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Séchage biologique des résidus d'abattage – Un projet pilote

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<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageYves Bernard, ing.18 e Conférence nationaleannuelle du compostage CCCChâteau Mont Sainte-AnneBeaupré, le 18 septembre 2008


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageDescription de la présentationProblématique de disposer <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageObjectifs du <strong>projet</strong>Essais en laboratoireMise au point d’un procédé <strong>pilote</strong>Réalisation <strong>des</strong> essais <strong>pilote</strong>sSuite du <strong>projet</strong>


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageAvertissement !!!!Composter pour traiter lesCoeur <strong>résidus</strong> sensible d'abattoirs,réduire les coûts <strong>des</strong>'abstenir !disposition etvaloriser ces matières


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattagePROBLÉMATIQUEAbattage de petits animaux (non ruminants)Poulets, din<strong>des</strong>, porcs, sangliers, lapins :400 tonnes/annéeAbattage de gros animaux (ruminants)Bœufs, moutons, cerfs : 500 tonnes/annéeCoût de disposition élevé (100 $/tonne (90 k$/année))<strong>Un</strong>e partie <strong>des</strong> <strong>résidus</strong> d’abattage continuera d’êtredisposée chez l’équarrisseur. Il n’y aura pas de matièresà risque spécifique (MRS) mises dans le compost.Méthode de compostage <strong>des</strong> carcasses d’animaux mortsà la ferme existante, mais mal adaptée à <strong>des</strong> opérationsdans un abattoir.


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattagePROBLÉMATIQUE (type de <strong>résidus</strong> d’abattage)


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageOBJECTIFS Définir un mode de compostage optimisé pourles <strong>résidus</strong> d’abattage de l’entreprise Caractériser les <strong>résidus</strong> d’abattoirs Définir une formulation optimisée Déterminer les paramètres d’opérations pourdimensionner les infrastructures pleinegrandeur Déterminer s’il est nécessaire de déchiqueterles <strong>résidus</strong> d’abattage?


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageCaractérisation <strong>des</strong> <strong>résidus</strong> d’abattageTableau 1 : Quantité de <strong>résidus</strong> d’abattage produitTypes de <strong>résidus</strong>Quantité(tonnes/an)Porcs Bœufs 24 210Fumiers de de porcs bœufs 3100SangliersMoutons8110Fumier de sangliers 0,1Fumier de moutonsLapins50110CerfsDin<strong>des</strong>1510Poulets Fumier de cerfs 110 6Sous-total 265 490Fumier Gras de de désossement poulets 100 60,0Fumier d’étables 50TotalTotal416550


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageCaractéristiques <strong>des</strong> <strong>résidus</strong> d’abattageTableau 2 : Caractéristiques <strong>des</strong> <strong>résidus</strong> d’abattageParamètresPetits animaux :Non ruminantsvolaille, porcs,lapinsGros animaux :ruminantsbœufs, moutons, cerfsMva b. h. (kg/m 3 ) 669 823TEE b. h. (%) 61,5 67,3MOT b. s. (%) 93,8 93,2N totb. h. (%) 2,6 2,1N totb. s. (%) 7,2 7,0Rapport C/N 6,5 6,6b. h. : base humide; b. s. : base sèche


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattage Calcul d’une formulation optimaleRapport C/N = 30TEE = 60 à 65 %MÉTHODOLOGIEBon rapport volumique qui répartit bienl’agent carboné avec les <strong>résidus</strong> d’abattageOxygénation optimale du compostage


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageMÉTHODOLOGIEEssai en laboratoire de plusieurs formulations Durée et dégradation <strong>des</strong> <strong>résidus</strong> d’abattage Température Contrôle de l’aération Ajout régulier de <strong>résidus</strong> d’abattage


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageRésultats <strong>des</strong> essais laboratoiresLes <strong>résidus</strong> d’abattage se dégradent très rapidement,mais les <strong>résidus</strong> carbonés sont beaucoup plus longs àdégrader.Les <strong>résidus</strong> d’abattage ont été ajoutés au compost àplusieurs reprises et à chaque fois il y a eu dégradation<strong>des</strong> <strong>résidus</strong> et une montée de température.Globalement on a traité un ratio de1,5 m 3 de <strong>résidus</strong> d’abattage / m 3 de <strong>résidus</strong> carbonés. Le processus de séchage <strong>biologique</strong> s’effectue sur 150jours après il doit y avoir une phase de maturation.L’oxygénation doit être optimale en tout temps pouréviter la surchauffe du compost (Temp. > à 70 °C).


