Le problème de l'être et de la destinée : études expérimentales sur ...
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DEGAGEMENT ET EXTERIORISATION 75Inconsciente dans les états inférieurs de l'existence, cette communiondevient de plus en plus consciente à mesure que l'être s'élève et parcourtles degrés innombrables de l'évolution, pour aboutir un jour à cet état despiritualité où chaque âme, rayonnante de l'éclat des puissances acquises,dans l'élan de son amour, vit de la vie de tous et se sent unie à tous dansl'oeuvre éternelle et infinie.VII. - MANIFESTATIONS APRES LE DECES.Dans l'examen qui précède, nous avons suivi l'esprit de l'homme àtravers ses différentes phases de dégagement : sommeil ordinaire,sommeil magnétique, somnambulisme, transmission de la pensée,télépathie sous toutes ses formes. Nous avons vu sa sensibilité et sesmoyens de perception s'accroître dans la mesure où les liens l'attachantau corps se relâchaient. Nous allons le voir maintenant à l'état de libertéabsolue, c'est-à-dire après la mort, se manifestant à la fois physiquementet intellectuellement à ses amis de la terre. Nulle lacune ne sépare cesdifférents états psychiques. Que ces phénomènes aient lieu pendant ouaprès la vie matérielle, ils sont identiques dans leurs causes, dans leurslois, dans leurs effets ; ils se produisent suivant des modes constants.Il y a continuité absolue et gradation entre tous ces faits ; par làs'évanouit la notion du surnaturel, qui les a longtemps rendus suspects àla science. Le vieil adage : la nature ne fait pas de saut, se vérifie unefois de plus. La mort n'est pas un saut ; c'est la séparation et non ladissolution des éléments qui constituent l'homme terrestre ; c'est lepassage du monde visible au monde invisible, dont la délimitation estpurement arbitraire et due simplement à l'imperfection de nos sens. Lavie de chacun de nous dans l'Au-delà est le prolongement naturel etlogique de la vie actuelle, le développement de la partie invisible denotre être. Il y a enchaînement dans le domaine psychique comme dansle domaine physique.Nous l'avons vu : dans les deux ordres d'apparitions, soit des vivantsextériorisés, soit des défunts, c'est toujours la forme fluidique, cevéhicule de l'âme, reproduction ou plutôt canevas du corps physique, quise concrète et devient perceptible pour les sensitifs. La science, après lestravaux de Becquerel, Curie, Lebon, etc., se familiarise de jour en jouravec ces états subtils et invisibles de la matière, avec ces fluides en un
76 LE PROBLEME DE L'ETRE ET DE LA DESTINEEmot, utilisés par les Esprits dans leurs manifestations et que connaissentbien les spirites. Grâce aux découvertes récentes, la science est entrée encontact avec un monde d'éléments, de forces, de puissancesinsoupçonnés, et la possibilité de formes d'existence longtemps ignoréeslui est enfin apparue.Les savants qui ont étudié le phénomène spirite : sir W Crookes, R.Wallace, R. Dale Owen, Aksakof, O. Lodge, Paul Gibier, Myers, etc.,ont constaté des cas nombreux d'apparitions de défunts. L'esprit de KatieKing, qui se matérialisa pendant trois années chez sir W. Crookes,membre de l'Académie royale de Londres, a été photographié le 26 mars1874, en présence d'un groupe d'expérimentateurs 1 .Il en fut de même des esprits d'Abdullah et de John King,photographiés par Aksakof. L'académicien R. Wallace et le docteurThomson obtinrent la photographie spirite de leurs mères, décédéesdepuis de nombreuses années 2 .Myers parle de 231 cas d'apparitions de défunts. Il en cite quelquesuns empruntés aux Phantasms 3 . Signalons, dans le nombre, uneapparition annonçant une mort imminente 4 :«Un voyageur de commerce, homme très positif, eut un matin la vision d'une deses soeurs, morte depuis neuf ans. Lorsqu'il raconta le fait à sa famille, il ne futécouté qu'avec incrédulité et scepticisme. Mais en décrivant la vision, il mentionnal'existence d'une égratignure sur la face. Ce détail frappa tellement sa mère qu'elletomba évanouie. Ayant repris connaissance, elle raconta que c'était elle qui avait,par mégarde, fait cette égratignure à sa fille au moment de la mise en bière, qu'ellel'avait dissimulée de suite en la couvrant de poudre, de sorte que personne aumonde n'était au courant de ce détail. Le fait qu'il avait été aperçu par son fils étaitdonc une preuve de la véracité de sa vision et elle y vit en même temps l'annoncede sa mort, qui survint en effet quelques semaines plus tard 5 .»A citer également les cas suivants : celui d'un jeune homme qui s'étaitengagé, s'il mourait le premier, à apparaître à une jeune fille sansl'effrayer désagréablement ; il apparut en effet, un an après, à la soeur de1 Voir Sir W. Crookes, Recherches sur les phénomènes du Spiritualisme.2 Aksakof, Animisme et Spiritisme, pages 620, 621.3 Myers, la Personnalité humaine, page 268.4 Idem, page 280.5 Est-il nécessaire de faire remarquer que l'Esprit n'a voulu apparaître avec cette «égratignure»que pour fournir, par ce moyen, une preuve de son identité ? Il en est de même pour plusieursdes cas suivants, où les Esprits se montrèrent avec des costumes ou des attributs quiconstituaient autant d'éléments de conviction pour les percipients.
