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Internet : sécurité et vie privée - Entreprises magazine

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Numéro 50 – novembre/décembre 2011 – 6 EUR<strong>Intern<strong>et</strong></strong> :sécurité <strong>et</strong> <strong>vie</strong> privéeDossier pages 43-72


MADE INLUXEMBOURGNuméro 50 – novembre/décembre 2011 – 6 EURNews4 Brèves8 Yappoint <strong>et</strong> Jeeni – Deux plates-formes <strong>Intern<strong>et</strong></strong> lauréates du parcours 1,2,3 GO14 Actualités du Département Création <strong>et</strong> Développement des <strong>Entreprises</strong>23 Concours TWIN JET - entreprises <strong>magazine</strong>Carte blanche27 Banken Drama, Scholden Kris an Euro R<strong>et</strong>tung: Den zwe<strong>et</strong>en Akt ?Formation professionnelle continue28 L’offre de formation continue au Luxembourg : état des lieux31 PwC’s Academy – Calendar of upcoming open coursesCommunication32 R<strong>et</strong>our sur la 1 ère conférence européenne sur la valeur ajoutée des événementsImmobilier34 Immobilier de bureaux à Luxembourg – La reprise s’essouffle-t-elle ?Entreprendre au féminin36 L’appétit d’entreprendre39 Conseil National des Femmes du Luxembourg – Un programme bien rempli41 Violence psychologique conjugale <strong>et</strong> intrafamiliale – Nous avons tous un rôle àjouerDossier – <strong>Intern<strong>et</strong></strong> : sécurité <strong>et</strong> <strong>vie</strong> privée43 Sécurité des données, protection de la <strong>vie</strong> privée – Une notion culturelle45 Les droits de propriété intellectuelle au Luxembourg : une combinaisongagnante47 S’ouvrir sur le monde, mais se protéger des menaces52 A l’heure où l’Ultra Haut Débit arrive au Luxembourg54 Principes de sécurité <strong>et</strong> de confidentialité des données55 Cloud Computing – Quelques aspects juridiques57 « Le devoir de chacun de protéger les données »58 L’avenir de la sécurité c’est la sécurité de l’avenir62 Des réseaux sociaux à double tranchant64 <strong>Intern<strong>et</strong></strong>, zone de droits <strong>et</strong> devoirs65 Web Banking : se prémunir des attaques66 Steria bâtit sur HP Virtual Essentiel68 La « trouvabilité » des informations : un moyen d’augmenter la productivité desentreprises69 Les enfants : proies faciles d’<strong>Intern<strong>et</strong></strong> ? – Les choses à savoir pour mieux lesprotéger72 Etes-vous surveillé(e) au bureau ? – Résultats du sondage diffusé en septembre-octobresur le site www.lesfrontaliers.luwww.entreprises<strong>magazine</strong>.luRessources humaines73 Droit d’établissement : les nouveautés essentielles apportéespar la loi du 2 septembre 2011 réglementant l’accès aux professionsd’artisan, de commerçant, d’industriel ainsi qu’à certainesprofessions libérales (1 ère partie)76 Sex, Drugs & Rock’n’Roll : attention ! (1 ère partie)78 La nouvelle politique de rémunération dans le secteur financier80 (R)évolution des modes de communication pour les entreprises: comment la maîtriser ?81 Une gouvernante générale nous laisse entrevoir les coulissesdes hôtels…82 Nouvelles technologiesSimplification.lu85 La simplification administrative – Faites-en profiter votre entrepriseBon à savoir87 La l<strong>et</strong>tre d’intention : un outil de négociationA nos frontières88 « Nous n’avons pas Magritte, mais tant d’autres atouts »Grande Région90 Lorraine - Allemagne. Si proches <strong>et</strong> tellement loin…92 L’innovation dans les PME <strong>et</strong> l’artisanat de la Grande RégionGolf95 Le golf au Maroc – L’été en hiver !Etapes gourmandes96 Brasserie Schuman – LE rendez-vous des amateurs de théâtre…mais pas seulementAuto97 Lancia Ypsilon – Fashion <strong>et</strong> inimitableCheck-in100 Lovely morning, Egypt !102 Beauty case104 Livres106 MusiqueEditeur / Régie publicitaire /Media & Advertising S.à r.l.104, rue du Kiem • L-1857 LuxembourgTél : (352) 40 84 69 • Fax : (352) 48 20 78Directeur de la publication / Rédacteur en chefIsabelle Cous<strong>et</strong>E-mail : icous<strong>et</strong>@yahoo.comRédaction /Isabelle Cous<strong>et</strong>, Sébastien Lambotte, Catherine Moisy,Michel Nivoix, Michaël Peiffer, Marc VandermeirMerci à toutes les personnes qui ont contribué à la rédaction dece numéro / 1,2,3 GO, BusinessMentoring, Marc Hostert, N<strong>et</strong>ty Thines,CB Richard Ellis S.A., Claudine Penen, Daniel Soum, Alina Macovei,Martine Borderies, M e Emmanuelle Ragot, M e Cyril Pierre-Beausse,M e Catherine Di Lorenzo, Oli<strong>vie</strong>r Patiny, André Louis, www.lesfrontaliers.lu,M e Christophe Ney, M e Philippe Ney, M e Hélène Weydert, M e CatherineGraff, Département de la Simplification Administrative, M e DorothéeCiolino, M e Franck Cera, Claude Gengler, Marc Gross <strong>et</strong> Gérard KarasMise en page / Romain Peiffer / imprimerie jmwatgen, LuxembourgImpression / imprimerie jmw atgen, LuxembourgParution bimestrielleAbonnements 1 an — 6 numéros : 34 EUR2 ans — 12 numéros : 58 EURMedia & Advertising S.à r.l. informe les lecteurs <strong>et</strong> abonnésdu <strong>magazine</strong> qu’elle collecte des informations uniquementaux fins de la publication, gestion des abonnements <strong>et</strong>mark<strong>et</strong>ing. Les personnes concernées disposent d’un droitd’accès <strong>et</strong> de rectification.© 2011 – Media & Advertising S.à r.l.Toute reproduction est interdite


News ... Suite de la page 4des personnes interrogées ontun supérieur direct « homme ».D’ailleurs, lorsqu’on interrogeles employés luxembourgeoissur leurs préférences, la majoritésouhaite plutôt avoir unhomme plutôt qu’une femmecomme supérieur hiérarchique.L’enquête révèle que ce sont lespays anglo-saxons <strong>et</strong> nordiquesqui semblent disposer du meilleuréquilibre hommes/femmes dansles positions managériales.Les employés du Luxembourg,tout comme ceux desautres pays, préfèrent travailleravec des personnes de sexe opposé.Ainsi, 52 % des femmes préfèrenttravailler avec un homme<strong>et</strong> 40 % des hommes préfèrenttravailler avec une femme.Une minorité d’employés(26 %) pensent que les performancesde leur entreprise seraientmeilleures avec plus de femmesdans le management. Toutefois,près de la moitié d’entre eux estimentqu’une meilleure parité dessexes au sein de l’entreprise contribueraità de meilleurs résultats.Au Luxembourg, pour lagrande majorité des employés(68 %), à compétences égalesdes candidats, leur employeurne favorise pas le recrutementd’hommes dans le management.Selon eux, il ne tient pas non plusvraiment compte de la proportionhommes/femmes dans lemanagement lorsqu’il recrutede nouveaux managers (68 %). PROgroup1 ère société appliquant lanouvelle norme ISO 50001PROgroup, société d’ingénieursconseils spécialisée dans la gestionde proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> dans l’intégration desthématiques environnementalesdans le secteur de l’immobilier,a adopté, en juill<strong>et</strong> dernier, lanouvelle norme internationaleISO 50001. C<strong>et</strong>te norme estun système de management del’énergie dont l’objectif est dedévelopper une gestion méthodiquede l’énergie. C<strong>et</strong>te normeest complémentaire aux autressystèmes de management telsque l’ISO 9001 pour la qualitéou l’ISO 14001 pour l’environnement.Elle s’articule égalementautour du principe de l’améliorationcontinue.PROgroup va ainsi repenserson système d’utilisationd’énergie, sa politique d’achatd’électricité, sa consommation decarburants. Dans c<strong>et</strong>te logique,s’inscrit aussi son déménagementprévu dans le bâtiment SolarWind(bâtiment à très basse consommationénergétique respectant, entreautres, les dernières évolutions duGreen ICT) <strong>et</strong> sa participation activeau sein de l’Ecoparc Windhof.PROgroup est ainsi la premièrestructure luxembourgeoise àadopter c<strong>et</strong>te nouvelle norme. www.progroup.euM e Stéphan LeGoueffMembre du Comitéexécutif de MeritasMe Stéphan Le Goueff, LG@vocat.Lors de l’Assemblée générale quis’est tenue il y a quelques mois,M e Stéphan Le Goueff, fondateurdu cabin<strong>et</strong> LG@vocats, a éténommé membre du Comité Exécutifde Meritas.Meritas est un regroupementde 171 cabin<strong>et</strong>s d’avocatsd’affaires indépendants établisdans 73 pays <strong>et</strong> comprenantquelque 7.000 avocats, qui sepropose comme alternative auxgrands cabin<strong>et</strong>s internationaux.Chaque membre de Meritas estsoumis à une évaluation de qualitépériodique pour pouvoir semaintenir dans l’organisation.En tant que membre duComité exécutif, le rôle de M eLe Goueff consiste notammentà travailler avec le président, ledirecteur exécutif <strong>et</strong> les cadressupérieurs de l’organisation en vuede poursuivre le développement<strong>et</strong> faire face aux défis auxquelsest confrontée l’organisation ainsiqu’à recommander les orientationspolitiques de l’organisationau Conseil d’administration deMeritas.Stéphan Le Goueff afondé le cabin<strong>et</strong> LG@vocats en1995. Il inter<strong>vie</strong>nt principalementdans des dossiers de droit desaffaires, de droit des sociétés<strong>et</strong> de droit des technologies del’information <strong>et</strong> d’<strong>Intern<strong>et</strong></strong>. Il estégalement membre de plusieursConseils d’administrations desociétés <strong>et</strong> est vice-présidentdes Conseillers du Commerceextérieur de France. LG@vocatsest membre de Meritas depuis2003. www.meritas.orgLe G20 <strong>et</strong> les défisde la GouvernanceglobalePar Hakim Ben Hammouda<strong>et</strong> Mustapha Sadni JallabLa création du G20 – groupe de 19pays plus l’UE dont les ministres,chefs des banques centrales <strong>et</strong>chefs d’Etats se réunissent régulièrementdans le but de favoriserla concertation internationale –est probablement l’un des développementsles plus importants,depuis l’éclatement de la crise, enmatière de gouvernance mondiale.Le dernier Somm<strong>et</strong> <strong>vie</strong>nt d’avoirlieu début novembre à Cannes.C<strong>et</strong> essai r<strong>et</strong>race l’évolutiondu « Groupe des 20 » depuisses origines, en revenant sur lessuccès <strong>et</strong> les échecs de ses Somm<strong>et</strong>ssuccessifs. Les auteurs analysentégalement les futurs enjeuxdu G20 <strong>et</strong> sa capacité à m<strong>et</strong>treen place un nouveau pacte decodéveloppement global, maisaussi à offrir de nouvelles perspectivesde développement pour lespays du Sud encore marginalisésdans l’ordre mondial. L’ouvrages’intéresse plus particulièrementà l’aptitude du G20 à m<strong>et</strong>tre finà l’instabilité croissante <strong>et</strong> à lamontée des risques au niveaumondial ainsi qu’à offrir un nouveaucadre de coordination despolitiques économiques stable <strong>et</strong>démocratique. Le succès de c<strong>et</strong>tenouvelle gouvernance dépendrade la réalisation d’un nouveauproj<strong>et</strong> global capable d’intégrerla marge de notre monde <strong>et</strong> delui ouvrir des perspectives dedéveloppement.Rédigé par deux universitairesspécialistes en économieinternationale, Hakim Ben Hammouda(directeur de l’Institut deFormation <strong>et</strong> de la Division de laCoopération Technique à l’OMC)<strong>et</strong> Mustapha Sadni Jallab (économisteà l’Institut de Formation<strong>et</strong> de Coopération Technique àl’OMC), c<strong>et</strong> ouvrage s’adresse àtous ceux qui souhaitent comprendreles enjeux de la mise enplace d’une nouvelle gouvernancemondiale. Editions de Boeck (224 pages –20,00 EUR)www.deboeck.comPwCUn conseil global en RHDe g. à dr. : Christian Scharff, associé; Rita Goffin, Sonia Rucquoy<strong>et</strong> Géraldine Mascelli, directrices.Photo-PricewaterhouseCoopers S.à r.l – Photographer: Blitz AgencyAfin de proposer de nouveauxoutils <strong>et</strong> solutions pour les Ressourceshumaines, PwC Luxembourga renforcé ses services ausein du département Human ResourceServices.6


NewsL’équipe composée d’unequinzaine de spécialistes, coordonnéepar Christian Scharff, associé ;Rita Goffin <strong>et</strong> Géraldine Mascelli,directrices compte, depuis septembre,une nouvelle directrice :Sonia Rucquoy, dont la missionest de développer de nouveauxservices dans les domaines del’Assessment, de l’Outplacement<strong>et</strong> du Coaching (AOC). Atout Image1 ère agence de coachingconseil en image àLuxembourgCorinne MigueresAtout Image, créée par CorinneMigueres, s’adresse aux particuliers,hommes ou femmes, qui veulentprendre soin de leur apparence. « Ilne s’agit pas d’ajouter une mècheblonde par-ci ou un accessoire vestimentairepar-là, mais de m<strong>et</strong>tre envaleur sa propre présentation, sonattitude, son allure générale <strong>et</strong> de(re)trouver un style vestimentairequi soit cohérent avec ses caractéristiquesphysiques, son métier<strong>et</strong> ses valeurs. On travaille alors àla fois sur la valorisation des pointsforts de chacun, mais aussi sur lacorrection des éventuels imperfections<strong>et</strong> complexes, qui peuventalors aussi devenir des atouts »,explique Corinne Migueres.Le champ d’interventiond’Atout Image s’étend égalementaux entreprises. « La communicationd’entreprise ne passe pasuniquement par un beau logo oudes beaux locaux. Faire prendreconscience aux collaborateurs queleur image est aussi celle de lasociété pour laquelle ils travaillentconstitue un atout majeur dansleur évolution <strong>et</strong> le dynamisme deleur l’entreprise », précise-t-elle. www.atoutimage.comPwCUn aperçu de lafiscalité mondialeWorldwide Tax Summaries-CorporateTaxes 2011 présente lestaux d’imposition sur les sociétés<strong>et</strong> les réglementations en vigueurdans 140 pays.Les résumés, pays parpays, rédigés par les spécialistesTax des firmes PwC concernéesm<strong>et</strong>tent en avant notamment desinformations sur les changementsen matière de législation, de résidencefiscale, de revenu brut,de déductions, d’abattements,d’administration fiscale ainsi qued’autres données économiques<strong>et</strong> historiques liées à la fiscalité.Parallèlement à la publicationpapier, PwC a égalementélaboré une version électroniqueà télécharger sur www.pwc.com/taxsummariesguide. Site <strong>Intern<strong>et</strong></strong>du cabin<strong>et</strong>d’avocatsWILDGENNouvelle versionAlliant modernité <strong>et</strong> ergonomie,la nouvelle version du site deWILDGEN perm<strong>et</strong> à l’Internautede trouver facilement les informationsqu’il recherche : brèves surl’actualité juridique, articles de fondrédigés par des spécialistes… Lesite propose également de nouveauxservices en ligne : inscriptionaux newsl<strong>et</strong>ters ou aux événements,demande de brochures ou encoredépôt de candidature.C<strong>et</strong>te interactivité est uneétape naturelle pour le cabin<strong>et</strong>,d’ores <strong>et</strong> déjà à l’avant-gardedans le Web 2.0 avec un blog(www.droitadministratif.lu) <strong>et</strong>une grande implication sur Twitter,LinkedIn <strong>et</strong> Facebook.Le contenu Web est proposéactuellement en 6 langues.Une version mobile a égalementété développée. www.wildgen.luErnst & YoungLuxembourg160 nouveauxcollaborateursLe 1 er septembre dernier, Ernst &Young a intégré 160 nouveauxcollaborateurs au sein de sonbureau luxembourgeois. C’est lapremière fois qu’Ernst & YoungLuxembourg recrute un aussigrand nombre de jeunes diplômésuniversitaires. Ses effectifssont à présent de plus de 940collaborateurs de 44 nationalitésdifférentes.Cabin<strong>et</strong> de conseilde l’année en PrivateEquity au LuxembourgErnst & Young Luxembourg aété récemment élu Cabin<strong>et</strong> deconseil de l’année en PrivateEquity au Luxembourg par le<strong>magazine</strong> Corporate International.C<strong>et</strong>te récompense, décernée suiteau vote de 16.500 professionnels,réaffirme la position dominante<strong>et</strong> durable d’Ernst & Young surle marché luxembourgeois duPrivate Equity.Avec plus de 47 %de toutes les SICAR auditées envolume, Ernst & Young détientla plus grande part de marchérelative à la révision des fonds dePrivate Equity sur le marché local.Le cabin<strong>et</strong> est également l’un desprincipaux acteurs en matière deconseil fiscal pour les opérationsde Private Equity. Enfin, Ernst &Young a constitué, jusqu’à présent,la première <strong>et</strong> unique équipeentièrement spécialisée dans ledomaine du conseil au PrivateEquity. www.ey.com/LuxembourgLa Conciergeriedu LuxembourgAu service desentreprises <strong>et</strong> desarticuliersLa Conciergerie du Luxembourgentend offrir des servicesd’exception, au Luxembourg <strong>et</strong>dans le monde. L’entreprise adonc développé une gamme deproduits <strong>et</strong> services de luxe pourtoutes les occasions, même lesplus folles. En septembre dernier,par exemple, elle a proposé à saclientèle féminine de louer dessacs de grands créateurs pour uneoccasion spéciale.De g. à dr : Christelle Vanden Broeck,Dimitri Gilson <strong>et</strong> Tony Laenen.Elle propose aux entreprisesdes solutions d’outsourcingpour leur comptabilité, secrétariat,récupération de créances, lemark<strong>et</strong>ing, organisation d’événements,formations, déplacementsde collaborateurs, gestion du parcautomobile... Pour les particuliers,elle propose d’aider à la gestionquotidienne : pressing, repassage,cordonnerie, r<strong>et</strong>ouches couture,courses, réception de colis oucourrier, entr<strong>et</strong>ien de la maison<strong>et</strong> du jardin, trouver une baby-sitter,manucure, coiffeur, esthéticienne…La Conciergerie du Luxembourgtravaille avec des professionnelscompétents <strong>et</strong> de confiancedans tous les domaines <strong>et</strong> partoutdans le monde. Elle relève le défide réaliser tous vos souhaits. www.laconciergerie.luPwC LuxembourgLuxembourg : Where Else ?Your accessto European mark<strong>et</strong>sPwC Luxembourg a sorti unenouvelle version de sa brochureLuxembourg : Where Else ?,réalisée en collaboration avec la ...7


Newscalendrier du prestataire recherché<strong>et</strong> les réservations peuvent commencer! Que vous ayez besoind’un coiffeur, d’une esthéticienne,d’un ostéopathe ou de tout autreprestataire de services, Yappointvous m<strong>et</strong> directement en relationavec le prestataire recherché »,approfondit P<strong>et</strong>er Pöhle. A cejour, Yappoint centralise déjà dansson système un certain nombrede prestataires luxembourgeoispartenaires.Les prestataires de servicesutilisant Yappoint voientleur organisation simplifiée demanière considérable. Ils peuventainsi renoncer à leur agenda papier<strong>et</strong> accéder à tout moment àleurs calendriers Yappoint via lessupports PC, tabl<strong>et</strong>, smartphone,<strong>et</strong>c. Ils obtiennent accès à un véritableoutil de gestion clients, àla fois performant, souple <strong>et</strong> trèsfacile d’utilisation qui leur perm<strong>et</strong>de gérer toutes les réservations,qu’elles soient faites en ligne oupar téléphone. Un système de« badges » perm<strong>et</strong> aux utilisateursde collecter des points suivant leprincipe d’une carte de fidélité.Ainsi, un utilisateur peut obtenirdivers avantages s’il convainc unnouveau prestataire de servicesà souscrire à un abonnement, ouen prenant plusieurs rendez-vouschez le même prestataire. Yappointsert aussi de nouvel outilde promotion aux entreprises quiveulent développer de manièreactive leur visibilité <strong>et</strong> qui souhaitentêtre encore plus proches deleurs clients existants afin de leurassurer un service irréprochable.Le système a égalementété pensé pour perm<strong>et</strong>tre auxparticuliers de gérer leur temps <strong>et</strong>partager leur planning avec leursamis <strong>et</strong> leur famille s’ils le désirent.C’est un vrai réseau social qui secrée, entièrement multilingue <strong>et</strong>déjà intégré à Facebook. Quantaux applications pour iPhone <strong>et</strong>Androïd, elles sont en cours dedéveloppement <strong>et</strong> apporterontbientôt un élément important quiest la géolocalisation.Technoport & Silicon Valley« Nous sommes heureux de vousannoncer que notre proj<strong>et</strong> a suscitél’intérêt de plusieurs interlocuteursimportants du Grand-Duché. Nousavons été, d’une part, admis depuisdébut septembre au Technoport,incubateur luxembourgeois d’entreprisesinnovantes. C’est une grandefierté pour notre équipe d’entrerdans c<strong>et</strong> incubateur, puisqu’il a pourobjectif de promouvoir la création<strong>et</strong> le développement d’entreprisestechnologiques au Luxembourg.D’autre part, nous avons pu, grâceau ministère de l’Economie, organisernotre départ fin septembreaux Etats-Unis, pour vivre uneexpérience exceptionnelle de3 mois au sein d’un incubateurinformatique de la Silicon Valley !Nous sommes certains que c<strong>et</strong>teexpérience nous perm<strong>et</strong>tra de devenirencore plus performants <strong>et</strong>de pouvoir en r<strong>et</strong>our vous apporterdes fonctionnalités toujours plusinédites. Bien sûr, nous resteronstoujours très présents <strong>et</strong> actifsau Luxembourg pendant c<strong>et</strong>tepériode, une partie de notreéquipe restant, bien sûr, basée ici.Si tout se poursuit comme prévu,le Luxembourg sera peut-être àl’origine d’une nouvelle avancéedans le domaine des réseauxsociaux commerciaux », conclutP<strong>et</strong>er Pöhle.www.yapoint.comJeeni® – Mark<strong>et</strong>ingmade easyAujourd’hui, les clients des entreprisesutilisent de multiples supportstels que sites Web, portailsspécialisés, réseaux sociaux ououtils de communication mobile.Aussi, il de<strong>vie</strong>nt de plus en plusimportant de communiquer dansla langue du client, c’est-à-dire enutilisant les mêmes supports queSteve Albrecht, Jeeni.lui. Les entreprises ont donc étécontraintes d’activer une multituded’outils <strong>et</strong> d’acquérir des compétencesspécifiques pour atteindreleurs clients par le canal de leurchoix, même, par exemple, pourfaire un simple mailing d’annonced'un produit.Jeeni réunit la gestion d<strong>et</strong>outes ces démarches mark<strong>et</strong>ingau sein d’un seul outil, simpled’utilisation. Par exemple, JeeniDans les prochaines 5 années, monbut est de faire de Jeeni un produit global,disponible dans plus de 40 languesperm<strong>et</strong> de créer des mailings oudes invitations d’événements multilinguesen quelques clics, <strong>et</strong> deles envoyer automatiquement auxdifférents supports de choix desconsommateurs finaux. Le systèmeprend ainsi en charge l’entier processusde production <strong>et</strong> perm<strong>et</strong> àl’entreprise ou à son responsablemark<strong>et</strong>ing de se concentrer sur lecontenu du message de mark<strong>et</strong>ingplutôt que sur sa forme ou sur lalogistique de son envoi.La solution Jeeni se focalisesur le client qui peut s’abonneraux communications de l’entreprisede son choix. Il peut choisir le canalou format par lequel il souhaiterecevoir ces informations (e-mail,SMS, PDF, iPhone App), la fréquence(réception en temps réel,quotidienne, hebdomadaire, <strong>et</strong>c.)<strong>et</strong> la langue, <strong>et</strong> reste totalementen charge de son abonnementgrâce à la plate-forme Jeeni. C<strong>et</strong>tedémarche lui apporte une toutenouvelle expérience de relationclient avec ses entreprises ouorganismes préférés.Jeeni perm<strong>et</strong> donc decommuniquer à une clientèle deplus en plus diversifiée <strong>et</strong> multilingue,sans pour autant demanderdes efforts de traduction complexesou une expérience pousséeen mark<strong>et</strong>ing. Sa simplicité, sacaractéristique tout en un <strong>et</strong> sonprix abordable font de Jeeni unoutil indispensable pour les PME.Pour Steve Albrecht, laparticipation au parcours de plansd’affaires 1,2,3 GO a contribué à laréalisation de son proj<strong>et</strong> : « Le pland'affaires est un élément centraldans la planification <strong>et</strong> la créationd'une nouvelle entreprise. 1,2,3 GOa fourni un soutien essentiel aucours de c<strong>et</strong>te étape importante dela start up. L'équipe de la Chambrede Commerce <strong>et</strong> de Luxinnovation,les coachs <strong>et</strong> le jury 1,2,3 GO onttous fourni des commentaires trèsconstructifs pour améliorer monbusiness plan. D'autres initiativesorganisées par 1,2,3 GO telles quedes ateliers, des séminaires <strong>et</strong> desoccasions de parler en public ontaidé à construire un meilleur fondementpour entrer sur le marché<strong>et</strong> pour accroître mes chances deréussite. Le fait d’avoir été lauréatdu parcours 1,2,3 GO a ajouté dela crédibilité à mon proj<strong>et</strong>, ce quifacilite l’acquisition des premiersclients <strong>et</strong> l’accès aux investisseurs.Dans les prochaines 5 années, monbut est de faire de Jeeni un produitglobal, disponible dans plus de40 langues ». www.jeeni.n<strong>et</strong>www.123go-n<strong>et</strong>working.org9


News ... Suite de la page 7Chambre de Commerce. Editéeen anglais, chinois <strong>et</strong> désormaisen russe, la brochure constitueun outil informatif pour conseillerles entreprises étrangères sur lesavantages qu’offre le Luxembourgdans leur stratégie d’expansioneuropéenne, sa localisation <strong>et</strong>sa population active qualifiée <strong>et</strong>multilingue en faisant un pointd’entrée idéal.Le guide présente les différentespropositions de valeurspar industries telles que les TIC,les sciences <strong>et</strong> technologies dela santé, le secteur des médias <strong>et</strong>du divertissement ou encore lalogistique. La publication est aussil’occasion de souligner les avantagesqu’offre le pays en termesde qualité <strong>et</strong> de niveau de <strong>vie</strong>.La brochure est téléchargeablesur www.s<strong>et</strong>upineurope.com, sitedédié à la promotion du Luxembourgreprenant des informationssur le positionnement économiquedu pays ainsi qu’un Cost Calculatoroffrant aux entrepreneursétrangers un aperçu des coûtsd’implantation d’une entreprisedans les principales villes européennes.La brochure peut égalementêtre consultée sur www.pwc.lu <strong>et</strong> www.cc.lu. VIVIUMAssurances40 ans de présence auLuxembourgC<strong>et</strong>te année, VIVIUM Assurancesfête ses 40 ans de présence auLuxembourg. Succursale de P&VAssurances au sein du Groupe P&V,elle a hérité des valeurs d’entraidemutuelle du groupe: solidarité, coopération<strong>et</strong> proximité. Par le biaisde sa marque VIVIUM Assurances,la société a conforté sa présencesur le marché local au fil des années.Avec plus de 50.000 clients,VIVIUM Assurances regarde versl’avenir avec confiance <strong>et</strong> sérénité.C’est à l’initiative dessyndicalistes luxembourgeois estimantque leur pays était tropp<strong>et</strong>it pour y créer une sociétécoopérative d’assurance que laPrévoyance Sociale a ouvert unesuccursale à Esch-sur-Alz<strong>et</strong>te en1971, pour gagner le centre-villeen 1977, rue Victor Hugo.Les années 80 <strong>et</strong> 90 marquentune expansion constante dela succursale <strong>et</strong> le développementde son réseau multicanal, les produitssont proposés au niveau dedivers réseaux d’agents salariésou indépendants, mais aussi decourtiers. La succursale de<strong>vie</strong>ntalors 4 e assureur luxembourgeois.En 1993, la P.S. luxembourgeoisede<strong>vie</strong>nt P&V AssurancesLuxembourg. En 2004, sur<strong>vie</strong>ntla reprise des activités belgoluxembourgeoisesde Zurich Assurances.Les activités de ZurichLuxembourg sont reprises par P&VLuxembourg sauf pour l’activité Vieinternationale qui est reprise parEuresa-life, filiale du groupe P&V,active dans la création de produitsd’assurance <strong>vie</strong>. C<strong>et</strong>te périodemarque un nouveau tournant <strong>et</strong>,peu de temps après, un nouveauchangement de nom a lieu <strong>et</strong> lesproduits sont commercialisés sousle nom de VIVIUM Assurances.En septembre 2006, une nouvelleévolution s’opère <strong>et</strong> Jean-Pierre Quairière, directeur générald’Euresa-life Luxembourg de<strong>vie</strong>ntmandataire général de VIVIUMLuxembourg tout en conservantla direction générale d’Euresalife.C<strong>et</strong>te nouvelle situation aurapour répercussion principale undéménagement avec l’acquisitiond’un bâtiment commun à Strassenfin 2007. www.vivium.luaudit &compliancerejoint PwcCyril Lamorl<strong>et</strong>tePierre-François WéryFondé en 2006 par Cyril Lamorl<strong>et</strong>te<strong>et</strong> Pierre-François Wéry,audit & compliance fait partiedu top ten des cabin<strong>et</strong>s de révisionagréés de la Place, avec 25personnes employées.Tout en conservant lesmandats de révision externedont il est responsable, Pierre-François Wéry sera associé ausein des équipes de conseilavec la responsabilité du développementdes services d’auditinterne <strong>et</strong> une forte implication surles thématiques AML, de fraudes<strong>et</strong> investigations tandis que CyrilLamorl<strong>et</strong>te rejoint comme associél’activité d’audit dans le secteurfinancier où, en tant que membredu groupe de spécialistes bancairesde PwC Luxembourg, il sera plusparticulièrement en charge du développementdu secteur des PSF.Leurs équipes sont égalementintégrées au sein de PwC. FOCALQuand philanthropierime avec pérennitéInitiée par de nombreux acteursreconnus pour leur engagementen faveur de l'industrie <strong>et</strong> del'économie luxembourgeoise,la FOCAL, Fondation Ouvertepour la Construction de l'Avenirdu Luxembourg, se donne pourmission de renforcer la valorisationdes résultats de Recherche(notamment de la Recherchepublique), une richesse encorelargement sous-exploitée auLuxembourg.En contribuant à la valorisationdu fruit du travail deschercheurs en opportunités économiques,la Fondation entendsoutenir l'entrepreneuriat innovantsur la place luxembourgeoise <strong>et</strong>ainsi contribuer à assurer sa pérennitésocioéconomique à longterme, avec pour objectif ultimede garantir un avenir durable auxgénérations futures.Au vu de ses objectifs, laFondation s'engage à offrir un partenariatactif <strong>et</strong> efficace aux acteursde la Recherche-Développement-Innovation <strong>et</strong> d'accompagner lesproj<strong>et</strong>s identifiés comme prom<strong>et</strong>teursjusqu'au statut du Proofof Concept, <strong>et</strong> ainsi les rendreattractifs pour des investisseursprivés ou publics potentiels. Pour yparvenir, la Fondation s'appuie surl'expertise <strong>et</strong> la notoriété de sesmembres, tous fortement impliquésdans l'industrie <strong>et</strong> l'économie dela Place, mais fait également appelà la solidarité intergénérationnellede tous les acteurs concernés enleur offrant de soutenir financièrementla Fondation.FOCAL s'engage enversses donateurs à contribuer demanière tangible <strong>et</strong> vérifiableau bien-être socioéconomiquedurable du Luxembourg. Ainsi,la Fondation rendra compte entoute transparence de l'utilisationprécise des dons tout en respectantstrictement, s'ils le désirent,l'anonymat de ses donateurs. Al'heure actuelle, FOCAL a initié la10


Newsprocédure d'attribution du statutd'utilité publique, statut qui perm<strong>et</strong>traaux donateurs de bénéficierd'un régime de déductibilité fiscaleavantageux, considérant leurscontributions financières commedépenses spéciales dans les limitesfixées par la loi concernant l'impôtsur le revenu. www.focal.luPwC LuxembourgNouvelle édition duGuide des comptesannuels préparés selonles principes comptablesluxembourgeoisDans une optique de soutien auxentreprises, PwC Luxembourg aréalisé une 2 e édition du guideconsacré aux comptes annuelsdes sociétés, rebaptisé Guide desComptes annuels préparés selonles principes comptables luxembourgeois.Publié en 3 langues(français, allemand <strong>et</strong> anglais), ceGuide vise à présenter les principalessituations rencontréespar les sociétés lors de la préparationdes comptes annuels.Applicable aux entreprisesrégies par la loi du19 décembre 2002.www.pwc.luGuide des comptesannuels préparés selonles principes comptablesluxembourgeoisDepuis l’introductiondans la loi comptable des nouvellesdispositions de la loi du10 décembre 2010 transposantcertaines directives européennes,les entreprises doivent s’adapter àdes changements importants dansla préparation de leurs comptesannuels, tant en termes d’optionsdans les méthodes d’évaluationqu’en termes d’informations complémentairesque les sociétés doiventfournir dans les notes auxcomptes. Parmi les choix possibles,le cadre comptable luxembourgeoisoffre dorénavant, outre laméthode d’évaluation au coût historique,la possibilité d’opter soitpour la méthode d’évaluation à lajuste valeur pour les instrumentsdérivés ainsi que pour certainescatégories d’actifs, soit pour l’utilisationdes normes comptablesIFRS, tant pour les comptes statutairesque consolidés. Les trois versions du Guide descomptes annuels préparés selonles principes comptables luxembourgeoissont distribuées enlibrairie par Legitech. L’ouvragepeut également être commandévia le site www.pwc.lu <strong>et</strong> www.legitech.lu, au prix de 25 EUR.Ban de Gasperich1 er quartier de la Villede Luxembourg certifiéDGNB GoldDepuis 2009, la Deutsche Gesellschaftfür Nachhaltiges Bauen (so-11


Newsciété allemande pour la constructiondurable – DGNB) procède àl’élaboration d’un système de certificationindépendant <strong>et</strong> reconnu pourles quartiers urbains, en conformitéavec les principes de certificationdes bâtiments. Des experts dansles domaines de l’urbanisme, del’aménagement du paysage, dutrafic, de la sociologie ont apportéleur know-how à la mise en placed’un système de certification. Lebureau d’études k-engineering duLuxembourg figurait aussi parmiles experts.En concertation avec laVille de Luxembourg, la société dedéveloppement Grossfeld PAP S.A.a décidé, alors que le système decertification en était encore à sesdébuts, d’inscrire le quartier urbainBan de Gasperich en tant queproj<strong>et</strong>-pilote auprès de la DGNB<strong>et</strong> de participer activement à laphase d’évaluation des nouvellesvariantes du système. L’applicationdu système a été testée sur 30proj<strong>et</strong>s internationaux concr<strong>et</strong>s,tout en le perfectionnant parallèlement.Les bases pour la certificationd’un quartier urbain sont unensemble de bâtiments disposantd’aménagements <strong>et</strong> d’espaces(places, parcs) accessibles au public.L’évaluation comprend aussiles environs du quartier urbain.L’évaluation d’un quartierurbain s’effectue par l’intermédiairede 45 critères spécifiques,structurés en 5 groupes principaux: qualité écologique, qualitééconomique, qualité sociale <strong>et</strong>culturelle ; qualité technique ;qualité du processus.La remise officielle ducertificat par la DGNB a eu lieu4 octobre dernier à l’occasion del’Expo Real à Munich.Le quartier urbain disposeaujourd’hui des 1 ers plansd’aménagement particuliers valides<strong>et</strong> des demandes de permisde construire préalables pour lesbiens immobiliers privés ont déjàété déposées auprès de la Villede Luxembourg. Dans une 1 èrephase, les proj<strong>et</strong>s suivants vontêtre réalisés : le nouveau siègede PwC Luxembourg avec unesuperficie totale de 30.000 m² ; lespremières résidences du quartierrésidentiel à proximité du futurparc municipal de Gasperich, avecun potentiel de développementde 70.000 m² <strong>et</strong> l’obligation pourla société de développement decommercialiser 10 % de la surfacehabitable en tant que logementsà coût modéré (Pacte logementde l’Etat luxembourgeois) ; lecentre commercial doté d’unhypermarché Auchan, d’une galeriemarchande, de restaurants<strong>et</strong> d’une tour de bureaux, surune superficie de 100.000 m² ; uncomplexe plurifonctionnel composéde bureaux, d’un centre defitness, d’un centre de conférence<strong>et</strong> d’un hôtel, sur une superficiede 48.000 m². DeloitteLuxembourgDes résultats en haussede 12 % <strong>et</strong> un chiffred’affaires record auniveau internationalDeloitte Luxembourg a enregistréde bons résultats sur l’exercice2010-2011, avec un revenude 161,1 millions EUR, soit unecroissance de 12 % sur le dernierexercice fiscal. C<strong>et</strong>te croissance aété principalement soutenue parles activités des départements Tax<strong>et</strong> Advisory & Consulting, avecdes croissances à deux chiffresqui consolident leurs positionsde leaders de marché. Les revenusliés aux activités d’Audit sontquant à eux restés stables dans unenvironnement particulièrementconcurrentiel.C<strong>et</strong>te période aura étéégalement marquée par un investissementsoutenu dans lerecrutement <strong>et</strong> la formation descollaborateurs, avec un effectif encroissance de 6 % au Luxembourg.Sur le plan international, Deloittea embauché 49.000 professionnelsen 2011. Le total des effectifsmondiaux de Deloitte est désormaisde 182.000 professionnels <strong>et</strong>Deloitte prévoit de les faire passerà 250.000 d’ici à l’exercice 2015.Au niveau global, DeloitteTouche Tohmatsu Limited annonceun chiffre d’affaires cumulédes cabin<strong>et</strong>s membres de son réseaumondial de 28,8 milliards USDpour l’exercice clos le 31 mai2011, soit le chiffre d’affaires leplus élevé jamais enregistré parle réseau. www.deloitte.luPwC Luxembourg5 e Conférence TVAEn septembre dernier, PwCLuxembourg a organisé la 5 e éditionde sa Conférence TVA. Les140 responsables financiers réunisy ont reçu les dernières informationssur les évolutions récentes<strong>et</strong> futures en matière de TVA auniveau national <strong>et</strong> internationalainsi que sur les développementsrécents <strong>et</strong> futurs concernant laTVA, tout en comparant leurs expériences<strong>et</strong> défis avec la gestionde leurs responsabilités <strong>et</strong> risquesen la matière.La présentation sur le FichierAudit Informatique (FAIA),en la présence de Romain Heinen,directeur de l'Administration del’Enregistrement <strong>et</strong> des Domaines(AED), a particulièrement attirél’attention des participants. L’AEDa d’ailleurs fait part de la mise enplace d’un espace réservé au FAIAsur son site www.aed.public.lu/FAIA. Les participants ont égalementreçu une revue de l’agendade la Commission européenne,notamment suite aux réponsesqu’elle a reçues dans le cadre duGreen Paper lancé fin 2010. Lebut de la Commission étant deparfaire, à l’échelle européenne,un système de TVA harmonisé,simple <strong>et</strong> le moins contraignantpossible.Les répercussions pour lesopérateurs télécom, radio <strong>et</strong> télévision<strong>et</strong> services électroniques duchangement à venir des règlesTVA pour les ventes aux consommateursfinaux a fait l’obj<strong>et</strong> d’unrappel. A ce suj<strong>et</strong>, PwC a fait partde la mise en place d’un groupede réflexion sur les changementsapplicables à compter du 1 er jan<strong>vie</strong>r2015. Ce groupe de réflexion,auquel tous les fournisseurs deservices électroniques, de télécommunication,radio <strong>et</strong> télévisionpeuvent prendre part, s’étend àl’échelle internationale via le réseauPwC. Le but est de réfléchir àla meilleure anticipation possibledes nouvelles règles applicables,notamment celles relatives auguich<strong>et</strong> unique <strong>et</strong> au lieu d’établissementdu consommateur,tout en renforçant les liens avecla Commission européenne dansl’optique d’une collaboration bénéfiquepour toutes les partiesprenantes. www.pwc.luPascal Rapallinoa rejoint l’équipeTax de DeloitteLuxembourgPascal RapallinoDepuis septembre dernier, PascalRapallino est Partner Tax chezDeloitte Luxembourg. Sa missionconsiste à m<strong>et</strong>tre en place<strong>et</strong> à diriger les activités de PrivateWealth Management au seindu département Tax de DeloitteLuxembourg <strong>et</strong> à contribuer audéveloppement des opportunitésliées à la structuration <strong>et</strong> àl’optimalisation fiscale.Ancien avocat au barreaude Paris, Pascal Rapallinoa auparavant été membre duComité exécutif d’une banquefrançaise au Luxembourg, danslaquelle il dirigeait le départe-12


Newsment Wealth Management. Ilpossède également une expérienceinternationale significativedans les services de fusions <strong>et</strong>acquisitions, expérience qu’il aacquise au sein de grands cabin<strong>et</strong>sanglo-saxons. Il est parailleurs chargé de cours de fiscalitéinternationale dans diversesuniversités françaises. www.deloitte.luALFI« Funds are good forYou – Luxembourg isgood for funds »L’Association Luxembourgeoisedes Fonds d’Investissement(l’ALFI) s’est fixée une nouvelleambition : faire du Luxembourgun centre d’excellence mondialpour le secteur de la gestiond'actifs, vecteur d’opportunitéspour les épargnants, les professionnels<strong>et</strong> la communauté dansson ensemble. Dans un contexteinternational difficile, l’ALFI veutcréer un environnement propiceau développement des fondsd’investissement, en démontrantleur contribution positive pourles épargnants <strong>et</strong> la société.Son plan d’actions pourles 4 prochaines années répondà 5 objectifs : s’assurer que lesfonds UCITS restent la référenceen matière de protection del’épargnant ; aider les gérantsde fonds <strong>et</strong> les investisseurs institutionnelsà tirer parti du développementdes fonds alternatifsréglementés, dans le cadre dela directive européenne AIFM ;stimuler l’innovation dans le secteurdes fonds d’investissement ;faciliter la distribution internationaledes fonds ; <strong>et</strong> renforcer laposition du Luxembourg commepartenaire privilégié du secteurde la gestion d’actifs.Grâce à son expérience<strong>et</strong> à son agilité, l’industrie luxembourgeoisedes fonds d’investissementsait s’adapter pour anticiper<strong>et</strong> mieux servir les besoinsdu secteur de la gestion d’actifs,en lui offrant un environnementstable, pérenne <strong>et</strong> attractif.L'ambition de l'ALFI consiste àfaire du Luxembourg le centred’excellence mondial tant pourles fonds destinés aux particuliers– avec la marque UCITS –que pour les fonds alternatifsréglementés destinés aux professionnels,aux entreprises <strong>et</strong>aux investisseurs institutionnels.C<strong>et</strong>te ambition est partagée parle gouvernement luxembourgeois,l’autorité de contrôle <strong>et</strong>le secteur privé.En apportant aux épargnantsun service de qualité, lagestion d’actifs made in Luxembourgbénéficiera également àla communauté dans son ensemble,au Luxembourg, enEurope <strong>et</strong> dans le monde. Ellecontribuera à rétablir la confiancedans l’épargne à long terme, àfaciliter les investissements, àsoutenir le développement desentreprises, à créer des emploishautement qualifiés <strong>et</strong> à valoriserla contribution du secteurde la gestion d’actifs dans lachaîne de valeur économiqueinternationale.La crise récente a de nouveaudémontré que la sécurité<strong>et</strong> la stabilité constituent desfacteurs déterminants au momentde choisir le lieu d’établissementde son activité. Malgréc<strong>et</strong>te période de turbulences, leLuxembourg a réussi à respecterles critères de Maastricht, àmaintenir sa fiscalité à un niveaucompétitif <strong>et</strong> à préserver uncadre réglementaire favorableaux entreprises. Pour conforter<strong>et</strong> développer son statut d’alliédu secteur de la gestion d’actifs,le Luxembourg conservera uncadre fiscal <strong>et</strong> réglementaire attrayant<strong>et</strong> pérenne ; préserveraun environnement fiable, stable<strong>et</strong> compétitif ; développera sonsoutien pour la recherche <strong>et</strong> la formationprofessionnelle ; intégrera<strong>et</strong> accompagnera les nouvellestendances <strong>et</strong> innovations en matièrede fonds d’investissement ;augmentera son attractivité entant qu'implantation idéale pourles sociétés de gestion d’actifs<strong>et</strong> que pays accueillant pour lesprofessionnels qui <strong>vie</strong>nnent y vivre<strong>et</strong> y travailler ; <strong>et</strong> poursuivra ledéveloppement d’infrastructuresde marché performantes. www.alfi.luPwCNouveau rapportTrading blocs – whatnext for the stockexchanges ? (Quelavenir pour les grandesplaces boursières ?)Selon le rapport, les meilleuresperspectives de croissance à venirpour les Bourses occidentalesrésideraient dans le développementde services post-marché(ensemble des traitements <strong>et</strong>échanges intervenant après laconclusion d’une transaction <strong>et</strong>découlant de celle-ci), à savoir decompensation <strong>et</strong> de règlementlivraisonainsi que dans le renforcementdes échanges avec les paysémergents. La future position-cléde Clearstream dans le cadre durapprochement entre DeutscheBörse <strong>et</strong> NYSE Euronext m<strong>et</strong> notammenten évidence l’importancedes services post-marché pour lesgrands groupes boursiers.Une concurrence accruea contribué à réduire les margesbénéficiaires dans le secteur <strong>et</strong>continuera à légitimer les mouvementsde consolidation. Latendance en Europe découleen grande partie des changementsréglementaires tels quela directive MiFID qui a permisà de nouveaux acteurs de rentrerdans ce marché <strong>et</strong> de m<strong>et</strong>tre àl’épreuve les Bourses existantes ...13


NewsActualités du DépartementCréation <strong>et</strong> Développementdes <strong>Entreprises</strong>Franc succès pourl’édition 2011 desJournées Création<strong>et</strong> Développementd’<strong>Entreprises</strong>Organisées conjointement parla Chambre de Commerce <strong>et</strong> laChambre des Métiers, le ministèrede l'Economie <strong>et</strong> du Commerceextérieur <strong>et</strong> le ministère desClasses moyennes <strong>et</strong> du Tourisme,les Journées Création <strong>et</strong> Développementd'entreprise perm<strong>et</strong>tentà tous ceux qui veulent créer, reprendreou développer une entreprisede rencontrer tous lesacteurs-clés de l’entrepreneuriat<strong>et</strong> de faire le plein d'informations,en participant à divers événementsd’accès gratuit.L’engouement pour c<strong>et</strong>temanifestation annuelle ne se démentpas – bien au contraire –puisque, c<strong>et</strong>te année, les JournéesCréation <strong>et</strong> Développement d’<strong>Entreprises</strong>ont connu un vif succès,avec pas moins de 900 participantssur tout le cycle événementiel,<strong>et</strong> un taux de fréquentation enhausse de plus de 40 % par rapportà l’année passée. Un succèsnotamment lié aux suj<strong>et</strong>s placésen tête d’affiche, qui s’inscriventparfaitement dans le contexte socio-économiqueactuel.Parmi les événementsphares initiés par la Chambrede Commerce, on r<strong>et</strong>iendra notamment: la Nocturne, avec une centained’entr<strong>et</strong>iens personnalisés dispenséspar les conseillers del’Espace <strong>Entreprises</strong> en l’espacede 4h ; la conférence LuxembourgBusiness Angels N<strong>et</strong>work,relative au financement privédes entreprises, qui a attirépas moins de 160 participants,dont de nombreux porteursde proj<strong>et</strong> innovants ; la conférence Transmissiond’entreprise : managementbuy-out/buy-in, qui a réuni unecentaine de (futurs) cédants <strong>et</strong>repreneurs ; <strong>et</strong> le workshop dédié aux médiassociaux, qui a réuni unesoixantaine de dirigeants venusse renseigner sur les opportunitésdu Web social.L’Espace Entrepriseconsacre désormais 2 soirspar mois, les jeudis de17h00 à 20h00,aux porteurs de proj<strong>et</strong>,créateurs, repreneurs <strong>et</strong>dirigeants d’entreprisesouhaitant être renseignésdans des domaines tels quela fiscalité, la finance ouencore les démarchesadministratives.Dates des prochainesNocturnes <strong>et</strong> inscriptionen ligne surwww.espace-entreprises.luBusinessMentoring :lancement de lapromotionNorbert FriobLe jeudi 17 novembre, le programmeBusinessMentoring a lancésa seconde promotion d’entrepre-La Nocturne : des entr<strong>et</strong>iens personnalisés de 20 minutes perm<strong>et</strong>tant à desporteurs de proj<strong>et</strong>s, créateurs, repreneurs <strong>et</strong> dirigeants d’entreprise de rencontrerdes conseillers de l’Espace <strong>Entreprises</strong> <strong>et</strong> autres partenaires afin defaire un premier point sur leur situation actuelle.neurs-mentorés, en présence deson parrain, Norbert Friob, multientrepreneur<strong>et</strong> président dugroupe FNP.La soirée s’est dérouléesous le signe des TIC, avec commesupport principal une table tactile,intégrant un livre numérique animé.C’est donc au gré des pages queles participants ont pu découvrir lesportraits des 9 dirigeants r<strong>et</strong>enusdans le cadre de la Promotion 2011.C<strong>et</strong>te animation était avant toutun clin d’œil aux entrepreneurssélectionnés, qui sont – pour laplupart – issus du secteur des TIC.En eff<strong>et</strong>, sur les 9 Mentorés 2011,4 sont actifs dans le domaine destechnologies de l’information <strong>et</strong> dela communication, dont l’e-commerce,les télécommunications,l’éditique <strong>et</strong> les services Web.Notons que depuis le lancementdu programme en février2010, 45 entrepreneurs – Mentorscomme Mentorés – ont participéà l’aventure mentorale.Postulez en ligne sur surwww.businessmentoring.luinfo@businessmentoring.luLes 9 visagesde la PromotionNorbert FriobDémarrageDirigeant : P<strong>et</strong>er PöhleEntreprise : Yappoint S.A.Année de création : 2010Secteur : TICNombre d’employés : 4Descriptif de l’activité : Solution deprise de rendez-vous entre particuliers<strong>et</strong> prestataires de services, viaune plate-forme Web avec système14


