BangladeshFinancement des OMD : attentes et réalitéBien que cela soit l’un des pays <strong>les</strong> plus pauvres <strong>du</strong> monde, le Bangladesh a connu une croissance permanentede son économie et un certain succès pour ce qui est de la réalisation des Objectifs <strong>du</strong> millénaire pour ledéveloppement (OMD). Cependant, l’inflation et le changement climatique deviennent des en<strong>jeu</strong>x de plus enplus importants en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté. Même si la pollution émise est faible, le pays est enmême temps une grande victime <strong>du</strong> réchauffement de la planète. Les pays donateurs devraient tenir compte descoûts supplémentaires d’adaptation et d’atténuation au moment de réaliser leurs évaluations en matière d’aide.Unnayan ShamannayDr. Akhter Hossain 1Malgré la lourde charge que représentent la pauvreté,la pression inflationniste, <strong>les</strong> catastrophes naturel<strong>les</strong>,l’instabilité politique et la crise financière mondiale, leBangladesh a atteint, grâce à sa constance, un tauxmoyen de 5,5 % de croissance de son Pro<strong>du</strong>it intérieurbrut (PIB) pendant <strong>les</strong> 10 dernières années 2 . Avec sa petiteéconomie et son budget limité en comparaison avecd’autres pays, il a atteint des succès remarquab<strong>les</strong> quantau financement et à la réussite des Objectifs <strong>du</strong> millénairepour le développement (OMD). Le pays a pourtant unlong chemin à parcourir 3 . Le moment est propice pourque le Gouvernement et <strong>les</strong> organisations de la sociétécivile, <strong>les</strong> Organisations non gouvernementa<strong>les</strong> (ONG)nationa<strong>les</strong> et internationa<strong>les</strong> et <strong>les</strong> organismes donateursréexaminent le financement et le développement lié auxOMD pour atteindre un succès 100 <strong>du</strong>rable à long terme.3 Gouvernement <strong>du</strong> Bangladesh, Millennium Development GoalsNeeds Assessment and Costing 2009–2015: Bangladesh (LesOMD exigent une évaluation et le calcul des coûts) Disponib<strong>les</strong>ur : .4 Bureau des statistiques <strong>du</strong> Bangladesh, Rapport sur l’Enquête2009 de surveillance <strong>du</strong> bien-être. Disponible en anglais sur :.Indice des Capacités de Base (ICB) 2010 Indice d’Equité de Genre (IEG) 2009100ICB = 61 IEG = 5371 Enfants atteignantla cinquième annéed’école100 100Accouchements assurés par <strong>du</strong> Survivance jusqu’àpersonnel médical spécialisél’âge de 5 ansActivité économiqueAutonomisation8653100 100Les raresBCIincitationsof Bangladeshpour aller à=l’école,61associées inefficace coordination entre cel<strong>les</strong>-ci et le Gouvernementà l’extrême pauvreté contribuent à une présence insuffisantea empêché d’atteindre <strong>les</strong> résultats souhaités.et à un taux d’abandon scolaire élevé car <strong>les</strong> enfants D’autres en<strong>jeu</strong>x importants sont l’inflation (no-doivent travailler pour gagner leur vie. Les dernières statistiquestamment pour <strong>les</strong> pro<strong>du</strong>its alimentaires), <strong>les</strong> très faib<strong>les</strong>indiquent que 47 % des écoliers n’achèvent pas recettes fisca<strong>les</strong>, la corruption et le manque de coorditammentleurs études primaires 5 . Le 100taux de malnutrition infantile nation dans <strong>les</strong> projets de développement, le chômage,95100est un des plus élevés <strong>du</strong> monde et il est plus grave que l’inégalité des revenus, l’urbanisation non planifiée, leProgrès et en<strong>jeu</strong>x dans le respect des OMD dans la plupart des pays en voie de développement y manque de compétences dans le secteur agricole, leSimultanément