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NRLALA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.comPresse écriteL’insoutenablelaxisme despouvoirs publicsp. 2AprèsAndroid Market surGoogle et iPhone,La NR lancel’applicationiPadLigueQuotidien d’information indépendant - n° 4622 - Jeudi 2 mai 2013 - Prix : 10 DACoupe d’Algérie :les Rouge et Noirà l’arrachép. 24La NR

NRLALA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.comPresse écriteL’insoutenablelaxisme despouvoirs publicsp. 2AprèsAndroid Market surGoogle et iPhone,<strong>La</strong> NR lancel’applicationiPadLigueQuotidien d’information indépendant - n° 4622 - Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>3 - Prix : 10 DACoupe d’Algérie :les Rouge et Noirà l’arrachép. 24<strong>La</strong> NR


actuelLe chiffre du jour<strong>La</strong> NR 4622 – Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>3Plus de 5 000 actes de concession de terres agricoles signés àAïn Témouchent.2apnProjet de loiExamen des amendements proposéssur les conditions d’exercice des activitéscommerciales.Il est illustratif de relever qu’au momentoù, dans d’autres pays, on assisteà la fermeture de journaux dufait de la concurrence de la presseélectronique et des sites d’information,en Algérie, au contraire, il ya une prolifération des titres : 127quotidiens sont tirés, une tendancequi ne semble pas s’arrêter là,puisque d’autres projets sont annoncés.Et la question que l’on nepeut s’empêcher de se poser est desavoir à quelle logique obéirait cettehypertrophie dans la conjonctureactuelle, où la réalité de la presse esttotalement travestie.Ainsi, on n’est pas sorti de l’habitudeconsistant à présenter quatre oucinq titres réputés «opposants»comme alibi de la démocratie, touten les diluant dans un magma de 127quotidiens, dans le dessein d’en atténuerl’influence, alors que, dansles faits, ces titres perdent leur lectoratet leur fonction de justificationde la démocratie à cause deleur manque de professionnalismeet de leur manque d’objectivité, quifont d’eux des organes partisansprivilégiant le commentaire au détrimentde l’analyse et de l’information.<strong>La</strong> conséquence en est la«clochardisation» du secteur,comme le montrent la mauvaisequalité des journaux, leur distributiondéfaillante et l’impression quilaisse à désirer, sans compter l’absencede lectorat pour nombred’entre eux.Il faut dire que cette situation est aggravéepar l’absence d’organisationdes professionnels du secteur de lapresse écrite, à commencer par leséditeurs qui ne sont liés par aucunecoordination pour discuter des problèmes,pourtant communs, auxquelsils sont confrontés (distribution,fiscalité, formation…). A comparerles journaux algériens avecceux de Tunisie ou du Maroc, onconstate une nette avancée cheznos voisins, où l’édition d’un journalreste financièrement une bonne affaire.A cela s’ajouterait l’incommunicabilitéavec les pouvoirs publics.Ainsi, les ministres qui se sontsuccédé à la tête du département dela Communication se comportentemploiManifestationSalon de la ressource humaineet du recrutement : 7 e éditionles 4 et 5 mai à Alger.comme s’ils étaient les PDG des imprimeriespubliques avec pour seulsouci, les créances détenues sur lestitres, alors que leur rôle consiste àdéfinir la politique du secteur et detrouver des solutions globales auxproblèmes qu’il rencontre. Autrecirconstance aggravante : l’absenced’aide directe ou indirecte des pouvoirspublics à la presse écrite. Ilfaut savoir que l’Algérie est le seulpays au monde où la presse ne bénéficiepas d’un programme d’aide.Le dernier fonds d’aide n’a jamaisété utilisé, à un moment où les journauxen ont tant besoin. A chaquefois, l’argument avancé est que «lapublicité de l’Anep est à considérercomme une aide». Alors que leséditeurs dits «opposants», plus voracesque jamais, crient au monopolede la publicité institutionnellepar l’agence étatique, et voudraienteux aussi en profiter.énergieSonelgazSDA : 75% du plan d’urgenceréalisés à Alger-Est.Etat des lieux de la presse écriteL’insoutenable laxisme des pouvoirs publics, En vingt-trois ansd’existence, la presseécrite algérienne n’a pasbeaucoup avancé. Pis, ellese heurte aujourd’hui à denouveaux problèmes,d’ordre économiques oustructurels, qui menacenttant de journaux dans leursurvie, et éloignent davantagetoute solution viableà la crise, pendant que lespouvoirs publics continuentà entretenir unepluralité de façade, au détrimentd’une véritable relancedu secteur de lapresse. L’Algérie est le seul pays au monde où la presse ne bénéficie pas d’unprogramme d’aide. (Photo > D. R.)Le président de l’APN appelle lesjournalistes à respecter la professionIntervenant à l’ouverture du nouvel espace de débat «<strong>La</strong> tribunelibre de l’APN», le président de l’Assemblée populaire nationale(APN), Mohamed <strong>La</strong>ïd Ould Khelifa, a appelé les journalistes algériensà respecter l’éthique et la déontologie dans l’exercice de leurprofession et à contribuer à la protection des intérêts majeurs del’Etat.«<strong>La</strong> presse doit consacrer son pouvoir à la défense et à la préventiondu pays contre tout danger extérieur susceptible d’affecter la stabilitéde la nation en sensibilisant en toute objectivité l’opinion publique»,a déclaré <strong>La</strong>rbi Ould Khelifa. Il a ajouté que le rôle que doit jouer lapresse consiste notamment en la défense de la souveraineté del’Algérie. Evidement, la critique et la mise en exergue des lacunes queconnaît la société d’une manière générale, sont les bienvenues, maisil faut qu’elles soient traitées d’une manière objective sans recourir àla diffamation», a insisté le président de l’APN. Il a aussi soulignél’importance de la relation qui devrait lier la presse à l’ensemble desreprésentants de la société civile, les institutions de l’Etat et lesdifférents acteurs politiques, dans le souci d’enrichir l’opinionpublique, de créer une synergie entre les composantes de la sociétéet, par conséquent, éviter de rendre cette dernière vulnérable.M. Ould Khelifa a saisi cette rencontre, organisée à l’occasion de lacélébration de la Journée internationale de la liberté d’expression (3mai), pour affirmer la détermination de l’APN à œuvrer pourpermettre à la presse algérienne d’accomplir la mission qui lui siedau sein de la société, notant par ailleurs, qu’il n’existait pas deliberté d’expression «absolue» à travers le monde. En outre, l’orateura évoqué le combat mené par la presse algérienne pendant et aprèsla guerre de Libération nationale, affirmant que «le peuple algériensacralise et défend la justice, la liberté, l’émancipation et rejette lesinjustices».Moncef RédhaDans ce débat encore, les problèmessont faussement posés etles faits pervertis. Car, il faut savoirque les journaux bénéficiaires de lapublicité institutionnelle n’en tirentqu’un infime bénéfice : quel que soitle nombre de pages offertes auxjournaux, 30% de la facture va àl’Anep (commission), 17% à la TVAet 2% en soutien au cinéma. Sansparler des redressements fiscauxarbitraires. De plus, le gouvernementvient de décider d’imposeraux journaux de payer les cotisationsde la sécurité sociale pour lescollaborateurs pourtant déjà assuréspar ailleurs. Cette décision nefera qu’alourdir les charges déjà importantesqui pèsent sur les titres dela presse privée, et qui les empêchentobjectivement de s’alignersur la nouvelle grille de salaires quidoit s’appliquer aux journalistes dela presse publique, dont les recettesmirobolantes lui permettent de s’appliquer.S’agissant du monopole de l’Anepsur la publicité institutionnelle, ilfaut souligner que cette agence gèrele portefeuille des publicités légalesde l’Etat, lesquelles sont payéesavec l’argent du Trésor public quiest, ici, utilisé comme aide indirecteaux journaux. Ce qu’il faut aussi savoirc’est que le gros de cette publicitéinstitutionnelle va au secteurprivé, et dont des journaux «à grostirage» bénéficient au même titreque les moins nantis. Si ce portefeuilleest enlevé à l’Etat, il reviendraaux fonctionnaires des communeset des collectivités locales de distribuerla publicité légale avec lerisque d’enrichissement illicite quiva en découler au bénéfice de cesfonctionnaires. Dans ce cas, lecontrôle fiscal portant sur les recettespublicitaires des journauxsera moins aisé avec la difficultéd’établir la traçabilité de ces recettes.Enfin, il est utile de rappelerque l’essentiel de la publicité commercialepasse par 4 500 boîtes decommunication et concerne tousles supports (affichages, dépliants…),et pas seulement lapresse écrite. Les pouvoirs publicsdoivent répondre à deux questionsessentielles : a-t-on l’intention de negarder que 4 ou 5 titres, avec lerisque de donner un sérieux coup àl’image du pays en matière de démocratie? Les pouvoirs publics,vont-ils abandonner ce chantage -qui ne dit pas son nom - à la publicité? Or, la clé de voute serait de reconnaîtrela particularité et la spécificitéde l’entreprise de presse, à laquelleil n’est pas appropriéd’appliquer le critère de rentabilité(exemple : Le Monde doit recourirà diverses sources de financement,y compris l’aide des lecteurs). Puis,il faudra mettre un ensemble de mécanismespour bien encadrer lapresse écrite et favoriser son épanouissement.Des éditeurs soucieuxde l’essor de la presse écrite en Algérie,et engagés pour une refonteaujourd’hui5 e congrès du MSP à Algersous le thème «rénovationdu mouvement, relance dupays».de la stratégique médiatique, ontformulé une série propositions succinctesà approfondir et à enrichir,dans le débat qui s’ouvre désormais.<strong>La</strong> première proposition suggèreque l’entreprise de presse soitconsidérée comme une PME, et bénéficie,ainsi, des décisions de la tripartiteen faveur de cette catégoried’entreprises. Ils suggèrent ausside créer un service spécial pour lapresse au niveau de la direction généraledes Impôts pour tenir comptede la spécificité de l’entreprise depresse. Ce qui amènerait à prendredes dispositions fiscales particulièrespour la presse. Exemple : laTVA pour la publicité légale devraitêtre ramenée de 17% à 7% ; la différenceirait renforcer la commissionde l’Anep avec prélèvement de 5%par l’Etat pour alimenter le fondsd’aide (en plus des dispositionscontenues dans les lois de financesconcernant ce fonds) et développerla distribution ou bien exonérerde paiement des frais d’impressionles journaux qui sont dépourvuspas de rentrées publicitaires. Ils estiment,en ce sens, qu’il faut combattrel’idée fausse, selon laquellel’aide de l’Etat aux journaux contribueraità encourager la médiocrité.Une quatrième proposition : exonérerle papier d’imprimerie pourl’édition des journaux de la taxedouanière. Une vieille revendicationqui n’a, cependant, jamais eud’échos auprès des décideurs. Autrevolet important, mais délaissé : laformation. Les éditeurs préviennentcontre une mauvaise utilisation des90 milliards de centimes qui y serontconsacrés, au motif que des expériencesde formation de ce type engagéespar le passé n’ont pas donnéleurs fruits.Au plan des charges, véritable bêtenoire de la presse algérienne, il estsuggéré de prévoir des remisesconcernant les tarifs des communicationstéléphoniques et l’abonnementà l’APS, à la connexion à internet,et, d’une façon générale, pourtout ce qui concourt à la réalisationde journaux, comme l’acquisitionde micro-ordinateurs,… Enfin, leséditeurs proposent de faire souscriredes abonnements à l’ensembledes institutions pour soutenir lesjournaux. Sachant que seulesquelques grandes institutions centralesle font aujourd’hui. Cesquelques idées et propositions sontloin d’être exhaustives et n’ont pasla prétention de couvrir toute la réalitéde la presse algérienne aujourd’hui.L’organisation d’un largedébat permettra sans aucun doutede cerner avec rigueur et précisionla situation de ce secteur et de dégagerles solutions les meilleurespour son épanouissement au bénéficede l’intérêt du pays.<strong>La</strong>rbi BaltaVoir sur Internetwww.lnr-dz.com


