Leurs caractéristiquesLes IMFStructures très diverses <strong>de</strong>gouvernance : ± participatives,± centralisées, ±commercia<strong>les</strong>, ± rura<strong>les</strong>.Une centaine, parmi <strong>les</strong>« lea<strong>de</strong>rs », attire <strong>les</strong>investissements <strong>et</strong> lareconnaissance, maisinterviennent généralementpeu en milieu rural.Les IMF « intermédiaires », d<strong>et</strong>aille plus mo<strong>de</strong>ste <strong>et</strong> dont laviabilité financière reste àconsoli<strong>de</strong>r, sont plusmarginalisées mais ce sontel<strong>les</strong> qui représentent l’offreprincipale en zone ruraleLes réseaux nationaux <strong>et</strong>internationaux d’IMFDes <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> structuration <strong>et</strong><strong>de</strong> capacités opérationnel<strong>les</strong>très divers.Deviennent <strong>de</strong>s partenairesincontournab<strong>les</strong> <strong>de</strong> lastructuration du secteur.Intérêts, motivations, enjeux surle financement dudéveloppement ruralLes IMF sont intéressées par <strong>de</strong>séléments qui peuvent jouer pourleur différentiation, la fidélisation<strong>de</strong> leur clientèle, l’attractiond’investissements; réponse auxsollicitations <strong>de</strong>s bailleurs <strong>et</strong> <strong>de</strong>sgouvernements.El<strong>les</strong> peuvent trouver une moindreconcurrence <strong>et</strong> une meilleurecohésion sociale en zones rura<strong>les</strong>.Un grand nombre d’IMF quidébutent à partir <strong>de</strong>s zones rura<strong>les</strong>mais qui peinent à croître ou alorsqui per<strong>de</strong>nt leur caractère ruralavec la croissance.Les questions rura<strong>les</strong> sont undomaine où <strong>les</strong> réseaux peuventavoir une forte valeur ajoutée(économie d’échelle pourinnovation, formation, contrôle,<strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> moins <strong>de</strong> concurrence entreIMF. Cela peut alors constituer undomaine privilégié pour gagner enlégitimité auprès <strong>de</strong> leurs membresLes éventuel<strong>les</strong> tensions <strong>et</strong> risquesRéticentes à assumer <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>prêts en zones rura<strong>les</strong> : perceptiond’un <strong>de</strong>gré élevé <strong>de</strong> risque <strong>et</strong>difficultés <strong>de</strong> gouvernance <strong>et</strong> <strong>de</strong>contrôle interne.Faible connaissance <strong>de</strong>s relations <strong>et</strong>modè<strong>les</strong> <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s risques <strong>dans</strong><strong>les</strong> filières rura<strong>les</strong> <strong>et</strong> agrico<strong>les</strong>Souvent, incertitu<strong>de</strong>s sur <strong>les</strong> titres <strong>de</strong>propriété foncière.Contraintes <strong>de</strong> ressources adaptéesaux besoins du secteur rural.Manque d’information <strong>et</strong> <strong>de</strong>ressources humaines pour l’adoption<strong>de</strong>s innovations.Coût élevé <strong>de</strong> la finance rurale quirenchérit le service.Les questions <strong>de</strong> finance ruralepeuvent être considérées comme« peu porteuses » par <strong>de</strong>s réseaux àdominante urbaine.Risque <strong>de</strong> marginalisation <strong>de</strong>sréseaux qui seraient exclusivementruraux.La concurrence entre IMF rend <strong>les</strong>fonctions plus diffici<strong>les</strong> à mutualiser(formation, innovation).Recommandations- Développer une connaissance approfondie <strong>de</strong>s conditionsd’intervention en zone rurale (risques <strong>et</strong> atouts). Diversification enzones urbaines pour <strong>les</strong> IMF rura<strong>les</strong> mais là aussi avec une approcheprécise <strong>de</strong>s risques <strong>et</strong> conditions.