News ... Suite de la page 13avec des modèles opératoires àmoindre coûts.Beaucoup de sociétésoccidentales ont d’ores <strong>et</strong> déjàopté pour une double cotationà la Bourse de Hong Kong ousur d’autres places asiatiquesafin de capter une partie desinvestissements en provenancede c<strong>et</strong>te région. Ainsi, le volumedes transactions boursières dans larégion Asie-Pacifique a augmentéd’environ 20 % entre 2000 <strong>et</strong> 2010,alors que, pour la même période,les volumes de transactions sur lesplaces boursières en Amérique <strong>et</strong>dans la région Europe, Moyen-Orient <strong>et</strong> Afrique ont respectivementchuté de 14 % <strong>et</strong> 6 %.Malgré les fortes prévisionsde croissance pour la régionasiatique, il reste certains obstaclesau processus de consolidation. Enpremier lieu, la région ne constituepas un marché unique <strong>et</strong> nedispose pas d’une autorité deréglementation supranationale.Les mesures transnationales delibéralisation des marchés pouvantfaciliter les démarches de fusionsont ainsi inexistantes. En outre,certaines réglementations locales,comme celles relatives aux restrictionssur les investissementsétrangers entravent encore égalementles efforts d’intégrationdes marchés. La version anglaise du rapport estdisponible sur www.pwc.com,sur simple demande auprès depwc.publications@lu.pwc.com.Innovationfor FinancialServices SummitUn succès qui devrait seconfirmer en 2012Près de 140 académiciens <strong>et</strong>professionnels du secteur financier,internationaux <strong>et</strong> nationaux,ont participé au 1 er Somm<strong>et</strong> surl’Innovation pour les ServicesFinanciers, organisé du 21 au 23septembre 2011 par le CRP HenriTudor <strong>et</strong> l’association ISPIM (InternationalSoci<strong>et</strong>y for ProfessionalInnovation Management).Durant les 3 jours deconférence, le rôle de l'innovationdans le secteur financier auLuxembourg, <strong>et</strong> dans un contexteinternational, a été abordé grâce,notamment, aux témoignages denombreux experts. Ernst WilhemContzen, président de l'Associationdes Banques <strong>et</strong> Banquiersde Luxembourg (ABBL), AnoukAgnès, Director of Strategy deLuxembourg for Finance, Ian Poinsen<strong>et</strong>,Head of Innovation, KMand Strategic Intelligence de BNPParibas, ou encore Mark Tatcher,professeur à la London School ofEconomics ont ainsi partagé leurconcepts <strong>et</strong> recommandations,notamment lors d’ateliers avecles participants <strong>et</strong> ont permisd’être démontrés concrètementpar la présentation de 25 travauxde recherche. Karl-Erik Sveiby,professeur en Knowledge Managementà la Hanken School ofEconomics d’Helsinki a été élumeilleur auteur pour son articleatypique Innovation and the globalfinancial crisis: Consequences ofincomp<strong>et</strong>ence.Un second rendez-vousest d’ores <strong>et</strong> déjà programméen 2012. Informations : Aurélie Derouard –Tél : (352) 42 59 91-6656 – E-mail :aurelie.derouard@tudor.luwww.luxsummit.ispim.orgPrix Rotary duMeilleur apprentiartisan 2010Décerné pour la 19 e fois par leRotary Club Esch-Bassin Minier, lePrix Rotary du Meilleur apprentiartisan 2010, doté de 1.500 EUR,a récompensé Pit Victor de Pratzqui a passé avec brio ses examensde fin d’apprentissage en 2010.Il est ferblantier.Par ce prix, le Rotary ClubEsch-Bassin Minier entend promouvoirauprès des jeunes desvaleurs fondamentales de notresociété en vue de les aider à biense positionner pour entrer dans la<strong>vie</strong> active. Ce prix souligne égalementl’importance des métiersde l’artisanat dans notre <strong>vie</strong> économique.Par ailleurs, le Rotary ClubEsch-Bassin Minier témoignede son engagement envers lesJeunes en organisant chaque année(<strong>et</strong> ceci pour la 7 e fois) sonJOB TALK auprès des jeunes desclasses terminales des 2 LycéesTechniques d’Esch. Lors de c<strong>et</strong>tejournée, des chefs d’entreprisemembres du Rotary expliquentaux jeunes comment aborderle marché du travail lors de leurpremière embauche. Rapid ResultsMark<strong>et</strong>ingA ouvert une agence auLuxembourgPrésent en France, au Royaume-Uni, en Irlande, en Allemagne,en Belgique <strong>et</strong> maintenant auLuxembourg, Rapid ResultsMark<strong>et</strong>ing doit son succès à sonconcept innovant <strong>et</strong> performant :le RapidSYSTEM, un système demark<strong>et</strong>ing global intégrant tousles aspects de la gestion mark<strong>et</strong>ingde la PME, depuis la réflexionstratégique jusqu’à la création <strong>et</strong>la mise en œuvre des campagnes<strong>et</strong> actions mark<strong>et</strong>ing. www.rapidresultsmark<strong>et</strong>ing.luLes Prixd’ExcellenceFiabci 2011Le 27 septembre dernier a étédévoilé le palmarès des Prixd’Excellence Fiabci 2011, rassemblantles meilleurs proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong>prestataires immobiliers du Luxembourg<strong>et</strong> de la Grande Région.L’événement, qui a le soutien de laFiabci (Fédération internationaledes professions immobilières), laconfédération luxembourgeoise ducommerce, Dexia, PwC, la ChambreImmobilière du Grand-Duché deLuxembourg, Jones Lang Lasalle,Property Partners, les Jardins deLuxembourg, BNP Paribas Real Estate,le Groupe Immobilier Luxembourgeois,Molitor Avocats à laCour <strong>et</strong> la Ville d’Esch-sur-Alz<strong>et</strong>te,a accueilli plus de 200 décideursdu secteur.Le Prix d’Excellence Fiabciexiste au niveau mondial depuis1992. Les 19 éditions précédentesont dévoilé, élus par unjury d’experts de 5 continents, deslauréats de 33 pays différents. LeLuxembourg, jamais primé à cejour, pourrait bien faire son entréedans le palmarès mondial pour la20 e édition, qui se tiendra du 12 au16 mai 2012 à St P<strong>et</strong>ersbourg. Lasélection nationale des proj<strong>et</strong>s pourle Congrès International Fiabci à StP<strong>et</strong>ersbourg est la suivante : PrixBest Real Estate Services : PropertyPartners ; Prix Environmental :Rives de Clausen ; Prix Industrial :Cargolux maintenance Center ;Prix Office : Vertigo ; Prix Residential: Les Jardins de Luxembourg ;Prix Specialized Project : Cargoluxmaintenance Center. www.fiabci.lu16


NewsCharles Mullerrejoint KPMGLuxembourgCharles MullerKPMG Luxembourg a recruitéCharles Muller, ancien DeputyDirector General de l’AssociationLuxembourgeoise des Fonds d’Investissement(ALFI). Charles Mullerva jouer un rôle important auprèsde l’European Regulatory Centreof Excellence créé par KPMG. Risk Club d’Ernst& YoungLancement de lanouvelle saisonLe Risk Club d’Ernst & Young,créé il y 3 ans à l’initiative de LaurentDenayer, associé responsabledu Financial Services Risk Management(FSRM) chez Ernst &Young Luxembourg, associe lesbienfaits d’une conférence privéeà l’interaction discrète d’un groupede discussion. De plus, le Risk Clubassiste la communauté des professionnelsactifs dans la gestion desrisques en portant à leur connaissanceles derniers changementsconstatés dans l’environnementréglementaire ainsi qu’en apportantson support dans le maintien decontrôles dans un environnementéconomique instable.Les objectifs principaux duRisk Club pour la nouvelle saison2011-2012 consistent, entre autres,en des débats relatifs aux industriesdans lesquelles les clientssont actifs ainsi que le partagedes problèmes <strong>et</strong> préoccupationsentre membres. www.ey.com/luxembourgLabel Sécher &Gesond mat Systempour les PMEAvec sa réforme du 12 mai 2010,l’assurance accident a surtoutmis l’accent sur les missions deconseil <strong>et</strong> de formation des salariés<strong>et</strong> employeurs en matièrede sécurité <strong>et</strong> santé au travail afind’aider les entreprises à mieuxdévelopper leurs stratégies deprévention. Dans ce contexte, leservice de prévention de l’AAA alancé une action se déclinant en2 vol<strong>et</strong>s: dans un souci d’aider enparticulier les p<strong>et</strong>ites entreprises,l’ Association d’Assurance Accident(AAA) a décidé de renforcerson service de conseil individualiséaux entreprises en matièrede gestion de la sécurité <strong>et</strong> de lasanté au travail. A côté de c<strong>et</strong>teassistance personnalisée, l’administrationentend proposer auxentreprises ayant choisi d’avoirrecours à ses services de conseil,<strong>et</strong> sous certaines conditions, unecertification de leur système degestion de la sécurité <strong>et</strong> de lasanté au travail sous forme du labelSécher & Gesond mat System.La gestion pratique del’action de conseil <strong>et</strong> de labellisationest assurée par les agentsdu Communiqué service de prévention de pressedesaccidents de l’AAA. Les objectifsprincipaux sont : le conseilpersonnalisé, l’accompagnement<strong>et</strong> le suivi des entreprises en vued’une gestion efficace de la sécurité<strong>et</strong> de la santé au travail ;l’amélioration de la sécurité <strong>et</strong> dela santé au travail <strong>et</strong> la diminutiondu nombre des accidents du travail<strong>et</strong> des maladies professionnelles ;l’augmentation de la motivationdes salariés ; la diminution desabsences <strong>et</strong> des coûts engendréspar les accidents du travail <strong>et</strong> lesmaladies professionnelles ; <strong>et</strong> lapromotion en général de la sécurité<strong>et</strong> de la santé au travail.Le label est décerné auxentreprises qui respectent les critèresr<strong>et</strong>enus, mais au plus tôt 6mois après leur adhésion à l’action.Il est r<strong>et</strong>iré lorsque l’entreprisene respecte plus ces critères <strong>et</strong>peut être r<strong>et</strong>iré en cas d’accidentdu travail grave ou de maladieprofessionnelle pour lesquels laresponsabilité de l’entreprise aLabel de qualité en matièrede sécurité <strong>et</strong> de santéau travailpu être démontrée.En vue de l’adhésion àl’action de conseil susmentionnée,les entreprises doivent impérativementparcourir les étapes suivantes: engagement par écrit dela part de la direction de l’entreprisepar le biais de la signatured’une convention entre les partiesimpliquées <strong>et</strong> le service préven-Label de qualité « Sécher & Gesond mat System » : Signatured’une convention de coopération en matière de conseil <strong>et</strong> delabellisation des p<strong>et</strong>ites entreprisesChambre de Commerce du Luxembourg, le 30 septembre 201117


Newsprésentée dans ce contexte commeun réel outil au service de la compétitivité.Pour plus d’informations : HervéP<strong>et</strong>er – Tél : (352) 46 97 46 72 –E-mail : herve.p<strong>et</strong>er@ilnas.<strong>et</strong>at.lu.www.ilnas.luErnst & YoungNouvelles responsabilités<strong>et</strong> opportunitéspour les dirigeantsde l’industrie destélécommunicationsErnst & Young Global a décidéde localiser au Luxembourg unepartie de ses compétences entermes de services aux sociétésde télécommunication au niveaumondial, en reconnaissance de laposition prédominante du Luxembourgau sein de la communautédes Technologies de l’Information<strong>et</strong> de la Communication (TIC)ainsi que de l’expertise de sonéquipe locale.Oli<strong>vie</strong>r Lemaire, associéAudit <strong>et</strong> Conseil, a récemment étépromu responsable Télécommunicationspour la région EMEIA.Dans le cadre de ses nouvellesattributions, il sera en charge dela supervision <strong>et</strong> de la promotiondes services d’Ernst & Young auprèsd’opérateurs de télécommunicationsdans 90 pays du réseauEMEIA d’Ernst & Young.Le Global TelecommunicationsCenter d’Ernst & Younga également décidé de localiserau Luxembourg une partie deses compétences mondialesen termes de Revenue assurance<strong>et</strong> de conseil en gestiondes risques (ou Risk Advisory)pour l’industrie des télécoms.Ces activités sont superviséespar Brice Lecoustey, AdvisorySenior Manager auprès d’Ernst& Young Luxembourg. www.ey.com/luxembourgMediation S.A.20 e anniversaireDe g. à dr. : Françoise H<strong>et</strong>to-Gaasch,ministre des Classes moyennes <strong>et</strong> duTourisme, <strong>et</strong> ministre de l’Egalité deschances, <strong>et</strong> N<strong>et</strong>ty Thines, administrateurdélégué de Mediation S.A.Le 11 octobre dernier, MediationS.A. a célébré ses 20 ans. Crééeen 1991, l’agence a trouvé uneniche en centrant son approche surle mark<strong>et</strong>ing relationnel. MediationS.A. est surtout connue pourl’organisation d’événements. Cependant,ses activités ne s’arrêtentpas là. « Le vol<strong>et</strong> consultance a prisune place importante. Notre valeurajoutée réside dans le conseil quenous délivrons, notre savoir-faire,notre expertise <strong>et</strong> notre réseau.Ainsi, nous proposons aussi biendes concepts clés en main quedes prestations isolées telles quedes actions de relations presseou de télémark<strong>et</strong>ing », expliqueson administrateur délégué, N<strong>et</strong>tyThines.Active dans de nombreusesassociations du secteurde la communication <strong>et</strong> des ressourceshumaines telles que laMarkCom (Association Luxembourgeoisedes Agences-Conseilsen Communication), l’entreprises’est également engagée dansd’autres causes avec l’IMS (Institutpour le Mouvement Sociétal)ou l’Association des FemmesCheffes d’<strong>Entreprises</strong>. Rappelonsque Mediation S.A. a organisé,en septembre dernier, le 1 er somm<strong>et</strong>européen des spécialistesde l’événement qui a regroupéplus de 70 associations <strong>et</strong> <strong>magazine</strong>seuropéens du secteur del’événement.Concernant l’avenir, l’administrateur-déléguéest confiante :« Nous cherchons à faire évoluerle secteur de la communicationau Luxembourg. A c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, nousrestons à l’écoute des tendancesdes autres pays <strong>et</strong> participons àde nombreuses conférences, formations<strong>et</strong> salons professionnels.Ceci nous perm<strong>et</strong> également dedévelopper en permanence desconcepts originaux <strong>et</strong> d’offrir denouvelles prestations à nos clients,car leur satisfaction reste au cœurde nos préoccupations. » www.mediation-sa.luBCEE Ass<strong>et</strong>ManagementD<strong>et</strong>tes publiques : entremythes <strong>et</strong> réalitésDans le cadre d’une conférence organiséeen octobre par la Banque<strong>et</strong> Caisse d’Epargne de l’Etat,le Dr Yves Wagner, directeur deBCEE Ass<strong>et</strong> Management, a décortiquéles concepts de d<strong>et</strong>tesqui secouent les marchés depuisplusieurs années. Présentant lesmythes sur les d<strong>et</strong>tes qui sontdérivés de présentations simplifiéesde doctrines économiques<strong>et</strong> qui angoissent les marchés, leDr Wagner suggère que la réalitédépasse en gravité les conjecturesmythiques. Les outils classiquesde gestion budgétaire, de financementde dépenses publiques<strong>et</strong> de politiques monétaires sontfutiles face à l’importance de lacrise, <strong>et</strong> les autorités, notammentgouvernements <strong>et</strong> Banques centralessont dos au mur. Selon leDr Wagner, seul un Big Bang <strong>et</strong>une répression financière, qu’onpensait appartenir à des tempsrévolus, perm<strong>et</strong>tent aujourd’huide sortir de la crise. Parmi lesoutils qui pourraient ainsi voir lejour rapidement, Yves Wagnercite des restructurations significativesdes d<strong>et</strong>tes de plusieursEtats, accompagnées de restructurationsbancaires (séparationdes banques d’investissement <strong>et</strong>des banques de dépôts, fusionsd’établissements bancaires, nationalisations,créations de badbanks, <strong>et</strong>c.), d’encadrementsde crédits, le tout accompagnéd’une politique monétaire peuorthodoxe de création monétaire,stérilisation de la d<strong>et</strong>te, rachatpar les Banques centrales d’actifstoxiques.Yves Wagner estime queseul un tel choc peut rassurer lesmarchés, les investisseurs <strong>et</strong> lesconsommateurs, <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>trait departir sur des bases plus saines.Pour lui, il s’agit là de rec<strong>et</strong>tesà court terme. De nombreusesinitiatives devront rapidement êtreprises pour perm<strong>et</strong>tre un développementdurable du système financierinternational à long terme.Parmi les voies recommandées,une meilleure gouvernance des19


Newsgouvernements <strong>et</strong> des entreprisesest avancée, dans le cadre d’unemondialisation plus équilibrée<strong>et</strong> égalitaire dans laquelle lescroissances économiques desprochaines décennies seront baséessur un partage équitable desrevenus générés par les pays àforte croissance démographique<strong>et</strong> potentiels de gain de productivité.Cela nécessitera des réformesdans la gouvernance des paysdéveloppés, <strong>et</strong> un changementde mentalités. www.bcee-am.luFedilVers une nouvellepolitique industrielleLors de sa conférence de pressedu 11 octobre 2011, la Fedil s’estprononcée sur un certain nombrede suj<strong>et</strong>s d’actualité en relation,notamment, avec la situation économiquedu Luxembourg à traversl’évolution du PIB, la productionindustrielle, l’évolution du coûtsalarial unitaire ou encore la situationdes finances publiques.Le président de la Fedil, RobertDennewald, a rappelé que la situationdu Luxembourg est loind’être réjouissante <strong>et</strong> qu’il fautdes mesures courageuses pourredresser la situation <strong>et</strong>, partant,pérenniser la croissance économique,indispensable à la sur<strong>vie</strong>du modèle économique luxembourgeois.« La compétitivité del’économie continue à se dégraderpar rapport à nos voisins », aconstaté Nicolas Soisson, directeurde la Fedil. Il a illustré c<strong>et</strong>tedégradation à travers l’évolutiondes coûts salariaux unitaires, quiont augmenté de 35 % en 12 ansau Luxembourg, contre 5 % enAllemagne <strong>et</strong> 22 % au sein de lazone euro. Le directeur de la Fedila en outre déploré que les responsablespolitiques n’aient toujourspas réussi à redynamiser le marchédu travail, que le chômage <strong>vie</strong>ntde franchir la barre des 6 % <strong>et</strong> quele déficit budgétaire se creuse.« Au-delà, le Luxembourgsouffre d’une vague de désindustrialisationqu’il s’agit de freiner »,a constaté Robert Dennewald. Il arappelé la longue liste d’entreprisesqui, au cours des dernières années,ont désinvesti au Luxembourg :« rien qu’entre 1995 <strong>et</strong> 2010, la partde l’industrie dans le PIB a chutéde plus de la moitié en passant de15,3 % à 7,1 % ». Il a égalementsouligné l’importance de l’industriepour l’économie luxembourgeoise<strong>et</strong> pour son marché du travail.« C’est pourquoi il faut tout m<strong>et</strong>treen oeuvre pour consolider l’outilindustriel existant <strong>et</strong>, à moyen <strong>et</strong>long terme, développer de nouvellesniches de compétence <strong>et</strong>attirer de nouveaux investissementsindustriels au Luxembourg »,a-t-il déclaré.« Afin de réussir c<strong>et</strong> exploit,la Fedil estime qu’il faudrase donner les moyens pour m<strong>et</strong>treen oeuvre des réformes profondesdu cadre réglementaire, que cesoit dans le domaine de la simplificationadministrative, de laflexibilité du marché du travailou de la promotion des métierstechniques <strong>et</strong> scientifiques »,a déclaré Nicolas Soisson, enajoutant qu’il sera nécessaire demaîtriser les coûts de productionsous peine de dissuader tout investisseurindustriel de s’installer auLuxembourg. Finalement, NicolasSoisson a insisté sur l’importancede la promotion de la RDI, essentiellepour le développement del’industrie luxembourgeoise. Il aexpliqué qu’il est primordial derenforcer la collaboration entreles acteurs de la recherche privée<strong>et</strong> de la recherche publique <strong>et</strong>de mieux valoriser les résultatsde c<strong>et</strong>te dernière au profit desentreprises, sans cependant négligerle soutien des entreprisesdans leurs efforts de R&D.En guise de conclusion,Robert Dennewald, a lancé l’idéede la création d’un Haut comitépublic-privé pour le développementde l’industrie, à l’imagede celui existant pour la placefinancière. C<strong>et</strong> organe perm<strong>et</strong>traitune collaboration <strong>et</strong> une meilleurecoordination entre les entreprises<strong>et</strong> les autorités publiques pourainsi renforcer le tissu économique<strong>et</strong> industriel luxembourgeois. www.fedil.luEditus à KaylEn octobre dernier, P&T Luxembourga inauguré à son nouveaubâtiment à Kayl, abritant le sièged’Editus Luxembourg S.A., filialede P&TLuxembourg <strong>et</strong> Pages-Jaunes, créée en 1995.Dorénavant, les quelque120 personnes qui composent lepersonnel d’Editus sont regroupéesà Kayl.Le nouveau bâtiment a étéconçu <strong>et</strong> construit de manière àperm<strong>et</strong>tre des gains importantsde combustible <strong>et</strong> d’énergie électriqueen recourant au maximumaux ressources renouvelables.Alors que la certification Gold dela DGNB (Deutsche Gesellschaftfür Nachhaltiges Bauen), la pluscomplète du point de vue environnementalen Europe, est envoie d’obtention, ce bâtiment deP&TLuxembourg à Kayl est le 1 ernouveau bâtiment au Luxembourgà obtenir c<strong>et</strong>te distinction. 208, rue de NoertzangeL-3670 Kaylwww.editus.luADA18 e Midi de lamicrofinanceLe 6 octobre dernier, pour son 18 eMidi de la microfinance, ADAa réuni 120 personnes autourde la question du financementmême de la microfinance, quioccupe une place centrale dansles controverses que suscite lesecteur.Malcom Harper Photo-Luc DeflorenneMalcolm Harper, quise décrit lui-même comme unvétéran de la microfinance, estimpliqué dans divers proj<strong>et</strong>s liésaux microentreprises <strong>et</strong> à l'inclusionfinancière. Il est actuellementprésident de l’agence denotation M-CRIL, <strong>et</strong> a égalementété président de l’institution demicrofinance Basix Finance enInde durant 10 ans. Armé de sonesprit critique <strong>et</strong> de son énormeexpérience dans le domaine de lamicrofinance, Pr Harper a soulevéun certain nombre de questionsqu’il est important de se poser, àun moment où la microfinance aconnu de nombreux succès, maiségalement certaines crises, dontune récemment en Inde.Si les bailleurs de fondsont un rôle important à jouer pourpromouvoir l’épargne <strong>et</strong> les autresservices financiers, tels que l’assurance,ils devraient égalements’inspirer de l’expérience acquiseen microfinance pour soutenir desinitiatives durables dans d’autresdomaines, comme ceux de l’éducation<strong>et</strong> de la santé. Les investisseurspourraient aussi s’impliquerdavantage dans ce sens, ensachant que cela comporte desrisques qu’il faut accepter.Le prochain Midi de la microfinanceaura lieu le 30 novembre2011 sur le thème Microfinance <strong>et</strong>énergies renouvelables. www.microfinance.lu20


NewsPwC2011 s’annoncecomme un tournantpour le marché desintroductions enBourseSelon PwC, le sort du marchédes introductions en Bourse (IPO)pour l’ensemble de l’année 2011va se jouer dans les prochainessemaines. L’étude trimestrielleIPO Watch Europe couvrant le3 e trimestre 2011 révèle, qu’aucours de c<strong>et</strong>te période, 121 introductionsen Bourse ont étéréalisées en Europe, pour unmontant total de 9,4 milliards EURde fonds levés. De ce montant,5 milliards EUR pro<strong>vie</strong>nnent desprivatisations d’actifs détenus parles gouvernements espagnol <strong>et</strong>polonais <strong>et</strong> 2,4 milliards EUR deDia, une enseigne espagnole desupermarché discount très présentesur les marchés émergents.Ces dernières semaines,le marché des introductions enBourse s’est effondré en raisondes incertitudes politiques <strong>et</strong> économiques.Il y a donc eu une sériede reports <strong>et</strong> d’annulations d’IPOtout au long de l’année, mais leprogramme d’IPO reste toutefoisrelativement stable malgrél’agitation des marchés. SelonPwC, un certain nombre d’entreprisesmajeures se préparentà introduire leurs actions sur lemarché londonien au cours du1 er semestre 2012.PwC note la bonne performancede la Bourse de Luxembourgqui, grâce aux introductionsen Bourse sur son segment EuroMTF, se positionne à la 3 e placedans c<strong>et</strong>te catégorie de marchés.www.pwc.luGala Mark<strong>et</strong>ersLuxembourg Mark<strong>et</strong>ing& CommunicationsAwardsLe 13 octobre dernier, les prix ontété décernés comme suit : Lif<strong>et</strong>imeCareer Award : Alvin Sold,Editpress ; Young Marcom Talent :Stéphanie Tosato, Mark<strong>et</strong>ing coordinatorde SES ASTRA ; CSR Mark<strong>et</strong>ingInitiative of the Year : DexiaBIL ; Communication Manager ofthe Year : Ruth Herber, responsableMark<strong>et</strong>ing des DomainesVinsmoselle ; Mark<strong>et</strong>ing Managerof the Year : Adel Nabhan Mark<strong>et</strong>ing,Communication & StrategyDirector de BNP Paribas PersonalInvestors ; Best Direct Mark<strong>et</strong>ingOperator : P&TLuxembourg –Postmark<strong>et</strong>ing ; Best Mark<strong>et</strong>ingStrategic Partner : Vanksen ; BestDesign Agency : Fargo ; Best WebAgency : Nvision ; Best EventManagement Services : ToolboxLuxembourg ; Best Printer :D 'Co ; Best Advertising Agency :Plan K ; Best Multimedia Agency :Vanksen ; Best Catering Services :Confiserie Namur ; Media of theYear : L’Essentiel. www.gala.mark<strong>et</strong>ers.luJones LangLaSalleLuxembourgRomain Muller succèdeà Oli<strong>vie</strong>r BastinRomain MullerDepuis le 1 er octobre 2011, RomainMuller est le nouveau ManagingDirector de Jones Lang LaSalleLuxembourg. Il succède à Oli<strong>vie</strong>rBastin qui, après 6 années à latête du bureau luxembourgeois,a décidé de relever de nouveauxdéfis.Avec ses 15 ans d’expériencedans le domaine de l’immobilierprofessionnel dont 10années à la tête du départementL<strong>et</strong>ting & Sales pour les bureaux,les surfaces commerciales <strong>et</strong> industriellesde Jones Lang LaSalle,ce Luxembourgeois de soucheentend continuer à mener JonesLang LaSalle Luxembourg versde nouveaux succès. www.joneslanglasalle.luBPM-Lux5 BPM Parcel-Stationsau LuxembourgParcel-Station chez BPM à Munsbach.Parcel-Station au Cactus ShoppiHowald.Parcel-Station au Cactus ShoppiWindhof.Les BPM Parcel-Stations sont 5points relais qui vous perm<strong>et</strong>tentde r<strong>et</strong>irer votre courrier à tout momentde la journée. 4 points der<strong>et</strong>rait se trouvent aux stationsserviceC-Shoppi à Bascharage,Howald, Mersch, Windhof <strong>et</strong> unedans la zone industrielle de Munsbach.BPM réceptionne les colisde tous les services postaux <strong>et</strong> demessagerie pour vous, <strong>et</strong> vous lesr<strong>et</strong>irez dans la BPM Parcel-Stationde votre choix, après avoir reçuun e-mail <strong>et</strong> SMS.BPM propose àLuxembourg un service compl<strong>et</strong>qui facilite la <strong>vie</strong> aux consommateursprivés, aux entreprises, auxP&T <strong>et</strong> aux sociétés de livraison,en réceptionnant le courrier, de lasimple carte postale à la pal<strong>et</strong>tede marchandises, en provenancede tous les services postaux dans 6pays <strong>et</strong> ce, à partir de 5 EUR/mois.Désormais, grâce auxadresses de réception BPM, il vousest possible de faire vos achatssur des sites dans 5 pays (France,Allemagne, Belgique, Etats-Unis<strong>et</strong> Angl<strong>et</strong>erre) qui ne livrent pas auLuxembourg. L’inscription se faitsur www.bpm.lu. Choisissez votrepoint relais, faites votre shoppingen ligne <strong>et</strong> faites livrer vos achatsà l’adresse BPM choisie.Les 5 BPM Parcel-Stationsont été mis en place en coopérationavec Cactus, Total, Gulf <strong>et</strong>Auchan. www.bpm-lux.com/fr/pricingregister.htmlErnst & YoungEurozoneForecastDes mesures à prendred’urgenceD’après le rapport Ernst & YoungEurozone Forecast (EEF) de c<strong>et</strong>automne, à cause du quasi-blocagede la croissance en été <strong>et</strong>d'un environnement internationalmoins favorable que prévu, le reculde la croissance du PIB pourraitaller jusqu’à un niveau anémiquede 1,1 % en 2012.D’après les estimationsde l’EEF, il y a 35 % de chancesque la zone euro replonge en récessionen l’absence de mesuresurgentes. Le rapport précise queles États membres centraux, enparticulier, doivent s’engager àm<strong>et</strong>tre en place une union fiscaleplus étroite pour éviter la crisequi enfle. Comme EEF l’a répétéinvariablement, les hausses de tauxdécidées en avril <strong>et</strong> en juin étaientdes erreurs : la BCE doit adopterune attitude offensive <strong>et</strong> réduire ...22


Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa MariamGaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly HawaOumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou SékouSahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly HawaOumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado adoFansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou DjénébaAmadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba Ladji FanséAïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly HawaOumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou AlassaneDjénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou u Sékou Sahadou Kaly HawaOumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado ado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly HawaOumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado adoFansé Malado Sahadou adDjénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou MaladoFansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou u Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba Ladji FanséAïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado ïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly HawaOumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou MaladoFansé Malado SahadouDjénéba LadjiFanséAïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou MaladoFansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa MariamGaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly HawaOumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou SékouSahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado adoFansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou DjénébaAmadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji FanséAïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénébaLadji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane DjénébaOumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa OumouAhamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba adLadji FanséAïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado FanséMalado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam am Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé AïssataMoussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou u Sékou Sahadou Kaly HawaOumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane DjénébaOumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado ïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji FanséAïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé MaladoSahadouDjé Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane DjénébaOumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé AïssataMoussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa OumouAhamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane DjénébaOumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa OumouAhamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba adLadji FanséAïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado FanséMalado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou u Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam GaoussouAlassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou SahadouKaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba AmadouMalado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam GaoussouAlassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba LadjiFansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado ïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly HawaOumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado SahadouDjénéba adoLadji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado alado SahadouDjénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado Fansé Malado Sahadou Djénéba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam Gaoussou Alassane Djénéba Oumou Sékou Sahadou Kaly Hawa Oumou Ahamadou Djénéba Amadou Malado néba Ladji Fansé Aïssata Moussa Mariam GaoussouNews ... Suite de la page 22les taux d’intérêt pour stimuler lacroissance dans la région.Les problèmes graves <strong>et</strong>persistants qui affectent la zoneeuro, mais aussi la perspective deplusieurs années de croissancedivergente pour les pays membressoulignent la nécessité d’instaurerdes réformes plus rapides <strong>et</strong>d’offrir un soutien inébranlable.En cas de défaut de laGrèce, les gouvernements de lazone euro devront disposer d’unplan pour s’assurer de gérer lasituation de manière ordonnée.C<strong>et</strong>te approche impliquera unerecapitalisation des banques despays centraux qui se trouveront endifficultés à la suite des pertes surleurs obligations grecques. Elleexigera également une recapitalisationmassive de l’ensemble dusecteur bancaire grec, ce que legouvernement du pays ne peutpas se perm<strong>et</strong>tre en ce moment.Des fonds internationaux serontdonc nécessaires.À plus long terme, même sile Pacte Euro-Plus conclu en mars2011 représente un pas dans labonne direction vers plus de cohésion,il prendra du temps <strong>et</strong> pourraitne pas remporter l’adhésion requise.Il manque également de réformestelles que les euro-obligations qui,à l’instar de l’augmentation de lataille du Fonds européen de stabilitéfinancière (FESF), se sont heurtéesà une résistance politique importante.De telles mesures renforceraientl’interdépendance des paysde la zone euro, en assurant uneresponsabilité conjointe à l’égarddes d<strong>et</strong>tes publiques, <strong>et</strong> apaiseraientles inquiétudes sur la contagion àl’Espagne <strong>et</strong> à l’Italie.Néanmoins, le rapportrelève quelques points positifs.Les exportations devraient être leprincipal moteur de croissance <strong>et</strong>contribuer à la croissance globaledu PIB à hauteur de 2 à 3 points depourcentage en 2011 <strong>et</strong> 2012. Lesecteur manufacturier profite actuellementd’une forte demanded’exportations, en particulier dela part des marchés émergents.Cependant, c<strong>et</strong>te croissance serten grande partie à compenser lespertes subies pendant la récession<strong>et</strong> devrait immanquablement ralentir.D’après les prévisions, lesecteur des services aux entreprisesdevrait aussi connaître une croissanceplus rapide que l’ensemblede l’économie, car la zone eurobénéficie d’une main-d’oeuvrequalifiée <strong>et</strong> d’une expertise avéréedans ce domaine. Le secteurdes services financiers pourraitégalement être aidé par des changementsde réglementation. www.ey.com/luxembourgCarte de débit V PAYAvant la fin de c<strong>et</strong>te annéeVisa Europe a annoncé récemmentque, d’ici la fin de l’année,11 banques du Grand-Duché vontdistribuer la nouvelle carte V PAY àleurs clients. Grâce à la technologieavancée Puce & PIN dont ellessont équipées, les cartes de débitV PAY sont moins sensibles auxtentatives de fraude (par clonage).C<strong>et</strong>te étape marque un importantpas de plus vers la mise en oeuvrede V PAY partout en Europe.Visa Europe a travaillé enétroite collaboration avec tousles intervenants stratégiques auLuxembourg pour préparer lemarché à l’arrivée de V PAY. Lanouvelle carte est acceptée dansles magasins <strong>et</strong> les distributeurs debill<strong>et</strong>s au Luxembourg <strong>et</strong> partouten Europe. Tous les services importantsactuellement disponibles surles cartes de débit Bancomat desconsommateurs le sont égalementsur la nouvelle carte, dont l’utilisationest encore mieux sécurisée.Les titulaires de carten’ont aucune mesure particulière àprendre. Ils peuvent utiliser directementleur nouvelle carte, avecle même code PIN <strong>et</strong> les mêmesplafonds que ceux de leur anciennecarte de débit.Les banques qui ont optépour V PAY sont : Banque BCP S.A.,Banque de Luxembourg, Banque <strong>et</strong>Caisse d’Epargne de l’Etat Luxembourg,Banque Raiffeisen, BGLBNP Paribas, Caixa General deDepositos, Dexia-Banque Internationaleà Luxembourg, Entreprisedes Postes <strong>et</strong> des TélécommunicationsLuxembourg, FortunaBanque SC, ING Luxembourg <strong>et</strong>KBL European Private Bankers. L<strong>et</strong>tres du MaliUn proj<strong>et</strong> RSE initié parKPMG LuxembourgLETTRES DU MALILETTERS FROM MALIBRIEFE AUS MALILe département ResponsabilitéSociale d’Entreprise (RSE) deKPMG a organisé en fin d’année2010 un concours intitulé ProjectBright, offrant aux employés lapossibilité de développer uneidée socialement responsablequi leur tienne à cœur <strong>et</strong> de lam<strong>et</strong>tre en place sur la base duvolontariat. Ce concours a remportéun vif succès auprès denombreux employés de KPMGLuxembourg, qui ont défenduleur proj<strong>et</strong> devant un jury composéde plusieurs membres dela direction ainsi que de RogerMolitor, membre du Conseild’Etat <strong>et</strong> président de la KPMGLuxembourg Foundation. Le proj<strong>et</strong>Writing Hope développé parAnna Christen-Rodrigues, AndréeBindels-Kauthen <strong>et</strong> La<strong>et</strong>itiaHofmann-Mougeolle, employéesau sein du département KnowledgeManagement, est ressortivainqueur de c<strong>et</strong>te compétition.Afin de concrétiser celui-ci, ellesont fait appel à SOS Villages d’EnfantsMonde au Luxembourg.Writing Hope s’articuleautour du livre dont le contenus’inspire de la méthode creativewriting, c’est-à-dire qu’il est demandéaux enfants de l’écoleSOS Hermann Gmeiner au Malide nous faire partager leursrêves, leur <strong>vie</strong> quotidienne <strong>et</strong>leurs émotions, à travers leurspropres mots qu’ils illustrentensuite par un dessin.Le livre, d’une trentainede pages, est traduit en anglais<strong>et</strong> allemand. Il est imprimé auLuxembourg <strong>et</strong> disponible parl’intermédiaire de différents réseauxde distribution tels queles librairies-partenaires LIBO,Ernster, Alinéa <strong>et</strong> Diderich ainsiqu’Auchan. Les fonds récoltésserviront à l’achat d’ouvragespédagogiques <strong>et</strong> éducatifspour les enfants de l’école SOSHermann Gmeiner au Mali, leurperm<strong>et</strong>tant ainsi de s’assurer unaccès au savoir. Informations :Anna Christen-RodriguesTél : (352) 22 51 51-1E-mail : lu-fmwritinghope@kpmg.luConférence surla coopérationscientifiqueavec la RussieDes membres de la délégation russe<strong>et</strong> des représentants du FNR <strong>et</strong> deLuxinnovation. Photo-LuxinnovationLes relations scientifiques, technologiques<strong>et</strong> économiques avecla Russie se sont développéesde manière significative ces dernièresannées. Afin de stimuler lescoopérations bilatérales dans larecherche <strong>et</strong> le développement,des scientifiques russes de renomont pu présenter leurs compétencesà une audience luxembourgeoiselors de la RussianHightech Conference and Exhibitionqui s’est déroulée le 1924


Newsoctobre dernier à la Chambre deCommerce.L’objectif de la conférenceétait notamment d’augmenter lavisibilité de la recherche luxembourgeoiseafin de favoriser la miseen place de partenariats publicprivéinternationaux <strong>et</strong> la créationde réseaux d’experts transfrontaliers.La journée a été rythméepar l’intervention d’orateurs issusd’organismes tels que l’Académierusse des Sciences, la Fondationrusse pour la recherche fondamentale<strong>et</strong> l’Institut de Moscousur l’acier <strong>et</strong> les revêtements. Ducôté luxembourgeois, Yves Elsen,président du Luxembourg SpaceCluster, a présenté le secteur spatial.Les participants ont égalementpu apprécier l’interventionde Georges Thielen, président duLuxembourg Materials Cluster.Afin d’approfondir lescontacts créés, les participantsrusses ont visité, le jour suivant,des entreprises <strong>et</strong> organismesde recherche publics dans lesdomaines des matériaux, destechnologies spatiales <strong>et</strong> desbiotechnologies. www.luxinnovation.luwww.innovation.public.luwww.fnr.luLes deux sociétés pionnières enmatière de développement durablem<strong>et</strong>tent en commun leurssavoir-faire respectifs afin d’offriren exclusivité, au Luxembourg <strong>et</strong>en Belgique, une méthodologienovatrice perm<strong>et</strong>tant aux sociétés<strong>et</strong> organisations de ces deuxpays de définir des strategies <strong>et</strong>plan d'action de responsabilitésociétale à forte valeur ajoutéeéconomique.IFSB <strong>et</strong> Sustain ont décidéd'allier leurs compétences dansle développement d'une boîteà outils unique, CSR 26000, perm<strong>et</strong>tantaux entreprises de sepositionner parmi les meilleurespratiques en termes de responsabilitésociétale, de définir leursenjeux stratégiques spécifiquesvis-à-vis des parties prenantes <strong>et</strong>d'établir la feuille de route stratégiquedurable qui optimise laperformance économique à court<strong>et</strong> à moyen terme. www.ifsb.luPropertyPartners s’ouvreà l’internationalau Grand-Duché. La société, qui adéjà une autorisation pour concluredes transactions immobilières enFrance, prévoit également de s’yimplanter en 2012.Property Partners est lapremière entreprise luxembourgeoiseen courtage <strong>et</strong> conseil enimmobilier d’entreprise à s’exporteren implantant des filialesà l’étranger. C<strong>et</strong>te initiative estd’autant plus significative quele marché luxembourgeois dansce secteur a longtemps été dominépar des représentations degroupes internationaux. www.propertypartners.luYoung IFAJeune branche de l'IFALuxembourgL'Association Luxembourgeoised’Etudes Fiscales (ALEF), groupementluxembourgeois autonomede l’International FiscalAssociation (IFA), a créé YoungIFA. La jeune branche de l’IFALuxembourg a été initiée <strong>et</strong> soutenuepar les membres de l'ALEF,soucieux de développer une imagede l'IFA plus dynamique aux yeuxdes jeunes fiscalistes.Patrick Mischo, président Young IFALuxembourg.Young IFA Luxembourgn'est pas une entité indépendante,mais se veut une émanation deIFSB <strong>et</strong> SustainSignature d’unpartenariat decoopérationstratégiqueL’IFSB, l’Institut de FormationSectoriel du Bâtiment, <strong>et</strong> Sustainont signé un partenariatde coopération stratégique.Les deux acteurs vont collaborerpour décliner le CSR 26000à tous les secteurs d'activité duGrand-Duché de Luxembourg<strong>et</strong> enrichir c<strong>et</strong> outil d'analyse deresponsabilité sociétale pour enfaire une véritable boîte à outilsperm<strong>et</strong>tant de structurer,de crédibiliser <strong>et</strong> de rentabiliserles choix stratégiques dela démarche de responsabilitésociétale basée sur l'ISO 26000.De g. à dr – Debout : Vincent Bech<strong>et</strong>,directeur général ; Frank Rosenbaum,responsable des solutions business ;Angélique Sabron, responsable dudépartement Agence. Assis : StéphaneTerver, responsable de la gérance <strong>et</strong>du développement durable ; <strong>et</strong> MarcBaertz, responsable des investissements.Créée en 1999, Property Partnerspropose une offre complète deservices allant de la location à lavente en passant par la gérance,l’évaluation <strong>et</strong> le conseil en développementdurable. La société,qui emploie 34 salariés, a créé, le20 octobre dernier, une premièrefiliale à Bruxelles. Les servicessont identiques à ceux existants25


Newsl'ALEF vouée aux membres âgésde moins de 40 ans révolus. Il estdès lors indispensable de compterparmi les membres de l'ALEF pouradhérer à la Young IFA.C<strong>et</strong>te nouvelle initiative apour but de favoriser les contactsentre les jeunes membres de l'IFA<strong>et</strong> de concevoir un programmed'activités qui leur est spécialementdédié : n<strong>et</strong>working, activitésacadémiques… afin de faciliterles rencontres <strong>et</strong> les contactsentre jeunes fiscalistes luxembourgeois.www.luxifa.luluxaviationActionnaire majoritairede FairJ<strong>et</strong>s GmbHBombardier Challenger 300 LX-PMA.luxaviation, la compagnie d’aviationd’affaires luxembourgeoise apris une participation majoritairedans FairJ<strong>et</strong>s GmbH, aboutissantà la création d’un grouped’aviation d’affaires doté d’uneflotte aérienne moderne de 17j<strong>et</strong>s. FairJ<strong>et</strong>s continue à exercerses activités depuis Paderborn <strong>et</strong>luxaviation depuis Luxembourg.Les deux sociétés conserventleurs CTA (certificat de transporteuraérien) respectifs, perm<strong>et</strong>tantainsi d’enregistrer les appareilsen Allemagne ou au Luxembourgen fonction des exigences desbanques assurant le financement<strong>et</strong> des propriétaires d’avions. Ellesvont développer leurs propresservices de maintenance <strong>et</strong> deformation afin d’augmenter leursouplesse d’exploitation, de réduireleur coûts <strong>et</strong> de garantir l’assurancequalité. Cependant, dans les moisà venir, luxaviation devra décidersi de tels investissements doiventêtre réalisés au Luxembourg ou àPaderborn, décision reposant surdes facteurs externes tels que lefinancement <strong>et</strong> l’espace disponibledes deux aéroports. www.luxaviation.luBCLUXNouveau site <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Fondé en 1994, le bureau comptableBCLUX, implanté à Windhof,a adopté en mai dernier un nouveaulogo. Dans la continuité de celifting, BCLUX a remodelé son site<strong>Intern<strong>et</strong></strong>. Une architecture simple<strong>et</strong> un design épuré perm<strong>et</strong>tent àl’utilisateur de naviguer aisémentà la découverte des métiers deBCLUX : créations d’entreprises,améliorations des performancesde gestion, optimisations fiscales<strong>et</strong> salariales…, des matières arduesque le site actuel rend accessiblesgrâce à des rec<strong>et</strong>tes originalesdans lesquelles OGM signifie «Osez Gagner Mieux ». www.bclux.luLe CENARP a fêtéses 25 ansLe Comité (manque Gilles Konsbruck).Le 25 octobre dernier, le CercleNational des Relations Publiques(CENARP) a fêté son 25 e anniversaire,entouré de ses membres<strong>et</strong> des confrères du domaine dela communication.Le CENARP est une associationqui a la volonté de regroupertous les professionnels actifsdans les Relations Publiques auLuxembourg. Il vise à défendre lesintérêts des professionnels des RelationsPubliques au travers d’objectifsclairement identifiés telsque ceux d’établir <strong>et</strong> faciliter descontacts, des échanges d'expériences<strong>et</strong> des liens de coopérationentre des personnes physiquesou morales, dans l'intérêt des relationspubliques ; de promouvoir<strong>et</strong> développer la profession desRelations Publiques ; de m<strong>et</strong>tre enoeuvre toutes les mesures visant lastricte observation de la doctrine,de l'éthique, de la déontologie <strong>et</strong>des pratiques professionnelles desRelations Publiques, en particulierdu Code d'Athènes <strong>et</strong> du Code deLisbonne ; d’étudier <strong>et</strong> appliquerles techniques de Relations Publiques,de communication sociale,d'information <strong>et</strong> de diffusion ; <strong>et</strong>d’assurer la représentation de sesmembres auprès des organisationsinternationales ou étrangères ayantdes activités semblables.Depuis 25 ans, le métiera fortement changé <strong>et</strong> évolué.A la création du cercle, la communicationdans bon nombrede sociétés luxembourgeoisesétait assurée par le directeur général.Aujourd’hui, les relationspubliques sont devenues un outilindispensable dans la stratégie decommunication des entreprises.Ce phénomène a tendance à s’accélérer<strong>et</strong> à s’accentuer avec lesnouvelles technologies.Une fois par mois, le CE-NARP organise un Apéro’Com.Les membres se réunissent autourd’un verre avec éventuellementune présentation d’un cas pratique<strong>et</strong> font le point sur leur profession<strong>et</strong> échangent leurs expériences.Depuis juin 2011, le cenarpacceuille un comité dirigeantquelque peu remanié pourla saison 2011-2012. Le comité estprésidé par Frédérique Theisen(Rockhal), qui mène une équipede 7 autres membres : DidierGoossens (Philharmonie) – trésorier; Véronique Lange (experten communication) – secrétaire ;Vitor Bento (Fischer) ; Eric Hiéronimus(INDR) ; Gilles Konsbruck(Format) ; Dany Lucas (ToolboxLuxembourg) ; <strong>et</strong> Danielle Schmit(Creos). www.cenarp.luThe N<strong>et</strong>workCharity dinner le 7décembrePour son traditionnel Charity dinnerde décembre, The N<strong>et</strong>work,réseau de femmes professionnellesà Luxembourg, a choisi c<strong>et</strong>teannée de soutenir l’AssociationLittle Plus qui encourage l’accèsà l’éducation pour les filles dansles pays émergents, <strong>et</strong> notammentau Cambodge.Comme chaque année leprincipe du dîner est celui d’unevente aux enchères silencieusedont les bénéfices seront reversésà l’association. Mercredi 7 décembre 2011 – Caf<strong>et</strong>inde Buenos Aires – 18, rue desCapucins – L-1313 Luxembourg –Ouverture des portes à 19h00Inscription obligatoire sur www.the-n<strong>et</strong>work.lu.Fin du systèmeminiCASHHorodateurs adaptés surle territoire de la capitaleSuite à l’arrêt définitif du portemonnaieélectronique miniCASH le31 octobre dernier <strong>et</strong> étant donnéque les parcmètres à distributionde tick<strong>et</strong>s sur le territoire urbainsont équipés pour accepter cemoyen de paiement, la Ville atrouvé une solution de continuitépour les sites les plus sollicités enmatière de paiement électronique,en proposant, en complément aupaiement en espèces, le recoursaux cartes de crédit VISA ou MasterCardaux endroits-clés de lacapitale (secteurs centraux <strong>et</strong> leszones d’activités).Les parcmètres à distributionde tick<strong>et</strong>s ainsi reconvertisadm<strong>et</strong>tent dès lors le règlement dela taxe de stationnement par carteVISA ou encore MasterCard. Pourtous les autres horodateurs, le paiementen espèces reste inchangé.Tous les renseignementsutiles aux différents des de paiementproposés sont affichés surchaque appareil. 26


Carte blancheBanken Drama, Scholden Kris anEuro R<strong>et</strong>tung: Den zwe<strong>et</strong>en Akt? (1)Dräi Joer no der Banken Kris vun 2008, sinndie lescht Deeg an Stonnen n<strong>et</strong> un Spannungze Iwwertreffen.Et ass schonn bemierkenswäertwie d‘europäesch Integratiounan den leschten Deeg eis virunAen gefouert gëtt. Gëschter, wieech des Carte Blanche geschriwwenhunn, hu<strong>et</strong> die kleng Slowakeientsche<strong>et</strong> op Griichelandam Kader vum Stabilitéitsfongkann gehollef kréien oder n<strong>et</strong>, andoduerch virun engem Bankrottkann ger<strong>et</strong>t ginn. En Meiden hunBelge, Frankräich an Lëtzebuergan enger dramatescher AktiounDexia opgespléckt an deelweisversstaatlecht. Vill vun dësen Aktiounenginn duergestallt wéiwann dëst Aktiounen wären, firden Euro virum Zerfall ze r<strong>et</strong>ten.Die klassesch Kausalk<strong>et</strong>ten, die mer an allen Medienerkläert kréien, ass dat mat deenen110 Milliarden Euro die 2010bere<strong>et</strong> gestallt gi sinn, am Kadervum éischten R<strong>et</strong>tungs-Schirm,r<strong>et</strong>te mer Griicheland, den Euroan dodueger Europa.Vun dësem Geld profitéierenawer am mannsten Griicheland,Irland an Portugal. Neen,dëst Geld fléisst an Banken déisech des Kéier mat staatlechenSchold-Titelen aus dësen Lännerverzockt hunn. Vill Banken hunnbis zu lescht drop spekuléiertdat des Schold-Titelen kennenbedéngt ginn, obwuel Situatiounan dësen Länner kaum esou engInterpr<strong>et</strong>atioun zouléisst.Spekulationsblos ass geplatzt,an well <strong>et</strong> 2008 esou guddgeklappt hutt, gëtt probéiert desPerten nees ze sozialiséieren; Datheescht, eis Alleguerten des Pertenop Lee ze schreiwen. Destg<strong>et</strong> dann, elo eng zwe<strong>et</strong>e Kéiergemaach,genau esou ewi 2008.Zu hirer Entlaaschtong muss eenawer soen dat des Akeef deelweismat dem Wëssen vun den Autoritéitengeschitt ass. Keng privatEntreprise kréich an esou engerprekärer Situatioun och nëmmeneen Euro geléint. Des ass awer firprekär Staaten eng aner Saach.Mir hunn deemno mannereng Euro-Kris, den ass amAussen-Verhältnis méi stabelewéi DM, mäi eng Banken-Krisdie domat ugefangen hu<strong>et</strong> datvill Banken keen Bezuch méi zurRealwirtschaft hunn, an die Finanztransaktiounfir huelen diehéich spekulativ sinn.Dofir misst Finanzwiesenrichteg elo endlech reforméiertginn an Maart-Konditioune hirgestalltginn ewéi 2008, an dovirdrun schonn un geduecht:1) D'Mindest-Kapital vun denBanken muss signifikativ eropgesat ginn.2) Eng Gréissen-Begrenzungvun enger Bank muss agefouertginn, well ënnert demArgument vun « systemmesch »verbiergen sech och Elementervun enger méiglecher Positioundominante.3) Den Investment-Banking mussvun dem klasseschen Bankgeschäftg<strong>et</strong>rennt ginn, dat eenweess mat wat fir enger Bankeen <strong>et</strong> ze doen hu<strong>et</strong>.4) Eng niddereg mäi konsequentFinanztransaktiounsteier sollagefouert ginn, des belaaschtoch déi kleng Spuerer, mäihaaptsächlech Transaktiounendie näischt mat der Realwirtschaftze doen hunn and'Ursaach vum Iwel sinn.Dobäi kommen zanter 2008nach en puer Punkten derbäi:5) Den Artikel 125 iwwer « N<strong>et</strong>Beistand Klausel » vum Traitémuss respektéiert ginn oderop den Lescht geholl ginn.6) D'Onofhängegke<strong>et</strong> vun der EuropäescherZentralbank mussrespektéiert ginn.7) Eng Faillite vun Staaten misstreglementaresch virgesinnginn.Dëst soll n<strong>et</strong> zu engerReform-Wut féieren, mäi dësenSecteur esou laang an der Giddhalen wie en eis Solidaritéit, eistGeld brauch oder muss kréien.Sollt no 2008 an 2011 <strong>et</strong>n<strong>et</strong> zou Reformen am Finanzwiesenkommen, dann läit den nächstenAkt, dann een drëtten, an noreZukunft mat Sécherhe<strong>et</strong> virun eis.An mir r<strong>et</strong>ten dann... Marc Hostertass als President vun derFondatioun Fuse-Espritd’Entreprise am Juryvun der Success Story.Follow Marc Hostert sur Facebook<strong>et</strong> Twitter : @marchostert(1) Carte blanche diffusée le 12 octobre2011 sur RTL Luxembourg 92.5.27