à l’attribution de plusieurs 56 allocationsbudgétaires afin d’atteindre <strong>les</strong> OMD, le pays a connuune terrible pression sur certains secteurs : la ré<strong>du</strong>ction0de la pauvreté en zones urbaines et rura<strong>les</strong>, l’emploi,compris ceux de l’Afrique subsaharienne. Un bébé surtrois naît avec un poids insuffisant et 48 % des enfantsde moins de cinq ans présentent un retard dans leur0croissance. La moitié des enfants de moins de cinq anschangement climatique et <strong>les</strong> catastrophes 56 naturel<strong>les</strong>,le besoin de subventionner <strong>les</strong> pro<strong>du</strong>its alimentaires etl’énergie, le flux descendant de l’Investissement direct0étranger (IDE) et la récente crise financière mondiale. Il98l’é<strong>du</strong>cation, la santé et l’environnement.souffre de malnutrition 6 .faudrait surmonter ces obstac<strong>les</strong> à travers un financementaccru des programmes pour atteindre <strong>les</strong> OMD,991009999Le Gouvernement a obtenu un succès remarquable Malgré une augmentation très lente <strong>du</strong> nombre de100 100 70100quant à l’éradication de la pauvreté et de la faim tout aulong des 20 dernières années, mais le rapport entre la100 100sages-femmes, le taux de mortalité maternelle au Bangladeshs’est ré<strong>du</strong>it à plus de la moitié entre 1990 et 2008,100 71100une prise de nouvel<strong>les</strong> mesures efficaces et une surveillanceefficiente. Étant donné que <strong>les</strong> ressources <strong>du</strong>pauvreté et <strong>les</strong> gens souffrant de la faim est toujours de 724 à 338 décès pour 100.000 enfants nés vivants 7 . Gouvernement sont insuffisantes, celui-ci doit essayerIEG of Colombia = 75très élevé. D’autre part, à l’heure actuelle il existe une Cependant, Il reste BCI encore of Croatia beaucoup = 98IEG of Croatia = 75d’en<strong>jeu</strong>x à relever : d’obtenir de l’aide extérieure.stagnation de la ré<strong>du</strong>ction de la pauvreté <strong>du</strong>e à la pression seulement 15 % des naissances ont eu lieu dans un centreinflationniste sur <strong>les</strong> prix des pro<strong>du</strong>its de base et le choc de santé en 2007, ce qui signifie que 85 % des bébés sont Coût estimé de la réussite des OMDrécent provoqué par <strong>les</strong> catastrophes naturel<strong>les</strong> : 41,2 %de la population vit en dessous <strong>du</strong> seuil de pauvreté –nés à la maison 8 . Les résultats négatifs dans <strong>les</strong> secteursde l’é<strong>du</strong>cation et de la santé proviennent d’un financementIl a été estimé que l’atteinte des OMD dans le mondepour 2015 exigerait environ USD 100 à 120 milliards31,9 % dans la pauvreté et 9,3 % dans l’extrême pauvreté public inadéquat. Bien que quelques ONG travaillent dans par an, moins de 0,5 % <strong>du</strong> PIB mondial 9 . Dans un rapportrécent <strong>du</strong> Gouvernement, la Division générale de100100– et 34,1 % se trouve en situation d’extrême vulnérabilité <strong>les</strong> secteurs de l’é<strong>du</strong>cation et la94santé, l’insuffisante etet risque de tomber en dessous <strong>du</strong> seuil 4 .l’économie de la commission de planification a estiméle coût annuel pour atteindre <strong>les</strong> OMD au Bangladesh à5 IRIN, “Bangladesh : le taux d’abandon de l’école s’élève à1 M. Akhter Hossain est chercheur à l’Unnayan Samannay.47 %”, 4 novembre 2007. Disponible en anglais sur : .0Bangladesh 2002–2006. Disponible sur : .des foyers sont toujours <strong>les</strong> principaux soucis aubesoin de USD 7,5 milliards d’aide annuelle, quatre fois18095É<strong>du</strong>cationBangladesh”, 10099communiqué de presse, le 29 mars 2009.96Disponible 100 en anglais sur : .Millénaire : Une note thématique, préparé pour un Séminaire7 IRIN, “Bangladesh : L’é<strong>du</strong>cation des petites fil<strong>les</strong> ré<strong>du</strong>it leinternational intitulé “Continuer à être pauvre : pauvreté chroniquetaux de mortalité maternelle”, le 11 juin 2010. Disponible en et politique <strong>du</strong> développement”, Manchester, Royaume Uni, <strong>du</strong>anglais sur : .8 Ibid.10 Gouvernement <strong>du</strong> Bangladesh, op.cit.100019IEG of Bangladesh = 531001007Rapports nationaux 68 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>
