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Évolutions récentes dans l'offre et les stratégies de ... - Cerise

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- acteurs non spécialisés <strong>dans</strong> l’offre <strong>de</strong> services financiers qui ne proposent généralementque <strong>de</strong>s crédits à court terme <strong>et</strong> focalisés sur la production <strong>de</strong> la filière <strong>et</strong> non sur <strong>les</strong>besoins <strong>de</strong>s ménages ruraux.- sans accès au capital par <strong>de</strong>s institutions financières, contraintes <strong>de</strong> liquidités.- crédit souvent lié à une production spécifique : risques <strong>de</strong> dépendance, évolution diffici<strong>les</strong>i <strong>les</strong> marchés changent.- acteurs <strong>de</strong> la filière souvent en situation <strong>de</strong> monopole géographique.- du fait <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> transaction, on peut r<strong>et</strong>rouver un biais en défaveur <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>itsproducteurs.- <strong>de</strong>s cadres règlementaires inadaptés peuvent empêcher la prise <strong>de</strong> garanties nontraditionnel<strong>les</strong>.Dans la prochaine section, le fonctionnement <strong>et</strong> <strong>les</strong> acteurs <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux approches serontdétaillés pour analyser comment ils contribuent au financement du secteur rural <strong>et</strong> agricole.2.2 L’approche <strong>de</strong> la finance rurale par le secteur financier2.2.1 L’importance <strong>de</strong> la gouvernance <strong>de</strong>s institutions financières rura<strong>les</strong>La pérennité <strong>de</strong>s IMF requiert non seulement la pérennité financière <strong>et</strong> l’adaptation aux cadresjuridiques existants, mais aussi une vision stratégique claire <strong>et</strong> une organisation transparente,efficace <strong>et</strong> acceptée par tous <strong>les</strong> acteurs directs (salariés, élus, clients, opérateurs, bailleurs ouactionnaires). Ces questions sont regroupées sous le concept <strong>de</strong> « gouvernance » (CERISE,2005).Avant d’entrer <strong>dans</strong> une discussion sur la gouvernance en zones rura<strong>les</strong>, il peut être important<strong>de</strong> rappeler que, quels que soient <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> <strong>et</strong> formes d’organisation, on peut i<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>sconditions minima<strong>les</strong> nécessaires, à ce jour, pour que <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong> microfinancepuissent fonctionner <strong>et</strong> se développer :- Une économie qui fonctionne: existence <strong>de</strong> marchés locaux suffisamment ouverts,proximité <strong>de</strong> marchés extérieurs, diversification <strong>de</strong>s activités économiques, pas trop <strong>de</strong>dépendance vis à vis d’aléas climatiques, pas trop <strong>de</strong> chocs liés aux prix mondiaux <strong>et</strong>c.- Des capacités <strong>de</strong>s populations à entreprendre <strong>et</strong> un esprit d’entreprise.- Un environnement pas trop marqué par <strong>de</strong>s logiques d’ai<strong>de</strong>, que cel<strong>les</strong>-ci soientinduites par <strong>de</strong>s ONG caritatives ou par un bailleur ignorant ou ne respectant pas <strong>les</strong> « bonnespratiques » internationalement reconnues pour la microfinance 10 ou par un gouvernement enrecherche <strong>de</strong> popularité électorale. Les risques <strong>de</strong> distorsions <strong>et</strong> <strong>de</strong> concurrence déloyale entout cas, doivent pouvoir être limités.- Un temps suffisant pour accompagner l’évolution <strong>de</strong>s mentalités, susciter <strong>de</strong>sinitiatives, créer <strong>de</strong>s modè<strong>les</strong> alternatifs, <strong>et</strong>c.Lorsque ces conditions minima<strong>les</strong> sont réunies, on peut définir ce qui peut constituer un soclecommun <strong>de</strong> la gouvernance, condition sine qua non d’un bon pilotage <strong>de</strong> l’institution. Cesocle commun se situe au niveau <strong>de</strong>s « principes d’organisation » <strong>et</strong> <strong>de</strong>s « techniquesd’information ». La gouvernance d’une IMF s’exécute comme une chaîne continue entre la10 Les bonnes pratiques sont un principe construit qui traduit <strong>de</strong>s polémiques <strong>et</strong> <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong> force entre bailleurs <strong>et</strong> autresparties prenantes. En particulier la question <strong>de</strong>s bonnes pratiques fait encore débat entre bailleurs sur certains points commela bonification <strong>de</strong>s taux.32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr15

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