- Renforcer la gouvernance pour consoli<strong>de</strong>r <strong>les</strong> IMF rura<strong>les</strong> : visionclaire <strong>de</strong> l’intervention rurale, politique <strong>de</strong> ressources humaines(formation, incitation <strong>de</strong>s acteurs), SIG, contrô<strong>les</strong>, <strong>et</strong>c. Encourager laparticipation <strong>de</strong>s clients qui facilite l’intervention rurale.- Développer <strong>de</strong>s synergies avec <strong>les</strong> banques loca<strong>les</strong>, fonds <strong>de</strong>garanties <strong>et</strong> appui technique/ services non financiers (avec <strong>les</strong> OPAen particulier) pour faciliter l’accès à <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> sécuriser <strong>les</strong>prêts.- Adopter <strong>les</strong> innovations en finance rurale : Recevoir <strong>de</strong>s formations<strong>et</strong> appui technique / gui<strong>de</strong>s méthodologiques pour l’adoption <strong>de</strong>sinnovations.- Diversifier l’offre <strong>de</strong> services pour répondre <strong>de</strong> façoncomplémentaire à une large gamme <strong>de</strong> besoins ; prise en compte <strong>de</strong>snouveaux besoins : entrepreneurs, OPA, leurs membres, <strong>et</strong>c. liensavec d’autres acteurs/ secteurs (ex : Danone <strong>et</strong> Grameen Bank).- Proposer <strong>de</strong>s appuis techniques aux IMF <strong>dans</strong> l’adoption <strong>de</strong>sinnovations ; diffusion <strong>de</strong> l’information auprès <strong>de</strong>s IMF; travailcollectif pour le développement d’innovations ;- Faciliter <strong>les</strong> synergies entre la microfinance <strong>et</strong> autresacteurs/secteurs ;- Collecter auprès <strong>de</strong>s IMF <strong>et</strong> diffuser l’information sur l’implication<strong>de</strong>s IMF membres <strong>dans</strong> le financement rural ;- Négocier, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> politiques publiques, la prise en compte <strong>de</strong>sspécificités du financement rural ; défense <strong>de</strong>s intérêts <strong>de</strong>s IMFengagées <strong>dans</strong> la finance rurale.
Leurs caractéristiquesLes ONG d’appuiDéveloppement du secteursous l’impulsion <strong>de</strong>s ONG, enlien avec d’autres acteurs (OP,coopératives, tontines, <strong>et</strong>c.)mais face aux capacités <strong>de</strong>sacteurs locaux <strong>et</strong> auxnouveaux entrants, nécessité<strong>de</strong> se repositionner. Lamicrofinance rurale constitueun domaine où l’appuitechnique reste nécessaire.Banques commercia<strong>les</strong>Les banques commercia<strong>les</strong>interviennent en zone rurale leplus souvent <strong>dans</strong> <strong>de</strong>spartenariats public-privésociétécivile/ONG d’appui.InvestisseursForte augmentation <strong>de</strong>s fondsd’investissement (+ 300%entre 2004 <strong>et</strong> 2006)Leurs intérêts, motivations, enjeux surle financement du développement ruralProximité <strong>et</strong> connaissance <strong>de</strong>s ménagesruraux.Connaissance <strong>de</strong>s IMF, <strong>de</strong>s zones rura<strong>les</strong>.Capacité <strong>de</strong> structuration <strong>et</strong> <strong>de</strong>renforcement <strong>de</strong>s ressources loca<strong>les</strong>.Dans