Formation professionnelle continueObservatoire de la Formation | Formabref | Octobre 2011séder. Cela8 %ismesntaireou demainerviceslée <strong>et</strong>alarié79 %ationins decipaley fontctivitéStratégies commerciales des organismes privés<strong>Intern<strong>et</strong></strong>, le canal de promotion le plus utiliséPour attirer la clientèle, les organismes privés utilisent principalementle démarchage par courrier électronique (37 %) <strong>et</strong> accordentL’offre de formation continue auune grande importance à leur site <strong>Intern<strong>et</strong></strong> (35 %). Ils achètentégalement des espaces publicitaires sur d’autres sites <strong>Intern<strong>et</strong></strong> (15 %).Leur réputation représente leur principal atout commercial, car ilssont 36 % à citer le bouche à oreille comme déterminant dans leurLuxembourg : état des lieuxsuccès commercial. La taille du marché luxembourgeois favorise trèscertainement ce mode de promotion. En revanche, un organismeprivé sur dix (9 %) utilise la publicité dans la presse écrite, vraisemblablementen raison de son coût élevé.L’Observatoire de la formation publie Formabref L’offre de formation continue en chiffres. Pour lapremière fois, une étude vise à recenser les organismes de formation professionnelle continue légalementétablis au Luxembourg <strong>et</strong> les caractéristiques de leur offre de formation.L’offre de formation continuent unhe -hiffrect surque<strong>et</strong> de43 %ctivité€ <strong>et</strong>ieur àiés <strong>et</strong>s leurL’offre La suite de de formation la publication est centrée se réfère à l’ensemble Comptabilité, de l’offre finances, de formation gestionsur recensée les services, (privés, institutionnels, à l’image de sectoriels <strong>et</strong> secrétariat <strong>et</strong> asbl) 4 <strong>et</strong> . Informatique arriventen tête de l’offre globalel’économie luxembourgeoise.Les domaines Développement de formation professionnellepersonnel Succès du «Développement <strong>et</strong> professionnel, personnel continue <strong>et</strong> professionnel»proposée.Graphique 4Les domaines de formation proposés par les offreurs de formation - 2009Développement personnel<strong>et</strong> professionnelComptabilité, finances,gestion <strong>et</strong> secrétariatInformatiqueProtection de l’environnement,santéLanguesVente <strong>et</strong> mark<strong>et</strong>ingAutres domainesServices aux particuliers,services de transportIngénierie, industrie <strong>et</strong> construction0%101012112022212630365130 40 50 60Lecture : 51 % des offreurs de formation proposent des cours en «Développementpersonnel <strong>et</strong> professionnel».Source : INFPCS’agissant du nombre de participants,les formations en Comptabilité,finances, gestion <strong>et</strong> secrétariatoccupent la tête du classement.L’importance des formations enlangues, avec 24 % de participants,s’explique aisément par lasituation atypique du Luxembourgen termes de multilinguisme, demulticulturalisme <strong>et</strong> d’afflux d<strong>et</strong>ravailleurs frontaliers.La moitié des offreurs deformation (47 %) élaborent desprogrammes de formation surmesure, adaptés aux besoins deleurs clients.Large succès du coachingParmi les offreurs de formation,61 % proposent du coaching. Lestrois quarts de l’offre de coachingsont diffusés à travers les domainesDéveloppement personnel <strong>et</strong> professionnel(34 %), Comptabilité,finances, gestion <strong>et</strong> secrétariat(18 %), Informatique (11 %) <strong>et</strong>Vente <strong>et</strong> mark<strong>et</strong>ing (11 %).L’e-learning s’installeégalement dans l’offre de formationcontinue. Tous domainesconfondus, 18 % des offreurs deformation déclarent proposer desformations e-learning. Le tauxde pénétration du marché enmatière d’e-learning est le plusimportant parmi les offreurs deformation qui proposent des formationsen Langues (22 %) <strong>et</strong> enInformatique (17 %).Les organismes privés,une majorité de p<strong>et</strong>itesstructures…67 % des organismes de formationprivés emploient moins de 5 salariés<strong>et</strong> 21 % sont des structures individuellesqui ne comptent aucunpersonnel salarié. Pour répondreaux besoins de leurs clients, cesp<strong>et</strong>ites structures font appel àdes formateurs freelances, carils constituent une main-d’œuvrequalifiée <strong>et</strong> flexible. Ainsi, 64 % desorganismes privés de moins de 5salariés opèrent par l’intermédiairede formateurs freelances.… dans un marché concurrentielLe chiffre d’affaires est lié à lataille de la structure. La moitiédes organismes de formationprivés (47 %) réalisent un chiffred’affaires inférieur à 100 000 EUR. ...284 voir Notes méthodologiques «Définitions»


CommunicationR<strong>et</strong>our sur la 1 ère conférenceeuropéenne sur la valeurajoutée des événementsEn septembre dernier, la 1 ère conférence européenne sur la valeur ajoutée des événements (EuropeanEvent Summit) a été organisée au Luxembourg.Regroupant une cinquantaine despécialistes de 13 pays différents,c<strong>et</strong>te conférence a été l’occasionpour Christian Seidenstücker,président d’ISES Europe (InternationalSpecial Events Soci<strong>et</strong>y)de lancer le 7C Manifesto quiregroupe les conseils à suivrepour assurer la pérennité dusecteur de la communicationévénementielle. D’autres expertssont également intervenus pourexpliquer les nouvelles tendancestelles que le calcul du r<strong>et</strong>our surinvestissement, les événementverts, la communication hybrideou multisensorielle.Développer des directives<strong>et</strong> des initiativesLe Changement, le Contenu,la Créativité, la Crédibilité, laConnectivité, la Coopération<strong>et</strong> la Rentabilité sont, selonChristian Seidenstücker, les 7conseils à suivre par les spécialistesde la communication événementiellepour démontrer leurvaleur ajoutée <strong>et</strong> faire perdurerleur activité. « Pour rester dans lacourse, nous devons fonctionnerplus rapidement », a-t-il expliqué.« Les événements sont entrain de prendre de plus en plusd’importance dans les budg<strong>et</strong>smark<strong>et</strong>ing car ils prennent notammentla place de la publicité traditionnelle.Nous obtenons enfinl’attention de la direction. C’estdonc le moment de prouver lavaleur de notre travail. »Calculer le r<strong>et</strong>our sur investissementde vos événementsAinsi, afin de prouver la valeurde la communication événementielle,Elling Hamso, fondateurde l’Event ROI Institute a ensuitepris la parole pour présenter saméthode de calcul de r<strong>et</strong>our surinvestissement : « L’événementpeut créer une réelle valeur ajoutéepour l’entreprise s’il est bienréfléchi <strong>et</strong> préparé en amont. Afind’avoir un impact, l’événementdoit agir sur les comportements.Pour cela, il est nécessaire de définirdes objectifs précis <strong>et</strong> mesurablesque votre événementdevra atteindre ». Ainsi, calculerle r<strong>et</strong>our sur investissementfacilitera la planification de votreévénement en plus de démontreraux parties prenantes de votreentreprise sa valeur ajoutée.Comment l’événementpeut-il contribuer à l’imagede sa marque ?En plus de générer de la valeurajoutée pour votre entreprise, l’événement,en créant de l’émotion <strong>et</strong>de l’interaction, a de nombreuxDe g. à dr. : Christian Seidenstücker, N<strong>et</strong>ty Thines, Elling Hamso <strong>et</strong> Roger Simons.atouts pour véhiculer l’image desa marque, comme l’a démontréGéraldine Knudson, City Managerde la Ville de Luxembourg :« Dans le cadre de notre campagneMultiplicity, nous avons organiséde nombreux événements. Enquelques mois, nous avons puconstater que nous avions atteintnos objectifs de notoriété ».Organiser un événementdurableUne autre thématique « tendance» qui a été abordée lors de c<strong>et</strong>teconférence est le développementdurable. Vous connaissez sûrementles programmes qui vousperm<strong>et</strong>tent de compenser vosémissions de CO2 .Cependant,d’après Roger Simons, responsabledes événements verts ausein de MPI (Me<strong>et</strong>ing ProfessionalsInternational), Rebecca Saunders<strong>et</strong> Amelia Baratt-Smith, collaboratricesde Sustainable Events Ltd,« ces programmes sont peu efficacescar ils ne vous perm<strong>et</strong>tentpas d’organiser des événementsverts. L’enjeu, aujourd’hui, est d<strong>et</strong>rouver des alternatives « durables» telles que faire appel àdes fournisseurs locaux, regrouperles transports <strong>et</strong> utiliser lesnouvelles technologies afin demoins polluer ».32


CommunicationLes nouvelles technologiesau service de vos événementsEn plus de diminuer l’impact devotre événement sur l’environnement,les nouvelles technologiespeuvent vous perm<strong>et</strong>tre de toucherune cible plus large, commel’a expliqué Ruud Jansen, directeurde TNOC (The New ObjectiveCollective) : « Les événementshybrides sont l’avenir des événementstraditionnels, notammentpour les multinationales qui veulentregrouper leurs filiales sur unseul site. Utiliser un système devisioconférence leur perm<strong>et</strong>trad’éviter de longs déplacementscoûteux. Les réseaux sociaux sontégalement de formidables outilspour élargir sa cible <strong>et</strong> interagiren direct avec les personnes quine peuvent pas être présentes surplace ». Ainsi, le futur de l’événementréside dans l’interaction <strong>et</strong>le bon mix entre monde virtuel<strong>et</strong> monde réel.Créer une expérience demarqueEnfin, c<strong>et</strong>te conférence a égalementabordé le suj<strong>et</strong> de lacommunication multisensorielleà travers l’intervention de l’unde ses pionniers, Karsten Klepper.« Les décisions d’achat sontbasées sur l’expérience sensorielle.Par exemple, un consommateurchoisira la servi<strong>et</strong>te laplus douce ou la lessive dontle parfum lui correspond lemieux. Ainsi, la communicationmutlisensorielle a un importantrôle à jouer pour créer une véritableexpérience de marquequi restera longtemps dans lamémoire du consommateur »,a-t-il expliqué.Forte de son succès, une2 e édition du European Event Summitest prévue le 31 août 2012. N<strong>et</strong>ty ThinesConseiller en communicationMediation S.A.33


ImmobilierImmobilier de bureaux àLuxembourgLa reprise s’essouffle-t-elle ?Le marché immobilier luxembourgeois s’est développé positivement au courant de l’année 2011. Même le3 e trimestre, qui est habituellement moins actif dû à des eff<strong>et</strong>s saisonniers, fait montre d’un résultat assezsurprenant, atteignant un take-up d’environ 59.000 m², menant le résultat total à 132.000 m². Il est quasimentcertain que la moyenne traditionnelle de 140.000 à 150.000 m² soit atteinte jusqu’à la fin de l’année.Les perspectives pour les prochains mois cependant s’assombrissent.L’économie, aussi bien à un niveauinternational qu’à un niveaueuropéen <strong>et</strong> luxembourgeois, sedétériore continuellement. Desrépercussions sur le marché immobilierd’affaires au Luxembourgdans les prochains mois sont fortprobables, mais la visibilité estinsuffisante pour pouvoir les préciserà l’heure actuelle.Légèrement supérieuresà 100.000 m² les livraisons jusqu’àla fin 2011 seront quasiment identiquesà celles réalisées au courantde l’année 2010. La vacancelocative reste stable <strong>et</strong> s’élèveactuellement à 7,3 % du stocktotal. Les loyers faciaux primeont maintenu leur niveau de40 EUR/m²/mois au centre-villede Luxembourg.Par rapport aux trimestresprécédents l’activité sur le marchéde l’investissement s’est améliorée.Environ 234 millions EUR ontété investis en immobilier professionnel,incluant des achatspour occupation propre <strong>et</strong> desachats de terrains au 3 e trimestre,contre 50 millions EUR au 2 e <strong>et</strong>uniquement 27 millions EUR réaliséslors du 1 er trimestre 2011.Situation économiqueL’évolution positive de l’économienationale sur la première partieVue du boulevard Royal, Luxembourg-Ville.de l’année n’a malheureusementpas été de longue durée. Lesperspectives économiques sedétériorent de manière continue.L’end<strong>et</strong>tement critique decertains pays européens ainsi queles turbulences sur les marchésfinanciers qui en résultent amènentà réviser à la baisse les prévisionspour 2012. Cela concernela totalité des états membres del’Europe. Les pays exportateurscependant seront probablementmoins touchés.D’après le Statec la croissancedu PIB luxembourgeois en2011devrait atteindre 4 %. Pour2012 une dégression de l’ordrede 0,2 % est attendue. Le taux dechômage au Grand-Duché, quiPhoto-CBREavait baissé en début d’année,est de nouveau en augmentation<strong>et</strong> ne descendra probablementpas en dessous de 6 %, commeinitialement prévu pour 2011, dûaux récentes évolutions. Mêmesi l’emploi intérieur frôle les 3 %,c<strong>et</strong>te croissance est insuffisantepour entraîner le taux de chômageà la baisse.34


ImmobilierDû à la hausse des prixdu pétrole <strong>et</strong> d’autres matièrespremières, l’inflation augmente.Pour le Luxembourg, les prévisionspour 2011ont déjà été revues àla hausse <strong>et</strong> se situent autourde 3,3%.DemandeLe résultat du 3 e trimestre 2011affiche un résultat particulièrementpositif par rapport aux deuxdernières années avec environ59.000 m² pris en occupation,comparativement à 19.000 m²en 2009 <strong>et</strong> 31.000 m² en 2010.A la fin septembre 2011, le takeups’élève à 132.000 m².Les acteurs majeurs ausein du marché de l’occupationentre jan<strong>vie</strong>r <strong>et</strong> septembre 2011ont été le secteur banques, finance,assurances (35 %), l’Etatluxembourgeois (15 %) ainsi quele secteur des services (15 %).Les transactions les plusimportantes ont été le préachatd’un proj<strong>et</strong> de bureaux à construirede plus de 10.000 m² à Leudelangepar la banque Raiffeisen, lepréachat de plus de 6.000 m² desurfaces de bureaux à construiredans le proj<strong>et</strong> Twin Buildings IIà Esch-Belval par K<strong>et</strong>terthill, laprélocation d’environ 5.000 m² debureaux dans le proj<strong>et</strong> Start UpBuilding qui se situe égalementà Esch-Belval par le Centre deRecherche Public Henri Tudor <strong>et</strong>la prélocation d’environ 5.000 m²par le cabin<strong>et</strong> d’avocats KremerClifford Chance dans le proj<strong>et</strong> debureaux Charlotte au centre-ville.Le nombre de prélocations<strong>et</strong> de préachats est élevé.Cela est un vrai signe positif pourle marché immobilier luxembourgeois: les sociétés ayant pris cesdécisions immobilières à moyenterme (trois sur quatre de ces bâtimentsseront livrés en 2013) sontconfiantes vis-à-vis de l’évolutionfuture de leur activité <strong>et</strong> de laplace luxembourgeoise.Le quartier ayant connu laprise en occupation la plus importanteentre jan<strong>vie</strong>r <strong>et</strong> septembreest le Kirchberg où se concentreenviron 20 % des surfaces prisesen occupation. Esch-Belval <strong>et</strong> leCBD suivent avec 14 % <strong>et</strong> 13 %.En analysant le nombre d<strong>et</strong>ransactions, le CBD se place aupremier rang avec environ 22 %des transactions réalisées. Il estsuivi par la Gare avec une partde marché de 15 % ainsi que parle Kirchberg <strong>et</strong> Howald affichanttous les deux 9 %. Les quartierscentraux (CBD <strong>et</strong> Gare) offrentdes surfaces de p<strong>et</strong>ites tailles <strong>et</strong>sont également recherchés pourleur proximité vers la gare centrale<strong>et</strong> les transports publics.DéveloppementD’ici la fin de l’année 2011, environ104.000 m² de nouveaux proj<strong>et</strong>sauront été livrés. Environ 45.000m² seront livrés lors du derniertrimestre 2011. Parmi ceux-ci,figurent, par exemple, le proj<strong>et</strong>Neiwisen de La Luxembourgeoise(environ 18.000 m²) ou le Start UpBuilding à Esch-Belval (environ5.000 m²). Pour 2012, des livraisonsd’environ 73.000 m² sontattendues.Environ 60 % des nouvelleslivraisons en 2011ont déjà trouvépreneur, seulement 41.000 m² sontencore sur le marché. Cela montreque les nouveaux proj<strong>et</strong>s sont recherchéspar les occupants. Pour2012, uniquement 35.000 m² desurfaces sont encore disponibles.Plus de 50 % connaissent déjà leursfuturs occupants. Cela a pourconséquence que le nombre denouvelles surfaces disponibles est<strong>et</strong> sera limité l’année prochaine.Au cours des deux dernièresannées, les promoteursavaient rencontré de grandesdifficultés pour démarrer leursproj<strong>et</strong>s. Sans contrat de bail signé<strong>et</strong> sans apport conséquenten fonds propres, le démarraged’un proj<strong>et</strong> spéculatif était devenuparticulièrement difficile.Suite aux conditions demarché plus ardues, on assisteégalement à des changementsd’affectation. C’est-à-dire que desproj<strong>et</strong>s de bureaux sont parfoisconvertis en résidence. Certainsproj<strong>et</strong>s ont même été totalementabandonnés.2013 pourrait être l’annéede reprise en termes de livraisonsde nouveaux bâtiments, sil’évolution économique ne doitpas essuyer un revers.Vacance locativeSuite à la conjugaison d’unefaible demande depuis plusieurstrimestres, des nouvelles livraisonsde bâtiments (même si celles-ciétaient modérées) ainsi que d’uneoffre croissante de surfaces de secondemain, le taux de vacance avaitaugmenté <strong>et</strong> surmonté un taux de8 % à la fin du 3 e trimestre 2010.Après une stabilisation, lavacance locative s’élève actuellementà 7,3 % du stock total, ce quireprésente environ 250.000 m².Vu que le nombre de livraisonsde proj<strong>et</strong>s disponibles est assezlimité, le taux de vacance devraitdécroître davantage. L’élémentdécisif sera l’activité économiquedans les prochains mois.La taille restreinte dumarché immobilier de bureauxluxembourgeois a permis aux promoteursde s’adapter afin d’éviterune inondation du marché avecdes surfaces vacantes.LoyersBien que la pression baissièrese soit accentuée au cours del’année 2010 les loyers faciauxsont toujours maintenus à leurniveau de 40 EUR/m²/mois (loyersdits prime) dans les nouveauxbâtiments de haut standing aucentre-ville.Les loyers économiques(surtout pour des surfaces enpériphérie) ont diminué suite àl’octroi supérieur de gratuités<strong>et</strong> de participations de la partdes propriétaires (participationaux aménagements locatifs, parexemple).Suite à la stabilisation dutaux de vacance, la pression surles loyers diminue p<strong>et</strong>it à p<strong>et</strong>it<strong>et</strong> donne ainsi plus de confortaux propriétaires. Cela concernesurtout les quartiers centralisés.La périphérie a le plussouffert de c<strong>et</strong>te évolution. L<strong>et</strong>aux de vacance y est largementplus élevé <strong>et</strong> les loyers sont soumisà une pression plus forte. Aucentre-ville, par exemple, la vacancelocative est inférieure à 3 % ;dans des zones plus excentréescomme à Bertrange, ce taux peuts’élever à plus de 20 %.InvestissementPar rapport aux trimestres précédentsl’activité sur le marchéde l’investissement s’est améliorée.Environ 234 millions EURont été investis au 3 e trimestre enimmobilier professionnel <strong>et</strong> ce,incluant des achats pour occupationpropre <strong>et</strong> des achats d<strong>et</strong>errains, contre 50 millions EURau 2 e <strong>et</strong> uniquement 27 millionsEUR réalisés lors du 1 er trimestre2011. Il s’agit de 21 transactions, levolume d’investissements moyenest d’environ 12 millions EUR. Cechiffre s’explique toujours par lemanque de produits dits core <strong>et</strong>par la frilosité des ach<strong>et</strong>eurs.Les fonds ouverts allemands,principaux ach<strong>et</strong>eurs dansle passé, ne sont toujours pas der<strong>et</strong>our. La plupart des ach<strong>et</strong>eurssont des investisseurs locaux oudes ach<strong>et</strong>eurs-occupants.Dans les années à venir, ilest possible que des fonds spéciauxallemands puissent renforcer leurprésence au Grand-Duché, commeceux-ci restent moins réglementéspar les nouvelles lois entrées envigueur récemment. Les fondsouverts allemands pourraientde nouveau être présents sur lemarché dans le futur, mais leurprédominance <strong>et</strong> leur stratégieseront probablement différentesque par le passé.On observe égalementun rôle joué par certains familyoffices, qui ont effectué des acquisitionsle dernier semestre. Contact : Véronique Kochveronique.koch@cbre.comCB Richard Ellis S.A.35


Entreprendre au fémininL’appétit d’entreprendreLa cuisine est souvent mitonnée au masculin dans les restaurants alors que c’est une affaire de femmesdans les foyers ! Nous avons rencontré 6 femmes qui ont su réconcilier amour des fourneaux <strong>et</strong> <strong>vie</strong> professionnelleen créant des activités aux débuts prom<strong>et</strong>teurs. Portraits…Home cuisine : de lafinance à la pitancePascaline Guerrier <strong>et</strong> Alison Kortern’auraient jamais imaginé, ily a quelques années qu’elles ser<strong>et</strong>rouveraient à la tête d’uneentreprise de cuisine à domicile.Comme beaucoup de monde auLuxembourg, leur univers étaitcelui de la finance où elles ontpassé chacune 10 bonnes années.Pour s’occuper de leurs enfants,elles font le choix de s’arrêter,puis succombent à nouveau àl’appel du travail quand ceux-cisont scolarisés. Seulement ellesveulent pouvoir concilier <strong>vie</strong> defamille <strong>et</strong> travail épanouissant,<strong>et</strong> décident de créer leur propreactivité à partir de leur passioncommune pour la cuisine.Elles prennent donc rendez-vousavec la Chambre de Commercepour exposer leur proj<strong>et</strong>,qui plaît immédiatement car trèsnouveau au Luxembourg : proposerà des particuliers de cuisiner à leurplace <strong>et</strong> à leur domicile, des platspour toute la semaine, en respectantdes impératifs d’équilibre <strong>et</strong>de bienfaits pour la santé. Aprèsun entr<strong>et</strong>ien approfondi avec leclient, Pascaline <strong>et</strong> Alison connaissentses goûts <strong>et</strong> son mode de<strong>vie</strong>, <strong>et</strong> peuvent ainsi lui proposerdes menus adaptés. Le client peutaussi faire son choix entre les 150plats de la carte Home Cuisine.Ensuite la société s’occupe d<strong>et</strong>out : les courses le matin mêmede la prestation, la préparationdes repas, leur conditionnement<strong>et</strong> rangement dans le réfrigérateurou le congélateur <strong>et</strong> le moded’emploi pour un réchauffage dansles règles de l’art.A peine un an après leurpremière commande, Pascaline<strong>et</strong> Alison dressent un bilan positif.Leurs clients, familles nombreuses,couples, mères célibataires, personnesinvalides... sont satisfaits <strong>et</strong>font appel à elles régulièrementune fois qu’ils ont goûté à ce servicegain de temps. Le bouche àoreille est leur meilleure publicité<strong>et</strong> les affaires progressent. Cependant,elles manquent encore unpeu de recul pour apprécier réellementla rentabilité <strong>et</strong> la viabilitéà long terme. Pour le moment, lechiffre d’affaires fluctue entre despériodes très intenses <strong>et</strong> d’autresun peu trop calmes. Pascaline <strong>et</strong>Alison se donnent encore 2 à 3 anspour affiner leur Business model.http://homecuisine.lu/fr/index.htmlLux Cupcakes : unebonne idée venued’ailleursChristine Lambert travaille dansle secteur du tourisme <strong>et</strong> son métierl’amène à faire de fréquentsvoyages aux Etats-Unis. Là, elledécouvre un produit aussi gourmandqu’amusant : le cupcake,p<strong>et</strong>it gâteau cuit dans une caiss<strong>et</strong>teen papier <strong>et</strong> dont le dessus peutêtre couronné de toutes sortes dedécors. Pressentant que ce produitpourrait satisfaire plus d’un palaisau Luxembourg, elle décide d’enfaire sa seconde activité professionnelle.Christine est prudente ;elle démarre sur <strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> testele marché sans engager trop defrais pour commencer.L’expérience s’avèreconcluante pour le moment. Christinese félicite de sa phase de testcar elle lui a permis d’adapter lesrec<strong>et</strong>tes aux goûts européens, decréer notamment une gamme salée,qui plaît beaucoup aux hommes,<strong>et</strong> même de lancer des produitsissus de demandes spécifiques desclients. Elle crée ainsi un coffr<strong>et</strong>cadeau Crémant + cupcakes, quia beaucoup de succès. Elle lanceégalement le big cupcake (12 parts)grâce à un nouveau moule ramenédes Etats-Unis. Son concept séduitpour les goûters d’enfants, maisconquiert aussi les entreprises (salons,événements) ou les soirées<strong>et</strong> brunchs entre amis.Christine Lambert a bénéficiéde l’aide appréciable dela Chambre de Commerce qui l’aaccompagnée de bout en boutdans toutes ses démarches. Elledécouvre qu’au Luxembourg il fautimpérativement un diplôme depâtisserie pour commercialiser desgâteaux. Qu’à cela ne tienne, ellepasse un accord avec une agenced’intérim pour pouvoir bénéficierdes services d’un pâtissier professionnel.Elle-même se concentresur les nouvelles créations <strong>et</strong> sur lapartie commerciale. La nouveautéde son concept sur le marchéluxembourgeois lui a valu denombreux articles de presse <strong>et</strong>elle continue à se faire connaîtrepar des partenariats avec des lieuxen quête d’animations ludiques :le Mudam, le cinéma Utopolis,les magasins Abitare <strong>et</strong> Sichel. Laprochaine étape sera l’ouvertured’une boutique, en 2012, pourlaquelle elle embauchera deuxpâtissiers <strong>et</strong> une vendeuse. Laprincipale difficulté est maintenantde trouver le bon local avecun loyer raisonnable.http://www.luxcupcakes.lu/luxcupcakes.htmlLittle Kitchen pour lesapprentis cuisiniersDaniela Maniscalco <strong>et</strong> CarlottaBened<strong>et</strong>tiDaniela Maniscalco <strong>et</strong> CarlottaBened<strong>et</strong>ti se sont rencontréesil y a bien des années au cours36


Entreprendre au fémininNEWSd’un goûter d’anniversaire surle thème des Pirates où le talentculinaire <strong>et</strong> l’imagination de Danielaavaient fait des merveilles.Bien plus que leur « italianité »,c’est leur passion commune pourla cuisine qui va transformer c<strong>et</strong>terencontre en solide amitié, puisen proj<strong>et</strong> professionnel. Danielapossède un Master de cuisine <strong>et</strong>d’histoire de l’alimentation obtenuà Rome <strong>et</strong> a suivi une formationde foodwritter aux Etats-Unis. Carlotta,elle, est architecte, mais aaussi un diplôme de puériculture<strong>et</strong> est passionnée d’histoire del’art. Tous ces talents rassemblésdonnent naissance au premiercours de cuisine pour enfantsau Luxembourg en 2004.Carlotta <strong>et</strong> Daniela proposentdes cours spécialementconçus pour les enfants de 4 à 10ans, en sessions de 10 séances.Chaque cours d’une heure est polyglotte<strong>et</strong> agrémenté de p<strong>et</strong>itestouches d’histoire, de géographieou de physique, au gré de leursen<strong>vie</strong>s ou de leurs découvertes.Car nos deux complices n’arrêtentpas de faire des recherches <strong>et</strong>de les partager avec les chefs enherbe qui fréquentent leur atelier.Pour les parents qui seraient jalouxde leur progéniture, Daniela <strong>et</strong>Carlotta animent également desateliers pour adultes. Pour organiserceux-ci, n’ayant pas trouvé delocal correspondant à leurs critères<strong>et</strong> à leur budg<strong>et</strong>, elles ont passéun accord avec le cuisiniste LagoStore à Bereldange. Pour les coursdes enfants, elles investissent lacuisine de Daniela à Bertrange.Même si les cours sontpayants, pour le moment il nes’agit pas de réaliser des bénéficescar Little Kitchen est une asbl.Toutefois, Daniela <strong>et</strong> Carlotta ontl’ambition de professionnaliserleur blog consacré à la cuisinepour enfants <strong>et</strong> pour la famille.Elles envisagent d’y vendre desarticles pour la cuisine des enfants(emporte-pièces rigolos, décorationsdifficiles à trouver ailleurs,<strong>et</strong>c.). Elles vont donc très certainementintroduire de la publicitésur ce support <strong>et</strong> réfléchir àconstituer une société. Dans c<strong>et</strong>teoptique, elles ont toutes les deuxsuivi la licence commerciale de laChambre de Commerce. En cequi concerne la publicité, les deuxentrepreneuses insistent sur la dimensionéthique. Elles ont adhéréà un code de bonne conduite quileur interdit de vanter les méritesd’un produit qu’elles n’auraientpas testé personnellement ou pastotalement apprécié.http://littlekitchenworld.it/Délices de la nature :passion champignonsSyl<strong>vie</strong> SchmitOn r<strong>et</strong>rouve dans l’histoire de Syl<strong>vie</strong>Schmit, pas mal d’élémentsdéjà présents dans les autresrécits : une première carrière de25 ans dans la comptabilité puisles études de marché <strong>et</strong>, soudain,l’en<strong>vie</strong> de devenir indépendante<strong>et</strong> de se consacrer à une passion.Chez elle, la passion ce sont leschampignons. Syl<strong>vie</strong> décide doncde créer une société de distributionspécialisée sur ce produit <strong>et</strong> surquelques vins. Renseignementspris auprès de la Chambre deCommerce <strong>et</strong> munie du soutienindéfectible de sa famille, elle selance, <strong>et</strong> elle a raison. Sa sociétéest toute jeune, mais les affairesdémarrent bien. Syl<strong>vie</strong> confirmel’importance du bouche à oreille <strong>et</strong>donc de la satisfaction des clients,restaurateurs, hôteliers, traiteurs,mais aussi particuliers, au Luxembourg<strong>et</strong> en Belgique.Pour le moment, Syl<strong>vie</strong>Schmit réalise quasi 100 % deson chiffre d’affaires grâce à laprospection téléphonique qu’elleréalise auprès des restaurateurs.Mais son site <strong>Intern<strong>et</strong></strong> est prêt pourl’étape suivante, véritable boutiqueen ligne dont une section est dédiéeaux professionnels qui ont lapossibilité d’entrer une fois pourtoutes leurs données (adresse delivraison, données comptables…).Sa<strong>vie</strong>z-vous que les champignonsse vendent toute l’année ?De septembre à jan<strong>vie</strong>r les truffes,la morille arrive vers fin février/début mars, la girolle d’avril à novembre,les cèpes peuvent commenceren mai <strong>et</strong> les tromp<strong>et</strong>tesde la mort, les pieds de mouton<strong>et</strong> les chanterelles suivent.La principale difficulté estqu’il s’agit de produits délicats quine restent pas frais longtemps.Syl<strong>vie</strong> a donc adapté son modèleà c<strong>et</strong>te contrainte : elle fait sesachats deux fois par semaine <strong>et</strong>prend de p<strong>et</strong>ites quantités qu’elleest sûre de pouvoir commercialiser.Parions que les fêtes de fin d’annéevont lui apporter de nouveauxclients ! http://www.delicesdelanature.oxatis.com/Catherine MoisyLa Fedil lanceun plan d’actionen faveur dela mixité enentrepriseEn date du 22 septembre 2011,la Fedil, de concert avec FrançoiseH<strong>et</strong>to-Gaasch, ministre del’Egalité des chances, a invitéà une conférence de presse ausuj<strong>et</strong> de la mixité en entreprise.Dans son introduction,le président de la Fedil, RobertDennewald, a souligné l’importancede la mixité en entreprise,notamment dans l’industrie <strong>et</strong> laconstruction où les femmes sontgénéralement moins représentées,même si la Fedil s’oppose catégoriquementà toute ingérencedu législateur dans la gestion desressources humaines, en général,<strong>et</strong> de la composition des organesde décision de l’entreprise, enparticulier.Dans le but de promouvoirdavantage la mixité en entreprise,la Fedil a décidé de m<strong>et</strong>tre enplace un plan d’action, visant àimplémenter une véritable cultured’entreprise où les femmes qualifiéessauront prendre place. Lebut de ce programme sera defavoriser le débat sur la mixitéau sein des entreprises pour ainsiconvaincre le management quantà la plus-value de la présence defemmes dans l’entreprise, touten encourageant les femmes àprendre plus de responsabilitésdans les entreprises.Préalablement, la Fedil a effectuéune enquête sur la présencedes femmes dans les entreprisesaffiliées à la Fedil. Les premiersrésultats de l’enquête montrentque les entreprises membres ontd’ores <strong>et</strong> déjà conféré des postes àresponsabilité à des femmes qualifiées.Ainsi, 17,50 % des membresdes organes de direction dansles secteurs de l’industrie, de laconstruction <strong>et</strong> des services auxentreprises sont de sexe féminin.37


Entreprendre au fémininC’est dans le secteur desservices aux entreprises que laprésence féminine est la plusforte (22,22 %). Dans l’industrie<strong>et</strong> la construction respectivement13,10 % <strong>et</strong> 13,33 % des membresde la direction sont des femmes.Ces différences sont à m<strong>et</strong>tre enrelation avec le fait que les femmessont moins bien représentées auniveau des filières scientifiques<strong>et</strong> techniques qui mènent versles compétences recherchées auniveau des secteurs de l’industrie<strong>et</strong> de la construction.Le plan d’action que laFedil lancera début 2012 prévoit,entre autres, la mise en place d’uncycle de conférences avec unepremière manifestation perm<strong>et</strong>tantd’illustrer les opportunités,mais aussi les limites <strong>et</strong> les défisà relever en la matière. C<strong>et</strong> événementsera suivi de plusieursconférences thématiques (recrutement,performance, branding …)sur le suj<strong>et</strong> de la mixité en entreprise.Finalement, la Fedil, encollaboration avec des partenairesexternes, proposera à ces entreprisesmembres d’échanger leursbest practices sur le thème de lamixité en entreprise.La ministre de l’Egalitédes chances a félicité la Fedilpour son initiative <strong>et</strong> a soulignéqu’elle constitue un complémentindispensable aux efforts déployéspar le ministère de l’Egalité deschances en faveur d’une plusgrande participation des femmesdans la prise de décision. Les Ambassadricespassent à l’actionLe réseau FEALU (Female EntrepreneurshipAmbassadorsLuxembourg), créé il y a un an àl’initiative de la FFCEL (Fédérationdes Femmes Cheffes d’Entreprisedu Luxembourg), a vu la sélectionde 11 Femmes Ambassadricespour promouvoir l’entrepreneuriatau féminin au Luxembourg. Ceproj<strong>et</strong> a été lancé en collaborationavec la Chambre de Commerce <strong>et</strong>la Chambre des Métiers, <strong>et</strong> soutenuepar le ministère des Classesmoyennes <strong>et</strong> du Tourisme, le ministèrede l’Egalité des chances<strong>et</strong> le ministère de l’Economie <strong>et</strong>du Commerce extérieur.Aujourd’hui, ces ambassadrices– toutes cheffes d’entreprised’au moins 5 salariés <strong>et</strong> depuis 5ans au minimum – s’activent surle terrain, notamment auprès desfemmes en début de carrière ouen reconversion professionnelle<strong>et</strong> des étudiantes. Pour cela, ellesont constitué 4 groupes de travail.Dans le 1 er groupe, elles ont vouluservir de modèle pour inspirer <strong>et</strong>motiver d’autres femmes. Pour cefaire, elles ont accueilli de jeunesétudiantes au sein de leur sociétépour leur faire vivre leur quotidien<strong>et</strong> leur faire partager leur passion.Le second groupe s’est tournévers les femmes de plus de 45ans à la recherche d’un emploi.Contact a été pris avec l’ADEMen vue de créer un partenariat.L’objectif de c<strong>et</strong>te démarche serade rediriger les femmes inscritesau chômage vers le réseau FEALUou la FFCEL. Le 3 e groupe souhaitese tourner vers les pouvoirspublics afin d’apporter sa contributiondans le but d’améliorer laloi sur l’apprentissage. La tâchedes ambassadrices du derniergroupe est de motiver les femmesoccupant un poste décisionnaireà créer leur propre entreprise <strong>et</strong>de les soutenir tout au long dela réalisation. ConseilNational desFemmes duLuxembourg(CNFL)Observatoire de la Participationpolitique des femmes auxélections 2011Les données présentées par leCNFL concernant la participationdes femmes aux électionscommunales du 9 octobre 2011reposent sur les résultats officieuxfournis par le ministère de l'Intérieur<strong>et</strong> à la Grande Région. Ellestraitent des femmes élues <strong>et</strong> nonde la composition effective desconseils communaux. Une étudeapprofondie sera publiée en 2012.Aux élections communales du 9octobre 2011, 1.129 sièges étaientà pourvoir dans 116 communes.Première particularité des électionscommunales 2011 : 8 des 1.129mandats disponibles n’ont paspu être occupés, faute de candidat(e)s.Le nombre des mandatairesse réduit donc à 1.121.C<strong>et</strong>te année, les femmescandidates, qui représentaient 32 %des candidatures, ont décroché entout 241 mandats, soit 21,5 %, unpourcentage presque identiqueà celui des élues lors des dernièresélections communales de2005 (20,6 %). Les femmes éluesreprésentent un peu plus d’1/5 edes mandataires.En ce qui concerne lesdeux modes de scrutin – proportionnel<strong>et</strong> majoritaire –, on constateune légère différence : dans lescommunes à représentation proportionnelle,la part des femmesélues y est plus élevée. De 1987à 2005, l’écart entre les femmesélues selon les deux modes descrutin s’est continuellement réduit.C<strong>et</strong>te tendance ne se confirmeplus en 2011.Pour les communes àreprésentation proportionnelle,on peut constater que la participationféminine varie selon lespartis. Parmi les 3 grands partistraditionnels (CSV, DP <strong>et</strong> LSAP)qui ont déposé des listes dansla quasi-totalité des communesproportionnelles, 2 présententune part d’élues assez similaire,variant autour de 24 %. En 2011,le DP constitue la lanterne rougeavec seulement 17,8 % d’élues. Sile CSV <strong>et</strong> le LSAP améliorent leursrésultats de 2005, le DP connaîtune régression notable. Déi Gréng,qui ont augmenté leur nombrede listes (34 listes par rapport à24 listes en 2005), r<strong>et</strong>ombe sousla barre des 40 %. Aux rangs del’ADR, qui ne compte désormaisque 4 mandats (par rapport à 5 en2005), une femme a pu décrocherun mandat. Déi Lénk ne comptentaucune femme élue, tandis quele KPL rentre de nouveau dans 3conseils communaux, sans femme.En calquant les résultatsdes élections communales sur les4 circonscriptions définies pour lesélections nationales, on par<strong>vie</strong>nt àdifférencier la participation selonles régions : Sud (300 sièges, 68élues ; Est (231 sièges, 51 élues ;Centre (245 sièges, 61 élues) ; Nord(345 sièges, 61 élues).En conclusion, le Luxembourgreste toujours loin de la paritédans les conseils communaux :78,5 % d'hommes <strong>et</strong> 21,5 % defemmes. Les dernières électionsn’ont pas apporté de véritablesprogressions.Le CNFL en appelle doncaux responsables politiques car lesystème électoral luxembourgeoisdéfavorise les femmes. Alors quedans les communes à systèmeproportionnel, les femmes sontde plus en plus présentes surles listes, elles peinent à se faireélire, confrontées à une forteconcurrence de candidats masculinsbien implantés dans la <strong>vie</strong>politique locale. Le système dupanachage joue la plupart dutemps en faveur des hommes.Dans les communes à systèmemajoritaire, nous relevons queles femmes hésitent toujours àse présenter. Dans les communesproportionnelles, le CNFL réitèresa revendication consistant à faireobligation aux partis politiquesde présenter des listes paritaires.Enfin, le CNFL demande l’obligationd’une composition paritairedes commissions consultatives ausein des conseils communaux <strong>et</strong>de repenser l’attribution des ressortsdes échevines afin d’éviterles stéréotypes. www.cnfl.lu38


Entreprendre au fémininConseil National des Femmesdu LuxembourgUn programme bien rempliDepuis sa création en 1975, le Conseil National des Femmes du Luxembourg (CNFL) œuvre pour une sociétéd’égalité entre les femmes <strong>et</strong> les hommes. Il est l’organe représentatif dans les contacts avec les institutions<strong>et</strong> les partenaires dans le domaine de la promotion féminine. Il regroupe 12 associations-membresqui, à tour de rôle, assument les différents mandats au sein du Conseil d’administration. Depuis mai 2011,c’est Joëlle L<strong>et</strong>sch, issue de la Fédération des Femmes Cheffes d’Entreprise du Luxembourg (FFCEL), quiassume la présidence. Entr<strong>et</strong>ien.Quels sont les grandsthèmes qui vont être développéssous votre présidence2011-2012 ?Le programme se situe autant dansla continuité que dans l’innovation.Concrètement, cela signifiequ’en matière de continuité, leCNFL s’est mobilisé, dans le cadredes élections communales du 9octobre dernier, pour renforcer laprésence <strong>et</strong> la représentation desfemmes sur les listes <strong>et</strong> dans lesconseils communaux. La campagnede promotion « Votez l’équilibrefemmes-hommes » a été diffuséeà la radio dans les semaines quiont précédé les élections. C<strong>et</strong> appelavait déjà été lancé aux partispolitiques par le CNFL début 2011via une l<strong>et</strong>tre dans laquelle nousleur demandions de présenter deslistes paritaires. Dans la tradition,depuis 1999, nous analysons lesrésultats des élections par notreobservatoire de la participationdes femmes aux élections. Pourla suite, une étude qualitativesera menée avec l’Université duLuxembourg.Joëlle L<strong>et</strong>sch, présidente, CNFL.Le CNFL a inauguré, le 1 eroctobre dernier, le Coteaudes dames. Quelle en estla symbolique ?C’est avant tout un témoignagede sympathie <strong>et</strong> de solidarité àtoutes les femmes candidatesque le CNFL a souhaité rendreen plantant ce vignoble situé àAhn. Sur la plaque commémorative,on peut lire : « Pouvez-vousimaginer un monde avec 80 %d’hommes <strong>et</strong> 20 % de femmes ?». Malheureusement, c<strong>et</strong>te réalitéexiste dans nos conseils communaux.Lors des élections de 1999<strong>et</strong> 2005, le CNFL avait planté desarbres. Pour 2011, nous avonssouhaité innover en donnantà c<strong>et</strong>te action une symboliqueludique mais aussi de durabilité,39


Entreprendre au fémininLe proj<strong>et</strong> Femmes <strong>et</strong> Sport vise à sensibiliser le mondedu sport <strong>et</strong> les médias en m<strong>et</strong>tant l’accent sur la promotion del’égalité femmes-hommes dans les différentes disciplines, àaugmenter la visibilité des femmes dans le sport, <strong>et</strong> à aider àpromouvoir le sport fémininpuisque nous pourrons boirele vin dans quelques années !Et espérons que les femmessoient mieux représentées dansde nombreux domaines lorsquenous le dégusterons !L’autre proj<strong>et</strong> qui voustient à cœur s’intituleFemmes <strong>et</strong> Sport…Le sport est une passion familiale.Depuis mon plus jeune âge, j’aibaigné dans un environnementsportif puisque mon grand-père,Nicolas Frantz, tenait non seulementun magasin d’articlesde sport à Mamer, mais a étévainqueur du Tour de France en1927 <strong>et</strong> 1928. De même que monpère, Léon L<strong>et</strong>sch, a défendu lescouleurs du football luxembourgeoisà de nombreuses reprisessur le plan national. A une certaineépoque, j’ai moi-même faitbeaucoup de sport, c’est donc undomaine qui me tient beaucoupà cœur. Et où l’on y fait le constat,malheureusement le même quedans nombre d’autres domaines :les femmes sont moins visiblesque les hommes dans les médias.Le sondage que le CNFL a com-mandité en 2010 démontre que51 % des personnes interrogéesestiment que les sportives sontprésentées de façon moins valorisanteque leurs homologues masculins.De plus, les efforts sportifsdes femmes ne sont pas toujoursreconnus à leur juste valeur <strong>et</strong> sontmoins relatés dans les médias.Comment le CNFL compt<strong>et</strong>-ilfaire bouger les choses ?Ce proj<strong>et</strong> vise à sensibiliser lemonde du sport <strong>et</strong> les médias enm<strong>et</strong>tant l’accent sur la promotionde l’égalité femmes-hommes dansles différentes disciplines, à augmenterla visibilité des femmes dansle sport, <strong>et</strong> à aider à promouvoirle sport féminin. Pour cela, nousavons mis sur pied l’expositionLes sportives luxembourgeoisesau Jeux Olympiques de 1924 à nosjours, qui présente une trentainede femmes qui ont fait les beauxjours du sport luxembourgeois dehaut niveau. C<strong>et</strong>te exposition estmise à disposition des fédérationssportives, des communes <strong>et</strong> desécoles.Les fédérations sportivesont accueilli très favorablementnotre proj<strong>et</strong> de calendrier 2012 Lesport au féminin à Luxembourg quiprésentera 12 sportives d’élite<strong>et</strong> les sportives de 4 sports collectifs,<strong>et</strong> que le grand publicpourra bientôt ach<strong>et</strong>er. L’argentgénéré par la vente sera offertà une œuvre sociale travaillantdans le domaine du sport.Nous allons égalementappliquer le Global MonitoringProject que nous réalisons pourles médias au domaine du sport.Ce Luxembourg Sport MonitoringProject va analyser pendantquelques jours les rubriques Sportsdes médias luxembourgeois.Enfin, notre dernier proj<strong>et</strong>concerne la création d’un sigleFemmes <strong>et</strong> Sports, proj<strong>et</strong> que nousdéveloppons en ce moment avecle Sportslycée.Le CNFL est-il partenaired’événements sportifs ?Le CNFL a déjà apporté son soutienau Festival luxembourgeois ducyclisme féminin en avril dernier,à la Coupe du monde du footballféminin qui a eu lieu en juill<strong>et</strong>, <strong>et</strong>à l’International Women’s TennisPromotion (IWTP) qui s’est tenu enoctobre. Le proj<strong>et</strong> sur lequel noustravaillons actuellement concerneles JO de 2012 à Londres. Avecc<strong>et</strong> évenement sportif mondial,le CNFL bouclerait la boucle deson proj<strong>et</strong> Femmes <strong>et</strong> Sport d<strong>et</strong>rès belle manière. Propos recueillis parIsabelle Cous<strong>et</strong>40


Entreprendre au fémininViolence psychologiqueconjugale <strong>et</strong> intrafamilialeNous avons tous un rôle à jouerLe coût des violences conjugales pèse sur l’ensemble de la société, les gouvernements, les individus, lesorganisations <strong>et</strong> les entreprises, <strong>et</strong> se fait sentir dans toute une série de domaines <strong>et</strong> secteurs : soins desanté, services sociaux, résultats économiques, police, justice pénale <strong>et</strong> civile, <strong>et</strong> logement.On distingue différents types decoûts : des coûts directs médicaux,coûts directs non médicaux,coûts indirects (justice, police, humains,perte de production nonmarchande). Le lieu de travail estsans doute celui où la violenceest le plus caché. Craignant deperdre leur travail, les victimesdissimulent leurs ecchymoses <strong>et</strong>leur mal-être, <strong>vie</strong>nnent travaillermême malades, <strong>et</strong> restent assisesterrifiées au lieu de faire leur travail,tout cela dans la plus parfaiteignorance de leurs collègues <strong>et</strong>de leurs employeurs.Il serait intéressant d’étudierles coûts de la violence dansles entreprises, tout en dressantune liste des causes possibles.L’éradication de l’ignorance <strong>et</strong> lasuppression des œillères sont lapremière étape essentielle dansla marche vers l’abolition de laviolence conjugale.Les conséquences socioéconomiquessont nombreuses : absentéisme fréquent au travail; négligences des tâches quotidiennes; perte de la concentration,angoisses ; diminution du revenu ; perte de l’emploi ;41


Entreprendre au fémininLe lieu de travail est sans doute celuioù la violence est le plus caché isolement social : de moinsen moins de contacts avecses ami(e)s, sa famille, sescollègues de travail, <strong>et</strong>c. ; tentative de suicide parmi lesvictimes <strong>et</strong> les auteur(e)s ; altération de la santé physique,mentale, sexuelle <strong>et</strong>génésique…Tout l’entourage estconcernéIl existe plusieurs types de violenceconjugale : physique, économique,sexuelle, envers des obj<strong>et</strong>s/animaux,menace de mort ou de suicide,meurtre ou suicide <strong>et</strong> aussila violence psychologique. C<strong>et</strong>tedernière est la première étape dela violence <strong>et</strong> reste présente danstous les autres types de violences.Ce sont les mots qui remplacentles coups <strong>et</strong> les séquelles sont toutaussi destructrices que les autresformes de violences.La violence psychologiquepeut s’exprimer par humilier, rabaisser,dévaloriser, contrôler,dominer ou isoler l'autre. Fairedes menaces ; imposer à l'autreson point de vue <strong>et</strong>/ou ses goûts,valeurs, désirs. Attaquer sous différentesformes des personnesqui sont significatives pour elle/lui. Diminuer les contacts avec safamille, ses amis <strong>et</strong> ses voisins oul'empêcher de les fréquenter. Luifaire des reproches dégradants,blesser moralement l'autre eninsistant sur ses points faibles.Rej<strong>et</strong>er sur l'autre la responsabilitéde ses propres gestes, de sespropres attitudes agressantes, <strong>et</strong>c.Les enfants sont les victimescollatérales, même s’ils nesont pas eux-mêmes les victimesdirectes. Etre témoins occasionnedes traumatismes avec des conséquencesgraves pour leur développement.Il est intéressant de savoirque 1 EUR de prévention perm<strong>et</strong>une économie de 84 EUR <strong>et</strong> que lecoût de la violence intrafamilialeest de plusieurs millions EUR enEurope. C’est toute la société quiserait bénéficiaire d’une évaluationdes dépenses dues aux violences :le contribuable, les entreprises <strong>et</strong>l’État. Une évaluation perm<strong>et</strong>traitde mieux cibler les besoins <strong>et</strong> dedépister les victimes <strong>et</strong> les auteur(e)s. C’est pour cela que les entreprisesont un rôle à jouer <strong>et</strong> ainsicompléter les statistiques pourperm<strong>et</strong>tre de prendre les mesurespour lutter contre ce fléau social,ce problème de santé publique<strong>et</strong>, avant tout, c<strong>et</strong>te atteinte auxdroits fondamentaux. Claudine PenenInvitationle 25 novembre 2011 de 9h30 à 16h00Salle Audimax Campus universitairede WalferdangeCOLLOQUE dans le cadre de laJournée Internationale pour l’éliminationde la violence à l’égard des femmesPourquoi il est importantd’aider à refuserle harcèlement moral<strong>et</strong> la violence conjugale<strong>et</strong> intrafamilialeDr Marie-France Hirigoyen, psychiatreLuc Frémiot, substitut général de la Cour d’appel de DouaiJosiane Corruzzi, directrice de Solidarité-Femmes<strong>et</strong> Refuge pour Femmes battues de la LouvièreVincent Libert, directeur de PRAXIS asbl–––––––Participation gratuite <strong>et</strong> inscription obligatoire :Tél : (352) 40 73 35E-mail : organisation@fed.luAdresses utilesPour les victimesAsbl Femmes en détresse : www.fed.luFondation Pro Familia : www.profamilia.luFoyer Sud « Fraen an Nout »-CNFL asbl : http://www.cnfl.lu/actions/foyer_sud/Pour les auteursRiicht Eraus : www.riichteraus.lu42


