qui accroît <strong>les</strong> connaissances et la participation despetits actionnaires et <strong>du</strong> public en général vis-à-visdes questions financières. Être actionnaire ne signifiepas rechercher simplement <strong>les</strong> bénéfices et <strong>les</strong>dividendes <strong>les</strong> plus élevés dans <strong>les</strong> délais <strong>les</strong> plusbrefs. La crise actuelle a mis en exergue <strong>les</strong> menacesd’un système financier fondé sur la maximisation desbénéfices à court terme. Être actionnaire impliquedes droits et des devoirs, tels que la participationactive dans la vie de l’entreprise, ce qui est considéréfondamental dans tout processus de développementaussi bien au nord qu’au sud, étant donné le rôle dechoix que remplit le secteur privé dans la plupart dessociétés.Pour terminer, <strong>du</strong> point de vue des investisseurs,la participation actionnaire critique renforce lareprésentation des petits actionnaires dans la vie del’entreprise. Un rapport de 2009 de l’OCDE signalequ’un des motifs principaux de la crise est dû à lamauvaise planification de la gouvernance corporativede nombreuses compagnies 1 . Ce même rapportde l’OCDE s’engage à augmenter la participation despetits actionnaires dans la vie et dans <strong>les</strong> prises dedécisions des entreprises. La participation actionnairecritique va précisément dans ce sens et peutcontribuer à l’augmentation de la démocratisation etde la reddition de comptes <strong>du</strong> secteur privé.Réseaux internationaux et résultats initiauxDans différents pays européens, de même qu’auxÉtats-Unis, l’engagement actif des actionnaires estdevenu une pratique habituelle. Les interventionset <strong>les</strong> propositions des petits actionnaires actifs ontaidé dans bien des cas à optimiser la responsabilitéenvironnementale et sociale, la gouvernance, lareddition des comptes et la <strong>du</strong>rabilité à long termedes entreprises. Cette stratégie a déjà été utiliséelors de campagnes orientées vers la responsabilitédes corporations <strong>du</strong> nord, en solidarité envers <strong>les</strong>communautés affectées dans le Sud <strong>du</strong> globe, afin depromouvoir leur droit au développement.Le pionnier dans <strong>les</strong> pratiques de participationactionnaire est in<strong>du</strong>bitablement l’Interfaith Center onCorporate Responsibility (Conseil Interreligieux pourla Responsabilité des Entreprises, ou ICCR (sigle enanglais) siégeant à New York 2 . En tant que coalitionde 275 ordres religieux, catholiques, évangéliques etjuifs, l’ICCR implique des compagnies des États-Unisdans <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> elle investit, présentant et votant desrésolutions dans <strong>les</strong> Assemblées généra<strong>les</strong> annuel<strong>les</strong>(AGA) des entreprises et tenant des réunions avec<strong>les</strong> directeurs et <strong>les</strong> administrateurs de ces mêmesentreprises. La première de ces résolutions a été pré-1 Kirkpatrick, Grant, The corporate governance <strong>les</strong>sons fromthe financial crise. OCDE, 2009. Disponible sur : .2 Pour plus de renseignements voir : .sentée au début des années 70 : elle demandait auxentreprises tel<strong>les</strong> que la General Motors de retirerleur soutien financier et commercial à l’Afrique <strong>du</strong>Sud de l’apartheid. Les résolutions de l’ICCR concernantl’Afrique <strong>du</strong> Sud, présentées par l’Église épiscopale,n’ont jamais obtenu plus de 20 % des voixdes actionnaires, mais el<strong>les</strong> ont cependant contribuéà peser sur l’opinion publique et à mettre en garde<strong>les</strong> marchés financiers sur l’apartheid. Pendant <strong>les</strong>années précédant la fin de l’apartheid (1994), <strong>les</strong>investissements directs des entreprises des États-Unis en Afrique <strong>du</strong> Sud ont diminué