un secteur qui change, enjeux pour<strong>les</strong> ONG <strong>de</strong> rester innovantes <strong>et</strong>d’intégrer <strong>les</strong> innovations développées<strong>dans</strong> le secteur <strong>de</strong> la finance rurale ;S’assurer <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong> l’intervention.Soucieuses <strong>de</strong> la sécurisation <strong>de</strong> leursinvestissements, mais opportunité <strong>de</strong>diversification <strong>de</strong> leurs encours.Intéressés à intervenir en zone rurale maissoucieux <strong>de</strong> la sécurisation <strong>de</strong> leursinvestissements.Les éventuel<strong>les</strong> tensions <strong>et</strong>risquesRéplication <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>sd’intervention antérieurs,manque d’innovations.L’action <strong>de</strong>s banquescommercia<strong>les</strong> reste encoredispersée <strong>et</strong> peu tournée versle secteur rural.Le rural est envisagé commeun secteur possibled’investissement poursurmonter la saturationd’investissement auprès <strong>de</strong>sIMF lea<strong>de</strong>r. Mais cela s<strong>et</strong>raduit encore peu <strong>dans</strong> <strong>les</strong>faits.Recommandations- Anticiper <strong>de</strong> nouvel<strong>les</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s vers <strong>les</strong> zones rura<strong>les</strong> non encore<strong>de</strong>sservies ou <strong>les</strong> acteurs ruraux encore exclus ; Innovation rurale :NTI, transferts d’argent, crédits à moyen terme, formes <strong>de</strong> garanties,<strong>et</strong>c.- Bâtir <strong>de</strong>s complémentarités <strong>et</strong> articulations avec <strong>les</strong> nouveauxacteurs pour renforcer le financement rural.- Appuyer <strong>les</strong> IMF intermédiaires pour leur consolidation (RH, SIG,stratégie, <strong>et</strong>c.) ; ai<strong>de</strong> à la diversification <strong>de</strong> leur portefeuille ;Faciliter leur accès aux financements.- Renforcement <strong>de</strong>s capacités loca<strong>les</strong> (IMF, réseaux, OPA, <strong>et</strong>c.):formations, centres <strong>de</strong> ressources, prestations <strong>de</strong> servicesspécialisées, R&D, capitalisation <strong>et</strong> diffusion.- Construire <strong>de</strong>s partenariats à long terme <strong>de</strong> type public-privé ousociété civile (ONG, OP, acteurs <strong>de</strong>s filières) <strong>et</strong> avec <strong>de</strong>s IMF rura<strong>les</strong>qui peuvent sécuriser leurs lignes <strong>de</strong> financement (fonds <strong>de</strong>garanties, assistance technique, sécurisation <strong>de</strong>s débouchés <strong>de</strong> typefilières du commerce équitable, <strong>et</strong>c.)- Diffuser l’information <strong>et</strong> <strong>les</strong> « bonnes pratiques » auprès <strong>de</strong> leursfilia<strong>les</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> pays du Sud pour organiser <strong>et</strong> gui<strong>de</strong>r <strong>de</strong>sinterventions efficaces en faveur <strong>de</strong>s zones rura<strong>les</strong>.- Construire <strong>de</strong>s partenariats à long terme avec <strong>de</strong>s IMF rura<strong>les</strong> <strong>et</strong>d’autres acteurs qui peuvent sécuriser leurs investissements(assistance technique, sécurisation <strong>de</strong>s débouchés <strong>de</strong> type filière ducommerce équitable, <strong>et</strong>c.).32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr43
- Page 5: gouvernance, à construire des part