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Sécurité des données,protection de la <strong>vie</strong> privéeUne notion culturelleSi les Occidentaux sont très sensibles à la protection de la <strong>vie</strong> privée, c<strong>et</strong>te notion semble beaucoup moinspréoccuper les Asiatiques, selon Daniel Caune, créateur de plates-formes de services en ligne au Vi<strong>et</strong>nam.Inter<strong>vie</strong>w.La sécurité des données<strong>et</strong> la protection de la <strong>vie</strong>privée sont des notionsqui s’imposent aujourd’huien Europe. Qu’en est-il enAsie, <strong>et</strong> plus particulièrementau Vi<strong>et</strong>nam ?Ce n’est pas réellement un suj<strong>et</strong> depréoccupation en Asie, <strong>et</strong> encoremoins au Vi<strong>et</strong>nam, sauf peut-être àHo Chi Minh Ville qui est davantageoccidentalisée. Les gens utilisentpar exemple certains logiciels quiperm<strong>et</strong>tent de communiquer votrelocalisation à votre réseau social,sans en comprendre exactementles conséquences. Que ce soitFoursquare, Gowalla, Facebookplaces ou n’importe quel autreLBS (Location Based Service),bien des Vi<strong>et</strong>namiens dans lesgrandes métropoles telles queHanoï ou Saïgon utilisent ces logiciels,sans se soucier le moins dumonde qu’ils puissent être utiliséspar des personnes mal intentionnées.Il est très probable que leLaos <strong>et</strong> le Cambodge, n<strong>et</strong>tementmoins avancés technologiquementque le Vi<strong>et</strong>nam, en aient encoremoins le souci. Par contre, j'imaginequ'une grande métropole commeBangkok en Thaïlande serait plusau fait de tout cela.Faut-il voir un aspect cultureldans c<strong>et</strong>te approchedifférente ?Certainement. Le caractère individualisteest moins développéici qu’en Occident. On partag<strong>et</strong>out. Les familles vivent à trois ouquatre générations sous le mêm<strong>et</strong>oit. Donc la notion de privé estmoins développée qu’en Europe.On a vu, en Chine <strong>et</strong> auVi<strong>et</strong>nam, comment les autoritéssont capables d’intervenirdirectement sur lefonctionnement d’<strong>Intern<strong>et</strong></strong>,notamment pour restreindrel’accès à certains sites. Sontelleségalement en mesurede « déverrouiller » la protectionde certaines données,donc d’atteindre à la<strong>vie</strong> privée ?En fait, ils n’inter<strong>vie</strong>nnent pas sur<strong>Intern<strong>et</strong></strong>. Ils peuvent simplementrestreindre l’accès à certains sites,<strong>et</strong> uniquement sur le territoirenational. Par contre, il leur estpossible de « filtrer » certainsmots-clés pour tracer certainespersonnes, comme par exempledes termes tels que « bombe »dans le cadre de la lutte contrele terrorisme. Et si je comprendsDaniel CauneUne harmonisation des législationsest toujours souhaitable car elle perm<strong>et</strong>un meilleur suivi du respect des lois, maisje dois avouer que je ne vois vraiment pascomment cela serait possible43


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>bien l’idée qu’il y a derrière votrequestion, les autorités d’un paysne peuvent pas intervenir sur unautre territoire.Malgré tout, une harmonisationde la législation estellesouhaitable au niveauinternational, mais est-ellepossible ?Bien sûr, une harmonisation des législationsest toujours souhaitablecar elle perm<strong>et</strong> un meilleur suividu respect des lois, mais je doisavouer que je ne vois vraimentpas comment cela serait possible.On a coutume de présenter<strong>Intern<strong>et</strong></strong> comme un vasteespace de liberté, illimité…N’est-ce pas finalementaussi une énorme machineà espionner ?Tout dépend de ce que vous utilisez<strong>et</strong> comment ! Lorsque vousvous identifiez pour accéder à unsite, votre session utilisateur peutrester active. On peut donc voirce que vous aimez. Par exemplesur Gmail, la publicité qui apparaîtsur votre écran, correspond aucontenu de vos e-mails. C’est unesorte de traçage. Par contre, lamultiplication des comptes d’unemême personne complique c<strong>et</strong>raçage car elle dilue vos accèsaux sites que vous consultez, voscontenus e-mails.Dans ce contexte, des servicescomme le Web bankingqui sont sécurisés, voirecryptés, disposent-ils vraimentd’une sécurité à 100 %,y compris dans des payscomme le Vi<strong>et</strong>nam ?Lorsque vous vous connectez à unservice bancaire, les informationspeuvent être captées par un virus.Lorsque vous tapez votre mot depasse, par exemple. C’est pourcela que certains cryptages sécurisentmême la saisie de votrecla<strong>vie</strong>r. Mais la sécurité des systèmesbancaires eux-mêmes, c’estune autre question qui ne dépendpas directement d’<strong>Intern<strong>et</strong></strong>. C’estplutôt le piratage du système dela banque lui-même qui est leproblème.Considérant tout ce quiprécède, peut-on dire quela délocalisation de certainsservices IT vers des paysmoins développés – doncà la main-d’œuvre moinschère, mais qui sont égalementsouvent des paysmoins démocratiques, moinsstables – comporte un risqueau niveau de la protectiondes données <strong>et</strong> de la <strong>vie</strong>privée ?Les services délocalisés concernentplutôt des travaux de saisie, ledéveloppement de produits, delogiciels, qui coûteraient trop cheren Europe. Ce sont souvent destravaux basiques qui nécessitentbeaucoup de main-d’œuvre mais,à ma connaissance, il n’y a pasde données vraiment confidentiellesenvoyées ici au Vi<strong>et</strong>nam,par exemple. En outre, je dois direque le niveau de compétence localDaniel CauneMaster en Génie logicielreste, à quelques exceptions près,limité. De ce fait, la nature desproj<strong>et</strong>s externalisés au Vi<strong>et</strong>namreste relativement simple, loin desproj<strong>et</strong>s de hautes technologiesqui pourraient être utilisés pourpirater, pénétrer, m<strong>et</strong>tre en périlcertaines informations confidentielles! Daniel SoumA 40 ans, <strong>et</strong> après 4 ans passés au Canada, ce Bordelais d’origineest venu s’installer au Vi<strong>et</strong>nam il y a 2 ans, avec sa femme <strong>et</strong> sesdeux filles, pour y occuper les fonctions de CTO (Chiffre TechnicalOfficer) chez Skunkworks.Mais si l’IT est sa passion, elle n’en est qu’une parmibeaucoup d’autres… BMX, downhill skiing, snowboard <strong>et</strong> Artsmartiaux en sont autant d’autres, sans oublier ses études en langue,littérature <strong>et</strong> civilisation d’Extrême Orient auxquelles il seconsacre depuis peu à temps plein.44


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Les droits de propriétéintellectuelle au Luxembourg :une combinaison gagnanteDes télécommunications à l'industrie, en passant par la haute technologie, la propriété intellectuelleconstitue un élément essentiel pour bon nombre de secteurs tant elle sous-tend l'innovation <strong>et</strong> la créationde richesse.Les droits de propriété intellectuelle<strong>et</strong> les immobilisations incorporellesreprésentent aujourd'huides actifs sociaux de très grandevaleur. En juin 2011, la vente duportefeuille de brev<strong>et</strong>s de la sociétéNortel a vu l'enchère de départde 900 millions USD monter enflèche pour atteindre 4,5 milliardsUSD. C<strong>et</strong>te vente spectaculairesouligne en premier lieu la valeurstratégique, plus qu’intrinsèque,de la propriété intellectuelle.Au-delà de la recherche <strong>et</strong>du développement de produits,l'innovation est un moteur qui décuplela valeur stratégique dessociétés. L'innovation constitueen eff<strong>et</strong>, avec la propriété intellectuelle,un maillon indispensablede la chaîne de création de valeur.L'exemple des entreprises qui affichentune forte valeur ajoutéesouligne non seulement l'importanced'une gestion efficace desdroits de propriété intellectuelle,mais aussi la nécessité de maîtriserle cycle <strong>et</strong> les processus liés àl'innovation.Cependant, c<strong>et</strong>te chaînede valeur est aussi largementtributaire de facteurs externesà l'entreprise, comme le cadreréglementaire ou l'environnementéconomique. Dans ce contexte,les gouvernements <strong>et</strong> les autoritésrégionales tiennent un rôleessentiel en ce qui concernel'implantation d'entreprises innovantes<strong>et</strong> la création de pôles decompétitivité sectoriels ou transsectoriels.Des études ont déjàdémontré que le dynamisme desentreprises en matière d'innovationest fortement lié à la proximitéde pôles de compétitivitéregroupant une main-d'œuvrespécialisée <strong>et</strong> offrant un cadreéconomique, fiscal <strong>et</strong> administratiffavorisant une transpositionrapide des fruits de l'innovationen r<strong>et</strong>ombées financières.Un cadre propiceLe Luxembourg a œuvré pour offrirce cadre incitatif <strong>et</strong> dynamique,tant au niveau international <strong>et</strong> européenque régional. Les effortsdu Grand-Duché en matière d'innovationse sont d'ailleurs traduitspar un classement dans le tableaude bord européen de l'innovation2010 en tant que innovationfollower, avec une performanceau-dessus de la moyenne.Le développement duLuxembourg en tant que pôled'excellence pour l'innovationrepose également sur sa capacitéà créer <strong>et</strong> promouvoir uneoffre de services publics <strong>et</strong> privéscompétitive en la matière. C<strong>et</strong>objectif nécessite non seulementun cadre juridique, économiqueLe Luxembourg offre la possibilitéd'une exonération à hauteur de 80 % surles revenus liés à la détention de droits depropriété intellectuelle, comme les brev<strong>et</strong>sou les logiciels<strong>et</strong> fiscal à même de promouvoirle développement technologique<strong>et</strong> d'anticiper les tendances dusecteur, mais aussi une offre deservices privés spécialisés à l'appuides entreprises innovantes.Dans ce contexte, la réglementationluxembourgeoiserégissant les droits de propriétéintellectuelle est clairement avantageuse.C<strong>et</strong>te dernière vise à faciliterl'émergence de nouvellestechnologies, les partenariatsd'échanges de technologies ainsique l'investissement dans la technologieen tant que classe d'actifsà part entière.La législation luxembourgeoisese veut aussi très compétitivepar rapport à celle d'autrespays ayant mis en œuvre des réformesfiscales en faveur de l'innovation.Le Luxembourg offre ainsila possibilité d'une exonération àhauteur de 80 % sur les revenusliés à la détention de droits depropriété intellectuelle, commeles brev<strong>et</strong>s ou les logiciels. Enparticulier, les entreprises pourrontbénéficier d'une exonération de80 % sur les revenus <strong>et</strong> les gains encapitaux liés à l'exploitation desnoms de domaines (contrats delicence <strong>et</strong> ventes), ce qui constitueun avantage non négligeablepour les investisseurs souhaitantacquérir un nom de domaine depremier niveau générique, conformémentà la nomenclature dunouveau programme ICANN (<strong>Intern<strong>et</strong></strong>Corporation for AssignedNames and Numbers) qui seramis en œuvre en 2012.En ce sens, le choix dupays de détention des droits depropriété intellectuelle est unecomposante essentielle de lastratégie d'entreprise. En eff<strong>et</strong>, lapartie des bénéfices de l'entrepriserattachable économiquement àces actifs est d'autant plus importanteque ces actifs représententune large, si ce n'est la pluslarge, partie de la valeur d'uneentreprise. Le choix du pays dedétention <strong>et</strong> d'exploitation desdroits de propriété intellectuellepeut ainsi avoir un impact direct45


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Photo-PricewaterhouseCoopers S.à r.l – Photographer : Blitz Agency<strong>et</strong> certainement non négligeablesur le résultat de l'entreprise <strong>et</strong>du groupe.Cependant, l'identificationde l'entité <strong>et</strong> de la juridiction oùces droits seront détenus <strong>et</strong> exploitésinter<strong>vie</strong>nt parfois de manièr<strong>et</strong>ardive dans la définition de lastratégie de l'entreprise, ce quirestreint les possibilités quant auchoix du régime juridique le plusavantageux.Ainsi, à la lumière de l’importanceque revêt la propriétéintellectuelle, les considérationsfiscales ne sauraient être le seulfacteur déterminant en matière depropriété intellectuelle, mais ellesdoivent être prises en compte dèsle départ dans la définition de lastratégie de l'entreprise. Enfin, ilest essentiel pour les entrepreneursde m<strong>et</strong>tre en œuvre unestratégie de gestion rigoureusenon seulement en matière dedroits de propriété intellectuelle,mais aussi au niveau de l'ensemblede la chaîne de valeur liée à l'innovation.Alina MacoveiAssociéePwC LuxembourgA l’heure du dotBrand (1)Il existe déjà plus de 200 millions de nomsde domaine dans le monde. Les 22 extensionsgénériques (.com, .n<strong>et</strong>, .org...) <strong>et</strong> les250 extensions nationales (.fr, .de, .rus, .jp...)sont saturées. L’ICANN (<strong>Intern<strong>et</strong></strong> Corporationfor Assigned Names and Numbers) va ouvrirà partir de 2012 des extensions de type dot-Brand pour les entreprises, les marques, lescollectivités : les « .paris », « .nike » ou encore« .mode » arrivent.De plus, ces extensions pourront rapportertrès gros à leurs propriétaires qui pourrontrevendre les domaines associés. Et commel’alphab<strong>et</strong> latin ne sera plus le seul accepté maispartagera la ved<strong>et</strong>te avec l’arabe, le chinois,le cyrillique <strong>et</strong> le japonais, ce sont près de180.000.000 d’Internautes supplémentaires quiauront un accès facile au N<strong>et</strong>.Obtenir un dotBrand demande une expertiselégale, financière, technique <strong>et</strong> mark<strong>et</strong>ingpour développer un dossier solide. Lesdélais sont particulièrement courts pour monterle proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> identifier les ressources nécessaires.Le dossier de 357 pages doit être bouclé endécembre 2011 <strong>et</strong> doit comprendre les innombrablesdocuments <strong>et</strong> informations demandés.Le dépôt de la demande se fera entre jan<strong>vie</strong>r <strong>et</strong>avril 2012. Environ 1.000 demandes seront faites.Le prochain dépôt ne se fera sans doute pasavant 2015. Il est donc plus simple de faire appelà un prestataire spécialisé regroupant ces compétencespour piloter votre proj<strong>et</strong>, surtout quele budg<strong>et</strong> pour la mise en place est au minimumde 200.000 EUR <strong>et</strong> que la maintenance annuelleest estimée à 80.000 EUR.Les raisons d’opter pour un dot-BrandDétenir sa propre extension de domainecomme « .chanel », « .citroen » ou « .bledina »,c’est s’assurer de disposer d’un outil mark<strong>et</strong>ingprestigieux, unique <strong>et</strong> distinctif. Si un« .chanel » est enregistré, un « .chanell » nesera pas enregistrable.C’est aussi plus de sécurité pour lesmarques <strong>et</strong> les usagers. Les contrefaçons desites sont un fléau. Avec le dotBrand, l’ICANNpropose une solution efficace pour lutter contrela cybercriminalité <strong>et</strong> protéger la propriété intellectuelledes marques. Une grande compagniepropriétaire de son dotBrand sera la seuleà pouvoir attribuer un nom de domaine. Parexemple, Lacoste pourra créer des noms dedomaine « v<strong>et</strong>ements.lacoste » ou « chaussures.lacoste », ce qui aura pour eff<strong>et</strong> de fermer définitivementla porte à tous les noms de domaineapprochants. Car seule l’extension « .lacoste »sera créée, une certitude pour le consommateurque seuls les produits authentiques seront présentés.Déposer son dotBrand, c’est s’assurerque personne ne le fera à sa place, ni concurrents,ni contrefacteurs. De plus, le propriétaired’un dotBrand peut revendre librementles noms de domaine de son extension. Imaginezpour celui qui déposera « .immobilier » ou« .tourisme » les bénéfices qui se profilent…Fort heureusement, l’ancienn<strong>et</strong>é est prise encompte pour les marques. Mais pas pour desactivités business. Le propriétaire d’une extensioncomme « .immobilier » « .tourisme »ou « .football » pourra tabler sur de larges bénéficesen revendant des noms de domainecomme « locationparis.immobilier », « century21.immobilier», « marseille.tourisme »,« psg.football »…Pour une marque propriétaire de sondotBrand, il sera plus facile d’organiser sonactivité Web. Prenons Nike, par exemple. Lafirme de l’Oregon pourra attribuer à chaquepays un nom de domaine : « france.nike »,« deutschland.nike » ou encore « espana.nike ».Idem pour les activités qui peuvent être penséesen différentes langues : « fussball.nike »pour la communauté germanophone, « futbol.nike » pour la communauté hispanophone,<strong>et</strong>c. Les possibilités sont infinies.Les dotBrand seront une réalité dansquelques mois. Les moteurs de recherches,les Internautes, les marques, les villes, lespays… vont devoir s’y adapter.VAYTON est une société de managementde la propriété intellectuelle qui centralise lesportefeuilles de marques, de noms de domaine<strong>et</strong> de brev<strong>et</strong>s pour les entreprises. Pour toutrenseignement complémentaire, contactez lasociété au (352) 26 44 17 93 – www.vayton.com.(1) Tous les noms de marques utilisés dans c<strong>et</strong>encadré le sont à titre d’exemples pour la bonnecompréhension de l’information.46


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>S’ouvrir sur le monde <strong>et</strong> sesopportunités, mais se protégerdes menacesLes nouvelles technologies ont révolutionné le monde moderne. Les systèmes informatiques sont de réelsoutils de productivité. Avec <strong>Intern<strong>et</strong></strong>, ils perm<strong>et</strong>tent aux entreprises, même les plus isolées, de s’ouvrir sur lemonde. Mais ils peuvent aussi rendre ces dernières plus vulnérables. Tentatives de fraude, de détournement,de piratage, de vol de données… Les attaques sont bien réelles. Chacun doit donc veiller à se protéger.La menace que représententles hackers <strong>et</strong> autres personnesmalveillantes, actives sur les réseaux,est bien réelle. « Pour leLuxembourg, on relève environune vingtaine d’incidents par semaine», explique Michel Thiel,chargé de communication chezSMILE (Security made in Lëtzebuerg).Ce groupement d’intérêtéconomique, dépendant deplusieurs entités publiques auGrand-Duché, a pour mission decréer, financer <strong>et</strong> promouvoir desservices <strong>et</strong> des initiatives relatifsà la sécurité de l’information, <strong>et</strong>donc à la sécurité des systèmesd’information. « Quand on parled’incidents, on évoque aussi biendes tentatives de phishing que desattaques, plus sérieuses, sur desserveurs. Si les attaques gravesrestent relativement rares, il nesuffit que d’une fois pour causerdes pertes conséquentes au niveaud’une entreprise. »A l’époque actuelle, onne rappelle jamais assez l’importancedes données, dontl’accès dépend essentiellementdes systèmes informatiques, dansle fonctionnement d’une entreprise,qu’il s’agisse d’une PMEou d’une grande banque. Aussi,il faut sans cesse sensibiliser lesacteurs du monde économiquesur la nécessité de bien sécuriserleurs systèmes, leurs infrastructuresréseaux, l’accès aux données.Différentes menacesS’ouvrir au monde, grâce auxréseaux, c’est aussi s’exposer àdes menaces. Celles-ci peuventvenir de partout. « On décèle desmenaces de trois grandes catégories,selon leur source de motivation» explique Pascal Steichen,Managing Director de SMILE. « Ily a d’abord celles qui sont motivéespar l’argent, par l’appât dugain. Ensuite, il y a celles liées àl’espionnage industriel. Enfin, latroisième catégorie est plus liéeà de l’activisme. »Personne n’est à l’abri. Demanière générale, les pirates procèdentà des attaques massives<strong>et</strong> non ciblées. Des robots ou desautomates, sans cesse, cherchentdes failles sur le réseau, via desmails, en attaquant des serveursnon sécurisés. De nombreux logicielsexistent pour se protéger :firewall, antispam <strong>et</strong> antivirus.Un firewall perm<strong>et</strong> de seprémunir d’intrusions externesnon désirées. Un antivirus, lui, apour mission de détecter <strong>et</strong> dePour le Luxembourg, on relève environune vingtaine d’incidents par semaine47


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>supprimer les virus qui se seraient,malgré la présence d’un firewall,installés de manière insidieusesur les serveurs ou les postes d<strong>et</strong>ravail. Un antispam, autre outil,perm<strong>et</strong> de soulager les boîtese-mails de l’entreprise de courriersélectroniques indésirables. Etainsi d’éviter certaines tentativesd’arnaque de type phishing. Car,les risques peuvent en eff<strong>et</strong> venird’une négligence d’un employé,peu conscient des risques. Pourassurer une sécurité optimale, ilfaut donc se doter de solutionsadaptées <strong>et</strong> sécuriser l’ensembledes postes de travail au sein del’entreprise.Pour une p<strong>et</strong>ite structure,des packages sont disponiblessur le marché <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tent àl’entreprise de s’assurer une sécuritéefficace pour un coût quin’est pas exorbitant eu égard auxrisques encourus. Evidement, plusles données hébergées <strong>et</strong> aveclesquelles l’entreprise travaillesont critiques, plus les besoinsen sécurité seront importants. Fairedu commerce électronique exigesans aucun doute d’avoir recoursà des prestataires spécialisés pourtrouver des solutions adaptées àl’entreprise <strong>et</strong> à ses ambitions.Une attitude à adopterMais, plus que dans lamise en place de solutions techniques,l’optimisation de la sécuritédes systèmes informatiquesd’une entreprise doit s’inscriredans l’adoption d’une démarche <strong>et</strong>d’une attitude face à une menacequi ne cesse d’évoluer. « La sécuritéinformatique, c’est pour 20 %une question d’aspects techniques<strong>et</strong> pour 80 % de l’organisationnel», assure Michel Thiel. « Il fautavant tout m<strong>et</strong>tre en place desbonnes pratiques dans l’entreprise.Le risque zéro, on le sait, n’existepas. Cela doit justement encouragerles acteurs économiques àminimiser les risques auxquels ilssont exposés <strong>et</strong> à limiter l’impactque pourrait avoir une attaque. » Aquoi bon, par exemple, faire desbackups, pour laisser le disque desauvegarde à côté du serveur. Encas d’incendie, ou même d’inondation,les données seront perduescomme celles qui se trouvent surle serveur. « C’est la raison pourlaquelle, avant toute chose, nouspréconisons la mise en place d’unegestion de la sécurité informatiqueau sein de l'entreprise », poursuitPascal Steichen.Améliorer de manièrecontinue la sécurité informatique,m<strong>et</strong>tre en place des procédures régulièresde mise à jour des antivirus<strong>et</strong> des firewalls, s’informer régulièrementsur les risques encourus,sensibiliser ses collaborateurs surles comportements dangereux…Toutes ces démarches participentgrandement à l’amélioration dela sécurité des systèmes informatiques.« Des normes existent enla matière, comme la norme ISO27001 », explique Michel Thiel.« Malheureusement complexe,elle n’est pas à la portée de toutesles entreprises, surtout celles deplus p<strong>et</strong>ite envergure. Mais il estpossible de la démystifier, de lam<strong>et</strong>tre à la portée d’un plus largepublic. On peut en r<strong>et</strong>irer certainesbonnes pratiques, qui perm<strong>et</strong>trontde se prémunir d’éventuelles attaques.» Sébastien LambotteL’enquête de BitDefender révèleque la Chine <strong>et</strong> la Russie sontà l’origine de plus de 50 % desmenaces sur <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Dans son rapport sur les e-menaces au 1 er trimestre 2011, BitDefender®,fournisseur reconnu de solutions de sécurité, fait étatqu’en termes de production <strong>et</strong> d’hébergement de malwares, parexemple, la Chine arrive en tête, avec plus de 31 %, sui<strong>vie</strong> par laRussie qui avoisine les 22 %, puis le Brésil qui dépasse les 8 %.Les pays les plus atteints ont été la France <strong>et</strong> les Etats-Unis,qui cumulent plus de 25 % de la totalité des incidents de malwaresrecensés par BitDefender. En France, plus de 500.000 ordinateursont été exposés à différentes catégories de malwares, allant desfaux logiciels antivirus Rogue jusqu’aux malwares les plus dévastateursde la famille Sality ou Downadup.« L’étude a été menée auprès d’utilisateurs de BitDefenderdu monde entier <strong>et</strong> passe en revue les aspects les pluscritiques concernant la sécurité des données, qu’il s’agissed’<strong>Intern<strong>et</strong></strong>, des réseaux sociaux ou des attaques récentescontre les entreprises », indique Marc Blanchard, épidémiologiste<strong>et</strong> directeur des Laboratoires BitDefender en France. « Ence qui concerne les prévisions de BitDefender pour la 2 e partiede l’année, nous nous attendons à 400 % d’augmentation desmalwares visant les appareils mobiles en plus d’une croissancede 30 % des malwares visant les PC. La plupart de ces e-menacesseront liées à la sortie des premières versions techniquesde Windows 8. En matière de botn<strong>et</strong>s <strong>et</strong> de sécurité des entreprises,nous prévoyons, au minimum, un détournement importantde données par mois », conclut Marc Blanchard.Autre résultat important de c<strong>et</strong>te étude : près de 50 % dese-menaces les plus virulentes diffusées dans le monde sont deschevaux de Troie ; les spams liés aux jeux d’argent sont de plus clairementen hausse parallèlement à la croissance du botn<strong>et</strong> Maazbenqui diffuse les malwares de la famille Sality. Quant aux escroqueriesde type ingénierie sociale, les organismes <strong>et</strong> services qui en ont étéles cibles principales sont PayPal, eBay <strong>et</strong> World of Warcraft.48


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>90 % des ménages luxembourgeois disposent d’un ordinateurSelon l’enquête communautaire sur l’utilisation des Technologiesde l’Information <strong>et</strong> de la Communication (TIC) par les ménages <strong>et</strong>particuliers, l’équipement des ménages en appareils perm<strong>et</strong>tantde participer pleinement aux TIC se situe à un niveau très élevéau Luxembourg. La part des ménages équipés d’un ordinateur afranchi la barre des 90 % en 2010.En considérant le type d’ordinateur, on constate que la partdes ménages équipés en ordinateur portable se rapproche deplus en plus du taux d’équipement en ordinateur poste fixe (respectivement69 % <strong>et</strong> 73 %).Si, dans l’ensemble, 86 % des personnes âgées de 16 ans<strong>et</strong> plus utilisent l’ordinateur tous les jours, ce pourcentage variecependant fortement selon le niveau d’enseignement, le genreou le statut professionnel. 89 % des hommes contre 82 % desfemmes utilisent l’ordinateur tous les jours ou presque <strong>et</strong> 96 %des détenteurs d’un diplôme de l’enseignement supérieur déclarentl’utiliser au quotidien contre 71 % des particuliers n’ayantpas dépassé l’enseignement secondaire inférieur. C<strong>et</strong> écart entreniveaux d’enseignements achevés est plus prononcé chez lesfemmes que chez les hommes. En eff<strong>et</strong>, alors que les universitairesmasculins <strong>et</strong> féminins utilisent l’ordinateur au même titre,l’écart se creuse avec la baisse du niveau d’éducation. Le tauxd’utilisation des hommes n’ayant pas dépassé le secondaire inférieuratteint 76 % contre 67 % chez les femmes.L’apprentissage du maniement d’un ordinateur se fait principalementpar la méthode du learning by doing ; 43 % des utilisateursn’ont jamais suivi de cours en relation avec l’utilisationd’un ordinateur.Le Luxembourg, 2 e au niveau européen pour laconnexion à <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Alors qu'en 2005, 69 % de la population étaient connectés aumoins une fois au cours du trimestre précédant l’enquête, c<strong>et</strong>teproportion était de 81 % en 2008, 86 % en 2009 <strong>et</strong> franchissait 90 %au printemps 2010. Avec ce taux, le Luxembourg se situe à lapointe des pays européens juste derrière les Pays-Bas (91 %).82 % des résidents se connectent tous les jours ou presque.La connexion à <strong>Intern<strong>et</strong></strong> augmente avec la présence d’enfantsdans le ménage <strong>et</strong> son niveau de revenu. L’enquête révèle eneff<strong>et</strong> que la présence d’enfants dans le ménage <strong>et</strong> le revenu àdisposition représentent des facteurs déterminants au niveau del’accès à <strong>Intern<strong>et</strong></strong>. 98 % en moyenne des ménages avec enfantsmineurs ou jeunes adolescents ont accès à <strong>Intern<strong>et</strong></strong> à domicil<strong>et</strong>andis que ce taux est de 87 % chez les couples sans enfant.Parmi les ménages à revenu faible (1) ,7 ménages sur 10 sontraccordés à la Toile contre 9 ménages sur 10 à revenu élevé.Aujourd’hui, 48 % des Internautes utilisent, pour laconnexion sans fil, un ordinateur portable <strong>et</strong> 1 Internaute sur 10 arecours à un organiseur du genre Palmtop. Près d’1/3 se connectentvia un téléphone portable, dont 74 % en utilisant un modèlede la nouvelle génération via UMTS, HSDPA (3G, 3G+).Près de 8 ménages sur 10 ont un accès à haut débitEn 2010, 78 % des ménages se reliaient à la toile en utilisant uneconnexion rapide à large bande. Le DSL 70 %) devance clairementles technologies plus récentes comme la fibre optique utiliséepar 10 % des ménages.Un ménage sur 10 utilise une connexion mobile sans câble(3G UMTS…) <strong>et</strong> 6 % une connexion GSM bande étroite. 7 ménagessur 10 équipés d’<strong>Intern<strong>et</strong></strong> jugent que la rapidité de leurconnexion con<strong>vie</strong>nt aux besoins du ménage.63 % des Internautes ont effectué des transactionsbancaires en ligne en 2010Depuis 2005, les transactions bancaires en ligne ont augmenté de2,6 % en moyenne. L’utilisation de ce service augmente avec lerevenu <strong>et</strong> le niveau d’études. Dans le cadre des opérations bancairesen ligne, 53 % des utilisateurs ont accédé à leur comptebancaire moyennent un accès sécurisé sans certificat <strong>et</strong> près de30 % en utilisant un certificat enregistré. 20 % des Internautes ontutilisé une solution LuxTrust <strong>et</strong> 12 % une clé USB fournie par leurbanque.Quant aux achats en ligne, ils ont séduit 50 % des Internautesau 1 er semestre 2010. En tête des achats, on trouve leslivres, e-books, <strong>magazine</strong>s <strong>et</strong> journaux (69 %), les réservationsde logement de vacances (64 %) ou autres réservations liées auxvoyages tels que tick<strong>et</strong>s de transport <strong>et</strong> location de véhicules(55 %), l’achat de bill<strong>et</strong>s pour des spectacles ou d’autres événements(55 %) <strong>et</strong> l’achat de films <strong>et</strong> musique (48 %).Le moyen de paiement le plus fréquemment utilisé pourles achats sur <strong>Intern<strong>et</strong></strong> est la carte de crédit.(1) Le niveau de revenu des ménages est codé en quartiles : Q1, Q2, Q3,Q4. Revenu faible correspond à Q1, Revenu élevé correspond à Q4.Source – STATEC, Regards sur l’utilisation des TIC par les ménages, ArmandeFrising <strong>et</strong> Marie-Jo Airoldi, N° 5-2011, février 2011 – www.statec.luAvec , je fais des bonnes affairesà New York <strong>et</strong> les promos à Paris.Sarah, étudiante. Utilise la BPM Parcel-Station de Bascharage. www.bpm.lu49


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>LinkedIn a franchi le million de membres en BelgiqueLinkedIn a franchi récemment le cap du million de membres en Belgique, qui rejoint désormais d’autres Etatseuropéens qui ont passé le nombre symbolique du million de membres, comme la Grande-Br<strong>et</strong>agne (6 millions),la France (2 millions), les Pays-Bas (2 millions), l’Italie (2 millions), l’Europe germanophone (2 millions pourAllemagne, l’Autriche <strong>et</strong> la Suisse) <strong>et</strong> l’Espagne (2 millions).Les professionnels belges comptent parmi les 26 millions d'Européens qui utilisent LinkedIn pournouer des contacts, partager leurs expériences <strong>et</strong> découvrir des compétences <strong>et</strong> opportunités dans leur paysd'origine <strong>et</strong> ailleurs.De nombreux employeurs belges – dont Agfa Healthcare, Belgacom <strong>et</strong> KBC – ont recours aux HiringSolutions de LinkedIn pour recruter leurs meilleurs talents en Belgique. Grâce à ces solutions, les entreprisessont en mesure de détecter <strong>et</strong> d'attirer les meilleurs collaborateurs à un coût moindre <strong>et</strong> plus rapidementqu'avec les outils de recrutement traditionnels.Fondé en 2003, LinkedIn interconnecte les professionnels du monde entier. Avec plus de 120 millionsde membres sur les cinq continents, y compris des cadres de toutes les sociétés du Fortune 500, LinkedIn est leplus vaste réseau professionnel mondial sur <strong>Intern<strong>et</strong></strong>. Depuis son siège de Silicon Valley, LinkedIn s'est étendu<strong>et</strong> a implanté des bureaux dans toute l'Amérique du Nord, en Europe, en Asie <strong>et</strong> en Australie.Les nouvelles fonctionnalités de Facebook posent de sérieux problèmesde sécurité <strong>et</strong> de confidentialité selon BitDefenderLes changements apportés à Facebook, qui furent annoncés lors dela conférence f8 dédiée aux développeurs <strong>et</strong> qui perm<strong>et</strong>tent d’augmenterles interactions entre utilisateurs, pourraient conduire à laprésence de spambots tels que ceux rencontrés sur Twitter <strong>et</strong> augmenterle nombre d’attaques ciblées.Les « listes intelligentes » vont inciter les utilisateurs à rendrepubliques plus d’informations, fournissant ainsi une arme parfaitepour les attaques ciblées. En eff<strong>et</strong>, elles encouragent les utilisateursà compléter leur profil en indiquant leur emploi, leurs études <strong>et</strong> leursproj<strong>et</strong>s professionnels. À chaque fois que quelqu’un crée une listede collègues issus d’un emploi donné, cela apparaît dans son profil.En général, il ne s’agit pas d’informations confidentielles <strong>et</strong> les utilisateurspeuvent accepter ou non de diffuser ces informations.Cependant, rendre ces informations publiques <strong>et</strong> indexablesfacilite l’élaboration d’attaques ciblées de haut niveau. Les attaquantssavent exactement qui travaille dans une entreprise donnée,quel est son poste <strong>et</strong>, plus important encore, sur quel proj<strong>et</strong> c<strong>et</strong>te/ces personne(s) travaille(nt). Rappelons que le réseau compte 800millions d’utilisateurs.La principale différence entre les attaques sur Facebook <strong>et</strong>celles sur Twitter est que Facebook a de nombreux comptes piratésalors que Twitter est envahi de spambots. Avec la nouvelle fonctionnalitéSubscribers, Facebook ouvre la voie aux spambots <strong>et</strong> auxarnaques pour « obtenir plus de subscribers ». Copier les fonctionnalitésde Twitter peut également se traduire par l’importation desarnaques de type scams.La Timeline est une révolution en termes de convivialité maiselle signifie également que notre <strong>vie</strong> de<strong>vie</strong>nt publique. Si l’utilisateurne modifie pas les paramètres par défaut afin de limiter l’accès à sonmur, son histoire sera visible par tous : amis, photos, endroits où l’Internauteest allé(e), relations <strong>et</strong> plus encore. C<strong>et</strong>te option était déjàdisponible mais n’était auparavant pas si simple d’utilisation.La Timeline de Facebook considère que la santé est un suj<strong>et</strong>public. Il est désormais facile de partager des informations liées à sasanté, comme une fracture, une opération chirurgicale ou une maladie.L’aspect le plus dérangeant ici est que ces informations sontconsidérées par défaut comme étant publiques.Facebook introduit le concept de widg<strong>et</strong> dans sa nouvelle Timeline.Cela perm<strong>et</strong> aux développeurs d’agir sur plusieurs obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong>place l’interaction à un niveau totalement différent. Jusqu’à présent,les personnes ayant une application installée interagissaient avecleurs amis à l’intérieur de celle-ci. C<strong>et</strong>te fonctionnalité se trouve désormaissur le mur de l’utilisateur, ce qui signifie que toute personneinteragissant avec le profil utilisateur interagit avec l’application.Compte tenu de la durée de <strong>vie</strong> limitée des applicationsde spam, cela pourrait accroître considérablement leur efficacité.Bien sûr, la fonctionnalité <strong>vie</strong>nt d’être lancée <strong>et</strong> cela pourra prendrequelque temps avant que les scammeurs ne l’exploitent. Toutefois,toutes les fonctionnalités virales réussies ont finalement été exploitéespar les scammeurs des médias sociaux.Avec des informations de plus en plus nombreuses dans leprofil, le problème du piratage de comptes prend de l’importance.Facebook fait beaucoup pour éliminer les désagréments, mais n’apas pris de mesure importante pour la sécurité. Au vu du grandnombre de problèmes liés à la sécurité sur Facebook, beaucoups’attendaient à une annonce concernant le piratage de sessions lorsde connexions non sécurisées, un problème de sécurité de taillepour de nombreux utilisateurs Facebook.51


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>A l’heure où l’Ultra Haut Débitarrive au LuxembourgLes déploiements de réseaux nouvelles générations basés sur des accès fibre optique sont largementamorcés dans plusieurs régions du monde. L’Europe, à quelques exceptions près, n’en est qu’à ses débuts.Parmi les exceptions, la Russie,les Pays baltes <strong>et</strong> l’Europe de l’Estarrivent en tête du classementeuropéen des abonnés à la fibreoptique avec un taux de pénétrationde 26,6 % des foyers pour laLituanie, affichant ainsi le meilleurtaux de pénétration en Europe.L’Europe de l’Ouest, pour sa part,connaît des taux de pénétrationsi faibles que des pays commele Royaume-Uni, l’Allemagne oul’Espagne n’apparaissent mêmepas dans le classement européenétabli par le FTTH Council. Si lespays du Nord (Suède, Norvège,Finlande) sont les mieux placés,la France, avec un taux de pénétrationde 3 %, n’occupe quele 17 e rang du classement sur 20des pays. Récemment, le Portugal,la République tchèque <strong>et</strong> laBulgarie <strong>vie</strong>nnent d’entrer dansle tableau de classement dontla limite basse est de présenterun taux de pénétration de 1 %minimum !S’insérer dans la révolutionnumérique en coursToujours selon les chiffresdivulgués par le FTTH Council enrelation avec le Cabin<strong>et</strong> iDate, l’Europequi, si l’on englobe la Russie,compte 3,5 millions d’abonnés,se situe très loin derrière l’Asie,le continent le plus « fibré » aumonde avec 46 millions d’abonnés.Avec, par pays, un taux decouverture de 94 % pour le Japon,de 96 % pour Hong Kong, de52


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Il est désormais établi (BanqueMondiale) que le développementéconomique <strong>et</strong> social de chaque payspassera par sa capacité à s’insérer dans larévolution numérique en cours87 % pour la Corée. Les Etats-Unis avec 9 millions d’abonnés nesont pas en meilleure situation. Dequoi inquiéter les <strong>vie</strong>lles nationseuropéennes qui, en l’absenced’une réglementation communeeuropéenne, progresse en rangsdispersés. Car il est désormaisétabli (Banque Mondiale) que ledéveloppement économique <strong>et</strong>social de chaque pays passerapar sa capacité à s’insérer dansla révolution numérique en cours.Une prise de consciencerécente conduit les acteurs publicsà multiplier des programmesnationaux de développement del’ultra haut débit, qui fait désormaispartie des stratégies prioritairesde certains pays européens <strong>et</strong> noneuropéens. Ainsi, le gouvernementfrançais <strong>vie</strong>nt d’accorder 2 milliardsEUR issus du Grand emprunt audéploiement de la fibre sur toutson territoire. En Belgique, lesdirigeants annoncent en 2009 lelancement du programme Superfastdont l’objectif est d’inciter audéploiement de FTTH (Fiber ToThe Home (fibre optique jusqu’àla maison)) <strong>et</strong>, la même année,le Luxembourg sa Stratégie nationalepour les réseaux à trèshaut débit. L’Allemagne <strong>et</strong> leRoyaume-Uni <strong>vie</strong>nnent de fairedes déclarations dans ce sens.L’Union européenne dans le cadrede sa Stratégie pour 2020 estimeque ce sont quelque 300 milliardsEUR qu’il faudra consacrer au déploiementde la fibre.Enfin, la mise en œuvrede ces programmes fait appel àdes modalités différentes selon lespays. Dans certains pays commela Grèce, le Royaume-Uni, les paysde l’Est, la Chine, l’implication desautorités est purement financière.Dans d’autres, les gouvernementsont clairement expliqué les procéduresmises en œuvre : créationd’un partenariat public/privé,les objectifs de la couverture,les technologies utilisées. C’estle cas de l’Australie, la NouvelleZélande, La France, Singapour. AuLuxembourg, pour atteindre c<strong>et</strong>objectif, le gouvernement, qui amis en place une stratégie nationale,ne compte pas soutenir leplan avec des aides publiques. Ils’est engagé à agir de manière àinfluencer favorablement le coût dudéploiement des réseaux selon desmoyens décrits dans sa Stratégienationale pour l’Ultra Haut Débit.Pour en savoir plusEn conclusionL’aventure ne fait que commencer :des infrastructures coûteuses <strong>et</strong>des revenus indéterminés, l’économiede la fibre est en marche.Les spéculations vont bon train.Les Etats hésitent quant aux stratégiesà adopter, les opérateurssont frileux. A court terme, ilsdevront trouver le bon modèlepour créer une dynamique d’offre.Les citoyens, les consommateurs<strong>et</strong> les entreprises attendent. Martine BorderiesFTTH Council EuropeOrganisation dont l'objectif est d'assurer la promotion <strong>et</strong> le déploiementde l'accès à la fibre optique pour tous en Europe.http://www.ftthcouncil.euSynthèses de la législation de l’UE. Société de l’informationL'UE entend promouvoir le développement <strong>et</strong> la diffusion desTIC, conformément aux articles 179 à 190 du Traité sur le Fonctionnementde l'Union Européenne (TFUE). L'UE a réalisé la libéralisationdu marché européen des télécommunications en 1998.Depuis, ce cadre a été réformé à deux reprises en 2003 <strong>et</strong> 2009http://europa.eu/legislation_summaries/information_soci<strong>et</strong>y/index_fr.htmwww.arceps.fr – Les cahiers/juill<strong>et</strong> n°11-Autorité de régulationdes communications électroniques <strong>et</strong> des postes.FiberBoost de Numericable Luxembourg : le Très Haut Débit pour tousDepuis le 1 er novembre, Numericable Belgique/Luxembourg proposeà ses clients l’<strong>Intern<strong>et</strong></strong> à 120 méga, soutenant ainsi l’initiativedu gouvernement luxembourgeois de favoriser l’accès au TrèsHaut Débit.FiberBoost 120 méga est disponible dans les communes deLuxembourg, Differdange, Niederanven, Lorentzweiler, Strassen,Aspelt, Frisange, Leudelange, Livange, Bivange, Reckange/Mess,Roodt/Syre, Schuttrange, Roeser <strong>et</strong> Kockelscheuer. Les clients FiberBoostont reçu un modem routeur de nouvelle génération avecdes performances techniques inédites : Wifi N (jusque 300 méga),interface Gigabit Ethern<strong>et</strong>, compatibilité DLNA <strong>et</strong> spécification« eurodocsis 3.0 » qui perm<strong>et</strong>tra dans le futur d’aller jusqu’à desvitesses de 300 Mbps.FiberBoost est disponible en deux versions : 120 Mbps ou70 Mbps suivant les préférences du client.Le réseau de Numericable combine la puissance de la fibreoptique avec la facilité du câble coaxial pour favoriser le déploiementdu Très Haut Débit au Luxembourg. Avec plus de 70 % desconnexions Très Haut Débit en Europe, le câble est la technologiede référence. Un avantage unique pour le Luxembourg qui, grâceà ses infrastructures en câble, peut dès lors atteindre les objectifsambitieux fixés par le gouvernement.53


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Principes de sécurité <strong>et</strong> deconfidentialité des donnéesLa concentration des données <strong>et</strong> leur disponibilité sur un réseau perm<strong>et</strong>tent d'obtenir rapidement, parfoisdans l'anonymat, quantité d'informations.Hier confinées, les informations sontdevenues très accessibles, alorsmême que la dépendance vis-à-visdes services fragilise aussi bien leursfournisseurs que leurs utilisateurs.La question des responsabilités juridiquespeut devenir rapidementtrès épineuse. Depuis l’entrée envigueur de la loi du 28 juill<strong>et</strong> 2011, lesfournisseurs de services de communicationsélectroniques accessiblesau public ont l’obligation d’avertirimmédiatement la CommissionNationale pour la Protection desDonnées en cas de survenance d’uneviolation de la sécurité <strong>et</strong> de la confidentialitéde données à caractèrepersonnel. De plus, lorsqu’un incidentpeut affecter défavorablementle niveau de protection de la <strong>vie</strong>privée <strong>et</strong> des données concernantles utilisateurs, ces derniers doiventen être informés.Les Systèmes d’Information(SI) reposent en partie sur desmachines qui stockent, traitent <strong>et</strong>transm<strong>et</strong>tent de l'information. Ellessont majoritairement reliées pardes réseaux locaux à l'intérieurde leur organisme d'appartenancemais, dans de nombreux cas, ellesperm<strong>et</strong>tent de communiquer avecl'extérieur.Un responsable de traitementest soumis juridiquement àune obligation légale de sécuritédes données. Or, les informations <strong>et</strong>les services fournis par le SI peuventsubir des préjudices qui se traduirontpar des pertes de disponibilité,d'intégrité ou de confidentialité. Ilpeut en résulter une destruction,une modification ou une divulgationnon autorisée des données ouencore une impossibilité d'obtenirune information ou un service.S'agissant de confidentialité,les éléments essentiels àprotéger peuvent relever : des informations nominatives(contractuelles, privées…) ; des informations administratives<strong>et</strong> financières ; des informations professionnelles<strong>et</strong>/ou techniques (savoirfaire,recherche, proj<strong>et</strong> métier) ; des informations commerciales ; des informations scientifiques.Les risques peuvent provenirde l’interne commede l’externeDans le premier cas, les administrateursde réseau conduits à accéderà des informations personnellesrelatives aux utilisateurs, incluantcelles enregistrées sur le disque durdu poste de travail, ne doivent pasenfreindre la réglementation applicable.Bien qu’ils doivent assurer lefonctionnement <strong>et</strong> la sécurité desréseaux <strong>et</strong> systèmes, leurs accès sontjustifiables dans le cas où le bonfonctionnement des systèmes informatiquesne perm<strong>et</strong> pas d’autressolutions moins intrusives.Il faudra veiller à ce qu’aucunedivulgation des informationscouvertes par le secr<strong>et</strong> des correspondancesou relevant de la<strong>vie</strong> privée des utilisateurs ne soiteffectuée par les personnes qui auraientété amenées à les connaîtredans l’exercice de leurs fonctions.Les contours de l’obligationde confidentialité introduitedans le contrat des administrateursde réseaux doivent être adaptés àl’environnement en question. Demême, l’utilisation de logiciels deprise de contrôle à distance doits’effectuer dans le respect de certainesconditions pour éviter laqualification juridique de traitementde données ayant pour finalité,le contrôle individuel du salarié.La jurisprudence a certesreconnu au salarié un droit d’utilisationdes outils informatiquessur son lieu de travail à des finsautres que professionnelles, maisce droit doit être exercé de manièreraisonnable <strong>et</strong> ne doit pasaffecter la sécurité des réseaux oula productivité de son employeur.L’employeur s’est vu reconnaîtreun droit de contrôle de l’utilisationd’<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> de la messageriesous condition d’information préalabledes employés des dispositifsmis en place <strong>et</strong> des modalités decontrôle de leur utilisation d’<strong>Intern<strong>et</strong></strong>,des messageries <strong>et</strong> dossiersenregistrés sur les serveurs.En cas de contrôle individuel,par exemple dans le casd’un fraudeur interne, une informationindividuelle doit être fournieà l’employé quant à la finalité dudispositif de contrôle <strong>et</strong> à la duréede conservation des données deconnexion.Pour les attaques externessur les communications, machinesou traitements : destruction de matérielsou de supports, divulgation,phishing, informations sans garantied’origine (hoax, botn<strong>et</strong> ou spyware),saturation du système informatique(perturbation, saturation, spm), altérationdes données (inception,scanning), usurpation de droit(accès illégitime, déguisement,rejeu, substitution, faufilement),l’exposition des responsables d<strong>et</strong>raitement à des responsabilitésélevées est majeure.Un responsable de traitementdoit être capable de déterminerce qu'il veut protéger <strong>et</strong> seconformer aux nouvelles obligationslégales liées à la modification de ladirective 2002/58/CE par la directive2009/136/CE. Connaissant sespropres vulnérabilités, une analysejuridique des risques relatifs à laconfidentialité, aux clauses dans leservice level agreement… perm<strong>et</strong>trad'identifier les scénarii d'attaquesréalistes <strong>et</strong> par conséquent de m<strong>et</strong>treen place les parades nécessaires àla protection de ses informations <strong>et</strong>ce, d’autant plus si l’on a recours aucloud computing, lequel comportelui aussi des risques juridiques. M e Emmanuelle RagotAvocat à la CourMembre du Conseil Beneluxde la Propriété intellectuelle54


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Cloud computingQuelques aspects juridiquesLe cloud computing est un suj<strong>et</strong> très en vogue. C<strong>et</strong>te forme de virtualisation de l'infrastructure informatiquen'intéresse pas seulement les entreprises, mais aussi les particuliers, grâce à des prestataires commeAmazon ou Apple. Parmi les nombreux aspects juridiques liés au cloud, nous nous concentrerons ici sur lesaspects contractuels <strong>et</strong> la protection des données personnelles.Le choix d'un prestataire devraitse faire non seulement sur la basedu prix <strong>et</strong> des caractéristiques essentiellesdu service, mais aussi entenant compte d'autres informationsdisponibles sur le service enrelation avec le cadre technique,organisationnel <strong>et</strong> juridique, <strong>et</strong> enparticulier les mesures de sécuritédes données de l'utilisateur.Aspects contractuelsL'argument principal d'un servicecloud est son faible coût. En contrepartie,les prestataires imposentà leurs clients un contrat d'adhésion,c'est-à-dire sans possibilité denégocier certaines obligations duprestataire. Or, ces contrats sont enrègle générale (très) défavorablesaux utilisateurs.Au minimum, les aspectssuivants devraient être couvertsde manière satisfaisante dans toutcontrat portant sur des servicescloud : détermination précise <strong>et</strong> caractéristiquesdu service offert(Software as a Service ou Saas,Platform as a Service ou Paas,Infrastructure as a Service ouIaas, <strong>et</strong>c.) ; mesures de sécurité mises enœuvre par le prestataire <strong>et</strong> seséventuels sous-traitants (les gestionnairesd'infrastructure) <strong>et</strong>clause de confidentialité surles données ; niveau de service (ou SLA), disponibilité<strong>et</strong> continuité du service,mesures de redondance ; restitution des données à l'utilisateurlors de la résiliation ducontrat de service ; garanties données par le prestataire; détermination du prix (notammenten fonction de l'usage)<strong>et</strong> modalités de résiliation.Le choix du prestataire doitaussi être fonction de l'équilibre decontrat <strong>et</strong> du sérieux des garantiesqu'il propose.Protection des donnéespersonnellesLorsqu'un utilisateur place desdonnées à caractère personnelsur un espace cloud, il en restele maître <strong>et</strong> donc le responsable dutraitement, au sens de la législationsur la protection des données (leprestataire n'étant généralementqu'un simple sous-traitant). A c<strong>et</strong>itre, il appartient à l'utilisateur derester en conformité avec la loi,ce qui implique : de veiller à ce que d'éventuelstransferts de données hors Unioneuropéenne soit identifiés (cequi implique une transparenc<strong>et</strong>otale de la part du prestataire)<strong>et</strong> notifiés à, respectivementautorisés par la CommissionNationale pour la Protectiondes Données (CNPD) ; de s'assurer que des mesuresadéquates de sécurité (au niveautechnique comme organisationnel)sont bien mises enplace par le prestataire <strong>et</strong> leséventuels gestionnaires d'infrastructureauxquels celui-cipeut faire appel ; <strong>et</strong> que le cadre contractuel contienneles dispositions requisespar la loi sur les données personnellespour toute relation entreun responsable du traitement<strong>et</strong> ses sous-traitants.Le contrat de service devradonc décrire de façon transparente,détaillée <strong>et</strong> claire comment les donnéesseront traitées, ou elles serontlocalisées ainsi que l'obligation,pour le prestataire, d'informerl'utilisateur de tout changementdans la localisation des données.Le prestataire devra égalementgarantir que ses sous-traitants<strong>et</strong> les autres utilisateurs duservice respectent les mesures desécurité en place.ConclusionLes services cloud ne sont pas entièrementnouveaux (ils sont uneextension naturelle des servicesde facilities management connusdepuis une vingtaine d'années).Si leur modèle technologique <strong>et</strong>économique est attractif, rien nejustifie pour autant que leur cadrejuridique <strong>et</strong> contractuel soit négligé.En tout état de cause, la mêmediligence qui est appliquée pour lechoix d'un prestataire de servicesinformatiques « classique » doit êtreappliquée pour un service cloud. Lecas échéant, il ne faut pas hésiterà négocier <strong>et</strong> imposer certainesobligations au prestataire. M e Cyril Pierre-BeausseCounselM e Catherine Di LorenzoAssociateDépartement IP/IT Allen & OveryLuxembourg55