échos<strong>La</strong> NR 4622 - Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>35I N F O SE X P R E S SBATNAUne imprudenceà l’origine d’uneinterruption de courantde 5 heures<strong>La</strong> fourniture d’électricité a étéinterrompue dimanche pendant 5heures à Batna, privant de courant28 000 habitants, «en raison del’imprudence d’un riverain qui aendommagé le réseau de distribution»,a-t-on appris lundi de la Société dedistribution Est (SDE). Cette interruption,qui a duré de 14 heures à 19 heures, atouché les habitants du quartier «Routede Tazoult», dans la banlieue est deBatna, Batna-Ville et Ayoun El-Assafer,où le courant a été rétabliprogressivement, grâce à l’interventiondes équipes techniques de la SDE, aajouté la même source. Selon les servicesde la SDE, «c’est un habitant de Tazoultqui, en lançant des travaux au mépris dela réglementation, à proximité d’unecentrale de moyenne tension (MT), aprovoqué la panne dans toute cetterégion».<strong>La</strong> répétition de ce genre decomportements de la part de citoyens«imprudents» occasionne des pertesconsidérables à l’entreprise etd’importants désagréments à lapopulation, a indiqué la même source.M. R.LES PONTS DE CONSTANTINEDes merveilles pour«dompter» le nid d’aiglePartie intégrante de l’identité de laville de Constantine, devenus les«curiosités» les plus courues de cettecité bimillénaire, les ponts deConstantine continuent, plus de centans après leur construction, derésister à l’épreuve du temps. Leurssilhouettes se détachant au loin ense fondant avec le paysage de la villedu Vieux Rocher font la fierté desConstantinois, mais aussi celle detous les Algériens.Il ne fait pas de doute que cesouvrages, aujourd’hui au nombre desept, en attendant la livraison dugrand viaduc Transrhumel, seront aubout de l’objectif des appareilsphoto et des caméras des milliersd’invités et de visiteurs qui rallierontcette cité bimillénaire, dans moinsde deux ans, à l’occasion del’événement «Constantine, capitale2<strong>01</strong>5 de la culture arabe».R. N.ALGERNouveau mouvementde protestation des corpscommuns de la santéLes travailleurs des corps communs dela santé des hôpitaux d’Alger ontorganisé dimanche un nouveaumouvement de protestation, lesixième du genre, pour revendiquerune amélioration de leurs conditionssocioprofessionnelles. Au grandhôpital d’Alger-Centre, le CHUMustapha-Pacha, et au CHUMohamed-<strong>La</strong>mine-Debaghine (ex-Maillot) de Bab El Oued, des sit-in,ponctués de marches de protestation,ont été observés dans la matinée dansl’enceinte même de cesétablissements par les travailleurs ducorps commun qui scandaient desslogans accusant la tutelle d’être restée«insensible» et de continuer à «faire lasourde oreille» par rapport à leursrevendications «légitimes».M. H.BlidaL’ENTA s’ouvre au public et la basede Boufarik aux journalistes, Le secteur de l’aéronautiquemilitaire a été en ce début de semainel’occasion pour le grandpublic et pour les journalistes demieux le connaître. Ce fut d’abordau centre d’information de la 1 reRégion militaire, situé à Blida,d’ouvrir ses portes dimanche àl’Ecole nationale des techniciensde l’aéronautique (E.N.T.A.) implantéeà Blida.Cette cérémonie d’ouverture a eu lieuen présence du général Slimane Chaib,commandant de l’Air au niveau de la 1 reR.M, du directeur de l’Ecole et de plusieursofficiers. Succédant au colonelcommandant de l’école, le généralChaib Slimane souligna l’importancede ces journées d’information qui, dirat-ilpermettent de favoriser la communicationde proximité en se rapprochantdavantage des citoyens. Ilconvient de noter que cette manifestationqui se poursuivra jusqu’au 4 mai,donnera au grand public un aperçusur les efforts consentis par le Commandemantdes forces aériennes dansle domaine de l’aéronautique danstoute sa grandeur. Parrallèlement àcette manifestation, le Centre de simulationet de qualification sur aéronef detransport, situé à la base aérienne deBoufarik, a pour sa part accueilli lundiles journalistes et correspondants de lapresse nationale accrédités au niveaude la wilaya de Blida. A cette occasion,le général-major <strong>La</strong>raba Mahmoud,commandant de la Base aérienne deL E C O C K T A I L D EChérif AbdedaïmUn peu parano, non ?Apparemment, les attentats semblent devenirune mode ou plutôt un modus operandirentable. Ces dernières semaines nous avonsassisté à trois attentats : à Boston, à Tripoli et au…Canada. Mais, diantre, y aurait-il des fous quise sont échappés des asiles ?C’est ce qu’on tente de nous dire à travers lesmontages orchestrés çà et là. D’après lesexplications, les auteurs seraient desfanatiques. A Boston, à Tripoli ou au Canada, ceserait des « fous ». Mais c’est être quandmême un peu parano pour avaler ces bobards ;dans la mesure où en apparence, les auteurs nepourraient tirer aucun avantage militaire oupolitique.Trois historiettes de grand-mèreA travers ces trois attentats, ce qui renforcel’incrédulité, c’est cette impression de déjà-vu,cet intérêt des autorités politiques à seprésenter comme les victimes.Première historiette :Au vu des mesures prises, l’attentat de Bostonaura à coup sûr une incidence intérieure, car, enquelques heures, toute une ville est bloquéepar le FBI, et les libertés publiques suspendues.Après les premières suspicions portées sur desArabes, c’est l’heure de la certitude : cet attentataurait été commis par des Tchétchènes.C’est assez original : deux jeunes hommesauraient fait des milliers de kilomètres depuisleur Tchétchénie natale pour poser deuxbombes à l’arrivée du marathon de Boston.Preuves matérielles : ils sont photographiésdans la foule. Et puis, c’est l’heure du film enquestion : la police tire des centaines deBoufarik, a souligné que l’ouverturedes portes du Centre de simulation etde qualification sur aéronef s’inscritdans le cadre du programme général decommunication élaboré par le HautCommandement des forces aériennes.<strong>La</strong> visite des salles pédagogiques où lescours sont dispensés a permis aux journalistesde découvrir la maturité et lacompétence en dépit du jeune âge desofficiers formateurs. Dans chacune dessalles visitées, des cours de recyclage,de perfectionnement et de mise à niveausur des simulateurs de vol pourdes équipages de différents avions detransport étaient prodigués. Dans cecontexte, le directeur du centre, le colonelDjenadbia Fawzi, précisera que lacréation de ce centre en 1991, visait àrépondre aux exigences réglementaireset spécifiques dans le secteur des technologiesde la simulation et de la formationdes personnels navigants. Tout ensoulignant les missions de ce centre,qui vise à permettre aux pilotes maiségalement aux autres membres deséquipages des différents types d’avionsde transport, de s’initier et de se familliariseravec les avions acquis récemment,le colonel Djenadbia ne manquapas de souligner que ce centre estsollicité également par des compagniesaériennes algériennes et de pays amispour la formation de leurs équipagessur certains avions. De cette visite laplupart des journalistes ont retenu lehaut degré de responsabilité, mais surtoutl’esprit de réussite et de bien véhiculerleur savoir-faire.A.-B. M.cartouches, en tue un et blesse le second aupoint qu’il perd l’usage de la parole. Il est alorsentendu par la police en l’absence d’avocat. Cesdéclarations sont bien entendu transmises parla police ! Les Étasuniens se découvrent doncdes ennemis tchétchènes. Et qui donc auraitdes problèmes avec la Tchétchénie ? Mais laRussie, bien sûr ! Des choses comme ça, çarapproche !Seconde historiette :Pour ce qui s’est passé à Tripoli, on nousrabâche « qu’à un quart d’heure près, ça auraitété un massacre ». Il faut donc imaginer que cesterroristes-là agissent sans but, et qu’en plus,ils ne savent pas lire l’heure ! Par contre, legouvernement français sait, lui, en tirer parti : la« lutte contre le terrorisme » serait une réalitéqui justifie tous les actes de l’équipegouvernante.Troisième historiette :Le presque attentat du Canada est franchementrigolo ! <strong>La</strong> police aurait démantelé un réseauterroriste d’Al-Qaïda qui aurait été financé parl’Iran ! Ce n’importe quoi lui a permis quandmême de renforcer ses lois anti-terroristes : lasuspension des libertés publiques est à l’ordredu jour.Tout est bien qui finit « bien »On ne peut donc pas exclure que ces attentatsaient eu lieu « sous fausse bannière », à usageinterne, cherchant à justifier, auprès despopulations concernées, les politiques derégression et d’agression menées par les États-Unis et leurs auxiliaires français et canadiens.C. A.Accidents de la route : 43 mortset 1 315 blessés en une semaineQuarante-trois personnes ont été tuées et 1 315 autres blessées dans 1 125accidents de la route survenus durant la semaine du 21 au 27 avril à l’échellenationale, selon un bilan établi mardi par les services de la Protection civile.(Photo > D. R.)Oran : mise en service du tramwayaujourd’hui à 5h du matin<strong>La</strong> mise en service commerciale du tramway d’Oran est prévueaujourd’hui à partir de 5 heures du matin, au lendemain de soninauguration par le ministre des Transports, a annoncé lundi laSETRAM, société chargée de son exploitation. (Photo > D. R.)Batna : secousse tellurique de 4 degréssur l’échelle de Richter à N’gaousUne secousse tellurique de magnitude de 4 degrés sur l’échelle deRichter a été enregistrée mardi à 18h53 à N’Gaous, dans la wilaya deBatna, indique le Centre de Recherche en astronomie, astrophysiqueet géophysique (CRAAG) dans un communiqué. (Photo > D. R.)Hassi Messaoud : lancement d’un projetde 4 000 logements à la nouvelle villeLes travaux de 4 000 Logements publics locatifs (LPL) seront lancésprochainement dans la nouvelle ville de Hassi-Messaoud, à la faveur d’unprogramme d’urgence, a annoncé le chef de l’exécutif de la wilaya deOuargla.(Photo > D. R.)


économie<strong>La</strong> NR 4622 – Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>36<strong>La</strong> peau de chagrin, Un climat des affairessuspicieux bien en dessous despotentialités algériennes, unbalisage juridique qualifié descélérat par des personnalitésindépendantes, ou des collectifscitoyens, aliénation culturelle,sinon politique pour pomperl’argent des Algériens, transfertinjustifié de devises, de vol,autrement de bradage de nosressources pétrolifères, voilà,entre autres, les scandales liés à lacorruption, aux lourdeursbureaucratiques, au népotisme, ceque le commun des Algériensredécouvre ces dernièressemaines par voie de presse écriteou audiovisuelle.L’expression «maffia politico-financière» estrendue tangible avec la corrélation entre certainspoliticiens, des dignitaires de l’Etat, et legrand brigandage en vue du bradage des richessesnationales, diversement du gaspillagede l’argent des contribuables dans des projetsmal, ou intentionnellement mal ficelés dontl’étude a été élaborée dans des conditionsd’opacité telles qu’ils servirent de plateformeà des malversations financières. Bien des projetsportant le cachet d’investissement public,à divers niveaux, se sont vu accorder desavenants aux contrats premiers, dont lesmontants correctifs parfois dépassent largementles coûts initiaux de faisabilité. Depuislongtemps, nous avons assisté médusés au délabrementdes fondamentaux de notre Etat dedroit ; dans cette logique, nous sommes tousresponsables de la déliquescence de nos instrumentséconomiques, puis de nos réservespétrolières, gazières, de change, sans compterla perte de nos ressources humaines, similairement,nous avons assisté à l’égarementdes acquis qui étaient mentionnés surle sermon de la déclaration de Novembre1954, parce que nous n’avons pas su consoliderles outils démocratiques demeurant indispensablesà une bonne gouvernance, spécialement,après les réformes économiqueset politiques des années 90. Notre économiequi a toutes les caractéristiques de se doterdes dynamismes indispensables à l’enregistrementd’une forte croissance hors hydrocarbures,est étranglée faute d’oxygénationpolitique. Des pans entiers de notre potentielhumain subissent les affres du chômage. Desrégions entières sont isolées et exclues du développementtant humain, qu’économiqueen dépit des opportunités spécifiques dontsont dotées les régions.Se peut-il que dans un pays aussi riche quel’Algérie, on puisse encore évoquer l’existenced’une économie aussi moribonde, parfoisaussi archaïque que du temps de la colonisation?!!Comment pourrait-il en être autrementlorsque la majorité de la supposée oppositionreprésentée par une cinquantaine de partispolitiques fuit le débat, maquille la réalité enmentant délibérément à leur électorat ou ense présentant sans un programme politiqueet économique dignes de ce nom ?Comment pourrait-on raisonnablement aprèsavoir créé un parti soutenir sans férir, à sapropre ambition, à celle des membres de sonbureau politique, et à son comité central, leprogramme du Président, et une quatrième législature,comme si le président de la <strong>République</strong>n’avait pas les moyens de mener àterme ses objectifs ?Les partis politiques en Algérie se sont faitsmétamorphosés en registre de commerce.