MarchéDomestiqueMarchéInternationalMoyens <strong>et</strong> Gros Ach<strong>et</strong>eurs <strong>et</strong> exportateursBanquescommercia<strong>les</strong>Ach<strong>et</strong>eurs locauxIMF ou Banquescommercia<strong>les</strong>Organisations <strong>de</strong>producteursIMF, mutuel<strong>les</strong>,coopérativesProducteursBanquescommercia<strong>les</strong>Détaillants / P<strong>et</strong>itscommerçantsEntreprises d’intrants(semences, engrais)Flux financiers actuelsFlux financiers potentielsSource : D’après Chambers, 2005.Le schéma souligne la gamme d’acteurs <strong>dans</strong> la filière qui peut fournir <strong>de</strong>s financementstandis que <strong>les</strong> produits progressent <strong>de</strong>s intrants à la production <strong>et</strong> au marché. Des acteurs nonfinanciers comme <strong>les</strong> transformateurs, exportateurs, ou ven<strong>de</strong>urs sont vus comme <strong>de</strong>sfournisseurs <strong>de</strong> services financiers en parallèle à leur rôle central <strong>dans</strong> la chaîne <strong>de</strong>production. Souvent, l’analyse <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te chaîne révèle un <strong>de</strong>gré fort d’arrangements informels<strong>et</strong> <strong>de</strong> transactions liées entre <strong>les</strong> différents acteurs <strong>et</strong> <strong>les</strong> producteurs.Les filières <strong>de</strong> production (lait, maraîchage à Madagascar, quinoa en Bolivie par exemple),sont très liées à l’agriculture contractuelle <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tent l’accès à <strong>de</strong>s financements, <strong>et</strong> parfoisaussi à <strong>de</strong>s services liés (appui technique, formation, contractualisation sur <strong>les</strong> débouchés,<strong>et</strong>c.).Gonzalez-Vega <strong>et</strong> al. (2007) décrivent comment la chaîne <strong>de</strong> supermarché Hortifruti en rapi<strong>de</strong>expansion ne voulait pas faire <strong>de</strong>s avances ou proposer <strong>de</strong>s crédits aux p<strong>et</strong>its producteurs quialimentent la filière en fruits <strong>et</strong> légumes frais. Cependant, ces producteurs ont indirectementamélioré leur accès au crédit grâce au signal fort pour <strong>les</strong> prêteurs potentiels sur leur solidité32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr26
financière simplement associée à l’existence d’un contrat implicite ou explicite avec la chaîne<strong>de</strong> supermarché.Kula <strong>et</strong> Farmer (2004) qui ont étudié la question du financement <strong>dans</strong> <strong>les</strong> filières ont attirél’attention sur l’existence <strong>de</strong> contraintes <strong>de</strong> liquidités parmi ces acteurs qui peuvent <strong>de</strong>venir<strong>de</strong>s prêteurs potentiels. Ils illustrent cela <strong>dans</strong> le cas du Mozambique <strong>et</strong> signalent que <strong>les</strong>contraintes sont d’autant plus sévères que la filière croît rapi<strong>de</strong>ment. La filière doit en faitattirer <strong>de</strong>s fonds extérieurs <strong>et</strong> ne pas simplement redistribuer <strong>de</strong>s ressources rares parmi <strong>les</strong>participants <strong>de</strong> la filière (Gonzalez-Vega, Devfinance, 2007).C<strong>et</strong>te approche par <strong>les</strong> filières r<strong>et</strong>rouve donc <strong>de</strong>s atouts, mais il sera important <strong>de</strong> tirer <strong>les</strong>leçons <strong>de</strong>s expériences passées <strong>et</strong> d’adapter <strong>de</strong>s solutions aux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fonctionnement quiexistent. Dans ce cadre, le rôle <strong>de</strong>s organisations professionnel<strong>les</strong> agrico<strong>les</strong> peut être crucial,<strong>et</strong> en particulier, la place du commerce équitable qui cherche à sécuriser <strong>les</strong> prix <strong>et</strong> <strong>les</strong>débouchés peut être analysée plus en détail.2.3.2 Le rôle <strong>de</strong>s organisations <strong>de</strong> producteursDans