Ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s actifs : résultat n<strong>et</strong> d’exploitation après impôts/montant moyen <strong>de</strong>s actifs.Autosuffisance opérationnelle : produits d’exploitation/(charges financières + dotation pourprovisions pour créances douteuses + charges d’exploitation)Et enfin, il est intéressant <strong>de</strong> comparer <strong>les</strong> chiffres relatifs à la qualité du portefeuille. Ceschiffres sont à lire en sachant que BG ne pratique pas <strong>de</strong> refinancements ou <strong>de</strong>rééchelonnements <strong>de</strong> ses crédits. La qualité du portefeuille est évi<strong>de</strong>mment un élément trèsimportant <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> l’organisation (tableau 3) ; elle est largement favorisée parle système <strong>de</strong> caution solidaire pratiqué par BG (groupes solidaires constitués sur une basechoisie).Tableau 7Portefeuillerisque 30 joursPortefeuillerisque 90 joursààBGAfrique Afrique Afrique Afrique –autonomesest p<strong>et</strong>ite taille tous financièrement0,3% 4,6% 4,3% 4,6% 3,6%0,3% 2,5% 1,5% 2,0% 1,3%ConclusionBG travaille essentiellement <strong>dans</strong> <strong>de</strong>s zones rura<strong>les</strong>, là où la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> population est faible,où l’infrastructure <strong>et</strong> <strong>les</strong> moyens <strong>de</strong> déplacement sont insuffisants. Ces éléments contextuelsgénèrent <strong>de</strong>s frais importants <strong>et</strong> partant, une productivité inférieure. Malgré ces contraintes,BG a réussi à améliorer ses indicateurs d’efficience <strong>et</strong> <strong>de</strong> profitabilité sans pour autantcomprom<strong>et</strong>tre son obj<strong>et</strong> social : <strong>de</strong>sservir <strong>les</strong> pauvres en milieu rural. Une combinaison <strong>de</strong>mesures adoptées explique c<strong>et</strong>te évolution.D’un côté, la mise au point <strong>de</strong> l’offre : le management <strong>de</strong> BG a en eff<strong>et</strong> travaillé à la fois surune amélioration permanente <strong>de</strong>s produits existants, perm<strong>et</strong>tant d’atteindre leur cibleprincipale, <strong>les</strong> femmes à faible revenu, <strong>et</strong> sur la création <strong>et</strong> le développement d’un produitnouveau (le crédit « salariés ») gérable avec le même effectif <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> diversifier sesrisques à moindre coût.D’autre part, l’organisation <strong>de</strong>s services a été renforcée par une planification <strong>et</strong> un monitoringplus approfondis <strong>et</strong> la mise en place <strong>de</strong> mécanismes <strong>de</strong> motivation au niveau <strong>de</strong>s équipesdécentralisées <strong>dans</strong> <strong>les</strong> agences.L’expérience <strong>de</strong> BG apporte à tout le moins <strong>de</strong>s éléments intéressants <strong>dans</strong> le débat consistantà opposer plus ou moins systématiquement rentabilité <strong>et</strong> durabilité avec services aux pluspauvres <strong>et</strong> marginaux.Moyennant un travail sur l’offre <strong>de</strong> services <strong>et</strong> la méthodologie, sur l’organisation <strong>et</strong> ladiscipline internes <strong>et</strong> grâce à une bonne intégration <strong>dans</strong> son environnement, une IMF àorientation rurale (73% <strong>de</strong> clients ruraux) parvient en eff<strong>et</strong> à concilier <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux aspects.BG souhaite encore renforcer c<strong>et</strong>te stratégie <strong>et</strong>, en collaboration avec l’ONG CIDR, unsystème <strong>de</strong> caisses communautaires autogérées (Rural Saving and Credit Facility) est enphase <strong>de</strong> lancement, <strong>de</strong> façon à toucher <strong>de</strong>s zones très reculées situées à plus <strong>de</strong> 70 kilomètres32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr 120
<strong>de</strong> ses agences loca<strong>les</strong>. C<strong>et</strong>te expérience pourra être abordée en profon<strong>de</strong>ur <strong>dans</strong> l’une <strong>de</strong> nosprochaines éditions.C<strong>et</strong>te édition <strong>de</strong> ZOOM MICRO FINANCE a été rédigée par TESHOME YOHANNESDAYESSO, directeur général <strong>de</strong> BG <strong>et</strong> MARC MEES (mme@sosfaim.org ),coordinateur du service d’appui aux partenaires <strong>de</strong> SOS FAIM.SOS Faim <strong>et</strong> la microfinanceSOS Faim travaille <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses années <strong>dans</strong> le domaine <strong>de</strong> la microfinance <strong>et</strong>appuie <strong>les</strong> démarches <strong>de</strong> partenaires engagés <strong>dans</strong> ce secteur en Afrique <strong>et</strong> en Amériquelatine. Comme tout outil <strong>de</strong> développement, la microfinance doit être interrogée <strong>dans</strong> sesfinalités, ses modalités <strong>et</strong> ses conditions <strong>de</strong> mise en oeuvre. C'est <strong>dans</strong> c<strong>et</strong> esprit que SOSFaim publie notamment "Zoom microfinance". Vous pouvez r<strong>et</strong>rouver c<strong>et</strong>te publication, enversion téléchargeable en français, anglais <strong>et</strong> espagnol, sur le site intern<strong>et</strong> <strong>de</strong> SOS FaimBelgique : www.sosfaim.orgLes <strong>de</strong>rniers numéros <strong>de</strong> Zoom microfinance ont concerné :- l’efficacité <strong>de</strong> la microfinance <strong>dans</strong> la lute contre la pauvr<strong>et</strong>é - Zoom microfinancen°13- la réglementation <strong>de</strong> la microfinance au départ <strong>de</strong> l’expérience éthiopienne – Zoommicrofinance n°14- le capital-risque en Bolivie – Zoom microfinance n°15- le paradigme commercial <strong>et</strong> ses eff<strong>et</strong>s sur l’inclusion sociale – Zoom microfinance n°16- <strong>les</strong> coopératives d’épargne crédit au Pérou <strong>et</strong> en Equateur – Zoom microfinance n°17- la microfinance <strong>et</strong> le financement rural – Zoom microfinance n°18- le linkage entre une IMF <strong>et</strong> une banque – Zoom microfinance n°19SOS Faim – Action pour le développementRue aux Laines, 4B-1000 Bruxel<strong>les</strong> - BelgiqueTél. 32-(0)2.511.22.38 – Fax: 32-(0)2.514.47.77E-mail : info.be@sosfaim.org - Site Intern<strong>et</strong> : www.sosfaim.orgSOS Faim – Action pour le développement,Rési<strong>de</strong>nce "Um Deich" bloc C, 9, rue du CanalL-4050 Esch-sur-Alz<strong>et</strong>te - Grand Duché du LuxembourgTél.: 352-49.09.96 – Fax: 352-49 09 96 28E-mail : info-luxembourg@sosfaim.org - Site Intern<strong>et</strong>: www.sosfaim.org"Zoom microfinance" est réalisé avec le soutien <strong>de</strong> la Direction générale <strong>de</strong> la Coopérationinternationale <strong>de</strong> Belgique <strong>et</strong> le Ministère <strong>de</strong>s Affaires Etrangères luxembourgeois.Éditeur responsable : Freddy Destrait, rue aux Laines 4, B-1000 Bruxel<strong>les</strong>32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr 121
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