de 50 % et, pourreprendre <strong>les</strong> mots de Timothy Smith, l’un des premiersdirecteurs de l’ICCR :« Sans <strong>les</strong> initiatives de participation actionnaireresponsab<strong>les</strong> la lutte contre l’apartheid aurait étébien moins efficace ».La mission d’entreprise de l’ICCR énonce que :« Nous pensons que <strong>les</strong> investissements devraientoffrir autre chose qu’un retour financier acceptable…au lieu de vendre <strong>les</strong> actions des entreprisesqui ne respectent ni l’environnement, ni <strong>les</strong> droits humains,ni la bonne gouvernance, nous préférons agiren tant qu’actionnaires et faire pression pour obtenirun changement ». À partir de 2010 l´ICCR a présentéplus de 200 résolutions différentes dans <strong>les</strong> AGAdes compagnies américaines concernant des questionstel<strong>les</strong> que <strong>les</strong> compensations excessives pour<strong>les</strong> directeurs, <strong>les</strong> substances chimiques toxiquescomposant <strong>les</strong> pro<strong>du</strong>its, l’expérimentation animale,l’utilisation de l’espace à des fins militaires ou <strong>les</strong>ventes d’armement à l’étranger. De nombreuses résolutionsont été retirées avant même la célébrationdes assemblées généra<strong>les</strong> parce que <strong>les</strong> compagniesont accepté de négocier avec <strong>les</strong> membres de l’ICCR.Le pourcentage d’actionnaires qui ont soutenu parleur vote <strong>les</strong> résolutions de l’ICCR varie de presque40 %–dans <strong>les</strong> résolutions présentées dans <strong>les</strong> AGAde la Bank of America, <strong>du</strong> Citigroup et de la GoldmanSachs, demandant plus de transparence dans<strong>les</strong> transactions sur <strong>les</strong> dérivés financiers – au tauxrecord de 97,9 % pour <strong>les</strong> résolutions concernantle VIH/SIDA présentées lors de l’AGA de Coca Colaen 2004 demandant à la multinationale de divulguerun rapport sur <strong>les</strong> répercussions économiquespossib<strong>les</strong> <strong>du</strong> VIH/SIDA et autres pandémies sur lebilan et <strong>les</strong> stratégies commercia<strong>les</strong> de la compagniedans <strong>les</strong> pays en développement. À la suite dela résolution, destinée à conscientiser Coca Cola àl’émergence <strong>du</strong> VIH/SIDA dans l’Est de l’Afrique, lacompagnie a commencé à publier un rapport détaillé,comme l’avaient demandé <strong>les</strong> actionnaires actifs, et àinvestir dans la prévention et dans <strong>les</strong> soins de santépour ses employés dans <strong>les</strong> pays pauvres.Des résolutions similaires de l’ICCR ont convaincule géant de l’habillement des États-Unis, The Gap,de dévoiler la liste complète de ses sous-traitantsdans <strong>les</strong> pays en développement et d’effectuer uneévaluation des risques sociaux et environnementauxpour chacun d’eux.Mais <strong>les</strong> investisseurs religieux ne sont pas <strong>les</strong>seuls à mettre sous <strong>les</strong> projecteurs <strong>les</strong> entrepriseslors des assemblées des actionnaires. Au cours desdix dernières années <strong>les</strong> grands fonds de pensionsont aussi commencé à élever leur voix. Aux États-Unis le plus connu est Calpers (Caisse de retraite desemployés publics de Californie). Calpers, qui a plusde 1,4 million de membres et pratiquement USD 200milliards en administration, a commencé à utiliserses investissements en actions comme moyen depression pour que <strong>les</strong> corporations des États-Uniss’engagent. Les campagnes de Calpers, destinéesprincipalement à condamner <strong>les</strong> mauvaises pratiquesde gouvernance (par exemple, des compensationsexcessives versées aux directeurs) ont remportéun succès énorme et inespéré, à tel point queSean Harrigan, président de Calpers jusqu’en 2004, adû démissionner en raison de la pression croissantedes