces <strong>personnes</strong>, il n’est pas possible de ne résonner qu’<strong>en</strong> terme d’habitat et d’accompagnem<strong>en</strong>t.Sans l’ESAT, le risque de décomp<strong>en</strong>sation est important.Au-delà de l’âge, se pose la question de la prise <strong>en</strong> compte <strong>des</strong> besoins et <strong>des</strong> évolutions, à savoir lastabilisation ou non <strong>des</strong> troubles psychiques.Comm<strong>en</strong>t allier service d’accompagnem<strong>en</strong>t sécurisé et besoin de médicalisation ? Un li<strong>en</strong> doits’opérer <strong>en</strong>tre le schéma départem<strong>en</strong>tal et le schéma régional conduit par l’Ag<strong>en</strong>ce Régionale deSanté (ARS).Pour faire la distinction avec les situations évoquées ci-<strong>des</strong>sus ori<strong>en</strong>tées FAM, relèv<strong>en</strong>t d’un EHPADles <strong>personnes</strong> très lourdem<strong>en</strong>t handicapées, plutôt classées <strong>en</strong> GIR 1 au vu de la grille AGGIR (li<strong>en</strong>avec le soin très important et perte d’autonomie maximum).Madame BOUDINELLE s’interroge sur les solutions proposées par les Foyers de Vie (FDV) pour les<strong>personnes</strong> handicapées vieillissantes.Madame LEVEQUE a demandé pour l’APSA la transformation de places de FDV <strong>en</strong> places de FAM,compte t<strong>en</strong>u de la demande croissante de suivi <strong>en</strong> terme de soins (suivis psychiques, psychiatriques,etc….), avec l’avancée <strong>en</strong> âge.Cette solution permettrait de maint<strong>en</strong>ir les <strong>personnes</strong> dans leur structure avec le même réseau social.D’autres associations, comme l’ADAPEI, ont un raisonnem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tique.Pour les <strong>personnes</strong> handicapées qui peuv<strong>en</strong>t rester à domicile, le besoin de médicalisation setraduirait plutôt par l’accompagnem<strong>en</strong>t par un SAMSAH, mais dans la durée.En conclusion, les participants au groupe de travail s’accord<strong>en</strong>t pour dire que le repérage <strong>des</strong>besoins doit se faire sur la base de plusieurs données (âge, projet de vie, …) et que la réponse nepeut être apportée que par la pluralité <strong>des</strong> offres.A titre d’exemple, les <strong>personnes</strong> à domicile non connues nécessit<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t <strong>des</strong> prises <strong>en</strong> chargecomplexes de type EHPAD (GIR 1), contrairem<strong>en</strong>t aux <strong>personnes</strong> déjà <strong>en</strong> structures et qui souhait<strong>en</strong>ty rester.Face à ce constat, il est proposé de réfléchir à <strong>des</strong> expérim<strong>en</strong>tations possibles pour les adulteshandicapés vieillissants, autres que l’EHPAD avec unité spécifique, comme à Smarves. Selon l’avisdu CED-86, l’EHPAD ne répond pas aux besoins <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation de crise où le médicosocialest insuffisant. Par ailleurs, les GIR 6 ne peuv<strong>en</strong>t aller <strong>en</strong> EHPAD pour <strong>des</strong> raisons d’équilibrebudgétaire.96


Monsieur TAULÉ suggère que les établissem<strong>en</strong>ts propos<strong>en</strong>t <strong>des</strong> expérim<strong>en</strong>tations <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong>projets de vie <strong>des</strong> résid<strong>en</strong>ts. Reste à réfléchir au mode d’<strong>en</strong>trée dans ces nouveaux dispositifs, l’âg<strong>en</strong>e pouvant pas être l’unique critère. A minima, il faut rechercher <strong>des</strong> solutions pour les sortants (cfétude) p<strong>en</strong>dant la durée du schéma.III – Questions diversesMonsieur BOYER, au nom du CED-86, propose de joindre au prés<strong>en</strong>t compte-r<strong>en</strong>du la contributionsur « l’avancée <strong>en</strong> âge <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong> situation de handicap » qui a été produite dans le cadre duProjet Régional de Santé (cf. annexe2). L’institution de Larnay mène une étude sur le handicaps<strong>en</strong>soriel qui sera disponible dans les deux mois à v<strong>en</strong>ir.Concernant les sorties pour raisons médicales, Monsieur LE TARNEC doit travailler <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec leservice médical de la MDPH.Madame PETUREAU insiste sur l’importance d’un Comité de Suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te pour adulteshandicapés pour déterminer les priorités.Peut-être serait-il opportun de réfléchir à un groupe de travail à mettre <strong>en</strong> place dans le cadre duschéma départem<strong>en</strong>tal 2013-2017, <strong>en</strong> parallèle du groupe de travail de l’ARS, au titre du schémarégional d’organisation sociale et médico-social (SROMS), sur l’harmonisation <strong>des</strong> données <strong>des</strong>quatre MDPH et <strong>des</strong> quatre départem<strong>en</strong>ts de la Région. Est égalem<strong>en</strong>t évoquée l’idée d’un CLICdépartem<strong>en</strong>tal (cf observations du groupe de travail sur l’accueil de jour et l’hébergem<strong>en</strong>t temporaire).La prochaine réunion du groupe de travail est programmée le :Mardi 22 Mai 2012 à 14h30MDPH – Salle 139 rue de Beaulieu à PoitiersPour la prochaine réunion, sont prévus :- l’approbation du prés<strong>en</strong>t compte-r<strong>en</strong>du,---------- les actions à mettre <strong>en</strong> place dans le cadre du schéma pour le suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te, <strong>des</strong>besoins <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées,- les contributions du CED-86 et les propositions d’expérim<strong>en</strong>tations pour les adultes handicapésvieillissants,- la prés<strong>en</strong>tation du bilan de l’expéri<strong>en</strong>ce de l’unité pour adultes handicapés vieillissants del’EHPAD de Smarves.97


REUNION DU 22 MAI 2012Personnes prés<strong>en</strong>tes :Monsieur Bernard MERIC Présid<strong>en</strong>t ATI 86Madame Dominique BOBINDirectrice Délégation Départem<strong>en</strong>tale A.P.F.Monsieur Olivier TAULÉ Directeur Général PEP 86Monsieur Gilles FRANCOIS-BOUGAULT Directeur Général de l’APAJH 86Monsieur Jean-Guy LAUGRAUD Directeur Adjoint ADAPEI 86Madame Christelle LEVEQUEDirectrice APSAMonsieur Arnaud TRANCHANTDélégué Territorial de la Vi<strong>en</strong>ne - ARSMadame Jacqueline BOUDINELLE Présid<strong>en</strong>te DVSHDGAS :Madame Marie-Christine PETUREAUMadame Catherine CALVEZMonsieur Jean-Charles LE TARNECMonsieur Eti<strong>en</strong>ne MOREAUResponsable du Service Schémas-ProjetsMédecin PA-PHMédecin référ<strong>en</strong>t handicap du serviceSchémas-ProjetsResponsable du Service Etablissem<strong>en</strong>tsMDPH :Madame Emilie LEGARSMadame Carole GAULTIERResponsable du sce Ai<strong>des</strong> et Ori<strong>en</strong>tationsMédecin Responsable de l’équipe médicalePersonne excusée :Madame Elise DOS SANTOSDirectrice Générale de LARNAY SAGESSEI – Approbation du compte r<strong>en</strong>du de la réunion du 4 avril 2012Le compte-r<strong>en</strong>du est approuvé à l’unanimité.II – Le suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>te <strong>en</strong> établissem<strong>en</strong>tMadame BOUDINELLE, au nom <strong>des</strong> familles, souhaiterait qu’il y ait un suivi <strong>des</strong> listes d’att<strong>en</strong>terégulier.A ce jour, la MDPH suit les démarches <strong>des</strong> familles d’inscription auprès <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts. Lesconv<strong>en</strong>tions signées <strong>en</strong>tre les associations gestionnaires d’établissem<strong>en</strong>t et la MDPH prévoi<strong>en</strong>t qu’<strong>en</strong>cas d’admission, l’établissem<strong>en</strong>t signale l’<strong>en</strong>trée du résid<strong>en</strong>t à l’aide d’une fiche.Il est précisé qu’une famille peut s’inscrire auprès de plusieurs