Mise en page 1 - Ville de Harnes

Regard sur le passéLes belles portes du temps passéDèsèmela fin du 19 siècle, dans les agglomérationsd’une certaine importance dont Harnes faisait partie,les maisons dites «bourgeoises», le long des artèresprincipales de la ville, étaient caractérisées par desportes d’entrée de belle prestance.S’appuyant sur une menuiserie artisanale de haute qualité, unevitre épaisse était protégée par une grille artistique, en fonteou en fer forgé. Chaque porte avait sa personnalité.Ainsi chaque immeuble de bonne facture était différent maisse trouvait souvent proche du centre ville.Nous en avons choisi quatre parmi les plus remarquables. En cherchantbien, vous pourrez encore en découvrir d’aussi notables,notamment en direction de l’ancienne gare de Harnes.Dénommée «La maisonRompais», cette maisond’architecte 37 rue AndréD é p rez d i s p o s e d ’ unefaçade de rare élégance. Saporte d’entrée, de formeinattendue, s’intègre parfaitementdans un ensembleégalement inspiré d’uncourant «Art déco».Les tenanciers de la boucherie-charcuterie,91 rue desFusillés, Monsieur et MadameVerez-Dupont ont tenu à ceque la grille de leur porte soitillustrée par les initiales deleurs noms de famille : V-D,entourées par des volutes,style «années 20».74 rue des Fusillés, cetimmeuble qui fut habitépar Jean-Baptiste Laurentet que les anciens continuentd’appeler «La maisondu Docteur Laigle» alongtemps été considéréecomme la plus belle denotre commune. Boiserieset grilles sont harmonieusementconjuguées à partird’une variété de motifsde début de siècle.A proximité de l’hôtel de ville,cette maison particulière estdotée d’une grille de porteagrémentée de feuillagesmétalliques comme il en étaitde mode à l’époque des «Artsdéco».Elle fut édifiée, en son temps,au 41 de la rue des Fusillés, parla famille Thelliez-Lecerf.Dans la propriété du châteauDéprez, l’actuel musée d’histoireet d’archéologie, desphotos de mariage étaientsouvent tirées devant lasuperbe porte d’entrée avecl’accord bienveillant du propriétaire.Ici les époux Pouille-Thibautp o s e n t , l e j o u r d e l e u rmariage, en 1929. Les élégantesHarnésiennes sontcoiffées d’un chapeau dit«cloche», coiffure caractétistiquede cette année-là.22Avec Les Amis du Vieil Harnes