Ãvolutions rÃ©centes dans l'offre et les stratÃ©gies de ... - Cerise

More documents

Recommendations

Info

Différentes conditions sont posées par BG pour ses clients ;- Avoir une résidence permanente dans une zone ou un village ;- Suivre un certain nombre de séances de formation et d’orientation pendant 2 à 3 mois ;- Avoir déjà une expérience dans une activité génératrice de revenus.BG pratique le crédit graduel : le premier montant octroyé ne peut être supérieur à 50 EURO(10% du plafond maximum), à chaque cycle, il peut augmenter de 50 EURO. Les échéancesvarient de 9 à 24 mois ; les remboursements sont échelonnés et adaptés à la période (saisondes pluies ou période de récolte) et à la localisation (rural – urbain). Le taux d’intérêt est de 2pourcent (taux uniforme 31 ) par mois, alors que l’épargne est rémunérée à 4% par an.BG a opté clairement pour le milieu ruralLes zones rurales représentent 70% de l’activité de BG. Cette option n’est pas sansdifficultés : la population y est largement dispersée et desservir le même nombre de clientsimplique plus de coûts et de temps de déplacement du staff. En outre, les opportunitéséconomiques sont plus limitées dans ces zones reculées et le niveau de monétarisation del’économie reste faible. A l’opposé, la concurrence est plus faible et par conséquent, lepotentiel d’expansion est conséquent, favorisé encore par la plus grande cohésion socialerurale.Les activités économiques sont saisonnières en raison du rythme des cycles agricoles. Lesdécaissements de crédits sont concentrés sur certains mois de l’année, en particulier mai etjuin, période des labours et des semis. De même, les remboursements sont concentrés pendantla période de récolte, entre les mois de novembre et février. Ceci n’est pas sans conséquencesur une utilisation optimale de la trésorerie de l’institution et sur la répartition dans le tempsde la charge de travail de l’équipe.Le crédit pour les foyers rurauxMême si l’agriculture de subsistance reste la principale activité productive des clients de BG,cela ne veut pas dire qu’ils se contentent de semer et d’attendre la récolte 6 à 8 mois plus tard.Comme les rendements sont rarement suffisants pour la consommation familiale, les ménagesdiversifient leurs sources de revenus : activités non agricoles comme le petit commerce oul’artisanat ou activités d’élevage. Cette stratégie permet de compléter le revenu familial enminimisant les risques.BG offre dès lors un produit suffisamment flexible que pour être à usage multiple : intrantsagricoles, autres activités génératrices de revenus, et même consommation en fonction de lacapacité de paiement estimée du ménage.En 2005, les crédits étaient utilisés principalement pour le commerce de détail (plus de 45%),l’agriculture et élevage (près de 35%), la production artisanale (7%) et la consommation(environ 14%).31 On parlera volontiers de taux flat.32, rue Le Peletier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr 116
Le produit de micro crédit est adapté aux familles ayant des activités multiples et le plan detrésorerie est défini en fonction de leur caractère saisonnier.Si les remboursements ont effectivement lieu toutes les 2 ou 4 semaines, les montants sontdéterminés en fonction des saisons et du cash flow. Pour les crédits agricoles, le client règletous les mois les intérêts et apporte une épargne obligatoire d’un montant fixe négocié aupréalable ; le principal est ensuite remboursé à partir de la récolte. Le plan de remboursementest négocié par chaque agent de crédit avec le client et en accord avec son groupe solidaire.Le principe est de coller le plus possible à la réalité. C’est ainsi que BG a réussi à développerson activité dans les zones rurales en faveur de familles ayant l’agriculture comme activitéprincipale. Il faut cependant reconnaître que cette approche est lourde pour l’équipe, puisquechaque plan de remboursement est spécifique, ce qui entraîne à la fois une surcharge detravail mais aussi plus d’erreurs.La performance de BG vis-à-vis d’autres institutions africaines.En 2005, la micro finance en Ethiopie a connu une croissance spectaculaire 32 , grâce à la fois àdes facilités mises en place par le gouvernement avec des donateurs tels que le FIDA (FondsInternational pour le Développement Agricole) et la BAD (Banque Africaine deDéveloppement), et à une amélioration de l’efficience des opérations.Pour illustrer le fait qu’une IMF peut être « performante » économiquement tout en touchantdes populations rurales dispersées et isolées, une comparaison de BG avec ses pairs estprésentée ci-dessousLa taille et la portéeBG a connu une croissance