établissem<strong>en</strong>ts dans la limite del’ori<strong>en</strong>tation de la personne handicapée.Les responsables d’établissem<strong>en</strong>ts s’accord<strong>en</strong>t sur le principe d’une réunion annuelle d’information etde suivi <strong>des</strong> att<strong>en</strong>tes, sous la forme d’une approche globale, toutes structures pour adulteshandicapés confondues.Le mois de novembre convi<strong>en</strong>drait à la MDPH et aux établissem<strong>en</strong>ts.Dans cette optique, il est important que tous les établissem<strong>en</strong>ts transmett<strong>en</strong>t les fiches-navettesd’inscription, à la MDPH.98


La MDPH fera une relance spécifique qu’elle adressera à tous les Directeurs d’établissem<strong>en</strong>ts,associations gestionnaires et Directeurs Généraux par mail.III – Les réponses au vieillissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapéesComme indiqué, lors de la précéd<strong>en</strong>te réunion, la réponse doit être plurielle.Dans tous les cas, il faut veiller à maint<strong>en</strong>ir la personne handicapée à proximité de ses li<strong>en</strong>s familiauxet de ses réseaux sociaux existants.Il ressort <strong>des</strong> échanges <strong>en</strong>tre les participants la volonté d’expérim<strong>en</strong>ter <strong>des</strong> servicesd’accompagnem<strong>en</strong>t dédiés aux travailleurs d’ESAT <strong>en</strong> cessation d’activité, quel que soit leur lieu derésid<strong>en</strong>ce : foyer d’hébergem<strong>en</strong>t, logem<strong>en</strong>t autonome, ou regroupés dans une résid<strong>en</strong>ce commune detype EHPA. Selon les cas, il pourrait être <strong>en</strong>visagé un accès possible à un service de soins : SAMSAHou SSIAD selon la nature du suivi infirmier.L’accompagnem<strong>en</strong>t doit être défini <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ant compte du fait que les <strong>personnes</strong> ne bénéfici<strong>en</strong>t plus del’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t de l’ESAT puisqu’elles ne travaill<strong>en</strong>t plus et doiv<strong>en</strong>t pouvoir s’organiser pour accéder à<strong>des</strong> activités p<strong>en</strong>dant la journée.Pourrait égalem<strong>en</strong>t être <strong>en</strong>visagée l’expérim<strong>en</strong>tation d’unités dédiées pour <strong>personnes</strong> handicapéesvieillissantes avec un accompagnem<strong>en</strong>t adapté, situées géographiquem<strong>en</strong>t à proximité de leurs lieuxde vie actuels. Cet élém<strong>en</strong>t est ess<strong>en</strong>tiel dans la mesure où les travailleurs d’ESAT <strong>en</strong> cessationd’activité qui ont pu s’exprimer ne souhait<strong>en</strong>t ni intégrer une grosse structure pour <strong>personnes</strong>handicapées, ni systématiquem<strong>en</strong>t un EHPAD.Pour ces expérim<strong>en</strong>tations de structures ou services pour adultes handicapés vieillissants, ilconvi<strong>en</strong>dra de définir un mode d’<strong>en</strong>trée, voire de sortie vers une autre <strong>en</strong>tité, l’âge ne pouvant pasêtre l’unique critère.Pour les <strong>personnes</strong> handicapées <strong>en</strong> structures occupationnelles, il est demandé la médicalisation deplaces de foyers de vie.IV – La prés<strong>en</strong>tation du bilan de l’expéri<strong>en</strong>ce de l’unité pour adulteshandicapés vieillissants de l’Ehpad de SmarvesMadame RHEIN Directrice de l’EHPAD de Smarves, accompagnée de Madame FERJIANI, DirectriceAdjointe située à Luchapt et de Madame TONELLY, Educatrice spécialisée, a prés<strong>en</strong>té au groupe detravail l’expéri<strong>en</strong>ce de l’Unité pour Personnes Handicapées Vieillissantes (UPHV) de l’EHPAD deSmarves qui a ouvert <strong>en</strong> avril 2009.Un docum<strong>en</strong>t a été remis aux participants.Le bilan de l’UPHV de Smarves est plutôt positif au vu de retours <strong>des</strong> usagers. L’unité fonctionne bi<strong>en</strong>,sous