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aus eiser Gemeng - Waldbredimus

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Eloquence, tout simplementL’organiste Alain Wirth et le flûtiste Etienne Plasman en récital.La pittoresque église de <strong>Waldbredimus</strong> a prêté son cadre à un récitald’orgue et de flûte des plus louables, récital organisé par l’asbl «Engnei Uergel fir an d’Kierch vu Waldbriedemes». Alain Wirth et EtiennePlasman, tous deux des musiciens de renommée, ont proposé unflorilège d’œuvres de Jean-Sébastien Bach, d’Antonin Dvorák, de BélaBartók ou encore de Joseph Jongen.La sonate en sol mineur de Bach fut interprétée avec maestriadans sa version flûte-orgue, et le duo Wirth et Plasman n’ont reculédevant aucune difficulté technique. Vint alors une pièce pour orgueseule de Mendelssohn-Bartholdy, un andante fin et mélodieux avecdes variations qui ont permis à l’orgue de produire une palettede timbres très intéressants. Les quelques esquisses musicales del’œuvre du liégeois Joseph Jongen nous replongèrent inopinémentdans l’époque de l’impressionnisme. A ce titre, on peut dire quece compositeur est un des meilleurs représentants de la lignéefranckiste en Belgique. Sa vie durant, Jongen restera attaché tant àl’idéalisation de la matière sonore qu’aux formes très construites; lefond de son écriture orchestrale fera toujours référence aux modèlessymphoniques de César Franck. La première partie fut close avec unesonatine pour orgue et flûte de Dvorák, grand compositeur tchèque,longtemps considéré comme un aimable folkloriste, est par la suiteestimé heureusement à sa juste valeur. La sonatine fut gaie, unbrin ludique, mais les deux solistes ont su alterner avec brio leursinstruments. Sonorités exquises <strong>aus</strong>si bien pour l’orgue que pour laflûte.«Syrinx» est une œuvre brève pour flûte solo de Claude Debussy.Etienne Plasman, d’ailleurs premier flûtiste solo de l’OrchestrePhilharmonique du Luxembourg, a manié son instrument avecallégresse et finesse, et joua les multiples triolets vifs avec grandefacilité. La soirée nous a fait apprécier le compositeur français JehanAlain, tué durant la deuxième guerre mondiale, dont la musiqueest le reflet direct de sa personnalité riche en contrastes, sachantallier joie, poésie délicate, humour et gravité profonde. Les troismouvements joués, andante – allegro con gracia – allegro vivace,ont confirmé son style. Le nom de Fauré est indissociablement liéaux mélodies, aux pièces pour piano et à la musique de chambre,dont il est le véritable créateur en France. Mélodiste de tout premierplan, sa musique se marie remarquablement aux poèmes de Verlaineou encore de Hugo. Alain Wirth et Etienne Plasman ont permis, et jel’espère, aux très nombreux auditeurs de cerner les caractéristiquesde son œuvre. Il en alla de même avec les danses populairesroumaines de Bartók, qui ont égayé et charmé sans aucundoute le public.La somptueuse toccata du à tortméconnu Français François ClémentThéodore Dubois,a reflété toute lamajestuosité del’orgue dufacteurMuller.Künstlerisches TalentKonzert des OrganistenAlain Wirth und desFlötisten Etienne Plasman.Die malerische Kirchevon <strong>Waldbredimus</strong> botden Anwesenden einenschönen Rahmen für einaußergewöhnlichesKonzert für Orgel undFlöte, das von denbekannten Virtuosen Alain Wirthund Etienne Plasman aufgeführt wurde.Werke von Johann Sebastian Bach, Antonin Dvorák, Béla Bartókund von Joseph Jongen standen auf dem Programm. Organisatordes Konzerts war der Verein “Eng nei Uergel fir an d’Kierch vuWaldbriedemes”.Die Sonate in G-moll von Bach wurde meisterhaft vom Duo Wirth-Plasman in einem Orgel- und Flötenarrangement vorgetragen undbeide Solisten scheuten keineswegs technische Schwierigkeiten.Es folgte ein Solowerk für Orgel von Mendelssohn-Bartholdy,ein feines und melodisches Andante mit Variationen, diesehr interessante Orgeltöne hervorklingen ließ. MusikalischeAuszüge des <strong>aus</strong> Lüttich stammenden Komponisten JosephJongen versetzten die Zuhörer unvermutet in das Zeitalter desImpressionismus. Der erste Teil des Konzerts wurde mit einerSonatine für Orgel und Flöte des tschechischen KomponistenDvorák, der lange Zeit lediglich als freundlicher Folklorist galt,beendet.“Syrinx” ist ein kurzes Werk von Claude Debussy und einzigund allein der Flöte gewidmet. Etienne Plasman, erster Solo-Flötist des Orchestre Philharmonique du Luxembourg, spieltesein Instrument mit Freude und Finesse und die zahlreichenTriolen mit großer Leichtigkeit. Außerdem wurden Werke vonden französischen Komponisten Jehan Alain, der im 1. Weltkriegums Leben kam, und von Fauré, dessen melodische Musik sichaußergewöhnlich gut mit den Gedichten von Verlaine und Hugovermählen lässt, vorgetragen. Danach entführten uns Alain Wirthund Etienne Plasman in die Welt der rumänischen folkloristischenTänze. Mit ihrer Interpretation der prunkvollen Toccata des zuUnrecht verkannten Franzosen François Clément Théodore Dubois,bei der das Majestätische der Müller-Orgel zur vollen Geltungkam, schlossen sie das gelungene Konzert ab.Article rédigé par Yves GorgesZusammengefasste Übersetzung von der Kommission Informationund Kommunikation 19

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