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Évolutions récentes dans l'offre et les stratégies de ... - Cerise

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Le séminaire a réuni 144 participants (institutions <strong>de</strong> microfinance, banques, organisationsagrico<strong>les</strong>, ONG, bailleurs, responsab<strong>les</strong> politiques, chercheurs) venant <strong>de</strong> 28 pays d’Afrique,d’Europe, <strong>et</strong> d’Amérique du Nord.Le résumé exécutif, <strong>les</strong> fiches techniques <strong>et</strong> <strong>les</strong> actes compl<strong>et</strong>s du séminaire <strong>de</strong> Dakar sonttéléchargeab<strong>les</strong> sur le site Pôle Microfinancement (microfinancement.cirad.fr/fr/news/Dakar_2002.html ) <strong>et</strong> publiés sous forme <strong>de</strong> CD Rom, disponib<strong>les</strong> auprès du CIRAD <strong>et</strong> <strong>de</strong>CERISE : b<strong>et</strong>ty.wampfler@cirad.fr, marc.roesch@cirad.fr, cerise@globen<strong>et</strong>.orgRéflexions <strong>et</strong> débats du séminaireLa libéralisation du secteur agricole qui se généralise aggrave <strong>les</strong> conditions d’accès auxservices financiers <strong>de</strong>s agricultures familia<strong>les</strong>Les agricultures familia<strong>les</strong> ont besoin <strong>de</strong> s’intensifier, <strong>de</strong> se mo<strong>de</strong>rniser, <strong>de</strong> financerl’innovation technique, organisationnelle. Leur seule capacité d’autofinancement ne suffit pasà financer c<strong>et</strong>te mo<strong>de</strong>rnisation. Leurs besoins <strong>de</strong> financement sont importants, diversifiés,complexes. Avec la mo<strong>de</strong>rnisation agricole, <strong>de</strong> nouveaux besoins apparaissent : financement<strong>de</strong>s organisations paysannes, financement <strong>de</strong>s « entrepreneurs agrico<strong>les</strong> » ….Paradoxalement, face à ces besoins croissants, la libéralisation <strong>de</strong>s secteurs agrico<strong>les</strong> <strong>et</strong>financiers aboutit à une raréfaction <strong>et</strong> à un renchérissement <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> financement agricole.L’offre publique a été fortement réduite, <strong>et</strong> n’est que faiblement compensée par l’offre dusecteur bancaire commercial. Le secteur <strong>de</strong> la microfinance se développe en milieu rural, maisreste globalement fragile. Ainsi, en 1999, son taux <strong>de</strong> pénétration en milieu rural est <strong>de</strong> l’ordre<strong>de</strong> 20% <strong>de</strong>s ménages <strong>dans</strong> la zone UEMOA.La microfinance fournit à l’agriculture une contribution effective, mais encore largementinsuffisante face aux besoinsLa microfinance finance l’agriculture : ainsi, en Afrique <strong>de</strong> l’Ouest, un tiers <strong>de</strong> sonportefeuille <strong>de</strong> crédit annuel va à l’agriculture (soit une contribution <strong>de</strong> 25 milliards CFA en1997). Cependant, même significative, c<strong>et</strong>te contribution a <strong>de</strong>s limites importantes. Lesvolumes <strong>de</strong> crédit offerts sont faib<strong>les</strong> face aux besoins <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> l’agriculture. Si <strong>de</strong>gran<strong>de</strong>s institutions, essentiellement mutualistes, (FECECAM au Bénin, Kafo Jiginew auMali, …) se sont développées <strong>dans</strong> <strong>les</strong> zones agrico<strong>les</strong> sécurisées (zones <strong>de</strong> cultures <strong>de</strong> rente,filières intégrées, périmètres irrigués, …), la microfinance est aujourd’hui peu présente <strong>dans</strong><strong>les</strong> zones d’agriculture vivrière non sécurisée, représentant, selon <strong>de</strong>s estimations récentes, unpotentiel d’environ 50 millions <strong>de</strong> personnes à l’échelle <strong>de</strong> l’Afrique <strong>de</strong> l’Ouest. L’objectif <strong>de</strong>viabilité financière <strong>de</strong> la microfinance risque d’accentuer encore le r<strong>et</strong>rait <strong>de</strong>s zonesdéfavorisées ou non sécurisées. Hormis <strong>les</strong> institutions directement issues du milieu agricole,<strong>les</strong> grands réseaux <strong>de</strong> microfinance investissent peu <strong>dans</strong> l’agriculture. L’offre <strong>de</strong> crédit estlimitée au court terme, <strong>et</strong> répond mal à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> diversifiée. L’offre d’épargne est maladaptée <strong>et</strong> n’arrive pas à concurrencer <strong>les</strong> formes d’épargne traditionnel<strong>les</strong> (bétail, stock <strong>de</strong>céréa<strong>les</strong>). Enfin, <strong>les</strong> expériences d’assurance agricole (récolte, bétail, …) sont peunombreuses <strong>et</strong> peu concluantes. Les initiatives s’orientent aujourd’hui vers l’assurance santé.Des innovations perm<strong>et</strong>tant d’améliorer le financement <strong>de</strong> l’agriculture existent maispeinent à se diffuserCes innovations, expérimentées par quelques rares institutions <strong>de</strong> microfinance <strong>et</strong> leursbailleurs, proposent différentes voies <strong>de</strong> gestion du risque agricole : crédit stockage, crédit32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr53

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