Page 18 Le gouffre des PapillonsSpéléOc N°<strong>125</strong>puits.... la prochaine fois ça va passer ! Et c'est passé!bon on aurait pu faire un tir de plus pour leconfort mais tant pis, ça passe! La suite est un vraibonheur. Pour vous en faire profiter voici les messagesenvoyés juste après les sorties …22 Janvier (Franck Brehier) :Pour celles et ceux qui n'étaient pas là : c'est passé!!Après les 2 tirs prévus, nous sommes sortis decette zone pourrie qui nous cassait les c.... depuisun bout de temps. Derrière, descente de 50 mètresenviron, arrêt sur manque de corde au plafondd'une grande salle (20 m de haut).... une petite galerielatérale au terminus actuel descend d'unevingtaine de mètres, mais la suite est vers la grandesalle.Le Papillon, c'est donc maintenant -142 m de dénivelée,et c'est pas prêt de s'arrêter.30 Janvier (Franck)Il y a quelques jours, retour au Papillon. Nousavons pu progresser jusqu'à une profondeur de -238 mètres. Après une grande salle, un plan inclinémène à 3 puits. Nous avons descendu l'un deux,qui se dédouble, mais visiblement la suite n'est paslà. Ce dimanche, une équipe est repartie voir les 2autres, il y a du volume, des puits à descendre...Suite au prochain numéro !02 février (Franck)Retour hier jeudi au Papillon, à trois. La fois précédente,la suite avait été, semble-t-il, trouvée dansun méandre passant sous la salle.Nous avons donc poursuivi dans cette direction. Ladescente dans plusieurs puits parallèles de grandvolume fût longue ( roche vraiment pourrie pour lesancrages). Tout cela pour arriver encore une foisvers - 240 sur un rétrécissement, certes ventilé,mais guère réjouissant.Va-t-on buter sur une nouvelle zone merdique ?Mais, mais mais....En remontant, un pendule nous permet d'atteindreun ultime puits parallèle. Celui-ci est guère engageant,la zone est boueuse et de taille modeste. Ondescend un petit puits sur des amarrages surnaturelset on prend pied dans un jolie galerie trèsconcrétionnée mais assez courte. Au sol, et à plusieursendroits, une suite étroite se devine entre leschoux fleurs. Tout cela est gentiment ventilé. Aprèsdescente en parallèle en deux endroits (ça a faitscrouch), nous prenons pied dans une magnifiquegalerie. Là, ça ressemble vraiment à quelquechose.On avance sur un quarantaine de mètres dans cesuperbe méandre et arrivons à un puits. Olivier ledescend jusqu'à mi-hauteur, arrêt en bout de corde.En haut de ce puits, nous avons 25 mètres audessusde notre tête, et 30 mètres sous les fesses.Ça a vraiment de la gueule.D'après ce que Olivier a pu voir, à la base du puits,il semble y avoir un plan incliné et, derrière, un autrepuits.Nous devons être à -240 à la tête du puits, les -300ne sont vraiment pas loin et ça ne va pas s'arrêterde sitôt.09 février (Olivier)vous les attentiez tous ... les dernières nouvelles endirect des Papillons ...et bien voila, hier, Franck, Stef, Jean-Marc et moiavons repris l'explo en haut du puits atteint dimanchedernier pour y ajouter 4 autres puits et atteindre... atteindre quoi ? une ...? et oui une ... RI-VIERE !!! On l'a suivi dans une méandre horizontalsur plus de cent mètres avant de s'arrêter sur unéboulis ... il y a de quoi fouiller dans les plafond etbeaucoup de départs ont, pour l'instant, été ignorés... Pour l'instant donc : 1148 m de développementpour une côte de -460 !16 février (Franck)Bilan de notre virée d'hier au Papillon (Olivier,Steph, Buldo, Franck).- Nous avons topographié le méandre du fond ;- remonté l'arrivée d'eau principale qui l'alimente,arrêt sur une galerie à 60° de pente, l'escalade estfacile mais nécessitera une corde. Les volumessont assez importants.SpéléOc, une publication du Comité de Spéléologie Régional <strong>Midi</strong>-Pyrénées