<strong>La</strong> rente étant devenue une préoccupationmajeure; l’éthique dans ces conditions estLe secteur des hydrocarbures éclaboussé par les scandales de corruption. (Photo > D. R.)produite comme le dernier des soucis despostulants à un changement pacifique, selonles règles démocratiques, et selon les paramètresbasés sur des confrontations entreprojets économiques et politiques. Petit àpetit, le centre de gravité de notre essor économiques’est déplacé vers la centralisationde l’enrichissement personnel au détrimentde la société. Les garde-fous se sont trouvésemballés dans un système où les supposéscoupables de malversations financièresétaient cela même chargés par la démocratiede protéger l’intérêt national.L’autocensure, la langue de bois, les faussesstatistiques, les rectifications post-créationsd’entreprise des plans de relance économique,les recours presque systématiquesaux bureaux d’étude étrangers pour des raisonsque seule la raison ignore, les longévitésétranges, voire inouïes, à des postes stratégiquesdes hauts cadres de l’Etat, l’établissementde lois en harmonie avec des intérêtsétrangers touchant des secteurs aussi sensiblesque vitaux comme le souligne le CNLC(Collectif national pour les libertés citoyennes)ce 11 avril 2<strong>01</strong>3 à propos de sa revendicationpour geler le contenu de la loi 13/<strong>01</strong> , du 24 février2<strong>01</strong>3 qualifiée par ses membres de «scélérate»dans un communiqué rendu public. Atravers ce communiqué le CNLC dénoncel’amendement de la loi 07/05 en évoquant lefait que les rectifications seraient susceptiblesd’avoir été menées dans des conditionsfavorisant les mêmes procédés qui ontdébouché sur les scandales éclaboussant actuellementSonatrach ; dans la même fouléeles membres du CNLC appellent à la prisede mesures urgentes pour remettre sur lesrails le fonctionnement normal du Conseilnational de l’énergie, et la fin des décisions parachutéescontraires à la logique managériale.Le CNLC propose un audit national dela gestion du secteur de l’énergie, subséquemmentà une évaluation de la stratégieNotre économie qui a toutes lescaractéristiques de se doter des dynamismesindispensables à l’enregistrement d’uneforte croissance hors hydrocarbures, estétranglée faute d’oxygénation politique.Des pans entiers de notre potentiel humainsubissent les affres du chômage.énergétique, ainsi que l’organisation d’assisesnationales du secteur ouvertes à toutes lescompétences nationales, pour arrêter lesprospectives convenant le mieux à notre politiqueénergétique, et les conditions de pilotagepour arriver à matérialiser les cibles. Parallèlementà la prolifération des scandales financierset des affaires en cours d’instruction,des initiatives citoyennes se font jour pourstopper l’hémorragie financière du pays. AlgérieNews parlent de la mobilisation des citoyensvisant à mettre un terme au phénomènequi a fait de l’Algérie l’un des pays lesplus corrompus du monde en se portant partiecivile. Si les idées sont souvent bonnes lorsqu’ellesémanent d’experts en économie et enfinances, il faut cependant convenir qu’ellesse heurtent à des administrateurs, et des législateurspeuvent ou pas du tout, enclins àtravailler pour une réelle ascension de notrelibéralisme économique, au moins pour atteindrele niveau des pays émergeants, etpourtant, ce ne sont pas les investissements,et les encouragements qui font défaut à l’endroitdes opérateurs économiques tant nationaux,qu’étrangers. <strong>La</strong> mise en veilleuse dela cour des comptes durant plus d’une décennie,la limitation des contrôles des différentsorganes telle l’IGF lorsque les deniers publicsfont l’objet de détournement ou de gabegie,la lenteur des enquêtes, des procéduresjudiciaires, la dépénalisation du crime économique,la consolidation de la forteressebureaucratique, l’apathie et le rôle accessoirejoués par les deux chambres estimant que lesdébats sur les dysfonctionnements de l’Etatne seraient pas, même s’ils sont essentiels, deleurs prérogatives; les mauvais choix faitspar une pléiade d’agences nationales inefficaces,autrement d’institutions censées lubrifierl’accès aux crédits ou au foncier, l’espritmercantiliste se généralisant à tous les niveauxen dépit d’un système politiqueconsidéré stable et démocratique, font qu’aujourd’hui,l’Algérie vit aux dépens de l’influencenéfaste de l’ensemble de ces phénomènesqu’entretient de manière fatidiquenotre politique rentière. Le poids du pouvoirpolitique écrase par son caractère prétorienpresque toutes les initiatives visant à mettreen branle la machine économique, étantdonné qu’il prend des décisions souvent fondamentalessur la base d‘arrières-pensées intéressées,en contradiction avec les projetsréellement créateurs de richesses, dont pourraitle cas échéant tirer profit l’ensemble dela société algérienne.Le malaise se généraliseLe malaise algérien consécutif aux successivesrévélations des scandales dont se seraientrendus coupables hommes politiques,et managers empêchant l’émancipation del’économie nationale est également dû auxverrouillages quasi-systématiques des canauxinformatifs, lesquels barrent l’accès satellitaireaux cadres qui constatent des dérivesmultiformes dans les attributions de marchéspublics importants, ou de moindre envergure.L’absence de déclaration du patrimoine.<strong>La</strong> non interpellation des fonctionnairesou bien des cadres supérieurs, sinonde subalternes affichant des signes de richessesde manière souvent ostentatoires ; lelaxisme généralisé qui a pollué l’environnementdes affaires faisant qu’un droit attribuépar la loi au citoyen est rendu monnayable;qu’une majorité de commerçants trichent enfaisant leurs déclarations relatives au chiffred’affaires réel ; l’opacité entretenue sur lesfonds spéciaux ; l’analphabétisme politiquede bien des élus; le mode de gouvernance présidentielvoulant que tout se décide d’amonten aval créant un centralisme décisionnelsouvent handicapant lorsque les règles du jeuimposent la rapidité d’exécution; les nombreuxtextes de lois, et modifications encontradiction avec les rapides évolutions dela mondialisation, et les caprices des marchésfinanciers, rendent toutes les initiativescaduques à la création d’outils favorisant unebonne gouvernance des affaires publiqueset privées. Les dérives des uns et des autresà plusieurs niveaux, notamment lorsqu’ils’agit de lourdeurs bureaucratiques, et detracasseries administratives imposent desréformes en profondeur aux modes de fonctionnementde notre appareil étatique. Pourcréer son entreprise, il faut dans notre payssubir, et subir encore bien des désagréments,desquels au-delà des malaises psychologiques,c’est souvent le départ vers l’exil quiprédominera chez les futurs opérateurs économiques,ou chez les simples demandeursd’emploi.En principe, c’est à l’économique de dicter lesprincipes directeurs du politique, et non lecontraire. L’Algérie doit impérativement changersa culture managériale, tant en politique,qu’en efficience économique, autrement, nousverrons nos richesses renouvelables ou périssabless’appauvrir inexorablement commeune peau de chagrin, avec à l’arrivée le sentimentgénéralisé d’avoir perdu la guerre dudéveloppement.Amar KhelifiPublicitéRenouvellement de bureauConformément à la loi 06/12 du 12/1/2<strong>01</strong>2 relative auxassociations, il a été procédé, lors de l’Assembléegénérale tenue le 28/8/2<strong>01</strong>2, au renouvellement dubureau de l’association Union Sportive Cap Aokas deVolley-Ball, commune d’Aokas, wilaya de Béjaïa, déjàagréée sous le numéro 111/2003. Ont été élus lesmembres suivants :Président : Atriche RachidSecrétaire général : Hammadi NordineTrésorier : Aidoune Mohamed


economie<strong>La</strong> NR 4622 – Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>37Politique économiqueUn plan d’actionest sur la table d’un comité, Un pays quel qu’il soit, abesoin d’une lecture trèstransparente des statistiquespour pouvoir faire desprospectives engageant l’avenirdes générations montantes, ainsiles pays de l’OCDE, les paysasiatiques qui ont réussi leurboom économique ontdéveloppé des techniquessophistiquées pour analyser lesperformances des différentsagrégats composant leurmacroéconomie à laquelle, ilsintègrent des variables commela démographie, la vieillesse dela population pour pouvoircalculer avec exactitude, lesrecettes de l’Etat et les chargescorrespondantes à verser auxcotisants qui ne sont plus en âgede travailler ou qui auraientperdu leur emploi.Ces approches se basent sur le climatdes affaires à développer et à entretenirdans le présent et le futur. L’Algériedispose d’un secrétariat d’Etat chargéde la prospective. C’est à cette entitéqu’échoit la prérogative de calculerles prévisions puis de faire les propositionsindispensables à l’éclairage deséventuels investisseurs.Nous apprenons par le canal de notreAgence de presse, que des travauxpour la mise en œuvre d’un plan d’actionvisant à améliorer le climat des affairesen Algérie pour la période dejuin 2<strong>01</strong>3 à juin 2<strong>01</strong>4 vont démarrer audébut de mai prochain et vont s’étalersur une année. C’est ce qu’a indiqué lecomité chargé de l’amélioration du climatd’affaires en Algérie. Ce comitéchargé de l’amélioration du classementde l’Algérie dans le prochain rapportDoing business de la Banque mondiale,va livrer ses premières observationset propositions visant àfaciliter l’acte d’investissement en Algérie.D’après ce qui ressort du siteinternet, les travaux à réaliser serontaccompagnés d’un échéancier qui dureraune année, les contributions desdifférents opérateurs et institutionsseront recueilles en même temps quel’organisation de journées techniquesqui seront agrémentées par une campagnede communication.Le plan d’action 2<strong>01</strong>3-2<strong>01</strong>4 «traiterades projets de changements profondsdans la législation et les règlementsrégissant les procédures du climat desaffaires», a indiqué ce comité relevantdu ministère de l’Industrie, de la PMEet de l’investissement. Rappelons quel’Algérie a été classée 152e dans le rapportDoing business 2<strong>01</strong>3 de la Banquemondiale (150e en 2<strong>01</strong>2), mesurant leclimat des affaires dans 185 économiesmondiales. A titre d’exemple, lecomité a constaté au chapitre de l’exécutiondes contrats que les améliorationssouhaitées «nécessiteraient deschangements juridiques importants»et qu’un travail de sensibilisation en directiondes opérateurs, sur l’arbitragecommercial au niveau de la CACI estnécessaire.Les travaux annoncés à partir de maiprochain vont donner suite à la premièrephase de l’action du comitéachevée le 15 avril dernier avec l’objectifde la mise en place d’un pland’urgence visant «à diligenter des actionsimmédiates d’allégement des procéduresn’appelant pas de mesures àcaractère réglementaire et législatif». Al’issue de cette phase, un rapport devraitêtre transmis à la Banque mondiale.Le comité a déjà adopté des propositionsconcernant plusieurs domainesdont celui de la création d’entrepriseavec le souhait de les «affranchir» de laconstitution de dossiers d’affiliationà la Cnas et Casnos, Cnac. Il s’agit aussid’identifier la nature des services etL’Algérie a été classée 152e dans lerapport Doing business 2<strong>01</strong>3 de laBanque mondiale (150e en 2<strong>01</strong>2),mesurant le climat des affaires dans185 économies mondiales.des prestations que le Centre nationaldu registre de commerce (CNRC). Cesservices pourraient être confiés auxnotaires à titre de substitution pourdégorger cette administration.Une dizaine de propositionsdéjà formuléesA propos de l’octroi de permis deconstruire, le comité propose de spécialiserles administrations de l’Etaten fonction de la nature de la constructionen chargeant les direction d’urbanisme,de la construction et de l’habitat(DUCH) du traitement des dossiersde construction des particuliersalors que les services déconcentrésdu ministère de l’Industrie traiterontles dossiers à caractère industriel. Ence qui concerne la protection des investisseurs,le comité s’est penché surles questions liées à la divulgation del’information, la protection des investisseurset la facilité des poursuitesjudiciaires.Le commerce transfrontalier fait égalementpartie des domaines auxquelss’est intéressé le comité qui proposedes «mesures immédiates identifiées»relatives à la mise en place des autoritésportuaires qui sont prévues parla loi et d’une brigade mixte (Douanes,Commerce) aux frontières ainsi quedes guichets uniques portuaires.En tout, ce sont 10 propositions qui ontété formulées dont l’une d’entre ellesa