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DEGAGEMENT ET EXTERIORISATION 75Inconsciente dans les états inférieurs <strong>de</strong> l'existence, c<strong>et</strong>te communion<strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus consciente à me<strong>sur</strong>e que l'être s'élève <strong>et</strong> parcourtles <strong>de</strong>grés innombrables <strong>de</strong> l'évolution, pour aboutir un jour à c<strong>et</strong> état <strong>de</strong>spiritualité où chaque âme, rayonnante <strong>de</strong> l'éc<strong>la</strong>t <strong>de</strong>s puissances acquises,dans l'é<strong>la</strong>n <strong>de</strong> son amour, vit <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> tous <strong>et</strong> se sent unie à tous dansl'oeuvre éternelle <strong>et</strong> infinie.VII. - MANIFESTATIONS APRES LE DECES.Dans l'examen qui précè<strong>de</strong>, nous avons suivi l'esprit <strong>de</strong> l'homme àtravers ses différentes phases <strong>de</strong> dégagement : sommeil ordinaire,sommeil magnétique, somnambulisme, transmission <strong>de</strong> <strong>la</strong> pensée,télépathie sous toutes ses formes. Nous avons vu sa sensibilité <strong>et</strong> sesmoyens <strong>de</strong> perception s'accroître dans <strong>la</strong> me<strong>sur</strong>e où les liens l'attachantau corps se relâchaient. Nous allons le voir maintenant à l'état <strong>de</strong> libertéabsolue, c'est-à-dire après <strong>la</strong> mort, se manifestant à <strong>la</strong> fois physiquement<strong>et</strong> intellectuellement à ses amis <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre. Nulle <strong>la</strong>cune ne sépare cesdifférents états psychiques. Que ces phénomènes aient lieu pendant ouaprès <strong>la</strong> vie matérielle, ils sont i<strong>de</strong>ntiques dans leurs causes, dans leurslois, dans leurs eff<strong>et</strong>s ; ils se produisent suivant <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s constants.Il y a continuité absolue <strong>et</strong> gradation entre tous ces faits ; par làs'évanouit <strong>la</strong> notion du <strong>sur</strong>naturel, qui les a longtemps rendus suspects à<strong>la</strong> science. <strong>Le</strong> vieil adage : <strong>la</strong> nature ne fait pas <strong>de</strong> saut, se vérifie unefois <strong>de</strong> plus. La mort n'est pas un saut ; c'est <strong>la</strong> séparation <strong>et</strong> non <strong>la</strong>dissolution <strong>de</strong>s éléments qui constituent l'homme terrestre ; c'est lepassage du mon<strong>de</strong> visible au mon<strong>de</strong> invisible, dont <strong>la</strong> délimitation estpurement arbitraire <strong>et</strong> due simplement à l'imperfection <strong>de</strong> nos sens. Lavie <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> nous dans l'Au-<strong>de</strong>là est le prolongement naturel <strong>et</strong>logique <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie actuelle, le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie invisible <strong>de</strong>notre être. Il y a enchaînement dans le domaine psychique comme dansle domaine physique.Nous l'avons vu : dans les <strong>de</strong>ux ordres d'apparitions, soit <strong>de</strong>s vivantsextériorisés, soit <strong>de</strong>s défunts, c'est toujours <strong>la</strong> forme fluidique, cevéhicule <strong>de</strong> l'âme, reproduction ou plutôt canevas du corps physique, quise concrète <strong>et</strong> <strong>de</strong>vient perceptible pour les sensitifs. La science, après lestravaux <strong>de</strong> Becquerel, Curie, <strong>Le</strong>bon, <strong>et</strong>c., se familiarise <strong>de</strong> jour en jouravec ces états subtils <strong>et</strong> invisibles <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière, avec ces flui<strong>de</strong>s en un