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Évolutions récentes dans l'offre et les stratégies de ... - Cerise

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organismes <strong>de</strong> refinancement n’affectent pas leurs prêts à une utilisation précise(géographique ou sectorielle), <strong>de</strong> manière à parvenir à une administration plus souple <strong>et</strong> aisée<strong>de</strong> leur portefeuille <strong>de</strong> crédit.Un nouveau type <strong>de</strong> refinanceur a été évoqué comme une piste potentiellement intéressante :la mise sur pied <strong>de</strong> structures financières nationa<strong>les</strong> ou régiona<strong>les</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième niveau : unproj<strong>et</strong> en ce sens existe en Bolivie au sein <strong>de</strong> la fédération <strong>de</strong>s IMF rura<strong>les</strong>, FINRURAL. EnAfrique <strong>de</strong> l’Ouest, <strong>de</strong> tel<strong>les</strong> expériences existent d’ores <strong>et</strong> déjà, avec la Banque Régionale <strong>de</strong>Solidarité (BRS) créée à l’initiative <strong>de</strong> l’Union Economique <strong>et</strong> Monétaire ouest - africaine(UEMOA) <strong>et</strong> la Banque Malienne <strong>de</strong> Solidarité (BMS). Une préoccupation quant à lacohérence <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> ces acteurs a cependant été émise, puisque <strong>les</strong> taux d’intérêtspratiqués sont sensiblement différents : on observe en eff<strong>et</strong> une fourch<strong>et</strong>te allant <strong>de</strong> 7 à 12%.Vive <strong>les</strong> synergies !Les synergies <strong>et</strong> articulations indispensab<strong>les</strong> sont apparues comme le « fil rouge » <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong>s débats tenus lors <strong>de</strong> la Table Ron<strong>de</strong> luxembourgeoise. El<strong>les</strong> ont été abordéesen conclusion sous <strong>de</strong>s ang<strong>les</strong> divers.Et <strong>les</strong> Etats <strong>dans</strong> tout ça ?En micro finance, le rôle <strong>de</strong> promoteur, <strong>de</strong> régulateur <strong>et</strong> <strong>de</strong> contrôleur <strong>de</strong>s Etats par le biais <strong>de</strong>législations spécifiques est unanimement reconnu comme nécessaire ; il est cependantnécessaire que <strong>de</strong>s règ<strong>les</strong> spécifiques au secteur rural puissent être appliquées <strong>dans</strong> l’optique<strong>de</strong> démocratiser l’accès au financement. Une approche commerciale dominante <strong>de</strong> la microfinance ne fait en eff<strong>et</strong> pas nécessairement bon ménage avec <strong>les</strong> spécificités <strong>de</strong>s zones rura<strong>les</strong>reculées qui requièrent <strong>de</strong>s normes spécifiques.L’absence <strong>de</strong>s Etats <strong>dans</strong> la création d’un cadre favorable à la micro finance rurale (manqued’élaboration <strong>de</strong> politiques rura<strong>les</strong> fortes) a par ailleurs été vivement regr<strong>et</strong>tée.Quand <strong>les</strong> banques s’en mêlent.Au Cameroun, une expérience intéressante d’alliance (« linkage ») entre une banque formelle(Afriland First Bank) <strong>et</strong> un réseau rural <strong>de</strong> micro banques (MC² - mutualités communautaires<strong>de</strong> croissance) 25 appuyé par l’ONG ADAF perm<strong>et</strong> <strong>de</strong>s articulations à différents niveaux : entreces institutions ; entre <strong>les</strong> populations rura<strong>les</strong> <strong>et</strong> urbaines originaires <strong>de</strong>s zones rura<strong>les</strong> ; entrela tradition <strong>et</strong> le mo<strong>de</strong>rnisme.C<strong>et</strong>te démarche perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> tirer parti <strong>de</strong>s avantages comparatifs <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s acteurs.Du côté <strong>de</strong> la banque : <strong>de</strong>s ressources relativement importantes, une pal<strong>et</strong>te <strong>de</strong> services, unaccès au marché <strong>de</strong>s capitaux, un personnel qualifié <strong>et</strong> <strong>de</strong>s normes <strong>de</strong> sécurité élaborées.Du côté <strong>de</strong> la micro banque : la flexibilité <strong>de</strong>s procédures, <strong>de</strong>s garanties adaptées à lapopulation visée <strong>et</strong> une bonne connaissance <strong>de</strong>s contextes locaux.Le développement du réseau <strong>de</strong>s MC² est probant : il compte plus <strong>de</strong> 50 entités quireprésentent plus <strong>de</strong> 330.000 membres (individuels ou via un groupe). Il a collecté plus <strong>de</strong>13.000.000 €<strong>de</strong> dépôts.25 MC² a fait l’obj<strong>et</strong> d’une présentation dan,s le Zoom microfinance n° 6.32, rue Le Pel<strong>et</strong>ier - 75009 PARIS - Tél. : 01 48 00 96 82 - Fax : 01 48 00 96 59www.esf.asso.fr – prime@esf.asso.fr 109

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