trait au paiement des impôts. Il est signaléque l’Algérie est classée à la 170eplace avec 29 déclarations loin derrièrel’Afrique du Sud avec 19 déclarationset les pays de l’OCDE avec 12déclarations. Le comité précise que leprojet de télé-déclaration sera opérationnelle 1er juin 2<strong>01</strong>3 et concernera1 400 grandes entreprises.A. K.Focus<strong>La</strong> culturedu laisser-allerpar la presse nationale del’existence dans nos marchés de caféL’annoncetorréfié cancérigène, car, contenant dusucre brûlé pour compenser la perte de poids de20% qu’intègrent les torréfacteurs dans l’arabica oule robusta, n’a visiblement pas alerté les grandsconsommateurs de cette substance que noussommes. Les Algériens persistent et signent par cesentiment d’indifférence vis-à-vis d’un produitexcessivement dangereux pour la santé. Et direqu’en Europe, pour avoir découvert de la viande decheval rajoutée à de la viande de bœuf, il y eut unelevée de boucliers générale qui a mobilisél’ensemble des associations de protection desconsommateurs, les gouvernements ainsi que lesdifférents services des fraudes et ce, à l’échellecontinentale. En Algérie, les consommateurspréfèrent parler de football, de la Zina, si ce n’est dela zorna, quand ce n’est pas de la salle des fêtes àréquisitionner après les six à venir.Le développement des moyens de communication etde l’information n’a pas empêché l’enregistrementde façon quasi quotidienne de cas d’intoxicationalimentaire un peu partout à travers le territoirenational. Le manque de contrôle, l’absence denormes, de formation et p’être bien d’informationsur la dangerosité de certains aliments sont à releverdans certains services mis à la disposition d’uneclientèle souvent peu soucieuse d’exiger d’être servidans des conditions de salubrité minimales,autrement, comment un client pourrait-il avant deconsommer un produit contrôler si la fabrication dela glace qu’il va consommer n’a pas préalablementétait faite avec des œufs pourris ?!!Comment un consommateur de pizza ira-t-ils’enquérir si le pizzaiolo n’a pas utilisé des tomatesimpropres à la consommation, qu’il aurait ramassédans la benne à ordures au niveau d’un marché defruits et légumes. Cette éventualité n’est pas un récitfantaisiste, elle est le témoignage d’observateurs quiont été ahuris, en voyant le patron d’une pizzeriarécupérer parmi d’autres détritus la matièrepremière destinée à garnir sa marchandise. De plus,les conditions globales de transport, d’exposition etde conservation par le froid des marchandises restentun sujet de préoccupation constante, rien n’estsouvent conforme à la réglementation en vigueur, deplus certains commerçants ignorent jusqu’à sonexistence, et ne parlons pas des poulets qui virent auvert durant les périodes de chaleurs caniculaires, etqui sont proposés aux clients comme s’il s’agissait deproduits du jour, idem pour les poissons qui font desallers-retours durant plusieurs jours entre les chaînesde froid et les étalages. N’oublions pas les viandesrouges qui brunissent dans les présentoirs puis sontsuperficiellement dégarnies tous les matins de leurcouleur verdâtre. Il serait vain de mentionner lesmerguez fourre tout. Faut dire que rien ne se jette.L’avarice des commerçants ne se préoccupenullement de la morale sociale, seul compte le profit,et tant pis pour les consommateurs intoxiqués a quiil va falloir introduire via l'oesophage un tuyaujusque dans l’estomac pour le laver avec de l’eausavonnée et javellisée, dans l’espoir d’éliminertoutes les bactéries vénéneuses. <strong>La</strong> pingrerie nes’arrête pas aux commerçants, car elle concerne tousles services chargés de faire respecter les règles lesplus élémentaires de l’hygiène alimentaire. <strong>La</strong> fauteest certes aux clients inconscients manquantd’éducation en matière d’hygiène la plusélémentaire, alors que dire du marché des boissonsgazeuses qui fragilisent le colon, dont la compositionne révèle aucune traçabilité. Une mise à niveau descertifications alimentaire s’impose.Pour l’instant, nous assisterons impuissants quenous sommes, face à la prolifération de maladiescancérigènes. Nous boirons du café si possibletorréfié devant le client, diversement, nouschercherons le lourd sommeil, à défaut d’un cafélourd.Amar Khelifi


égions<strong>La</strong> NR 4622— Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>38I N F O SE X P R E S SOuverture de la courde Aïn Témouchent<strong>La</strong> Liguedes droits del’Homme saisitle ministre de laJusticeDans une lettre endate du 30 avril 2<strong>01</strong>3adressée au ministrede la Justice et gardedes Sceaux, la Liguedes droits del’Homme, bureau deAïn Témouchent ,représentée par M eBelabed Abdelkrim, asollicité l’ouverturede la cour de AïnTémouchent afind’éviter aux citoyensles déplacementsfatigants et onéreux.«Vu la souffrancedes habitants de lawilaya d’AïnTémouchent lors deleurs déplacementsvers la cour de SidiBel Abbès,l’achèvement destravaux de réalisationde la cour d’AïnTémouchent est plusque urgent. <strong>La</strong> courd’Aïn Témouchent n’apas encore ouvert sesportes en ce fin dumois d’avril», lit ondans une lettre dontune copie a étéremise à la presse.Ce représentant dubureau a indiquéque la catégorie despersonneshandicapées et leursaccompagnateurs ontle plus souffert desdéplacements à SidiBel-Abbès.S. DjelloulMédéaBouira, <strong>La</strong> région de Fraxen, dansla commune d’El-Hachimia,a fait objet d’une visited’inspection et de travaildu wali de Bouira, NasserMaâskri.Le wali a inspecté les travaux de lanouvelle route reliant HammamK’sana à Bordj Okhris sur un parcoursde 13 km ainsi que la route reliantHammam K’sana à Tiliouat, dansla commune d’Ahl El Kseur (13 km), laroute reliant le CW 97 au niveau d’AhlReguab sur 6 km, un axe routier conçuspécialement pour les poids lourdstrès présents dans la région et quifréquentent les cinq carrières d’agrégatsqui s’y trouvent. Au niveau de lastation thermale, le premier magistratde la wilaya assistera à la présentationde l’étude de la ZET, avantde visiter la station thermale qui, il fautle dire, accuse un retard dans l’achèvementdes travaux. Malgré cela, lastation, qui prodigue des soins diversgrâce à son eau, reste très fréquentée,un millier de personnes s’y rendentrien que durant le week-end, nousdira un responsable. Sur place, le walia été accosté par un groupe de citoyensnotamment des jeunes des localitésd’Izebjane et Fraksen qui luiont exposé une plate-forme de revendication.Il faut dire que cette régionenclavée et isolée ressemble plutôtà une localité fantôme, école détruite,dispensaire abandonné, routesdélabrées, pas d’électricité, ni eau potable,les citoyens s’approvisionnentmoyennant les citernes, aucune commodité,poussant les gens à y s’installeret y vivre. <strong>La</strong> population gardetoujours les stigmates de la décennienoire, plusieurs familles avaient quittéleur demeure sans jamais y revenir.Les citoyens réclament du travail, uneécole pour éviter les déplacements àleurs enfants dans les localités avoisinantes,du gaz, l’électricité, etc.Visite d’inspection et de travail du waliSéquestration d'un jeunede 20 ans Des mesures urgentes ont été prises. (Photo > D. R.)Le wali a pris une série de mesuresd’urgence, il exhortera les responsablesde l’APC d’El Hachimia et l’ADEde trouver une solution commune atravers une convention, en attendantde prendre en charge de manière définitivele problème de l’eau potable,le bitumage de la route pour rendre larégion fréquentable notamment ceuxqui se déplacent pour la station thermale.Il donnera aussi des instructionspour l’amélioration du réseaude l’électricité, il promet de voir avecla direction de l’éducation de la wilayapour la réalisation d’un établissementscolaire (primaire). Côté emploi, il exhorterales jeunes à s’inscrire au niveaude l’agence de l’emploi et donnerainstructions pour que les jeunesde la région soient recrutés en priorité,, Dans le cadre de la lutte contre le banditisme etle crime organisé et afin de préserver les vies et lesbiens des citoyens, les éléments de la brigade de rechercheset d’interventions (BRI) relevant de la Sûretéde wilaya de Médéa ont reçu un appel téléphoniqueau centre opérationnel de la Sûreté de la wilayade Médéa d’un citoyen qui a voulu garder l’anonymatconcernant la commercialisation de psychotropes auniveau du quartier Mustapha-Rekia, au centre-ville deMédéa par un jeune. Une fois l’information confirmée,les éléments de la brigade de recherches et d’interventionsse sont rendus sur les lieux et ont procédéà l’arrestation de la personne en possession d’une importantequantité de psychotropes, une somme d’argentconsidérable ainsi qu’un téléphone portable.Au cours de l’enquête, les éléments de la brigade derecherches et d’intervention ont exploité le téléphonemobile du dealer qui contient une vidéo d’unedurée de 14 minutes montrant des scènes de «torture»et des «actes contre-nature» sur une personne âgéede 20 ans. Cette dernière n’a pas déposé plainte parcrainte de représailles et a exigé de la victime unesomme de 50 millions de centimes, dans le cascontraire, la vidéo serait balancée sur le réseau internet,ce qui a obligé la victime à remettre laditesomme sous la menace du chantage. L’enquête approfondiea permis également l’arrestation d’un complicequi a filmé la scène. Les mis en cause ont été auditionnéset présentés devant le magistrat instructeurprès le tribunal de Médéa qui a ordonné leur emprisonnementpour possession et commercialisationde drogue et de psychotropes, chantage et menacede mort.Hamid SahnounBlidaB R È V EBordj Bou-Arréridj :arrestation pourdétournement de mineureLe magistrat instructeur près le tribunal deRas El Oued, 30 km du chef-lieu de la wilayade Bordj Bou Arréridj, a placé, lundi dernier,sous mandat de dépôt, le jeune S. A., 22ans, pour détournement de mineure,incitation à la débauche et agression àainsi que l’installation de box pouvantservir de locaux commerciaux,l’aménagement d’un parking à Hammamqui sera géré par un groupe dejeunes de la localité. Pour revenir à laZET, le projet est toujours à l’étude, etdevra s’étaler sur 32 ha. Une fois adoptée,la zone en question servira derempart économique pour toute larégion, d’autant que des structuresd’accompagnement, comme des hôtels,chalets, infrastructures sportives,sont prévus.M. AdjaoutDes accidents de plus en plusnombreux, Le bilan des accidents de la circulations’alourdit au fil des mois, selon lebilan de la Protection civile durant lesquatre premiers mois de l’année encours. En effet, 656 accidents de la circulationont été enregistrés provoquantle décès de 22 personnes et des blessuresà 743 autres, soit 10 décès deplus que l’an dernier à la même période.Dans le souci de lutter contre cefléau, la Protection civile de Blida a organisédans la journée de lundi, auquartier Ben Boulaïd, un simulacred’accident de la circulation qui a pris audépourvu les habitants et les passants.En organisant cette manœuvre dansun quartier de la ville de Blida à forteconcentration humaine, des responsablesde la direction de wilaya de laProtection civile avaient un message àadresser, tout en expliquant à tousceux qui assistaient à ce pseudo-accidentcomment venir en aide aux victimesdans une telle situation. L’und’eux les incita à apprendre les rudimentsdu secourisme pour avoir lesgestes qu’il faut et éviter d’aggraver lasanté des victimes. Il convient de soulignerque les organisateurs de ce simulacreont laissé croire qu’il s’agissaitd’un accident de la circulation aussivrai, que même deux citoyens quiavaient bénéficié d’une formation de secourismeont cru à un véritable accidentavant de découvrir les supposésmorts et blessés en bonne santé. Onsoulignera que dans le cadre de la formationdes secouristes, 14 médecins,5 chirurgiens dentistes et 5 ingénieursparticipent à des cours organisés parla direction de la Protection civile de lawilaya de Blida. Tout au long de cestage de 21 jours, les stagiaires ont bénéficiéd’une formation qui dans la plupartdes cas leur permettra de compléterleur cursus universitaire.A.-B. M.VoirsurInternetwww.lnr-dz.coml’arme blanche. Un homme s’est présentéau commissariat de la ville avec une jeunefille, T. L., 15 ans, pour déposer plaintecontre un jeune homme qui aurait agressécelle-ci à l’aide d’une bombelacrymogène. <strong>La</strong> victime a subi à plusieursreprises les harcèlements de ce jeunehomme avant qu’il l’asperge delacrymogène. <strong>La</strong> collégienne a réussi às’enfuir et alerter ses parents. Les policiersont arrêté le présumé auteur du forfait.S.-K. B.