réserve d’un important travail avec les familles et les établissem<strong>en</strong>ts d’origine, et du fait de lacapacité. Le ratio de 21 places sur un total de 75 est correct <strong>en</strong> terme de prise <strong>en</strong> charge, dans lamesure où il y a une mutualisation <strong>en</strong>tre les temps d’éducateurs et les temps d’animateurs pourl’organisation d’ateliers spécifiques communs aux deux publics (UPHV et EHPAD).L’admission à l’UPHV de Smarves se fait après avis de l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH, sur labase d’un protocole.Si ce concept doit être ét<strong>en</strong>du, les membres du groupe insist<strong>en</strong>t sur l’importance de garder laproximité par rapport au lieu de vie actuel <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées, et notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> respectantl’axe Poitiers/Châtellerault.Madame RHEIN indique qu’il est important de travailler <strong>en</strong> amont avec les familles, notamm<strong>en</strong>t sur lescraintes de la cohabitation avec <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> âgées dép<strong>en</strong>dantes.99


Cep<strong>en</strong>dant, avec le recul de quelques années, elle a pu observer la création de nouveaux li<strong>en</strong>ssociaux au sein du nouvel <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, et de fait le li<strong>en</strong> d’origine devi<strong>en</strong>t moins prégnant.Les participants souhait<strong>en</strong>t alerter le Départem<strong>en</strong>t sur une t<strong>en</strong>dance à répondre systématiquem<strong>en</strong>t auvieillissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> handicapées par <strong>des</strong> petites unités dans les EHPAD, <strong>en</strong> raison decontraintes purem<strong>en</strong>t économiques.Monsieur TRANCHANT ti<strong>en</strong>t à souligner que l’UPHV de Smarves a été créée à titre expérim<strong>en</strong>tal etdoit être regardée comme une <strong>des</strong> réponses au vieillissem<strong>en</strong>t.En conclusion, l’UPHV de Smarves peut fonctionner, mais d’autres réponses peuv<strong>en</strong>t être apportées,selon les souhaits exprimés par les associations [cf 3)].100


GLOSSAIREAAHAllocation aux Adultes HandicapésABSAAssociation de Bi<strong>en</strong>faisance de Sèvres-AnxaumontACFPAllocation Comp<strong>en</strong>satrice pour Frais ProfessionnelsACTPAllocation Comp<strong>en</strong>satrice pour Tierce PersonneADAFAssociation Départem<strong>en</strong>tale <strong>des</strong> Accueillants FamiliauxADAPEI Association Départem<strong>en</strong>tale <strong>des</strong> Amis et Par<strong>en</strong>ts d’Enfants InadaptésADEFAssociation pour le Développem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> FoyersADPEP Association Départem<strong>en</strong>tale <strong>des</strong> Pupilles de l’Enseignem<strong>en</strong>t PublicADPSR ) Association départem<strong>en</strong>tale de préparation de suite et de reclassem<strong>en</strong>tCap Emploi ) <strong>des</strong> travailleurs handicapésADSEA Association Départem<strong>en</strong>tale pour la Sauvegarde de l’Enfant à l’AdulteAEEHAllocation d’Education de l’Enfant HandicapéAESAllocation d’Education SpécialeAFAAssociation Familiale d’AccueilAFMAssociation Française contre les MyopathiesAFTCAssociation <strong>des</strong> Familles de Traumatisés Crâni<strong>en</strong>sAPAAllocation Personnalisée d’AutonomieAPAHB Association <strong>des</strong> Par<strong>en</strong>ts et Amis <strong>des</strong> Handicapés de BiardAPAJH Association pour Adultes et Jeunes HandicapésAPEPAssociation <strong>des</strong> Pupilles de l’Enseignem<strong>en</strong>t PubliqueAPFAssociation <strong>des</strong> Paralysés de FranceAPSAAssociation de Patronage <strong>des</strong> établissem<strong>en</strong>ts pour Sourdset Sourd-AveuglesARTTAménagem<strong>en</strong>t et réduction du temps de travailASAEPL Amicale <strong>des</strong> Sourds