le montant que le pays reçoit actuellement (une moyenneannuelle de USD 1,5 milliard) 11 .Le Gouvernement a également indiqué l’investissementmoyen annuel nécessaire dans plusieurs domaines: développement agricole et rural, y compris la créationde l’emploi et de l’infrastructure routière (USD 4,83milliards), l’é<strong>du</strong>cation, y compris l’é<strong>du</strong>cation précoce,primaire, secondaire et non formelle (USD 2,27 milliards),l’égalité des sexes (USD 590.000 ), le système desanté, y compris l’infrastructure de santé et des ressourceshumaines (USD 1,63 milliards), la santé des enfantsà l’exclusion des systèmes de santé (USD 670.000), lasanté maternelle, à l’exclusion des systèmes de santé(USD 260.000), le VIH – sida, la malaria et la tuberculose(USD 480.000), l’environnement (USD 260.000),l’énergie (USD 1,88 milliard) et l’eau et l’assainissement(USD 2,02 millards) 12 .Le remboursement de la dette entrave laréalisation des ODMPendant la première décennie après l’indépendance <strong>du</strong>Pakistan en 1971, le Bangladesh a été fortement tributairede l’Aide extérieure pour le développement (AED),plus spécialement pour l’aide alimentaire. Bien que cettedépendance se soit ré<strong>du</strong>ite au fil <strong>du</strong> temps, son impactpersiste. Le remboursement de la dette est l’un desproblèmes économiques cruciaux auxquels le pays estconfronté. Les données montrent qu’en 2009 la detteextérieure en suspens <strong>du</strong> Bangladesh s’est montée àUSD 20,2 millions et le service annuel de la dette s’estsitué autour de USD 1,4 million, l’équivalent de 14 %des recettes d’exportation 13 . Pour chaque dollar d’aideétrangère non remboursable reçue, le Gouvernementdoit payer USD 1,5 en tant que service de la dette auxcréanciers étrangers. Cet argent ne s’investit pas dans <strong>les</strong>exigences budgétaires des OMD. Entre-temps, le budgetde la santé a atteint une moyenne annuelle d’environUSD 500 – 700 millions pendant <strong>les</strong> dernières années.Les objectifs d’allègement de la dette sont baséssur des indicateurs arbitraires (ratio dette – exportations)plutôt que sur <strong>les</strong> besoins définis dans <strong>les</strong> OMD, raisonpour laquelle le Bangladesh n’est pas éligible pour l’Initiativepour <strong>les</strong> Pays pauvres très endettés (HIPC selon <strong>les</strong>igle en anglais) ni pour l’Initiative pour l’Allègement dela dette multilatérale. Selon des estimations de la Banquemondiale et <strong>du</strong> FMI, le ratio dette-exportation <strong>du</strong> Bangladeshest de 146 %, par-dessous le seuil officiel minimalde 150 %. Comme M. Debapriya Bhattachrya, Directeurexécutif <strong>du</strong> Centre pour le dialogue politique (CDP) l’asignalé, « Le Bangladesh a régulièrement payé ses dettes,a fait croître <strong>les</strong> exportations et maintenant il est punipour son succès 14 ». Puisque le rythme pour atteindre <strong>les</strong>11 ONU Projet Millénaire, Investir en développement : Planpratique pour atteindre <strong>les</strong> Objectifs <strong>du</strong> développement<strong>du</strong>millénaire, 2005. Disponible en anglais sur : .12 Gouvernement <strong>du</strong> Bangladesh, op.cit13 