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Page 01-4333CSEAREZKI - La Nouvelle République

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NRLALA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.comCinémaFestival deCannes : stars,strass et paillettes(Envoyé spécial à Cannes) p. 13AprèsLigue Android Marketsur Google,<strong>La</strong> NR lancel’applicationiPhoneQuotidien d’information indépendant - n° 4333 - Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>2 - Prix : 10 DA<strong>La</strong> listedes élus seracommuniquéedemainp. 3©New PressL’EDITO DESOFIANE IDJISSAA quoi avait servi l’Assemblée nationale sortante, entant qu’instrument normalement intégré dans l’ingénierieconstitutionnelle dans une Constitution quiconsacre tous les droits universels dans un contextepolitique trop durable qui n’offre pas de garanties àl’application de la Constitution ? Tout peut se dire et sepromettre par des discours politiques, tout peuts’écrire noir sur blanc même quand on dit que lesparoles s’en vont et les écrits restent, rien ne peutobliger à annuler l’écart qui existe entre ce qui se prometet ce qui se fait. <strong>La</strong> crédibilité de l’Etat est inversementproportionnelle à la largeur de cet écart. PlusQuelles garanties à l’application de la Constitution ?cet écart s’élargit, plus la crédibilité se rétrécit. Qu’estcequi garantit cette fois-ci que, désormais, tout nesera plus comme avant ? Que les commissions d’enquêteaboutissent, se font dans la transparence, à laconnaissance des citoyens ? Que les facteurs de crisesoient traités en amont, ce qui implique une politiquede prévention et à tout le moins de recherche d’undialogue permanent qui laisse la répression commeultra-dernier recours, et, encore, uniquement dans lecas d’une sérieuse perturbation de l’ordre public ?Quelle part des élus dans la prévention et dans la gestionde crise ? Pour le moment, et selon l’observationdu passé, seuls les pouvoirs publics ont en charge d’yfaire face, alors que les élus apparaissent comme enétant dispensés. Il y a des crises à traiter en urgence,surtout quand elles sont d’ordre communautaire.Celles-ci sont des plus prévisibles et il est impossiblequ’elles ne soient pas prévues par les partis politiques,par les élus, par les services de sécurité. Ce type decrise, en se généralisant, détruit la cohésion nationale,crée des troubles (guerres ?) civils, surtout quand onfait le constat dans des pays arabes que c’est la cohésionnationale qui constitue le seul espace de défensenationale. S. I.


actuelLe chiffre du jourhydrauliqueAEPSellal inaugure le projet d’alimentation eneau potable de la région-nord du Dahra. «Un acquis important pour le secteur de l’éducation.» (Photo > New Press), Le ministre de l'Educationnationale, BoubekeurBenbouzid, a procédé,avant-hier, à Alger à l'installationofficielle desmembres de la commissionnationale chargée de la gestiondes fonds des œuvressociales.Présidée par M. Benmecheri Abderrahmane,la commissioncompte 9 membres entre principauxet suppléants élus le 28 février2<strong>01</strong>2. Les membres sont issusdes trois cycles scolaires. <strong>La</strong> commissionsera chargée de la gestiondes fonds des œuvres sociales accumulésau titre des budgets 2<strong>01</strong>0et 2<strong>01</strong>1. Dans une allocution, le ministrede l'Education a annoncéque ces fonds estimés à 20 milliardsde DA, ont été remis à cettecommission qui se chargera deleur gestion. M. Benbouzid a appeléles membres de la commissionà gérer ces fonds de manière«transparente et responsable» envue de préserver les intérêts desenseignants et des travailleurs dansles établissements scolaires. L'installationofficielle des membres dela commission nationale est intervenueà la suite d'élections «transparentes»au niveau de tous lesétablissements scolaires du paysavec la participation des enseignantset des travailleurs du secteur.Le ministre a qualifié cetteopération d'«inédite», s'étant dérouléedans une atmosphère dedémocratie qui a permis de choisircultureProtectionPlus de 240 000 œuvresdéposées auprès de l’ONDA.Commerce : recrutement de 7 000 agents contrôleursavant fin 2<strong>01</strong>4.énergieConférenceOuverture d’une conférencenationale sur l’eau et l’énergieà Chlef.Education<strong>La</strong> commission chargée de la gestiondes fonds des œuvres sociales installéeBenbouzid : «Les examens du troisièmetrimestre du cycle primaire ne seront pasavancés»En marge de la cérémonie d’installation des membres de lacommission nationale de gestion des fonds des œuvres sociales, leministre de l’Education nationale, M. Benbouzid a souligné que «lesexamens du troisième trimestre du cycle primaire seront maintenusà la date fixée dans le souci de parachever les cours et permettreaux candidats de bien les assimiler», appelant dans ce cadre lesenseignants à poursuivre les cours jusqu’au dernier jour de l’annéescolaire pour les élèves des trois cycles (primaire, moyen etsecondaire) qui ne sont pas concernés par les épreuves de find’année scolaire.Dans ce contexte, il a affirmé que «les vacances d’été débuteront le5 juillet prochain» et s’étaleront sur trois mois comme dans lesautres pays. L’Union nationale des personnels de l’éducation et dela formation,Unpef, avait appelé à avancer les dates des examensdu troisième trimestre du cycle primaire à fin mai au lieu de fin juinestimant que tous les programmes ont été finalisés. Concernant lesépreuves du baccalauréat (du 3 au 7 juin), du brevetd’enseignement moyen (BEM) (du 10 au 12 juin) et de fin de cycleprimaire (29 mai), M. Benbouzid a affirmé que «l’Etat, comme decoutume, a mobilisé les moyens humains et matériels pour garantirle déroulement des épreuves dans de bonnes conditions».560 000 candidats sont inscrits aux épreuves du baccalauréat sessionjuin 2<strong>01</strong>2 sur un total de deux millions de candidats inscrits auxexamens de fin d’années tous cycles confondus.Pour la préparation des examens de fin d’année dont le coût s’élèveà 400 milliards de centimes, 12 000 instituteurs ont été mobiliséspour la correction des copies d’examen de fin de cycle primaire,35 000 pour la correction des copies d’examen des épreuves du BEMet 40 000 pour la correction des copies d’examen des épreuves dubaccalauréat. <strong>La</strong> proclamation des résultats aura lieu le 2 juilletprochain pour les examens du baccalauréat et du BEM alors que lesrésultats des épreuves de fin de cycle primaire seront proclamés le 15juin et les résultats de la session de rattrapage le 8 juillet prochain.Synthèse N. H.une gestion centralisée de cesfonds, a ajouté le ministre. Le règlementde la question liée à la gestiondes fonds des œuvres socialesintervient dans le sillage des réalisationsdéjà accomplies par le secteuren ce qui concerne les questionsqui étaient en suspens. Il s'agitdu statut particulier des travailleursde l'éducation et le nouveaurégime indemnitaire qui a résolu,selon M. Benbouzid, «plusieursproblèmes professionnelsdu secteur».<strong>La</strong> décision ministérielle relativeau mode de gestion des œuvressociales, définissant les mécanismesde contrôle de l'action descommissions de wilaya et nationaleainsi que la rationalisation desdépenses, a été promulguée le 19février dernier, rappelle-t-on. Letexte définit également les modeset les sources de financement desprogrammes annuels des œuvressociales. Ainsi, 3% sont prélevésde la masse salariale des travailleursdu secteur de l'éducationy compris les primes et les indemnités.Les fonds des œuvressociales sont également financéspar «les recettes collectées dans lecadre des coopératives, des manifestationsculturelles et sportivesorganisées par les commissionsdes œuvres sociales, des contributionsfinancières des travailleursainsi que celles provenant desaides et dons». S'agissant ducontrôle financier de la gestion desœuvres sociales, ce dernier estexercé par l'Etat. <strong>La</strong> commission<strong>La</strong> NR 4333 – Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>2demainL’USTHB organise le 2 e séminairenational sur les matériaux et leursapplications.C O O P É R A T I O NALGÉRIE-ROYAUME-UNI<strong>La</strong>ncementd’un programmepour améliorerl’enseignement del’anglais dans lesétablissements privésen Algérieprend en charge toutes les questionsliées aux œuvres sociales etdéfinit les priorités en matière dedépense en assurant la coordinationau niveau national.R. N.Voir sur Internetwww.lnr-dz.com2Le programme de formation Startup consistant à améliorerl’enseignement de la langueanglaise dans les établissementsprivés à travers l’Algérie a étélancé lundi à Alger par BritishCouncil. «Cette formationreprésente une initiative destinéeà promouvoir et développer laqualité de l’enseignement del’anglais dans les établissementsprivés algériens», a indiquél’ambassadeur du Royaume-Unien Algérie, Roper Martyn, àl’ouverture d’une session deformation de trois jours. M. Ropera précisé que ce programmeconcerne une trentaine d’écolesalgériennes et consiste àdévelopper la qualité del’enseignement de l’anglais ainsiqu’une plate-forme en ligne pourpartager les matériaux etl’expertise dans le développementdes écoles. Tout en se félicitant durenforcement des liens decoopération avec l’Algérie dans lesecteur de l’éducation et lapromotion de l’enseignement dela langue anglaise, le directeur duBritish Council, M. JeremyJacobson, a annoncé, pour sapart, l’ouverture prochaine (juin)d’une école à Béjaïa qui vients’ajouter à celle ouverte à Orandans le cadre du programme StartUp. «Des experts britanniquessont venus en Algérie afin depromouvoir le développement del’enseignement de l’anglais», aajouté M. Jacobson, rappelantdans le même sens que lesinstitutions Macmillan (maisond’édition) et Cambridge Esol(formation), qui sont déjà despartenaires actifs avec plusieursécoles algériennes, «ont montréleur appui au projet en organisantcette formation et des conférencesà Alger et Oran». Le directeur duBritish Council a égalementaffirmé que son institution«œuvre à soutenir l’enseignementde la langue anglaise en Algérie etnous travaillons, a-t-il dit, surune gamme de projets établis etnouveaux». «Notre objectif est depermettre aux Algériens d’avoirun niveau reconnu mondialementen matière d’enseignement et demaîtrise de la langue anglaise»,a-t-il soutenu.


