Évolutions récentes dans l'offre et les stratégies de ... - Cerise

important en ce qu’il permet d’accélérer le processus d’attribution des garanties et de ne pasêtre freiné par les conditions financières spécifiques de la COFIDES.- Les besoins en formation sont très importants en ce qu’ils doivent atteindre d’unepart les responsables du projet, mais aussi l’ensemble des demandeurs et bénéficiaires demicro-crédits dans les villages. Les ressources financières correspondantes sontévidemment à la base du succès de l’ensemble du projet. Une idée des coûts, quelleorganisation, etc. et la suite après le projet – à mettre peut être dans l’encadré de descriptiondu projet ?- Néanmoins, le coût d’accès au micro-crédit est demeuré élevé dans ce cas. En effet,l’UCODEP, pour disposer des ressources financières nécessaires à l’exercice de sesresponsabilité prélevait environ de 3 à 10% de taux au-delà du taux attribué par les banques,lui-même d’environ 10%. Dès lors l’accès au crédit ne pouvait guère être – structurellement– inférieur au taux traditionnellement prélevé par les mutuelles. Ceci demeure l’objet d’uneréflexion essentielle pour l’avenir : de quels moyens disposer pour diminuer effectivementle coût de l’accès au micro-crédit. D’ailleurs, l’UCODEP se pose aujourd’hui la question duprolongement de son rôle en tant qu’apporteur de capitaux et se pose inévitablement laquestion de sa transformation en mutuelle. Où en est la réflexion actuellement ? Commentconcilier une activité financière et une activité d’appui aux membres – Cf. travaux de BettyWampfler par exemple sur les OP qui se lancent dans le financement.- Le débat sur la pérennité du programme répond en partie à cette préoccupation. Eneffet, la Commission européenne ayant demandé l’implantation au Burkina Faso de sonapport financier, une structure financière en partenariat a été créée en vue d’apporter, sur labase de ce fonds de garantie, les garanties requises au maintien du courant de micro-créditsauprès des villages concernés, l’UCODEP conservant l’ensemble de ses responsabilitésactuelles. Le rôle de la COFIDES est à l’étude, son apport spécifique, en partenariat avecl’UCODEP pouvant assurer un développement plus large des micro-crédits dans les régionscitées ci-dessus. Quelle réflexion sur la structuration d’une offre pérenne de servicesfinanciers ? quelle diversification des produits envisagée ? quelles relations maintenues, oupas, avec la BACB ?- On notera, enfin, l’importance du temps dans tout processus de développement. Endéfinitive, l’UCODEP, avec l’appui de ses partenaires européens, travaille audéveloppement de ses adhérents, depuis près de vingt cinq ans.II - Programme de sécurité Alimentaire dans l’Oudalan (Burkina Faso)Ce projet n’a pas choisi la voie du micro-crédit dans tous les axes de développement requis.L’un d’entre eux (axe 4) a cependant fait ce choix dans la perspective d’un soutien audéveloppement des productions agro-pastoralesCette action a réuni au Burkina Faso les acteurs suivants : Promoteur du projet : Peuples Solidaires Union des Groupements Villageois de Tin Akoff (UGVTA), non affiliée àl’UCODEP. Tin Akoff est un département de l’Oudalan Banque apportant les crédits : Ucec Sahel Apports en garantie et formation financière : COFIDES Nord Sud. Support financier : crédits de l’Union EuropéenneLà aussi, on pourrait avoir un encadré donnant plus de détail sur le rôle des différents acteurset la description de l’action.32, rue Le Peletier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr99