Évolutions récentes dans l'offre et les stratégies de ... - Cerise

°OuarkoyeLe prêt de 10 millions n'a jamais été décaissé car les dirigeants exigeaient le remboursementdu prêt précédent de 2,47 millions de FCFA qui a finalement été remboursé à 100% maisavec un sérieux retard . Ce prêt concernait 14 personnes. Le crédit garanti par la COFIDESétait de 10 millions pour 34 personnes mais seulement 14 ont obtenu les fonds.L’attribution de ces crédits s’est appuyée dans la majorité des cas sur une garantie apportée par laCOFIDES Nord Sud laquelle était adossée à un fonds de garantie d’origine européenneC’est ainsi que pour un coût total du projet de 681 142 euros, le fonds de garantie confiée à laCOFIDES a été de 145 000 euros environs en fin de période, 122 000 en initial.Plan de financement exprimé en Euros et en Francs CFA pour la durée totale de l'actionen Euros en F CFA en %• Coût total 681.142 446.800.100 100 %• Contribution Européenne 339.047 222.400.000 50 %• Apport de Peuples Solidaires 105.037 68.900.000 15 %• Apport Ministère des Affaires Etrangères 168.761 110.700.100 25 %• Apport de Peuples Solidaires (valorisé) 40.856 26.800.000 6 %• Apport local 27.441 18.000.000 4 %La Cofides pourrait compléter ici sur l’implication de chaque acteur (promoteur, UCODEP,BACB, fonds de garantie et formation Cofides, bailleurs) : rôle joué par chacun, intérêt etlimite, risques pris en particulier par rapport à une intervention rurale (et ce que vousévoquiez sur le risque « 0 » pour les banques mais plutôt une utilisation pertinente de leurtrésorerie), perspectives à la suite du projet, etc.Par rapport à la place de l’UCODEP, on pourrait relier cela aux réflexions menées parCIRAD, Cerise, Sos Faim, etc. sur les liens entre organisations paysannes et financement.Ce projet a été très significatif de la complémentarité des intervenants s’appuyant pourl’encadrement du projet sur une organisation paysanne Burkinabé. Si on limite la présenteréflexion à l’évaluation des aspects propres à la trilogie formation, crédits, garanties, quelquesréflexions sont nées de cette expérience :- La qualité du dispositif partenarial dans le pays concerné est, bien entenduessentielle. Si des assistances techniques et transferts de compétence sont toujours possiblesde la part du partenaire européen, la qualité intrinsèque du partenaire permet seule uneattribution des crédits dans des conditions réfléchies et optimisées. Ce fut d’ailleurslargement le cas dans le présent projet.- La maîtrise des techniques financières et leur bonne gestion dans les relations entrela banque et la COFIDES est un aspect important du dispositif. Les réactions bancaires nesont pas toujours aussi rapides qu’il serait souhaitable mais, dans le même temps la maîtriseau jour le jour des garanties à accorder permet seule que l’attribution des crédits par lepartenaire du pays se fasse en heure et en fonction des conditions locales desdéveloppements agricoles (climat, saisons…). (un exemple ?)- Le back up en termes de finances internationales (Fonds de garantie constitué avecles fonds de la Commission Européenne) pour contre garantir les garanties accordées est32, rue Le Peletier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr98