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Évolutions récentes dans l'offre et les stratégies de ... - Cerise

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1.4 Perception du LVM <strong>et</strong> <strong>de</strong> son potentiel par le réseau CECAML’enquête « Gouvernance <strong>et</strong> impact «, conduite en une quarantaine d’entr<strong>et</strong>iens aux niveauxlocal, régional <strong>et</strong> national du réseau en 2003 <strong>et</strong> 2006, a permis <strong>de</strong> cerner la perception <strong>de</strong> ceproduit par le réseau.Un large consensus positif entoure le LVM au sein du réseau CECAM. Avec le GCV, leLVM est considéré comme le produit d’appel du réseau, une pièce essentielle <strong>de</strong> la pal<strong>et</strong>te <strong>de</strong>crédits qui distingue <strong>les</strong> CECAM <strong>dans</strong> le paysage <strong>de</strong> la microfinance malgache <strong>et</strong> lui perm<strong>et</strong><strong>de</strong> mieux répondre à la diversité <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> financement rural <strong>et</strong> agricole.Les élus comme <strong>les</strong> techniciens estiment que la combinaison <strong>de</strong> procédures qui encadre leLVM (crédit bail + garantie + autofinancement) en fait un produit relativement sûr pour leréseau CECAM. Le LVM n’est pas in<strong>de</strong>mne <strong>de</strong> problèmes (<strong>les</strong> biens financés peuvent êtredégradés ou disparaître en cours <strong>de</strong> crédit bail), mais globalement le produit jouit d’unegran<strong>de</strong> confiance <strong>de</strong>s acteurs du réseau CECAM.Si <strong>les</strong> élus <strong>de</strong>s caisses loca<strong>les</strong>, <strong>les</strong> plus proches <strong>de</strong>s populations, peuvent déplorer parfois lecaractère rigoureux <strong>de</strong>s conditions d’obtention <strong>de</strong> LVM qui limite l’accès <strong>de</strong>s sociétaires <strong>les</strong>plus pauvres, tous reconnaissent que ce produit <strong>de</strong> crédit est facteur <strong>de</strong> développement <strong>dans</strong>leur zone d’intervention <strong>et</strong> le plus souvent le seul moyen d’accès au financement <strong>de</strong>l’investissement rural.2. Les conditions d’accès <strong>et</strong> <strong>de</strong> valorisation du LVM par <strong>les</strong> ménages2.1 Le LVM, une opportunité rare <strong>et</strong> appréciée d’accès au financement <strong>de</strong> l’investissementLes sociétaires qui ont réussi à accé<strong>de</strong>r au LVM sont à 58% satisfaits du produit. (Enquête500 ménages 2006). C<strong>et</strong> indice <strong>de</strong> satisfaction élevé, confirmé par <strong>les</strong> enquêtes qualitatives,est motivé d’abord par le fait que le LVM est une <strong>de</strong>s seu<strong>les</strong> possibilités <strong>de</strong>s ménagesd’accé<strong>de</strong>r au financement <strong>de</strong> l’investissement. Les enquêtes quantitatives <strong>et</strong> qualitativesmontrent que, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> quelques situations spécifiques liées à <strong>de</strong>s contextes urbains ouperi-urbains, l’accès <strong>de</strong>s ménages au système bancaire est quasi inexistant. Les autresinstitutions <strong>de</strong> microfinance exerçant <strong>dans</strong> <strong>les</strong> régions d’enquête ne proposent pas, à ce jour,<strong>de</strong> crédit <strong>de</strong> moyen terme. Les prêts obtenus auprès du secteur informel sont en règle générale<strong>de</strong> court terme <strong>et</strong> ne perm<strong>et</strong>tent que très ponctuellement d’investir. Les possibilités <strong>de</strong>financement <strong>de</strong> l’investissement se réduisent alors à l’effort d’épargne <strong>de</strong>s ménages. Or,comme <strong>de</strong>s travaux antérieurs (Zeller, Lapenu, Minten, 1999), <strong>les</strong> enquêtes 500 ménagesm<strong>et</strong>tent en évi<strong>de</strong>nce <strong>les</strong> faib<strong>les</strong> capacités d’épargne <strong>de</strong>s ménages ruraux. Par ailleurs, quan<strong>de</strong>lle est possible, l’épargne n’est pas prioritairement <strong>de</strong>stinée à l’investissement productif,mais centrée sur la gestion du risque <strong>et</strong> le lissage <strong>de</strong> la consommation familiale (Tableau 6) .32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr77

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