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Bilan très positif pour la 1 ère conférence annuelle sur la normalisation dans ledomaine des TICLa première édition de la conférence sur la normalisation dansle domaine des Technologies de l’Information <strong>et</strong> de la Communication(TIC), organisée par l’ILNAS en collaboration avec laChambre de Commerce, le 14 octobre dernier, a connu un francsuccès avec plus de 80 participants présents. Une 2 e édition estdéjà prévue pour 2012.La conférence International Standards – Creating confidencein IT a été organisée au Luxembourg dans le cadre de laJournée mondiale de la normalisation. C<strong>et</strong>te année, le thèmeétait Les Normes internationales – Pour établir une confiancemondiale afin de m<strong>et</strong>tre en lumière le gage de confiance apportépar les normes. En eff<strong>et</strong>, les normes constituent un outil essentielafin de garantir la qualité, la sécurité, la fiabilité, l’interopérabilité,l’efficience <strong>et</strong> l’efficacité des produits, processus <strong>et</strong> services.Dans ce cadre, l’ILNAS, en tant qu’Organisme luxembourgeoisde normalisation, a souhaité célébrer, c<strong>et</strong>te année, la Journéemondiale au niveau national en organisant une conférence sur lanormalisation dans le domaine des TIC.La journée fut introduite par Pierre Gramegna, directeurgénéral de la Chambre de Commerce, qui a rappelé, d’une part,le rôle crucial des normes dans la <strong>vie</strong> quotidienne <strong>et</strong>, d’autrepart, les nombreux enjeux stratégiques liés à la normalisation.Ce dernier a par ailleurs félicité l’ILNAS <strong>et</strong> la Chambre de Commercepour l’organisation de c<strong>et</strong> événement ad hoc.Ensuite, la matinée a permis de présenter les différentesfac<strong>et</strong>tes de la normalisation dans le domaine des TIC, notammentle comité technique de normalisation ISO/IEC JTC1 <strong>et</strong> sessous-comités ainsi que les comités miroirs actifs au niveau national.De plus, une vidéo <strong>et</strong> une table ronde ont permis au publicde se familiariser avec le domaine ainsi que d’échanger avec desdélégués nationaux en normalisation. Ces experts ont ainsi faitpart de leurs travaux, de leurs motivations <strong>et</strong> de leurs intérêts às’investir dans le domaine de la normalisation. Enfin, la conférences’est focalisée au cours de l’après-midi sur le cloud computingafin de présenter les travaux normatifs actuels <strong>et</strong> d’échangeravec les acteurs luxembourgeois impliqués.Pour clôturer la journée, les participants ont eu l’honneurd’assister à la présentation de Terry Landers (responsable normalisationpour la zone Europe au sein de Microsoft), acteur international<strong>et</strong> incontournable de la normalisation relative au cloudcomputing.Les présentations <strong>et</strong> les photos de la journée sont disponiblessur www.ilnas.lu.Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacterNicolas Mayer – Tél : (352) 46 97 46 71 – E-mail : nicolas.mayer@ilnas.<strong>et</strong>at.lu.56


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>« Le devoir de chacun deprotéger les données »A travers trois proj<strong>et</strong>s regroupés sous la coupole SMILE (Security made in Lëtzebuerg), l’Etat luxembourgeoisveille à l’amélioration de la sécurité informatique sur la Place. Parce que la protection des informationsconstitue un enjeu économique crucial, il faut sensibiliser, encore <strong>et</strong> encore. Pascal Steichen est leManaging Director de SMILE. Il nous explique les enjeux de la lutte contre la cybercriminalité.Quels sont les moyens misen œuvre par l’Etat pourlutter contre la cybercriminalité?Le premier grand proj<strong>et</strong> mis enœuvre par le gouvernement remonteà 2003. Il s’agit de CASES(Cyberworld Awareness SecurityEnhancement Structure), un proj<strong>et</strong>de sensibilisation des différentsacteurs de la Place sur la sécuritédes systèmes d’information. Sesobjectifs sont de partager <strong>et</strong> dem<strong>et</strong>tre en avant les bonnes pratiques<strong>et</strong> bonnes méthodes poursécuriser les infrastructures <strong>et</strong> lesdonnées des acteurs économiquesprésents sur le réseau. Plus récent,le proj<strong>et</strong> Bee Secure, lui, veutsensibiliser le grand public plusque les acteurs économiques auxdangers liés à l’<strong>Intern<strong>et</strong></strong>. Enfin, leproj<strong>et</strong> CIRCL est une infrastructurede type Computer EmergencyResponse Team (CERT). Celle-cipeut être considérée comme lepompier de l’<strong>Intern<strong>et</strong></strong>. Elle apportedes réponses suite aux incidents<strong>et</strong> attaques dont peuvent être victimesdes acteurs de la Place. C<strong>et</strong>testructure, aussi, peut investiguerpar rapport à la menace. Ces troisproj<strong>et</strong>s ont été rassemblés sousla coupole SMILE, pour Securitymade in Lëtzebuerg, un groupementd’intérêt économique, jointventure entre plusieurs entitéspubliques de l’Etat. Sa missionest de créer, financer, gérer <strong>et</strong>promouvoir des services <strong>et</strong> desinitiatives relatifs à la sécurité del’information.Comment fonctionnezvous?Nous proposons des services, enpartenariat avec des acteurs compétentsen la matière sur le marché.Avec eux, nous voulons inciterchacun à mieux se rendre comptedes risques liés à l’utilisation desréseaux <strong>et</strong> à mieux se protéger.On développe des services pourPME, partageons des bonnes pratiques,adaptons les normes pourque l’utilisateur puisse en r<strong>et</strong>irerl’essentiel <strong>et</strong> ainsi apprendre àmieux se protéger. Chacun peutnous contacter pour bénéficierde conseils d’orientation en vuede mieux sécuriser ses systèmesd’information. Nous sommes parailleurs occupés à développer desservices, sous forme de package,pour faciliter l’amélioration de lasécurité, peu importe le niveau desécurité que l’entreprise requiert.Quels sont les plus grosrisques pour une entreprise?Les données, aujourd’hui, sontcruciales pour les entreprises. Etles risques sont multiples. L’undes plus importants réside dansle maintien de la réputation d’uneentreprise. La révélation d’unefaille peut entraîner une mauvaisePascal Steichen, Managing Director,SMILE.presse envers un acteur économique.Les exemples ne manquentpas. Une faille informatique m<strong>et</strong>à mal la confiance que les clientspeuvent avoir envers une marque.Pour des institutions financièresou de paiement, par exemple, larelation avec le client est baséeuniquement sur la confiance. Sielle fait défaut, les conséquencespeuvent être dramatiques. D’oùl’importance de sensibiliser auquotidien, comme nous le faisonsautour de quatre grandesthématiques : l’organisation del’entreprise pour plus de sécurité,la mise en place de moyens techniquesadéquats, la formation dupersonnel, la gestion journalièrede la sécurité dans l’entreprise.Rappelons aussi que, légalement,chaque entreprise est tenue deprendre toutes les mesures quis’imposent pour protéger l’intégritédes données à caractèreprivé qu’elle détient.Pourquoi l’Etat est-il aussiattentif aux dangers quipèsent ainsi sur les acteurséconomiques ?Aujourd’hui, l’activité économique,les communications personnellesainsi que de nombreux échangesdépendent fortement des réseauxd’information <strong>et</strong> de communication.Ceux-ci n’ont pas été développésdans un esprit de sécurité uniquement,mais comme des outils deproductivité, de communication.Ils regorgent donc de failles nombreusesqui, si elles sont exploitéesde manière malveillante, peuventm<strong>et</strong>tre à mal l’activité économique.On a pu constater que personne,quelle que soit la taille de l’entreprise,n’est à l’abri d’une attaque.Aujourd’hui, le Luxembourg veutdévelopper une activité économiquede pointe au niveau dusecteur des technologies. Si onveut développer des data centresavec des services de qualité, il fautpouvoir assurer un niveau de sécuritéperformant. On ne pourrapas réussir à développer ce pôled’activité si on ne peut assurer c<strong>et</strong>tesécurité. Il est important pour l’Etatde garantir les fonctions spécifiquesdu réseau de l'information <strong>et</strong> de lacommunication ainsi que de sescomposants. Cela afin qu'aucunealtération, entrave ou modificationnon souhaitée ne soit possible. Propos recueillispar Sébastien Lambotte57


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>L’avenir de la sécurité c’est lasécurité de l’avenirLa sécurité est un suj<strong>et</strong> qui prend de l’ampleur à mesure que toutes les données des entreprises <strong>et</strong> despersonnes transitent par les systèmes d’information. De plus en plus souvent ce thème s’invite dans l’actualité: telle entreprise victime d’une escroquerie de grande envergure, tel hacker a encore attaqué ous’est fait recruter… Face à ces menaces de moins en moins silencieuses, le Grand-Duché de Luxembourg,par le truchement de l’Université <strong>et</strong> du CRP Henri Tudor, prépare l’avenir.Ce n’est un secr<strong>et</strong> pour personne,avec un taux d’équipement informatiqueflirtant avec les 100 %dans nos pays, les données sontde plus en plus souvent immatérielles<strong>et</strong> de plus en plus volatiles.Que ce soient les donnéesd’entreprises ou les données depersonnes physiques, l’ensembl<strong>et</strong>ransite à haute vitesse sur uneimmense Toile reliant ordinateurs<strong>et</strong> serveurs assemblés en réseaux.Si ceci perm<strong>et</strong> une plus grande performancedans bien des domaines,cela complique considérablementla sécurisation des données. Et sil’aspect technique est évidemmentprimordial, il n’est pas seul en jeu :des aspects organisationnels <strong>et</strong>managériaux entrent égalementen ligne de compte.Prise de conscience <strong>et</strong>professionnalisationAu Luxembourg, la volonté d’investirsur ces questions trouve saconcrétisation, il y a environ 8 ans,quand le ministère de l’Economie,animé par la volonté de faire duLuxembourg un pays en pointe surles technologies de l’information,décide d’avoir recours au FondsEuropéens de DéveloppementRégional (FEDER) pour créer unesection dédiée au sein du CRPHenri Tudor. Deux ans plus tard, en2006, un Master en managementde la sécurité des systèmes d’informationvoit le jour à l’Université,en partenariat avec le CRP. Enfin,plus récemment, l’université créele SnT, Interdiciplinary Centre forSecurity, Reliability and Trust, véritablelaboratoire de rechercheappliquée, au service des grandesentreprises désireuses de développerdes solutions inédites desécurité <strong>et</strong> fiabilité.RSSI : un nouveau métierConsciente des nouveaux enjeux,de plus en plus d’organisations,entreprises ou institutions souhaitentse doter d’un Responsable dela Sécurité des Systèmes d’Information(RSSI). Il existe désormaisau Luxembourg une formationuniversitaire diplômante préparantà ce nouveau métier. C<strong>et</strong>teformation est assez unique enEurope car elle prend en compteune définition large de la sécuritéde l’information en entreprise <strong>et</strong> nes’arrête pas à son côté technique,comme c’est généralement le caspour les formations de ce genre.Le programme du Mastera été élaboré en partenariat étroitavec les entreprises via le Clusil(Collège des Professionnels dela Sécurité de l’Information auLuxembourg). Ceux-ci ont définiun champ opérationnel pour lespécialiste de la sécurité. Or, celuici,en plus de devoir maîtriser lesaspects techniques d’une informatiqueen réseaux, doit connaîtreles standards des normes ISO,doit être un manager capable demotiver des collaborateurs <strong>et</strong> decoordonner des actions au sein del’entreprise, <strong>et</strong> doit connaître lecadre juridique dans lequel s’inscritses actions (privacy, droit dudigital, copyright…).Yves Le Traon, directeur d’étudesdu Master MSSI.Yves Le Traon, chercheuren informatique, qui a pris la successionde Jean-Claude Asselbornà la tête de ce Master, salue lecôté extrêmement compl<strong>et</strong> ducursus : « Les deux modules pharesde la formation sont consacrés àla gestion de la sécurité (analysede risque, politique de sécurité,gestion de la continuité…) <strong>et</strong> àses aspects techniques (technologiesde la sécurité, persistancedes informations, menaces <strong>et</strong>parades…), mais 45 % du totaldes heures de formation sontconsacrés à des thématiquesconnexes <strong>et</strong> également primordiales: la compréhension des organisations<strong>et</strong> du management, lecadre réglementaire <strong>et</strong> les aspectshumains. C’est c<strong>et</strong>te variété d<strong>et</strong>hèmes, déroulés sur deux ans,qui fait de notre Master un produitassez unique ».La formation est conçuepour un public de professionnels.Les acteurs à l’origine dece cursus (Université, ministèrede l’Economie, entreprises partenaires<strong>et</strong> CRP) estiment en eff<strong>et</strong>que le poste de RSSI ne peutêtre assumé par une personnesortant de l’école, car une bonneconnaissance du fonctionnementdes entreprises est indispensablepour exercer correctement cemétier. La formation s’ouvre àdifférents profils ayant un intérêtfort pour l’IT, mais qui peuventêtre issus d’horizons variés : responsablesmétiers, responsables58


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>qualité, correspondants sécurité…Le rythme des cours est de 7fois 2 jours par semestre, soit unvendredi-samedi tous les 15 jours.La partie théorique est complétéepar un proj<strong>et</strong> professionnelde mise en œuvre des acquis.C<strong>et</strong>te dernière phase se dérouleen général dans l’entreprise del’étudiant <strong>et</strong> peut prendre desformes très variées : audit sécurité,analyses de risques, veille technique,création d’un départementdédié à la sécurité…Yves Le Traon poursuit :« Avec c<strong>et</strong>te formation qui necoûte que 4.600 EUR (1) pour les2 ans, les entreprises ont unevéritable opportunité de se doterde profils experts en sécurité.Rappelons que c<strong>et</strong>te formationpeut-être sui<strong>vie</strong> dans le cadre d’uncongé individuel de formation <strong>et</strong>que, dans ce cas, la rémunérationde l’étudiant est en partie priseen charge par l’Etat. Les courssont dispensés en anglais (saufles cours de droit car les textesde référence sont en français),ce qui perm<strong>et</strong> d’accueillir descadres de toutes nationalités.Nous tenons à maintenir deseffectifs réduits pour chaquepromotion afin de favoriser unesprit de groupe, (c<strong>et</strong>te année17 étudiants) mais nous pouvonsimaginer d’ouvrir une secondesession <strong>et</strong> d’organiser les modulesen roulement ».Pour plus de renseignements :wwwfr.uni.lu/formations/fstc/master_en_management_de_la_securite_des_systemes_d_information_professionnel(1) Le coût est susceptible d’évolueren 2012.Le témoignage deClaude Pahaut,Information SecurityManager,Crédit AgricoleLuxembourg (promotion2006-2008) :Que vous a apporté leMaster ?Le Master a le mérite de passeren revue toutes les compétencesnécessaires à lapratique du métier de RSSI,<strong>et</strong> elles sont nombreuses. Lescours sont éclectiques, allant dutrès technique jusqu’au droit,en passant par des notions decomptabilité. Au fil de l’eau,on se rend compte que tous,sans exception, ont de l’importancedans notre missionquotidienne. C<strong>et</strong>te formationvous perm<strong>et</strong> en outre de savoiroù aller chercher rapidementl’information nécessaire. Cesont en eff<strong>et</strong> des hommes d<strong>et</strong>errain qui dispensent les cours<strong>et</strong> leur donnent un aspect trèspragmatique.Il y a environ 8 ans, le ministère del’Economie, animé par la volonté de fairedu Luxembourg un pays en pointe surles technologies de l’information, décided’avoir recours au Fonds Européens deDéveloppement Régional (FEDER) pourcréer une section dédiée au sein du CRPHenri Tudor. Deux ans plus tard, en 2006,un Master en management de la sécuritédes systèmes d’information voit le jour àl’Université, en partenariat avec le CRP. Enfin,plus récemment, l’Université crée le SnT,véritable laboratoire de recherche appliquée,au service des grandes entreprises désireusesde développer des solutions inédites desécurité <strong>et</strong> fiabilitéLa recherche au servicedes entreprisesAu Luxembourg, la recherche surles questions de sécurité de l’informationest essentiellement dela recherche appliquée <strong>et</strong> donctrès concrètement utile aux entreprises.Deux organismes mènentactuellement des programmes, leCRP Henri Tudor dont le champd’action concerne plus particulièrementles PME <strong>et</strong> le SnT, émanationde l’Université, dont les travauxs’adressent plutôt aux grandesentreprises <strong>et</strong> organisations.Le CRP Henri Tudor a commencéà se pencher sur les problématiquesinformatiques des PMEen 1998 <strong>et</strong> propose dès 2002 sonpremier service sous l’appellationCASSIS (Consulting, Assistanceand ServiceS in Information Systems).Ils’agit d’une méthodologiepour bâtir le plan stratégiqued’informatisation de l’entreprise.Depuis, c<strong>et</strong>te institution ne cessed’ajouter de nouveaux services àson « catalogue ». Après l’aide auchoix <strong>et</strong> à la mise en place d’unlogiciel, l’évaluation de la maturitéinformatique <strong>et</strong> l’outsourcing eninformatique (ressources partagéesentre plusieurs PME), le CRPs’intéresse désormais à la sécuritédes systèmes d’information.Frédéric Girard, expert en sécuritéde l’information, CRP Henri Tudor.« A l’origine du proj<strong>et</strong>CASSIS Security », expliquentFrédéric Girard, expert en sécuritéde l’information, <strong>et</strong> EricMiglioranzo, chef de proj<strong>et</strong>, « ontrouve la volonté d’aider les PMEà prendre conscience des enjeuxde la sécurité de l’information pourleur business, ensuite à prendreles bonnes décisions <strong>et</strong> à faireles bons choix pour m<strong>et</strong>tre enœuvre une politique de sécurité.Trop de dirigeants de PME voientencore la sécurité des informationscomme un centre de coûtsuniquement. Notre rôle est avanttout pédagogique. Nous faisonsde la sensibilisation pour que lerisque business soit mieux perçu.Ensuite seulement, nous pouvonsaccompagner les entreprises versl’élaboration de leur politique desécurité <strong>et</strong> vers une démarched’amélioration en continu pouvantmener à une certificationen la matière <strong>et</strong> donc à un plusconcurrentiel. C’est une démarchepas à pas qui nécessite un accompagnement» (voir schémapage suivante). ...59


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>EVALUERIdentifier lesenjeuxCommentsensibiliser les PMEà faibles niveaux deconscience <strong>et</strong> dematurité?Services en sécurité de l'informationpour PMEMaturité de la PMEGÉRERIdentifier lesDEFINIRrisquesEtablir sa Politique deSécurité de l'InformationM<strong>et</strong>tre en œuvrele plan d'actionsAccompagnement àla définition d'une PSIEvaluation de la maturitéen Sécurité de l'InformationPrise de conscience de la PMECassis Sécurité 2Le CRP Henri Tudor aélaboré ses différents « servicesoutillés » en travaillant dans unpremier temps en mode expérimentalavec des entreprisesvolontaires. Chaque phase del’élaboration d’une politique desécurité a ainsi pu être formaliséeen une suite de procédures, outilprécieux pour le dirigeant de PMEdont ce n’est évidemment pas lemétier. Le CRP n’a pas pour vocationde concurrencer les SSII quiinter<strong>vie</strong>nnent dans ce domaine.Les équipes du CRP sont là en « 3 ehomme » pour aider le dialogueentre PME <strong>et</strong> SSII, en perm<strong>et</strong>tantaux PME de mieux formuler leursbesoins <strong>et</strong> de mieux comprendreles offres qui leur sont faites. LeCRP joue ainsi le rôle de facilitateurde relations en favorisantune bonne compréhension entreles acteurs <strong>et</strong> donc en réduisantl’eff<strong>et</strong> « boîte noire ».A l’horizon 2012, CassisSecurity sera complété d’un portail<strong>Intern<strong>et</strong></strong> destiné à faire dialoguerdirectement les SSII <strong>et</strong> lesPME. ISIS (Integrated Services inInformation Security) aura pourvocation d’être une véritable plateformed’échanges d’expertises <strong>et</strong>de best practices. Il est développéà la demande de SMILE (Securitymade in Lëtzebuerg), un GIE duministère de l’Economie.Pour plus de renseignements :www.cassis.lu/Le témoignagede ChristopheDardenne,administrateurdélégué, entreprisede constructionCostantini :Que vous a apporté lacollaboration avec leCRP Henri Tudor ?Début 2010, suite à un auditinformatique qui nous a menésPILOTERPiloter lasécurité del'informationGuided'implémentationde la Sécuritédes Systèmesd'InformationISO/IEC 27001Outil de gestion desrisques suivant l'ISO 27005à remplacer nos serveurs, nousavons décidé de m<strong>et</strong>tre en placeune PSI (Politique de SécuritéInformatique). Nous avionsentendu parler des travaux duCRP <strong>et</strong> avons donc fait appel àeux car nous ne disposions pasdes compétences nécessairesen interne. Leur interventionnous a apporté une méthodeefficace <strong>et</strong> surtout applicableà notre contexte. Leur expertisenous a incontestablementpermis de ne rien oublier enmatière de sécurité.Le SnT, quant à lui, a été créédébut 2009 au sein de l’Universitédu Luxembourg pour pousser larecherche dans le domaine desNouvelles Technologies de l’Information<strong>et</strong> de la Communication(NTIC) <strong>et</strong> pour faire le lienentre recherche fondamentale <strong>et</strong>recherche appliquée. Le départementorganise ses travaux autourdes notions de sécurité, fiabilité<strong>et</strong> confiance, toutes trois très liéesaux problématiques des nouvellestechnologies de l’information. Lacréation de ce département derecherche est l’illustration de lavolonté forte du gouvernementde créer au Luxembourg un pôled’excellence dans ce domaine <strong>et</strong>ainsi d’augmenter l’attractivité denotre pays pour toutes les activitésde hautes technologies. Lecentre est financé pour moitiépar l’Etat <strong>et</strong> pour moitié par desfonds privés venant de sociétésdirectement intéressées par lestravaux qui y sont menés <strong>et</strong> quidevaient auparavant s’adresser àdes universités étrangères pouravoir accès à des programmesde recherche.Les effectifs du SnT augmententrapidement. Près de 100chercheurs, pour la plupart professeursd’informatique, mais aussimathématiciens, psychologues(spécialistes de l’usage que fontles gens de leurs périphériquesinformatiques) ou ingénieursplanchent sur des problématiquesde pointe <strong>et</strong> leurs applicationspossibles à des situations réelles.Les thèmes de recherche vont dela cybercriminalité au décomptesécurisé des voix lors d’élections,en passant par la sécurisation dessatellites pour garantir une diffusioncontinue des programmesTV ou encore la mise au point decaméras de surveillance sachantfusionner des images 2D <strong>et</strong> 3Dà la précision sans précédent…Si les premières entreprises àavoir sollicité des missions de60


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>recherche au SnT appartenaientau monde de la finance, dont oncomprend aisément la nécessitéde protéger leurs données, biend’autres se sont mises à travailleravec le laboratoire : SES, Ville deLuxembourg, P&T, EADS, ministèrede l’Economie <strong>et</strong> des Affairesétrangères, Telindus…La communauté du SnT estformée de professeurs mais ausside doctorants ou de certains étudiantsen Master particulièrementtalentueux, qui m<strong>et</strong>tent en communleurs connaissances scientifiquesextrêmement pointues au serviced’un bouillonnement intellectuelduquel sortent des applicationstout à fait concrètes <strong>et</strong> innovantes.Les chercheurs du centre travaillenten ce moment sur une cinquantainede proj<strong>et</strong>s différents.Thomas Engel, directeur adjoint, SnT.Le professeur Thomas Engel, directeuradjoint du Centre, nousexplique son fonctionnement :« Nous travaillons sur les plus importantesproblématiques du futur.Notre système de partenariat avecles entreprises marche particulière-ment bien. Les bénéfices sont trèsimportants pour les deux parties :d’une part nous sommes connectésétroitement au monde « réel »,nous apprenons quelles sont lespréoccupations des entreprises <strong>et</strong>voyons dans quels domaines nosrecherches peuvent être les plusutiles. D’autre part, nous aidonsl’industrie à travailler sur de nouveauxsuj<strong>et</strong>s sur la base de nosavancées scientifiques, ce qui leurperm<strong>et</strong> de développer de nouveauxproduits <strong>et</strong> organisations ».Pour plus de renseignements :www.securityandtrust.luLe témoignage deManuel Fischer,Senior VicePresident, CETREL.Que vous apporte lepartenariat avec le SnT ?Notre accord quinquennal avecle SnT est une des pierres angulairesde notre stratégie qui viseà m<strong>et</strong>tre l’innovation au cœur denotre plan de croissance. Celava nous aider à rester à la pointede la technologie aujourd’hui <strong>et</strong>dans le futur. C<strong>et</strong>te démarche,couplée à nos investissementsen termes d’infrastructure <strong>et</strong>à la création d’une équipedédiée à la Recherche <strong>et</strong> auDéveloppement, contribue àfaire de C<strong>et</strong>rel Luxembourg uncentre d’excellence en matièrede paiements électroniquessécurisés en Europe. Catherine MoisyQuand la fiction s’inspirede la réalité…La onzième l<strong>et</strong>treDominique MichelEditions PerséeCe sont les Services secr<strong>et</strong>s anglais qui donnent l'alerte d'une attaqu<strong>et</strong>erroriste imminente. Mais c<strong>et</strong>te fois-ci, il n'est plus questionde faire exploser des avions en vol ou d'utiliser des gaz mortels :le champ de bataille sera <strong>Intern<strong>et</strong></strong>. L'époque de la démonstrationpar la force est révolue pour laisser place à la ruse.Le chef terroriste, formé dans les plus grandes écoles, estfin stratège <strong>et</strong> féru de nouvelles technologies.Ce récit hal<strong>et</strong>ant nous conduit tour à tour dans les milieuxtrès fermés des hautes sphères politiques, des stars du hacking <strong>et</strong>des services secr<strong>et</strong>s internationaux. Des personnages atypiqueshauts en couleur pour un défi vraiment hors du commun.61


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Des réseaux sociaux à doubl<strong>et</strong>ranchantMagnifiques outils de socialisation, les réseaux sociaux perm<strong>et</strong>tent aussi de m<strong>et</strong>tre en avant son profil professionnel.Les recruteurs <strong>et</strong> chasseurs de tête utilisent de plus en plus ces outils performants. Il con<strong>vie</strong>ntcependant de s’en servir avec prudence. Pour éviter des mauvaises surprises <strong>et</strong> protéger, comme il se doit,sa <strong>vie</strong> privée.On peut échapper à l’engouementsuscité par les réseaux sociaux.Rares sont pourtant ceux qui, aujourd’hui,ont pu résister à l’en<strong>vie</strong>ou au soi-disant besoin d’être présentssur Facebook. Mais le site desocialisation, qui rassemble plusde 500 millions de membres dansle monde, n’est pas seul dans songenre. D’autres sites perm<strong>et</strong>tant defaire du réseautage en ligne, plusorientés sur les aspects professionnels,existent. On citera LinkedIn,Viadeo ou Xing.Aujourd’hui, s’ils sontconsidérés comme de remarquablesoutils de communication,ces sites peuvent présenter certainsdangers. Ils recèlent en eff<strong>et</strong> unequantité importante d’informationsvous concernant – celles que vousavez choisi de publier. Mais si ellessont visibles pour vos « amis », vos« relations », elles peuvent parfoisl’être aussi pour d’autres, pour peuque les paramètres de confidentialiténe soient pas maîtrisés. Cesderniers, d’ailleurs, ne sont pas toujourssimples à appliquer. « Aussibien l’administration fiscale, quipeut voir à travers des photossi une personne vit bien selonses moyens, que des employeursutilisent Facebook comme sourced’information », reconnaît NathalieDelebois, directrice de l’agence derecrutement DO Recruit à Luxembourg.« En ce qui nous concerne,dans notre métier, pour des raisonséthiques, nous n’utilisons pas lesréseaux sociaux privés dans nosrecherches de profils. Mais ce n’estpas parce que nous défendonsc<strong>et</strong>te position que d’autres ne lefont pas. Il y a toujours des abus.Par contre, pour nous, les réseauxsociaux à usage professionnel sontde véritables outils qui ont transforménotre manière de travailler.Nous utilisons tous les jours desréseaux comme LinkedIn, Viadeoou Xing dans nos recherches. »La position de ce cabin<strong>et</strong>de recrutement luxembourgeoisdémontre l’intérêt, pour celui quiest ouvert à des opportunités decarrière, d’être présent sur lesréseaux sociaux. Mais cela m<strong>et</strong>aussi en exergue la vigilance quechacun doit avoir par rapport à cequ’il publie, à la manière dont ilgère ses profils. Aujourd’hui, il estpossible de bien se vendre sur cesréseaux à usage professionnel, quiperm<strong>et</strong>tent d’afficher facilement,à la vue des recruteurs potentiels,ses centres d’intérêts professionnels,son expérience, ses en<strong>vie</strong>s <strong>et</strong>ambitions. « Les personnes qui s’affichentsur ces réseaux sont, pourla plupart, ouverts à des opportunitésprofessionnelles », poursuitNathalie Delebois, « ils peuventainsi valoriser, par ce canal, leurexpérience. Pour les recruteurs, unLinkedIn, par exemple, perm<strong>et</strong> defaciliter les recherches, de recouperdes informations, de trouver desprofils crédibles <strong>et</strong> même d’entreren contact avec des profils » .Toutcela, de plus, gratuitement.Plusieurs bémolsD’une part, les réseaux sociaux ontsouvent tendance à réduire la frontièreentre <strong>vie</strong> privée <strong>et</strong> <strong>vie</strong> professionnelle.Facebook, par exemple,sera plus un site de socialisation àcaractère privé, même s’ils sont deplus en plus nombreux à l’utiliserdans un cadre professionnel. Lesautres réseaux, LinkedIn, Viadeo,Xing perm<strong>et</strong>tront sans doute plusà chacun de faire valoir leurs expériencesprofessionnelles, leurniveau d’expertise dans certainsdomaines. Mais il est primordial,peu importe les sites sur lesquelson désire s’afficher, de bien fairela part des choses.« Être présent sur les réseauxsociaux exige une certaineprudence. C’est à l’utilisateur à fairela part des choses, par rapport auxpersonnes qu’il accepte dans sonréseau privé ou professionnel <strong>et</strong>par rapport à ce qu’il décide depublier », poursuit la gérante deDO Recruit. Il est, par exemple,toujours délicat d’accepter sonsupérieur comme « ami » dansun réseau social sur lequel onévoque avant tout des anecdotes,des commentaires ou encore desphotos d’ordre privé. « Précisonsencore que, sur les réseaux sociaux,c’est l’utilisateur qui décide ce qu’ilpublie », explique Nathalie Delebois.« A lui, avant tout, de fairepreuve de prudence, de réfléchirà l’opportunité d’une publication,de penser aux personnes qui yauront accès. »A vérifier régulièrementIl importe, pour celui qui est présentsur les réseaux, d’entr<strong>et</strong>enir <strong>et</strong> d<strong>et</strong>oil<strong>et</strong>ter son profil régulièrement.Ne serait-ce que pour vérifier quepersonne ne vous ait identifié surune photo qui serait mal venue ouà ne pas porter à la connaissancede tous. La facilité avec laquelleon peut afficher ses opinions sur<strong>Intern<strong>et</strong></strong> doit pousser chacun, justement,à faire preuve de la plusgrande prudence. Car, finalement,il est facile de se faire une idée surune personne en surfant un peu surle N<strong>et</strong>. Aussi, il n’est jamais inutilede taper ses nom <strong>et</strong> prénom,de temps à autre, dans Google,pour voir à quelles informationsvous concernant ont accès ceuxqui voudraient en savoir plus survotre profil. Les résultats peuventparfois être surprenants.Les réseaux sociaux, on nepeut le nier, sont de magnifiquesoutils pour toute personne qui désirefaire du réseautage ou s’ouvrirdes opportunités de carrière.Mais il importe de les utiliser avecprudence. Pour éviter le mauvaiscôté tranchant de ces innovationstechnologiques. Sébastien Lambotte62


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong><strong>Intern<strong>et</strong></strong>, zone de droits <strong>et</strong> devoirsDans le développement du site <strong>Intern<strong>et</strong></strong> d’une entreprise, il y a des règles à respecter. Elles émanent à lafois du bon sens <strong>et</strong> de la réglementation en vigueur. Droits d’auteur, protection de la <strong>vie</strong> privée, mentionslégales, conditions de vente… Mieux vaut être bien informé.On sait aujourd’hui l’importancepour une entreprise, d’être présentesur le Web. Dans la mesureoù clients <strong>et</strong> partenaires ont de plusen plus recours au réseau <strong>Intern<strong>et</strong></strong>pour effectuer leurs recherches,ne pas s’y trouver peut être plusque dommageable. Avoir un site<strong>Intern<strong>et</strong></strong> est une chose, bien seprésenter sur le Web, d’une manièreefficiente qui répond auxexigences légales, en est une autre.« Au moment du développementd’un site, il est primordial de s’appuyersur une réflexion pousséesur les objectifs qu’il poursuit <strong>et</strong> lespersonnes auxquelles il s’adresse.Un site <strong>Intern<strong>et</strong></strong> professionnel, demanière générale, est une sommede contenus mis à disposition desInternautes. Ces contenus sont protégéspar la loi, les utilisateurs dusite aussi », explique Marc François,fondateur d’Intermediatic, agencede communication multimédia,<strong>et</strong> consultant en e-mark<strong>et</strong>ing.Les obligations de l’entreprisequi développe un site à l’égarddes utilisateurs <strong>et</strong> de la loi vontvarier en fonction du site que l’ondéveloppe. « Le recours à uneagence professionnelle, dans lecadre du développement de sonsite, perm<strong>et</strong>tra à l’entreprise d’êtrebien conseillée <strong>et</strong> orientée dansses démarches », poursuit MarcFrançois.Question de bon sensOn distingue deux grandes catégoriesde sites <strong>Intern<strong>et</strong></strong>. D’unepart, ceux que l’on qualifie « denotoriété », sur lesquels l’entrepriseva simplement se présenter.D’autre part, il y a des sites quisont de réels outils de vente, desportails e-commerce, ou d’interactionavec l’utilisateur. Dans unecatégorie comme dans l’autre, neserait-ce que pour se protéger, ilcon<strong>vie</strong>nt que l’entreprise donneun certain nombre d’informations.L’utilisateur doit savoir à qui appartientle site <strong>Intern<strong>et</strong></strong> qu’il visite.Le nom <strong>et</strong> toutes les coordonnéesde l’entreprise à qui le portail Webappartient doivent y figurer. « Certainsprescrits répondent simplementà des questions de bon sens.Décrire qui on est sur son site<strong>Intern<strong>et</strong></strong>, ce qu’on fait, y fournirtous les renseignements utiles doitfaciliter les r<strong>et</strong>ours de clients »,explique Marc François. « Publierson numéro de TVA intracommunautaire,son immatriculation auRegistre du commerce ou encoreses coordonnées bancaires, parexemple, peuvent faciliter la <strong>vie</strong>des utilisateurs ou des partenairesde l’entreprise. Et cela ne coûterien à l’entreprise. »Protéger de toute partLes fameuses « mentions légales »,que l’on trouve sur de nombreuxsites Web, doivent avant toutperm<strong>et</strong>tre à leur détenteur dese protéger, mais aussi d’informercomme il se doit l’Internaute. Cesmentions devront être adaptéespour chaque site. « Une agenceprofessionnelle comme la nôtre nefait pas le travail des juristes, quivont s’assurer qu’un site répondbien aux obligations légales <strong>et</strong>conseiller l’entreprise sur ses droits<strong>et</strong> devoirs », précise Marc François.Marc François, fondateur d’Intermediatic<strong>et</strong> consultant en e-mark<strong>et</strong>ing.« Les uns comme les autres sontdes partenaires importants dansla mise en place d’un proj<strong>et</strong> desite <strong>Intern<strong>et</strong></strong>. »Il importe aussi de m<strong>et</strong>treen garde les gestionnaires des sitesWeb sur les droits d’auteur, quiconcernent aussi bien les imagesque les textes qui y seront publiés.« Il est interdit d’aller piocher desphotos ou des textes à gaucheou à droite sans s’assurer qu’ilssoient effectivement libres dedroit », ajoute l’administrateurdélégué d’Intermediatic.Respecter les donnéesd’ordre privéPlus le site Web va inviter à l’interactivité– de l’invitation faiteà l’Internaute à introduire son e-mail au e-commerce en passant,par exemple, par le formulairede contact –, plus il faudra êtreattentif à divers aspects légaux.L’Internaute a des droits <strong>et</strong> lesdonnées relatives à la <strong>vie</strong> privéequ’il est invité à transm<strong>et</strong>tre sontprotégées par la loi. « Dès qu’unformulaire de contact est placé surun site, il est important de faireréférence au respect de la <strong>vie</strong> privée,de dire à l’Internaute à quellesfins seront utilisées ses données,quelles sont les conditions d’utilisation», explique Marc François.Transparence <strong>et</strong> honnêt<strong>et</strong>é sontprimordiales pour établir une relationde confiance avec l’Internaute.Précisons aussi que la loicontraint les gestionnaires d’unsite Web à protéger l’intégrité desdonnées relatives à la <strong>vie</strong> privéedes personnes qu’il détient. Il luiest formellement interdit, aussi,de les utiliser à d’autres fins quecelles pour lesquelles elles lui ontété confiées. Interdit donc d’utiliserune liste d’adresses e-mailà des fins commerciales ou pourcompte d'un tiers, si l’utilisateurn’en a pas permis l’utilisation à c<strong>et</strong>eff<strong>et</strong>. L’utilisateur, dans le cadre del’envoi d’une newsl<strong>et</strong>ter, doit aussipouvoir faire savoir qu’il ne désireplus la recevoir. C’est son droit.Enfin, la réglementationest aussi très stricte pour celui quidésire faire de l’e-commerce. Onne peut pas demander à un clientd’entrer son numéro de carte decrédit comme cela. Il faut passerpar un organisme officiel (C<strong>et</strong>rel,PayPal ou d’autres organismes),indépendant <strong>et</strong> agréé, qui ferale lien entre la banque, le client<strong>et</strong> l’entreprise, pour garantirdes transactions sécurisées. Lesconditions de ventes, à côté desmentions légales, devront êtrebien détaillées <strong>et</strong> disponibles surle site Web. Sébastien Lambotte64


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Web Banking : se prémunir desattaquesEn Belgique, une vague d’attaques sur des opérations de Web Banking a fait du remous au cœur de l’été.Le Luxembourg n’a pas été épargné. Avec des moyens toujours plus sophistiqués, les fraudeurs profitentdes négligences des utilisateurs. Ces attaques ont aussi soulevé la question de la responsabilité desbanques <strong>et</strong> des utilisateurs. Elles invitent chacun à faire preuve de vigilance <strong>et</strong> à m<strong>et</strong>tre à jour ses systèmesde sécurité personnels.Au cœur de l’été, en Belgique, unehausse de tentatives de fraudesur des opérations de Web Bankinga été constatée. Plusieursclients de différentes banquesont vu leur compte vidé à 90 %.Selon Febelfin, plusieurs dizainesd’utilisateurs ont effectivementsubi un préjudice. « Le total desdommages se chiffre à quelquesmilliers d’euros », a précisé la Fédérationbelge du secteur financierpar communiqué.Le Luxembourg n’a pasété épargné par ces tentativesde fraudes. « Une demi-douzained’attaques du même genre quecelles perpétrées en Belgique aété constatée », nous confirme unresponsable de la sécurité dans uneinstitution bancaire présente auLuxembourg. Ces fraudes concernentquatre banques importantesde la Place. En eff<strong>et</strong>, la fraudemise en place, particulièrementvicieuse, ne vise pas un organismefinancier en particulier. L’attaqueorchestrée a pu m<strong>et</strong>tre en évidenceque personne n’est à l’abri.Les moyens mis en œuvrepar les pirates sont de plus enplus sophistiqués. Et les attaquespréparées longtemps à l’avance.L’objectif premier étant d’implanterun p<strong>et</strong>it logiciel malveillant sur l’ordinateurdes utilisateurs. Celui-cis’installe par la simple ouvertured’un e-mail. Il se cache alors sur ledisque dur où il va attendre patiemmentpendant des semaines, voiredes mois. Jusqu’au jour où il va seréveiller, s’activer. Dans les attaquesrécentes évoquées, ces logicielsmalveillants se sont réveillés, plusou moins en même temps, autourdu 9 août. « Au moment où l’utilisateurouvrait sa session sécuriséede Web Banking, le logicielinterceptait la session », poursuitnotre interlocteur. « Celui-ci ayantterminé ses opérations, ferme lafenêtre. Le logiciel, lui, maintientla session ouverte. De sorte que lefraudeur, depuis l’étranger, peutcontinuer à mener des opérationsà son profit depuis la session del’utilisateur, en commandant sonordinateur à distance. »LuxTrust, pour limiter lesrisquesLe principe se veut particulièrementvicieux. Les opérations frauduleusesayant été exécutées depuis l’ordinateurde la victime, il est difficilede prouver la fraude. C’est la raisonpour laquelle les banques appellentà la plus grande vigilance. D’unepart, en invitant les utilisateurs àne pas ouvrir les mails dont ils neconnaissent pas la provenance,« comme on n’ouvrirait pas un paqu<strong>et</strong>douteux reçu par la poste ».Ensuite, en se déconnectant selonla bonne procédure une fois lesopérations terminées. Il ne suffitpas de fermer la fenêtre d’un simpleclic. Mais de quitter correctementla session – autrement dit de sedéconnecter – avant de fermer lafenêtre. Enfin, les banques invitenttous les utilisateurs à migrer versle système LuxTrust de one-tim<strong>et</strong>oken. Avec ce dernier, les utilisateurspourront signer chacun deleur virement, à l’aide d’un codechiffré qui change à intervalles trèscourts. Le fraudeur, qui ne disposepas du token, ne pourra pas signerles virements. Le système, certesplus contraignant, perm<strong>et</strong> de réduireconsidérablement le risquede fraude.Responsabilité partagéeSuite à ces attaques, la questionde la responsabilité face àla fraude a été posée. Avec, d’unepart, les utilisateurs invoquant laresponsabilité des banques, lesaccusant de ne pas avoir suffisammentsécurisé les systèmes. Et, del’autre, les banques invoquant laresponsabilité de l’utilisateur auniveau de la sécurisation de sonsystème informatique <strong>et</strong> dans sesdémarches de transaction bancaireCes attaques ont soulevé la questionde la responsabilité des banques <strong>et</strong> desutilisateurs. Elles invitent chacun à fairepreuve de vigilance <strong>et</strong> à m<strong>et</strong>tre à jour sessystèmes de sécurité personnelsà partir de celui-ci. Toujours est-ilque les banques ont affirmé, haut<strong>et</strong> fort, qu’elles ne devaient pasêtre considérées comme totalementresponsables. Les utilisateursne doivent donc pas se sentir àl’abri, pensant que la banque, d<strong>et</strong>oute façon, indemnisera. Ce quin’est pas forcément vrai.Effectuer des transactionsbancaires électroniques en toutesécurité exige des utilisateursd’avoir un antivirus <strong>et</strong> un firewallperformants <strong>et</strong> à jour. De leur côté,les banques précisent faire du profilingde client, perm<strong>et</strong>tant de repérerles transactions suspectes.Des systèmes informatiques, enfonction des habitudes du client,perm<strong>et</strong>tent de détecter une opérationsuspecte vers l’étranger ouune transaction d’un montant anormalementimportant. Des systèmesd’alerte perm<strong>et</strong>tent de détecterles menaces. Et, en cas de doute,d’empêcher la transaction.Cela dit, l’objectif des fraudeursest bien de passer, vailleque vaille, entre les mailles dufil<strong>et</strong>. Si les systèmes sont extrêmementbien sécurisés – le faiblenombre de fraudes par rapport aunombre de transactions réaliséesen atteste – le risque zéro n’existepas. Une vigilance de toute part,tant au niveau de la banque quedes utilisateurs, est primordiale Sébastien Lambotte65


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Steria bâtit sur HP VirtualEssentielUn vent de modernisme en Salle desmarchés chez CACEISLa plate-forme IT de la Salle des marchés <strong>et</strong> les propositions actuelles en termes de technologies nous ontconduits à la réflexion de la solution HP RGS. La présentation faite par HP sur la combinaison Blade PC-Thin Client liée par la gestion du HP SAM Brocker nous a permis de nous lancer dans une nouvelle visionpour la mise en place de la nouvelle plate-forme de la Salle des marchés.La présentation des avantagesde la solution au Managementde la Salle des marchés a permisune adhésion pour la nouvellearchitecture.En partenariat avec HP <strong>et</strong>Systemat pour la partie matérielle<strong>et</strong> le software de gestion, l’étude<strong>et</strong> la mise en place de la plateformeont été confiés à Steria PSFLuxembourg qui, grâce à son expérienceen matière de virtualisation<strong>et</strong> son approche Services <strong>et</strong>Proj<strong>et</strong>s, a assuré la gestion globalede ce proj<strong>et</strong>.La réflexion sur le type deplate-forme s’est faite sur plusieursaxes : le sponsoring du managementde l’activité ; la gestion du risque lié auxopérations d’une Salle desmarchés ; une réflexion sur la sécurité ; la gestion des services ; le confort d’utilisation ; la satisfaction des utilisateurs.Le sponsoring du management<strong>et</strong> des utilisateursLes agents de Salle des marchéssont conservatifs. Tout changementlié à leur environnement de travailpeut occasionner des eff<strong>et</strong>simportants.Après leur avoir présentéles avantages de la solution <strong>et</strong> leconfort d’utilisation, les différentsagents ont été impliqués lorsde ces nombreuses phases d<strong>et</strong>ests, de rec<strong>et</strong>te <strong>et</strong> de pilotage,ce qui a permis d’améliorer <strong>et</strong>de personnaliser les environnementsde travail suivant lesdemandes.Gestion des risquesHP ayant déjà eu un r<strong>et</strong>our d’expériencesur un environnementsimilaire pour une banque situéeen Belgique, le risque lié àc<strong>et</strong>te nouveauté technologiqueétait maîtrisé. De même, lasolution globale Hardware <strong>et</strong>Software pro<strong>vie</strong>nt du mêmeconstructeur, minimisant ainsiles risques d’incompatibilités <strong>et</strong>autres problèmes de supportstechniques.Grâce à ses composantsde type serveur (Raid 1 <strong>et</strong> alimentationredondante), doublée parune architecture performante (processeurs<strong>et</strong> carte vidéo), le BladePC perm<strong>et</strong> d’assurer la robustessenécessaire à une implémentationen Salle des marchés.En termes de compatibilité,aucune barrière n’est venueentraver la construction de l’image,car les applications Salle des marchésfonctionnaient déjà sur lemême type d’operating system.De même, la plate-forme BladePC est un réel PC avec les composantsdu marché (Drivers Vidéo<strong>et</strong> cla<strong>vie</strong>r Bloomberg).SécuritéUn très haut niveau de sécurité<strong>et</strong> de redondance physique estassuré par l’encryption du protocoleRGS, par les composants internesdoublés (Alimentation, Raid1) ainsique grâce aux agents disposantde deux postes de travail avec lesmêmes applications.La plate-forme est répartiesur deux sites distants avec desBlades PC en Spare, ce qui perm<strong>et</strong>d’assurer une haute disponibilité.Le plan BCP est automatiquementfiable via ce type de plate-forme.Gestion de proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> desservices de maintenanceSteria PSF Luxembourg est notrepartenaire sur la gestion de l’infrastructurede CACEIS depuis mars2004. En charge de l’évolution <strong>et</strong>de la maintenance quotidiennede nos différentes infrastructuressystèmes, leurs compétences enmatière de virtualisation (VMWARE,Citrix, APPV), une approche de typeservices (réactivité) les obligeantà avoir une compréhension desbesoins quotidiens des utilisateurssont autant d’éléments qui66


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>De g. à dr. Oli<strong>vie</strong>r Patiny, consultant Virtualisation Steria PSF Luxembourg, <strong>et</strong> André Louis, chef de proj<strong>et</strong> CACEIS Bank Luxembourg.ont aussi contribué à la réussitede ce proj<strong>et</strong>.Une formation <strong>et</strong> les documentationstechniques ont étéréalisées pour perm<strong>et</strong>tre au supportOn/Site d’intervenir sur lesopérations courantes. A ce jour,nous n’avons pas constaté d’arrêtde production, ni de problèmede stabilité.Confort d’utilisationL’architecture précédente dataitde plus de cinq ans <strong>et</strong> lesperformances des postes d<strong>et</strong>ravail obsolètes offraient desperformances insuffisantes. Enplus de la robustesse <strong>et</strong> l’ajoutde cartes vidéos performantes,l’utilisation du protocole RGS(Compression/encryption) perm<strong>et</strong>au travers des Thin Clientsde rendre une meilleure qualitégraphique ; certains agentspeuvent disposer de 6 écransde travail. Seuls les Thin Clientsse r<strong>et</strong>rouvent physiquement surles bureaux, ce qui perm<strong>et</strong> delibérer de la place <strong>et</strong> de limiter lesdéperditions de chaleur (Greencomputing) ; deux thins clientspar agent sont desservis par uncla<strong>vie</strong>r unique (un Thin Primaire<strong>et</strong> un slave).Satisfaction des utilisateursLes objectifs d’alignement avec lebusiness ont été atteints <strong>et</strong> les différentstémoignages de satisfactiondes utilisateurs en sont la preuve. Oli<strong>vie</strong>r PatinyConsultant VirtualisationSteria PSF LuxembourgAndré LouisChef de proj<strong>et</strong>CACEIS Bank Luxembourg S.A.67


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>La « trouvabilité » des informations: un moyen d’augmenterla productivité des entreprisesEn parallèle au développement des technologies de l’information, de nouveaux concepts encore peuconnus font leur apparition. Parmi eux, l’idée d’une « économie de l’information », dans laquelle la « trouvabilité» de données est vouée à avoir une influence de plus en plus importante sur la performance desentreprises. Jeremy Bentley, directeur général de Smartlogic, l'un des spécialistes mondiaux de la « trouvabilité» de l’information au sein des entreprises, nous explique ici les grands principes de ce concept <strong>et</strong>le rôle crucial que celui-ci jouera pour la santé économique de nos sociétés.Le concept de « trouvabilité » desinformations est, somme toute,assez simple : il désigne la facilitédes données informatiques àêtre localisées <strong>et</strong> consultées, demanière exacte <strong>et</strong> répondant aucontexte précis des recherches del’utilisateur. Nous avons tous faitl’expérience de longues heures derecherches infructueuses sur <strong>Intern<strong>et</strong></strong>,de mots-clés entrés dans unmoteur de recherche ne récoltantque des résultats peu satisfaisantsou inappropriés. Les moteurs derecherche « sémantique » s’attaquentà ce problème, précisent larecherche <strong>et</strong> filtrent les documentsextérieurs sans lien avec le suj<strong>et</strong>recherché pour livrer des résultatsplus adéquats <strong>et</strong>, bien sûr, plusrapides, aux utilisateurs.La rapidité a son importanceici, <strong>et</strong> davantage encoredans le contexte des entreprises :dans l’ère économique difficileque nous traversons, les sociétéssont en eff<strong>et</strong> en quête constantede moyens d’augmenter leurs revenus,leur productivité <strong>et</strong> leurcompétitivité. La gestion optimaledu temps des employés s’inscritnécessairement dans c<strong>et</strong>te optiqued’efficacité <strong>et</strong> préoccupe denombreux dirigeants d’entreprise.Jeremy Bentley, directeur général de Smartlogic.Rarement satisfaisanteNéanmoins, c<strong>et</strong>te année, l’étudeque Smartlogic a commanditéeà l’analyste MindM<strong>et</strong>re Researcha révélé que, lors de leurs recherchesd’informations en interne,52 % des entreprises enEurope <strong>et</strong> aux États-Unis ne par<strong>vie</strong>nnentpas à localiser l'informationrecherchée dans un délaiacceptable. Pas moins des deuxtiers des personnes interrogées(65 %) ont indiqué qu’une « recherchesatisfaisante » ne devaitpas excéder deux minutes, maisseuls 48 % d’entre elles ont déclaréêtre en mesure d'atteindre c<strong>et</strong>teperformance dans leur propreLors de leurs recherchesd’informations en interne, 52 % desentreprises en Europe <strong>et</strong> aux États-Unis nepar<strong>vie</strong>nnent pas à localiser l'informationrecherchée dans un délai acceptableentreprise – un écart de 17 %entre leurs attentes <strong>et</strong> la réalité.La recherche en entreprisen’est donc que rarementsatisfaisante. Cela pose un défistratégique sérieux aux sociétésdevant renforcer la productivitédes employés <strong>et</strong> l’efficacité desinformations pour rester compétitives.L'information interned'une organisation – y comprisles documents, pages Web <strong>et</strong>autres contenus – doit être maîtrisée,facilement accessible <strong>et</strong>récupérable rapidement. Desplates-formes telles que GoogleSearch Appliance, Microsoft Sharepoint<strong>et</strong> Apache Solr ont crééun potentiel énorme de gestion<strong>et</strong> de recherche de contenu ausein des entreprises. Toutefois, ilest évident, à la lumière de c<strong>et</strong>tedernière étude, que des applicationsspécialisées <strong>et</strong> contextuellessupplémentaires (ou applications« sémantiques ») doivent être intégréesà ces plates-formes pouroffrir une réelle « trouvabilité ».L’accès rapide <strong>et</strong> précis à l'informationest essentiel à la compétitivité,<strong>et</strong> fera la différence entreles gagnants ou les perdants del'économie de l'information dansles dix prochaines années. 68


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Les enfants : proies facilesd’<strong>Intern<strong>et</strong></strong> ?Les choses à savoir pour mieux les protégerLes enfants <strong>et</strong> adolescents avec leur fascination pour toutes sortes d’écrans sont autant de proies pourd’éventuels Internautes mal intentionnés ou simplement pour des sites qui ne leur sont pas destinés. Commentles protéger ? La meilleure façon est sans conteste la sensibilisation <strong>et</strong> la prise de conscience.En Europe, où plus de 90 % desadolescents sont Internautes <strong>et</strong>où nos enfants passent plus de30 heures par semaine devant desécrans (ordinateurs, consoles, télévisions,tabl<strong>et</strong>tes…), il est plusqu’utile de se poser la questionde leur sécurité.Au milieu des années 90,on est au début d’<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> sonutilisation est surtout centrée surla recherche d’informations <strong>et</strong> lesprémices du courrier électronique.Ce sont surtout les adultes qui yont accès, le plus souvent dansun contexte professionnel. 10 ansaprès, en 2006, le Web de secondegénération (Web 2.0) fait son apparition.L’<strong>Intern<strong>et</strong></strong> est désormaisinteractif <strong>et</strong> participatif. Chacunpeut facilement publier textes <strong>et</strong>photos, participer à des chats oudes forums, donner son avis surtout <strong>et</strong> s’inscrire à des réseauxsociaux. La fascination auprèsdes enfants <strong>et</strong> des adolescentsde<strong>vie</strong>nt maximum.<strong>Intern<strong>et</strong></strong> est une réponseévidente à ce que les jeunes recherchent.C<strong>et</strong> outil leur perm<strong>et</strong>de découvrir le monde, de testerleurs limites en faisant des chosesde façon plus ou moins anonyme,d’être autonomes, de se montrer,se présenter <strong>et</strong>, enfin, de constituerune communauté de copains<strong>et</strong> de communiquer avec elle demanière instantanée.Il est clair qu’<strong>Intern<strong>et</strong></strong>constitue une formidable sourced’informations <strong>et</strong> d’ouverture surle monde <strong>et</strong> que c’est un médiabien moins passif que la télévisionIl faut donc saluer l’immense progrèsque représente l’arrivée dece média dans les foyers.Quels sont les principauxdangers rencontrés sur leN<strong>et</strong> ?Le premier des dangers est l’existencede sites <strong>Intern<strong>et</strong></strong> présentantdes contenus auxquels nous nesouhaitons pas exposer nos enfants<strong>et</strong> adolescents :• pornographie : environ 15 % à25 % de tous les sites existantsont des contenus érotiques <strong>et</strong>/ou pornographiques ;• sites vantant l’anorexie, la boulimieou autres sites prônant descomportements autodestructeurs(interdits en Allemagne) ;• sites de photos de victimes deguerre ou d’accidents, que lesadolescents fréquentent commeune preuve de courage ;• sites de groupement racistes,nazis ou encore révisionnistes :souvent hébergés aux Etats-Unis69


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>où la liberté d’expression estinscrite dans la Constitution ;• sites d’arnaques qui proposentpar exemple des téléchargementsde films ou séries <strong>et</strong> quin’annoncent leurs tarifs qu’unefois que « le poisson » est ferré.• phishing : sites qui se fontpasser pour les sites officielsde marques connues mais quien fait parasitent celles-ci : parexemple Faceboook avec 3 opour voler des données d’identification.D’autre part, le dangerréside dans ce que les enfants oules jeunes vont publier sur le Web.Tout renseignement personnelpeut servir à un moment donnéà certains Internautes malveillants :photos, renseignements sur lesactivités pratiquées, sans parler desdonnées de comptes bancaires.Or, une fois qu’une donnée estsur le N<strong>et</strong>, on ne la maîtrise plus,elle voyage, est copiée/collée demultiples fois <strong>et</strong> se r<strong>et</strong>rouve parfois,bien des années plus tard, entrede mauvaises mains. (A ce suj<strong>et</strong>lire L’usurpation d’identité de Guyde Felcourt (voir encadré)).Les enfants ne réalisent pastoujours le côté répréhensible àpublier des commentaires désobligeantssur une personne. Or,cela est assimilé à du harcèlement<strong>et</strong> peut être puni par la loi. Si laprudence est de mise concernantses données personnelles, elle l’estévidemment encore plus lorsqu’ils’agit des données des autres. Ilfaut savoir que même un échangeanodin, par Webcam interposée,peut être intercepté <strong>et</strong> enregistréà notre insu.Enfin, la dernière catégoriede dangers concerne lescontacts non maîtrisés avec despersonnes dont on ne connaît pasla véritable identité. Si le côté anonymed’<strong>Intern<strong>et</strong></strong> est apprécié desjeunes car il leur perm<strong>et</strong> d’oserdes choses qu’ils ne feraient pasdans la vraie <strong>vie</strong> ou de nouer desrelations avec des Internautes dumonde entier, le danger est d’avoiraffaire à quelqu’un qui ment surson identité <strong>et</strong> n’a rien à faire avecdes enfants.Les 10 recommandationspour profiter d’<strong>Intern<strong>et</strong></strong> entoute sérénité : Sécurité technique : la premièreprécaution vise à protéger lesordinateurs du foyer de touteattaque extérieure : acquérirun logiciel antivirus <strong>et</strong> en fairerégulièrement les mises à jour. Où, quoi, combien ? : à l’âgede l’école primaire, pas d’ordinateurdans la chambre desenfants. Il est préférable quel’ordinateur soit dans un lieu« public » où toute la famillepasse. Bureau ou salon, parexemple. Il n’y a pas de norme sur le tempsà ne pas dépasser sur ordinateur(l’OMS recommande dene pas dépasser 2 heures) mais,par contre, il con<strong>vie</strong>nt d’êtrevigilant sur ce que l’enfant oule jeune consulte. Se poser enapprenti de son enfant peutêtreune bonne idée pour qu’ilaccepte de montrer ce qu’il faitsur <strong>Intern<strong>et</strong></strong>. Sources : apprendre à son enfantque tout ce qui est sur<strong>Intern<strong>et</strong></strong> n’est pas forcémentvrai. Développer son espritcritique. Inculquer le réflexede croiser plusieurs sourcesd’informations, pas seulementsur le N<strong>et</strong>. Les livres peuventêtre encore fort utiles. Données personnelles : nepas les donner aveuglément àchaque sollicitation rencontréesur les sites. Les enfants doiventsolliciter l’aide de leurs parentsavant de remplir quoi que cesoit comme formulaire en ligne.Pour les adolescents, la vigilanceconcerne les transactions commercialesnon sollicitées. Nesurtout pas faire de paiementquand on n’est pas à l’origined’un achat ou que l’obj<strong>et</strong> dela transaction n’est pas clair. Recherches : pour sécuriser lesrésultats de recherche sur <strong>Intern<strong>et</strong></strong>,le plus simple est d’avoirrecours au filtre Safesearch deGoogle en allant sur Google/préférences. Le système vousperm<strong>et</strong> de faire votre choix entre3 niveaux de sécurité : pas defiltrage, filtrage modéré (seulesles images sont filtrées) ou filtragestrict (textes <strong>et</strong> imagessont passés au crible). Pour lesenfants de l’école primaire, ilsuffit d’avoir recours à desmoteurs de recherche pourenfants : par exemple www.takatrouver.n<strong>et</strong> ou www.babygo.fr. Contenus illégaux : chacunpeut contribuer à faire diminuerleur présence sur le N<strong>et</strong> en lessignalant de façon anonymevia un formulaire interactif surwww.lisa-stopline.lu. C<strong>et</strong>tehotline fait partie du proj<strong>et</strong>BEE SECURE <strong>et</strong> est gérée parle Kanner-Jugendtelefon. Toutcontenu suspect (discrimination,racisme, terrorisme, imagesd’abus sexuel sur mineurs...)peut facilement être signalé en70


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>cliquant sur le bouton « Signalerun contenu illégal » <strong>et</strong> enprécisant la nature du contenu<strong>et</strong> l’adresse du site incriminé.Chaque signalement est analysé<strong>et</strong> peut devenir l’obj<strong>et</strong> d’uneenquête qui peut aller jusqu’àune collaboration internationaledes services de police, en casde pédopornographie, parexemple. Respect : il est primordialde faire prendre consciencequ’<strong>Intern<strong>et</strong></strong> n’est pas un espacede non droit <strong>et</strong> qu’il yest interdit, au même titre quepartout ailleurs, d’y dénigrer despersonnes ou de publier desinformations ou photos qui nenous appartiennent pas. Il estimportant de faire comprendreà la jeune génération qu’il s’agitde délits <strong>et</strong> qu’ils n’aimeraientpas être eux-mêmes victimesde telles malveillances. Réseaux sociaux : la règle debase est de verrouiller soncompte pour ne perm<strong>et</strong>tre l’accèsqu’aux personnes connues<strong>et</strong> autorisées. Par conséquent,il con<strong>vie</strong>nt de ne pas faire lacourse à celui qui a le plusd’amis afin de maîtriser sonréseau. Le proj<strong>et</strong> BEE SECURE,une initiative du ministère del’Economie <strong>et</strong> du Commerceextérieur, du ministère del’Education nationale <strong>et</strong> de laFormation professionnelle <strong>et</strong>du ministère de la Famille <strong>et</strong>de l’Intégration, <strong>et</strong> cofinancépar la Commission européenne,édite une brochure de conseilspour les jeunes en matière deprotection de données. Sur lesréseaux sociaux, les conseilssont particulièrement judicieux :attention à l’image que l’ondonne de soi en adhérant àcertains groupes, bien paramétrerla sécurité du compte, êtreconscient que rien ne disparaîtjamais vraiment de la Toile, préserverson anonymat … C<strong>et</strong>tebrochure est disponible surhttp://www.bee-secure.lu//sites/bee-secure.lu/files/files/ProtectionDonnees_web.pdf. Mot de passe : bien des applicationssur <strong>Intern<strong>et</strong></strong> nécessite lechoix d’un mot de passe. Celuiciest efficace s’il contient de 8à 10 caractères de nature différente: minuscules, majuscules,chiffres <strong>et</strong> caractères spéciaux<strong>et</strong> n’ayant pas de sens. Ce peutêtre les premières l<strong>et</strong>tres desmots d’une phrase qu’on est leseul à connaître, par exemple,en alternant minuscules <strong>et</strong> majuscules.Un mot de passe ne secommunique pas <strong>et</strong> doit êtrechangé régulièrement pourrester efficace. Sollicitations : faire très attentionà la provenance de certainessollicitations : ne pas fairesuivre les chaînes de l<strong>et</strong>trecar ce sont bien souvent despremiers contacts pour ouvrir laporte à d’autres spams. Ne pasrenseigner de données personnellessur la sollicitation d’organismesfinanciers ou autres(ceux-ci ne procèdent jamaisde c<strong>et</strong>te manière), il s’agit enréalité de phishing ou vol dedonnées personnelles. Ne pasparticiper à des opérations deharcèlement en ligne même sielles peuvent apparaître commeanodines. Propos recueillis parCatherine Moisyauprès de BEE SECUREContacts utiles pour enfants <strong>et</strong> adolescentsKanner-Jugendtelefon : 116 111, numéro de téléphone gratuitpour poser une question ou demander un conseil ou de l’aide.BEE SECURE Helpline : 26 64 05 44, la BEE SECURE Helplineoffre aux enfants, adolescents, parents <strong>et</strong> éducateurs uneguidance personnalisée <strong>et</strong> une orientation dans toutes lesquestions concernant l’utilisation des nouveaux médias : sécurisationde l’ordinateur familial, cyberbullying, arnaques sur<strong>Intern<strong>et</strong></strong>, réseaux sociaux, sphère privée…Réseau Insafe Europe : www.saferintern<strong>et</strong>.org, informationsà destination des jeunes <strong>et</strong> de leurs parents mais aussi dumonde éducatif avec des kits d’informations destinés auxécoles <strong>et</strong> collèges.www.bee-secure.lu au Luxembourgwww.klicsafe.de en Allemagnewww.clicksafe.be en Belgiquewww.intern<strong>et</strong>sanscrainte.fr en Francewww.cases.lu : portail luxembourgeois de la sécurité de l’information.www.lisa-stopline.lu : pour signaler les contenus illégaux.A lireL’usurpation d’identitéGuy de FelcourtCNRS EditionsVols de données personnelles sur <strong>Intern<strong>et</strong></strong>, prise de contrôle àdistance des ordinateurs, escroqueries par téléphone, hameçonnage…À l’heure du tout numérique, l’usurpation d’identitémenace chaque jour davantage les citoyens avec, pour lesvictimes, des conséquences émotionnelles <strong>et</strong> psychologiquessouvent très lourdes. Comment connaître, comprendre <strong>et</strong> déjouerc<strong>et</strong>te délinquance de plus en plus sophistiquée, <strong>et</strong> combattreson préjudice économique ?Un état des lieux inquiétant, mais aussi l’explorationde nouveaux remèdes <strong>et</strong> des réponses concrètes à m<strong>et</strong>tre enœuvre, grâce à l’étude des solutions de différents pays visant àendiguer une menace criminelle qui nous concerne tous.71


Dossier / <strong>Intern<strong>et</strong></strong>Etes-vous surveillé(e) au bureau ?Résultats du sondage diffusé en septembre-octobresur le site www.lesfrontaliers.luAvec <strong>Intern<strong>et</strong></strong> aujourd'hui, il est facile de communiquer, de r<strong>et</strong>rouver des amis, de faire ses achats, de serenseigner sur tous les suj<strong>et</strong>s possibles <strong>et</strong> imaginables. Même si c'est un formidable outil, il peut aussi jouerdes tours. Si vous travaillez sur ordinateur, vous avez peut-être accès à <strong>Intern<strong>et</strong></strong>. Nous avons voulu savoir dansquelle mesure vous a<strong>vie</strong>z accès à <strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> si vous pou<strong>vie</strong>z surfer sans soucis depuis votre lieu de travail.Ce questionnaire a été élaboré en partenariat avec entreprises <strong>magazine</strong> <strong>et</strong> a recueilli 676 votes de frontaliers. Ce sondage perm<strong>et</strong>tait dechoisir plusieurs réponses par question.A votre boulot, vous travaillez sur ordinateur…a. Vous avez accès à tout <strong>Intern<strong>et</strong></strong> (16 %)b. Vous n’avez accès qu’aux sites qui ont rapport avec votre emploi (6 %)c. Vous ne pouvez pas accéder aux sites de jeux, paris, porno, <strong>et</strong>c. (21 %)d. Vous ne pouvez pas accéder aux réseaux sociaux (16 %)e. Vous ne pouvez pas accéder aux vidéos (14 %)f. Vous ne pouvez pas écouter de musique (13 %)g. Vous ne pouvez pas consulter vos mails personnels (13 %)h. Autres (1 %)i. Je ne travaille pas sur ordinateur (0 %)Vous arrive-t-il de vous connecter à des réseaux sociaux pendant vos heures de travail ?a. Oui, pour le plaisir (24 %)b. Oui, mais dans un but professionnel (6 %)c. Rarement (15 %)d. Non, j'évite de faire cela (19 %)e. Non, je ne peux pas accéder à ces pages (35 %)f. Non, je n'ai pas d'ordinateur (0 %)Vous arrive-t-il d'envoyer des mails privés depuis votre boîte mail professionnelle ?a. Tout le temps (6 %)b. Très régulièrement (23 %)c. Ça arrive de temps en temps (38 %)d. J’évite de faire cela (17 %)e. Non jamais (12 %)f. Non, je ne peux pas y accéder (3 %)g. Non, je n'utilise pas de boîte mail (0 %)Pensez-vous que votre poste de travail soit surveillé (contrôle des mails, des sites visités, des documents sur votre bureau) ?a. Oui, mon employeur peut vérifier le contenu de mon ordinateur (28 %)b. Je suppose qu'il doit être surveillé (38 %)c. La société n'a pas le droit de faire ça (15 %)d. Je ne sais pas (19 %)A votre boulot, sur quels types de sites passez-vous le plus de temps ?a. Les sites en rapport avec mon travail (35 %)b. Les réseaux sociaux (6 %)c. Lesfrontaliers.lu (14 %)d. Les sites d’actualités (30 %)e. Les sites de jeux, paris sportifs, <strong>et</strong>c. (1 %)f. Les sites marchands (6 %)g. Autres (8 %)


Ressources humainesDroit d’établissement :les nouveautés essentielles apportées par la loidu 2 septembre 2011 réglementant l’accès auxprofessions d’artisan, de commerçant, d’industrielainsi qu’à certaines professions libérales (1 ère partie)Par l’adoption de la loi du 2 septembre 2011 réglementant l’accès aux professions d’artisan, decommerçant, d’industriel ainsi qu’à certaines professions libérales (ci-après, la nouvelle loi d’établissement),le législateur luxembourgeois a écrit une nouvelle page de la réglementation du droitd’établissement, qui a connu sa première réglementation au Luxembourg dès 1932 (1) .pales nouveautés introduites parla nouvelle loi d’établissement.Les objectifs de la nouvelleloi d’établissementLa réforme poursuit tout d’abordle but d´éliminer ou de diminuerle plus possible les discriminationsapparues sous l’empire du régimedes textes antérieurs, en instaurantun assouplissement maîtrisédes exigences de qualificationsprofessionnelles dans certains cas.Parallèlement à c<strong>et</strong> assouplissement,la nouvelle loi d’établissementprocède à une adaptationdes exigences relatives à l'honorabilitéprofessionnelle aux réalitésactuelles. Une autre modificationconsiste dans l'abrogation de laloi modifiée du 21 février 1976 quiavait pour obj<strong>et</strong> d'instaurer unjour de ferm<strong>et</strong>ure hebdomadairedans les « stations de vente decarburant <strong>et</strong> de lubrifiant pourvéhicules automoteurs ». Désormais,les pompes pourront ainsilégalement fonctionner sept jourssur sept.En outre, il s'est avéréque les différentes dispositionsformant l'ensemble du droit d'établissementétaient éparpillées surplusieurs textes de loi. La refonteau sein d'une seule loi, actualisée<strong>et</strong> agencée de façon claire<strong>et</strong> transparente, est ainsi apparuecomme une raison supplémentairede procéder à une réforme de lamatière du droit d’établissement.Finalement, la nouvelleloi d’établissement poursuitles efforts déjà entrepris par legouvernement au niveau de lasimplification administrative, enallégeant la procédure administrativede l'octroi des autorisationsd'établissement.Les principales nouveautésintroduites par la nouvelleloi d’établissementIl con<strong>vie</strong>nt tout d’abord de releverque la réforme, qui n'a aucuneincidence sur les autorisationsd'établissement délivrées avantl'entrée en vigueur de la nouvelleloi d’établissement, ne rem<strong>et</strong> pasen cause le principe directeur quiconsiste à soum<strong>et</strong>tre l’ensembledes activités commerciales, industrielles<strong>et</strong> artisanales à un régimeLa nouvelle loi d’établissementvise une refonte complète ducadre légal de l’établissement decommerces, d’industries, d’artisans<strong>et</strong> de certaines professionslibérales, <strong>et</strong> porte abrogation dela loi modifiée du 28 décembre1988 réglementant l’accès auxprofessions d’artisan, de commerçant,d’industriel ainsi qu’àcertaines professions libérales (ciaprès,la loi de 1988), qui a régile secteur des classes moyennesjusqu’à l’adoption de la nouvelleloi d’établissement <strong>et</strong> constituéune véritable loi-cadre en matièrede droit d’établissement.Plus de 20 années aprèsl’entrée en vigueur de la loi de1988, il est en eff<strong>et</strong> apparu nécessairede procéder à une refonted’envergure de la matière du droitd’établissement afin d’adapter lalégislation aux réalités du terrain<strong>et</strong> garantir le développement harmonieux<strong>et</strong> durable du secteurdes classes moyennes.Après une brève expositiondes objectifs poursuivis parle législateur, le présent article seconsacrera à l’étude des princid’autorisationpréalable sur basedes qualifications professionnelles<strong>et</strong> de l’honorabilité du dirigeantd’entreprise. L’autorisation resteraaussi à l’avenir liée à l’exigence dequalifications minimales commecondition d’accès aux activitésvisées.Il est rappelé que la raisond’être de la procédure d’autorisationpréalable réside dans lavolonté d’assurer la sécurité ducommerce <strong>et</strong> de protéger les citoyens<strong>et</strong> les fournisseurs contredes commerçants malhonnêtesou incapables.A côté du maintien duprincipe de la nécessité d’uneautorisation gouvernementale,plusieurs nouveautés méritentd’être relevées.La notion de dirigeantTout d’abord, l’article 4 de la nouvelleloi d’établissement confèreune définition spécifique de lanotion de dirigeant pour le droitd’établissement. Ainsi, en droitd’établissement, l’entreprise quisouhaite obtenir une autorisationd’établissement doit désigner73


Ressources humainesun dirigeant qui remplit cumulativementles quatre conditionssuivantes : satisfaire aux exigences dequalification <strong>et</strong> d’honorabilitéprofessionnelles ; assurer effectivement <strong>et</strong> enpermanence la gestion journalièrede l’entreprise ; avoir un lien réel avec l’entrepriseen étant propriétaire, associé,actionnaire ou salarié ; ne pas s’être soustrait auxcharges sociales <strong>et</strong> fiscales,soit en nom propre, soit parl’intermédiaire d’une sociétéqu’il dirige ou a dirigée.Alors que les deux premièresconditions existaient déjàsous le régime de la loi de 1988,la législation requiert dorénavantque la personne qualifiée <strong>et</strong> honorableau sens du droit d’établissementprésente un lien réel avecl’entreprise en étant propriétaire,associée, actionnaire ou salariée.Par ailleurs, le constat qu’ildevenait de plus en plus habitueld’accumuler des arriérés auprèsdes créanciers publics <strong>et</strong> le soucide mieux armer le ministère desClasses moyennes dans la luttecontre le non-respect des obligationsfiscales ou sociales, ontamené le législateur à reformuler<strong>et</strong> adapter une exigence déjàprévue par la loi de 1988.Désormais, le dirigeantde l’entreprise ne doit pas avoirdes arriérés de d<strong>et</strong>tes sociales <strong>et</strong>fiscales auprès des organismespublics qui relèvent soit de sonactivité professionnelle en nompropre, soit d’une activité dedirigeant au sein d’une autreentreprise.La notion d’établissementL’article 5 de la nouvelle loi d’établissementtraite de la notiond’établissement, qui a été dansune large mesure reprise de la loide 1988. La notion d’établissementa uniquement été élargie à l’exigenced’une installation matérielle.Néanmoins, afin de restreindrele phénomène dit des« boîtes aux l<strong>et</strong>tres », la nouvelleloi d’établissement ajoute qu’unedomiciliation au sens de la loi modifiéedu 31 mai 1999 régissantla domiciliation des sociétés neconstitue pas un établissementsuffisant au sens du droit d’établissement.L’honorabilité professionnelledu dirigeantDéjà la loi de 1988 précisait quel’autorisation d’établissement nepouvait être accordée à une personneque si celle-ci présentait, àcôté des conditions de qualificationprofessionnelle, les garantiesnécessaires d’honorabilité professionnelle,mais ne contenait pasde définition précise de la notiond’honorabilité professionnelle, cequi entraînait des difficultés d’applicationde la notion en pratique.La nouvelle loi d’établissementénumère ainsi les actes quiconstituent automatiquement unmanquement qui affecte l’honorabilitéprofessionnelle du dirigeant : le recours à une personneinterposée ou l’interventioncomme personne interposéedans le cadre de la directiond’une entreprise soumise à lanouvelle loi d’établissement ; l’usage dans le cadre de lademande d’autorisation dedocuments ou de déclarationsfalsifiés ou mensongers ; le défaut répété de procéderaux publications légalesrequises par les dispositionslégales relatives au registre decommerce <strong>et</strong> des sociétés oule défaut de tenir une comptabilitéconforme aux exigenceslégales ; l’accumulation de d<strong>et</strong>tes importantesauprès des créancierspublics dans le cadre d’unefaillite ou liquidation judiciaireprononcées ; toute condamnation définitive,grave ou répétée, en relationavec l’activité exercée.En outre, sous l’empire durégime de la nouvelle loi d’établissement,lorsque le dirigeant aété impliqué dans une faillite ouune liquidation judiciaire, sans queson honorabilité professionnelles’en trouve toutefois entachée,le ministre garde son pouvoirdiscrétionnaire de subordonnerLa législation requiert dorénavant quela personne qualifiée <strong>et</strong> honorable au sensdu droit d’établissement présente un lienréel avec l’entreprise en étant propriétaire,associée, actionnaire ou salariéel’octroi d’une nouvelle autorisationd’établissement à l’accomplissementd’une formation accélérée enmatière de gestion d’entreprise.Les qualifications professionnellesrequises pourl'exercice d'activités commercialesLa loi de 1988 exigeait du commerçantagissant en son nom propreou du détenteur de l’autorisationpour le compte d’une sociétécommerciale des connaissancesappropriées en matière de gestiond’entreprise. La preuve de c<strong>et</strong>teconnaissance était rapportée parl’accomplissement d’un stage nepouvant dépasser trois années,soit par l’accomplissement d’uneformation initiale résultant de lapossession d’un diplôme ou certificatde fins d’études universitairesou d’enseignement supérieur, soitpar l’accomplissement d’uneformation accélérée, soit par lapossession de pièces justificativesreconnues comme équivalentes.Le législateur a abandonnéc<strong>et</strong>te approche, la qualificationprofessionnelle requise pour l’exercicedes activités commercialesnon autrement réglementéesrésultant désormais : soit de la possession d’undiplôme d’aptitude professionnelleau sens de la loi du19 décembre 2008 portant réformede la formation professionnelleou de tout autre titrede formation reconnu au moinscomme équivalent ; soit de l’accomplissement d’unepratique professionnelle effective<strong>et</strong> licite de trois années ; soit de l’accomplissement avecsuccès d’une formation accéléréeorganisée par la Chambrede Commerce ou la Chambredes Métiers, qui portera aumoins sur le droit du travail<strong>et</strong> le droit social, le droit del’entreprise, la création <strong>et</strong> l’organisationde l’entreprise, lecalcul des salaires, le calcul duprix de re<strong>vie</strong>nt, la comptabilité,la gestion du personnel <strong>et</strong> lacommunication de l’entreprise.Les conditions de qualificationprofessionnelle requise pouraccéder aux activités commerciales(non autrement réglementées) sontn<strong>et</strong>tement moins restrictives quesous l’empire de la loi de 1988 <strong>et</strong>perm<strong>et</strong>tront un accès plus large<strong>et</strong> plus généralisé aux activitéscommerciales.Par ailleurs, la nouvelleloi d’établissement réforme enprofondeur les anciennes activitésde jardinier, de pépiniériste-paysagiste,d’horticulteur,74


de fleuriste <strong>et</strong> de cultivateur degraines horticoles, ces activitéspouvant désormais être regroupéesen deux catégories : les activitésproductrices <strong>et</strong> les activitéstransformatrices.En outre, alors que lesactivités d’exploitant d’un débitde boissons alcoolisées <strong>et</strong> nonalcoolisées, d’exploitant d’unétablissement de restauration oud’exploitant d’un établissementd’hébergement ont été soumisesà des conditions de qualificationprofessionnelle bien distinctesjusqu’à présent, les qualificationsprofessionnelles requisespour accéder à ces activités sontdésormais exactement les mêmes.Au niveau de la qualification professionnelle,deux éléments doiventêtre cumulativement réunis :les professionnels de l’Horecadoivent remplir les conditionsde qualification professionnellerequises pour l’accès à une activitécommerciale non autrementréglementée <strong>et</strong> accomplir uneformation portant sur les règlesgénérales d’hygiène des denréesalimentaires ainsi que sur les modalitésde vérification du respectdesdites règles avec succès.A noter qu’un règlementgrand-ducal déterminera les modalitésd’exécution de c<strong>et</strong>te formation.Il y est envisagé que toutesles personnes qui, dans le cadrede leur formation professionnelleou académique, ont déjà acquisdes connaissances équivalentes,pourront être dispensées de l’accomplissementde la formationportant sur les règles généralesd’hygiène précitées. M e Christophe NeyAssociateM e Philippe NeySenior AssociateKleyr Grasso Associés(1) Arrêté grand-ducal du 21 septembre1932, soum<strong>et</strong>tant l’établissementcomme commerçantou maître-artisan à une autorisationgouvernementale.[Suite de l’article dans la prochaineédition ]75


Ressources humainesSi l’auteur est un déléguédu personnel, l’employeur doit lem<strong>et</strong>tre à pied, en attendant la décisionde la juridiction du travailquant au licenciement pour fautegrave.La mise à pied est particulièrementjustifiée quand, malgréplusieurs mesures à l’encontre del’auteur, y compris une demandede la victime qu’il cesse ses agissements,des réunions organiséespar l’employeur entre les partiesconcernées, la mutation de lavictime (avec son accord) dansun autre bureau, puis son affectationà d’autres dossiers, puis sontransfert dans un autre bâtiment,l’employeur est saisi d’une plaintede harcèlement sexuel d’une autresalariée (9) .La victimeLa victime n’est pas obligée dese plaindre à l’auteur présumé duharcèlement sexuel <strong>et</strong> peut directementen informer l’employeur(à supposer qu’il ne soit pas luimêmel’auteur) (8) .La victime d’un harcèlementsexuel peut démissionnersans préavis, pour faute grave del’employeur manquant à ses obligations(12) – parce que ce dernier neprend pas les mesures adéquatespour faire cesser le harcèlementsexuel dont il a connaissance, ouparce qu’il en est lui-même l’auteur –<strong>et</strong> réclamer des dommages-intérêtsen justice, sans que la démissionsoit un prérequis obligatoire dela demande en justice (13) : unevictime pourrait donc réclamerdes dommages-intérêts tout enn’ayant pas rompu la relation d<strong>et</strong>ravail. La victime doit veiller à informerl’employeur de la situationde harcèlement sexuel. A défautd’information, aucun reproche nesaurait être fait à l’employeur (14) ,sauf circonstance particulière (parexemple (15) , tous les salariés <strong>et</strong> ladirection travaillent dans un espaceLa victime d’un harcèlement sexuelpeut démissionner sans préavis, pourfaute grave de l’employeur manquant à sesobligations <strong>et</strong> réclamer des dommagesintérêtsenjusticenon cloisonné, appelé aussi openspace).C<strong>et</strong>te information doitporter sur des « indices graves,précis, concordants <strong>et</strong> non équivoques» (16) .La victime doit égalementveiller à ne pas laisser passer tropde temps, par exemple entre la situationportant atteinte à sa dignité<strong>et</strong> le moment où elle en informel’employeur, ou encore entre lafaute de l’employeur, informé <strong>et</strong>manquant à ses obligations précitées,<strong>et</strong> le moment où elle décidede démissionner.Dans un cas, particulier,où la victime avait démissionnéaprès cinq années de harcèlementsexuel presque quotidien, c’est-àdiredepuis son embauche, au vu<strong>et</strong> au su de son employeur selonelle, la Cour a déclaré que « lavictime doit rapporter, dans les circonstancesde l’espèce, la preuvequ’elle avait informé l’employeurdans le mois de sa démission ducomportement inadmissible del’auteur » (3) . La circonstance qu’unsyndicat ait rapporté à l’employeurdes plaintes d’autres salariées estsans incidence sur l’obligation dec<strong>et</strong>te salariée-là d’informer l’employeurde son ressenti personnel,compte tenu du caractère essentiellementsubjectif du harcèlementsexuel.A défaut, la démission n’estpas justifiée <strong>et</strong> aucune indemnisationn’est due par l’employeur.Risques <strong>et</strong> remboursementSi la démission du (de la) salarié(e)sans préavis, pour faute grave del’employeur, est qualifiée par lesjuges d’injustifiée (le harcèlementsexuel n’est pas établi, parexemple, ou l’employeur n’étaitpas valablement informé), les jugescondamnent le(la) salarié(e)-victimeà rembourser à l’Etat, de manièreéchelonnée le cas échéant, tout oupartie des indemnités de chômagequ’il (elle) aura reçues (17) . Seuls lessalariés résidant au Luxembourg (<strong>et</strong>non les frontaliers) sont concernés.Une salariée n’ayant pasété en mesure de prouver qu’elleavait dûment informé son employeurqu’elle était la victime deharcèlement sexuel s’est ainsi vurefuser l’allocation de dommagesintérêtspar la juridiction du travail– l’employeur n’étant pas enfaute s’il n’avait pas connaissancedu harcèlement sexuel – <strong>et</strong> lasalariée dont la démission sanspréavis était déclarée injustifiéea été condamnée à rembourserà l’Etat (au Fonds pour l’emploi)les indemnités de chômage perçuesà hauteur de 17.000 EUR, sanséchelonnement <strong>et</strong> avec intérêtslégaux jusqu’à solde (3) . M e Hélène WeydertAvocat à la CourLinklaters(1) Art. L. 245-1 <strong>et</strong> suivants du Codedu travail.(2) Cour d’appel, arrêt du 21 juin 2011n° 36790, concernant des faitsentre 2007 <strong>et</strong> 2009. Un règlementgrand-ducal du 15 décembre 2009a déclaré d’obligation générale laconvention du 25 juin 2009 relativeau harcèlement [moral] <strong>et</strong> àla violence au travail.(3) Cour d’appel, arrêt du 9 mars 2006n° 28379, concernant des faits entre1997 <strong>et</strong> 2002.(4) Un entr<strong>et</strong>ien préalable à un licenciementéventuel est requis par laloi pour tout employeur occupant150 salariés au moins. D’autres critèress’appliquent aux employeurssoumis à convention collective.(5) Cour d’appel, arrêt du 12 novembre2009 n° 34066, concernant des faitsen 2006-2007.(6) Art. L. 245-2 Code du travail : l’auteursait, ou simplement « devraitsavoir »…(7) Cour d’appel, arrêt du 9 mars 2006,n° 28379, concernant des faits entre1997 <strong>et</strong> 2002.(8) Cour d’appel, arrêt du 29 juin 2006,n° 30051.(9) Tribunal du travail, jugement du17 juill<strong>et</strong> 2009 n° 2903/2009.(10) Tribunal du travail, jugement du19 octobre 2009 n° 3265/2009.(11) Art. L. 124-10 (2) point 2 Code dutravail.(12) Art. L. 245-7 Code du travail.(13) Le législateur ayant estimé que lesdémissions seraient rares en raisondu taux de chômage, proj<strong>et</strong> de loin °4432 du 24 avril 1998, p.5.(14) Cour d’appel, arrêt du 28 octobre2004 n° 28262.(15) Tribunal du travail d’Esch, jugementdu 16 septembre 2003 n° 1899/03.(16) Tribunal du travail, jugement du19 juin 2003 n°2815/03.(17) Art. L. 521-4(6) Code du travail.77


Ressources humainesLa nouvelle politique derémunération dans le secteurfinancierD'importantes faiblesses dans la gestion des établissements financiers (gouvernance) ont été dévoiléespar la crise. Parmi celles-ci figurent notamment les politiques <strong>et</strong> pratiques de rémunération dansle secteur financier. Partant de ce constat, de nombreux travaux <strong>et</strong> réflexions ont été menés afin desortir de façon pérenne de la crise, renforcer la capacité de résistance du secteur financier <strong>et</strong> réduireles enveloppes inadéquates octroyées aux dirigeants <strong>et</strong> à certaines catégories de travailleurs (telsque les traders) d'établissements financiers.Le comité de rémunérationLorsque l'établissement de créditou l'entreprise d'investissement estimportant(e) en raison de sa taille,de son organisation interne ainsique de la nature, de la portée <strong>et</strong>de la complexité de ses activités,l'organe délibérant crée un comitéde rémunération. Celui-ci est combourgeoisepar les circulaires10/496 <strong>et</strong> 10/497. La circulaire11/505 du 11 mars 2011 a, quantà elle, fourni des précisions sur leprincipe de proportionnalité ausein de certains établissementsde crédit <strong>et</strong> entreprises d'investissement.Pour des règles claires <strong>et</strong>transparentesLe principal objectif des circulairesémises par la CSSF est de perm<strong>et</strong>tre<strong>et</strong> promouvoir une gestionsaine <strong>et</strong> efficace des risques <strong>et</strong>de ne pas encourager une prisede risque excédant le niveau derisque toléré de l'établissement.Concernant la structure des politiquesde rémunération, les circulairesintroduisent de nouveauxprincipes s'appliquant à tous lesdirigeants, membres du personneld'encadrement <strong>et</strong> autres Preneursde Risques Matériels (PRM)dont la rémunération est liée àla performance. Elles imposentune politique de rémunérationconforme à la stratégie économique,aux objectifs, aux valeurs<strong>et</strong> aux intérêts à long terme del'établissement de crédit ainsi quede l'entreprise d'investissement <strong>et</strong>comprennent des mesures visantà éviter les conflits d'intérêts.Concrètement, le plafonnementde la rémunération pourtoutes personnes de la direction,membres des organes d'administrationou toutes personnesqualifiées de preneurs de risques,le gel ou la diminution des bonusen cas de mauvaise performancede l'établissement de crédit, lapossibilité de récupérer partiellementou intégralement des bonusen cas de fraudes avérées (clausede clawback), le plafonnement oula suppression des « parachutesdorés », l'utilisation de critèresde performance à long termeconstituent l'essentiel des mesuresprises.Si les systèmes de rémunérationau Luxembourg privilégientlargement la partie fixe à lapartie variable de la rémunération,il n'en demeure pas moins que larémunération variable perm<strong>et</strong>tantde récompenser les performancesindividuelles demeure un atoutde la Place pour attirer les talents.Si ces pratiques de rémunérationprésentent certains avantages <strong>et</strong>constituent des facteurs-clés decompétitivité, de motivation <strong>et</strong>de bonne gestion des coûts liésà la masse salariale, il con<strong>vie</strong>ntnéanmoins de m<strong>et</strong>tre en place demanière pertinente des politiquesLes autorités de surveillance <strong>et</strong>de réglementation dont le G20,le Conseil sur la Stabilité financière,le Comité européen descontrôleurs bancaires (CEBS) <strong>et</strong> laCommission européenne ont ainsilancé de nombreuses initiativespour remédier aux pratiques derémunération contestables. Auniveau national, la Commission deSurveillance du Secteur Financier(CSSF) a, dans un premier temps,au travers de la circulaire 10/437mis en œuvre les recommandationsde la Commission européenne de2009. Ces recommandations visentà améliorer la prise, la gestion<strong>et</strong> le contrôle des risques dansles établissements financiers endéfinissant des lignes directricesrelatives notamment à la structurede la rémunération <strong>et</strong> au processusd'élaboration <strong>et</strong> de mise en œuvredes politiques de rémunération.Dans un second temps, la Commissioneuropéenne a apportécertaines modifications à la directiveCapital Requirements, diteCRD III adoptée par le Parlementeuropéen <strong>et</strong> le Conseil en datedu 24 novembre 2010, en introduisantdes dispositions portantdirectement sur la rémunérationdes dirigeants <strong>et</strong> transposée dansla réglementation bancaire luxembaséessur des règles claires <strong>et</strong>transparentes.En conséquence, tout établissementde crédit <strong>et</strong> toute entreprised'investissement doivent,au niveau national, avoir en placeune politique de rémunération <strong>et</strong>doivent identifier le personnel àrisque dont la rémunération doitêtre régulée. Quelle que soit lapolitique de rémunération adoptéepar l'établissement, elle doitêtre transparente <strong>et</strong>, partant, êtrerendue publique au moins une foispar an. Il appartient à l'organe délibérant(conseil d'administrationou conseil de gérance) d'arrêter lesprincipes de la politique <strong>et</strong> de s'assurerque les dispositifs de contrôleinterne perm<strong>et</strong>tent de vérifier queces principes sont conformes auxnormes professionnelles <strong>et</strong> sonten adéquation avec les objectifsde maîtrise des risques visés parces circulaires.78


Ressources humainesposé de manière à lui perm<strong>et</strong>tred'exercer un jugement compétent<strong>et</strong> indépendant sur les politiques<strong>et</strong> les pratiques de rémunération<strong>et</strong> sur les incitations créées pourla gestion des risques, des fondspropres <strong>et</strong> de la trésorerie.Le comité de rémunérationest chargé d'élaborer lesdécisions concernant les rémunérations,notamment celles qui ontdes répercussions sur le risque <strong>et</strong>la gestion des risques dans l'établissementde crédit ou l'entreprised'investissement concerné(e) <strong>et</strong>que le conseil d’administration/de gérance (selon les cas) estappelé à arrêter.Il est à noter que les circulairesémises par la CSSF nedéfinissent pas, ni ne délimitentexpressément la composantevariable de la rémunération, laquellepeut toutefois être définiecomme étant inconnue à l'avance,incertaine, instable dans le temps,non garantie, non récurrente <strong>et</strong>basée souvent sur l'atteinte desobjectifs de performances individuellesprédéterminées ou laisséesà l'appréciation de l'établissementfinancier.Il est manifeste que lacomposante fixe de la rémunérationdoit représenter une fractionsuffisamment importante de larémunération totale pour qu'unecertaine liberté soit exercée en cequi concerne la partie variable.Un rapport approprié entre lescomposantes fixe <strong>et</strong> variable dela rémunération totale doit ainsiêtre défini, de sorte que la rémunérationvariable n'entrave pasla capacité des établissementsfinanciers visés par les circulairessusvisées à renforcer leurs fondspropres.L'évaluation des performancesdoit s'inscrire dans un cadrepluriannuel afin de garantir que leprocessus d'évaluation porte surles performances à long terme.La mesure des performances estajustée en fonction de tous lestypes de risques actuels <strong>et</strong> futursde l'établissement <strong>et</strong> tient comptedu coût du capital <strong>et</strong> des liquiditésnécessaires. La partie variablede la rémunération est évaluée àpartir de la réalisation d'objectifsfinanciers <strong>et</strong> non financiers définisindividuellement <strong>et</strong> collectivement.L'assi<strong>et</strong>te de la rémunération variabledoit être cohérente avec lesobjectifs assignés au professionnelconcerné, mais égalementl'équipe à laquelle il appartient ainsiqu'avec les résultats d'ensemblede l'établissement de crédit oude l'entreprise d'investissement,le cas échéant.Les rémunérations variablesgaranties sont désormaisinterdites. Par dérogation à c<strong>et</strong>teinterdiction, une rémunérationvariable peut être garantie lorsde l'embauche des nouveaux salariés.La garantie est strictementlimitée à un an.Le versement d'une fractionde la rémunération variableattribué au titre d'un exercice maisdifféré dans le temps est étalé surune période de trois à cinq anspostérieurement à l'exercice ayantattribué ladite rémunération variable.La durée du différé tientcompte du cycle économique dela nature des risques associés àcelles-ci <strong>et</strong> des activités du salariéconcerné. Les rémunérations variablesdifférées représentent aumoins 40 % de la rémunérationvariable <strong>et</strong> 60 % pour les rémunérationsles plus élevées. Enfin,une part importante, mais danstous les cas au moins 50 % de larémunération variable est composéed'un équilibre appropriéentre actions ou participationséquivalentes, ou pour les établissementsde crédit non cotés enBourse, des instruments liés auxactions ou des instruments nonnuméraires équivalents.Il va de soi que les rémunérationsvariables, y compris différéesne peuvent être versées quesi leurs montants sont compatiblesavec la situation financière d'ensemblede l'établissement de créditou de l'entreprise d'investissement,le cas échéant, <strong>et</strong> si elles s'avèrentjustifiées par les performances del'établissement, du service <strong>et</strong> dela personne concernée au regarddes contrôles ex-post réalisés.Aligner politiques <strong>et</strong> pratiquesEnfin, la mise en œuvre du principede proportionnalité tel qu'énoncédans la circulaire CSSF 11/505 apour but d’aligner les politiques<strong>et</strong> pratiques de rémunération avecle profil de risque individuel, l’appétitdu risque <strong>et</strong> la stratégie del’établissement. Le principe deproportionnalité peut conduireà neutraliser certaines règles derémunération variable exposéesci-dessus afin de prendre encompte, par exemple, la naturedes activités du salarié concerné,son ancienn<strong>et</strong>é de services ou saresponsabilité, sa rémunération auregard du profil risque de l'entreprise,<strong>et</strong>c. Ainsi, la CSSF estimeque toute personne dont la rémunérationvariable annuelle estinférieure ou égale à 100.000 EURpeut raisonnablement être considéréecomme un preneur de risquen’ayant qu’un impact matérielmineur sur le profil de risque del’entité.La CSSF considère, enoutre, que tout établissement decrédit dont la somme de bilandépasse le montant de 5 milliardsEUR <strong>et</strong> qui affiche une exigenceglobale de fonds propres dépassant125 millions EUR (base 100 %)respectivement 1.562,5 million EUR(base 8 %) ne peut pas invoquerle principe de proportionnalité auniveau de l’établissement. Cesdeux conditions s’appliquent defaçon cumulative.Toutes ces dispositionsapparaissent ainsi comme unepremière étape importante en vued’éviter de nouvelles défaillanceséconomiques des établissementsde crédit <strong>et</strong> des entreprises d'investissement,perm<strong>et</strong>tant notammentd'introduire le principe d’unesupervision des politiques de rémunération.A l'heure où les banqueseuropéennes sont, pourtant, ànouveau rattrapées par la crise,l'ensemble des circuits de financementen Europe semblent être misà l'épreuve. Le proj<strong>et</strong> de directiveCRD IV publié par la Commission le20 juill<strong>et</strong> 2011 <strong>et</strong> dont l'objectif estde renforcer <strong>et</strong> garantir la stabilitédu système financier en instaurantde nouveaux standards desolvabilité <strong>et</strong> de liquidité pour lesétablissements de crédit sera-t-ilsalvateur ?CRD IV a pour vocation tantde m<strong>et</strong>tre en place un proj<strong>et</strong> dedirective européenne qu'un proj<strong>et</strong>de règlement européen portantsur les exigences prudentielles desétablissements de crédit <strong>et</strong> desentreprises d'investissement, deuxproj<strong>et</strong>s étroitement liés formantun tout indissociable <strong>et</strong> qui feral'obj<strong>et</strong> de nombreuses discussionsen ces périodes de turbulenceséconomiques avant leur adoptiondéfinitive <strong>et</strong> leur transposition endroit interne. M e Catherine GraffSenior AssociateChristina BachAllen & Overy Luxembourg79


Ressources humaines(R)évolution des modesde communicationpour les entreprises :comment la maîtriser ?Sally Wright, directrice du Mark<strong>et</strong>ing international chez Pitney Bowes Management Services International,se penche sur l’impact des nouveaux modes de communication <strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te (r)évolution sur les stratégiesde communication des entreprises. Elle dévoile pourquoi celles-ci doivent gérer la communication le plustôt possible, dès leur conseil de direction.Face à la diversité des moyens decommunication actuels, le premiermot d’ordre des professionnels<strong>et</strong> des entreprises est d’avoir unmessage clair <strong>et</strong> cohérent. Maiscomment s’assurer de garderune ligne directrice quand l’èredu « multicanal » <strong>et</strong> ses diversesapplications doivent prendre encompte des interlocuteurs toutaussi distincts ? En eff<strong>et</strong>, depuisles dernières années, la communication« multicanal » est devenueune réalité. À présent, les clients,les actionnaires, les employés, lesassociés, les partenaires de lachaîne d’approvisionnement <strong>et</strong>les régulateurs s’adressent auxentreprises par le biais du courrier,de l’<strong>Intern<strong>et</strong></strong>, du téléphone, ducourriel, des SMS, de l’audiovisuelou encore des réseaux sociaux.La différence des audiences <strong>et</strong>des applications de chacun deces moyens de communicationpeut parfois devenir une difficulténon négligeable lorsqu’on est uneentreprise.C’est pourquoi il de<strong>vie</strong>ntde plus en plus important de parlerde gestion des communications :coordonner des campagnes <strong>et</strong> desmodes de communication avecun public nombreux au moyen desupports multiples représente untravail énorme mais crucial, puisqu’ildétermine aussi le succès ou l’écheccommercial des sociétés. Uneétude effectuée dans plusieurspays (1) a démontré que plus de70 % des clients se séparent deleurs prestataires de services oufournisseurs suite à un mauvais serviceà la clientèle. Ces expériencesmalheureuses de clients coûtentdes milliards en ventes perduesaux entreprises d’Europe : 17,5milliards EUR au Royaume-Uni, 9,5La gestion des communications estdevenue un enjeu économique de premierplan, à mesure que les entreprises ontcompris à quel point des communicationsinsatisfaisantes avaient des répercussionscatastrophiques sur leur réputation <strong>et</strong> leurimage de marqueSally Wright, directrice du Mark<strong>et</strong>inginternational, Pitney Bowes ManagementServices International.milliards EUR en France <strong>et</strong> 12,2 milliardsEUR en Allemagne. Les deuxfacteurs principaux d’une bonneexpérience de service à la clientèlesont d’ailleurs cités comme« des moyens de communicationconvenables <strong>et</strong> pratiques » <strong>et</strong> « unservice efficace <strong>et</strong> compétent ».Un enjeu importantLa gestion des communicationsest donc devenue un enjeu économiquede premier plan, à mesureque les entreprises ont comprisà quel point des communicationsinsatisfaisantes avaient des répercussionscatastrophiques sur leur réputation<strong>et</strong> leur image de marque.Compte tenu de l’importance <strong>et</strong>de la complexité des communicationsd’entreprise, la gestion decelles-ci touche tous les dirigeantsd’une société. Ceux-ci devront toutd’abord examiner <strong>et</strong> évaluer leurscommunications existantes. C<strong>et</strong>examen révélera le degré plusou moins bon d’intégration descommunications <strong>et</strong> les problèmeséventuels. Il donnera un aperçu plusclair des coûts de la gestion descommunications <strong>et</strong> des économiesou gains d’efficacité à effectuer,notamment par l’externalisationde certains aspects des communications.Les entreprises pourrontalors établir une stratégie decommunications cohérente, quiincorporera des modèles de fonctionnementtout en éliminant lesconflits ou duplications inutiles decommunications. C<strong>et</strong>te stratégie,à terme, augmentera la productivité<strong>et</strong> l’efficacité du processus decommunication <strong>et</strong> optimisera lerendement sur investissement. (1) Genesys/Datamonitor/Ovum, TheEconomic Impact of the CustomerExperience, 200980