SpéléOc N°<strong>125</strong>Le gouffre des PapillonsPage 19- poursuivi en hauteur dans la grande fracture vers -410 m. Les volumes sont importants, il y a des dépôtsd'argile impressionnants, mais nous avons butébien vite sur une trémie. Peu avant, Steph a réaliséune escalade sur une vingtaine de mètres, arrêtà la base d'un puits. Si suite il y a, c'est en hauteur.Pas à l'ordre du jour actuellement.Surtout, un coup d'oeil plus attentif au terminusnous laisse un espoir de suite : si le passage au niveaude l'eau est infranchissable, il y a derrièrel'étroiture ponctuelle, un bel écho. La désob semblefacile. C'est là qu'il faudrait maintenant porter nosefforts.25 février (2 h du mat !, Franck)On peut dire qu'on vous fournit des nouvelles fraîches! Mais je ne résiste pas à la tentation de vousraconter notre petite ballade. Donc, départ ce samediavec Laurent Apel, Pierres Noyes et Thierrypour casser quelques cailloux au terminus du Papillon.Pendant que j'y vais gaiement à la massette,Thierry fouille un peu, remue quelques blocs... etréussi à passer de l'autre côté (attention trémie trémiesque).On a progressé de quelques 200 mètresdans un méandre pas très large, mais confortablela plupart du temps, avec des volumes au-dessus etplusieurs arrivées d'eau...... pour arriver donc.... aucollecteur !Disons une rivière d'un débit approximatif de 20 l/s.Immédiatement en amont, une cascade de 6/7 m.Vers l'aval... et ben rien ! On n'y a pas touché,même pas 5 mètres, on a gardé ça pour le faireavec les copains !!!Je peux vous dire que ça fait envie....02 mars (Franck)retour hier, 1 er mars, au Papillon (J Marc, Thierry,Olivier, Buldo, Steph, Franck).On peut dire qu'on s'est régalés : plus d’un kilomètrede première, tout topographié, sauf un affluentremonté sur 150 m environ jusqu'à la base d'unecascade), dans un collecteur magnifique. Progressiontrès agréable. Arrêt à -535 m , en haut d'unesérie de ressauts....30 avril (Jean-Marc)Le suspense a assez duré, vous allez tout savoirsur la sortie de jeudi dernier au Papillon !!!Donc, Franck, Gael, Thierry et moi même sommesallés faire une petite visite dans le gouffre le pluspalpitant de l'Ariège : il nous réserve toujours dessurprises... Et celle-ci est de taille : on croyait tousavoir atteint le collecteur, et bien non.. On a trouvéune rivière encore plus grosse (entre 50 et 100 L/s).En aval : puits avec ambiance sonore digne desgouffres de Papouasie et en amont natation obligatoire.TPST 13 h. Bref la prochaine sortie il y a dupain sur la planche, préparez vos maillots de bains.11 mai (Franck)Quelques nouvelles de notre dernière sortie au Papillonjeudi dernier.- Nous avons topographié et poursuivi l'explo del'affluent à la cote -500 m (points AF sur la topojointe). Arrêt provisoire au pied d'une cascade de 6mètres dont le franchissement nécessitera un perfo.Derrière, un gros écho se fait entendre, il y a du trèsgros volume et très probablement un puits important.Nous réaliserons cette escalade, mais il seraitintéressant également de prospecter en surface :nous avons là potentiellement un bel accès au fondde la rivière.- petit rappel : peu avant de rejoindre le collecteur,nous avions délaissé l'actif en prenant une galeriefossile au-dessus d'une cascade, l'actif étant retrouvéjuste avant le siphon terminal. Hier, nous avonsrepris l'explo vers ce point en descendant un puitsparallèle qui nous a permis de suivre une galerie de1 m de diamètre en conduite forcée, qui part versl'aval (points H sur la topo). Arrêt sur un petit siphonnon actif. Cette galerie est tapissée de boue et semet en charge. Elle doit surplomber le siphon et seremplir lors des crues. Une vidange du siphon estpossible après de longues périodes sans pluies, àsurveiller. Un autre puits nous a permis de retrouverl'actif, et de jonctionner juste avant le siphon. Labonne surprise est qu'il y a une galerie qui part audessus,mais qui nécessite de poser quelquespoints. Un shunt du siphon ? À suivre...- Dernière explo : nous avons réalisé une escaladedans la rivière (cote -510) pour atteindre un joliméandre. Il pince un peu plus loin, mais une suiteest possible en hauteur, il faudra néanmoins s'assureravec une corde. Autre surprise, nous avons descendudans ce méandre un petit puits de 6-8 m, etavons dû faire demi-tour par manque de corde à latête d'un puits de 20-25 m (au moins), soit sous larivière à cette endroit. Il y a de l'air. Comme vous levoyez, on n'a pas chômé (TPST 13 h). 190 m de to-SpéléOc, une publication du Comité de Spéléologie Régional <strong>Midi</strong>-Pyrénées