actuel<strong>La</strong> NR 4333 – Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>23Scrutin du 10 maiLe Conseil constitutionnel trancherasur les recours au plus tard mercredi, Le Conseil constitutionnel rendra publicmercredi, au plus tard, sa décision finaleconcernant les recours déposés par les candidatset les partis politiques ayant participéau scrutin du 10 mai 2<strong>01</strong>2, a-t-on apprislundi de source proche de cette institution.Le Conseil constitutionnel,qui a reçu au total 167 recours,a déjà adressé desnotifications aux candidatsdont l’élection estcontestée et attend leursréponses et observationsqui devraient lui parvenirdans un délai de quatrejours à compter de la datede notification, a indiquéla même source.L’article 166 de la loi organiqueportant régimeélectoral stipule que lecandidat déclaré dontl’élection est contestéepeut produire des observationsécrites dans undélai de quatre jours àcompter de la date de notification.Le Conseil constitutionnelstatue, selon le même article,sur le recours dansles trois jours. S’il estime lerecours fondé, il peut, parB R È V EAPNSamedi prochain,première séanceplénière de laseptièmelégislatureL'Assemblée populairenationale (APN) tiendra,samedi 26 mai, sapremière séanceplénière au titre de laseptième législatureconformément auxdispositions de l'article113 de la Constitution, aindiqué hier uncommuniqué del'Assemblée. <strong>La</strong> séancesera présidée par ledoyen des élus assistédes deux plus jeunesdéputés de la nouvelleAssemblée,conformément à l'article2 du règlement intérieurde l'APN. Cette premièreséance plénière seraconsacrée à l'appel desdéputés, à laconstitution de lacommission devalidation de la qualitéde membre et àl'élection du nouveauprésident de l'APN, aprécisé la même source.Les députés seront reçusau siège de l'APN àpartir du 23 mai, aajouté le communiqué.décision motivée, soit annulerl’élection contestée,soit reformuler le procèsverbaldes résultats établiset proclamer le candidatqui est régulièrementélu. Légalement, ledélai des notifications expirelundi soir, alors quecelui des réponses descandidats dont l’électionest contestée commencemardi 22 mai et s’étendjusqu’à jeudi.Cependant, la source a affirméque les investigationssont à un stadeavancé et le Conseilconstitutionnel statuerasur les recours et rendrapublic la décision y afférenteavant la fin de cedélai. Le Conseil constitutionnela, dès sa réceptiondes premiers recours, entamédes «investigationsapprofondies» sans attendrela fin du délai légalde dépôt de recours, et,«dans plusieurs cas, a étéamené à procéder aucontrôle des listes électorales,des bulletins contestés,des urnes, des procèsverbaux de bureaux devote et de circonscriptionsélectorales et de wilayas».Ces investigations «minutieuseset méthodiques»Session du comité central du FLNLes 15, 16 et 17 juin prochain, un tournantdécisif Mercredi, la liste définitive des élus. (Photo > New Press)ont également concernédes recours relatifs aux résultatsdu scrutin dans lescirconscriptions électoralesde la communautéalgérienne établie à l’étranger,notamment en ce quiconcerne la représentativitédes femmes.Les enquêtes relatives auxrecours ne concernant pasdirectement des candidatsélus sont aussi à un stadeavancé et le Conseilconstitutionnel est dansl’attente des réponses etobservations des candidatscontestés pour statuer.Le Conseil constitutionnelrendra public, parla suite, dans un communiqué,la liste définitive descandidats élus pour la 7 elégislature de l’Assembléepopulaire nationale (APN).<strong>La</strong> Constitution énonceque la législature débutede plein droit le dixièmejour suivant la date d’électionde l’APN, sous la présidencede son doyend’âge assisté des deux députésles plus jeunes. LeConseil constitutionnel aprécisé que cette date estfixée à compter du jour de, Les dates sont retenues pour latenue de la session du comité centraldu FLN mais le lieu n’est toujourspas défini. Cette session tantattendue par les uns et les autressera ou la soupape d’échappementqui soulagera le vieux parti de lapression interne qui perdure ou unmoment fatidique pour l’une desparties. Cette date a été reculée parrapport à un événement et unecause. Le secrétaire général du FLNa pris en ligne de compte les datesdes examens du baccalauréat et leverdict du Conseil constitutionnel.En effet, le FLN revendique les décomptesdans quatre wilayas alorsque plusieurs partis se sont liguéscontre lui dans trente communes.D’où l’impossibilité de réunir les députéspour s’entendre sur la formationdu groupe parlementaire. Néanmoins,dans les méandres du vieuxparti, il y a des groupes qui travaillentcomme si de rien n’était.Les résolutions du 9°congrès relativesaux libertés individuelles etaux institutions sont la base de travailpour les futurs parlementairesautour de l’étude de l’avant-projetde Constitution. Il sera probablementquestion sur les formes d’organisationdu contrôle parlementaire,sur les libertés individuelles ausens le plus large, sur les prérogativesdu Parlement ; il sera aussiquestion de la désignation du Premierministre et des conditions requisespour sa nomination. Le rôlede chacune des deux Chambres doitêtre plus clair. Le FLN reprendra sûrementles propositions faites à Bensalahlors des consultations et reviendraà la charge avec la fameuseproposition, considérée humiliantepour le Sénat, qui le transforme enchambre technique chargée desuivre «l’aménagement du territoire»ou le contrôle des APW. Il veut aussiconstitutionnaliser l’«antipapillonnage»des élus en instaurant ungarde fou de militantisme de deuxsa proclamation officielledes résultats du scrutin etnon de la date du scrutin.L’APN a annoncé lundiqu’elle tiendra sa premièreséance plénière samedi 26mai, conformément auxdispositions de l’article113 de la Constitution. <strong>La</strong>majorité des formationspolitiques, y compris leparti qui a réalisé lemeilleur score aux législatives,le Front de libérationnationale (FLN), ontconfirmé avoir déposé desrecours devant le Conseilconstitutionnel pour diversmotifs.<strong>La</strong> loi organique portantrégime électoral donne ledroit à tout candidat auxélections législatives ouparti politique ayant présentédes listes de candidatsà ces élections decontester la régularité desopérations de vote en introduisantun recours. Leslégislatives du 10 mai 2<strong>01</strong>2ont vu le parti du FLN arriveren tête avec 221sièges, suivi du Rassemblementnational démocratique(RND) (70 sièges)et de l’Alliance de l’Algérieverte (47 sièges), selon lesrésultats annoncés par leConseil constitutionnel.Les 462 sièges de l’APN,qui en comptait 389 auparavant,seront répartisentre 27 partis politiques,dont 9 nouvellementagréés, et députés indépendants.Synthèse M. L.ans au minimum au sein de la formationpolitique d’origine. Un autresujet, particulier et difficile, doit êtrepris en charge par les parlementaires: c’est celui qui traite des particularismeslocaux. Lors des consultationset de l’entrevue avec Bensalah,le FLN avait alors formulé levœu de la mise en place d’une institutionélectorale qui gère les élections.Il préfère ne pas s’aventurersur le sujet de la gouvernance parlementaireou présidentielle maisquand la question est posée, la réponseest toute prête : «Nous estimonsqu’un régime semi-présidentielne nous générait aucunement.»Pour le moment, nous venons d’apprendreque les authentificateurssont en regain d’activité et enregistrentchaque jour des renforts. Ilscomptent prendre d’assaut la prochainesession du comité centralpour imposer leurs résolutions etmotions. Le bras de fer continue.Djilali HarfoucheC O L L O Q U EI N T E R N A T I O N A LInformation etsociété«Les médias publicsdoivent suivreles mutationsde la société avecprofessionnalisme»Le président du centre desétudes des politiques publiquesà l'université d'Alger III, RédaMezoui, a affirmé lors d'uncolloque international sur«l'espace médiatique publicdans les sociétésmaghrébines», que les médiaspublics devaient suivre lesmutations de la société avec«professionnalisme», enmettant l’accent sur lanécessité d'accorder un intérêtà l'amélioration de laperformance des journalistesdu secteur public, indiquantque ce colloque visait àbénéficier des expériencesinternationales en matière depratiques politiques à traversles médias afin d'ancrer lesprincipes de démocratie etprotéger la liberté d'expression.Ce colloque de deux joursconstitue une opportunité pourexaminer la dynamiqued'évolution dans les médiaspublics et la politique auniveau du Maghreb arabe. M.Mezoui a rappelé les acquisréalisés au profit des médiaspublics, notamment l'adoptionpar le Parlement de la loirelative à l'information quivise, selon lui, «à consacrerdavantage la libertéd'expression et garantir lesdroits des journalistes».Plusieurs intervenants sontrevenus sur «le printempsarabe» en Tunisie, Egypte etLibye et le rôle des médias,publics notamment, dans lacouverture de ces évènements.Ces pays connaissent deschangements radicaux dans lesdomaines politique,économique et social, d'où lanécessité d'impliquer lesmédias dans ces changementsà travers un traitement«objectif et constructif». PourDjamil Haïder, représentantl'instance Hence Sidal, «laliberté d'expression est l'un desprincipes de la libertéindividuelle», rappelantl'exemple de l'Algérie enmatière de liberté d'expression.Comparée à d'autre paysvoisins, l'Algérie a réalisé «desavancées considérables» enmatière de liberté d'expression,une des principalesrevendications dans les paysarabes.Pour sa part, Edmond Kouaci,professeur à l'universitéBouaki, en Côte d'Ivoire, a misen exergue les expériences desmédias dans son pays à lalumière des mutationsactuelles. Les travaux de cecolloque se poursuivent auniveau de quatre ateliers quiplancheront sur le rôle de lapresse et l'activité politique.Synthèse N. H.


actuel<strong>La</strong> NR 4333 – Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>24ArcelorMittal El-Hadjar<strong>Nouvelle</strong>s tensionsau complexe sidérurgique, C’est reparti pour de nouvelles perturbationsdes activités de la société ArcelorMittalEl-Hadjar. Il s’agit de la conséquenced’une entrée en force à l’intérieur du complexesidérurgique El-Hadjar, dimanche etlundi, par Menadi Aïssa, l’ex-secrétaire généraldu syndicat (exclu en 2007) et candidatmalheureux aux élections législatives du 10mai 2<strong>01</strong>2.Face à ses anciens partenairessyndicalistes quin’avaient pas réagi pour,diront-ils, ne pas envenimerles choses, Menadi abombé le torse et dit cequ’il pensait à leurségards. Il les aurait mêmeaccusés d’avoir renié leurmission de représentantsdes travailleurs en se soumettantà la volonté del’employeur.Ainsi quelques joursaprès sa déconvenue auxélections législatives du10 mai, Aïssa Menadi réoccupele devant de l’actualiténationale. A deux reprises,il a accédé au complexe.Il avait été autoriséà le faire dimanche car ilavait argumenté la récupérationde documents detravail nécessaires à laconstitution de son dossierde retraite. SelonSmaïn Kouadria, l’actuelsecrétaire général du syndicatde l’entreprise, cetargument n’était qu’unprétexte pour occuper leslocaux du siège du syndicat.Aidé lors de l’opérationdu dimanche par unetrentaine d’individus etInflationHausse à 6,4% du rythme annuel en avril 2<strong>01</strong>2, L'Office national des statistiques(ONS) a indiqué hier, que lerythme d'inflation annuel en Algériea accentué sa hausse durant lemois d'avril dernier pour atteindre6,4% contre 5,9% en mars.Ce taux qui était de 5,3% en févrieret 4,9% en janvier 2<strong>01</strong>2, est «nettement»supérieur à celui observédurant toute l'année 2<strong>01</strong>1 avec4,5%, ainsi qu'à celui relevé en2<strong>01</strong>0 à 3,9%.Cette tendance haussière, entaméedès le dernier mois de l'annéeécoulée, est due notammentà une remarquable hausse desprix à la consommation, soit 11%par rapport au même mois del'année 2<strong>01</strong>1, précise l'ONS. L'indicedes prix à la consommationdu mois d'avril dernier et par rapportau mois de mars a augmentéde 0,9%, soit une évolution mensuelleplus importante à celle relevéele même mois de l'annéeécoulée estimée à 0,1%. Corrigédes variations saisonnières, l'indicedes prix à la consommationlundi par une soixantained’autres armés de couteauxet de haches, Menadia provoqué un attroupementà l’intérieurdu complexe avec pourobjectif d’entraîner uneréaction brutale des syndicalisteset perturber lesactivités des unités deproduction. Et si dimancheil est repartiaprès avoir constaté lepeu d’effet de son entréethéâtrale, Menadi a toutde même contraint la directiongénérale Arcelor-Mittal à déposer plainte àson encontre auprès duprocureur du tribunal