Le problème de l'être et de la destinée : études expérimentales sur ...

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MANIFESTATIONS APRES LE DECES 79puissant en faveur de la survivance 13 . La personnalité de G. Pelham,s'est révélée, post mortem, à ses propres parents, à son père, à sa mère,ainsi qu'à ses amis d'enfance, au nombre d'une trentaine, au point de nelaisser aucun doute dans leur esprit sur la cause de ces manifestations.Il en fut de même dans le cas du professeur Hyslop, qui ayant posé àl'esprit de son père 205 questions sur des sujets ignorés de lui-même, enobtint 152 réponses absolument exactes, 16 inexactes, 37 douteuses,faute de pouvoir être contrôlées. Ces vérifications furent faites au coursde nombreux voyages effectués à travers les Etats-Unis, pour arriver àconnaître, par le menu, l'histoire de la famille Hyslop avant la naissancedu professeur, histoire à laquelle se rattachaient ces questions.Les Annales des Sciences psychiques, de Paris, juin 1907, rappelaientle fait suivant, qui s'est produit également en Amérique, vers 1860 :Le grand juge Edmonds, président de la Cour suprême de justice d'Etat de New-York, vice-président du Sénat des Etats-Unis, avait une fille chez laquelle semanifesta une médiumnité par des phénomènes spontanés qui se produisirentautour d'elle et qui ne tardèrent pas à éveiller sa curiosité, de telle façon qu'elle seprit à fréquenter les séances spirites. C'est alors qu'elle devint «médium parlant».Quand une autre personnalité se manifestait en elle, Laura parlait parfoisdifférentes langues qu'elle ignorait.Un soir qu'une douzaine de personnes étaient réunies chez M. Edmonds, à New-York, M. Green, artiste new-yorkais, vint, accompagné par un homme qu'ilprésenta sous le nom de M. Evangélidès, de Grèce. Bientôt une personnalité semanifesta en Miss Laura, qui adressa la parole au visiteur en anglais et luicommuniqua un grand nombre de faits tendant à prouver que la personnalité étaitcelle d'un ami décédé depuis plusieurs années, dans sa maison, mais dont aucundes assistants n'avait connu l'existence. De temps à autre, la jeune fille prononçaitdes paroles et des phrases entières en grec, ce qui permit à M. Evangélidès dedemander s'il pouvait lui même parler en grec. Il ne parlait en effet l'anglaisqu'avec difficulté. La conversation se poursuivit en grec, de la part d'Evangélidès,et alternativement en grec et en anglais, de la part de Miss Laura. Par moments,Evangélidès paraissait très ému. Le lendemain, il renouvela sa conversation avecMiss Laura ; après quoi, il expliqua aux assistants que la personnalité invisible quiparaissait se manifester par l'intermédiaire du médium n'était autre que celle d'unde ses amis intimes, mort en Grèce, le frère du patriote grec Marc Botzaris ; cetami l'informait de la mort d'un de ses fils à lui, Evangélidès, qui était resté enGrèce et se portait bien au moment où son père partit pour l'Amérique.13 Voir le cas de Mrs. Piper, Proceedings, XIII, 284-582 ; XIV, 6-49, résumé dans mon ouvrage :Dans l'Invisible, chapitre XIX.

80 LE PROBLEME DE L'ETRE ET DE LA DESTINEEEvangélidès revint auprès de M. Edmonds plusieurs fois encore, et, dix joursaprès sa première visite, il l'informa qu'il venait de recevoir une lettre l'avisant dela mort de son fils ; cette lettre devait être en route au moment où avait lieu lepremier entretien de M. Evangélidès avec Miss Laura.«J'aimerais, - dit le juge Edmonds à ce sujet - qu'on me dise comment je doisenvisager ce fait. Le nier, c'est impossible, il est trop flagrant. Je pourrais toutaussi bien nier que le soleil nous éclaire. Cela s'est passé en présence de huit à dixpersonnes, toutes instruites, intelligentes, raisonnables et aussi capables quen'importe qui de faire la distinction entre une illusion et un fait réel 14 .»M. Edmonds nous apprend que sa fille n'avait pas encore entendu un mot degrec moderne jusqu'à ce jour. Il ajoute qu'en d'autres occasions, elle parla jusqu'àtreize autres langues différentes, dont le polonais, l'indien, alors qu'elle neconnaissait à son état normal que l'anglais et le français, ce dernier comme on peutl'apprendre à l'école. Et ce M. J. W. Edmonds, on l'a vu, n'était pas unepersonnalité quelconque. Nul n'a jamais mis en doute la parfaite intégrité de soncaractère, et ses ouvrages prouvent sa lumineuse intelligence.Nous relaterons encore un phénomène de communication pendant lesommeil, obtenu par M. Chedo Mijatovitch, ministre plénipotentiaire deSerbie à Londres, et reproduit par les Annales des Sciences psychiquesdes 1° et 16 janvier 1910.Prié par des spirites hongrois de se mettre en rapport avec un médium pourélucider un point d'histoire relatif à un ancien souverain serbe, mort vers 1350, ilse rendit chez M. Vango, dont on parlait beaucoup à cette époque et qu'il n'avaitjamais vu auparavant. Endormi, le médium annonça la présence de l'esprit d'unjeune homme, très désireux de se faire entendre, mais dont il ne comprenait pas lelangage. Pourtant, il finit par reproduire quelques mots.C'était du serbe, dont voici la traduction : «Je te prie de vouloir écrire à ma mèreNathalie, en lui disant que j'implore son pardon.» L'Esprit était celui du roiAlexandre. M. Chedo Mijatovitch en douta d'autant moins que de nouvellespreuves d'identité s'ajoutèrent bientôt à la première : le médium fit la descriptiondu défunt, et celui-ci exprima ses regrets de n'avoir pas suivi un conseilconfidentiel que lui avait donné, deux ans avant son assassinat, le diplomateconsultant.En France, parmi un certain nombre de cas, nous signalerons celui del'abbé Grimaud, directeur de l'asile des sourds et muets de Vaucluse. Aumoyen des organes de Mme Gallas, endormie, il reçut de l'EspritForcade, décédé depuis huit années, un message par le mouvementsilencieux des lèvres, d'après une méthode spéciale pour sourds muets,14 Voir à ce sujet la lettre du grand juge Edmonds au docteur Gully, publiée à Londres dans leSpiritual Magazine de 1871, reproduite par la Revue scientifique et morale du Spiritisme de1920.