- Page 8: - le plus faible impact des crises
- Page 12 and 13: Part du secteur agricole dans l’
- Page 14 and 15: Les limites peuvent être énumér
- Page 16 and 17: stratégie, la diffusion de l’inf
- Page 18 and 19: fallu s'adapter au contexte juridiq
- Page 20 and 21: Les exemples des partenaires du RFM
- Page 22 and 23: structure hiérarchique concentrée
- Page 24 and 25: conditions étudiées (sud est de M
- Page 26 and 27: MarchéDomestiqueMarchéInternation
- Page 28 and 29: plus souvent, elles ne développent
- Page 30 and 31: (2) si elles sont amenées à gére
- Page 32 and 33: qualité et de l’intensité de le
- Page 34 and 35: 3.2.2 Les défis des prêts à moye
- Page 36 and 37: 3.2.5 La place de l’assuranceComm
- Page 38 and 39: cadre, les aspects de formation à
- Page 40 and 41: Lancement du Rural Impulse Fund, ap
- Page 44 and 45: Leurs caractéristiquesOrganisation
- Page 46 and 47: BibliographieAbramovay R. & Piketty
- Page 48 and 49: Kula, O., Farmer, 2004, Mozambique
- Page 50 and 51: SIGLESACBA Agricultural. Cooperativ
- Page 52 and 53: FICHE N°1" Le financement de l'agr
- Page 54 and 55: ail, fonds de garantie paritaires,
- Page 56 and 57: Des innovations significatives ont
- Page 58 and 59: Pour ouvrir les débats à un publi
- Page 60 and 61: La BICIGUI et le CREDIT RURAL DE GU
- Page 62 and 63: • une garantie partielle de l’A
- Page 64 and 65: Les caractéristiques de ces crédi
- Page 66 and 67: emboursement, Le crédit peut aller
- Page 68 and 69: ANNEXE :ACTIONNARIAT DE LA BNI MADA
- Page 70 and 71: Rôle du Crédit agricole : un part
- Page 72 and 73: FICHE N°6Microfinance et investiss
- Page 74 and 75: Le réseau CECAM , une orientation
- Page 76 and 77: Tableau 3 : Taux de croissance annu
- Page 78 and 79: Tableau 6 : Destination de l’épa
- Page 80 and 81: Tableau 10 : Caractéristiques des
- Page 82 and 83: élevageDe leur adhésion à 2003 E
- Page 84 and 85: LVM nonagricoleNbrecas21Source : En
- Page 86 and 87: L’accès au LVM ne devient un pro
- Page 88 and 89: Ce groupe ne mentionne pas de diffi
- Page 90 and 91: déstabilisé l’économie de la f
- Page 92 and 93:
publique ? Le gouvernement de Madag
- Page 94 and 95:
FICHE N°7Le tourisme rural : un pr
- Page 96 and 97:
FICHE N°8La garantie en appui au d
- Page 98 and 99:
°OuarkoyeLe prêt de 10 millions n
- Page 100 and 101:
En particulier, fonctionnement du f
- Page 102 and 103:
L’apport de la Commission europé
- Page 104 and 105:
FICHE N°9La microfinance et le fin
- Page 106 and 107:
La présentation de deux expérienc
- Page 108 and 109:
Nicaragua. Parallèlement, le phén
- Page 110 and 111:
Une organisation paysanne participe
- Page 112 and 113:
FICHE N° 10Microfinance et rentabi
- Page 114 and 115:
FICHE N°11La tension entre une vis
- Page 116 and 117:
Différentes conditions sont posée
- Page 118 and 119:
nombre de clients est proche de cel
- Page 120 and 121:
Rendement des actifs : résultat ne
- Page 122 and 123:
FICHE N°12Un canal de distribution
- Page 124 and 125:
Les difficultés de la mise en plac
- Page 126 and 127:
1.2 Une offre de microfinance en pl
- Page 128 and 129:
financières professionnelles (qu'e
- Page 130 and 131:
Au-delà de la définition techniqu
- Page 132 and 133:
En terme de fonctionnement, le budg
- Page 134 and 135:
FICHE N°14Quelle microfinance pour
- Page 136 and 137:
interne. A ce titre, le CIDR a men
- Page 138 and 139:
1.2.1.2 Structures non-mutualistes
- Page 140 and 141:
donc majoritairement avec des petit
- Page 142 and 143:
maintenir les récoltes sur le lieu
- Page 144 and 145:
un grand danger à souligner lorsqu
- Page 146 and 147:
- Le développement de l’offre de