ElHadjar. Le lendemainlundi, l’ex-secrétaire généraldu syndicat auraitpoussé son ballon plusfort en ordonnant à ceuxqui l’accompagnaient defracturer le système deverrouillage du portaild’entrée du complexe. Ilavait été préalablementinformé par le chargé dela sécurité qu’il faisait l’objetd’une interdiction d’accèsémise par la directiongénérale. Encouragé selonSmaïn Kouadria, par laa enregistré en avril 2<strong>01</strong>2 unehausse de 0,5% par rapport àmars dernier. En glissement annuel,les produits alimentaires ontaugmenté de 15,86% avec notamment26,30% pour les produitsagricoles frais et 7,1% pour lesproduits alimentaires industriels,explique l'ONS.Les produits manufacturés ontégalement augmenté de 7,4% etles services de 5,84% en avril dernierpar rapport à la même périodede l'année écoulée, ajoutel'Office. Par rapport au mêmemois de l'année dernière, lahausse a touché en avril derniertous les produits alimentaires,mais les augmentations les plusimportantes ont concerné les produitsagricoles frais enregistrant26,30%, dont notamment lapomme de terre à 116,39%, les légumesà 23,97% et les fruits fraisà 9,29%, relèvent les chiffres del'ONS. Cette hausse a touché égalementd'autres produits alimentaires.Il s'agit notamment des Un complexe dans la tourmente. Photo> D. R.viandes de mouton à 28,14%, desœufs à 15,42%, le sucre et produitssucrés à 12,82%, le poissonfrais à 8,44%, des huiles etgraisses à 4,87%, laits, fromage etdérivés à 2,05% et la viandeblanche à 1,3%, ajoute l'ONS.De son côté, l'indice des prix à laconsommation, relève l’office, aconnu une hausse de 0,9% en avril2<strong>01</strong>2 par rapport au mois de mars2<strong>01</strong>2, en raison également d'unehausse généralisée des prix desproduits agricoles frais qui ontaugmenté de 1,52%. Cette haussedes produits agricoles frais s'expliquepar la forte augmentationdes prix de la pomme de terre estiméeà 12,61% et les légumes fraisà 9,62%. Les produits alimentairesindustriels ont connu aussi une légèrehausse de près de 0,64% enraison essentiellement de 0,24%d'augmentation des prix dessucres et 0,41% quant aux huileset graisses. Durant les quatre premiersmois 2<strong>01</strong>2, l'indice des prixà la consommation a connu unesoixantaine d’individusmunis d’armes blanches,Menadi reste dans lecomplexe en occupant leslocaux syndicaux. Cettefois-ci l’ex-secrétaire généraldu syndicat qui n’auraitaucune légitimité auplan local du fait qu’il ne figurepas dans les effectifsdu syndicat et du comitéde participation, aurait atteintla démesure.«Nous n’avons pas voulurépondre dimanche à laprovocation de Menadi etses rares soutiens. Nousavons adopté le mêmecomportement lundi. Il appartientà la direction généralede défendre ses intérêtset ses salariés. Cequi ne nous empêcherapas de réagir en conformitéavec les dispositionslégales. «Une réunion ducollège syndical est programméepour lundi. Ellesera ponctuée par uncommuniqué officiel», révèleKouadria Smaïn.Bien qu’elle estime que ceproblème est syndico-syndical,la direction généraleArcelorMittal El-Hadjarn’en a pas moins entamédeux procédures de poursuitesjudiciaires à l’encontrede Aïssa Menadi.Il est reproché à ce dernierune occupation illégaledes locaux du syndicat,biens de l’entreprise,attroupement et accès àl’intérieur du complexe depersonnes extra effectifssidérurgiques. Les faitsdont Menadi est accuséet contenus dans la 2èmeplainte sont plus graves.Ils portent sur l’effractiondu système de verrouillagedu portail d’entrée,des actes de perturbationdes activités desinstallations de productionet l’accès de personnesétrangères dansl’enceinte du complexe.A. Djabaliforte hausse de 9,5% par rapportà la même période en 2<strong>01</strong>1, enraison d'une hausse généraliséedes prix des produits agricolesfrais qui ont augmenté de 20,75%.Cette hausse des produits agricolesfrais s'explique toujours parla forte augmentation des prix dela pomme de terre à 64,50%, laviande de mouton à 27,24%, desœufs à 21,98%, les légumes frais à15,03% et des fruits frais avec5,27%. Les produits alimentairesindustriels ont aussi marqué unehausse de 6% en raison essentiellementde l'augmentation des prixdes boissons à 19,86%, du café etthé à 7,8%, des sucres et produitssucrés à 5,87% et des huiles etgraisses à 3,87%, ajoute l'organismedes statistiques. Les prixdes produits manufacturés ontégalement enregistré une haussede 7,8% ainsi que ceux des servicesavec 4,87% durant les quatrepremiers mois de 2<strong>01</strong>2, selon l'Office.Synthèse de H. A.S E R V I C E P U B L I CALGÉRIE POSTERéseauperturbéAux bureaux de posted’Alger, retirer del’argent en utilisantla carte magnétique sembleimpossible, puisque selon«les guichetiers», lesappareils automatiques quiconsistent à effectuer cegenre d’opération nedisposent pas du réseau, etcela depuis environ 15jours. En effet, cesnombreuses perturbationsdans le réseau ont causébeaucoup de désagrémentsaux usagers notammentceux qui sont obligés derevenir à l’astuce classique,autrement dit, faire laqueue et attendre leur tourpendant de longuesheures, ou bien de quitterles bureaux de poste sansretirer leur argent. Certainsclients d’Algérie Poste,rencontrés au niveau de laGrande-Poste, hier,estiment que cettesituation pénalisante estdevenue un phénomènecourant au niveau d’Algeret que les rupturesintempestives du réseau,les mettent dansl’embarras. Par contred’autres citoyens, que nousavons interrogés dont lamajorité des femmes et desjeunes, qui se sontprésentés dès les premièresheures devant les guichetsd’Algérie Poste dansl’espoir de toucher leurssalaires, grande fut leursurprise lorsqu’ils virent surles machines le message«hors service», ou bien«patienter s’il vous plait».«Au début j’ai cru que cen’était qu’une question deminutes, le temps que lesystème se mette enmarche, mais à la finl’explication des agentsd’Algérie Poste lèvera ledoute, le réseau esttoujours en panne, lesystème est dans cet étatdepuis 15 jours, il y a unerupture du réseau», aplaidé l’un des utilisateursde la carte magnétique.Beaucoup d’entre euxdemandent desexplications, «Doit-onattendre ou partir ? Quandle système sera-t-ilrétabli ?» Aucune réponse,mise à part que les agentsde la Poste avouent qu’ilsne peuvent rien confirmerpour le moment, et que lapanne est actuellementprise en charge au niveaud’Alger, et que le systèmepourrait être fonctionnel àtout moment .Salima Sid-idris


égions<strong>La</strong> NR 4333 — Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>29Béjaïa : session ordinaire de l’APWNette évolution desprogrammes antérieurs, Si le souci majeur aussi bien de l’exécutif,des élus que de la population est de faireaboutir un programme neuf qui satisfasse lesbesoins en cours, il n’en demeure pas moinsque le retard cumulé reste des plus lourds.A ce titre, constat est faitqu’une avancée notable aété opérée sur les vieuxprogrammes relevant de2005 à 2<strong>01</strong>0 qui ont «toujours»constitué un freind’une wilaya en quêted’une mise à niveau. D’unprestige. <strong>La</strong> session ordinairede l’APW qui s’esttenue les 15 et 16 mai derniersa eu à évaluer lebilan de la wilaya. Une traditionconforme à la loi12/07 (article 107). Maisaussi à passer en revue uncertain nombre de pointsrelatifs à des dossiers courants.Le tout approuvé dans unclimat serein, responsableet esprit démocratiquepointu. Au menu, il étaitcertes question du biland’exécution du budgetd’équipement de l’année2<strong>01</strong>1 relatif au programmeneuf, mais surtout de la résorptionsdes retard étaléssur cinq exercices(2005/2<strong>01</strong>0) où désormaiscompte tenu des effortsfournis avoisine un tauxd’avancement de 71,27 %.Programmes antérieurs ennette évolution.C’est un deal, et un challenge,et c’est justement àce niveau que la wilaya afait l’effort considérablede rattrapage où il ne persistedésormais que 22,73% à résorber. Avec un créditcumulé de 106 218 119000 DA, les consommationsde l’année ont étéportées à 75 716 416 713DA. Quatre exercices ontbien avancé, 2009 avec98,46 %, 2<strong>01</strong>0 pour 83,99%, 2005 avec82,70 % et 2008 avec80,42 %. Alors que 2006 etConstantineLes espaces récréatifs de la forêt d’El-Meridjet du Djebel Ouahch receptionnés avant juillet, Les travaux d’aménagement de laforêt récréative d’El Meridj et du parcd’attractions de Djebel Ouahch serontréceptionnés «avant juillet 2<strong>01</strong>2»,a indiqué vendredi le wali, NoureddineBedoui.Relevant respectivement des communesd’El Khroub et de Constantine,ces espaces récréatifs ouvrirontleurs portes au cours de cettesaison estivale à la grande joie de lapopulation constantinoise qui souffred’un «important» déficit en matièred’infrastructures de loisirs, a souligné2007 restent encore à latraîne avec 45,87 % et61,44 %, en 2<strong>01</strong>0, il est àconcurrence de 55,20 %,le programme 2<strong>01</strong>0 totalisait540 projets avec uneenveloppe de 116 334 569000 DA, les dépenses cumuléesont atteint 64 190790 000 DA alors que lesrestes à réaliser sont del’ordre de 52 143 771 000DA. Un programme qui abien avancé dans l’industriemanufacturière avec98,70 %, le socio-culturelavec 73,80 % ou encore leservice productif avec62,50 %, alors que les retardssont visibles au niveaude l’éducation formationavec 27,90 %, l’habitatavec 44,70 %, l’agricultureet hydraulique avec 47 %.Activité 2<strong>01</strong>1 et programmevivant se référantau PCCE (2<strong>01</strong>0-2<strong>01</strong>4), l’activité2<strong>01</strong>1 a vu pour sapart l’inscription de 173OP pour une AP de 24 647582 000 DA avec une partimportante pour l’éducationformation de 47,17 %.Elle a vu un réajustementà concurrence de 3 733500 000 DA pour 36 projets.Les consommationsont été de l’ordre de 13812 077 000 DA,soit 31,33 %. Le programmevivant a vu l’inscriptionde 673 OP pour142 268 763 000 DA et aété réalisé à concurrencede 47,06 % (71,27 pour lePSCS et 9,75 pour lePCCE). A la fin de l’année2<strong>01</strong>0, le PEC géré par lescommunes totalisait 1007OP, la consommation desbudgets alloués a avoisinéles 53,21 %. 476 autres projetsont été inscrits pour2<strong>01</strong>1 avec la réévaluationde 9 autres projets rendupossibles grâce à un reliquatdisponible de 53 108500 DA. En 2<strong>01</strong>1, il y a eul’achèvement de 945 projets,sur PCCE, 488 sur programmenormal, 4 sur programmecomplémentaireet le lancement de 558pour 2 242 620 000 DA. Leprogramme vivant totaliseau 31 décembre 2<strong>01</strong>1, 925projets consommés àconcurrence de 49,99 %.Les travaux publics s’appuientsur le budget de wilaya.Le budget de wilayaa eu une dotation de 1 434124 196 DA pour 28 OP,nouvelles, essentiellementles travaux publics pour450 000 000 DA, soit plusde 31 %, le programmesectoriel centralisé PSC encours compte 114 OP pourune AP de 29 555 845 000DA pour un taux réalisé de32 %.Loin des chiffres, la wilayacontinue son avancéepour s’équilibrer aussibien dans le domaine del’eau ou une unité de dessalementest retenue à Djebirasur un espace de 3 haet une capacité de 100 000m 3 . L’hôpital de Sidi Aïchconnaîtra lui aussi une extensionpour 10 milliardsle wali, faisant également état d’unprojet de création d’un centre d’entraînementpour les clubs sportifsqui sera implanté dans la forêt d’ElMeridj.S’étendant sur une superficie de plusde 200 ha, cet espace boisé seradoté de trois terrains de basketball,de volley-ball et de football, a soulignéle wali, appelant les responsableschargés de l’opération d’aménagementà étudier la possibilité decréer, au sein de cette forêt, un terrainde sports combinés. Beaucoup de restes à réaliser. (Photo > D. R.)en attendant une toutenouvelle unité, mais surtoutdes spécialistes pourfaire fonctionner l’IRM,scanner et autre imagerie.Beaucoup est aussi attendupour le réseau routierou 7 chemins communauxont été proposés aureclassement en CW. Ledédoublement de la RN 12,aménagement de RN 43,RN 9, réception d’ouvragesd’art et de routesdont une part de lion leura été accordé. Autre effortà consentir est celui del’éducation qui attend unplus de 5 000 élèves à larentrée.Ce qui exigera un effortsupplémentaire pour réussirles 5 lycées en projet oule redéploiement de CEMet ouverture de nouvellesclasses.En fin de travaux, l’APW aeu à approuver la révisiondu PDAU de Sidi Aïch, uneétude réalisée par le BETUrbanise. Une esquissequi prend en charge lesbesoins des Aït Weghlis,mais pas encore à rendrel’oued de la Soummam navigable: un autre rêve quis’ajoute à la pénétration.Deux rêves pour autantpossibles.B. M.-O.Présentant un taux d’avancement de«plus de 60%», la forêt d’El Meridjsera également dotée de chalets enbois, d’une cascade, d’une couléed’eau et d’un lac artificiel, en plusd’équipements de jeux pour enfants,a encore indiqué le responsable, appelantles responsables concernésà saisir la proximité de cette forêtavec l’autoroute Est-Ouest pour proposerdes projets qui pourrontconstituer des haltes pour les automobilistesde passage.AgenceOuargla : lancement du projetd’élevage de crevettesLes premiers travaux du projet d’élevage de la crevetted’eau douce (Litopenaeus vannamei) ont été lancésrécemment dans la commune de Hassi Benabdallah(Ouargla), a-t-on appris jeudi auprès du directeur de lapêche et des ressources halieutiques (DPRH) de lawilaya. (Photo > D. R. )Tizi Ouzou : création de microentreprisesPlus de 75% des diplômés du secteur de la formationprofessionnelle, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont crééleur micro-entreprise, a indiqué jeudi la directrice localede la formation et de l’enseignement professionnels( DFEP). (Photo > D. R. )Annaba : 82 affaires inscritesPas moins de 82 affaires sont inscrites au rôle de la deuxièmesession criminelle du tribunal d’Annaba de l’année 2<strong>01</strong>2 quis’ouvrira le 27 du mois de mai courant, a-t-on appris mercrediauprès de la cour de justice. (Photo > D. R. )El-Tarf : inauguration de l’écoletechniquela semaine culturelle de la wilaya de Tlemcen a été inauguréejeudi à l’école de formation technique d’El-Kala dans lawilaya d’El-Tarf, dans le cadre de l’organisation du festivalculturel local des arts et cultures populaires pour l’année encours. (Photo > D. R. )