importante en 2005 et 2006. Les clients actifs sont ainsi passés de5.571 en 2004 à 17.860 en 2006 ; parallèlement, le portefeuille a été multiplié par 4.Tableau 1Le total de bilan et le portefeuille sont exprimés en millions d’euro.Afrique Afrique AfriqueBGEst petite taille tous6 8 6 8 8Annéesd’opérationAgences 11 12 9 15 25Clients actifs 17.860 18.640 9.821 11.698 47.864Personnel 95 128 65 134 285Total de bilan 1,15 6,00 1,15 6,07 11,61Portefeuillecréditsde0,92 3,46 0,69 3,69 9,15Afrique –autonomesfinancièrementConstat : BG a un total de bilan inférieur aux autres catégories d’IMF, à l’exception des IMFde petite taille. Dans ce cas, BG dessert le double de clients avec un actif comparable. Le32 The Microfinance Information Exchange, Benchmarking African Microfinance 2005, Novembre 2006 (disponible surwww.mixmbb.org )32, rue Le Peletier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr 117
Page 5:
gouvernance, à construire des part
Page 8:
- le plus faible impact des crises
Page 12 and 13:
Part du secteur agricole dans l’
Page 14 and 15:
Les limites peuvent être énumér
Page 16 and 17:
stratégie, la diffusion de l’inf
Page 18 and 19:
fallu s'adapter au contexte juridiq
Page 20 and 21:
Les exemples des partenaires du RFM
Page 22 and 23:
structure hiérarchique concentrée
Page 24 and 25:
conditions étudiées (sud est de M
Page 26 and 27:
MarchéDomestiqueMarchéInternation
Page 28 and 29:
plus souvent, elles ne développent
Page 30 and 31:
(2) si elles sont amenées à gére
Page 32 and 33:
qualité et de l’intensité de le
Page 34 and 35:
3.2.2 Les défis des prêts à moye
Page 36 and 37:
3.2.5 La place de l’assuranceComm
Page 38 and 39:
cadre, les aspects de formation à
Page 40 and 41:
Lancement du Rural Impulse Fund, ap
Page 42 and 43:
Leurs caractéristiquesLes IMFStruc
Page 44 and 45:
Leurs caractéristiquesOrganisation
Page 46 and 47:
BibliographieAbramovay R. & Piketty
Page 48 and 49:
Kula, O., Farmer, 2004, Mozambique
Page 50 and 51:
SIGLESACBA Agricultural. Cooperativ
Page 52 and 53:
FICHE N°1" Le financement de l'agr
Page 54 and 55:
ail, fonds de garantie paritaires,
Page 56 and 57:
Des innovations significatives ont
Page 58 and 59:
Pour ouvrir les débats à un publi
Page 60 and 61:
La BICIGUI et le CREDIT RURAL DE GU
Page 62 and 63:
• une garantie partielle de l’A
Page 64 and 65:
Les caractéristiques de ces crédi
Page 66 and 67: emboursement, Le crédit peut aller
Page 68 and 69: ANNEXE :ACTIONNARIAT DE LA BNI MADA
Page 70 and 71: Rôle du Crédit agricole : un part
Page 72 and 73: FICHE N°6Microfinance et investiss
Page 74 and 75: Le réseau CECAM , une orientation
Page 76 and 77: Tableau 3 : Taux de croissance annu
Page 78 and 79: Tableau 6 : Destination de l’épa
Page 80 and 81: Tableau 10 : Caractéristiques des
Page 82 and 83: élevageDe leur adhésion à 2003 E
Page 84 and 85: LVM nonagricoleNbrecas21Source : En
Page 86 and 87: L’accès au LVM ne devient un pro
Page 88 and 89: Ce groupe ne mentionne pas de diffi
Page 90 and 91: déstabilisé l’économie de la f
Page 92 and 93: publique ? Le gouvernement de Madag
Page 94 and 95: FICHE N°7Le tourisme rural : un pr
Page 96 and 97: FICHE N°8La garantie en appui au d
Page 98 and 99: °OuarkoyeLe prêt de 10 millions n
Page 100 and 101: En particulier, fonctionnement du f
Page 102 and 103: L’apport de la Commission europé
Page 104 and 105: FICHE N°9La microfinance et le fin
Page 106 and 107: La présentation de deux expérienc
Page 108 and 109: Nicaragua. Parallèlement, le phén
Page 110 and 111: Une organisation paysanne participe
Page 112 and 113: FICHE N° 10Microfinance et rentabi
Page 114 and 115: FICHE N°11La tension entre une vis
Page 118 and 119: nombre de clients est proche de cel
Page 120 and 121: Rendement des actifs : résultat ne
Page 122 and 123: FICHE N°12Un canal de distribution
Page 124 and 125: Les difficultés de la mise en plac
Page 126 and 127: 1.2 Une offre de microfinance en pl
Page 128 and 129: financières professionnelles (qu'e
Page 130 and 131: Au-delà de la définition techniqu
Page 132 and 133: En terme de fonctionnement, le budg
Page 134 and 135: FICHE N°14Quelle microfinance pour
Page 136 and 137: interne. A ce titre, le CIDR a men
Page 138 and 139: 1.2.1.2 Structures non-mutualistes
Page 140 and 141: donc majoritairement avec des petit
Page 142 and 143: maintenir les récoltes sur le lieu
Page 144 and 145: un grand danger à souligner lorsqu
Page 146 and 147: - Le développement de l’offre de
show all

Ãvolutions rÃ©centes dans l'offre et les stratÃ©gies de ... - Cerise

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?

Ãvolutions rÃ©centes dans l'offre et les stratÃ©gies de ... - Cerise