multinationa<strong>les</strong> des États-Unis. En septembre2006, le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger,qui soutenait le Groupe de travail pour le désinvestissementau Soudan, a adopté une politiquede désinvestissement dans <strong>les</strong> compagnies opérantau sud <strong>du</strong> Soudan (où la guerre civile se poursuitau Darfour) pour la Caisse de retraite des employéspublics de Californie (Calpers) et pour la caisse de retraitedes maîtres de l’État de Californie (Calstrs) et ila décidé de compenser pour cette action <strong>les</strong> conseilsd’ administration de ces deux fonds.En plus de Calpers et Calstrs, bien d’autres fondsde pension pour <strong>les</strong> employés publics ont commencéà exercer une pression sur <strong>les</strong> entreprises des États-Unis dans <strong>les</strong> AGA, y compris le Fonds de retraitecommunautaire de l’État de New York, <strong>les</strong> Plans deretraite et de fidéicommis <strong>du</strong> Connecticut et le Bureau<strong>du</strong> contrôleur de la ville de New York. D’après uneenquête menée par le Forum d’investissement socialdes États-Unis, « ces dernières années ces fonds ontprésenté des dizaines de résolutions socia<strong>les</strong> fondéessur <strong>les</strong> Conventions de l’Organisation internationale<strong>du</strong> travail (OIT), sur des questions liées au changementclimatique ou à l’égalité des chances ».Au Canada la prise en charge des fonds de pensionpour <strong>les</strong> affaires socia<strong>les</strong> et environnementa<strong>les</strong>est stimulée par Batîrente, <strong>les</strong> fonds de pension dela Caisse d’économie Desjardins dont le siège estau Québec (une banque créée et totalement contrôléepar <strong>les</strong> syndicats) 3 . Batîrente administre près deEUR 350 millions, elle compte sur plus de 20 000membres et choisit <strong>les</strong> actions dans <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> elleinvestit conformément aux critères environnementaux,sociaux et de gouvernance. « Au début noussoutenions <strong>les</strong> résolutions présentées par d’autresfonds ou d’autres organisations », dit Daniel Simard,3 Voir: .Rapports thématiques 26 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>
coordinateur de Batîrente, « mais ces dernières annéesnous avons commencé à présenter nos propresrésolutions ». Conjointement à Oxfam, Batîrente aconvaincu Metro, un magasin dans lequel le fondsinvestit, pour qu’il vende <strong>du</strong> café de commerce équitable,tout en convainquant Sears, une autre chaînede vente au détail, de publier un rapport social s’alignantsur <strong>les</strong> préceptes de la GRI (Initiative mondialepour l’élaboration de rapports).Hormis la Grande Bretagne, où certaines institutionsfinancières comme la Banque coopérative,Hermès ou F&C Asset Management ont encouragéla participation actionnaire, en Europe cette pratiqueest encore marginale et fait rarement la une desjournaux. Sur le continent <strong>du</strong> capitalisme familial etbancaire, <strong>les</strong> bourses des valeurs n’ont jamais jouéun rôle important. Et par conséquent, <strong>les</strong> activistesont préféré d’autres moyens de pression envers <strong>les</strong>entreprises. Mais quelque chose est en train de changeren Europe continentale aussi. La nouvelle la plusintéressante nous parvient de Suisse. Elle a pour nomEthos. Née en 1997 sur l’initiative de deux fonds depensions publiques, la Fondation Ethos pour l’investissement<strong>du</strong>rable administre actuellement EUR500 millions au nom d’environ 90 fonds de pensionpubliques en Suisse. Les fonds de pension délèguentà Ethos l’exercice <strong>du</strong> droit de vote (relié aux actionsdans <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> le fonds investit) dans <strong>les</strong> AGA descompagnies suisses. Les rémunérations excessivesdes