enquête<strong>La</strong> NR 4333 – Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>210TissemsiltLe patrimoine de la culture et de la mémoirecontre l'oubli en débat à l'Ouarsenis (II), <strong>La</strong> maison de la cultureMouloud-Kacem-Naït-Belkacem de Tissemsilt aabrité deux journéesd’étude sur les preuvesmatérielles pour lescontributions de larésistance nationale dansl’Ouarsenis sous le thème«Le patrimoine culturel etde la mémoire contrel’oubli».Les caractéristiques internes du libellédu texte restent communes pourle IV e siècle. Cependant, c'est l'emploidu cas nominatif qui surprend, carles 9/10 des inscriptions se présententsous forme de dédicace ou datif etles inscriptions de cette règle sonttrès rares. Cette observation restemajeure et la problématique reste difficilementcernable. En guise d'évaluationde toutes ces données archéologiqueset épigraphiques, les spécialistesen la matière pensent que lesecteur géographique des rois militairescorrespond à la lutte méridionaledu massif de l’Ouarsenis.Au moment où le relief jusque-là mouvementé,atteint son équilibre de plateauouvrant des vues indéfinies en directiondu Sud.Le site de Taza,une des citadelles érigéespar l'Emir AbdelkaderSur le terrain, les étudiants de l'Institutd'archéologie ont poursuivi leursrecherches sur le site de Taza oùl'Emir Abdelkader a tenu son dernierconseil de guerre, le 3 juillet 1838. Lesite est composé d'une citadelle avecun rempart extérieur de 69 mètresde long et 33 mètres de large et de bastionspour résister aux assauts del'armée coloniale française. Tous cesédifices ont été ensevelis avant quel'Emir Abdelkader et ses troupes nequittent la région le 25 mai 1841. Lesfouilles ont permis de dégager unepartie de cette citadelle ainsi que lesvestiges d'une autre cité musulmane,édifiée sur le même endroit. <strong>La</strong> wilayade Tissemsilt, capitale de l'Ouarsenis,compte plus de 50 sites historiques,appartenant à toutes les périodeshistoriques, comme les ruinesde Ouled Kouider, dans la communede Sidi <strong>La</strong>ntri, ainsi que Kouacem,dans la commune de <strong>La</strong>rdjem, et lefort de Toukal, bâti par les émirs deBéni Touadjine, dans la commune deSidi Abed. Soulignons que l'histoire dela wilaya de Tissemsilt remonte aupaléolithique supérieur (10 000 ansavant J.-C.). Selon les mêmes sources,à Boucaïd, à 600 m au sud-ouest de lamine de baryte de Rokbat El-Okba,durant l'époque romaine, le palais deKababa, autre site romain situé ausud-ouest des monts de Zarden, prèsde Chaâbet M'hala, comporte quant àlui plusieurs tours de surveillance.Tissemsilt avait lutté contre les envahisseursqui n'ont occupé que lesparties est, ouest et sud de la wilaya.Quant à la partie nord, elle devait toujoursrester entre les mains de tribusberbères.Il est à noter que la wilaya de Tissemsilta embrassé l'islam durant la secondecampagne de Okba Ibn Nafaâ(62/64 de l’Hégire), pour relever ensuite,du régime des Omeyades, puisdes Rostémides et enfin des Fatimides(298 de l'Hégire). En 360 de l'Hégire, cefut au tour des Zirides de dominer«la capitale de l'Ouarsenis» jusqu'en473 de l'Hégire où Youssouf Ibn Tachfineentra à Tissemsilt.Celle-ci fut alors dominée par les Hafsides,les Zianides, puis les Ottomans,avant de subir la colonisation française.Placée sous le thème «Le patrimoineculturel et la mémoire contrel’oubli», cette célébration permettrade faire connaître la valeur historiqueet archéologique de ce patrimoineculturel appelé à être valorisé et préservédes dégradations, notammentcelles provoquées par l’homme, a-t-on<strong>La</strong> wilaya de Tissemsilt, capitalede l'Ouarsenis, compte plus de 50 sitesarchéologiques, appartenant à toutesles périodes historiques.ajouté. Le patrimoine archéologiquede la wilaya de Tissemsilt, très richeet diversifié, appartient à plusieurspériodes historiques, en l’occurrencepunico-libyque, latine, islamique etottomane, ce qui prouve, selon lamême source, une présence relativementancienne de l’homme dans cetterégion du pays. Pour mieux faireconnaître les vestiges les plus représentatifset les plus importants decette région, les services de la directionde la maison de la culture de Tissemsiltont fait part de l’organisationd’une vingtaine de conférences. Cesdeux journées ont été animées parles docteurs et professeurs GhanemHandjar de l’université Ibn Khaldounde Tiaret sur «<strong>La</strong> lutte entre l’épée etla plume».Une sixième intervention du professeurOuahrani Kaddour de l’universitéAbou-Bakr-Belkaïd de Tlemcen, sur«Les effets de Tissemsilt entre la réalitéet les inventaires». Une autre interventiondu professeur Anane Ameurde l’université Ibn-Khaldoun de Tiaret,sur «L’archivage des documents deTheniet El-Had et de vialar. Une huitièmeintervention du professeur AbdelhafidhHilmi de l’université Ibn-Khaldoun de Tiaret, sur «L’organisationpolitique et militaire de la Zone 3de la Wilaya IV». Une autre interventiondu professeur Sahnoun Saïdanide l’université d’Alger 2, sur «Les messagesde l’Ouarsenis dans la résistancealgérienne au colonialisme français».Une dixième intervention duprofesseur Sofiane Boudraâ de l’universitéMentouri de Constantine, avecpour thème «Préserver le patrimoinearchéologique dans l’Algérie entreréalité et perspectives». Ainsi qued’autres interventions qui sont aumenu de ces journées historiques desdocteurs et professeurs AbdessamedRekia de l’université d’Alger 2, NasserEddine Bounessairi de la direction dela culture de la wilaya de Blida, KheirEddine Abbes d’Oran, Tadj Mohamedde l’université Ibn-Khaldoun de Tiaret,Chiko Yamina de l’ENS de Bouzaréah,<strong>La</strong>khdar Saïdani «Sur l'héritage du savantAhmed Ben Yahia El-Ouarchenissi».C’est en présence d'une populationfière de son passé et des acquis du savantAhmed Ben Yahia El-Ouarchenissi.Par ailleurs, Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi, né en 1430 dans undouar dans l'Ouarsenis près de lacommune de <strong>La</strong>zharia dans la wilayade Tissemsilt. Comme tous les Algériens,il est entré dans une école coraniqueà Tlemcen. Très jeune, il apprendle Coran et les principes de lalangue arabe de son père. Son enseignementse poursuit alors aveccheikh Kacem Ben Said El-Akbani, lejuge Mohamed Ben Ahmed BenKacem, Mohamed Ben Ahmed BenAïssa Ben Djellab, le savant MohamedBen Merzouk (Aveugle), le savantAbou Zakaria Yahia Ben MoussaMazouni, Abou Abdellah MohamedBen Hassen Ben Makhlouf Rachedi.Après avoir reçu la connaissance deces savants, des citoyens et les personnesâgées, des pieux, à l'âge de40 ans, il a une large expérience dansle Maghreb dans son ensemble et devientune référence dans la littératurescientifique. A l'époque, la ville deTlemcen vit dans une turbulence,dont l'instabilité, dans une atmosphèrepolitique, ainsi que l'insécuritéqui a régné dans la ville. L'insécuritéet la propagation des voleurs qui menacentla vie des gens, avec l'injusticegalopante et la prolifération desarmes, en plus des rivalités aggravéespar les maladies et les épidémies,la famine. Dans cette situationdifficile, de nombreuses personnesquittent leurs maisons et leurs terresainsi que leurs biens. Ajoutez à celal'insécurité et l'absence de justice etd'équité, ce qui oblige toute personnede défendre son droit. Ces évènementsont été cruels et douloureusespour les scientifiques et universitairescomme le savant Ahmed Ben YahiaEl-Ouarchenissi, indigné par le sultanAbou Thabet Zayani qui a saccagésa maison et ordonné la confiscationde ses biens, Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi. Sa famille fugitive s’enest allée dans la ville de Fès ( Maroc)en 1470 (874 ). Le savant Ahmed BenYahia El-Ouarchenissi a été accueillidès son arrivée à Fès par un grand publicde scientifiques et universitaires.Par ailleurs, les étudiants en sciencesapprennent beaucoup de lui. Le savantAhmed Ben Yahia El-Ouarchenissi.Il a étudié la jurisprudence, lessciences de la grammaire et la rhétorique…mais ne manquait pas de seconsacrer à l'histoire. Il était célèbrepour les consultations en jurisprudenceet en doctrine et les gens affluaientde partout pour le voir.Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissiétait une école scientifique. Cettescience est exprimé par plus de 80 argumentsde science, droit de parler,culte et de prestations à la recherche.Clarifier les voies aux règles de l'imamMaliki, le critère exprimé des opinionsAfrique et le Maroc, les «règles» dansla jurisprudence Maliki, haut dans lesdispositions et documents. Le savantAhmed Ben Yahia El-Ouarchenissi estmort à l'âge de 80 ans, en février 1510(914). <strong>La</strong> définition de ces indicateursest une tâche difficile et cette difficultén'est pas de donner ce droit aumonde et de prendre toute sa biographieet l'héritage scientifique des effets,notamment parce qu'il est difficiled'apprécier ce que la religion et la séparationet la dispersion de ces histoiresdans les livres ici et là.Le professeur Charef Abdelhak del’université Ibn-Khaldoun a intervenulors de cette rencontre historique sur«L'indexation du patrimoine manuscritet son rôle dans la préservationde l'identité nationale». Sans oublierainsi que les universitaires, les chercheurset chouyoukhs qui ont débattu,tout au long des deux journéesde ce débat national sur l’identité nationaledans l’Ouarsenis le patrimoineculturel et de la mémoire contre l’oubli.(Suite Et Fin)Abed Meghit