Ahmed Sadek Yousuf and Mohiuddin Alamgir, “Aideextérieure : aide ou tomber dans le piège de la dette”, TheDaily New Age, XTRA, <strong>du</strong> 15 au 21 mai 2009. Disponible enanglais sur : .14 Campagne de dette <strong>du</strong> Jubilé, Royaume Uni, “InformationPays : le Bangladesh”. Voir : .ODM dépend en grande partie <strong>du</strong> financement, <strong>les</strong> paysdéveloppés devraient approuver l’annulation de la dette<strong>du</strong> pays de manière totale ou tout au moins partielle.S’occuper <strong>du</strong> financement climatiqueLe Groupe intergouvernemental d’experts sur le changementclimatique (IPCC selon le sigle en anglais) prévoitque <strong>les</strong> températures mondia<strong>les</strong> auront augmenté de1,8ºC à 4,0ºC d’ici la dernière décennie <strong>du</strong> XXIe siècle. Lesimpacts <strong>du</strong> réchauffement de la planète sur le climat neseront cependant pas <strong>les</strong> mêmes dans chaque région <strong>du</strong>monde. Le Bangladesh est largement reconnu commel’un des pays <strong>les</strong> plus vulnérab<strong>les</strong> quant au climat. Lesfréquentes catastrophes naturel<strong>les</strong> causent déjà des pertesde vies humaines, des dommages aux infrastructureset aux biens économiques et ils ont des impacts défavorab<strong>les</strong>sur la vie et <strong>les</strong> moyens de subsistance notammentparmi <strong>les</strong> pauvres.Le changement climatique mettra inexorablementà l’épreuve la capacité <strong>du</strong> Bangladesh pour atteindreune plus grande croissance économique et éradiquer lapauvreté au rythme atten<strong>du</strong>. Des cyclones tropicaux chaquefois plus fréquents et incléments, des précipitationsplus abondantes et irrégulières, de plus grandes cruesdes débits des rivières, de l’érosion des côtes, une augmentationde la sédimentation, des fontes de glaciers del’Himalaya, une élévation <strong>du</strong> niveau de la mer et un climatplus chaud et humide, entre autres phénomènes, sontprévus pour <strong>les</strong> prochaines années. Ces changementsentraîneront une ré<strong>du</strong>ction de la pro<strong>du</strong>ction agricole,l’augmentation de la salinité dans la bande côtière, unepénurie d’eau potable et de graves sécheresses.Dans le pire des cas, à moins de renforcer <strong>les</strong> diguescôtières et d’en construire de nouvel<strong>les</strong>, l’élévation <strong>du</strong>niveau de la mer pourrait provoquer le déplacement demillions de personnes – « des réfugiés environnementaux»– des régions côtières, ce qui pro<strong>du</strong>irait un énormeimpact négatif sur <strong>les</strong> moyens de subsistance et la santéà long terme d’une grande partie de la population. Il estindispensable que le Bangladesh se prépare pour ceten<strong>jeu</strong> et défende son bien-être économique à venir et <strong>les</strong>moyens de subsistance de ses habitants.Une étude récente en Inde a signalé que <strong>les</strong> cultivateurséprouveraient une perte d’environ 9 % de leursrevenus annuels sur leurs cultures en raison <strong>du</strong> changementclimatique 15 . Comme il s’agit d’un petit payspar rapport à l’Inde, et qu’il a une population totalementtributaire de l’agriculture, le Bangladesh risque de subirune plus grande perte de revenus sur son agricultureen raison <strong>du</strong> changement climatique. Les 30 dernièresannées le Gouvernement a investi plus de USD 10 milliardspour renforcer la résistance <strong>du</strong> pays au climat et lerendre moins vulnérable aux catastrophes naturel<strong>les</strong> 16 .L’estimation de dommages à la propriété est montée àUSD 7,4 milliards de 1984 à 2007, tandis que lors des15 Kavi Kumar, “Sensibilité climatique de l’agriculture en Inde :<strong>les</strong> effets spatiaux importent-ils ?” SANDEE Brouillon detravail, novembre 2009. Disponible en anglais sur : .16 Ministère de l’Environnement et des forêts, Bangladesh,Stratégie et Plan d’Action 2009 pour le changementclimatique, Gouvernement de la République populaire <strong>du</strong>Bangladesh, septembre 2009. Disponible en anglais sur :.cyclones tropicaux de 1970 et 1991 on a estimé que500.000 et 140.000 personnes sont mortes respectivement.Le Gouvernement a récemment établi le Fonds<strong>du</strong> Bangladesh pour la résilience au changement climatique(BCCRF d’après le sigle en anglais), ayant unecapitalisation initiale de USD 110 millions et un Fonds enfidéicommis de donateurs multip<strong>les</strong> pour le changementclimatique de USD 150 millions avec l’appui <strong>du</strong> RoyaumeUni, de la Suède, <strong>du</strong> Danemark et de l’Union Européenne.Ces fonds seront utilisés seulement à des fins concernantle changement climatique et ils devraient donnerlieu à une meilleure analyse des impacts climatiques sur<strong>les</strong> secteurs traditionnel (l’agriculture) et non traditionnel(<strong>les</strong> télécommunications). L’inconvénient actuel estqu’on n’a pas encore décidé quelle institution ou quelministère sera en charge de ces fonds.Le financement pour le changement climatique estun énorme en<strong>jeu</strong> pour le Bangladesh en raison de safaible base économique. Depuis que le Gouvernementa établi le BCCRF, il a dû sacrifier la même quantité d’investissementsdans d’autres secteurs importants telsque la santé, l’assainissement, l’é<strong>du</strong>cation et la pauvreté.Le ministère de l’Environnement et des forêts évalueactuellement le coût de l’implémentation <strong>du</strong> Plan d’actionde dix ans (2009 – 2018) en travaillant en accordavec <strong>les</strong> ministères correspondants. On estime qu’unprogramme de USD 500 millions devrait être lancé dans<strong>les</strong> deux premières années pour des actions immédiatestel<strong>les</strong> que le renforcement des gestions des catastrophes,la recherche et la gestion des connaissances,la construction des capacités et des programmes desensibilisation <strong>du</strong> public, ainsi que des investissementsurgents tels que des abris pour se protéger des cycloneset des programmes sélectionnés de drainage. Le coûttotal des programmes commençant <strong>les</strong> cinq premièresannées pourrait arriver à USD 5 milliards.Avancer vers l’avenirÉtant donné que le Bangladesh est l’une des principa<strong>les</strong>victimes <strong>du</strong> réchauffement de la planète, il a besoin d’ungrand investissement d’aide pour <strong>les</strong> mesures d’atténuationde l’incidence croissante des catastrophes naturel<strong>les</strong>.La contribution <strong>du</strong> pays à l’émission de gaz à effetde serre (GEI) est minuscule : moins d’un cinquième <strong>du</strong>1 % <strong>du</strong> total mondial, ce qui révèle sa très faible consommationd’énergie. Ce sont <strong>les</strong> pays responsab<strong>les</strong> desplus grands taux d’émissions qui doivent financer <strong>les</strong>stratégies d’adaptation et d’atténuation <strong>du</strong> changementclimatique.Les organisations de la société civile, <strong>les</strong> ONGnationa<strong>les</strong> et internationa<strong>les</strong> et de divers organismesdonateurs devraient en même temps coordonner unmouvement pour la restructuration des instruments financiers<strong>du</strong> FMI et de la Banque mondiale et rassemblertous <strong>les</strong> acteurs avec un même objectif, de manière àaccélérer la réalisation des OMD au Bangladesh et dansle monde entier. n<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>69Bangladesh