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageRÉSULTATSEffets du déchiquetage7030 <strong>Un</strong>e panse de bovins se dégrade T. panse entière aussi rapidementdéchiquetée que non déchiquetée T. panse déchiquettée605020 Les pertes de masses et de volumes sont similairesTempérature (°C)Débit d'air <strong>des</strong> deux réacteurs401530102025Débit d'air (lpm)1050Température moyenne au centre du réacteur0 7 14 21 28 35 42 49Temps (jour)Figure : Évolution de la température du compost0


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattage Procédé <strong>pilote</strong> de séchage <strong>biologique</strong>


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageRésultats <strong>des</strong> essais <strong>pilote</strong>sFigure : Évolution de la température compost C2-1 C1-2


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageRésultats <strong>des</strong> essais <strong>pilote</strong>sDes essais en période hivernale ont été réalisés avecsuccès durant la période de novembre 2007 à avril2008.La montée de température dans la masse s’estproduite rapidement et les températures se sontmaintenues dans la plage optimale (50 à 60 °C) toutau cours <strong>des</strong> essais.Il n’y a pas eu de broyage <strong>des</strong> <strong>résidus</strong> d’abattage.Les <strong>résidus</strong> d’abattage étaient dégradés à chacun<strong>des</strong> brassages. Au total, il a été possible d’ajouter :1,75 m 3 de <strong>résidus</strong> d’abattage/m 3 de <strong>résidus</strong> carbonés.


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageRésultats <strong>des</strong> essais <strong>pilote</strong>s (suite)Les <strong>résidus</strong> PLDPS et BMC ont été ajoutés ensembleà partir du mois de janvier 2008 (autorisation duMDDEP et du MAPAQ de le faire) ce qui simplifiaitles opérations de transport et de dispositions <strong>des</strong><strong>résidus</strong> d’abattage.Les odeurs dans le bâtiment de compostage étaientfaibles la plupart du temps. La pire situation a étécréée par le gras non dégradé qui s’est retrouvédans les caniveaux ou les puits de pompage.La couche de surface de compost (<strong>résidus</strong> carbonés)offre un premier bon contrôle <strong>des</strong> odeurs.


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageRésultats <strong>des</strong> essais <strong>pilote</strong>s (suite)Les brassages du compost ne durent que 5 heures parsemaine. Les concentrations en gaz sont très faiblesentre les brassages. La plupart du temps, lesconcentrations en gaz (NH 3, H 2S, CO 2) pendant lesbrassages étaient en bas <strong>des</strong> limites pour du travail encontinu dans le bâtiment.Après la phase de séchage <strong>biologique</strong>, le compost doitaller vers une phase de maturation pour quelques mois.On a tout avantage à avoir un bon égouttement <strong>des</strong><strong>résidus</strong> d’abattage dans l’abattoir. À titre préventif, les opérateurs du compostagedevraient porter un masque durant les brassages (<strong>des</strong>mesures <strong>des</strong> (bioaérosols) sont actuellement en courspour évaluer ces émissions).


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattage Qualité du compost produit Valeur fertilisante du compost en N-P 2O 5-K 2O = 3 <strong>–</strong> 2- 1 Le volume de compost final est égal au volume de<strong>résidus</strong> carbonés utilisés initialement


<strong>Séchage</strong> <strong>biologique</strong> <strong>des</strong> <strong>résidus</strong>d’abattageSuite du <strong>projet</strong>Le bâtiment sera agrandi pour traiter la totalité <strong>des</strong><strong>résidus</strong> d’abattage.Le compost sera épandu sur les terres de l’entrepriseaprès sa maturation dans le bâtiment.Le personnel de l’abattoir va continuer d’exploitercette usine de compostage. Des mesures sur les bioaérosols pendant lesopérations de brassage vont être complétées dansles prochaines semaines.

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