débat<strong>La</strong> NR 4333 - Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>211DéveloppementAjuster l'économie au social,combattre la société duale ? (I), Beaucoup de dirigeantsalgériens étaientconvaincus entre 1962 et1971, qu'il suffisait derecopier l'organisationindustrielle des payscolonisateurs pouratteindre (moyennantquelques sauts de pagesd'histoire), l'objectifd'émancipation poursuivipar les indépendantistes.Il est vrai que le peupleavait, pour sa part, côtoyéla société coloniale et sonniveau de vie et qu'il avaitconçu à son égard un désirde conquête, bien que (ouparce que) il en avait étéexclu auparavant,exclusion ressentiecomme une injusticeou un affront.Cette apparente contradiction de la révolutiontient au fait que les dirigeantsont paradoxalement mis à profit uneinjonction de la doctrine marxiste quiprônait, comme premier objectif de lalutte des classes, la conquête du pouvoirétatique et son exercice autoritaire,à l'égal des autres (jacobinismefrançais, centralisme russe, nassérismeégyptien, maoïs-me chinois oucastrisme de Cuba). Mais, après cetteconquête au lendemain de l'indépendance,le pouvoir de décision de l'administrationest resté intouchable, insoupçonnable.<strong>La</strong> critique des aspectsredondants du modèle colonial n'apu être effectuée de manière pertinente.Les choix économiques et technologiquesmis en œuvre n'ont puêtre ni évalués ni contestés. C'est dansces conditions et sur des images caricaturalesque s'est engagée laconstruction de l'économie nationaledans la période cruciale de l'indépendance.Belaïd Abdeslam, Mourad Castel,mais aussi M. Liassine (SNS) et A.Ghozali (SONATRACH) ont été lesmaîtres d'œuvre de l'économie industriellealgérienne, économie artificiellegérée par l'Etat, fondée sur le pari del'exploitation marchande des ressourcespétrolières. Leurs choix ontété entérinés par le Président, soutenuspar le Parti et appliqués par lePlan.I/ Interroger la problématique de laplanification économique. C'est ainsique, aujourd'hui, deux questions essentiellesmais épineuses se posentencore dans la thématique du développementalgérien depuis le Plantriennal 1967-1969 et l'engagement duPlan quadriennal 1970-73 : Un avenir prometteur s'annonçait. (Photo > D. R.)1/ Celle de l'ajustement prioritaire del'économie aux besoins de la populationtotale, qui bute sur une contradictionessentielle dont l'Algérie n'estpas près de sortir : gestion socialiste(participation des travailleurs à la gestionet la direction des affaires) ou dirigismeétatique autoritaire (économieadministrée et taylorisme de l'organisationdu travail).2/ Celle de l'absence d'analyse, à proposde l'implication sociale des technologiesimportées de l'étranger etintégrées dans le schéma planifié desindustries industrialisantes, analysequi devrait permettre d'évaluer, decalibrer ou d’arbitrer les projets industriels,agricoles et du secteur tertiairedans le souci d'une juste satisfactiondes aspirations du monde du travailet de la société. Ma thèse dedoctorat présentée à Bruxelles en1970 (1) constatait que l'option en faveurdes industries industrialisantesconstituait une double rupture idéologique.D'abord, par rapport au congrès de laSoummam, aux Chartes de Tripoli etd'Alger, et à la révolte de ceux quisont morts en luttant pour la libertédes autres. Ensuite, en raison de lapriorité accordée aux projets dotésd'un coefficient de capital plus élevéque celui concédé à la main-d'œuvre,au détriment de la formation sociale.Ajuster l'économie au social est à cetégard un problème de corrélation etd'adéquation du projet de société àcelui du travail. Traiter l'un sans l'autredans la planification ou la programmationest une erreur de méthode et deprospective qui conduit à l'échec despolitiques sous-jacentes. En négligeantle rapport de l'économie au social, laconstruction sociale est faussée danstous les domaines : au plan national etdes individus, mais aussi des régions,des secteurs, des entités et des forcessociales qui ont, tous et toutes, ledroit constitutionnel et citoyen departiciper au choix et à l'effort de développementet de bénéficier de sesfruits.II/ Rappel de deux étapes passées1962-1971.Rappelons qu'en 1962-65, l'urgencede la reprise en main certes prévalait.L'économie s'était effondrée, lasociété venait d'exploser. Alger ne géraitpas le pays. L'administrationn'était plus en phase, sans administrés.Algérianiser les postes, les fonctions,les biens ne suffisait pas, mêmesi le peuple s'était emparé des ruinesde l'économie coloniale et s'appropriaitle riche patrimoine immobilierurbain des Européens en fuite. Commela colonisation avait façonné le paysdans le schéma d'une agriculture d'exportationvers la France et l'accueildes populations européennes, BenBella avait alors déclaré qu'il fallaitdoter l'Algérie d'une industrie lourde.Sa déclaration de bon sens n'étaitqu'un vœu circonstanciel, un consentement.Le Plan de Constantine sepoursuivait, de Gaulle l'avait lancé en1958. Au même moment, Chérif Belkacem,patron de l'Exécutif du Parti, activaitla prise en main des leviers deAlgérianiser les postes, les fonctions,les biens ne suffisait pas, même si lepeuple s'était emparé des ruinesde l'économie coloniale.l'économie, des entreprises et des domainespar le peuple (gestion socialiste)dans les villes et les campagnes.Il ouvrait une voie nouvelle à l'expressionet à la participation des travailleursdans tous les secteurs d'activité.Mais, les difficultés se sont viteaccumulées faute d'encadrement, decompétences et de financement. En réaction,l'Administration a peu à peuimposé son contrôle, ses méthodes,son autorité en justifiant sa mainmisesur les commandes, face à la grogneet aux dérapages, par le manque d'efficience,de résultats et de cohérencedes unités autogérées. A partir de1965, pour éviter de tomber dans lesmêmes travers qu'au temps du populismede Ben Bella, l'Etat s'est contentéd'accaparer la propriété des moyensde production et de fixer autoritairementles objectifs de développement,sans se préoccuper des désajustementssociaux. C'était la période fastede Belaïd Abdeslam et de l'armadades Sociétés nationales. Surtout grâceaux recettes pétrolières grandissantes,on a fait sentir qu'on pouvait s'affranchirde la cagnotte des émigrés, qu'onpouvait réduire le poids de la gestionsocialiste, restreindre la voix dupeuple, s'emparer des derniers retranchementsde l'ancien colonisateur(nationalisations des terres, des domaines,des biens des colons et desentreprises françaises) et imposerles nouvelles formules d'organisationet gestion du travail. On est entré dansle rêve enivrant d'un rattrapage possibledes niveaux de vie et de développementde la France (et de l'Espagnequi paraissait à portée de main), uneutopie de grandeur exacerbée par lemythe fantasmatique des industriesindustrialisantes de De Bernis (avecl'approbation de Bobrowsky, ex-ministredu Plan polonais) et l'insolencede la culture phare de l'Egypte nassérienne.On a proclamé en 1968-1969,l'arrivée de la triple révolution de l'industrie,de l'agriculture et de la formation,et salué Warda, étoile montantede l'opéra, rivale capricieuse d' OumKeltoum, adulée à travers le mondearabe. Mais, déjà arrivaient en 1970 cequ'on a tous vu et vécu : les pénuries,les coupures d'eau, la situation sanitairedégradée, les pesanteurs de l'éducationet de la culture, l'effondrementdu niveau des écoles, des hôpitaux, laprise de conscience de la misère etdes privations... et, parallèlement, lespectacle du mieux-être de certains, lacourse aux opportunités personnelles,la montée des rivalités de clans sur laplace publique, le désenchantement,la fuite vers l'étranger, le refuge dansla religion... C'étaient les signes avantcoureursdes échecs de l'industrialisationmassive et brutale sur les terresfertiles de l'agriculture. L'industrialisationdévoilait ses dérives. Au plan interne: la société duale et l'exclusionméprisante des minorités. Au planexter- ne : l'approfondissement de ladépendance nationale de l'économiealgérienne. Le diktat des concepteursadministratifs s'est combiné à la dictaturedes vendeurs industriels lorsdes négociations de projets, commandéssouvent plus dans un désir de revancheanticolonialiste que sélectionnéssur des critères d'intérêt géné-ral! En ce début d'année 1971, la gestionsocialiste est au plus mal. Elle devaitêtre le fer de lance du développement,le lieu de jonction de l'économie etde la vie sociale. <strong>La</strong> voilà allégée, restreintecomme une peau de chagrin,figurative et symbolique dans l'économienationale. Alors que, ailleurs, onprivilégie les entreprises nationalesgérées comme des entités administrativesou des établissements publics,qu'on surmultiplie, dans cetordre de marche, les projets à coefficientde capital élevé au prétexte deséconomies d'échelles et d'une productivitéplus élevée, alors que manquentles moyens de réalisation et lamain-d'œuvre qualifiée et que s'oublieune large moitié de la populationpiégée par la société duale ! C. Belkacem,écarté du ministère des Financeset du Plan, peu avant mon retour deBruxelles, en 1970, revenu vers la gestionsocialiste, ne peut faire que leconstat de l'impasse de l'ambition socialisteet des foudres de ses opposants.Les directions du personneln'ont plus à l'égard du travail qu'unsouci comptable des ressources humainesdans l'entreprise et gèrent lepersonnel comme un capital, sous leparavent d'une religion des bonnesintentions. L'UGTA est défaillante alorsque l'organisation taylorique du travailbien installée conduit à une stratificationsociale rigide, pyramidale, hiérarchisée,discriminante dont le modèlesocial échappe au syndicat, alorsque ce mode de travail ne lui permetpas de saisir les aspects vivants essentielsde la valeur travail et alors qu'ellese joue comme une vitalité du travailpartout dans le monde où sévit laconcurrence et la compétitivité, féroces,entre entreprises. <strong>La</strong> participationdes travailleurs et la gestion dumodèle socialiste s'est ici brisée surune conception erronée d'usage ducapitalisme d'Etat. Le syndicat unique(unique comme le Parti) n'est plusqu'une structure relais du pouvoir,assurément ni contestataire ni oppositionnelle.Les paysans n'aspirentplus qu'à exploiter pour eux-mêmesleurs propres terres (la terre est àceux qui la travaillent, proclamait-ondès 1963), les domaines autogéréssont lourdement déficitaires, incapablesde produire de quoi répondreaux besoins de la population. L'annoncede la création de 1 000 villagesn'a pas soulevé d'enthousiasme. Lesecteur a été délaissé, asphyxiécomme pour prendre prétexte d'uneprochaine réforme agraire. ChaqueWilaya attend impatiemment son programmespécial d'investissements,annoncé en personne par le Président,par faveur disent certains, pouréviter de nourrir le régionalisme, corrigerle dualisme, disent les autres.(A suivre)Benammar Christian


culture<strong>La</strong> NR 4333 — Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>213A V I S65 e Festival du film international de CannesStars, strass et paillettesAMBASSADE DU JAPONÀ ALGER<strong>La</strong>ncementdu 6 e concoursdu Prix internationaldu mangaL’ambassade du Japon àAlger organise le 6 econcours du prixinternational du Manga auprofit des dessinateurs etéditeurs de bandesdessinées japonaises. Unconcours est ouvertjusqu’au 10 juin prochain,lit-on dans uncommuniqué del’ambassade du Japon àAlger.Ce concours internationalest adressé à toutes lescandidatures algériennesdont les œuvres sontréalisées, au moins enpartie, en dehors du Japonafin de promouvoir cettespécialité du 9 e art enAlgérie et à travers lemonde. Et que ces œuvres(publiées ou non) soientcertainement admissiblessauf pour les travaux ayantdéjà reçu le Prixinternational du Mangadans le passé, précise lamême source.Les lauréats de ce concoursrecevront le trophée d’orqui sera remis pour lemeilleur Manga et les troisœuvres de mérite recevrontle trophée d’argent.En plus, les gagnantsseront invités au Japonpour 10 jours comme prixsupplémentaire pourprendre part à lacérémonie de remise desprix qui aura lieu à Tokyoen janvier 2<strong>01</strong>3.A noter que le concours dusixième Prix internationaldu Manga est pris encharge à Alger parl’ambassade du Japon àqui doivent être adresséesles candidatures,accompagnées desformulaires d’inscriptionavant le 10 juin 2<strong>01</strong>2.Ambassade du Japon, 1chemin Al-Bakri, BenAknoun, Alger.Mehdi Isikioune, Cannes veut enmettre plein les yeux.Pour sa 65 e édition, quis’est ouverte mercredi, legrand festival du mondecompte défendre toutela magie du cinéma,entre audace etpaillettes.L’édition cannoise 2<strong>01</strong>1 a été passionnante.Le cru de cette année qui se tientjusqu’au 27 mai est riche de promesses.Mais le Festival international tient toujoursle même cap. Pendant dix jours,Cannes est le centre du monde… cinématographique: le grand rendez-vousmondial du 7 e art. Cannes n’est pas seulementle tapis route et des stars dont serepaissent les télés. Et pas seulementnon plus des hommes d’affaires signant,dans les suites des grands palaces, descontrats mais aussi des cinéastes viennentpour donner des nouvelle dumonde, exaltantes ou désespérantes,peu importe. Tout cela, Giles Jacob, leprésident du Festival de Cannes etThierry Fremaux, le délégué, le saventbien. S’il s’agit de jongler entre cescontraintes, M. Fremaux affirme clairementque Cannes tient toujours le mêmecap, en l’occurrence retenir la cinquantainede films qui dessinent, en mai, unétat de la création cinématographique…Car bien sûr, ce sont les créateurs quifont Cannes et non pas l’écume oul’éphémère. Et c’est pour cela que <strong>La</strong>Croisette est un lien qui offre l’instant privilégiéde la découverte d’un film Polis,Drive, Melancholia, Le Havre, Pater etArtist, qui fit de l’édition 2<strong>01</strong>1 un crulong en bouche. Bien sûr, les « fils deCannes » sont au rendez-vous et quatretitulaires de la Palme d’or défendrontleur titre : Michael Haneke (Amour),Abbas Kiarstami (Like Someone in love),Ken Loach ( <strong>La</strong> part des anges) et CristianMungui (Au-delà des Collines), maison verra aussi arriver un nouveau cinémaaméricain, que Thierry FremauxNadia Sebkhi, de L. De Minuit, à propos du livre en Algérie«Il y a de la qualité, de l’effort et du talent»,Mme Nadia Sebkhi, gérante de la maisond’édition L. De Minuit, dont le siège social estbasé à Kouba, Alger, qui participe à la 8 e éditiondu Salon du livre et du multimédia amazighs quise tient depuis