égions<strong>La</strong> NR 4622— Jeudi 2 avril 2<strong>01</strong>39TissemsiltCnas : portes ouvertes sur la préventiondes maladies professionnelles, L' agence de laCaisse nationale d’assurancessociales(Cnas) de la wilaya deTissemsilt organisedepuis hier, et ce,pour trois jours, àl’occasion de la commémorationde lajournée mondiale dela sécurité et la santéau travail, et sous lethème adopté parl’Organisation internationaledu travail(OIT), des journéesportes ouvertes surles risques et les maladiesprofessionnelles.Oran : ouverture d’une filièred’ingéniorat en «bâtiment intelligent»L’ouverture d’une filière d’ingéniorat en «bâtiment intelligent» constituel’une des recommandations majeures émises mardi à Oran par lesparticipants au séminaire international consacré à ce domaine scientifique.(Photo > D. R. )Tébessa : lancement d’une premièreexpérience de culture du maïsCette campagne de préventionet de sensibilisationcontre les accidentsde travail et aux maladiesprofessionnelles est l’occasion,souligne le directeurde l’agence, M’hamedDjezzar, d’expliquer auxcitoyens les différentesmissions de l’agence Cnas.«Nous avons un servicede prévention dont la missionet l’engagement sontd’améliorer les prestationsde service liées à lasécurité sociale, notammentles congés de maternité,le capital décès, lesindemnisations d’invaliditéet celles ayant traitaux différents accidentsde travail». Outre cettecharge, la Cnas compteselon ce responsable sensibilisermieux les citoyensà l’effet de leur permettrede mieux connaîtreles maladies professionnelleset les moyens des’en prémunir. Il a affirméque la prise en charge desmaladies professionnellesest une mission que laCNAS traite de manièresoutenue et dans tous sesaspects. «Notre objectifest de réduire la facturedes dépenses et de trouverun équilibre financier»,dira-t-il. <strong>La</strong> campagne desensibilisation est organiséesous le thème laprévention des maladies Pour une meilleure promotion de la culture de la prévention. (Photo > D. R.)professionnelles. C’est unecampagne destinée à promouvoirun travail sûr, salubreet décent. Cette journéeconstitue un outil importantpour sensibiliserl’opinion à la façon derendre le travail sûr et salubreet à la nécessité dedonner un plus grandpoids politique à la préventiondes risques professionnels.Cette opportunitéintervient pour expliquerla mission de laSécurité sociale, en définissantles mesures et lesmoyens à mettre enœuvre pour une meilleurepromotion de la culturede la prévention, au seinde l’entreprise et l’améliorationdes conditions detravail, en milieu professionnel,mais aussi pourla protection des travailleurs,notamment lesjeunes, appelés à travaillersans être déclarés parl’employeur. Selon lui, «ils’agit là d’une opportunitépour expliquer les mesureset les moyens àmettre en œuvre pour unemeilleure prévention ausein de l’entreprise etl’amélioration des conditionsde travail en milieuprofessionnel. L’employeurest appelé à assurerles conditions adéquatesdu travail pour sesemployés, que ce soit levolet hygiène ou santé. Lemême responsable a préciséque des sorties sonteffectuées régulièrementsur le terrain afin de sensibiliserde plus en plusles employés et les employeurssur ces risques.Il est utile de soulignerqu’en Algérie, il existe 85tableaux de maladies professionnelles.Il s’agit des tableaux définisconformément à la loi83/13 du 2 juillet 1983 relativeaux accidents du travailet aux maladies professionnelles.<strong>La</strong> dernièremaladie ajoutée remonte àl’année 2006, celle de ladysphonie professionnelle.Une maladie déclaréedans le milieu de l’éducationtouchant de plusen plus le corps enseignant.Ainsi, il a été révéléque pour l'année 2<strong>01</strong>2,l’Agence Cnas de la wilayade Tissemsilt a pris encharge en matière d'indemnisation,70 cas déclarésofficiellement dont 51cas enregistrés au niveaude la Somibarmine deBoucaid au tableau n°42et 25, au niveau de la Sofact,6 cas ont été enregistrésdans le tableau 65, auniveau du secteur du bâtiment.<strong>La</strong> Cnas a enregistré6 cas dans le tableau 8, auniveau du secteur de lasanté, l’Agence Cnas deTissemsilt a enregistrée 5cas dont 3 cas dans le tableau45 et 2 cas au tableau40 et même au niveaude l’entreprise Naftal,avec un seul cas dansle tableau 1. Ces chiffresdénotent l'intérêt particulierque porte la Cnas àl'adresse des travailleursqui contractent des maladiesau cours de leur vieprofessionnelle. A la lecturede ce bilan, loin d'êtrereprésentatif, il ressortque la silicone barytosevient en tête des pathologies.Abed MeghitUne première expérience de culture du maïs vient d’être lancée dansla wilaya de Tébessa au titre de l’actuelle saison agricole, a-t-on apprislundi auprès de la Chambre locale de l’agriculture.(Photo > D. R. )Tlemcen-Maghnia : reprisedu trafic ferroviaireLe trafic de voyageurs sur la ligne ferroviaire Tlemcen-Maghnia reprendra àpartir du 1 er mai après une interruption de plus de cinq mois, a annoncé mardila Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) dans un communiqué.(Photo > D. R. )Batna : 1 er incubateur technologiqueau sein d’une université algérienneBordj Bou-Arréridj1 228 accidents de travail en 2<strong>01</strong>2, <strong>La</strong> direction de la Cnas de BordjBou Arréridj a organisé, lundi dernier,à son siège, à l'occasion deJournée mondiale de la sécuritéet de la santé au travail, célébréele 28 avril de chaque année, unejournée d'information et de sensibilisationqui a eu pour thème «laprévention des maladies professionnelles».«Cette journée est uneoccasion très importante pour sensibiliserla population notammentles employeurs et travailleurs demieux connaître les maladies professionnelleset les moyens de s'enprémunir et la façon de sécuriserle travail et la nécessité de donnerune grande importance à laprévention des risques d’accidentsde travail», dira Rachid Missour,directeur de la Cnas de Bordj BouArréridj. Notons que la wilaya deBordj Bou Arréridj a connu, durantl’année 2<strong>01</strong>2, pas moins de 1228 accidents dont 281 très graveset 15 mortels.S.-K. B.Le premier incubateur technologique au sein d’une universitéalgérienne a été inauguré mardi à Batna en présence du directeurgénéral de l’Agence nationale de promotion et développement desparcs technologiques (ANPT).(Photo > D. R. )


monde<strong>La</strong> NR 4622 – Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>310SyrieAttentat à Damas, le Hezbollah et l'Iranempêcheront la chute du régime, Le chef dumouvement chiitelibanais a évoquémardi une possibleintervention directede l'Iran et duHezbollah en Syriepour empêcher uneéventuelle chute durégime de Bachar al-Assad, le jour mêmeoù un nouvelattentat aensanglanté Damastuant au moins 13personnes.Alors que le débat sur l'utilisationpar le régimed'armes chimiques contrela population agite leschancelleries occidentales,le président Barack Obamaa adopté mardi un ton prudentpromettant de réévaluerles options américainessur la Syrie s'il estprouvé que le régime syriena utilisé des armes chimiques.«<strong>La</strong> Syrie comptedans la région de vraisamis qui ne permettrontpas que ce pays tombedans les mains des Etats-Unis, d'Israël ou desgroupes takfiri», faisant allusionaux extrémistessunnites, a déclaré HassanNasrallah sur la chaîne dumouvement al-Manar. «Il ya actuellement des expertsiraniens qui sont en Syriedepuis des dizaines d'annéesmais pas de forcesmilitaires iraniennes carc'est maintenant le peuplesyrien qui combat», a-t-ilnoté. «Mais, a-t-il ajouté, sila situation devenait plusdangereuse, des Etats, desmouvements de résistanceet d'autres forces serontdans l'obligation d'intervenirde manière efficacedans la confrontation surle terrain», a-t-il ajouté. Il apar ailleurs admis pour lapremière fois l'engagementde ses troupes dans la régionde Qoussair au centrede la Syrie et dans le hautlieu chiite religieux deSayeda Zeinab, à l'est deDamas. Cette déclarationintervient alors que lecentre de la capitale syriennea connu un nouvelattentat, près de 24 heuresaprès celui qui avait visésans l'atteindre le Premierministre Waël al-Halaqi. «Lelâche attentat terroriste,qui a visé le centre commercialet historique deDamas, a fait 13 martyrset plus de 70 blessés, dontcertains dans un état critique»,a affirmé sur placele ministre de l'IntérieurMohammad Al-Chaar, qui aété grièvement blessé à Les civils de plus en plus ciblés. (Photo > D. R.)deux reprises dans des attentats.«Il s'agit de la réponseaux victoires remportéespar les forces syriennessur le terraincontre le terrorisme», aajouté le ministre, cité parla télévision officielle. Lerégime qualifie de «terroristes»les rebelles. «Quellefaute avons-nous commise?J'allais à mon travail.Regardez les cadavres. Estcecela la liberté qu'ils réclament?»,a déclaré unhomme d'une quarantained'années interrogé par latélévision syrienne. Plusieursvoitures étaient calcinées.Les vitres du bâtimentdu ministère de l'Intérieuront été soufflées etun ensemble commercial,dénommé Bourj Dismshiq,a été dévasté. Par ailleurs,la Russie, principal allié durégime de Bachar al-Assad,a interdit pour une duréeindéterminée tous les volscivils au-dessus de la Syrie,au lendemain d'un incidentimpliquant un appareilrusse transportant 159passagers, qui aurait étévisé par deux tirs de missilessol-air. Sur la questionbrûlante des armeschimiques, le président BarackObama a déclaré queson pays reverra sa positionsi l'usage d'armes estavéré. Il a cependant misen garde contre la prise dedécisions hâtives sur cedossier en l'absence defaits précis et concrets. «Sije peux établir que nonseulement les Etats-Unismais aussi la communautéinternationale sont sûrsque des armes chimiquesont été utilisées par le régimeAssad, alors celachangera les règles dujeu», a-t-il encore dit.L'ONU n'a toujours pasreçu du gouvernement syrienle feu vert nécessairepour qu'une équipe d'expertsenquête sur placeDes djihadistes belges chez lesrebelles syriens Gros émoi en Belgique à la suite desrévélations des journaux annonçant que dejeunes garçons issus de l’immigration sontpartis combattre en Syrie. Incroyable ! <strong>La</strong>libre circulation des personnes et des biensinclurait donc aussi celle des combattants deDieu ? On a connu des scoops plussurprenants…<strong>La</strong> plupart de ces jeunes candidats au jihadsont originaires du nord du pays, de Flandreou de Bruxelles. On parle d’un jeune de 17ans, originaire de la petite ville de Vilvordeprès de Bruxelles. Il s’est fait abattre commeun gibier par un sniper après deux petitessemaines de présence en Syrie. Et les bonnesconsciences de s’interroger : quelles sont lesmotivations de ces jeunes combattants ?Inutile de préciser qu’il ne s’agit pas d’allerporter la bonne parole de la démocratie facesur l'utilisation éventuelled'armes chimiques dans leconflit, a indiqué mardi leporte-parole de l'ONU MartinNesirky. Par ailleurs, lacouverture de cette guerrereste toujours aussi périlleusepour la presse, unjournaliste italien étantporté disparu depuis unevingtaine de jours. DomenicoQuirico, qui travaillepour le quotidien italien laStampa, était entré enSyrie clandestinement enprovenance du Liban le 6avril. Tout contact avec luia été perdu depuis un messagetéléphonique remontantau 9 avril. Selon Reporterssans frontières(RSF), sept journalistessont portés disparus enSyrie, tandis que 23 autresont été tués depuis ledébut du conflit en mars2<strong>01</strong>1, de même qu'aumoins 58 citoyens-journalistes.R. I./Agenceà la dictature d’Assad mais de tenterd’installer un régime islamiste à Damas. Sil’étonnement qui a suivi ces révélationsn’était pas feint, il faut reconnaître que lesautorités du royaume pèchent au mieux parnaïveté, au pire par aveuglement.