Ressources humainesUne gouvernante générale nouslaisse entrevoir les coulissesdes hôtels…Un BTS Hôtellerie-Restauration option mercatique <strong>et</strong> gestion hôtelière en poche, Marjorie Mass<strong>et</strong> estdevenue gouvernante générale de l’ibis <strong>et</strong> de l’Etap Hotel Luxembourg Sud à Livange en juin 2009, aprèsavoir fait ses armes comme réceptionniste puis comme assistante gouvernante dans deux autres hôtels dela capitale. Rencontre avec une jeune femme passionnée aux talents multiples qui nous parle sans r<strong>et</strong>enuede son vécu <strong>et</strong> de sa profession si peu connue.En quoi consiste votremétier de gouvernantegénérale ?La gouvernante générale d’unhôtel est la responsable qui organise,encadre <strong>et</strong> supervise l<strong>et</strong>ravail des femmes de chambre,qui veille à la propr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> à l’ordredes chambres, des parties communes<strong>et</strong> des abords de l’hôtel. Jem’occupe aussi des décorationsflorales des deux hôtels danslesquels j’officie. Un autre vol<strong>et</strong>de mon travail consiste à la préparationdes budg<strong>et</strong>s, la gestiondes stocks <strong>et</strong> des commandes,le contrôle des factures. Enfin, jeveille également au bon entr<strong>et</strong>iendes uniformes des collaborateursainsi que du linge des hôtels. Ilfaut donc allier soucis du détail,curiosité, dynamisme, diplomatie<strong>et</strong> tact, mais surtout être motivée,voire passionnée.Voilà qui remplit bien lajournée ! Vous êtes surtous les fronts…C’est vrai que les journées sont bienremplies <strong>et</strong> variées. D’autant plusque j’ai eu l’occasion de prendre encharge les dossiers du personnelainsi que la gestion <strong>et</strong> le suivi desformations internes <strong>et</strong> externes,mais c<strong>et</strong>te polyvalence me plaît.L’ambiance est bonne, le personnelest bien traité, reconnu à sa justevaleur. C’est motivant de se savoirsoutenu par sa direction.Avez-vous des normesprécises à respecter ?L’hôtel ibis Luxembourg Sud estcertifié ISO 9001 pour la gestionde la qualité <strong>et</strong> ISO 14001 pour lagestion environnementale, <strong>et</strong> noustenons à ces certifications ! Ellessont astreignantes, mais tout à faitessentielles <strong>et</strong> positives. Lors deson engagement, chacun reçoitd’ailleurs une formation afférenteà ces normes, <strong>et</strong> les procéduressont appliquées au quotidien. Ellesperm<strong>et</strong>tent une conscientisation<strong>et</strong> une sensibilisation de tous lesinstants.Quels avantages voyezvousà votre métier ?J’apprécie beaucoup son aspecthumain, social. Je côtoie des personnesissues de cultures différentestoute la journée, que cesoit les hôtes ou mes collègues d<strong>et</strong>ravail. C’est enrichissant <strong>et</strong> m’ouvr<strong>et</strong>oujours davantage au monde. Àce propos, le groupe Accor s’estdoté d’une Charte de la diversité,Marjorie Mass<strong>et</strong>, gouvernante générale,ibis <strong>et</strong> Etap Hotel LuxembourgSud.<strong>et</strong> nous avons été sensibilisés à c<strong>et</strong>engagement permanent de luttecontre toute forme de discrimination,qu’elle soit liée à l’origine<strong>et</strong>hnique, sociale ou culturelle, ausexe, au handicap, aux convictionsreligieuses, à l’orientation sexuelle,<strong>et</strong>c. Bien entendu, d’autres fac<strong>et</strong>tesme plaisent : le recrutement del’équipe, la gestion de conflits,l’action, l’exigence…Comment c<strong>et</strong> engagementen faveur de la diversitése traduit-il dans votre <strong>vie</strong>quotidienne ?Je suis des cours de portugais deuxfois par semaine afin de pouvoirme faire mieux comprendre decertaines femmes de chambreportugaises parlant peu le françaisou l’allemand. Une bonnecommunication est essentielle. Jepratique tous les jours, <strong>et</strong> c<strong>et</strong>teinitiative est très bien ressentieauprès d’elles. En dehors de cela,j’aimerais engager des val<strong>et</strong>s dechambre pour introduire un peude mixité dans mon équipe, maismalgré mes recherches, je ne trouvepas d’homme intéressé…Un mot pour la fin…Le métier de gouvernante est unmétier de passion, de cœur. Pourmoi, c’est avoir le plaisir d’accueillirle client de la même façon quej’accueillerais un invité chez moi :je veux qu’il se sente bien. 81


Nouvelles technologiesNEWSLeudelange1 ère commune luxembourgeoiseTout Fibre OptiqueLeudelange est la 1 ère communedu Grand-Duché où les infrastructuresTout Fibre Optique sont déjàachevées <strong>et</strong> qui dispose, depuismi-septembre, du réseau UltraHaut Débit de P&T.L’offre LuxFibre de P&Tpropose des vitesses atteignantjusqu’à 100 Mbps <strong>et</strong> perm<strong>et</strong> uneconnexion <strong>Intern<strong>et</strong></strong> n<strong>et</strong>tement plusrapide, aussi bien en téléchargementqu’en envoi, par rapport auxconnexions résidentielles actuelles.Elle constitue un atout importantpour accroître l’attractivité du territoireluxembourgeois <strong>et</strong> contribuera,conformément au plan stratégiquedu gouvernement, à positionner leLuxembourg dans le peloton de têtedes pays disposant d’une couverturenationale Ultra Haut Débit. Leplan du gouvernement prévoit que,d’ici 2015, l’ensemble des ménagesluxembourgeois aura accès à desdébits jusqu’à 100 Mbps. www.luxfibre.luLe Parc Naturel del’Our à Hosingenraccordé auréseau fibreoptique de P&TIl s’agit du 1 er raccordement Lux-Fibre 100 Mbps de P&T mis enservice dans c<strong>et</strong>te commune. Ac<strong>et</strong>te occasion, les responsablesdu Parc Naturel de l’Our ontprésenté la nouvelle stratégieNaturpark goes Mobile - contenumultimédia pour mobile devicesavec, en avant-première, l’applicationGuide digital du Parc Naturelde l’Our pour iPad. Désormais,du contenu multimédia, c’est-àdiredes fichiers vidéo ou audio<strong>et</strong> des animations portant sur lanature <strong>et</strong> la culture de la région,est téléchargeable sur iPad. Grâceà la fonction GPS de l’iPad, cedernier peut servir de guide surle territoire du Parc Naturel del’Our. Alcatel-Lucent <strong>et</strong>P&TLuxembourgOnt lancé l’un desréseaux de données lesplus rapides d’EuropeAlcatel-Lucent <strong>et</strong> P&T Luxembourgont lancé, en septembredernier, l’un des réseaux de donnéesles plus rapides d’Europe. Lesdeux entreprises ont établi uneconnexion IP 100G (100 Gbits/s) àtrès haute vitesse entre Francfort<strong>et</strong> Luxembourg. P&TLuxembourgpeut ainsi fournir des services dedonnées alliant très haut débit,faible latence, sécurité <strong>et</strong> fiabilitépour le secteur financier,les institutions <strong>et</strong> organisationseuropéennes, de même que lesentreprises <strong>et</strong> les consommateursde tout le pays.En assurant des liaisonsà haute capacité plus robustesavec d’autres grandes capitaleséconomiques, ce réseau étendu <strong>et</strong>renforcé aidera l’économie luxembourgeoiseà asseoir sa positionparmi les principaux centres d<strong>et</strong>raitement de données européens.P&TLuxembourg gagnera parailleurs en efficacité pour la priseen charge de diverses transactionséconomiques <strong>et</strong> financières entemps réel, <strong>et</strong> créera des interconnexionsentre différents réseaux IP(IP peering), ce qui rendra encoreLuxembourg plus attractif pourles sociétés d’e-commerce.P&TLuxembourg bénéficiedorénavant d’une technologie100G de pointe pour les domainesIP <strong>et</strong> optiques de son réseau ainsique de la flexibilité nécessaire pourfournir n’importe quelle combinaisonde services de transport <strong>et</strong> IP10G, 40G ou 100G. www.pt.luL’EASA, 1 èreagence de l’UEentièrementcertifiéeISO9001 avec lacollaborationde DeloitteLuxembourgUne équipe de consultants du départementAdvisory and Consultingde Deloitte Luxembourg asecondé l’Agence Européennede la Sécurité Aérienne (EASA)dans l’implémentation d’une solutionde modélisation & gestiondes processus métiers supportéepar la plate-forme ARIS. La solutiondéfinie perm<strong>et</strong> d’analyserle fonctionnement des métiersexistants de l’agence, d’identifierles domaines d’amélioration par lasimplification <strong>et</strong> l’intégration desprocessus. C<strong>et</strong>te solution comportenotamment l’automatisationdu workflow de gouvernance desprocessus, la gestion <strong>et</strong> le contrôlede version, la publication sur l’Intran<strong>et</strong><strong>et</strong> la mise à disposition dedocuments.La mise en place de cesystème qualité intégré avait pourobjectif de standardiser les processusglobaux <strong>et</strong> la documentationainsi que l’établissementd’une gouvernance des processusacceptés lors de la certificationISO9001.Deloitte Luxembourg adéployé un certain nombre desolutions en collaboration avecSoftware AG, concepteur de l’outilARIS, au sein des institutions européennes,<strong>et</strong> apporté son aidedans le cadre de bench-marking/bench-learning vis-à-vis de la Communautéeuropéenne en apportantune approche commune.Deloitte a participé à l’implémentationde la plate-forme ARISauprès d’un grand nombre de clientsdans 35 pays, fournissant des proj<strong>et</strong>sde transformation des fonctions àhaute valeur ajoutée, <strong>et</strong> s’est vuattribuer le prix Partner InnovationAward par Software AG. TangoLancement du 1 er assistantinteractif en imagesde configuration demobiles au LuxembourgÀ l’heure où les smartphonesont envahi notre quotidien <strong>et</strong>sont devenus un outil de communicationindispensable pourla plupart d’entre nous, Tango alancé un assistant d’aide interactifen ligne, complètement intuitif<strong>et</strong> en images, qui accompagnel’utilisateur pas à pas dans la configurationde son mobile.Simple, compl<strong>et</strong>, intuitif<strong>et</strong> puissant, c<strong>et</strong> outil est conçupour répondre aux questionsles plus fréquentes concernantla plupart des modèles de smartphonesactuellement disponiblessur le marché. iPhone, BlackBerry,Sony Ericsson, Nokia, HTC, LG,Samsung… selon la marque <strong>et</strong>le modèle de leur mobile ou deleur tabl<strong>et</strong>te, les utilisateurs accèdenten quelques secondes àdes tutoriels guidés <strong>et</strong> illustrésleur perm<strong>et</strong>tant de configurer parexemple un compte e-mail, ouencore l’envoi de SMS <strong>et</strong> de MMS.L’assistant interactif deconfiguration est accessible à tous –clients <strong>et</strong> non-clients – gratuitementsur www.tango.lu. CLOOS S.A. a choisila solutionTech IT PSF S.A.pour sa gestionélectronique dedocumentsLa société CLOOS S.A., spécialistedes matériaux de constructionpour les travaux publics, ainvesti récemment 100.000 EURpour se doter d’un nouveau systèmede gestion électronique dedocuments (GED). Elle a choisile logiciel ELO <strong>et</strong> les solutionstechniques proposées par la sociétéluxembourgeoise de servicesinformatiques Tech IT PSF S.A. ...82


Nouvelles technologies ... Suite de la page 82Tous les jours, la sociétéém<strong>et</strong> quelque 10.000 documents.En se dotant d’un système de gestionélectronique de documentsqui se traduit par une dématérialisationde tous les documentspapier en circulation, celui-ci luiperm<strong>et</strong> non seulement de ne plusavoir à accroître ses linéaires destockage de classeurs de plusieursdizaines de mètres tous les ans,mais aussi de pouvoir accéderquasi instantanément aux informationsrecherchées, en quelquesclics, sans avoir à se déplacer. Ernst & YoungNouvelles responsabilités<strong>et</strong> opportunités pour lesdirigeants de l’industriedes télécommunicationsOli<strong>vie</strong>r LemaireBrice LecousteyErnst & Young Global a décidé delocaliser au Luxembourg une partiede ses compétences en termes deservices aux sociétés de télécommunicationau niveau mondial,en reconnaissance de la positionprédominante du Luxembourg ausein de la communauté des Technologiesde l’Information <strong>et</strong> de laCommunication (TIC) ainsi que del’expertise de son équipe locale.Oli<strong>vie</strong>r Lemaire, associéAudit <strong>et</strong> Conseil, a récemment étépromu responsable Télécommunicationspour la région EMEIA.Dans le cadre de ses nouvellesattributions, il sera en charge dela supervision <strong>et</strong> de la promotiondes services d’Ernst & Young auprèsd’opérateurs de télécommunicationsdans 90 pays du réseauEMEIA d’Ernst & Young.Le Global TelecommunicationsCenter d’Ernst & Younga également décidé de localiserau Luxembourg une partie deses compétences mondiales entermes de Revenue assurance <strong>et</strong>de conseil en gestion des risques(ou Risk Advisory) pour l’industriedes télécoms. Ces activités sontsupervisées par Brice Lecoustey,Advisory Senior Manager auprèsd’Ernst & Young Luxembourg. www.ey.com/luxembourgOasis Consultantsétend sesactivités SAP surle LuxembourgVia sa filiale belge Oasis Consultants– cabin<strong>et</strong> de conseil spécialisédans la mise en place desolutions ERP de SAP depuisplus de 10 ans –, Micropole estprésente depuis septembre auLuxembourg. C’est Ann Franssens,associée <strong>et</strong> cofondatriced’Oasis Consultants Belgique,qui prend la direction d’OasisConsultants Luxembourg.Pour la société, c<strong>et</strong>te nouvellefiliale ouvre des opportunitésintéressantes au Luxembourg,notamment dans les domaines dela banque <strong>et</strong> des assurances, desservices professionnels <strong>et</strong> du secteurpublic. Bénéficiant du statutde SAP Gold Partner, Oasis Luxembourgaccompagne ses clients surle suivi compl<strong>et</strong> de leur proj<strong>et</strong>,depuis les phases d’études <strong>et</strong> decadrage, l’acquisition de licences,le conseil <strong>et</strong> l’implémentation dela solution, jusqu’à la Tierce MaintenanceApplicative, la formation<strong>et</strong> la conduite du changement. www.oasisconsultants.comFujitsuUn portable LIFEBOOK de13,3 pouces compl<strong>et</strong> <strong>et</strong>abordableLe LIFEBOOK SH531 allie fonctionnalités<strong>et</strong> prix : 33,8 cm (13,3pouces), un poids de 1,9 kg <strong>et</strong> unprix de départ inférieur à 500 EUR.Fujitsu a conçu le LIFE-BOOK SH531 en s’assurant quedurant tout son cycle de <strong>vie</strong> c<strong>et</strong>ordinateur portable aura uneempreinte écologique minimale.L’utilisation de toxines dans la productiona été réduite au minimum<strong>et</strong> la conception du système seconcentre sur l'efficacité énergétique.Les utilisateurs peuvents'attendre à une autonomie debatterie de plus de 6 heures grâceà la famille intelligente de processeursde 2 e génération Intel®Core i3 <strong>et</strong> i5 qui fournissentdes performances s’adaptantautomatiquement aux besoinsdes utilisateurs. GFIUn nouveau BusinessDevelopment ManagerLuxembourg <strong>et</strong> unnouveau Business UnitManager TrainingSébastien Lénart,Business DevelpmentManagerLuxembourg.Nasséra Aïci,Business UnitManager Trainingpour le Benelux.GFI, acteur européen sur le marchédes services à valeur ajoutéeen technologies de l’information,a nommé Sébastien Lénartcomme Business DevelopmentManager Luxembourg. SébastienLénart était jusqu’à présentcogérant d’ARES Luxembourg,récemment acquise par GFI.Nasséra Aïci est nommée BusinessUnit Manager Trainingpour le Benelux. Elle sera chargéed’étendre l’offre de formationde GFI, essentiellement auLuxembourg <strong>et</strong> en Belgique. Suiteà ces nominations, l’intégrationopérationnelle de GFI Luxembourg<strong>et</strong> d’ARES LuxembourgS.à r.l. est une réalité. PolycomUne solution pour lesutilisateurs de tabl<strong>et</strong>tesApple, Motorola<strong>et</strong> SamsungPolycom, fournisseur mondialdes communications unifiéesnormalisées, a présenté récemmentPolycom® RealPresenceMobile, la 1 ère solution logiciellede vidéo HD d’entreprise destinéeaux tabl<strong>et</strong>tes. Elle est d'ores <strong>et</strong> déjàdisponible sur l'iPad 2 d'Apple,XOOM de Motorola <strong>et</strong> GalaxyTab 10.1 de Samsung, <strong>et</strong> le seraprochainement sur d'autres périphériquesmobiles.Polycom® RealPresenceMobile s'appuie sur la plate-formePolycom RealPresence pourétendre au-delà du bureau <strong>et</strong> dela salle de conférence la portéede sa technologie de collaborationvidéo HD <strong>et</strong> faire bénéficierles utilisateurs de tabl<strong>et</strong>tes desmêmes avantages en termes dequalité, de sécurité <strong>et</strong> de fiabilitéque ceux auxquels sont habituésles clients dans leurs bureaux. Lestravailleurs en déplacement peuventutiliser la tabl<strong>et</strong>te de leurchoix pour collaborer en face àface avec des collègues connectésà un système de vidéo immersiveou de bureau, une tabl<strong>et</strong>te ou unordinateur portable. Désormais,que vous soyez sur le terrain ou endéplacement, dans un aéroportou chez vous, vous pouvez utiliserune tabl<strong>et</strong>te pour vous connecter<strong>et</strong> collaborer en face à face avecvos collègues, vos clients, vospartenaires <strong>et</strong> vos fournisseurs.L’application logicielleRealPresence Mobile est téléchargeablegratuitement sur l'App Stored'Apple <strong>et</strong> sur Android Mark<strong>et</strong>. 84


Simplification.luLa simplificationadministrativeFaites-en profiter votre entreprisePublication de laloi du 13 septembre2011 sur les établissementsclassés <strong>et</strong> durèglement grand-ducaldu 13 septembre2011 concernant laprocédure particulièreà suivre pourcertains établissementsclassésLa loi susvisée contient des mesuresqui ont pour obj<strong>et</strong> de simplifier<strong>et</strong> d’accélérer la procédured’autorisation dite commodoincommodo,instaurée par la loimodifiée du 10 juin 1999 relativeaux établissements classés.Dans ce cadre, on peutconstater l’introduction de deuxnouvelles procédures, à savoir laprocédure d’enquête publiqueparticulière pour perm<strong>et</strong>tre auxdemandeurs de synchroniser laprocédure commodo-incommodoavec la procédure d’adoption d’unplan d’aménagement particulier,ainsi que la procédure de la recevabilitéd’un dossier de demande.Concernant c<strong>et</strong>te dernièreprocédure, il est à relever quela loi introduit le principe selonlequel « le silence vaut accord ». Sil’administration ne prend pas dedécision sur la recevabilité d’undossier endéans le délai de 15jours, ce dernier est considérécomme recevable.La loi abolit égalementle double contrôle concernant lacompatibilité d’un établissementclassé par rapport aux dispositionsen matière d’urbanisme existantactuellement, à savoir un contrôleen amont au niveau du dossierde la demande <strong>et</strong> un contrôleen aval au moment de la prisede décision par les ministres. Lecontrôle en aval est supprimé, carjugé superfétatoire étant donnéque la preuve de la compatibilitépar rapport aux dispositionsd’urbanisme a déjà été fournie enamont. Concernant c<strong>et</strong>te preuveau niveau de la demande d’autorisation,un certificat délivré parle bourgmestre est dorénavantconsidéré comme preuve suffisanteque l’établissement estsitué dans une zone prévue àces fins. Sous réserve de droitsacquis, l’exploitation d’un établissementclassé n’est permise ques’il est situé dans une telle zone.La loi en question proposeencore de modifier la loi modifiéedu 10 juin 1999 relative auxétablissements classés en ce sensque, dorénavant, en cas d’une demanded’autorisation incomplète,l’administration compétente devrainviter le requérant à compléterson dossier en lui signifiant enune fois le relevé de l’ensembledes pièces à fournir.Parmi les autres mesuresdestinées à simplifier <strong>et</strong> à accélérerles procédures, on peut citernotamment les suivantes : simplification du régime desétablissements compositessusceptibles de relever deplusieurs classes à la fois ; modifications du régime dela caducité de l’autorisation ; modification du régime d’unétablissement qui n’est appeléqu’à fonctionner pendant unedurée limitée ; introduction de certains délaisd’instruction de dossiers dedemande ; réduction de certains délaisd’instruction des dossiers dedemande, ceci aussi bien àcharge des administrationsque des demandeurs <strong>et</strong> descommunes ; renforcement du personnel del’Administration de l’Environnement<strong>et</strong> de l’Inspection duTravail <strong>et</strong> des Mines.http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2011/0205/index.htmlNouveautés concernantla procédured'autorisation ministérielleen cas dedemande de dérogationà la durée d<strong>et</strong>ravail hebdomadairemoyenne normaled'un conducteurindépendantL'article 3 (1) de la loi du 28 juill<strong>et</strong>2011 portant transposition de ladirective 2002/15/CE du Parlementeuropéen <strong>et</strong> du Conseil du 11mars2002 relative à l'aménagement dutemps de travail des personnesexécutant des activités mobiles d<strong>et</strong>ransport routier pour les conducteursindépendants (Mémorial An°182 de 2011) prévoit une procédured'autorisation ministérielle encas de demande de dérogation àla durée de travail hebdomadairemoyenne normale d'un conducteurindépendant.Suite à une intervention duDépartement de la SimplificationAdministrative du ministère d'Etat,un délai de réponse ainsi que leprincipe du « silence vaut accord »ont été introduits au niveau de laprocédure en question.Ainsi, le ministre desTransports doit prendre unedécision définitive dans un délaid'un mois à partir de la datede la réception de la demanded'autorisation, après consultationdes organisations patronales. Lecas échéant, le ministre prend sadécision, nonobstant l'absenced'avis des organisations patronales.Au cas où le ministre neprend pas de décision dans undélai d'un mois qui suit la réceptionde la demande, celle-ci estréputée accordée.http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2011/0182/index.html85


Simplification.luIntroduction duFichier d’AuditInformatisé del’Administration del’Enregistrement(FAIA)Le Fichier d’Audit Informatiséde l’Administration de l’Enregistrement(FAIA) est un fichierinformatique prédéfini perm<strong>et</strong>tantà l’Administration de l’Enregistrement<strong>et</strong> des Domaines (AED)de dématérialiser en large partiela procédure de contrôle fiscal.Le FAIA a notamment pourobjectif de réduire la charge administrativepesant sur les contribuablesdu fait de la procédurede contrôle.Pour garantir le fonctionnementdu FAIA, les entreprisestombant sous la réglementation duPlan Comptable Normalisé (PCN)auprès de la Centrale des bilansdoivent transm<strong>et</strong>tre, à compter dela clôture de l'exercice 2011, leursdonnées comptables en formatXML sur un support électroniquestandard à l’AED.Pour en savoir plus : http://www.aed.public.lu/FAIA/index.htmlSolutions pourrégler un litigeà l'amiableRégler un litige en justice est généralementcoûteux <strong>et</strong> de longuehaleine. Dans beaucoup de cas,il peut alors être opportun pourles entreprises <strong>et</strong> les particuliersd’avoir recours à différents organismesmis en place pour lesassister <strong>et</strong> les guider vers unesolution amiable : le Centre de Médiation du Barreaude Luxembourg (CMBL)pour tout type de litige civil,commercial ou social (www.centre-mediation.lu) ; le Médiateur (ou Ombudsman)pour les problèmes liés au fonctionnementdes administrationsluxembourgeoises (www.ombudsman.lu); ou SOLVIT Luxembourg pourles problèmes à caractèr<strong>et</strong>ransfrontalier impliquant uneadministration d’un autre Etatmembre de l’UE (www.solvit.lu).Recourir à ces médiateursn’empêche pas de lancer,parallèlement ou par la suite, uneprocédure judiciaire à conditionde respecter les délais légaux.A l’heure actuelle, la médiationproposée par le CMBL est un processusvolontaire qui ne connaîtpas de base légale. Toutefois, unproj<strong>et</strong> de loi déposé à la Chambredes députés le 7 avril 2011 viseà créer un cadre législatif pourla médiation en matière civile <strong>et</strong>commerciale, tant volontaire quejudiciaire (1) .http://www.chd.lu/wps/portal/public/RoleEtendu?action=doDocpaD<strong>et</strong>ails&backto=/wps/portal/public&id=6272(1) Proj<strong>et</strong> de loi portant - introductionde la médiation en matière civile<strong>et</strong> commerciale dans le NouveauCode de procédure civile ; - transpositionde la directive 2008/52/CE du Parlement européen <strong>et</strong>du Conseil du 21 mai 2008 surcertains aspects de la médiationen matière civile <strong>et</strong> commerciale; - <strong>et</strong> modification de la loi modifiéedu 10 août 1991 sur la professiond'avocat (Doc.parl. 6272).Statistiquesd’utilisation del’application decollecte électroniquedes fichesd’hébergement(TOHEB)Tout établissement d'hébergementcollectif ou d'hébergementtouristique privé doit remplir / faireremplir des fiches d'hébergementpour toute personne ou groupede personnes hébergés.Endéans une périod<strong>et</strong>ransitoire de 2 ans, l’utilisation defiches d'hébergement sous formeélectronique est obligatoire pour :• les établissements d’hébergementde 10 chambres ouplus ;• les campings de 25 emplacementsou plus.Le règlement grand-ducalafférent (1) a été publié au mémorialen date du 6 avril 2011 <strong>et</strong> lesdemandes d’accès au systèmeont été traitées à partir de c<strong>et</strong>temême date.Un premier relevé statistiquemontre qu’en date du 1 eraoût 2011, 59 utilisateurs étaientdéjà actifs <strong>et</strong> que jusqu’à c<strong>et</strong>tedate, 22.208 fiches d’hébergementavaient été postées électroniquement.(1) Règlement grand-ducal du 1 er avril2011 relatif aux fiches à tenir parles logeurs exploitant un serviced’hébergement touristique.Les livraisonstransfrontalièress’avèrent fiables,mais dans l’UE, peude commerçantsvendent à l’étrangerONLINE CROSS-BORDER MYSTERY SHOPPING– STATE OF THE e-UNIONSeptember 2011N’avez-vous jamais été attiré parune offre bon marché en lignedans un autre pays de l’Union européenneavant de vous interrogersur la fiabilité des achats à l’étranger? Des ach<strong>et</strong>eurs-mystères duréseau de centres européens deconsommateurs <strong>vie</strong>nnent de tenterl’expérience.Leur rapport intitulé Stateof the e-Union présente les résultatsde 305 achats dans 28 pays.Dans l’ensemble, les livraisonsen provenance de l’étrangerse sont avérées fiables, avec 94 %des commandes livrées (pour 66 %en 2003) <strong>et</strong> seulement 1 % deproduits défectueux.Pour en savoir plus : http://ec.europa.eu/consumers/ecc/consumer_reports_en.htmNouveaux servicesdu Guich<strong>et</strong>.luPour répondre à un besoin accrude connectivité <strong>et</strong> d'interactivitéde la part des usagers, le Centredes technologies de l'informationde l'Etat <strong>vie</strong>nt de publier son applicationiPhone de Guich<strong>et</strong> surl'App Store.Pour en savoir plus : http://itunes.apple.com/us/app/de-guich<strong>et</strong>/id445269396?mt=8Par ailleurs, la présencedu Guich<strong>et</strong>.lu sur Facebook perm<strong>et</strong>également aux intéressés des’informer régulièrement sur lesnouveautés concernant les démarchesadministratives.Pour en savoir plus : http://www.facebook.com/pages/de-Guich<strong>et</strong>/172208683516Finalement, une nouvellepage du site www.guich<strong>et</strong>.luperm<strong>et</strong> aux particuliers de s’informeren un clin d’œil sur toutesles démarches administratives quipeuvent actuellement être réaliséessur <strong>Intern<strong>et</strong></strong>.http://www.guich<strong>et</strong>.public.lu/fr/citoyens/demarches-intern<strong>et</strong>/index.html 86


Bon à savoirLa l<strong>et</strong>tre d’intention : un outilde négociationLorsque des entreprises s’engagent dans la négociation d’un contrat d’acquisition, d’investissement oude coopération, elles souhaitent généralement conserver leur liberté de négociation <strong>et</strong> refusent toutengagement pouvant les exposer à des sanctions. Pour autant, l’importance de l’opération envisagéeles conduit à vouloir sécuriser les modalités de la négociation.Dans c<strong>et</strong>te perspective, la l<strong>et</strong>tred’intention, parfois appelée Memorandumof Understanding,marque une étape dans la négociationdu contrat définitif <strong>et</strong>peut être à même de sécuriserla période de négociation.Les négociateurs confirmentleur intérêt réciproque à laconclusion d’un accord définitif.La l<strong>et</strong>tre d’intention introduit ainsiles éléments sur lesquels ils entrevoientun accord possible,tout en fixant les modalités denégociations pour le futur jusqu’àl’aboutissement d’un accord définitif.Dans l’hypothèse d’uncontentieux futur, la l<strong>et</strong>tre d’intentionperm<strong>et</strong> de donner deséléments utiles au juge pourinterpréter le contrat définitif<strong>et</strong> l’intention des parties.Son contenu est libremême si certaines clauses sontfréquentes.Un calendrier des pourparlers<strong>et</strong> la fixation d’une datebutoir au-delà de laquelle lesparties sont déliées de leurs obligationsde négociation encadrentla conduite de la négociation,qui doit en toute hypothèse êtremenée avec rectitude <strong>et</strong> loyauté.Une clause de confidentialitéinterdira aux négociateursde dévoiler à des tiers l’existencedes négociations <strong>et</strong> le contenudes informations échangées.Une clause d’exclusivitéest également souvent insérée. Parc<strong>et</strong>te clause, le vendeur potentiels’interdit, pendant la période denégociations, de négocier avecd’autres offreurs potentiels.En contrepartie de c<strong>et</strong>engagement, une indemnitéd’immobilisation peut être verséepar l’ach<strong>et</strong>eur potentiel. C<strong>et</strong>teindemnité est conservée par levendeur en cas de rupture desnégociations <strong>et</strong> est imputée sur leprix de vente en cas de conclusiond’un accord définitif. Elle perm<strong>et</strong>aux négociateurs de se prémunirdu risque d’une indemnisationaléatoire par le juge <strong>et</strong> dissuadeune partie de rompre des négociations.En eff<strong>et</strong>, la réparationdu préjudice en justice estsouvent éloignée du préjudiceéconomique subi, la perspectivede gain manqué n’étant pas toujoursprise en considération parle tribunal.En parallèle de la claused’indemnisation, les parties insèrentparfois une clause exclusivede responsabilité <strong>et</strong> définissent lescas limités dans lesquels la claused’indemnisation ne jouera pas.Enfin, la loi applicable à lal<strong>et</strong>tre d’intention <strong>et</strong> la désignationdu juge saisi en cas de conflitperm<strong>et</strong> aux négociateurs d’apprécierles sanctions potentiellesauxquelles ils seront soumis en casde condamnation, en particulierdans un contexte international.Pas d’eff<strong>et</strong> obligatoireSi la liberté de contenu est sourcede sécurité pour les négociateurs,la finesse de rédaction est de misedans une l<strong>et</strong>tre d’intention. Eneff<strong>et</strong>, la l<strong>et</strong>tre d’intention n’estcensée engager les négociateursque sur les grands principes dela négociation, sans créer uneobligation contractuelle <strong>et</strong> encoremoins d’obligation de résultatquant à la conclusion d’un accorddéfinitif.Il est dès lors utile de préciserque la l<strong>et</strong>tre d’intention n’apas d’eff<strong>et</strong> obligatoire, à l’exceptionde certaines obligations tellesque la confidentialité, l’exclusivitéou la clause d’indemnisationdont la violation doit pouvoir êtresanctionnée.Les négociateurs prendrontdès lors garde à la forme<strong>et</strong> au contenu de la l<strong>et</strong>tre d’intention.Des éléments trop détaillés,Les négociateurs prendront garde à laforme <strong>et</strong> au contenu de la l<strong>et</strong>tre d’intention.Des éléments trop détaillés, notammentquant au prix ou aux modalités de latransaction seront susceptibles de créer desengagements contractuels non voulus pas lesnégociateurs. Quant à la forme, il sera parfoisopportun d’employer le conditionnelnotamment quant au prix ou auxmodalités de la transaction serontsusceptibles de créer desengagements contractuels nonvoulus pas les négociateurs. Quantà la forme, il sera par exempleparfois opportun d’employer leconditionnel.La l<strong>et</strong>tre d’intention,outil de négociation rassurant,exige toutefois précision dansla rédaction. M e Dorothée CiolinoAssociéeM e Franck CeraAssociéDCL Avocats87


A nos frontières« Nous n’avons pas Magritte,mais tant d’autres atouts »Le futur <strong>et</strong> très ambitieux Libramont Exhibition & Congress, investissement de 21,5 millions EURannoncé lors de la récente Foire agricole, entend jouer la carte de la différence. Le pourquoi <strong>et</strong> lecomment avec sa directrice, Natacha Perat.Vous avez indiqué quela future Foire de Libramontse différencierait desautres centres de salons<strong>et</strong> de congrès. Comment ?La première grande différence,ce sera notre positionnement enzone rurale, qui nous perm<strong>et</strong>trad’offrir des produits d’after worktotalement différents. Ce sera lanature, le sport <strong>et</strong> la découverteplutôt que le culturel <strong>et</strong> les musées.Même si, pour le culturel,la région présente diverses possibilités.Une autre différenceessentielle sera notre conceptarchitectural <strong>et</strong> énergétique totalementnouveau, inscrit dansle développement durable, quiest une première, au moins européenne.Je peux vous affirmerqu’il y a énormément de donneursd’ordre à la recherche de ces lieuxliés au développement durable.Cela étant, notre grand défi est, jel’adm<strong>et</strong>s, de créer une telle activitééconomique en zone rurale. Celapeut paraître fou à certains maisnos études prouvent que notreproj<strong>et</strong> a toute sa place. D’autantque nous disposons de toute lamobilité requise, alors que lesgrands centres sont totalementengorgés.Ne risquez-vous pas deperdre « l’âme agricole »de la foire ?C’est tout l’inverse. La Foire agricoles’intègre dans le proj<strong>et</strong> tanten termes de cibles – les exposantsde la Foire sont des clientspotentiels pour des événementspendant l’année – que de thématiques.Nous allons n<strong>et</strong>tementdévelopper toute notre approcheNatacha Perat, directrice, Foire agricole de Libramont.Photo-Jean-Pierre Ruellede la ruralité <strong>et</strong> de l’agriculture,qui sont au cœur des enjeux dela planète, parce qu’il faut quenotre société débouche sur unmonde durable, qui sera l’unede nos thématiques privilégiéesen étant une évolution évidentedu secteur agricole. Ceci en nousappuyant sur notre visibilité <strong>et</strong>notre qualité, admises par tous.Un exemple concr<strong>et</strong> ?Outre toutes les possibilités decongrès, salons, événements…,nous avons déjà décidé d’agrandirl’espace pour le monde agricole,en répondant à une forte demandedans ce sens. Nous pourrons ainsiaccueillir l’horticulture mais aussitout l’institutionnel de soutien auxagriculteurs, dans un vrai « villagefort ». Nous allons redessiner leparc pour être beaucoup plus pertinents<strong>et</strong> forts vis-à-vis de nosexposants. C’est toute l’annéeque Libramont sera la capitaleagricole européenne.88


A nos frontièresVotre proj<strong>et</strong> passe parl’achat de terrain ?Nous avons depuis toujours unepolitique d’achat des terrains quinous jouxtent, pour ne jamais êtreenfermés par ce qui pourrait nousfreiner. Notre développement sur60 ha perm<strong>et</strong> de créer un écrinnaturel autour du bâti <strong>et</strong> ouvertà tous pour diverses activités deloisir.Le patron de WallonieExpo, à Marche, s’estmontré très critique, disantn’avoir pas été ne serait-ceque prévenu…Je ne veux pas polémiquer parpresse interposée. Je me borneraiici à dire que nous avons, depuisle début de l’année, demandérendez-vous. Sans aucune suite.Et je répète qu’il y a place pourtous, c’est une simple questionde réglages. Notre objectif n’estpas de vendre n’importe quoi àl’arraché <strong>et</strong> de faire de la concurrencedirecte à l’existant. Notreproj<strong>et</strong> est cohérent avec la politiquede la Foire. Il y a soleil <strong>et</strong>place pour tous.Gabriel Catania a aussicritiqué l’investissementde la Région wallonne…Le WEX a également été subsidiélorsqu’il a été créé, bien avantd’être repris par Gabriel Catania.Dans le monde, toutes lesinfrastructures MICE (Me<strong>et</strong>ings,Incentives, Conferencing, Exhibitions)sont le plus souvent 100 %publiques. En Belgique, c’est lecas pour le Heysel, Charleroi-Expo, <strong>et</strong>c. Ceci parce que l’industrieMICE est un facteur dedéveloppement d’une région <strong>et</strong>est considérée comme telle par lespouvoirs publics. Et n’oubliez pasque notre partenariat public-privérepose sur l’aide à l’investissement.Le risque d’exploitation, nous lesupportons entièrement.Allez-vous développer unecampagne de mark<strong>et</strong>ing ?Tous nos outils sont prêts. Uneéquipe commerciale teste depuistout un temps nos hypothèses d<strong>et</strong>ravail <strong>et</strong> un site <strong>Intern<strong>et</strong></strong> va êtreouvert. Nos proj<strong>et</strong>s s’articulentsur quatre axes prioritaires : lesmondes agricole <strong>et</strong> forestier, ledéveloppement durable, certainsévénements qui se déroulent àl’étranger <strong>et</strong> qui sont à ramener,comme par exemple des congrèssur le climat, <strong>et</strong> le local, bien sûr,puisqu’il y a manque de capacité.En outre, nous avons beaucoup dediscussions avec d’autres parcs <strong>et</strong>organisateurs de salons qui souhaitentdupliquer leurs événementsde manière adaptée. Plus toutesles choses nouvelles à créer, quiont besoin d’outdoor.Il se murmure que vousavez déjà des contrats…Deux sont en eff<strong>et</strong> signés, pour dessalons avec réunions <strong>et</strong> congrès,au printemps 2013. Mais je n’endirai pas plus pour l’instant.Ne se posera-t-il pas trèsvite un problème de logement?Nous y avons beaucoup réfléchi.Sur Libramont, il y a en eff<strong>et</strong> peu àproposer. Mais il y a beaucoup unpeu plus loin. Et nous ne serionspas étonnés qu’un entrepreneurhôtelier demande à s’installer. Deplus, comme notre produit n’estpas classique, des clients serontintéressés par du logement pasclassique, comme des gîtes, qu’ily a en nombre. Nous n’avons pasMagritte. Mais tellement d’autresatouts… Propos recueillis parMarc VandermeirNotre grand défi est, je l’adm<strong>et</strong>s, decréer une telle activité économique en zonerurale. Cela peut paraître fou à certainsmais nos études prouvent que notre proj<strong>et</strong>a toute sa placeLes GodefroidLes talents de la province de Luxembourgmis en valeurDepuis 1991, les Godefroid ont donné un coup de chapeau ouun coup de pouce à 94 lauréats issus du monde sportif, de laculture, du secteur social, des entreprises, des jeunes… AprèsAubange, Vielsalm, Durbuy <strong>et</strong> Neufchâteau qui ont accueilli lescérémonies des années précédentes, <strong>et</strong> à l’occasion du 20 e anniversairedes Godefroid, c’est un r<strong>et</strong>our aux sources, à Arlon, ques’est déroulée la 20 e cérémonie le 15 octobre dernier.Les 18 nominés étaient :Godefroid Sport : L’équipe féminine de l’AC Dampicourt(athlétisme) ; Alison Georis <strong>et</strong> Jennifer Tasia (tennis de table) ;Laurent Mars (Cyclo Club Chevigny)Lauréat : AC Dampicourt (équipe féminine)Godefroid Culture : Guy Denis (écrivain, poète) ; Walter Lenders(La Compagnie Trivelin) ; Michaël Erpelding (comédien)Lauréat : Guy DenisGodefroid Economie : Chapellerie Herman ; Ice Watch ;Herbalgem (production d’extraits naturels de bourgeons)Lauréat : Ice WatchGodefroid Social : La Maison d’Emeraude (pédagogie dela réussite) ; La Clairière (habitat groupé pour personneshandicapées) ; Les Arsouilles (dédramatisation du séjour desenfants à l’hôpital)Lauréat : Les ArsouillesGodefroid Jeune : Nelson Eppe (boulanger à son compte) ;Kévin Herman (maçon, fondateur de HK Construct) ;Pierre-Oli<strong>vie</strong>r Jonkeau (fermier)Lauréat : Kévin HermanGodefroid Développement durable : La ferme du Bijou ;L’Institut Cardijn Lorraine ; Le p'tit Loucèt, jardin partagéLauréat : Institut Cardijn LorraineLe Godefroid du public a été décerné à Ice Watch.www.lesgodefroid.be89


Grande RégionLorraine-Allemagne.Si proches <strong>et</strong> tellement loin…Après avoir analysé les relations Lorraine-Luxembourg en 2007 (1) , le très dynamique Conseil économique,social <strong>et</strong> environnemental de Lorraine <strong>vie</strong>nt de se pencher sur son voisin allemand (2) .Il est vrai que l’Allemagne faitpas mal de jaloux en France. Seschiffres impressionnent. Mais, ilfaut se garder de certaines apparences<strong>et</strong> voir ce qui se cache(parfois) derrière ces chiffres,justement. C’est ce que RogerCayzelle, Gilbert Krausener <strong>et</strong>leurs collègues-conseillers onttenté de faire, <strong>et</strong> l’exercice leura plutôt réussi. Ils voulaient savoirplus précisément quels eff<strong>et</strong>s d’entraînementl’économie allemande(<strong>et</strong> celle de la Sarre, bien entendu)pourrait avoir sur la Lorraine <strong>et</strong>quels seraient les le<strong>vie</strong>rs à activerpour stimuler des relations quisemblent parfois traîner les pieds.19.600 résidents lorrains travaillanten Allemagne, en Sarre pour laplupart (3) . A noter que c<strong>et</strong> effectifa déjà été bien plus important –supérieur à 25.000 en 2001. Encause pour expliquer c<strong>et</strong>te baisse: le manque de débouchés pourune main-d’œuvre lorraine dont,paraît-il, les compétences linguistiqueslaissent de plus enplus à désirer. Sans oublier desL’Allemagne est une terred’exportation, c’est connu… <strong>et</strong>de plus en plus critiquée parcelles <strong>et</strong> ceux qui estiment quenos voisins d’outre-Moselle onttendance à négliger leur marchéintérieur. S’il est vrai que lechômage y a diminué de façonRoger Cayzelle, Gilbert Krausener <strong>et</strong>leurs collègues-conseillers ont voulu savoirquels eff<strong>et</strong>s d’entraînement l’économieallemande (<strong>et</strong> celle de la Sarre, bienentendu) pourrait avoir sur la Lorraine <strong>et</strong>quels seraient les le<strong>vie</strong>rs à activer pourstimuler des relations qui semblent parfoistraîner les piedslissante. Selon les chiffres d’Eurostat(5) , l’Allemagne a compté 81,752millions d’habitants au 1 er jan<strong>vie</strong>r2011. En 2050, sa population nes’élèvera plus qu’à 70,807 millions,soit une diminution de 10,945 millionsd’habitants ou de 13,4 %. EnFrance, par contre, la populationpassera de 65,075 millions d’habitantsà 71,044 millions, c’est-àdirequ’elle augmentera de 5,969millions d’habitants ou de 9,2 %.L’effectif allemand serait ainsi dépasséde 237.000 habitants. Enfin,c’est l’avenir qui nous le dira…Drapeau allemandDrapeau françaisPremier constatL’Allemagne est omniprésente enLorraine. En termes d’emplois,d’abord. Il y a, pour commencer,conditions de rémunération <strong>et</strong> deprotection sociale moins avantageusesqu’autrefois (4) . A côtédu travail frontalier, il y a aussiquelque 40.000 emplois provenantd’investissements allemands enLorraine <strong>et</strong>/ou dépendant directementdes exportations lorrainesen direction de l’Allemagne. C’estcela qui différencie les liens Allemagne-Lorrainedes relationsLuxembourg-Lorraine : il y a eneff<strong>et</strong> très peu d’investissementsluxembourgeois en Lorraine, parcontre énormément (75.000) d<strong>et</strong>ravailleurs frontaliers lorrains enactivité au Grand-Duché.spectaculaire <strong>et</strong> que le nombred’emplois intérieurs n’a jamais étéaussi élevé en Allemagne qu’ence moment, c’est vrai aussi qu’ils’agit bien trop souvent d’emploisprécaires <strong>et</strong> plutôt peu rémunérés.Les chiffres avancés par le CESEde Lorraine sont éloquents à c<strong>et</strong>égard : en France, la variation envolume de la demande intérieurea été de + 16,4 % au cours de lapériode 2000-2008. Bilan du côtéallemand : + 2,80 % seulement,presque six fois moins !Autre bémol du côtéallemand : sa démographie déficiente<strong>et</strong> sa population <strong>vie</strong>il-Blason de la LorraineArmoiries de la Sarre90


Grande RégionDéfis <strong>et</strong> enjeuxRevenons-en aux forces du couplefranco-allemand <strong>et</strong> aux défis quile gu<strong>et</strong>tent. Les enjeux communsde développement ne manquentpas. Il s’agit de deux espaceseuropéens de tradition industrielle…<strong>et</strong> qui veulent le rester(oui, Monsieur Mittal !). Dans cecontexte, l’industrie automobile,comptant quelque 80.000 emploisdes deux côtés de la frontière (6) ,occupe une place de premierchoix <strong>et</strong> la constitution de clustersà caractère transfrontalier estvivement conseillée. Pas uniquementdans ce secteur d’ailleurs :la recherche <strong>et</strong> l’enseignementsupérieur se prêtent aussi à cegenre d’exercice.Un point fort des Allemands, cesont évidemment les investissementsdirects à l’étranger (IDE).Avec 22.000 emplois, l’Allemagneest le premier investisseur étrangeren Lorraine, sui<strong>vie</strong> des Etats-Unis, avec environ 10.000 emplois.Mais les flux semblent baisser <strong>et</strong>puis, c’est la nature même desemplois créés qui serait en trainde changer. Au cours de la premièremoitié des années 1990,88 % des emplois directs crééspar des investisseurs étrangerscorrespondaient à des créationsnouvelles d’entreprises, les autresà des reprises d’entreprises existantes.Or, depuis 2005, les entreprisesnouvelles ne représententplus que 36 % (- 52 points) desemplois directs créés, contre 64 %pour les reprises d’entreprises.Si les deux régions sontexportatrices, c’est plus vrai encorepour la Sarre, où la part desexportations dans le PIB atteint43 % (Lorraine : 30 %) (7) . Si l’Allemagnereste à la fois le premierclient <strong>et</strong> le premier fournisseur dela Lorraine, le solde commercial,traditionnellement positif (pourla Lorraine) a considérablementdiminué depuis cinq ans.Parmi les chantiers à développerfigurent aussi la politiqued’aménagement du territoire <strong>et</strong>les outils de développementrégional <strong>et</strong> urbain. Ce que lafameuse région métropolitainepolycentrique transfrontalière estpour le « cœur » de la GrandeRégion, l’Eurodistrict Saar-Mosellel’est pour le secteur Sarrebruck-Forbach-Sarreguemines. Il formeaujourd’hui un Groupement Européende Coopération Territoriale(GECT) <strong>et</strong> se compose de huitintercommunalités différentes,sept françaises (morcellementadministratif oblige) <strong>et</strong> une allemande.Comment arriver ici àdévelopper <strong>et</strong>, surtout, à m<strong>et</strong>treen route une vision d’avenir communequi tienne la route ? Ce n’estpas évident, mais ce n’est pasune raison pour baisser les bras.Pas moins de 615.000 habitants(55 % au niveau du StadtverbandSaarbrücken, les autres du côtéfrançais) s’attendent à ce que leschoses bougent <strong>et</strong> qu’une coopérationtransfrontalière plus systématique<strong>et</strong> intégrée se fassedans le domaine économique, enmatière de transports (publics),sur le plan touristique, dans ledomaine culturel, au niveau del’éducation <strong>et</strong> de l’apprentissagede la langue du voisin.Citons, pour terminer, leprésident Cayzelle : « Nous ne cessonsde nous proclamer au cœurde l’Europe <strong>et</strong> nous continuonsà nous tourner vers Paris » (8) . Lechemin semble encore long, maison peut aller loin avec les voisinsallemands, luxembourgeois <strong>et</strong>belges. Claude Genglerclaude.gengler@forum-europa.luForum EUROPA(1) Voir le rapport L’enjeu transfrontalier,au cœur du développementde la Lorraine - Une urgence : leLuxembourg, approuvé en séanceplénière le 26 juin 2007.(2) L’Allemagne, partenaire incontournablede la Lorraine. Intitulé durapport du CESE de Lorraine, 18octobre 2011 (source : http://ces.lorraine.eu).(3) Parmi eux, plusieurs milliers d’Allemandsayant choisi d’habiter enLorraine <strong>et</strong> devenant donc des travailleursfrontaliers dans leur proprepays.(4) L’impact social des lois dites Hartzest en eff<strong>et</strong> considérable.(5) Source : http://epp.eurostat.ec.europa.eu.(6) Sarre <strong>et</strong> Lorraine réunies, emploisdirects <strong>et</strong> sous-traitance cumulés.(7) C’est logique, dans ce sens que lapart des exportations dans le PIBest presque 2 fois plus importanteen Allemagne qu’en France : 38 %contre 20 %.(8) Intervention du Président RogerCayzelle. Séance plénière du CESEde Lorraine du 18 octobre 2011(source : http://ces.lorraine.eu).91