samedi dernier dans la wilaya deBouira estime qu’en Algérie, l’édition en lignen’empiète pas sur le livre édité en support papier.L’éditrice qui vient de publier un recueil depoésie <strong>La</strong> Mer vineuse, disait l’aveugle, de AbderahmaneDjelfaoui, ne cache pas son optimismequant à l’avenir du livre en Algérie considérantqu’«il y a de la qualité, de l’effort et dutalent».S’exprimant sur le devenir du livre édité en papierpar rapport au développement des outilsinformatiques, le progrès des techniques quipermettent désormais de transporter par les réseauxcâblés et les satellites, les images et lessons, susceptibles de le reléguer au rang d’antiquités,Mme Nadia Sebkhi a assuré que cetype d’ouvrages a un bel avenir. «Je reste optimistequant à l’avenir du livre édité en supportpapier en Algérie, même si, chez nous, onprésente, celui qui entend combler l’espacelaissé vacant entre les deux extrêmesd’une même industrie. Dès l’ouverture,on a retrouvé deux documentairesretraçant la vie et la carrière dedeux cinéaste majeurs : Woody Allen etRoman Polanski. En maîtresse de cérémonie,la sublime Bérénice Bejo, trèsclasse, très élégante dans une somptueuserobe rouge à traîne conçue parla styliste Camille Seydoux, a exprimé debelle façon son amour du cinéma générateurd’émotions intenses, devant unjury autour d’un président Nanni Moretti,qui dit vouloir jouer la carte de lacollégialité. <strong>La</strong> soirée officielle du festivala été ouverte par le film, MoonriseKingdom de l’Américain Wes Anderson,avec Bruce Willis et Bill Murray (qui ontbeaucoup réjoui la presse), dont un rôleaux antipodes de leur image de justicier.Un film très décalé qui sera suivi deLee Danies (The Paperboy), autres filmsn’a pas cerné encore les problèmes de diffusionet de communication, notamment la promotionde l’œuvre éditée», a-t-elle dit. Chez nous,en Algérie, a-t-elle poursuivi, tout se passe bien.Contrairement, a-t-elle poursuivi, aux pays d’Europeet ceux d’Occident, où cette question surl’avenir du livre mis en vente en support papiersuscite tout un débat. «Les gens se baladentdans le métro avec le e-book et le livre papier.»Chez nous, on est très en retard par rapport àces nouvelles technologies et on le sera pour lesannées à venir, a-t-elle regretté. Pour elle, rienne peut remplacer ce contact charnel qui reliele lecteur à son livre acquis en support papier,malgré, a-t-elle fait savoir, le CD-ROM et le numérique.Abordant le volet distribution des ouvragesédités, Mme Nadia Sebkhi, a relevé que la diffusionse fait difficilement, chez nous en Algérie.Selon elle, les distributeurs en charge decette mission, ne sont pas professionnels fauted’expérience dans le domaine, mais aussi demanque de rigueur dans leur gestion. «On esten compétitions, on trouvera (Mud deJeff Nicolas, <strong>La</strong>wless de John Hillcott,Killing Teham Softly) de Andrew Dominic.Et que dire du Canadien David Cronenbergqui plonge dans New York à la suited’un Golden Boy en perdition (Cosmopolis)ou du Brésilien Walter Salles quipart sur la route ? A Cannes, le cœur balancesouvent entre tendresse et grognequand il s’agit du cinéma français. Cettefois, se retrouvent en piste le doyenAlain Résnais (90 ans), le cinéaste mauditLéos Carax (Holys Motors) et unJacques Audiard très attendu avec DeRouille et d’Os…L’histoire d’un type fruste, tout de forcephysique, mais cabossé par l’existence.Mais les coups de cœur peuvent venird’autres coins… de la compétition officielle.D’Egypte ave c les conséquencesdu printemps arabe (après la bataille) deYousri Nasrallah, du Mexicain avec lesexpérimentations esthétiques de CarlosPosgados (post ténébras Lux),d’Ukraine avec Dans la Brume de SergeiLoznitza, d’Italie avec Matteo Garrone etReality, d’Autriche avec le dérangeant UlrichSeidl (Paradies : Liebe), du Danemarkavec <strong>La</strong> Chasse et le retour attendude Thomas Vinterberg ou encorede Corée avec les œuvres d’un Sang-Soo (L’Ivresse de l’argent) et de HongSangsoo (In Another Country)… Et puis,pour l’indispensable glamour, on attendRobert Pattinson, Kristen Stewart, BruceWillis, Brad Pitt, Marion Cotillard, NicoleKidman, Reese Whiterpoon, KristenDunst, Jessica, Chastain. De quoi fairecrépiter les flashs et chavirer les cœurs.Au moment où nous mettons souspresse, la nouvelle ministre de la Culture,Aurélie Filipetti n’est pas apparue auFestival international de Cannes. Onignore encore si elle viendra à <strong>La</strong> Croisette.De notre envoyé spécial à Cannesdans le bricolage», a-t-elle dit encore.<strong>La</strong> gérante de cette maison d’édition qui est égalementdirectrice du magasine littéraireL’ivrEscQ, un bimestriel dédié et consacré à lapromotion de la littérature algérienne, a déploréque ce type de publication ne soit pas soutenuet encouragé. «Le magasine L’ivrEsQ ne bénéficietoujours pas d’espaces publicitaires del’Anep», a-t-elle dit.Abordant la relation édition-magasine dans lapromotion de l’ouvrage publié, Mme NadiaSebkhi a estimé que les anciennes habitudes restentencore d’usage quand bien même la communicationdu livre (promotion, ndlr) a évolué.«Les maisons d’édition françaises et maghrébinesnous font parvenir leurs ouvrages alorsque chez nous, ceux (livres, ndlr) de la plupartdes éditeurs c’est l’équipe du magasine L’ivresQqui se les procure à leur niveau», fait observerla directrice du magasine qui en est à son 17 e numéroet qui se veut une passerelle entre le lecteuret l’édition.Rabah M.


santé<strong>La</strong> NR 4333 — Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>216I N F OE X P R E S SAnti-âgeLes 5 vertussanté du shiitakéSecond champignon le pluscultivé au monde, leshiitaké s’est taillé depuisvingt ans une réputationinternationale. Et pourcause : des chercheurs ontconstaté qu’il renforce nosdéfenses naturelles! Leshiitaké est un champignonqui pousse sur un chêneasiatique appelé «shii».Consommé depuis desmillénaires en Asie, il estapprécié pour sa texturedouce, son goût boisé et sesvertus nutritives. Mais il estconsidéré surtout comme unremède de longévité. C’estdans les années 1980 queles scientifiques japonaisont commencé à s’yintéresser : ils lesoupçonnaient d’avoir uneaction anticancéreuse. Cequi s’est confirmé.«Aujourd’hui, il estlargement utilisé dans lemonde entier en complémentdes chimiothérapies»,affirme Franck Dubus,docteur en pharmacie,formateur en plantesmédicinales Son actionimmunostimulante, qu’ildoit à ses polysaccharides(sucres complexes), en faitaussi un antiviralintéressant. Et il pourrait serévéler utile dans letraitement de maladies del’immunité comme le sida .Le shiitaké est un bonantioxydant, une propriétéqui serait due à la présencede ses composésphénoliques (oupolyphénols). « Cesmolécules protègent lescellules en «piégant» lesradicaux libres, expliqueFranck Dubus. Leur consommationrégulière, avec celled’autres anti-oxydants, faitla différence sur le longterme.AnnabaUne première transplantationdu foie prévue «avant fin 2<strong>01</strong>2», <strong>La</strong> premièretransplantation du foieest prévue «avant la finde l’année 2<strong>01</strong>2» auCentre hospitalieruniversitaire (CHU)d’Annaba, a-t-onannoncé dimanche enmarge de la 2 e Journéedes travaux du 20 eCongrès national dechirurgie (CNC) qui setient dans cette villede l’est du pays.Le président du CNC, le PrHacène Chihaoui, qui estégalement chef de servicede chirurgie à l’hôpital IbnRochd d’Annaba, a précisédans ce cadre que le plateautechnique destiné àcette intervention «est prêtà l’instar de l’équipe médicalechargée de cette mission».Trente-trois transplantationsdu foie ont été réaliséesdepuis 2003 jusqu’à cejour à l’échelle nationale,indiquent les statistiquesde l’Institut national desanté publique, faisant étatde près de 40 000 cas deB O N À S A V O I R Le plateau technique est déjà prêt. (Photo > D. R.)cancer, tous types confondus,en 2<strong>01</strong>1 avec une prédominancedu cancer dupoumon pour les hommeset le cancer du sein pourles femmes.Les travaux de la deuxièmejournée du 20 e CNC qui sesont ouverts samedi ontpermis aux participants des’imprégner des nouvellestechniques de radiologie,de dépistage et de chirurgieen matière de traitementdes cancers du foie, de lavésicule biliaire et du tubeBoire trois cafés par jour diminuerait lesrisques cardiovasculaires<strong>La</strong> consommation de la caféine diminuerait le risque desuccomber à une maladie cardio-vasculaire ou respiratoire.Les adultes de 50 à 71 ans qui boivent au moins trois tasses decafé par jour pourraient voir leur risque de décès diminuer de10% par rapport à ceux qui n'en consomment pas, selon uneétude de l'Institut national américain du cancer (NCI) publiéemercredi. Cette recherche a été menée à partir d'unquestionnaire soumis à un groupe de 400 000 personnes decette classe d'âge, de 1995 à 1996. Les participants ont étésuivis jusqu'au 31 décembre 2008. Les résultats, parus dans larevue médicale New England Journal of Medicine (NEJM) datée du 17 mai, montrent ainsi queles personnes consommant en moyenne trois tasses de café par jour, normal ou décaféiné,présentent moins de risques de décéder de maladies cardio-vasculaires et respiratoires, d'attaquescérébrales, de blessures, d'accidents, de diabète ou d'infections, que celles qui n'en boivent pas. digestif. Ces nouvelles techniquespermettent d’améliorerla prise en charge desmalades depuis l’établissementdes diagnostics, enpassant par les protocoleschirurgicaux jusqu’à la chimiothérapie,ont soulignédes intervenants.Une opération chirurgicaleen «live» ciblant une patientesouffrant d’obésitéest prévue lundi, troisièmeet dernière journée des travauxdu 20 e CNC au servicede chirurgie générale del’hôpital Ibn Rochd. Ils’agira de rétrécir l’estomacde cette patiente, âgée de45 ans, en utilisant la techniquede la cœlioscopie,précise-t-on.Près de 300 participantsprennent part à la 20 e éditiondu CNC organisé parla Société algérienne de chirurgie(SAC). N O T E Z - L E !Sieste : commentrecharger vosbatteriesBien dormir, ce n’est pasforcément faire la grassematinée ou des nuits dedix heures. Pour être enforme, l’idéal est derespecter son horlogeinterne, très variable d’unindividu à l’autre.Pas question de se priver duplaisir de s’attarder autourde la table avec des amisou de danser jusque tarddans la nuit, même quandon se range dans lacatégorie des «couchetôt».Et même si, on le sait,les spécialistes ne cessentde le répéter, se coucher etse lever à des heures à peuprès régulières, c’est l’unedes règles d’or d’un bonsommeil. L’un d’entre eux,le Dr Éric Mullens, nous leconfirme: en vacances, lesécarts sont permis. «Décalerson rythme a beaucoupmoins d’incidences. Lesestivants, libres de leurtemps dans la journée,peuvent compenser leursdettes de repos nocturneen faisant la grassematinée, voire, et c’estencore mieux, la sieste.»D’ailleurs, les habitants despays chauds ne se posentmême pas la question:pour eux, se reposer auxheures les plus brûlantes dela journée, c’est uneévidence. Leschronobiologistes sontformels: nous ne sommespas programmés pourrester éveillés toute lajournée. Si la nécessité defaire une longue siestedisparaît vers l’âge de 4ans, le besoin de se reposeren milieu de journéepersiste tout au long de lavie, sous l’influenced’un rythme dit semicircadien.Adrar120 000 enfants ciblés par une vaccinationexceptionnelle contre la rougeole et la polio, Plus de 120.000 enfants devrontêtre vaccinés contre larougeole et la poliomyélite, dansle cadre d’une campagne devaccination exceptionnelle lancéedimanche dans la wilayad’Adrar, a-t-on appris auprès dela direction de la Santé et de laPopulation (DSP) de la wilaya.Devant s’étaler jusqu’au 26 maiprochain, cette campagne vienten application des directives duministère de tutelle portant lancement,à partir de cette année,d’une campagne de vaccinationde masse à travers les wilayasfrontalières de Tindouf, Adrar,Illizi et Tamanrasset, régionsd’accueil de nombreux déplacésdes pays africains limitrophes,a précisé le chef deservice de la prévention et de lapopulation à la DSP, M. AbdelkaderAmiri.Selon le responsable, tous lesmoyens nécessaires au bon déroulementde cette campagneont été mobilisés par les servicesconcernés au niveau des90 points de vaccination retenusà travers les établissements desanté publique de proximité etdes autres structures de santédisséminées à travers le territoirede la wilaya.Près de 87.000 doses anti-poliomyéliteet 121.000 autres antirougeoleont été acquises pourles besoins de cette campagnede vaccination qui cible des enfantsâgés de moins de cinq anspour la poliomyélite, et de 6mois à moins de 15 ans pour larougeole, a signalé le même responsable...