gérants, la réputation et la mauvaise gestion desdirecteurs, et la rare transparence au moment de négocieravec des pro<strong>du</strong>its financiers « toxiques », sont<strong>les</strong> principaux problèmes présentés par Ethos. Lesobjectifs sont pour la plupart des sociétés financièresou pharmaceutiques, comme UBS ou Roche. Danscertains cas <strong>les</strong> propositions d’Ethos sont secondéesaussi par d’autres investisseurs ou par des actionnairesordinaires et el<strong>les</strong> arrivent à obtenir plus de50 % des votes des actionnaires, comme cela a étéle cas cette année à l’Assemblée générale annuelle del’UBS, où le directoire a proposé que <strong>les</strong> membres <strong>du</strong>directoire précédent soient absous de toute responsabilitédans le collapsus financier de l’entreprise.Ethos a voté contre, et la plupart des actionnaires ontfait de même ; ceux-ci envisagent aujourd’hui d’entreprendredes poursuites contre l’entreprise pour samauvaise gestion et <strong>les</strong> dommages financiers infligésà leurs clients. Ethos vote dans plus de 100 assembléesgénéra<strong>les</strong> de compagnies suisses tous <strong>les</strong> ans.Pour <strong>les</strong> entreprises non suisses, elle délègue auprèsde ses partenaires internationaux qui appartiennentà l’European Corporate Governance Service (ECGS,Service européen de gouvernance corporative).Dans certains cas la participation des actionnairesest associée aux stratégies traditionnel<strong>les</strong>de campagne. En mars 2010, une coalition de syndicats<strong>du</strong> Royaume-Uni, d’ONG et d’investisseursont essayé d’obtenir que des milliers de membresdes plans de pension s’unissent à une campagne debombardement de courriers électroniques destinéeà forcer <strong>les</strong> géants <strong>du</strong> pétrole BP et Royal Dutch Shellà reconsidérer leurs investissements dans l’exploitation,polémique <strong>du</strong> point de vue environnemental,des sab<strong>les</strong> bitumeux dans la province d’Alberta, auCanada. La coalition comprenait UNISON, le syndicat<strong>du</strong> secteur public le plus grand <strong>du</strong> Royaume-Uni et d’Europe, qui compte sur plus de 1,3 millionde membres et le Public and Commercial ServicesUnion (PCS, Syndicat des Services publics et commerciaux),le cinquième syndicat par ordre de grandeur<strong>du</strong> Royaume-Uni. Au cours de ce qu’elle a qualifiéde « mobilisation publique sans précédents », lacoalition a demandé aux épargnants d’envoyer descourriers électroniques aux gérants de leurs fonds depension pour <strong>les</strong> obliger à seconder <strong>les</strong> résolutionsdes actionnaires contre <strong>les</strong> projets des sab<strong>les</strong> bitumeuxqui devaient être votés pendant <strong>les</strong> AGA de BPet de Shell en mai. D’autres membres de la coalitionincluaient Greenpeace, la World Wildlife Foundationet le groupe de la banque coopérative. Plus de 140plans de pensions, d’administrateurs des fonds etd’investisseurs privés ont uni leurs forces à cel<strong>les</strong> deFairPensions, un groupe de pression siégeant à Londres,pour présenter une résolution des actionnaireslors de l’assemblée générale de Shell le 18 mai.En Italie, la Fondazione Culturale ResponsabilitàEtica (Fondation culturelle de responsabilité éthique,FCRE), contrôlée par la banque éthico-écologiqueBanca Etica, a elle aussi décidé de combiner <strong>les</strong>outils traditionnels des campagnes des ONG à unenouvelle forme de participation à travers l’investissementdans de grandes compagnies 4 . Déjà en 2008,FCRE avait acheté quelques actions d’entreprisespétrolières et de services publics italiennes (Eni etEnel, respectivement) dans le but de participer auxAssemblées généra<strong>les</strong> annuel<strong>les</strong>, et de donner ledroit de parole aux ONG environnementa<strong>les</strong> et socia<strong>les</strong>,comme