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Évolutions récentes dans l'offre et les stratégies de ... - Cerise

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En 2006, <strong>les</strong> 20% d’investissement qui auraient pu être réalisés même en l’absence du LVM,portent sur <strong>de</strong>s montants modiques (LVM <strong>de</strong> 300 000 Ar). Ces ménages estimaient <strong>de</strong>voirépargner pendant 2 années au moins pour pouvoir réaliser c<strong>et</strong> investissement.2.2 Le LVM facilite le financement <strong>de</strong> l’investissement, mais son accès reste difficileLe développement du LVM atteste que l’adaptation <strong>de</strong>s procédures CECAM aux spécificitésdu mon<strong>de</strong> rural facilite l’accès <strong>de</strong>s producteurs agrico<strong>les</strong> au crédit d’investissement. Ainsi, lalarge gamme <strong>de</strong> biens ruraux, incluant le cheptel, acceptée en garantie par le réseau CECAM,est reconnue par <strong>les</strong> utilisateurs <strong>de</strong> LVM comme un facteur facilitant l’investissement.Tableau 9 : Produits <strong>de</strong> crédit <strong>et</strong> garanties fournies (1993-2006)Total crédits Productif GCV Social LVMGaranties classiquesTerre 2% 3% 0% 0% 5%Equipement 24% 24% 1% 69% 22%Caution d'un tiers 1% 2% 0% 2% 2%Garanties agrico<strong>les</strong>Animaux 21% 40% 1% 7% 29%Stock riz 31% 0% 97% 1% 1%Combinaison plusieursbiens 20% 30% 1% 21% 41%Total 100% 100% 100% 100% 100%N obs 2424 1081 772 351 116Source : Enquêtes 500 ménages 2003 - 2006Cependant, même assoupli <strong>et</strong> adapté au mon<strong>de</strong> rural, l’accès au LVM n’en reste pas moinsdifficile. Ainsi, en 2006, 33 % <strong>de</strong>s utilisateurs indiquent que le montant <strong>de</strong> l’apport personnelrequis a été leur principal problème pour l’accès au LVM. En 2003, 37 % <strong>de</strong>s sociétaires(utilisateurs <strong>et</strong> non utilisateurs du LVM confondus) estimaient que le montant <strong>de</strong> la garantieétait l’obstacle majeur d’accès au LVM. Le montant <strong>de</strong> la garantie <strong>et</strong> l’apport personnel sont<strong>les</strong> <strong>de</strong>ux facteurs limitant <strong>les</strong> plus cités par <strong>les</strong> non sociétaires CECAM, forgeant à ce produitla réputation <strong>de</strong> n’être « accessible qu’à ceux qui ont déjà <strong>de</strong>s biens à m<strong>et</strong>tre en garantie »Les entr<strong>et</strong>iens qualitatifs montrent que c<strong>et</strong>te image du LVM, conjuguée à la réputation <strong>de</strong>rigueur du réseau CECAM, conduit <strong>les</strong> sociétaires à s’engager avec pru<strong>de</strong>nce <strong>dans</strong> une<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> LVM, voire à s’en auto exclure. Deux indicateurs quantitatifs issus <strong>de</strong> l’enquête500 ménages 2006 confirment indirectement c<strong>et</strong>te hypothèse d’auto sélection ex ante <strong>de</strong>sménages : Les montants <strong>de</strong> LVM obtenus sont proches <strong>de</strong>s montants <strong>de</strong>mandés : en 2006, 59sociétaires sur 65 ont obtenu le montant <strong>de</strong> LVM <strong>de</strong>mandé, 6 n’ont obtenu qu’un montantinférieur. <strong>les</strong> cas <strong>de</strong> refus d’octroi <strong>de</strong> LVM par le réseau apparaissent peu fréquents (7 refusdéclarés sur la pério<strong>de</strong> 2003-2006) (Tableau 10) ; <strong>de</strong>ux refus sur 7 ont été motivés par uninci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> remboursement <strong>de</strong> crédit antérieur, 1 sur 7 par un manque <strong>de</strong> garantie. Notons que<strong>dans</strong> 4 cas sur 7, le refus <strong>de</strong> LVM a conduit à l’abandon du proj<strong>et</strong> d’investissement, faute <strong>de</strong>financement, ce qui souligne la faible alternative au LVM soulignée plus haut.32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr79

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