sport<strong>La</strong> NR 4333 – Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>222Auteur d’une belle saison avec ValenceFeghouli intéresse Manchester City et Totenham, Sofiane Feghouli estsans doute l’internationalalgérien le plus brillantcette saison. Son nom estaffiché sur les carnets deManchester City et deTottenham. Les deux clubsanglais constituent unevéritable menace pour leFC Valence qui aura du malà persuader Feghouli àporter le maillot des«Chauves Souris» la saisonprochaine.Le quotidien sportif espagnolSuper Deporte confirme les intérêtsdes deux équipes de s’associerau milieu de terrain algérienet ils surveillent de près et régulièrementsa progression. D’aprèsce même quotidien, les dirigeantsdu club espagnol ont décidé d’offrirun nouveau contrat à leur numéro8 afin de préserver le Fennec.Cette offre consiste à augmenterle salaire du joueur quine perçoit actuellement que600 000 euros par saison horsprimes et bonus. De son côté, lejoueur en question s’est dit Feghouli en compagnie de <strong>La</strong>cen hier à leur arrivée à Alger. (Photo > D. R.)content de son rendement avecValence et qu’il ne s’intéresse pasaux offres anglaises, du moinspour le moment. Après une premièresaison difficile, Sofiane Feghoulia retrouver sa forme et saplace parmi le onze titulaire deUnai Emery avec sept buts et septpasses décisives ainsi que 49 apparitions,toutes compétitionconfondues. Un bilan qui n’estpas passé inaperçu aux yeux desgrands clubs comme le championd’Angleterre.… Boudebouz sur le départL’Algérien de la Ligue une française,Ryad Boudebouz, a émisson souhait de changer d’air lasaison prochaine, selon le site«France Football». Auteur del’unique but de son équipe face àl’Olympique de Marseille dimanchedernier, le Sochalien s’estmontré satisfait d’avoir réussi àgarder son équipe parmi lesgrands de la L1. «On a encore faitles efforts, et je suis content carc’est un groupe qui a été critiquéet on n’a rien lâché. Cela fait plaisirde laisser les plus jeunes en L1.Ils pourront progresser au plusvite et prendre notre place», a ditBoudebouz. Concernant son aveniravec le FC Sochaux, le jeunejoueur de 22 ans a indiqué qu’ilfaut patienter et ne pas se précipiter.Il a dit à ce propos : «Si jepars ? Ce n’est pas fait, j’ai encoreun contrat de deux ans, maismon souhait est de partir. Il nefaut pas être pressé dans le foot,sinon on peut se casser la gueule.S’il faut encore faire un club de laL1, un bon club, et ensuite partirà l’étranger, je le ferais». Pour rappel,le contrat de Boudebouz esten court jusqu’en 2<strong>01</strong>4. Après unedifficile saison, les protégés del’entraîneur Eric Hely sont parvenusà sauver leur équipe de la relégation,avec une considérablecontribution du joueur algérienqui a marqué 6 buts dont le dernierétait face à l’OM, pour finirl’année au 14 e rang avec 42 points,tandis que le titre de champion deFrance a été remporté par Montpellier.Farid HarbiEquipe nationale29 joueurs en stage à Sidi Moussa, <strong>La</strong> sélection nationale d’Algérie de footballa entamé, hier, un stage bloqué auCentre technique national de Sidi Moussa(Alger), en présence de 29 joueurs, dont12 locaux, en vue des trois matchs de juin,comptant pour les éliminatoires de laCoupe du monde 2<strong>01</strong>4 et de la CAN-2<strong>01</strong>3.Ce stage qui s’étalera jusqu’au 16 juin, soitau lendemain du dernier match, verra laprésence pour la première fois des défenseursDjamel Eddine Benlamri (NA HusseinDey) et Essaid Belkalem (JS Kabylie).Ce regroupement intervient après ledeuxième stage, qui s’est déroulé à Bouchaoui(Alger), en présence de 7 joueurs,consacré essentiellement à l’aspect physique.Le coach national, le Bosnien VahidHalilhodzic, a rappelé les attaquants KamelGhilas (Stade Reims, France), Hilal Soudani(Vitoria Guimaraes, Portugal) et RafikDjabour (Olympiakos Le Pirée, Grèce), aumoment où il a écarté l’attaquant AbdelkaderGhezzal, dont l’option d’achat n’a pasété levée par les Espagnols de Levante.Quant au milieu d’Al Jaish (Div. 1, Qatar),Karim Ziani, il n’entre toujours pas dans lesplans du sélectionneur national.Les Verts entameront les éliminatoires duMondial-2<strong>01</strong>4 contre le Rwanda le 2 juin àBlida avant de croiser le fer en déplacementà Bamako avec le Mali le 9 juin. Ilsboucleront cette série par la rencontre retourdu second tour des éliminatoires dela CAN-2<strong>01</strong>3 contre la Gambie le 15 juin àBlida.Quatre gardiens sont retenus, il s’agit deRais M’bolhi (CSKA Sofia, Bulgarie), ChaouchiFawzi (MC Alger), Azzeddine Doukha(USM Harrach) et Si Mohamed Cédric (JSMBéjaïa). L’Algérie disputera samedi prochainun match amical international faceau Niger, au stade de Mustapha-Tchaker deBlida (20h30). A l’issue de cette joute, Halilhodzicdevra dévoiler la liste des23 joueurs appelés à prendre part aux prochainesrencontres.Liste des 29 joueurs :Gardiens : Mbolhi Rais (CSKA Sofia/ Bulgarie),Chaouchi Fawzi (MC Alger), DoukhaAzzeddine (USM Harrach), Si MohamedCedric (JSM Béjaïa).Défenseurs : Bentaiba Cadamuro Liassine(Real Sociedad, Espagne), Hachoud Abderrahmane(ES Sétif), Mehdi MostefaSebaa (Ajaccio, France), Benlamri DjamelEddine (NAH Dey), Bougherra Madjid (Lekhwiya,Qatar), Bouzid Ismael (Beni-Yass,Emirats Arabes-Unis), Medjani Carl (Ajaccio,France), Belkalem Essaid (JS Kabylie,Algérie), Mesbah Djamel Eddine(AC Milan, Italie), Benmoussa Mokhtar(ES Sétif).Milieux : Lemmouchia Khaled (USMAlger), Guedioura Adlene (NottinghamForest, Angleterre), <strong>La</strong>cen Medhi (Getafe,Espagne), Tejar Saad (JS Kabylie), DjabouAbdelmoumene (ES Sétif), Feghouli Sofiane(FC Valence, Espagne), Kadir Foued(Valenciennes, France), Boudebouz Ryad(FC Sochaux, France).Attaquants : Ghilas Kamel Fethi (Reims,France), Chalali Mohamed (Aberdeen,Ecosse), Bouazza Hameur (Millwall Angleterre),Soudani Hilal Al Arabi (Vitoria Guimaraes,Portugal), Djebbour Rafik Zoheir(Olympiakos, Grèce), Slimani Islam (CRBelouizdad), Aoudia Mohamed Amine (ESSétif)Hippodrome de TiaretTURFQuarté - QuintéPrix «Leibra» - arabe né en Algérie Dotation : 300 000 DA - 16h - 1 300 m - Pronostic : 1.13.2.3.5.8.121 S’baa de Mahareche : C’est le plusriche du lot.2 Yamani : C’est un poulain bien né.3 Quods : C’est un poulain bien né.4 Quotbe : Il a été méconnaissablepour ses débuts.5 Quotre : Il a beaucoup progressé.6 Quantara : Ce sera difficile.7 Qualb Es Sahra : Ce sera difficile.8 Quadhi : Il est bien monté.9 Quatrat Nada : Elle a progressé dèssa troisième sortie.10 Quossay : Course d’entrée.11 Royaa : Ce sera difficile.12 Quawmia : Elle reste sur deuxbelles courses.13 Gez de Mahareche : Son poids estbon.14 Itafraoua : Pouliche bien née.PROPRIETAIREH. du MaharecheC. BensafedinneHaras GTFHD. BoumedieneA. BoutarfaMN. MetidjiS. FeghouliM. BouguetayaL. BennasseurFP. TiaretS. BoubekeurHarag GTFL. KhaldiD. BoubekeurCHEVAUX1 S’baâ de Mahareche2 Yamani3 Quods4 Quotbe5 Quotre6 Quantara7 Qualb Es Sahra8 Quadhi9 Quatrat Nada10 Quossay11 Royaa12 Quawmia13 Gez de Mahareche14 ItafraouaJOCKEYSS. BenyettouK. AttiaK. HaouaG. ChoulakM. DjellouliJJ. AZ. AthmanaA. MoussaAP. TaggadR. BelmorsliL. BoubekeurM. BelmorsliAP. W. ChellaouiAPM. MahmoudiAPS. FeghouliPDS5654545454535253,551515048,55049,548,547,5CDS ENTRAINEURS03 RC. Khaldi12 B. Bouras11 K. Feghouli04 Propriétaire02 D. Djellouli05 AEK.Boubekeur09 K. Feghouli14 Propriétaire13 K. Asli07 K. Asli08 A. Boubekeur06 K. Feghouli<strong>01</strong> RC. Khaldi10 M. Boubekeur


sport<strong>La</strong> NR 4333 – Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>223USM AnnabaLe capital social change de mains, Vouée à la déperditionpour cause de faillitefinancière avec unemultitude de créanciers auxaguets, la société sportivepar actions (SSPA), l’USMAnnaba a finalement trouvéun sauveur.Il s’agit de Baha Eddine Taïba qui enplus d’être un universitaire diplôméde l’Institut d’architecture est unrichissime homme d’affaire maîtrisantau mieux toutes les ficelles dumétier de la comptabilité financière.C’est pourquoi, cette cession desactifs du capital social réalisée parAïssa Menadi, le président sortantdu Conseil d’administration de laSSPA ne souffre d’aucune ambiguïté.D’autant qu’outre Menadi(49% du capital social), les 6 autresactionnaires ont également cédéleurs actions respectives au mêmerepreneur. L’autre argument qui réduità néant toute forme d’oppositionporte sur la présence, mêmelors des discussions préliminairesMenadi-Taïba, d’hommes de loientre avocats, notaires, huissierset commissaires aux comptes compétentsen termes financiers ou immobilierset mobiliers.En affirmant prendre en charge l’actifet le passif de tout ce qui a traitau club, y compris les créances quis’élèvent à plus de 10 milliards decentimes dont celles des arriérésdes salaires et autres indemnitésdes joueurs et des techniciens,Taïba rassure les supporters. «Mapriorité ira aux joueurs n’ayant pasperçu leur salaire et indemnité. Ilsseront les premiers à être régularisés.Les autres créances reconnuespar le commissaire aux comptessuivront. Rien ne doit s’opposer àun redémarrage des activités del’équipe sur des bases saines. Queles supporters de l’USMAn, lesvrais, se rassurent. Ils auront leurgrande équipe», souligne-t-il à unequestion posée sur les perspectivesdu club. Et comme pour bienpréciser ses pensées, il a affirméque le travail qu’il envisage de réaliseren collaboration avec un stafftechnique et administratif de hautecompétence qu’il se chargera derecruter, débutera par la créationd’une école de football et de toutesles catégories à partir des poussins.«C’est pourquoi, j’ai sollicité lesChampionnat d’AlgérieFou de balle ou football ? L’homme d’affaires Baha Eddine Taïba. (Photo > <strong>La</strong> NR), <strong>La</strong> saison vient de s’achever pard’abord un sentiment du «déjà vu»mais surtout sans la moindre satisfactionpour aucune partie.Absence totale de spectacle avecun jeu décousu, du pousse ballonen somme qui ne vaut pas le ticket,une discipline en régression autantpour les maîtres, les disciplinesque ses gérants. Un patchwork inéditqui enfante et réenfante la violence…Rien que celle-là. C’est à se dire queveut réellement nous servir le stade? De l’attente, il n’en sortira rien, sice n’est cette arène où fuse des crisinsultants, haineux, et de la violencephysique qui les rend plutôtdes tremplins de la mal vie, quedes lieux de rencontres… déplaisanteset désagréables du reste.Mission accomplie, la saisons’achève et qu’on tire-t-on en fait ?Aussi bien pour les division inférieures,la D2, la D1… Des chiffresqui favorisent certes certains quiont réussi le coup pour lequel lachkara (sac) aura été le coup depouce. Mais beaucoup de mécontentset un public toujours de plusen plus malheureux. Dans les milieuxdu football, j’allais dire M…personne ne garde plus le cap dunord ou plutôt le bon. Aussi bien lesjoueurs qui s’amusent à se vendre(cas de la JSMB) ou à y être toutsimplement pugilistes (cas deSaïda, Mohammadia.Des surprises pour autant de la JSSqui a accédé par la «force» de sonpublic, Saïda qui quitte tout demême loin ce même public ! Si lesjoueurs n’ont pas pu convaincre,les arbitres sont, eux mêmes, spécialistesdes parties arrangées avecune formule qui marche à tous lescoups (tombe et je siffle), Houasniaen connaît un bout.Quant aux dirigeants, lorsqu’ils nesont pas shérifs, il sont tout simplementlarcins ou des chefs en vadrouillequant ça va mal !