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Évolutions récentes dans l'offre et les stratégies de ... - Cerise

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Finrural, Bol<strong>et</strong>ín mensual <strong>de</strong> autorregulación, La Paz, Mayo 2007.Finrural, Estudios <strong>de</strong> Impacto : 2002 & 2006.Les modè<strong>les</strong> autogérés sont bien adaptés en milieu rural, perm<strong>et</strong>tant une meilleure maîtrise<strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> transaction mais ils financent généralement peu l’agriculture (contraintes <strong>de</strong>ressources, p<strong>et</strong>ites unités plus sensib<strong>les</strong> aux risques covariants <strong>et</strong>c.).Les banques publiquesA l’heure actuelle, <strong>les</strong> banques <strong>de</strong> développement reviennent sur le <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> la scène.Comme l’évoque le prochain rapport sur le développement <strong>dans</strong> le mon<strong>de</strong> (World Bank,2007), <strong>les</strong> IMF ne peuvent pas à el<strong>les</strong> seu<strong>les</strong> fournir l’ensemble <strong>de</strong>s services financiers ruraux.On note ainsi un infléchissement pour une « réhabilitation » <strong>de</strong>s banques agrico<strong>les</strong> publiquesqui peuvent, avec une forme <strong>de</strong> privatisation, créer <strong>de</strong>s partenariats publics – privés (« publicprivateinstitution ») qui répon<strong>de</strong>nt aux besoins <strong>de</strong> la finance rurale <strong>et</strong> agricole.L’exemple <strong>de</strong> Banrural au Guatemala est cité comme une banque publique défaillant<strong>et</strong>ransformée avec succès, fonctionnant aujourd’hui avec un modèle <strong>de</strong> gouvernance innovant(contrôle par <strong>de</strong>s actionnaires privés diversifiés – organisations <strong>de</strong> producteurs, ONG, PME,public, employés - le secteur public ne contrôlant plus que 30% <strong>de</strong>s actifs).L’exemple plus ancien <strong>de</strong> la restructuration <strong>de</strong> la Bank Rakyat Indonesia (BRI) en Indonésie(Robinson, 2001 ; Lapenu, 1998) avait également montré la possibilité <strong>de</strong> faire fonctionnerefficacement <strong>les</strong> caisses loca<strong>les</strong> d’une banque publique.Les facteurs <strong>de</strong> succès <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong> la BRI (Robinson, 1992):1. Un environnement macroéconomique stable ;2. Une équipe <strong>de</strong> direction énergique, qui a piloté la réforme avec le soutien politique inébranlable dugouvernement ;3. Un appui considérable <strong>et</strong> prolongé du gouvernement <strong>et</strong> d’organismes extérieurs sous forme <strong>de</strong> fonds <strong>et</strong> <strong>de</strong>ressources humaines ;4. Une politique sectorielle libérale qui a permis à la BRI d’élaborer elle-même ses produits <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>les</strong> tarifercompte tenu <strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong> recouvrer <strong>les</strong> coûts ;5. L’autonomie financière totale <strong>de</strong>s unités villageoises, auxquel<strong>les</strong> l’État n’impose pas d’atteindre <strong>de</strong>s«objectifs <strong>de</strong> prêt » ou <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> population ;6. Un gros investissement <strong>dans</strong> la professionnalisation <strong>de</strong>s ressources humaines, grâce à la formation, aurecrutement selon <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> mérite <strong>et</strong> aux incitations professionnel<strong>les</strong> ; <strong>et</strong>7. Des responsabilités <strong>et</strong> <strong>de</strong>s rapports financiers clairs <strong>et</strong> transparents.Les unités villageoises <strong>de</strong> la BRI restent cependant surliqui<strong>de</strong>s (volumes d’épargne trèsn<strong>et</strong>tement supérieurs aux volumes <strong>de</strong> crédits octroyés) <strong>et</strong> le risque <strong>de</strong> voir l’épargne ruralefinancer le développement urbain est fort.Un débat important, en Amérique latine par exemple, porte sur le niveau auquel ces banquespubliques doivent se situer: opérateurs direct (« primer piso ») ou refinancement (« segundopiso »).Les banques commercia<strong>les</strong>Les banques commercia<strong>les</strong> interviennent <strong>dans</strong> <strong>les</strong> zones rura<strong>les</strong> soit en investissant <strong>dans</strong> <strong>de</strong>sinstitutions financières loca<strong>les</strong>, en implantant <strong>de</strong>s filia<strong>les</strong> ou par <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> refinancementqui sont proposées à <strong>de</strong>s IMF intervenant en zones rura<strong>les</strong>.32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr19

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