MANIFESTATIONS APRES LE DECES 79puissant en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>sur</strong>vivance 13 . La personnalité <strong>de</strong> G. Pelham,s'est révélée, post mortem, à ses propres parents, à son père, à sa mère,ainsi qu'à ses amis d'enfance, au nombre d'une trentaine, au point <strong>de</strong> ne<strong>la</strong>isser aucun doute dans leur esprit <strong>sur</strong> <strong>la</strong> cause <strong>de</strong> ces manifestations.Il en fut <strong>de</strong> même dans le cas du professeur Hyslop, qui ayant posé àl'esprit <strong>de</strong> son père 205 questions <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s suj<strong>et</strong>s ignorés <strong>de</strong> lui-même, enobtint 152 réponses absolument exactes, 16 inexactes, 37 douteuses,faute <strong>de</strong> pouvoir être contrôlées. Ces vérifications furent faites au cours<strong>de</strong> nombreux voyages effectués à travers les Etats-Unis, pour arriver àconnaître, par le menu, l'histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille Hyslop avant <strong>la</strong> naissancedu professeur, histoire à <strong>la</strong>quelle se rattachaient ces questions.<strong>Le</strong>s Annales <strong>de</strong>s Sciences psychiques, <strong>de</strong> Paris, juin 1907, rappe<strong>la</strong>ientle fait suivant, qui s'est produit également en Amérique, vers 1860 :<strong>Le</strong> grand juge Edmonds, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cour suprême <strong>de</strong> justice d'Etat <strong>de</strong> New-York, vice-prési<strong>de</strong>nt du Sénat <strong>de</strong>s Etats-Unis, avait une fille chez <strong>la</strong>quelle semanifesta une médiumnité par <strong>de</strong>s phénomènes spontanés qui se produisirentautour d'elle <strong>et</strong> qui ne tardèrent pas à éveiller sa curiosité, <strong>de</strong> telle façon qu'elle seprit à fréquenter les séances spirites. C'est alors qu'elle <strong>de</strong>vint «médium par<strong>la</strong>nt».Quand une autre personnalité se manifestait en elle, Laura par<strong>la</strong>it parfoisdifférentes <strong>la</strong>ngues qu'elle ignorait.Un soir qu'une douzaine <strong>de</strong> personnes étaient réunies chez M. Edmonds, à New-York, M. Green, artiste new-yorkais, vint, accompagné par un homme qu'ilprésenta sous le nom <strong>de</strong> M. Evangélidès, <strong>de</strong> Grèce. Bientôt une personnalité semanifesta en Miss Laura, qui adressa <strong>la</strong> parole au visiteur en ang<strong>la</strong>is <strong>et</strong> luicommuniqua un grand nombre <strong>de</strong> faits tendant à prouver que <strong>la</strong> personnalité étaitcelle d'un ami décédé <strong>de</strong>puis plusieurs années, dans sa maison, mais dont aucun<strong>de</strong>s assistants n'avait connu l'existence. De temps à autre, <strong>la</strong> jeune fille prononçait<strong>de</strong>s paroles <strong>et</strong> <strong>de</strong>s phrases entières en grec, ce qui permit à M. Evangélidès <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>r s'il pouvait lui même parler en grec. Il ne par<strong>la</strong>it en eff<strong>et</strong> l'ang<strong>la</strong>isqu'avec difficulté. La conversation se poursuivit en grec, <strong>de</strong> <strong>la</strong> part d'Evangélidès,<strong>et</strong> alternativement en grec <strong>et</strong> en ang<strong>la</strong>is, <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> Miss Laura. Par moments,Evangélidès paraissait très ému. <strong>Le</strong> len<strong>de</strong>main, il renouve<strong>la</strong> sa conversation avecMiss Laura ; après quoi, il expliqua aux assistants que <strong>la</strong> personnalité invisible quiparaissait se manifester par l'intermédiaire du médium n'était autre que celle d'un<strong>de</strong> ses amis intimes, mort en Grèce, le frère du patriote grec Marc Botzaris ; c<strong>et</strong>ami l'informait <strong>de</strong> <strong>la</strong> mort d'un <strong>de</strong> ses fils à lui, Evangélidès, qui était resté enGrèce <strong>et</strong> se portait bien au moment où son père partit pour l'Amérique.13 Voir le cas <strong>de</strong> Mrs. Piper, Proceedings, XIII, 284-582 ; XIV, 6-49, résumé dans mon ouvrage :Dans l'Invisible, chapitre XIX.

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