… (pastous heureusement). <strong>La</strong> saisons’achève, tout le monde part en vacances,non sans regret, et en pensantsurtout aux prochaines combines.Au suivant !…B. M.-O.services de Benchikha pour occuperle poste d’entraîneur et pour superviserl’opération de recrutementde joueurs de talents dés la semaineprochaine. C’est-à-dire aussitôtl’acte de cession des actifssigné par devant le notaire aujourd’huimardi». Il s’agit de l’assembléegénérale des actionnaires del’USMA. Les gesticulations de certainsne changeront rien. Quelquesoit l’origine des fonds qui ont permisà Aïssa Menadi d’acquérir latotalité des actions du capital socialau lendemain de la décision de fairede l’USMAn une SSPA jouissant del’autonomie financière et administrative,cette cession des titres estbel et bien légale.A. D.USM AlgerAli Haddad juge «encourageant»le bilan de son équipe, Le président de l’USM Alger, AliHaddad a qualifié d’«encourageant»le parcours de son équipe, cettesaison, malgré son échec à remporterle championnat de la Ligue1 professionnelle, clôturé samedi,ainsi que la Coupe d’Algérie, ajoutantqu’elle a juste besoin de«quelques correctifs». Haddad quis’exprimait dimanche soir lors d’undîner organisé par la directionusmiste en l’honneur de sesjoueurs, a tenu à «remercier» sesprotégés pour les «sacrifices» faitstout au long de cette saison, reconnaissant,cependant qu’il resteencore «des choses à améliorer»dans l’équipe. Pour sa deuxièmesaison à la tête des Rouge et Noirde la capitale, Haddad a mis degros moyens financiers et humainspour s’offrir un titre qui fuit l’USMAdepuis 2005.Pas moins de 15 joueurs, et non desmoindres, sont venus renforcer lesrangs de l’effectif algérois durantl’intersaison, coûtant des sommesfaramineuses à la direction du club,mais l’équipe s’est contentée d’unetroisième place au classement duchampionnat, outre une éliminationen quart de finale de la couped’Algérie. Un parcours qui n’a pasété du goût des supporters du clubde Soustara, comme affiché sur lesbanderoles accrochées dans les tribunesdu stade Omar-Hamadi(Alger) samedi lors de la réceptiondu nouveau champion, l’ES Sétif(victoire 2-0).Les supporters n’étaient nullementtendres envers les joueurs.Mais, le premier responsable del’USMA a tenu à calmer le jeu, à traverscette réception qu’il a organiséeen l’honneur de son groupe, età laquelle ont pris part tous lesjoueurs à l’exception de FarèsHamiti et Salim Boumechra, annoncéspartants. Haddad a, en outre,profité de l’occasion pour réitérerson engagement à «poursuivre sonprojet» avec le club de la capitale,apportant ainsi un démenti catégoriqueaux informations paruesdans la presse le donnant «désireux»de rendre le tablier. Parailleurs, le président usmiste, aprévu pour mercredi une conférencede presse où il devrait revenirsur le parcours de son équipecette saison, et évoquer aussi lesprojets du club.Les joueurs de l’USMA des U-21,vice-champions d’Algérie de leurcatégorie, ont également été présentsà cette cérémonie, où ils ontlonguement été encensés par leurprésident.AgenceE ND E U X M O T SVolley-ball :le Machaël de Béjaïajouera son6 e trophéeEn gagnant vendredi sonmatch de demi-finalecontre l’USM Blida (3-0)dans une partie serrée oùl’adversaire est restéaccroché au vu desrésultats des sets, leMachaël de Béjaïa s’estdonc hissé en finale de lacoupe d’Algérie.Une finale qui se jouera le9 juin prochain, où lespoulains de Mourad Ikhlefqui jouent ainsi leursixième trophéesouhaitent ainsi resterdans la logique destriomphes et s’adjugercette coupe après letrophée arabe gagné auLiban et un parcours nonmoins honorable auchallenge africain.Bonne nouvelle, Hakmi, legrand absent de Tunis seraau rendez-vous de la villedes Roses.B.-M. O.Quotidien national d’information.Edité par la Sarl SEDICOM aucapital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar,Place du 1 er -Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune.Editorialiste : NoureddineBenferhat. Secrétaire général derédaction : MehennaHamadouche. Directeur techniqueet de la coordination : Samir Sabek.Directeur commercial : OuahidKouba. Composition PAO <strong>La</strong><strong>Nouvelle</strong> <strong>République</strong> ImpressionAlger : SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : <strong>La</strong><strong>Nouvelle</strong> <strong>République</strong>, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. 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NRLALA NOUVELLE RÉPUBLIQUEsport<strong>La</strong> NR 4333 – Mardi 22 mai 2<strong>01</strong>2en directVolley-ballLe Machaël de Béjaïajouera son 6 e trophéele match à suivreUSM AnnabaLe capital socialchange de mainsfootballAuteur d’une belle saisonFeghouli intéresseManchester City etTottenhamEquipe nationale : l’environnement s'améliore, Une conférence depresse programmée et quitarde à se tenir, desjoueurs mécontents, unstaff en alerte et unsélectionneur qui ne saitplus sur quel pied danser.Tout cela fait beaucoup aquelques jours d’un matchamical mais importantpour la statistique. Les sélectionnés de l’EN en compagnie de coach Vahid lors du stage de Bouchaoui. (Photo > Belinonet)Les joueurs évoquent la chargedu programme de préparationproposé par le sectionneur nationalet son staff en vue de la rentréeen scène sur les terrains dela série de rencontres prévuespour le mois de juin prochain.L’objectif inculqué aux joueursne fait en aucun cas défaut d’arriverà faire la différence entreles matchs et annoncer la couleurdu retour dans ce mondeimpitoyable des compétitions.Faire l’addition et afficher uneforme qui installerait l’équipe nationalesur le grand chantier desvictoires. Le Rwanda, le Mali etla Gambie seront la premièrecible sportive. Pour mettre la mécaniqueen marche avant le jour«J», Halilhodzic avait programmétrois stages de préparation. Lepremier a eu lieu à Paris du 6 au12 mai, au centre Léonard DeVinci de Lisses, le deuxième aété enclenché le 14 mai dernier eta traîné jusqu’au 20, tandis que letroisième a pris forme hier ets’étalera jusqu’au 16 juin, soit24h après le match de la Gambie.C’est beaucoup, soufflent lesconcernés. Faut-il intercepter unmessage qui indiquerait, «ce n’estpas de notre faute, en cas demauvais résultats, c’est la fauteau sélectionneur» ? Les avis sontpartagés, trop de préparation etcela nuirait à leur forme.Parmi nos invités-joueurs, il y aceux qui évoquent presque unrefus de se coller à cette fichetechnique, «nous voulons nousreposer avant ces rencontres…Nous ne sommes pas contremais il faudrait prendre en considérationle fait que nous avonseu un championnat dur, très duret qui a nécessité de gros efforts…On n’était pas en congépour un tel programme ! QueDieu nous donne cette force detenir 90 minutes sur le terrain…Nous sommes en train d’évitertoute pression et notammenttout ennui», des déclaration récoltéesça et là et qui tendentvers un avertissement pour lesfans en cas de mauvaises surprises.Vahid Halilhodzic semble avoirbien analysé le message desjoueurs et surtout enregistrerune certaine nervosité chez eux,d’où un feu vert avait été donnéà nos principaux acteurs de faireune virée sur Alger, dimanchepassé, une manière de décompresser.Cela n’a pas été le cas dureste du staff qui ont dû rejoindrele lieu du regroupement justeaprès avoir quitter l’hôtel de Bouchaoui.Ils ont eu juste le tempsde faire un tour à la maison pourrepartir à Sidi Moussa le soir.Les regroupements ont vite reprisles galops légers, mais sansGuedioura et Bouazza. Le premiersouffre de l’adducteur,l’autre avait été laissé pour unrepos à cause de la grandecharge de travail à laquelle il a étésoumis depuis le 6 mai dernier.De Prime abord, les choses commencentà retrouver le bon environnementmalgré quelques grincementsde dents.Il faut donc s’attendre à une mobilisationdu groupe autour desgrands matchs prochains. <strong>La</strong>conférence de presse attenduedonnera très certainement unpeu plus de lumière sur ce grandchantier et nous permettra denous faire une idée sur le commentseront entamés ces matchsde vérité.H. HichemA voir Al Jazeera sport : Al Qadissia –El Koweïti à 16h Canal + sport : Pologne –Lettonie à 19h40<strong>La</strong> DerDéballageSaïd Allik a vidé le sac. A la première occasion, il a toutdéballé. Dépité par la tournure des évènements et l’étatdans lequel se trouve le football pour lequel, il a donnésa vie, celui-ci a sorti le grand jeu comme le font lesgrands joueurs dans un match à grand enjeu.Il a emprunté le chemin le plus court pour dire les quatrevérités.Personne avant lui n’a osé en faire autant alors que lefootball vit les heures les plus sombres de son histoire.De blanchiment d’argent à la dictature des responsablesde la discipline en passant par tous les maux qui rongentle football, Saïd Allik a pratiquement tout dit, lui qui,professionnalisme aidant, s’est retrouvé hors-jeu, loindu club pour lequel il a tout sacrifié. Frappéd’ostracisme, il revient en force dans une surprenantesortie médiatique. Comme quelqu’un qui a gros sur lecœur, il n’a pas hésité un instant à mettre tout le mondedans le même panier.Un panier à crabes où il est déconseillé d’y mettre ledoigt. Même si Allik a mis le doigt là où il faut. Il n’a rienoublié et n’a rien laissé au hasard comme s’il était bienpréparé à tout déballer et dénoncer ce qui doit l’être.Aucun président de club, ancien ou nouveau, n’a oséfranchir le rubicond comme vient de le faire un Saïd Allikconvaincu que rien ne va plus dans cette discipline, priseen otage depuis plus de deux décennies.Bien que traditionnellement réservé, celui-ci a sortil’artillerie lourde pour faire du bruit autour de ceux quigravitent dans le giron du football. Et il a bien fait de lecrier publiquement bien que cette situation n’échappe àpersonne.Le commun des Algériens dira la même chose que Allik etpeut-être plus mais pas au point d’accuser les dirigeantsde cette discipline de blanchir l’argent. Mais quil’écoutera et qui s’en souciera ?Allik a fait ce qu’il devait faire et c’est tout à son honneurmais, cette sortie lui coûtera certainement encore pluscher.Assem Madjid

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