Greenpeace Italie et CRBM, dont le siègeest en Italie et dans des pays en développement.Ces trois dernières années, la Fondation a remis enquestion <strong>les</strong> comportements d’ordre social et environnementalde ces deux compagnies secondéepar une série d’associations au Nigeria, au Chili, auCongo-Brazzaville, au Kazakhstan et dans d’autrespays où l’Eni et l’Enel maintiennent une activité, ainsique leurs opérations subsidiaires dans des pays signaléscomme étant des paradis fiscaux.La participation actionnaire critique en tantqu’outil de campagneBien que la participation active des petits actionnairesait porté ses fruits, on ne peut sous-estimer certainsaspects critiques. Tout d’abord, force est de reconnaîtreque le dialogue avec une entreprise ne passe4 Voir : .pas exclusivement par la possession d’actions. Ceprincipe renforcerait précisément l’idée que <strong>les</strong> actionnairesgagnent de plus en plus de poids face aureste des parties prenantes. Être investisseur permetde garantir des droits, certes, mais cela ne doit enaucun cas se substituer à d’autres voies de dialogueou à d’autres moyens de pression sur <strong>les</strong> entreprises.C’est d’autant plus vrai quand le dialogue ou laconfrontation avec l’entreprise porte sur un thèmeaussi fondamental que celui des droits humains.Au contraire, la participation actionnaire critiquedoit être considérée comme un outil qui s’ajouteà toute une série d’autres instruments à mettre enmarche pendant une compagne, et bons à utiliserdans leur ensemble pour renforcer l’action desautres outils de la campagne.Qui plus est, ce n’est pas parce qu’ils participentà certaines assemblées que <strong>les</strong> petits actionnairesdoivent s’attendre à des résultats fabuleux et à deschangements dans le comportement des entreprises.La participation actionnaire critique est un instrumentqui pourrait porter ses fruits à long terme,à force de s’obstiner à soutenir d’année en annéeun dialogue difficile avec l’entreprise et <strong>les</strong> autresinvestisseurs.Un autre aspect critique important réside dansla difficulté de réunir l’information juste sur des entreprisesou des projets spécifiques, d’autant plusque l’affluence des informations à traiter est considérable.La ma<strong>jeu</strong>re partie de l’information recueilliesur la compagnie, et qui est remise aux investisseurset aux médias spécialisés, provient habituellementde l’entreprise elle-même.Presque toutes <strong>les</strong> entreprises qui cotisent enbourse ont développé de fortes politiques de responsabilitésociale corporative afin de démontrerleur comportement irréprochable et se définissentsouvent el<strong>les</strong>-mêmes comme étant « vertes » et« <strong>du</strong>rab<strong>les</strong> ». En outre, le rôle important et croissantjoué par <strong>les</strong> agences spécialisées dans la qualificationdes entreprises en fonction de leurs politiquessociale et environnementale historiques ne devraitpas être sous-estimé. Le fait d’être définitivementinclus dans certains indicateurs, comme l’indicateurde <strong>du</strong>rabilité Dow Jones ou le FTSE, est souventbrandi comme un argument transcendental pour« démontrer » l’engagement pris envers la <strong>du</strong>rabilité.De fait, bien que différents indicateurs et plusieurs deces agences qualificatives aient été critiqués pour nepas offrir d’analyse sérieuse entre <strong>les</strong> compagnieset pour ne pas enquêter à fond le comportementgénéral, ils représentent une source importante derenseignements pour la communauté financière.Pour venir à bout de ce flux d’information, <strong>les</strong>activités devraient donc être menées en étroite collaborationavec <strong>les</strong> communautés affectées. En termesgénéraux, un travail d’enquête sérieux est nécessairepour obtenir des résultats.<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>27Participation actionnaire critique