Grande RégionL’innovation dans les PME <strong>et</strong>l’artisanat de la Grande RégionL'innovation est considérée comme un concept doté de multiples dimensions, dépassant l'innovationtechnologique pour inclure, par exemple, les nouveaux moyens de distribution, de commercialisationou de conception. L'innovation ne se limite par conséquent pas aux secteurs économiques de la haut<strong>et</strong>echnologie, mais constitue également un facteur de croissance <strong>et</strong> de compétitivité omniprésent danstous les autres secteurs.Toute entreprise doit innover poursurvivre. Il n’y a pas d’avantagecompétitif sans innovation ! Dèslors, les démarches en termes d’innovationne sont pas l’exclusivitédes grandes entreprises, maischaque PME a une démarcheinnovante qui est généralementmoins structurée.Des innovations à fac<strong>et</strong>tesmultiples dans les PMEde l’artisanat en GrandeRégionL’innovation peut revêtir différentesformes : d’une part, l’entrepriseest innovante si elle propose unnouveau produit ou un nouveauservice à sa clientèle, d’autrepart, l’entreprise est innovanteen modifiant ses procédés de fabrication,de production, de distribution<strong>et</strong> également lorsqu’ellemodifie l’organisation du travailafin d’améliorer les prestationsfournies ou de réduire les coûts.Les entreprises artisanalesdoivent régulièrement s’adapteraux nouvelles exigences des clients,rester compétitives <strong>et</strong> garder unavantage sur leurs concurrents. Ac<strong>et</strong>te fin, des méthodes simples<strong>et</strong> faciles à m<strong>et</strong>tre en place peuventsouvent entraîner des démarchesd’innovation substantiellescomme, notamment, favoriser lacréativité au sein de l’entrepriseen incitant le personnel à participerà l’amélioration de la <strong>vie</strong>interne de l’entreprise, réaliserune veille concurrentielle sur lesprincipaux produits ou servicesofferts, s’informer régulièrementsur les récents développementstechniques <strong>et</strong> éventuellement intégrerde nouvelles opportunitéstechnologiques à moindre coût.En analysant les différentstypes d’innovations, force est deconstater que les PME de l’artisanatarrivent en tête des innovationsnon technologiques, notammentpour la mise en place de techniquesde management avancées<strong>et</strong> pour la mise en place d’améliorationsau niveau des structuresorganisationnelles. C<strong>et</strong>te constatationperm<strong>et</strong> dès lors de conclureà une tendance générale <strong>et</strong> m<strong>et</strong>en évidence la nécessité de biencerner la démarche concrète desentreprises artisanales en matièred’innovation.Le 8 décembre 2011 à laChambre des Métiers duLuxembourgLe Conseil Interrégional desChambres des Métiers de laGrand Région (CICM) regroupantles Chambres de Métiers<strong>et</strong> de l’Artisanat de Lorraine(Moselle, Meurthe-<strong>et</strong>-Moselle,Meuse, Vosges), de Sarre, deRhénanie-Palatinat (Trèves, Coblence,Mayence, Kaiserslautern),de Luxembourg <strong>et</strong> de Wallonie(Fédération Nationale des UnionsEn analysant les différents typesd’innovations, force est de constater queles PME de l’artisanat arrivent en tête desinnovations non technologiques, notammentpour la mise en place de techniques demanagement avancées <strong>et</strong> pour la miseen place d’améliorations au niveau desstructures organisationnellesdes Classes Moyennes (FNUCM))tout comme la Chambre Régionalede Métiers <strong>et</strong> de l’Artisanatde Lorraine, en tant que membreobservateur, représente l’un dessecteurs-clés de la Grande Régionqu’est l’artisanatAvec près de 168.000p<strong>et</strong>ites <strong>et</strong> moyennes entreprises,l’artisanat est en eff<strong>et</strong> un moteurde l’économie locale. Il emploieenviron 700.000 salariés <strong>et</strong> quelque47.000 apprentis accèdent à uneformation qualifiée.Le CICM en coopérationavec Luxinnovation, le CRP HenriTudor <strong>et</strong> le Comité Economique<strong>et</strong> Social de la Grande Région(CESGR) organise le 8 décembre2011 un grand Forum de rencontresur le suj<strong>et</strong> des innovations dansles PME <strong>et</strong> l’artisanat en GrandeRégion (voir encadré). C<strong>et</strong>te manifestationse fera en partenariatavec CNIDEP, ISEETECH, EIC Trier,Fachhochschule Trier, Komp<strong>et</strong>enzzentrumfür Gestaltung, Fertigungund Kommunikation, FITT Saarland,ZPT, IDELUX <strong>et</strong> EnterpriseEurope N<strong>et</strong>work.L’objectif est de proposerune plate-forme de rencontre <strong>et</strong>d’échange pour les chefs d’entreprisede PME de l’artisanat <strong>et</strong>d’autres secteurs à dominante PME,de présenter des méthodes de gestionde l’innovation adaptées auxPME, de partager les expériencesfaites par des entreprises réalisantune stratégie de l’innovation conséquente<strong>et</strong> d’engendrer, par ce biais,des coopérations multiples entreentreprises <strong>et</strong> autres acteurs dansle domaine de l’innovation issusdes différentes zones de la GrandeRégion.Les publics cibles sont lesentreprises artisanales, les PME,les agences de l’innovation, lescentres de transfert de technologies,les instituts de recherche<strong>et</strong> de développement, les laboratoiresainsi que les universitésen Grande Région.Le CICM est conscient dufait qu’un des défis de l’avenir ...92


Grande Région ... Suite de la page 92consistera à améliorer la coopérationentre les entreprises artisanales<strong>et</strong> les instituts de transfertde technologies <strong>et</strong> les universitésdans la Grande Région.Les entreprises artisanales<strong>et</strong> les PME de la Grande Régionsont innovantes <strong>et</strong> impulsent lesdéveloppements <strong>et</strong> la créativité àtous les niveaux. Elles appliquentde nouvelles technologies <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tentaux clients de tirer profitde la technique industrielle enleur proposant des prestationsinnovantes <strong>et</strong> personnalisées. Ellesconquièrent constamment de nouveauxmarchés en proposant denouveaux produits ou services àde nouveaux clients <strong>et</strong> dans denouvelles régions, souvent transfrontalières.La réussite des entreprisesartisanales dans le cadrede concours d’innovation dansles régions partenaires illustreentre-temps le caractère innovantde l’artisanat dans la GrandeRégion. ForumInnovations dans les PME <strong>et</strong> l’artisanatde la Grande Région8 décembre 2011 - Chambre des Métiers du Grand-Duché de LuxembourgPROGRAMME9h30 : Accueil des participants10h00 : Allocutions de bienvenueRudi Muller, président du Conseil Interrégionaldes Chambres des Métiers de la Grande RégionJeannot Krecké, ministre de l’Economie <strong>et</strong> du Commerce extérieur10h15 : Stratégies de l’innovation dans les PME – fac<strong>et</strong>tes multiplesL’innovation – facteur de compétitivité pour les PMECol<strong>et</strong>te Fourcade, maître de conférences honoraire HDR,Université Montpellier I, France10h45 : Suj<strong>et</strong>s horizontaux : Méthodes d’implémentation <strong>et</strong> de managementdes stratégies de l’innovation dans les PME de la Grande RégionAnimation : Marc Gross, Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la Grande RégionL’innovation : une réponse aux risques du marchéMéthodes de gestion de l’innovation – Approche pratiqueGaston Trauffler, Luxinnovation GIE, LuxembourgTransferts de technologies : un moyen efficace d’accèsaux technologies innovantes pour les PMEDennis Roth, Handwerkskammer des Saarlandes, AllemagneCréation de nouveaux services par l’innovation continuelleGuiseppe Strina, ITB (Institut für Technik und B<strong>et</strong>riebsführung), Karlsruhe, Allemagne12h15 – 14h00 Foyer de la Chambre des Métiers du LuxembourgN<strong>et</strong>working – Lunch buff<strong>et</strong>Rencontres <strong>et</strong> échanges en vue de coopérations multiplesStands d’information des organisations <strong>et</strong> acteursdans le domaine de l’innovation <strong>et</strong> du transfert de technologies de la Grande Région14h00 : Témoignages – Bonnes PratiquesAnimation : Christophe Langenbrink, journalisteTémoignages des domaines suivants :Innovation de processInnovation servicesInnovation dans le design/mark<strong>et</strong>ingInnovation dans l’écologie/l’utilisation rationnelle de l’énergie16h30 : Allocution de clôturePatrice Lombard, président du Comité Economique <strong>et</strong> Social de la Grande Région (CESGR)Marc GrossSous-directeur16h45 : CocktailChambre des Métiersdu LuxembourgSecrétaire général, ConseilInterrégional des Chambres desMétiers de la Grande RégionTraduction simultanée en français <strong>et</strong> en allemandInscriptions <strong>et</strong> renseignements :Myriam Weber – Chambre des Métiers du Luxembourgmyriam.weber@cdm.luTél : (352) 42 67 67-221Fax : (352) 42 67 6394


GolfLe golf au MarocL’été en hiver !Avec ses parcours de golf très agréables, sa délicieuse gastronomie <strong>et</strong> ses fabuleuses conditions climatiques,le Royaume du Maroc offre une très belle perspective golfique à tous ceux qui souhaitent pratiquerleur sport favori sous le soleil, notamment pendant les longs mois d’hiver.Le trou n° 6 du parcours bleu du Golf des Dunes est l’un des plus beauxd’Agadir.C’est particulièrement le cas pourla région d’Agadir où la températurene descend quasiment jamaissous les 22 degrés entre les moisd’octobre <strong>et</strong> d’avril, période idéalepour fouler les quatre parcoursdont dispose c<strong>et</strong>te très belle stationbalnéaire. Le plus ancien, leGolf des Dunes qui propose 3parcours de 9 trous, a été dessinéen 1991 par Cabell B.Robinson.Le parcours jaune, Oued, le plustechnique, demande une grandeprécision sur les seconds coups<strong>et</strong> les approches de green. Lesparcours bleu, Eucalyptus, <strong>et</strong> rouge,Tamaris, laissent plus d’initiativesaux gros frappeurs. Defantastiques greens, très bienentr<strong>et</strong>enus, feront la différencesur l’ensemble des 3 parcours,bordés de nombreuses <strong>et</strong> magnifiquesessences d’arbres.Le Golf du Soleil, dessinéen 1999 par l’architecte espagnolFernando Muella, puis par GérardCourbin, est un 36 trous composéd’un parcours bleu (18 trous) <strong>et</strong> dedeux 9 trous, le rouge <strong>et</strong> le jaune.Le design, plutôt classique de cesparcours, demande une très bonnestratégie, notamment au niveaudu choix des clubs, qui peut serévéler prépondérant sur certainstrous, qu’il faut savoir respecter.Le Golf de l’Océan, le dernier endate, a été dessiné en 2009 parBelt Collins. Ce parcours de 27trous, Désert, Garden <strong>et</strong> Dunes,offre une vue imprenable sur leHaut Atlas. Les larges fairways perm<strong>et</strong>tentd’utiliser fréquemmentle driver <strong>et</strong> les seconds coups, enapproche de green, auront uneimportance majeure sur la carte descore. Le 4 e parcours d’Agadir estle plus atypique, avec les 9 trousdu links du Palais Royal, dessinéen 1987 par Robert Trent Jones, àla demande de feue Sa MajestéHassan II. Ce parcours très technique<strong>et</strong> particulièrement délicatà aborder, a reçu récemment leprestigieux Trophée Hassan II.Sofitel Essaouira MogadorGolf & SpaOuvert le 1 er mars 2011 à Essaouira,face à l’île de Mogador, ce fantastiqueparcours de 18 trous aété dessiné par le célèbre golfeursud-africain Gary Player. Construitdans le cadre du développementde c<strong>et</strong>te région balnéaire, situéeà quelque 180 kilomètres à l’ouestde Marrakech, ce parcours particulièrementbien étudié offre unréel plaisir golfique aux joueursde tous niveaux. Stratégie <strong>et</strong>technique seront nécessaires pouraborder les nombreux dog-legs<strong>et</strong> les larges greens, vallonnés<strong>et</strong> roulants à souhait. Un séjourdans le merveilleux hôtel SofitelEssaouira Mogador Golf & Spane fera qu’augmenter le plaisirde la visite dans c<strong>et</strong>te cité, quifût pendant quelque temps lerefuge de Jimmy Hendrix.Une offre complète <strong>et</strong>plaisanteAvec Marrakech, autre haut lieu dela pratique golfique au Maroc, leRoyaume dispose de 27 parcoursdifférents. 13 nouveaux parcours devraientouvrir dans les 5 prochainesannées. Il est cependant nécessairede savoir que la législation marocaineoblige l’emploi d’un caddiesur le parcours. Si un bon caddieperm<strong>et</strong> d’obtenir des informationsintéressantes sur la topographiedes trous, les distances à parcourirou une bonne lecture des lignesde putt, certains caddies moins« éduqués » peuvent facilementternir l’ambiance du flight. Le défipour les autorités golfiques marocainessera de réaliser un très groseffort d’éducation afin d’amenerl’ensemble de la communauté descaddies à un niveau suffisant pouraccompagner de façon agréable <strong>et</strong>efficace les parcours des golfeurs. Gérard KarasPhotos-Gérard KarasLe green du n° 9 du Golf de l’Océan offre une vue magnifique sur le Haut Atlas.95


Etapes gourmandesBrasserie SchumanLE rendez-vous des amateurs de théâtre…mais pas seulementLes habitants de Luxembourg devront s’y habituer, désormais la brasserie du théâtre s’appelle la Brasserie Schuman.Sous la houl<strong>et</strong>te de la très dynamique Laurence Frank, une nouvelle aire s’ouvre pour ce restaurant stratégiquementsitué. La devise de Laurence est : « Si on fait quelque chose, on le fait bien ». Tout un programme…Laurence Frank le dit elle-même,avec l’ouverture de ce restaurant,elle démarre une nouvelle <strong>vie</strong>. Ellem<strong>et</strong> toute sa créativité <strong>et</strong> son énergiedans ce nouveau proj<strong>et</strong>.C’est elle qui repère l’endroitdurant la Schueberfouer 2010.Dans la foulée, elle remporte l’appeld’offre de la Ville de Luxembourgqui cherche un nouvel exploitantpour c<strong>et</strong>te adresse de prestige enmal de pilote.Sa solide expérience de larestauration (12 ans au Catclub) <strong>et</strong>5 mois de travaux ont été nécessairespour transformer le lieu enun endroit moderne <strong>et</strong> lumineux.La salle, qui bénéficie d’un beauvolume éclairé par de larges baiesvitrées de part <strong>et</strong> d’autre, donnesur une grande terrasse : le parvisdu Grand théâtre, avec sa fontainecentrale. A l’intérieur, de grandesardoises panoramiques donnentun p<strong>et</strong>it côté branché/canaille auxplats du jour inscrits à la craie, dansla tradition brasserie. Le soir, l’ambianceest majoritairement cosy <strong>et</strong>intime grâce à un éclairage doux<strong>et</strong> discr<strong>et</strong>.L’espace lounge accueilleratout prochainement un événementquotidien (de 18h00 à 20h00) autourdes cocktails de la semaine <strong>et</strong> d’unassortiment de tapas. Idéal pourun after-work entre amis. Une foispar mois, un DJ <strong>vie</strong>ndra animerla soirée.Une carte brasserie auxaccents belgesLaurence Frank est allée chercherson chef, Morris Clip, en Belgique,près de Liège. Celui-ci prône unecuisine du goût <strong>et</strong> de la tradition.Morris n’a pas son pareil pouraccommoder les légumes frais.Tous les matins, le rituel passe parl’approvisionnement en produitsde saison <strong>et</strong> par la pluche desnombreux légumes. Ceux-ci sonttellement frais qu’ils sont servisà peine cuits <strong>et</strong> qu’ils gardentleurs belles couleurs, donnantun côté très graphique à c<strong>et</strong>tecuisine alléchante. Dans l’assi<strong>et</strong>te,cela fait toute la différence ! Unsoin particulier est apporté à lamise en scène de chaque plat.La carte, qui change àchaque saison, est composée declassiques brasserie revisités pourétonner (Tartare de bœuf, Carpacciode veau ourlé de fois gras,Sole meunière ou Os à moelle)<strong>et</strong> de plats typiquement belges,également interprétés de façoninventive <strong>et</strong> légère (Croqu<strong>et</strong>tesaux crev<strong>et</strong>tes, Boul<strong>et</strong>tes de veauà la bière d’abbaye ou encoreGibier des Ardennes).A l’ardoise, nous avionsle choix entre un Pot au feu dehomard <strong>et</strong> un Foie de veau aumadère. Nous les avons testés tousles deux. Verdict : excellents. Catherine MoisyBrasserie Schuman1, rond-point SchumanL-2525 LuxembourgTél : (352) 25 61 85 44Menu du jour uniquement à midiLe soir carte + suggestions3 services les soirs de spectacle :18h30, 20h30 <strong>et</strong> 22h30Réservation obligatoire/possibilité de privatisationParking Glacis96


AutoLancia YpsilonFashion <strong>et</strong> inimitableC’est bien plus qu’une évolution. Avec ses nouvelles motorisations, ses quatre portes, son originalitéunique <strong>et</strong> séduisante, la nouvelle Lancia Ypsilon va égayer les artères de nos villes. Mais est aussi superbementà l’aise sur les routes.Un plaisir. Pas d’autre mot pourqualifier l’essai de c<strong>et</strong>te nouvelleYpsilon, quatrième génération,apparue sur nos routes en août<strong>et</strong> qui s’affiche sans complexesdans le haut de gamme à prix toutà fait abordable. D’autant quel’équipement de série est plus quegénéreux, tandis que les nouvellesmotorisations proposées sont aussiefficaces qu’économiques, touten bénéficiant du savoir-faire dugroupe Fiat en matière de moteurs« propres ». C<strong>et</strong>te nouvelleYpsilon s’avère être ainsi le fer delance du constructeur. Qui devraittoutefois s’attacher à régler unproblème récurrent : une qualitéde finition encore <strong>et</strong> toujours trèsperceptible.Dès son apparition, en1985, l’Ypsilon, si elle se distinguaitdéjà par un design unique<strong>et</strong> une magnifique élégance, seremarquait aussi par une lacune :n’être proposée qu’en version troisportes. Et cela, alors même quela clientèle cible de ce genre devoiture privilégie les cinq portes.C<strong>et</strong>te lacune est maintenant combléede manière assez originale,avec les poignées des portes arrièreintégrées dans le montantsupérieur de ces portes. Une inspirationvenue de l’Alfa Romeo 147,au style indiscutablement réussi.Dès son lancement, la LanciaYpsilon s’est distinguée parune ligne unique, à l’élégance trèsrecherchée. Une voiture fashionchic, au look étonnant grâce àune hauteur de caisse élevée <strong>et</strong> àdes côtés à l’uniformité brisée. Undessin qui a de suite fait l’unanimité.Et qui, au passage, faisait dec<strong>et</strong>te voiture un obj<strong>et</strong> à nul autrecomparable dans sa catégorie. Unobj<strong>et</strong>, aussi, qui attire le regard.C<strong>et</strong>te quatrième génération reste,bien sûr, ancrée dans c<strong>et</strong> espritdesign, en étant plus dans l’airdu temps par une ligne un peuUn des points – très – forts del’Ypsilon a toujours été son équipementd’origine très compl<strong>et</strong>. La nouvelle Ypsilonne déroge pas à c<strong>et</strong>te règle97


AutoUn plaisir. Pas d’autre mot pourqualifier l’essai de c<strong>et</strong>te nouvelle Ypsilon,quatrième génération, apparue sur nosroutes en aoûtplus ronde, plus fine, plus souple,avec l’originalité pour leitmotiv.Les deux portes de plusn’empêchent pas l’Ypsilon de restertrès compacte, à 3,84 m de long(un chouïa en plus que la RenaultClio), avec un coffre de 217 litres,dans la norme, mais très accessible.La ligne rend cependant lagarde au toit, aux places arrière,un peu limite pour les personnesassez grandes.Equipement très haut degammeLes goûts <strong>et</strong> les couleurs ne sediscutent pas, mais originalité <strong>et</strong>séduction sont encore au rendezvous.Les stylistes ont ainsi su donnerà la planche de bord – malgréqu’elle soit très inspirée des monovolumes– un aspect dynamique,jeune <strong>et</strong> haut de gamme. Le le<strong>vie</strong>rde changement de vitesses, lui,est niché très haut sur la consolecentrale. Comme sur la Fiat 500,dont la plate-forme sert de baseà l’Ypsilon.Les sièges, quant à eux, serévèlent tout à fait confortables. Unaccoudoir central à l’avant serait unplus, mais quasi toutes les p<strong>et</strong>itesurbaines présentent c<strong>et</strong>te lacune.J’ai regr<strong>et</strong>té, aussi, les ceintures desécurité non réglables en hauteursur le montant latéral.Un des points – très –forts de l’Ypsilon a toujours étéson équipement d’origine trèscompl<strong>et</strong>. La nouvelle Ypsilon nedéroge pas à c<strong>et</strong>te règle qui, àce niveau, ramène la concurrenceau rang de simple figurant avec,en outre, le dernier cri technologique.Parmi lequel la possibilitéde m<strong>et</strong>tre la direction en modeCity pour les manœuvres. Le rayonde braquage (9,4 m) est superbe<strong>et</strong> rend conduite <strong>et</strong> manœuvresen ville très agréables. Le dessinde l’Ypsilon entraîne juste unevisibilité trois-quarts arrière un riendifficile, qui peut être comblée parl’option du radar de recul, voire parcelle du système d’aide au stationnementMagic Parking (qui aidele conducteur à trouver la placede stationnement adéquate –avec toutefois 80 cm en plus quela longueur de la voiture – <strong>et</strong> quieffectue le « créneau » nécessaire.Autre plaisir à savourer :l’insonorisation du pavillon, quiréduit l’intensité sonore de 50 %grâce à un nouveau matériau isolant.Last but not least, Lanciapropose, sur l’Ypsilon, un nombreinouï de combinaisons possiblesd’aménagements <strong>et</strong> de couleurs.Enfin, si l’Ypsilon se révèl<strong>et</strong>out aussi agréable sur route, lemérite en re<strong>vie</strong>nt à son châssis <strong>et</strong>ses suspensions revus en profondeur.Et à ses deux motorisations :un essence 900 cc TwinAir de 85 cv(également proposé sur la Fiat 500)<strong>et</strong> le diesel Multij<strong>et</strong> II 1,3l, de 95 cv.Résultat : une consommation quioscille autour de 5 l/100 km, pourdes rej<strong>et</strong>s en CO2 de seulement,respectivement, 97 <strong>et</strong> 99 g/km. Laversion diesel est équipée de sériedu dispositif Start&Stop. Certes,l’Ypsilon n’est pas, sur route, unfoudre de guerre, mais le plaisirde conduite est bien réel.Une force de convictiontoute italienne… Marc VandermeirPhotos-Lancia98


AutoNEWSAlphab<strong>et</strong> <strong>et</strong>ING Car Leases’associentLa société opère sous lenom d’Alphab<strong>et</strong>Le 23 septembre dernier, les autoritésde la concurrence européennesont donné le feu vert aurapprochement entre Alphab<strong>et</strong><strong>et</strong> ING Car Lease. Comme celaavait été annoncé en juill<strong>et</strong> dernier,Alphab<strong>et</strong> a fait l’acquisitiond’ING Car Lease pour la sommede 637 millions EUR. La sociétérésultant de ce rapprochementopère sous le nom d’Alphab<strong>et</strong>.La nouvelle société Alphab<strong>et</strong>compte aujourd’hui plusde 460.000 voitures en gestion (àfin août) ; elle est représentéedans 18 pays au total. Hyundai au coeurde Luxembourg-VillePhoto-Michaël PeifferAutodis, le plus grand concessionnaireHyundai d’Europe,<strong>vie</strong>nt d’ouvrir un nouveau salond’exposition en plein centreville.Il s’agit d’un tout nouveauconcept de show-room, c’est-àdireun brand shop Premium deHyundai.Hyundai Motor Europe<strong>et</strong> Korean Motor Company fontconfiance à Autodis, leur concessionnairephare depuis 1999,<strong>et</strong> l'ont dès lors soutenu dansl’élaboration de ce brand shopunique en Europe.Son emplacement stratégiquen’est pas un hasard.Situé au coin de l'avenue Monterey<strong>et</strong> du boulevard Joseph II,ce nouveau show-room est unevitrine réelle 24h/24 <strong>et</strong> 7j/7. Lesnouveaux modèles <strong>et</strong> les avantpremièreseuropéennes de Hyundaiy seront mis en évidence surun espace de 300 m 2 . Dans unstyle particulièrement plaisant,design <strong>et</strong> lumineux, le visiteurexplore une sélection Hyundai,dite Premium.En fait, avec ce nouveaupoint de vente, Autodis cibleune clientèle BtoB ainsi que leshabitants des alentours <strong>et</strong> les employésde ce quartier de la villede Luxembourg.Une fle<strong>et</strong> lounge accueillela clientèle professionnellecomme privée. C<strong>et</strong> espacesera aussi régulièrement utilisépour des soirées à thème styleLadies’night, Bulles <strong>et</strong> Co., soiréeJazz, <strong>et</strong>c.Le site www.hyundaicity.lu,dédié à Hyundai LuxembourgCity, informe régulièrementsur les événements à venir.Les intéressés peuvent s’y inscriredirectement. i40 <strong>et</strong> Velosterau Château deSchengenPhoto-Michaël PeifferC’est à Schengen, entre vignes<strong>et</strong> Moselle, que Hyundai a présentéà la presse ses 2 derniersmodèles : le break i40 <strong>et</strong> l’inclassableVeloster.Commercialisée en Europedepuis le mois de juill<strong>et</strong>,la i40 intègre le segment D envoulant offrir aux consommateursdu haut de gamme <strong>et</strong> dela qualité à des tarifs accessibles.Le résultat est plutôt concluant.La i40 est appelée à endosserle rôle d’ambassadeur de lamarque. Comme le ix35, la i40va très certainement attirer denouveaux clients dans les showroomsHyundai. D'autant qu'elledispose d’une belle carte à jouerdans le monde du fle<strong>et</strong>, avec unobjectif avoué de 50 % de ventesvers les professionnels.Conçue <strong>et</strong> développéedans le quartier général européenR&D de Hyundai, à Rüsselsheim,en Allemagne, la i40Wagon de 4,7 mètres de longsera bientôt rejointe par uneberline 4 portes. Les deux carrosseriesseront couvertes par leprogramme de garantie 5 YearTriple Care qui offre une garantieillimitée de 5 ans, 5 ans d’assistanceroutière <strong>et</strong> un check-upannuel gratuit du véhicule pendant5 ans.Sur la route, la i40répond aux attentes. Le diesel1.7 (115 ch) de notre essai a dequoi séduire. Equipé de la technologieBlue Drive, il offre unediminution n<strong>et</strong>te de la consommation<strong>et</strong> des émissions deCO2 – seulement 4,3 l/100km <strong>et</strong>113 g/km (données constructeur)– faisant de la i40 le « modèlele plus écologique de sonsegment ». La voiture s'avèreagréable à conduire, avec tenuede route <strong>et</strong> confort au rendezvous.La finition est soignée <strong>et</strong>offre de nombreuses possibilitésde rangement. A bord, la sensationd’espace est omniprésente<strong>et</strong> bien réelle avec un coffre volumineux<strong>et</strong> de l’espace pour lesjambes aux places arrière. Bref,la i40 a les moyens de ses ambitions! L’inclassableVelosterDeuxième modèle présenté auChâteau de Schengen : le Veloster.Ce modèle au look ravageurse définit comme un coupé familialrévolutionnaire à… 3 portes !Il incarne de manière surprenantele nouveau slogan de lamarque Hyundai : « New Thinking.New Possibilities ». Avec sadouble ligne – une longue portecôté conducteur <strong>et</strong> 2 portes côtédroit pour accéder facilement àla banqu<strong>et</strong>te arrière – le nouvelarrivant du segment compactdes coupés Hyundai s'adresse,si l’on en croit le constructeur,aux conducteurs actifs qui privilégientle plaisir de conduite <strong>et</strong> ledesign, sans pour autant vouloirimposer de limites pratiques àleurs passagers.Côté design, le Velosterne ressemble à rien d’autre <strong>et</strong>capte les regards à son passage.Pour le plaisir de conduite, toutefois,il faudra revenir. Le moteuressence (pas de dieselprévu) GDi 1.6, qui développe140 ch n’offre pas les performancesqu’on pourrait attendred’un modèle à l’allure aussisportive. L’ensemble paraît unpeu lourd en regard des performancesde la i40.On l’aura compris, leVeloster n'est pas une voiturede sport pur sang, mais bien uncoupé « sportif », fonctionnel <strong>et</strong>abordable, entièrement équipé<strong>et</strong> offrant des performances écologiques.Pour ceux qui privilégientle look aux performancespures. Michaël Peiffer99


Check-inLovely morning, Egypt !La révolution <strong>et</strong> les incertitudes qui pèsent sur l’avenir ont, une fois de plus, percuté de plein fou<strong>et</strong> le secteurdu tourisme. Un secteur économique essentiel, presqu’à l’arrêt. Alors qu’il n’y a aucun risque pourles touristes. Au contraire. C’est donc plus que jamais le moment de découvrir aussi bien les merveillesarchéologiques que les sites balnéaires égyptiens.Abou Simbel, en bordure du lac Nasser, un site fabuleux. Mais déserté.Le temple de Louxor sous son apparat de nuit, une merveille.Tout au long des paisibles rivesdu Nil, les innombrables bateauxde croisière sont à l’arrêt, arrêtéscôte à côte. Seuls quelques-unscirculent, bien loin d’être remplisde touristes. Même désolantspectacle à Assouan, c<strong>et</strong>te foispour les bateaux de croisière surle lac Nasser. Tandis que, toutau long du Nil <strong>et</strong> autour du LacNasser – avec son extraordinairesite d’Abou Simbel – mais aussi,par exemple, dans les rues dec<strong>et</strong>te capitale touristique qu’estLouxor, les visiteurs sont rares, trèsrares. A Louxor, des magasins sontmême fermés, qui bordent desrues désertes. Au point que, de-ci,de-là, le long du fleuve nourricier<strong>et</strong> encore plus dans les villages<strong>et</strong> localités parsemés le long desroutes, les signes de bienvenuevers les étrangers sont fréquents.Alors que, avant, lors du « déluge »touristique…Tout cela alors que l’industriedu tourisme n’est rien moinsque la première source de rec<strong>et</strong>tesen devises pour l’Egypte <strong>et</strong> estdans le trio de tête des plus importantssecteurs économiques (avecle pétrole <strong>et</strong> le canal de Suez), enreprésentant 11,1 % (chiffre 2008)du Produit Intérieur Brut (PIB) dupays. Le tourisme « pèse » en eff<strong>et</strong>13 millions de visiteurs par an (dont1,8 de Russes, qui se concentrentsur les sites balnéaires) <strong>et</strong> donneun emploi à quelque 12 % de lapopulation active. Pas besoin icide grandes explications pour soulignerles conséquences socialesde ce désastre, dans un pays déjàmonstrueusement frappé par lechômage.Disons-le d’embléeOui, de lourds points d’interrogationpèsent sur l’Egypte. Nul nepeut prédire ce qu’il va advenirde la révolution. La volonté dedémocratie est très présente chezles jeunes mais, en même temps,le développement de l’islam sauteaux yeux. Ce qui est tout naturels’il s’agit d’un islam modéré <strong>et</strong>tolérant. Ce qui l’est beaucoupmoins lorsqu’il s’agit d’islamisme.Et des tendances intégristes sontbien là, soutenues par l’ArabieTout au long des routes, la <strong>vie</strong> s'écoule, paisible.Saoudite – ce précieux mais trèscontradictoire allié de l’Occident,pétrole <strong>et</strong> intérêts stratégiquesobligent –, tendances que l’on voits’exprimer dans les rues, surtoutpar le nombre de femmes non passimplement voilées, mais en burqa.Tandis que les femmes habilléesà l’occidentale sont rarissimes. Ily a enfin le rôle très ambigu de100


Check-inHurghada, haut-lieu du tourisme balnéaire.L'industrie du tourisme, essentielleà la sur<strong>vie</strong> économique de l'Egypte.l’armée, dont la structure en placeest toujours directement issue durégime Moubarak. Une armée quia fait savoir qu’elle n’accepteraitpas que les élections prévues enjan<strong>vie</strong>r prochain (seul mois pourlequel il faudra bien suivre l’évolutionavant de décider d’un voyageou le reporter, ce qui n’est qu’unbémol très mineur) amènent unreligieux au pouvoir. Pour raisonstratégique, bien sûr. Mais aussi,plus discrètement, parce que l’industriedu tourisme est tout à faitessentielle à l’économie nationale.Nous n’allons pas nouslivrer ici à une longue analyse dec<strong>et</strong>te réalité politique. Par contre,nous pouvons affirmer c<strong>et</strong>te autreréalité : le pays – en particulier seslieux touristiques – est calme <strong>et</strong>le touriste est accueilli à bras ouverts.En toute sécurité <strong>et</strong> d’ailleurstoujours sous haute protection.Un voyage d’études toutrécemment organisé par Transorient– un tour opérateur belgespécialiste de l’Egypte, son fon-dateurétant d’origine égyptienne –en a permis le constat sur le terrain,ce qui n’est rien d’autre quela meilleure preuve qui soit. DeLouxor à Assouan, puis sur le LacNasser <strong>et</strong> tout au long des villages<strong>et</strong> cités bordant les routes entreces deux villes, jamais, absolumentjamais, nous n’avons pu voir oumême deviner ne serait-ce qu’uneattitude ou un geste portant às’interroger. Que du contraire,même. Tout est aussi question derespect des usages <strong>et</strong> traditions.Comme, finalement, partout dansle monde.Alors, oui, c’est plus quejamais le moment d’aller en Egypte.Pour les plaisirs balnéaires, avecces destinations phares que sontnotamment Hurghada <strong>et</strong> Sharm-el-Sheikh, en bordure de Mer Rouge.Mais ceux-ci ne sont pas l’Egypt<strong>et</strong>elle qu’en elle-même, qui a forgécivilisations <strong>et</strong> Histoire. C’est cellelàqu’il faut découvrir avant tout.Par les sites historiques fabuleuxle long du Nil, mais sans – évidemment! – oublier ceux du LacNasser. Pas plus que les pyramidesde Cheops. Mais sans non plusoublier – pourquoi pas ? – la <strong>vie</strong>quotidienne des Egyptiens, queTransorient perm<strong>et</strong> aussi de découvrirdans un réel esprit d’échangeculturel. Là, ces combinés – <strong>et</strong> lesur mesure – sont une savoureuseinvitation au voyage <strong>et</strong> à la découverte.En parfaite quiétude. Dansles oasis comme sur le Nil, à bordde voiliers très exclusifs.Et si la chose peut paraîtreaccessoire dans c<strong>et</strong>te économiequ’est le tourisme, le meilleurmoyen d’aider les Egyptiensdans leur marche vers la démocratie,c’est précisément d’allerà leur rencontre <strong>et</strong> de découvrirou redécouvrir leurs trésors historiques.D’autant que, justement,vu la quasi-absence de touristes,les promotions s’avèrent particulièrementintéressantes.Parce que c’est commeme répondait un membre du personneld’entr<strong>et</strong>ien d’un hôtel àqui j’avais adressé un bonjour :lovely morning ! Quand le coucher de soleil dessine les minar<strong>et</strong>s en bordure du Nil.Marc VandermeirPhotos-Marc Vandermeir101


Beauty caseGuerlainCouleursd’automneRouge G, lequel choisir ? Levrai rouge délicieusementprofond mais scandaleusementincendiaire, le pruneà l’ultra-sophistication saturéede pigments, ou lerose à la délicatesse faussementtendre… Réponse :les trois !Lingerie de PeauPour un maquillage surmesure, unifiez le teint(pour les inconditionnellesdu fluide avec Lingerie dePeau Fluide) <strong>et</strong> corrigezles imperfections avecLingerie de Peau Compact,<strong>et</strong> illuminez le regardavec Lingerie de PeauCorrecteur.Avec les Ecrins 4 Couleurs, Guerlainjoue la couleur au pluriel.GivenchyLuneMystérieuse N° 1LuneMordorée N°2Je veux la LuneLes Ombres de Lune, deux poudres illuminatricespour les joues, les yeux, le teint <strong>et</strong> une ombre àpaupières intense pour une lecture en clair-obscur :une Lune noire dans un ciel blanc crème <strong>et</strong> une Lunebleu nuit dans un ciel doré.Une fantaisie lunaire pour ce remodelant,Prisme Blush-Glow. Sescouleurs nacrées sont à superposersur la poudre des Ombres de Lune.LancômeTeint Miracle CompactUn teint nu… d’un simple geste.Trois essences de haute-parfumerieLancôme rend hommage à son patrimoine exceptionnel<strong>et</strong> réédite quelques-uns de ses plusgrands joyaux : Peut-être, Balafre <strong>et</strong> 1001 Roses. Adécouvrir exclusivement chez Paris 8 – 56, GrandRue – Luxembourg-Ville.Esprit lunaire aussi pour les lèvres avec le rougesombre <strong>et</strong> charnel du Rouge Interdit Lune Carmin<strong>et</strong> du Gloss Interdit Lune Carmin, tandis que laGelée d’Interdit Lune Argentée accentue de sonvoile un naturel lumineux.Avec une longueur d’avanceHonour d’AmouageInspiré de la tragédie de Madame ButterflyHonour pour femmes est un parfum de fleurs blanches.Honour pour hommes est un parfum épicé <strong>et</strong> boisé.Les deux flacons sont en cristal <strong>et</strong> les capuchons sont enplaqué or, accentués de cristal blanc opaline Swarovski.Au Luxembourg, la marque est uniquement disponibleà l’Institut Françoise, route de Longwy à Bertrange.102L’EauSignéeVanessaBruno<strong>et</strong> BiothermLa marqueBiotherm<strong>et</strong> lastylisteparisienneVanessa Bruno se sontassociées pour créerL’Eau. La fragrance rappellel’odeur humided’un jardin embaumantla rose, dès l’aube.De nuit, Mister LashBooster agit en profondeur<strong>et</strong> revitalise les cilspendant le sommeil. Dejour, il traite les cils touten jouant le rôle d’unmascara transparent.Il peut également êtreutilisé avant le mascara.Phenomen’eyesSparkling,teinteGoldSparklesN°6.Pour les soirs de fête,la formule de Phenomen’eyesse dote de finesnacres pour parer les cilsd’éclats scintillants. A appliquerdirectement sur lescils ou sur votre mascarahabituel.


YSLThe New BlacksNoir mystère, noirs lumières. Des yeux aux ongles, le noir se fait couleur chezYves Saint Laurent.Beauty caseL’Homme LibreUn flacon tout en transparencepour un parfum contemporain,empreint de boisés aromatiques.Holiday LookEyeliners eff<strong>et</strong> faux cils (gel)Pal<strong>et</strong>te NoirTerriblementFeutreEyelinerEff<strong>et</strong>Faux CilsShockingMascaraVolumeEff<strong>et</strong>Faux CilsShockingPal<strong>et</strong>te BlancTerriblement –Pal<strong>et</strong>te Enlumineurde teintVernis à ongles. Le noir se conjugue en indigo,lapis <strong>et</strong> mordoré dans la nouvelle collection LALAQUE.La CollectionYves Saint Laurent célèbre un demi-sièclede création de parfums. La Collectionréunit 4 parfums féminins : Y, Yvresse, InLove Again, Nu, <strong>et</strong> 4 parfums masculins :Pour Homme, Jazz, M7 Oud Absolu, RiveGauche pour Homme. Les étuis sont pareilsà des cubes qui trouvent leur placel’un contre l’autre.Deux desquatrenouvellesteintesdu RougePur Couture(N° 37 <strong>et</strong> 38)Manucure Couture DuoN° 6. Deux noirs: un mat<strong>et</strong> un brillant.Inspirées du smoking, c<strong>et</strong>te collectionen édition limitée célèbrele vestiaire icône d’Yves SaintLaurent.CliniqueEmporio ArmaniDiamonds BlackCaratDes flacons réinventésDans ces flacons noirs aux multiplesfac<strong>et</strong>tes, se déclinent deux nouveauxparfums. Pour elle : un parfum orientalfleuri <strong>et</strong> fruité. Pour lui : un parfumépicé <strong>et</strong> boisé.Un teint zéro défautTout en camouflant les imperfections,RepairwearLaser Focus All-SmoothMakeUp SPF 15 est richeen ingrédients qui aident àprotéger <strong>et</strong> réparer la peau.Existe en 6 teintes.Plus cool qu’un fard à paupièresordinaireGorgée d’ingrédients nutritifs, LidSmoothie Antioxidant 8-Hour EyeColour est une crème-poudre longu<strong>et</strong>enue qui ne migre pas dansles plis des paupières <strong>et</strong> reste enplace durant 8 heures. Disponibleen 6 teintes.Sérum anti-âgeAvec 3 gouttes de CliniqueRepairwear Laser Focus Wrinkle& UV Damage 2 fois par jourpendant 12 semaines, on obtient63 % de la réduction des ridesobtenue au laser.103


LivresNous avons fait une sélection particulièrement éclectique pour c<strong>et</strong>te fin d’année, avec des ouvragesprofessionnels, des biographies, des romans, <strong>et</strong> une invitation au voyage. Nos recommandations defin de rubrique sont, elles aussi, dignes de r<strong>et</strong>enir l’attention de nos lecteurs.Michel NivoixLa leçon de ToyotaEn 2010, en pleine récession de l’économie mondiale,Toyota – qui subit déjà une chute vertigineusede ses ventes – voit la sécurité de ses véhiculesremise en cause, ce qui déclenche un déploiementmédiatique m<strong>et</strong>tant l’entreprise en grave péril. En2011, non seulement Toyota a surmonté c<strong>et</strong>te crise,mais a r<strong>et</strong>rouvé sa place de numéro un mondial de l’automobile.Quels enseignements peut-on tirer de la force de son management? En voici le détail. Comment a-t-elle réussi ? Grâce à lasupériorité opérationnelle de c<strong>et</strong>te entreprise, qui repose non surdes solutions d’urgence mais sur la culture qui l’a toujours guidée.Une leçon de management remarquablement décryptée dans c<strong>et</strong>ouvrage.Toyota, un modèle de gestion de crisede Jeffrey Liker <strong>et</strong> Timothy OgdenPearson (250 pages – 29 EUR)La force du DestinEst-il possible de r<strong>et</strong>rouver un amour d’enfancelorsque l’on s’est perdus de vue jusqu’à l’aubede la quarantaine <strong>et</strong> le faire revivre sous formed’Amour ? C’est le thème de c<strong>et</strong> émouvant romandans lequel Anne r<strong>et</strong>rouve Alexis qui, vingt-septans plus tôt, lui avait promis, en pleine SecondeGuerre mondiale : « Je te protégerai ».Ils ne s’étaient jamais revus jusqu’à certain jour où le hasard…Or, on sait qu’il n’y a pas de hasard <strong>et</strong> que s’accomplit ledestin qui nous est réservé. Les choses ne vont pas être simples,comme lorsque la <strong>vie</strong> m<strong>et</strong> sur notre chemin « la » personne qu’onattendait… ou qu’on n’attendait plus. Eblouissant !J’ai cherché celui que mon cœur aimede Dominique MarnyPresses de la Cité (377 pages – 21 EUR)Un être d’exceptionArtisan du succès <strong>et</strong> de la gloire de Bernard Buff<strong>et</strong><strong>et</strong> Yves Saint Laurent (dont il fut le compagnon),rédacteur en chef d’un journal politique alors qu’iln’avait que 18 ans, courtier en livres, courtier entableaux, directeur de plusieurs théâtres parisiens,président de l’Opéra Bastille, mécène, auteur demagnifiques « coups » financiers, nouveau copropriétairedu Monde, dont il est président du conseilde surveillance, Pierre Bergé est du nombre deces êtres d’exception qui fascinent.En vérité, Pierre Bergé rêvait de devenir un écrivain aussiapprécié que Jean Giono ou Jean Cocteau. Mais sa <strong>vie</strong> est infinimentpassionnante, <strong>et</strong> il faut absolument la découvrir dans c<strong>et</strong>tebiographie conduite avec intelligence.Pierre Bergé – Le faiseur d’étoilesde Béatrice PeyraniPygmalion (382 pages – 22 EUR)Cinq paradoxes… <strong>et</strong> des solutionsLes nouvelles technologies, qui n’ont que vingtans, ont transformé (<strong>et</strong> continuent de le faire) lescomportements d’achat <strong>et</strong> l’expérience des clientsvis-à-vis des marques. Mais les mentalités n’évoluentpas aussi vite que le monde digital, d’où cinqparadoxes-clés du comportement client identifiéspar le cabin<strong>et</strong> BearingPoint.Les solutions perm<strong>et</strong>tant d’obtenir deréelles performances <strong>et</strong> de gérer la complexité des attentes desclients sont expliquées au fil de cinq chapitres : comportement desclients, différents modes de transaction, expérience client, relationde l’entreprise, <strong>et</strong> organisation de l’entreprise. Un outil très pratiquepour résoudre des problèmes très concr<strong>et</strong>s.Les paradoxes de la relation client…dans un monde digitald’Eric Falque <strong>et</strong> Sarah-Jayne WilliamsPearson (241 pages – 29 EUR)Les hivers du NordUn pasteur re<strong>vie</strong>nt à Sawgam<strong>et</strong>, ville-champignonoù il a passé son enfance <strong>et</strong> qui a été fondée undemi-siècle plus tôt par son grand-père, dans lesforêts du nord des Etats-Unis : sa mère est entrain de mourir <strong>et</strong> il <strong>vie</strong>nt reprendre place dans sacommunauté. Dans c<strong>et</strong> univers de bûcherons <strong>et</strong>de chercheurs d’or, où l’hiver est incroyablementfroid, Stephen se remémore l’histoire de sa famille : son grand-père<strong>et</strong> sa grand-mère qui vécurent un magnifique amour, mais aussi sonpère <strong>et</strong> sa jeune sœur emportés sous la glace alors qu’il était enfant.Une plongée dans un monde à la fois perdu, sauvage, <strong>et</strong>merveilleux, plein de tendresse, où les vivants <strong>et</strong> les morts se séparent<strong>et</strong> se r<strong>et</strong>rouvent dans la beauté stupéfiante de l’hiver.Les bois de Sawgam<strong>et</strong>d’Alexi ZentnerJC Lattès (297 pages – 20,90 EUR)Intéressant patrimoineLes maisons-phares représentent un patrimoinearchitectural à la fois particulier, trèsdiversifié, <strong>et</strong> fort intéressant, dont le plusancien témoin est celui de Réville, non loinde Barfleur, au nord-est du Cotentin. On en dénombre plus de 150sur le littoral français, dont la majorité sur la Manche <strong>et</strong> l’Atlantique,<strong>et</strong> plus précisément le long des côtes normandes <strong>et</strong> br<strong>et</strong>onnes.Eminent spécialiste du domaine des phares <strong>et</strong> du balisage,Jean-Christophe Fichou nous raconte de bien belles histoires (vraies)magnifiquement illustrées par Jean Guichard. Des plans, dessins,croquis, <strong>et</strong> cartes complètent c<strong>et</strong>te iconographie. Une idée de cadeauoriginale pour les amoureux des océans <strong>et</strong> des mers.Les maisons-pharesde Jean-Christophe Fichou (textes) <strong>et</strong> Jean Guichard (photos)Editions Ouest-France (140 pages – 30 EUR)104


MusiqueFin d’année exceptionnelle dans le monde de l’édition discographique : un superbe coffr<strong>et</strong> Liszt, ladernière œuvre de Paul McCartney, le nouveau prodige du violon, un magnifique Schoenberg, <strong>et</strong>un hommage de Richard Galliano à Nino Rota figurent au programme de notre sélection. Allez toutde même chez votre disquaire !Michel NivoixIncontournableDe nombreux disques, albums, <strong>et</strong>coffr<strong>et</strong>s marquent c<strong>et</strong> automne le200 e anniversaire de la naissancede Franz Liszt (21 octobre 1811).Nous avons apprécié celui proposépar EMI Classics, qui rassemble les100 chefs-d’œuvre du compositeurhongrois. La programmationest particulièrement judicieuse,avec trois disques consacrés auxœuvres pour piano solo, un auxpages pour piano <strong>et</strong> orchestre,<strong>et</strong> un autre aux œuvres orchestrales,cependant que le dernierest dédié aux mélodies.Les pianistes les plus prestigieux,les plus belles voix <strong>et</strong> lesmeilleurs orchestres dirigés parles chefs les plus réputés sontau générique de c<strong>et</strong>te superproductiondiscographique qui doitfigurer dans la discothèque d<strong>et</strong>out mélomane exigeant.LisztSes 100 chefs-d’oeuvre(EMI Classics)Superbe partitionAnobli par la Reine en juin 2001,Sir Paul McCartney, ex-Beatle,a commencé à composer dela musique classique en 1991avec son Liverpool Oratoriopour les 150 ans de l’orchestrephilharmonique de c<strong>et</strong>te ville.Ecce Cor Meum, œuvre pourchœur <strong>et</strong> orchestre sortie en2006, a été couronnée par unClassical Brit Award.C<strong>et</strong>te fois, il a travaillé surune musique commandée parle New York City Ball<strong>et</strong>, dont lemaître, P<strong>et</strong>er Martins, a signé lachorégraphie : Ocean’s Kingdom.Dans son processus créatif, lecompositeur nous surprend unefois de plus fort agréablement,s’étant laissé guider par son cœur<strong>et</strong> ses sentiments. Le résultat estune œuvre magnifique qui inspirerespect <strong>et</strong> admiration. Incontestablement,un CD à ne pas manquer.Ocean’s Kingdomde Paul McCartney(Concord par Universal)Génie de l’arch<strong>et</strong>Le Concerto pour violon en ré majeuropus 35 de Tchaïkovski est uneœuvre-test pour tout violoniste prétendantà une carrière internationale.Valeriy Sokolov s’y montre pourtanttrès à l’aise malgré son jeune âge(24 ans). Il est vrai qu’il suscite lesadmirations les plus passionnéesdepuis longtemps déjà : solistedès l’âge de 11 ans, il a remportéensuite quatre prix internationaux.Le jeune violoniste ukrainien,qui est ancien élève del’Ecole Yehudi Menuhin <strong>et</strong> duRoyal College of Music de Londres,se joue également des difficultésdu Concerto pour violon n°2 deBartók. Mais sa virtuosité <strong>et</strong> samaîtrise technique ne l’empêchentpas d’insuffler à ces deux œuvresce supplément d’âme qui fait lasignature des très grands artistes.Quant à l’orchestre de la Tonhallede Zürich, il est égal à lui-même,c’est-à-dire splendide.Valeriy Sokolov<strong>et</strong> l’orchestre de la Tonhalle deZürich; direction : David Zinman(Virgin Classics)Schoenbergle GrandAprès une intégrale des symphoniesde Johannes Brahms acclaméepar la critique, Simon Rattle<strong>et</strong> le Berliner Philharmoniker proposentc<strong>et</strong>te fois un programme –par ailleurs donné en concert<strong>et</strong> plébiscité par le public – quidébute par le Piano quart<strong>et</strong> n°1de Brahms orchestré par ArnoldSchoenberg dans une conceptiontrès romantique.Suit une musique composéepar Schoenberg pour un film, maisqui n’a jamais été utilisée. C’est levol<strong>et</strong> modernité de ce disque quise termine par une autre de sesoeuvres : sa Chamber Symphonyn°1 dans la version pour grandorchestre, à la fois puissante, subtile,<strong>et</strong> riche, où l’on r<strong>et</strong>rouve unclassicisme très pur. Un travailremarquable de précision.Schoenbergpar le Berliner PhilharmonikerDirection : Simon Rattle(EMI Classics)HommageRichard Galliano voulait rendreun hommage à Nino Rota : il lefait ici de façon magistrale, <strong>et</strong> deplusieurs manières. La premièreplage de ce CD est un des deuxextraits de la musique du Parrainde Francis Ford Coppola interprétépar Galliano au… trombone (qu’ilétudia au conservatoire). Les 17autres titres sont également descompositions du grand Nino, toutesécrites pour des films de FedericoFellini : La strada, I vitelloni, Ottoe mezzo (Huit <strong>et</strong> demi), Le nottidi Cabiria, La dolce vita, Giuli<strong>et</strong>tadegli spiriti, <strong>et</strong> Amarcord. Le derniermorceau est Nino, une compositionqu’il lui a dédiée.Les interprétations sontépurées, l’énoncé des mélodiesest clair, les improvisations sontmodérées, <strong>et</strong> les œuvres de NinoRota sont traitées par RichardGalliano avec respect. C’est, toutsimplement, très beau.Nino Rotapar Richard Galliano(Deutsche Grammophon par Universal)106

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