<strong>La</strong> ministre de l’Intérieur, pourtant grandeadepte du multiculturalisme, a tapé dupoing sur la table afin que les compagniesaériennes contrôlent mieux les jeunes quis’offrent des petites vacances au Moyen-Orient.Il faut dire qu’un reportage de la télévisionpublique a fait du bruit. Une équipe dejournalistes a suivi deux mineurs de 14 et 16ans qui se sont envolés vers la Turquie aprèsavoir passé, sans l’ombre d’une difficulté, lescontrôles de sécurité.R. I./AgenceEtats-UnisObama relance le débat surla fermeture de Guantanamo,166 personnes sont toujoursdétenues dans la prison,dont une centaine esten grève de la faim. Le présidentaméricain BarackObama a affirmé mardi 30avril qu'il allait redoublerd'efforts pour obtenir la fermeturede la prison deGuantanamo, où un nombrecroissant de détenussont en grève de la faim, reprenantune vieille promessede campagne torpilléepar le Congrès. <strong>La</strong>pression s'est accrue cesdernières semaines sur leprésident pour qu'il fermecette prison où 166 détenussont toujours enfermés.Un mouvement de grève dela faim, entré dans sa 12 esemaine, ne cesse des'étendre et touche aujourd'hui100 prisonniers, selonle bilan officiel de la prison,et 130 selon les avocats.Parmi eux, 21 prisonnierssont alimentés par dessondes naso-gastriques etl'US Navy a dû dépêcher dupersonnel médical en renfortsur la base. «Ce n'estpas une surprise pour moisi nous avons des problèmesà Guantanamo», aajouté le président qui ditcontinuer «à croire qu'il fautfermer Guantanamo». «C'estimportant pour nous decomprendre que Guantanamon'est pas nécessairepour la sécurité de l'Amérique.Cela coûte cher. C'estinefficace», a-t-il asséné. <strong>La</strong> prison de Guatanamo. (Photo > D. R.)Afghanistan, Trois militaires de laforce de l'Otan sont mortsmardi à la suite de l'explosiond'un engin piégé dansle sud de l'Afghanistan, aannoncé l'Isaf dans uncommuniqué sans préciserles circonstances del'explosion ni la nationalitédes trois victimes. Lessoldats américains sontpour la plupart déployésdans le sud de l'Afghanistan,une région où les attaquesdes talibans sontquotidiennes. Ces décèsportent à 42 le nombretotal de morts au sein dela coalition de l'Otan depuisle début de l'année,Sans compter que cela affectel'image des Etats-Unis,«entrave la coopération antiterroriste»et constitue un«outil de recrutement pourles extrémistes», selon leprésident. <strong>La</strong> prison militaireimplantée à Cuba accueilledepuis 2002 les «ennemiscombattants» de laguerre contre le terrorismedéclarée par George W.Bush. Dès sa prise de fonctionle 20 janvier 2009, BarackObama avait ordonnésa fermeture mais, face àl'opposition du Congrès, ilavait dû faire machine arrière.En janvier, il a dû serésoudre à promulguer uneloi qui renouvelle l'interdictionde financer le transfertdes détenus de Guantanamoà l'étranger maisaussi aux Etats-Unis, pour yêtre jugés ou incarcérés,éloignant encore la perspectived'une fermeture.Quelque 55 détenus ont étédéclarés «libérables» par lesautorités américaines. Seulsneuf des 779 prisonnierspassés par la prison ont étécondamnés ou traduits enjustice.«Je vais à nouveau discuteravec le Congrès et plaiderque ce n'est pas quelquechose qui est dans lemeilleur intérêt du peupleaméricain», a lancé le présidentaméricain, prédisantque la situation allait «empirer».R. I./AgenceTrois militaires de l'Otanmorts dans une explosionselon le bilan réalisé parl'organisation indépendanteIcasualties.org qui sefonde sur des informationsofficielles. Chassésdu pouvoir fin 20<strong>01</strong> parune coalition de chefs deguerre afghans soutenuspar l'armée américaine, lestalibans ont annoncé il y adeux jours le lancementde leur «offensive de printemps»contre les forcesde l'Otan et les autoritésafghanes. L'essentiel des100 000 hommes de laforce de l'Otan déployésen Afghanistan doit quitterle pays fin 2<strong>01</strong>4.R. I./Agence


culture<strong>La</strong> NR 4622 — Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>311A V I SDIMAJAZZ 2<strong>01</strong>3Mariage entre zarbiranien et maloufconstantinoisMohamed Tehrichi, chercheur en patrimoine immatériel àBéchar, à <strong>La</strong> NR«Il faut protéger les gravuresrupestres de Kenadsa»Le groupe iranien ChemiraniFamily, associé au violonistealgérien KheireddineM’kachiche, a gratifié lepublic constantinois, lundi,dans le cadre de lacinquième soirée duDimajazz, d’une fusionmusicale très réussie où lemalouf a fait bon ménageavec le zarb iranien, uninstrument de percussiond’origine persane.Assis à même le sol, commele veut la tradition,Djamchid Chemirani,considéré comme le maîtreiranien du zarb, et ses deuxfils Keyvan et Bijan, à la saz(sorte de luth à longmanche), accompagnés deM’kachiche, ont repris desmorceaux de musiquemalouf, arrangés par levioloniste algérien,longuement applaudis parl’auditoire. «J’ai vouludonner une touchealgérienne à macollaboration avec la familleChemirani», a indiquéM.Kachiche après cespectacle durant lequel, a-tildit, «le plaisir del’échange et du partage sevoit, s’entend et se ressent».Le groupe persan,accompagné de la voixchaude de l’autre artiste dela famille, MaryamChemirani, a plongél’assistance dans un mondede méditation rythmée où,aux sons du zarb et du saz,Maryam a interprété despoèmes en louange, offranttoutes les émotions à unpublic tenu en haleine. Lespectacle a ensuite continuéde plus belle avec le batteurbelge Stéphane Galland etson groupe improvisécomposé du BrésilienMalcom Braff au piano, deMagic Malik à la flûte, duTurc Ahmet Misirli à lapercussion, de l’EspagnolCarles Benavent à la basse etdu Bulgare Petar Ralchev.<strong>La</strong> danse d’Apa, Pygmalyte,«Hommage à Minino» et lemouachah arabo-andalou«<strong>La</strong>ma Batha Yatathana»furent autant de régals, lepublic tombant sous lecharme d’un jazz inspiré desmusiques traditionnelles.«Que du bonheur», ont ditles spectateurs.R. C., Le chercheur en patrimoine immatériel de la wilaya deBéchar Mohamed Tehrichi a estimé, dans cet entretienaccordé à <strong>La</strong> <strong>Nouvelle</strong> <strong>République</strong>, en marge du 4 e Colloqueinternational d’anthropologie et de musique qui s’est tenu du16 au 21 avril dernier à Béni Abbès (Béchar) que le sitepréhistorique de gravures rupestres de Kenadsa nécessite,aujourd’hui, une protection urgente du fait de son expositionà la dégradation naturelle. Il a d’autre part révélé que lawilaya de Béchar renferme plus de 35 ksour dont certains ontdisparu avec le temps, comme les ksour d’Abadla et d’OuledAyed.<strong>La</strong> NR : <strong>La</strong> wilaya de Béchar estconnue pour ses vieux ksour quisont des bijoux de l'habitatsaharien au niveau de la wilaya.Quelle est leur particularité ?Mohamed Tehrichi : Nous avonsplusieurs ksour qui sont de petitsvillages sahariens répartisdans tout le territoire de la wilayade Béchar. Il y a les ksour dunord de Béchar tels que le ksar<strong>La</strong>hmar, Boukaïs et Mougheul.Ces ksour sont un peu ancienspar rapport à d’autres. Nousavons également des ksour à Kenadsa(datant de plus de 8siècles), le ksar de Taghit, bâtisur une grande roche dans lavallée de Taghit.Il est composé de six ksour : laZaouia El-Fougania, Brika, Berrabi,Bakhti, Taghit et ZaouiaTahtania. On a aussi le ksar deBéchar, celui de Tabelbala et certainsksour d’Abadla. Donc ilexiste plus de 35 ksour dans lawilaya de Béchar (trois au nord,les ksour de Béchar, Kenadsa,trois à Abadla, sept à Taghit etdes ksour répartis tout au longde Oued Saoura jusqu’aux frontièresde la wilaya d’Adrar. Ilsont une architecture traditionnellesaharienne. Je dirai quetoutes les anciennes villes deBéchar sont des ksour.Parmi ces ksour, certains ontdisparu. Quelles en sont lesraisons ?Nous avons perdu quelquesksour, qui se sont dégradés etn’ont pas été restaurés, commele ksar d’Abadla, le ksar OuledAyed et celui de Béchar. Ce ksarest en voie de disparition du faitqu’il a été restauré avec des matériauxmodernes (ciment etbéton), ce qui est non conformeaux normes de la restaurationet qui ne sont pas originels à laconstruction saharienne.Peut-on savoir quels sont lesJournée internationale du jazzKarim Ziad fait son show à Alger,Un spectacle de musique jazzfusion a été animé, lundi à Alger,par le batteur et compositeur dejazz algérien, spécialiste de la fusion,Karim Ziad et son quintet«Karim Ziad Band». Ce spectaclea été organisé par l’Agence algériennepour le rayonnement culturel(Aarc) en célébration de laJournée internationale du jazz, le30 avril de chaque année, instauréen 2<strong>01</strong>2 par l’Organisation des Nationsunies pour l’éducation, lascience et la culture (Unesco),après une première édition animéepar Bojan Z. Jouant à guichetsfermés, à la salle Ibn Zeydounde l’Office Ryad el feth,Karim Ziad a tenu a faire découvrirson dernier album, intitulé«Jdid» (nouveau), en primeur aupublic algérois avant sa sortieprévue prochainement en Algérie.Fidèle à son style toujours portésur la fusion entre le jazz et lesrythmes et sonorités maghrébines,Karim Ziad a présenté unopus inspiré de la musique populairealgérienne dont l’influencediscrète se fondait dans des compositionsoriginales et rythmées.Soutenu par le bassiste antillaisLinley Marthe, le guitariste serbeNenad Gajin, le pianiste françaisDavid Aubaile et son compatrioteVincent Mascart au saxophone,Karim Ziad, en plus d’interpréterdes compositions fusionnées, sepasse d’introduire des instrumentsmaghrébins ou orientauxmais se contente d’imposer cessonorités à la composition et enconduisant son band à la perfection.<strong>La</strong> maîtrise de Karim Ziad lepousse à composer des morceauxsur lesquels les bases rythmiquesqu’il tient à la batterie changentsans arrêt et sans transition touten introduisant des petites sessionsd’improvisation avec sonbassiste de talent Linley Marthe.A la fin du spectacle le batteur invitela voix prometteuse de Kawtharà interpréter un classique deStevie Wonder, «I Wish», réarrangépar le band avant de revenir à savocation première, celle qui faitson succès sur les scènes internationales,la fusion avec la musiquegnawi. Cette dernière partie duvieux ksour classés patrimoinenational ?Le ksar de Kenadsa est classépatrimoine national, celui deBoukaïs n’est pas encore classé.Concernant celui de Mougheul,il est sur le point d’être classécomme patrimoine national.<strong>La</strong> wilaya de Béchar est aussiconnue pour ses stations degravures rupestres...Nous avons quelques sites remarquablesreprésentant la viepréhistorique de l’homme. On apar exemple le site préhistoriquede gravures rupestres de Kenadsa,renfermant des gravuresrupestres et on a, également, lesite préhistoire du sud de Tabelbalaou l’assiette de Marhouma,connue pour ses arbres pétrifiés.Ces derniers existent aussidans le bassin de Tidikelt (ausud d'Adrar). Je tiens à signalerque ces trésors pétrifiés doiventêtre, eux aussi, protégés et préservés.Nous avons égalementla station de gravures rupestresde Taghit. Toutes ces gravuresappartiennent au paléolithiquemoyen et représentent la civilisationdu sud de l’Atlas saharien.Toutes ces gravures représententplusieurs types d’espècesanimales, à savoir desvaches, gazelles, des scènes dechasse, du pastoralisme,etc.Nous avons beaucoup de gravuresrupestres à Béchar, à Tioutconcert est assurée par desmembres du groupe algérien«Ouled Haoussa» qui se sont laissésaccompagner principalementpar Karim Ziad à la batterie et auchant et Linley Marthe à la bassepour renforcer et harmoniser leson du guembri. Avec ce genrede fusion, Karim Ziad est devenuun nom incontournable du célèbreFestival Gnawa et musiquesdu monde d’Essaouira (Maroc)où il a l’habitude d’accompagnerles plus grands noms du diwan(Aïn Sefra), Aflou, El-Ghicha.Plusieurs stations de gravuresrupestres réparties dans lawilaya de Béchar ne disposentpas d’une protection légale.Parmi ces stations, nous citeronscelle de Kenadsa...Le site préhistorique de gravuresrupestres de Kenadsa nécessiteaujourd’hui une protection urgente.Ce site qui renferme desgravures rupestres sur de petitesroches est exposé à l’érosionet à la dégradation naturelles.Il faut donc les protéger àtravers la formation de guidespour assurer leur préservation.Pour finir, la wilaya de Bécharabrite des khizanate oubibliothèques. Quels sont lessites essentiels renfermant cepatrimoine culturel manuscrit ?Nous avons à Béchar deux sitesessentiels renfermant ce patrimoineculturel manuscrit, le premierà Kenadsa, dans la zaouiaEl-Ziania, et le second à Kerzaz,dans la zaouia El-Moussaouia. Ilexiste aussi à Béchar des khizanateprivées. Ces manuscritssont d’une importance capitalepuisqu’ils traitent de diversthèmes relatifs au fiqh, à la religion,au soufisme, à la grammairearabe, à la géographie etaux voyages.Entretien réalisé à Béchar parMehdi Isikiounecomme Hamid El Kasri.Destinée à sensibiliser la communautéinternationale aux vertusdu jazz comme outil éducatif, vecteurde paix, d’unité, de dialogueentre les peuples, la célébrationofficielle de la Journée internationaledu jazz se fera cette année àIstanbul (Turquie), en plus de festivitésprévues dans plusieursvilles du monde dont Constantineoù se déroule actuellement le11 e festival Dimajazz.R. C.


histoire<strong>La</strong> NR 4622 — Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>316MédéaPortrait de l’étudiantchahid Yahia Bousmaha, «A beaucoup d’étudiantstombés au champ d’honneur, lamémoire répond depuisl’indépendance nationale par laculture de l’oubli, YahiaBousmaha est l’un deux».Son itinéraire politique et surtout sonrôle de catalyseur du mouvement estudiantinfont de lui une grande figurede la révolution algérienne, et pourtant… Né le 10 juin 1937 à Berrouaghia(Médéa), Yahia Bousmaha s’est révélétrès vite comme organisateur. Issud’une famille modeste, la jeunesse duchahid fut marquée par l’influence nationalistede son père. Après un cycleprimaire et moyen, il quittera Berrouaghiapour poursuivre ses étudessecondaires à Blida au lycée Ibn-Rochdoù il décroche le baccalauréat optionsciences. Sa scolarisation a été rythméecomme celle de ses camaradespar l’injustice et le crépitement desballes. Il a vite saisi le sens du combatque mène le peuple algérien pour sa liberté.Révolté par la tragédie que vivaientles siens, il prit des distancesavec la scolarité pour vivre corps etâme le combat. Au sein même du lycée,il distribuera les tracts du FLN. Le 14mai 1956, il prendra une part active àl’organisation d’une réunion clandestinetenue à Sidi Fredj pour la préparationdes étudiants à la lutte armée. Le19 mai de la même année, Yahia Bousmahasera l’un des principaux instigateursde la grève générale des étudiantsalgériens qui donnera lieu à unerépression impitoyable. Avec d’autreslycéens, il regagne le maquis à El-Aissaouia(Médéa). Durant 45 jours, ilsreçurent une formation militaire avantde passer à l’action. C’est là où YahiaBousmaha fit la connaissance des figureslégendaires de la Révolution –Si Sadek, Si M’hamed Bouguerra, AbaneRamadane et <strong>La</strong>rbi Ben M’hidi, en missiondans la région pour préparer lecongrès de la Soummam, et à l’issueduquel Yahia Bousmaha sera désigné àla tête du commandement de la zone IIde la wilaya IV qui s’étendait de Birtoutaà Boufarik au nord jusqu’à Chréaau sud. Le chahid procédait au recrutementet à l’organisation de la logistique.Début 1957, il sera affecté à la régionde Zaccar en qualité de responsablepolitico-militaire. Là, il fit un travailcolossal en œuvrant à l’organisationdes structures, la planification, lacollecte des fonds, la formation politiqueet le suivi psychologique desmoudjahidine. Le 14 décembre 1957 àDjebel Barhoum, Yahia Bousmahatombe au champ d’honneur après unaccrochage qui dura quatorze heures.Hamid SahnounPublicite<strong>République</strong> Algérienne Démocratique et PopulaireWilaya de BéjaïaDaïra de TimezritCommune de TimezritAvis d’établissement d’un certificatde possessionEn application du décret 91/254 du 27/7/1991 fixant lesmodalités d’établissement et de délivrance du certificat depossession institué par l’article 39 de la loi n° 90-25 du18/11/1990 portant orientation foncière, M. Yaya Karim, né le6/6/1970 à Timezrit, demeurant au village El Had, commune deTimezrit, wilaya de Béjaïa, a déposé un dossier auprès duservice de l’urbanisme de la commune de Timezrit, pourl’établissement d’un certificat de possession par voied’acquisition verbale sur un terrain contenant une constructiondésigné ci-dessous : terrain situé au lieu dit El Had, communede Timezrit, d’une superficie de 119 m2, limité par :- à l’est : passage,- à l’ouest : propriété Bengharbi,- au nord : propriété Yakouben Mahmoud,- au sud : propriété Chaouche Mohand.Toute observation ou opposition relative au document cidessusdevra être formulée auprès des services del’urbanisme de l’Apc dans un délai de deux (02) mois à compterde la date de la publication de cet avis.Timezrit, le 2/4/2<strong>01</strong>3


sport<strong>La</strong> NR 4622 – Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>322Redouane Mahreche (expert international en droit du sport)«Le club qui se dit professionnel doitdévelopper une stratégie marketing», Avocat à la cour de Paris, expert internationalen droit du sport, Redouane Mahreche a prispart aux 5 es Journées du marketing sportif qui sesont déroulées ces 28 et 29 avril dernier à la sallede conférence Hassiba Ben Bouali, esplanaded’Al-Hamma. Dans ce cadre, il s’est prêté au jeudes questions-réponses sur tout ce qui toucheaux questions en droit du sport<strong>La</strong> <strong>Nouvelle</strong> <strong>République</strong> : Ce n’est pas la première foisque vous venez en Algérie, vous avez déjà pris part à laprécédente édition…Redouane Mahreche : Oui, et toujours avec un immensebonheur. Les plus grandes équipes algériennes ne connaissent rienau marketing sportif. (Photo > <strong>La</strong> NR)Vous venez de prendre part au forum sur le marketingsportif organisé par RH. International Communicationces 28 et 29 avril écoulé, que peut-il peser, selon voussur les stratégies de communication des clubs,institutions et autres ?Vous savez, les clubs ont beaucoup d’information à venirchercher lors de ce colloque puisque nombre de professionnelsdu marketing et du sponsoring seront présentsen vu de communiquer leur savoir-faire dans le domaine.Je pense qu’un club qui se dit professionnel se doit de développerune stratégie marketing importante et doit disposerd’un directeur marketing et d’une agence marketing.Les clubs africains seraient bien inspirés d’organiser la protectionet la valorisation de leurs actifs (logo, marques,nom de domaine…) afin d’améliorer leurs profits. Aujourd’hui,le sponsoring n’est pas assez développé en Algérieet trop de dirigeants n’ont pas encore suffisammentconscience qu’un club est une entreprise et qu’elle doitêtre dirigée comme telle. Le sport est une économie à partentière qu’il est nécessaire d’entretenir. <strong>La</strong> participationà ces journées d’information devrait permettre aux décideursdes clubs d’affiner leur stratégie de développement.<strong>La</strong> crise financière dont souffrent actuellement lesclubs de l’élite est en partie liée à l’inefficience du politiquemarketing de ces clubs. Il y a urgence à trouver les remèdes.Alors vous connaissez fort bien le monde sportif, yLigue des champions<strong>La</strong> JSM Béjaïa peaufine sa préparation, <strong>La</strong> JSM Béjaïa, en stage à Alger depuis lundi, s’est rendue hier après-midi enTunisie où elle affrontera l’ES Tunis samedi prochain au stade Rades (16h) en huitièmede finale retour de la Ligue des champions d’Afrique de football. Accrochépar le finaliste malheureux de la précédente édition de la prestigieuse coupe continentalelors de la rencontre aller (0-0), le club de «la Vallée de la Soummam» est«déterminé à déjouer les pronostics» lors de la deuxième manche entre les deuxéquipes, a affirmé son entraîneur italien, Giovani Solinas. «On est déterminé àjouer nos chances à fond, en dépit de la difficulté de la mission qui nous attend.Nos dirigeants y croient eux aussi, et nous mettent dans d’excellentes conditionsde préparation, comme l’atteste ce regroupement effectué à Alger avant notredépart pour Tunis», a déclaré mardi à l’APS, l’ancien entraîneur de l’ES Sétif et duCR Belouizdad (Ligue 1, Algérie). Et comme lors de la première rencontre face àl’EST au stade de l’Unité-Maghrébine de Béjaïa, le représentant algérien devra sepasser des services de plusieurs joueurs pour diverses raisons, y compris des, Ayant pris une grande option pour le titre aprèsavoir étriqué l’ASO chlef sur le score de quatrebuts à un, voilà que le leader vire maintenant surcette deuxième manche des 8 es de finale de la Liguedes champions d’Afrique. <strong>La</strong> troupe de Velud arepris le chemin des entraînements dans l’enceintedu 8-Mai 45 avec le seul objectif de «renverserla vapeur et assurer la qualifications aux poules»comme l’a souligné l’adjoint du coach. «Le largesuccès acquis face à chlef sera bénéfique pour legroupe qui abordera cette rencontre avec un moralà bloc, certes face à cette formation de Dolisie quijouera le tout pour revenir aussi au Congo avec unrésultat positif, nos joueurs ont les aptitudes pourpasser cet éceuil, nous avons un retard de deuxbuts, ce qui nous oblige à jouer l’offensive en sécurisantnos arrières afin d’éviter toute surprise,notre mission ne sera pas de tout repos, nos élémentsdoivent se surpasser pour réussir», a glisséMadoui. <strong>La</strong> forte délégation congolaise composéede 70 personnes, a élu domicile à l’hôtel Zidane,avec deux séances d’entraînement au menu. L’ACLéopards qui renferme des éléments doués peutfaire la différence à tout moment. <strong>La</strong> défense sétifiennedoit être vigilante et éviter les erreurs commiseslors de la phase aller. Elle devra surtout surveillerde prêt, le mastodonte (Aruna), l’avantcentrecongolais qui avait inscrit le premier but eta donné du fil à retordre au compartiment défensif.L’Entente devant son douzième homme a tous lesatouts de remonter ces deux buts et composterson ticket pour la phase des poules.H. Mustaphacompris celui des pays maghrébins ?Les journées internationales du marketing sportif d’Algersont devenues un évènement incontournable dans le domaineet c’est à ma connaissance, le seul évènement decette importance en Afrique. C’est donc naturel que notrecabinet y soit présent activement étant donné notre positionnementde cabinet international en droit du sport.Pensez-vous que de pareilles initiatives peuvententraîner un rapprochement des professionnels de lacommunication dans un pays africain et créer, depuisAlger un cercle ou une association des amis dumarketing sportif ?Le marketing sportif est une activité qui est relativementjeune notamment en Afrique de sorte qu’il serait opportunde partager et mélanger les expériences et les savoir-fairede chacun. Un lieu d’échange tel que les journées du marketingsportif d’Alger sont organisées dans cette optique.Il faut continuer de développer les opérations visant àpromouvoir le développement de l’économie du sport auMaghreb notamment. Je pense que le Maghreb souffred’un déficit en matière d’exploitation de ses actifs. Plus l’informationde qualité va circuler plus les organisationssportives (clubs, fédérations, organisateur d’évènements…)seront au fait des nouvelles techniques de communicationet ainsi mieux promouvoir leur sport et le rendre plus attractifet lucratif. Il faut donc persévérer et continuer de proposeraux acteurs de l’économie du sport des lieuxd’échanges. A cet effet, la création d’un cercle regroupantles acteurs du marketing sportif apparaît naturelle.Interview réaliséepar H. Hicheméléments clés de son effectif, à l’image du gardien de but Cédric et du défenseurMegatli, tous les deux blessés. Le défenseur axial Mebarakou manquera, lui aussi,le rendez-vous maghrébin après avoir écopé d’un deuxième carton jaune au coursdu match aller, synonyme de suspension.En revanche, Solinas pourrait compter sur les services de l’attaquant Derrag, quia purgé sa suspension, et probablement du défenseur central et capitaine de l’équipeZafour, rétabli de sa blessure et retenu pour le déplacement tunisois. «On atoujours fait avec les absences, auxquelles on a trouvé à chaque fois des solutions.On tâchera donc de faire de même samedi prochain, même si cette fois, leschoses seront plus délicates vu la valeur de l’adversaire», a poursuivi le coach dela JSMB. Le technicien italien s’est dit, en outre, optimiste quant aux possibilitésde son équipe de refaire le coup du précédent tour, lorsqu’elle avait arraché sa qualificationsur le terrain d’Asanti Kotoko (Ghana) en lui imposant le nul (1-1), aprèsavoir été accroché à l’aller (0-0).ESS – AC LéopardsKheïreddine Madoui : «Il faut être vigilanten défense»


sport<strong>La</strong> NR 4622 – Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>323Ligue 2Le CRBAF, le RCA et le MOB accèdenten Ligue 1, Bien avant la fin de l’exerciceen cours, les trois formations,à savoir le CRB AïnFekroun, le RC Arbâa et leMO Béjaïa ont bel et bien réalisél’essentiel. Elles viennentd’accéder en Ligue 1. Parcontre, cette 29 e journée n’apas encore divulgué les deuxautres formations reléguéesen division inférieure.C’est bon, c’est fait et place à la célébration.Pour la première fois deleur histoire, les équipes du CRBAF,le RCA et le MOB joueront officiellementen Ligue Une, la saison prochaine.C’est le fruit d’une année detravail et de persévérance. Lesjoueurs du CRB Aïn Fekroun ontdébordé de joie en entendant lecoup de sifflet final de l’arbitre quiannonçait la fin du match face auMSP Batna.C’est un court passage qu’a faitcette équipe en deuxième divisionet la voilà dans le sommet de tousles paliers. Par le petit score de (2-1), les hommes de Neghiz ont accueillile voisin batnéen dans undébat qui a débuté sans présentations.En première mi-temps, leslocaux se sont installés dans lecamps adverse en quête d’un but libérateur,et en effet, il n’a falluqu’un petit quart d’heure pour queKara, le buteur de l’équipe, ouvre lescore et donne un avantage rassurantaux siens. Par la suite, le matchs’est déroulé sur le même tempo etles occasions s’enchaînaient sur leportier du MSPB mais sans céderau deuxième but. C’est tout ce quis’est passé en première manche.