Anci<strong>en</strong>s Elèves de Poitiers-LarnayATIAssociation Tutélaire de la Vi<strong>en</strong>neACCAFCAMSPCARTCASFCDAPHCDCPHCED-H86CLICCLISCMPPCNSACPAMCaisse d’Allocations FamilialesC<strong>en</strong>tre d’action sociale et médico-sociale précoceC<strong>en</strong>tre d’Adaptation et Redynamisation par le TravailCode de l’Action Sociale et <strong>des</strong> FamillesCommission <strong>des</strong> Droits et de l’Autonomie <strong>des</strong> Personnes HandicapéesConseil Départem<strong>en</strong>tal Consultatif <strong>des</strong> Personnes HandicapéesComité d’Ent<strong>en</strong>te <strong>des</strong> associations représ<strong>en</strong>tatives <strong>des</strong> <strong>personnes</strong> <strong>en</strong>situation de handicap, fragilisées, <strong>en</strong> perte d’autonomie et de leursfamilles <strong>en</strong> Vi<strong>en</strong>neC<strong>en</strong>tre Local d’Information et de Coordination pour <strong>personnes</strong> âgéesClasse d’Intégration ScolaireC<strong>en</strong>tre Médico-PsychopédagogiqueCaisse Nationale de Solidarité pour l’AutonomieCaisse Primaire d’Assurance MaladieDDGASDIAPASOMDirection Générale Adjointe <strong>des</strong> SolidaritésDispositif Individualisé d’Accompagnem<strong>en</strong>t pour l’Autonomie <strong>des</strong> <strong>personnes</strong>Sour<strong>des</strong> ou Mal<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dantes101


EEHPADESATESSMSESPESVADETPEtablissem<strong>en</strong>t d’Hébergem<strong>en</strong>t pour Personnes Agées Dép<strong>en</strong>dantesEtablissem<strong>en</strong>t et Service d’Aide par le TravailEtablissem<strong>en</strong>ts et Services Sociaux et Médico-SociauxEntraide Sociale PoitevineEquipe de Souti<strong>en</strong> à la Vie et d’Accompagnem<strong>en</strong>t à DomicileEquival<strong>en</strong>t Temps PleinFFAMFDCHFDVFIPHFPFOFoyer d’Accueil MédicaliséFonds Départem<strong>en</strong>tal de Comp<strong>en</strong>sation du HandicapFoyer de VieFonds d’Insertion pour les Personnes Handicapées dans la FonctionPubliqueFoyer OccupationnelGGIHPGIPGroupem<strong>en</strong>t pour l’Insertion <strong>des</strong> Personnes Handicapées PhysiquesGroupem<strong>en</strong>t d’Intérêt PublicIIMEITEPISESAMInstitut Médico-EducatifInstitut Thérapeutique Educatif et PédagogiqueInsertion Sociale et Santé M<strong>en</strong>taleLLEPLycée d’Enseignem<strong>en</strong>t ProfessionnelMMASMDPHMSAMaison d’Accueil SpécialiséeMaison Départem<strong>en</strong>tale <strong>des</strong> Personnes HandicapéesMutualité Sociale AgricolePPADCPAREPCHPPCPRIACProgramme d’Aide au Développem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> CommunesPrestation d’Accompagnem<strong>en</strong>t Régional vers l’EmploiPrestation de Comp<strong>en</strong>sation du HandicapPlan Personnalisé de Comp<strong>en</strong>sationProgramme Interdépartem<strong>en</strong>tal d’Accompagnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> handicapset de la perte d’autonomieRRDASRQTHRèglem<strong>en</strong>t Départem<strong>en</strong>tal d’Aide SocialeReconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé102


SSACATSADSAMSAHSAVSSESSADSSESADSSIADSection Annexe C<strong>en</strong>tre d’Aide par le TravailService à DomicileService d’Accompagnem<strong>en</strong>t Médico-Social pour Adultes HandicapésService d’Accompagnem<strong>en</strong>t à la Vie SocialeService d’Education Spécialisée et de Soins à DomicileService de Soins et d’Education Spécialisée à DomicileService de Soins Infirmiers à DomicileTTCCTEDTrouble de la Conduite et du Comportem<strong>en</strong>tTrouble Envahissant du Développem<strong>en</strong>tUUDAFUNAFAMUPHVUPIUnion Départem<strong>en</strong>tale <strong>des</strong> Affaires FamilialesUnion Nationale <strong>des</strong> Amis et Familles de Mala<strong>des</strong> PsychiquesUnité pour Personnes Handicapées VieillissantesUnité d’Intégration au Collège103

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