un contexte économique <strong>et</strong> institutionnel <strong>de</strong>venu plus complexe, plus instable <strong>et</strong> plusconcurrentiel, <strong>et</strong> face aux défis nouveaux <strong>et</strong> multip<strong>les</strong> qui en résultent pour <strong>les</strong> agriculteursfamiliaux, <strong>les</strong> organisations professionnel<strong>les</strong> agrico<strong>les</strong>, quelle que soit leur appellation(comité, association, fédération, syndicat) se structurent généralement autour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux enjeux.El<strong>les</strong> cherchent d’une part à défendre <strong>les</strong> intérêts <strong>de</strong> l’agriculture <strong>et</strong> d’autre part à fournir <strong>de</strong>sservices d’appuis aux p<strong>et</strong>its producteurs qui sont leurs membres. El<strong>les</strong> sont en particulierconfrontées quotidiennement à <strong>de</strong>s contraintes <strong>de</strong> financement. Leur accès aux institutionsfinancières opérant en milieu rural, qu’el<strong>les</strong> soient banques commercia<strong>les</strong> ou microfinance,reste épisodique <strong>et</strong> difficile. Les OPA s’avèrent le plus souvent démunies face à la question dufinancement : déficit d’information sur <strong>les</strong> options stratégiques d’accès aux servicesfinanciers, manque d’information sur <strong>les</strong> institutions financières existantes, faible capacité àformaliser leurs besoins <strong>de</strong> financement, difficulté à constituer <strong>les</strong> dossiers <strong>de</strong> financement,absence <strong>de</strong> fonds <strong>de</strong> garantie <strong>et</strong>c.Les institutions financières en général <strong>et</strong> cel<strong>les</strong> <strong>de</strong> microfinance (IMF) en particulier, sontpru<strong>de</strong>ntes quant au financement <strong>de</strong> l’agriculture <strong>et</strong> <strong>de</strong>s organisations professionnel<strong>les</strong>agrico<strong>les</strong>. El<strong>les</strong> hésitent face au risque <strong>de</strong> l’agriculture, l’insuffisance <strong>de</strong> ressourcesfinancières longues <strong>et</strong> stab<strong>les</strong> limite leur capacité à faire du crédit moyen terme, l’un <strong>de</strong>sprincipaux besoins <strong>de</strong> l’agriculture. Par ailleurs, le professionnalisme insuffisant <strong>de</strong> certainesIMF <strong>et</strong> <strong>les</strong> défaillances <strong>de</strong> contrôle du secteur financier ont conduit à <strong>de</strong>s dysfonctionnementsdommageab<strong>les</strong> pour le mon<strong>de</strong> rural (détournements, impayés, perte d’épargne,surend<strong>et</strong>tement <strong>de</strong>s ménages...) qui ont encore creusé le déficit <strong>de</strong> confiance entre OPA <strong>et</strong>IMF.Face à c<strong>et</strong>te pénurie <strong>de</strong> l’offre, <strong>les</strong> OPA, <strong>de</strong> leur côté ont réagi, expérimentant différentesstratégies d’accès aux services financiers : 1) crédit internalisé <strong>dans</strong> <strong>les</strong> OPA généralistes, 2)crédit externalisé <strong>dans</strong> <strong>de</strong>s OPA spécifiquement créées à c<strong>et</strong>te fin, 3) construction <strong>de</strong>partenariats entre OPA <strong>et</strong> secteur financier (banque <strong>et</strong> microfinance),La première stratégie présente <strong>de</strong>s intérêts : elle perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> pallier l’absence <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong>proximité ; son coût est limité dès lors que la ligne <strong>de</strong> crédit est gratuite. Mais ses limites sontimportantes <strong>et</strong> ont conduit beaucoup <strong>de</strong> ces expériences à l’échec : <strong>les</strong> OPA manquent souvent<strong>de</strong>s compétences <strong>et</strong> <strong>de</strong>s outils professionnels nécessaires pour une saine gestion du crédit ; le32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr27
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