<strong>La</strong> reprise du jeu a été comme prévue,pression des locaux et défensedes visiteurs. Malheureusementpour les visiteurs, les Tortues récidiventet c’est Sayeh qui creuse lamarge à la 48 e par un (2-0) plusconfortable. Le scénario de la rencontren’a pas connu de surprisesauf que Lemouadâa réduit l’écartJS KabylieBoussaïd acquis, en attendantBendebka et Amrane, Avec la saison en cours qui tire àsa fin, les responsables de la JSKsongent déjà à la nouvelle saison, enentamant les contacts avec les élémentssusceptibles de renforcer sesrangs. Les responsables de la formationkabyle et en prévision de lanouvelle saison, ont entrepris lesdémarches pour renforcer le rangde leur effectif pour la saison prochaine.Un renfort qui s’annoncemême comme une nécessité pourles Canaris qui avaient la prétentionde jouer le titre cette saison et quiterminent la saison finalement bredouilles.A cet effet, plusieurs élémentssont déjà la cible de la directiondes Canaris, même si cette dernièrea annoncé, à travers son boss,Mohand Chérif Hannachi, que seulstrois ou quatre nouveaux élémentsseulement seront recrutés cet été,du fait que la plupart des joueurscomposant son effectif cette saisonsont encore liés. A moins d’un moisdu baissé de rideau sur le championnatde cette saison, on croitsavoir que trois joueurs constituentdéjà la priorité des Canaris. Il s’agitdes deux milieux de terrain duNAHD, Rafik Boussaïd et Fayçal Bendebka,et de l’avant-centre du MOBet meilleur buteur du championnatde la Ligue 2, Amrane Hamza. A ce Trois équipes en Ligue 1 pour la première fois de leur histoire. (Photo > <strong>La</strong> NR)sujet, on croit savoir que Hannachiet le boss du NAHD, Mahfoud Ould-Zmerli ont trouvé un accord pour letransfert de l’ex-Koubéen Rafik Boussaïd,qui devrait donc porter lemaillot des Canaris dès la saisonprochaine, ce qui ne sera visiblementpas le cas pour son coéquipierFayçal Bendebka, pour lequel ladirection du NAHD sur insistance deson entraîneur, Zoheïr Djelloul, s’estopposée à son départ. Une oppositionqui ne semble pas pour autantdissuader les responsables de la JSKqui comptent faire le forcing pouracquérir les services de ce jeuneespoir. Idem aussi pour l’avantcentredu Mouloudia de Béjaïa,Hamza Amrane, qui se heurte aurefus de sa direction de le libérer. Eneffet, la direction du MOB, qui vientofficiellement de décrocher uneaccession historique en Ligue 1, neveut aucunement se priver des servicesde son meilleur buteur poursa première saison parmi l’élite,compliquant ainsi la tâche à la directionde la JSK qui souhaite recruterl’ex-joueur du CAB, ce qui devraitpousser les responsable des Canarisà cibler d’autres éléments en vued’un renfort en perspective de lanouvelle saison.T. M.par le point de penalty à le 87 e .Cette victoire sera mémorable pourtoute la population d’Aïn Fekroun,qui va voir son équipe légendaire sefrotter avec celle de l’élite, l’annéeprochaine.En deuxième pôle, c’est le RC Arbâaqui fait l’exploit et monte, lui aussi,en première division après un parcoursextraordinaire pour une formationqui recevait loin de sa maisonà (Omar-Hamadi ndlr). Voilà lerésultat et sans surprise bien entendu.Ezzarga a encore livré unSAM 2 – ABM 0match fou. C’est à l’arraché que lesgars de Boudjâarane décrochentune précieuse victoire à El Khroubpar ce score de (3-2). Les Khroubisont fraîchement accueilli leurs invités.A peine dix minutes jouées etDjemaouni place le cuir dans lesfilets. Le RCA devait réagir mais ilfaut patienter jusqu’à la 47 e minutepour que Rabta mette les pendulesà l’heure. Après cette égalisation, ilfallait chercher la victoire mais c’estle contraire qui va arriver car sesont les Khroubis qui inscriventun deuxième but signé Kitouni(71 e ). Un coup dur pour l’Arbâa quicommence une course vers l’égalisation.A la fin du match (89 e ), on ne va pascroire ce scénario paradoxale. LesArbaéens égalisent et rajoutentmême un troisième but à la 92 e minute,synonyme d’une victoire enor. Par conséquent, le Racing ClubArbâa valide son billet d’accession.Pour la troisième place du podium,personne n’a pu évincé le MO Béjaïaqui s’offre le dernier billet del’évolution en Ligue 1. Bien qu’ilsaient perdu leur match face à l’USMBlida, les Crabes auront le plaisir defêter leur sacré puisque leur poursuivantdirecte l’ES Mostaganema, lui aussi, chuté lors de cette journée.Par ailleurs et pour le bas dutableau, il faut attende la dernièrejournée pour officialiser les accompagnateursdu CR Témouchenten classe amateur malgré que leMO Constatine est à 99% relégué.Farid HarbiUne victoire et de l’espoir, Stade Hassiane-<strong>La</strong>zreg de Tighennif(huis clos), temps chaud, arbitragede Maokhtari assisté deBenoua et AzzerineButs : Deghaiche (sp 45’+3’+sp 53’)SAMAvertissements : Hssinate (48’)ABM et Abeka (60’) SAMExpulsions : Ghilale (42’) SAMHssinante (53’) ABMComposition des équipesSAM : Aidoude, Fassi, Kechairi, Ghilale,Abeka, Belhadj, Ferragui,Mecherfi, Bouhadi (Belahouel 46’),El Abed, Deghaiche (Khalf Allah 76’).Entraîneur : Bordji ToufikABM : Benmehenni, Rahmoune(Tréa 33’), Hssinate, Khaneb, Hamdache,Bekha, Abade, Kharkhache(Boussaid 53’), Boulaoudiate, Boutemdjate,Nezzar.Entraîneur : Yahi HocineLe Sari de Mohammadia s’est mesuréà une solide formation de Merouanabien organisée. Le jeu décousudes locaux aura permis auxvisiteurs d’évoluer à l’aise et detenir tête à leurs vis-à-vis. Leshommes de la ville des Oranges sesont créés deux occasions par ElAbed (9’ et 26’), qui mirent à rudeépreuve le goal et d’une tête cadréede Benhenni, il annihila cesdeux tentatives, alors que les garsde Merouana ont failli tromper legardien, dont le tir déclenché dansles 20 m passera juste à côté desbois d’Aidoude, par l’excellentHamdache à la 28’. Alors que toutle monde s’attendait à la fin de lapremière mi-temps, les locaux obtinrentun penalty indiscutableaprès que Fassi fut fauché dans lasurface de vérité, transformé parDeghaiche à la 45’+3.Les protégés de Bordji mettront deplus en plus de pression sur la défenseadverse et parvinrent à obtenirun penalty indiscutable à la53 e minute de jeu. L’excellent Deghaicheparvint à doubler la miseen faveur des hommes de la villedes Oranges. L’on assista à desrushs constants de part et d’autremais sans y parvenir à les concrétiser.Les deux équipes jouentamoindries après l’expulsion deGhilale du côté du SAM et Hssinatede l’AB Merouana. Le Sari de Mohammadiadomina le reste de lapartie mais sans parvenir à changerle score. Et c’est sur ce score dedeux buts à zéro que la parties’achève en faveur des hommes dela ville des Oranges.N.-MalikE ND E U X M O T SCoupe d’Algérie(U-21) : l’USM El-Harrach remportele trophéeL’USM El Harrach s’est adjugéela Coupe d’Algérie des moinsde 21 ans de football grâce à savictoire contre l’ASO Chlef auxtirs au but (4-2), tempsréglementaire (2-2) en finaledisputée mardi au stade du20-Août (Alger). Les buts de larencontre ont été inscrits parBounedjah (34’) et Abid (58’)pour l’USMH, alors que du côtéde Chlef, ce sont Farhi (7’) etMerzougui (37’) qui ont signéles buts avant d’échouer lorsdes penalties.AgenceRésultatsSAM - ABM 2-0NAHD - ESM 1-0CRBAF - MSPB 2-1CRT - MOC 2-3O.M - ASMO 2-0USMA - MCS 0-0ASK- RCA 2-3USMB - MOB 1-0Classement : Pts J1CRB Aïn Fekroun 57 292. RC Arbaâ 56 293. MO Béjaïa 53 294. ES Mostaganem 49 295. USM Blida 48 296. ASM Oran 41 297. NA Husseïn-Dey 40 298. AS Khroub 39 299. MSP Batna 36 29--.USM Annaba 36 29--. O Médéa 36 2912. MC Saïda 35 2913. AB Merouana 34 2914. SA Mohammadia 32 29--. MO Constantine 32 2916. CR Témouchent 6 29Quotidien national d’information.Edité par la Sarl SEDICOM aucapital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar,Place du 1 er -Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune.Directeur de coordination :Samir SabekDirecteur commercial :Ouahid Kouba.Composition PAO <strong>La</strong> <strong>Nouvelle</strong><strong>République</strong> Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : <strong>La</strong><strong>Nouvelle</strong> <strong>République</strong>, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :lnr98@yahoo.fr/E-mail pub :lnr98publicite@yahoo.fr - ANEPSpa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 02173.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.


NRLALA NOUVELLE RÉPUBLIQUEsport<strong>La</strong> NR 4622 – Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>3en directLigue 2Le CRBAF, le RCAet le MOB accèdenten Ligue 1le match à suivreCoupe d’Algérie (U-21)L’USM E-Harrachremporte le trophéefootballJS KabylieBoussaïd acquis,en attendantBendebkaet AmraneFinale de la Coupe d’Algérie :l’USMA à l’arrachéStade du 5-Juillet, affluence record,bonne organisation, gazonen bon état, beau temps, arbitrageassuré par Djamel Haïmoudi assistéde Choukri Bechirene et MokraneGourari. Quatrième arbitre :FaroukBut : Benmoussa (18’) pourl’USMAComposition des équipes :MCA : Chaouchi, Besseghir, Bachiri,Aksas, Babouche, Ghazi,Kacem (Ouali 86’), Metref, Djallit,Bouguèche, Yachir (Attafen 66’)Entraîneur : MenadUSMA : Zemmamouche, Gasmi(Benamara 90’), Khoualed, Chafaï,Boudebouda, Koudri, Bouchema,Ferhat, Djediat (Carolus74e), Benmoussa, Daham(Bouazza 55’)Entraîneur : Courbis,C’est fait ! L’USM Alger a vaincule signe indien hier au stade du 5-Juillet après y avoir perdu 4 finales(1971, 1973, 2006 et 2007)contre cette équipe du MC Algerqu’elle affrontait dans un stadeplein, mais en l’absence du présidentde la <strong>République</strong>, actuellementhospitalisé en France.<strong>La</strong> première mi-temps a été favorableà l’USM Alger qui a su être efficaceavec ce magnifique but inscritpar Benmoussa sur coupfranc, laissant le gardien mouloudéen,Chaouchi, perplexe. Durantcette manche, on sentait les Usmistesplus volontaires même siles joueurs du MCA se sont créésd’innombrables occasions. Tour àtour, Besseghir, à deux reprises,Bouguèche, seul face au gardien,ou encore ce tir de Babouche quioblige Zemmamouche à écarteren corner, ratent des aubaines à lagrande joie des supporters desRouge et Noir qui voulaient cetrophée, coûte que coûte. L’USMAs’illustre une autre fois grâce à untir de Deham qui reprend uncentre de Djediat, mais le gardienChaouchi est là pour écarter le<strong>La</strong> Der L’excès de précipitation joue un mauvais tour au Doyen. (Photo > <strong>La</strong> NR)danger. <strong>La</strong> domination n’est pasnette. Le Mouloudia tente de revenirau score mais l’excès de précipitationjoue un mauvais tour auDoyen qui n’arrive pas à trouverSupporters ?le chemin des filets. <strong>La</strong> mi-tempsest sifflée sur cette victoire del’USMA qui se contentera de gérerla fin de cette manche.<strong>La</strong> seconde période, celle dite del’entraîneur, est elle aussi en faveurdu Mouloudia d’Alger quidomine son voisin, mais lemanque d’efficacité entrave le travaildes Vert et Rouge. Bouguècheverra son tir renvoyé par le poteau,Metref temporise et rate lesien, Djalit s’embrouille au lieu des’appliquer et tenter d’égaliser.Les Mouloudéens se créent desoccasions, mais la maladresse etle manque de chance font le reste,au grand bonheur des Usmistesqui n’ont pas sorti le grand jeupour s’imposer. Il faut dire queces derniers ont eu de la chancesur le coup franc de Benmoussa.Le but est intervenu sur une ballearrêtée, il n’y avait pas deconstruction dans le jeu, bien aucontraire. Le MCA avait peut-êtregagné le match avant même de lejouer. Un peu trop sûrs d’eux, lesMouloudéens ont été piégés parleur confiance. Ce n’est pas forcémentla meilleure équipe qui s’impose,celle qui carbure biencomme le Doyen actuellement.L’USMA a fait l’essentiel, même sielle n’a pas fourni un grand matchcar au bout du compte, c’est lavictoire qui importe. L’USMA a lemérite de jouer sur plusieursfronts cette année avec les coupesarabe et d’Afrique, et malgré lafatigue, elle a pu relever le défi…Avant cette finale, il y a eu celle réservéeaux militaires qui a vu lecommandement de la 2 e Régionmilitaire remporter la 41 e éditionaprès sa victoire sur le 4 e commandementrégional de la Gendarmerienationale de Ouargla (3-2), (mi-temps : 2-0). Les buts de larencontre ont été inscrits parZaidi (9’, 63’) et Ryma (43’ sur penalty)pour l’équipe du commandementde la 2 e Région militaire,alors que Lougari (74’) et Salmi(90’) ont marqué les buts del’équipe du 4 e commandement régionalde la Gendarmerie nationalede Ouargla.Sofiane Gassouma Al Jazeera sport +3 : Chelsea -Bâle à 19h30 Al Jazeera sport +4: Benfica -Fenerbahce à 19h30Le Real Madrid est passé à la trappe. Malgré une finde match époustouflante, les Allemands ont résistéjusqu’à l’ultime seconde décrochant un méritoirebillet pour Wembley où se déroulera la finale de lachampions League.Mais il faut reconnaître tout de même que lesMadrilènes sont passés à un cheveu de laqualification prouvant au passage que la lourdedéfaite de l’aller n’était qu’un accident de parcours.Ce qui a vraiment attiré l’attention dans ce match,c’est indiscutablement le comportement dessupporters qui, à la fin du match, ont longuementovationné Ronaldo et ses coéquipiers. Mieux encore,ils les ont félicités pour ce qu’ils ont donné durant lematch. Des images de sportivité qu’on aimerait tantvoir dans nos stades. Aussi amère soit-elle cetteélimination, les supporters ont affiché leur gratitudeà leur équipe et lui ont apporté leur soutien tout ensachant que le Real sera absent de cette finale.Imaginez un peu un club algérien qui se fait éliminerà domicile à ce stade d’une épreuve locale ouinternationale. L’enfer évidemment et le cieltomberont sur la tête des joueurs sans parler de laviolence qui en découlera. <strong>La</strong> vente des billetsd’accès au stade du 5-Juillet s’est terminée en queuede poisson.Il y a eu plusieurs blessés dont certains dans un étatgrave. Et ce n’est là que l’entrée en matière car lejour du match tout le monde se tient le ventre. Mêmel’impressionnant dispositif sécuritaire ne dissuadedésormais plus. A chaque fois qu’un match de cegenre se déroule à Alger, l'inquiétude plane sur lacapitale. C’est une vérité incontournable et que toutle monde vit lorsque deux clubs algérois se donnentla réplique. C’est la raison qui fait que toutes nosparaboles sont orientées sur Madrid et Barcelone etjamais sur le 5-Juillet car les images qu’ils diffusentsont insoutenables. A demain.Assem Madjid

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